Dans un communiqué de presse, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a fait savoir qu’à 11h00, un convoi de la Force de la MINUSMA a été pris en embuscade à 30 kilomètres à l’ouest de Sevaré, sur l’axe Tenenkou-Sevaré.
« Selon les informations préliminaires, cinq Caques bleus ont été tués. Un autre a été grièvement blessé et son évacuation médicale est en cours », a précisé la MINUSMA.
La Mission de l’ONU a présenté ses condoléances aux familles des victimes, ainsi qu’à leur gouvernement et à leur peuple, et a souhaité un prompt rétablissement au soldat de la paix blessé.
A cette occasion, le Représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Mali et chef de la MINUSMA, Mahamat Saleh Annadif a déclaré : « Je condamne avec la plus grande vigueur ce crime abject qui s’ajoute aux autres actes terroristes qui ont ciblé nos soldats de la paix et qui constituent des crimes contre l’humanité au regard du droit international ».M. Annadif a appelé à tous les efforts possibles pour identifier les responsables de ces crimes et a souligné que la MINUSMA est « plus engagée que jamais » à poursuive sa mission d’appui au Mali et à son peuple.
Source: Agence de presse XinhuaL’opposant Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle en République démocratique du Congo (RDC) et menacé d’un procès dans son pays, a quitté l’Afrique du Sud, où il était hospitalisé, pour Londres, a indiqué dimanche l’un de ses avocats.
« Moïse Katumbi est parti de Johannesburg vendredi et a atterri à Londres hier samedi », a déclaré à l’AFP Me Georges Kapiamba du collectif des avocats de M. Katumbi.
Selon une source proche de l’opposant, il pourrait se rendre dans les prochains jours à Paris, Bruxelles et en Allemagne.
« Il est sorti de l’hôpital. Il va bien mais à cause des désordres au Congo, il préfère pour l’instant se reposer », a déclaré l’un de ses collaborateurs à Johannesburg.
« Il va rentrer au Congo mais on ne sait pas encore quand. Il est candidat à la présidence », a-t-il encore dit, affirmant que les médecins lui avaient préconisé le repos.
Interrogé pour savoir pourquoi Moïse Katumbi était parti à Londres, ce collaborateur a précisé qu’il y avait son médecin traitant.
Ces informations ont été confirmées par une autre source proche de Moïse Katumbi en Afrique du Sud.
L’opposant au régime du président Joseph Kabila a pris un avion de ligne régulière vendredi soir au départ de Johannesburg. Son épouse, Carine Katumbi, qui l’avait accompagné la semaine dernière en Afrique du Sud, est elle rentrée à Lubumbashi, dans le sud-est de la RDC.
Moïse Katumbi, richissime homme d’affaires de 51 ans, était arrivé le 20 mai à Johannesburg à bord d’un avion médicalisé en provenance de Lubumbashi.
Il était venu officiellement pour se faire soigner. Ses collaborateurs en Afrique du Sud ont affirmé qu’il avait inhalé des gaz lacrymogène lors d’affrontements entre la police et ses partisans à Lubumbashi.
Mais il a quitté la RDC au lendemain de l’annonce d’un procès engagé contre lui par l’Etat congolais, suscitant des interrogations sur les motifs de son départ.
Lors de son séjour à Johannesburg, Moïse Katumbi a été transféré d’hôpital pour des raisons de sécurité, selon ses collaborateurs.
« Des inconnus sont passés à la réception pour demander où il se trouvait. La sécurité de l’hôpital a estimé qu’il s’agissait d’un mouvement suspect » et il a été déplacé, a déclaré l’un de ses proches.
Les autorités congolaises avaient accepté qu’il quitte le pays pour se faire soigner, à condition notamment de « ne pas s’exprimer bruyamment sur le dossier entre les mains de la justice », selon le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende.
Dimanche, Me Kapiamba a dénoncé « le transfert » à Kinshasa de quatre autres collaborateurs de M. Katumbi détenus jusque-là à Lubumbashi, dont deux officiers de police « qui s’occupaient de la sécurité de Moïse Katumbi alors en fonctions de gouverneur » du Katanga, a ajouté l’avocat.
Le 24 avril quatre proches de M. Katumbi, dont un Américain, avaient été arrêtés à Lubumbashi et transférés à Kinshasa. Ils totalisent « 34 jours de détention illégale » à l’agence nationale des renseignements (ANR), a déclaré Me Kapiamba, indiquant que le gouvernement voulait « accélérer l’enquête vers le procès de Katumbi ».
La justice congolaise a annoncé le 20 mai l’ouverture prochaine d’un procès contre Moïse Katumbi pour « atteinte à la sûreté de l’État ».
Ex-allié de poids du président Kabila, Moïse Katumbi est passé dans l’opposition en septembre en même temps qu’il démissionnait de ses fonctions de gouverneur du Katanga, province du sud-est de la RDC démantelée depuis, et qu’il accusait le chef de l’Etat de chercher à violer la Constitution pour se maintenir au pouvoir.
L’opposant Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle en République démocratique du Congo (RDC) et menacé d’un procès dans son pays, a quitté l’Afrique du Sud, où il était hospitalisé, pour Londres où il va se reposer, a indiqué dimanche l’un de ses avocats.
« Moïse Kaumbi est parti de Johannesbourg vendredi et a atterri à Londres hier samedi », a déclaré à l’AFP Me Georges Kapiamba du collectif des avocats de M. Katumbi.
« Il est sorti de l’hôpital. Il va bien mais à cause des désordres au Congo, il préfère pour l’instant se reposer », a déclaré l’un de ses collaborateurs à Johannesburg.
« Il va rentrer au Congo mais on ne sait pas encore quand. Il est candidat à la présidence », a-t-il encore dit, affirmant que les médecins avaient préconisé le repos à l’opposant.
Interrogé pour savoir pourquoi Moïse Katumbi était parti à Londres, ce collaborateur a précisé qu’il y avait son médecin traitant.
Ces informations ont été confirmées par une autre source proche de Moïse Katumbi en Afrique du Sud.
L’opposant au régime du président Joseph Kabila a pris un avion de ligne régulière vendredi soir au départ de Johannesburg. Son épouse, Carine Katumbi, qui l’avait accompagné la semaine dernière en Afrique du Sud, est elle rentrée à Lubumbashi, dans le sud-est de la RDC.
Moïse Katumbi, richissime homme d’affaires de 51 ans, était arrivé le 20 mai à Johannesburg à bord d’un avion médicalisé en provenance de Lubumbashi.
Il était venu officiellement pour se faire soigner. Ses collaborateurs en Afrique du Sud ont affirmé qu’il avait inhalé des gaz lacrymogène lors d’affrontements entre la police et ses partisans à Lubumbashi.
Mais il a quitté la RDC au lendemain de l’annonce d’un procès engagé contre lui par l’Etat congolais, suscitant des interrogations sur les motifs de son départ.
Lors de son séjour à Johannesburg, Moïse Katumbi a été transféré d’hôpital pour des raisons de sécurité, selon ses collaborateurs.
« Des inconnus sont passés à la réception pour demander où il se trouvait. La sécurité de l’hôpital a estimé qu’il s’agissait d’un mouvement suspect » et il a été déplacé, a déclaré l’un de ses proches.
Les autorités congolaises avaient accepté qu’il quitte le pays pour se faire soigner, à condition notamment de « ne pas s’exprimer bruyamment sur le dossier entre les mains de la justice », selon le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende.
Ex-allié de poids du président Kabila, Moïse Katumbi est passé dans l’opposition en septembre en même temps qu’il démissionnait de ses fonctions de gouverneur du Katanga (province du sud-est de la RDC démantelée depuis lors) et qu’il accusait le chef de l’Etat de chercher à violer la Constitution pour se maintenir au pouvoir.
La justice congolaise a annoncé le 20 mai l’ouverture prochaine d’un procès contre Moïse Katumbi pour « atteinte à la sûreté de l’État ».
Cinq Casques bleus ont été tués dimanche dans une embuscade « terroriste » dans le centre du Mali, une première dans cette région, alors que le pays connaît depuis une dizaine de jours une recrudescence des attaques meurtrières contre l’armée et les soldats de l’ONU.
Ce nouvel assaut contre la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) n’a pas été immédiatement revendiqué.
La mission des Nations unies a rapporté qu’une attaque « terroriste » l’avait visée dimanche aux environs de 11H00 (locale et GMT), ciblant « un convoi de la force de la Minusma, pris dans une embuscade à 30 km ouest de (la ville) de Sévaré », dans la région de Mopti.
« Selon les informations préliminaires, cinq Casques bleus ont été tués. Un autre a été grièvement blessé et son évacuation médicale est en cours », a ajouté la mission dans un communiqué.
Cette attaque survient quelques jours seulement après la mort vendredi de cinq soldats maliens, tués dans l’explosion d’une mine au passage de leurs véhicules entre les localités d’Ansongo et d’Indelimane, dans le nord du Mali, selon l’armée.
Et cinq Casques bleus tchadiens avaient déjà été tués le 18 mai, dans une autre embuscade au nord d’Aguelhoc, dans le nord-est du Mali. L’attaque avait été revendiquée par un cadre du groupe jihadiste malien Ansar Dine, allié à Al-Qaïda et qui a contrôlé le vaste nord du Mali pendant près de dix mois, entre 2012 et janvier 2013.
« Je condamne avec la plus grande vigueur ce crime abject qui s’ajoute aux autres actes terroristes qui ont ciblé nos soldats de la paix et qui constituent des crimes contre l’humanité au regard du droit international », a déclaré M. Mahamat Saleh Annadif, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et chef de la Minusma, en évoquant les victimes de dimanche.
« Cet acte odieux de terrorisme est d’autant plus révoltant qu’il a été perpétré durant la journée internationale des Casques bleus », a souligné M. Annadif.
Il a appelé à « déployer tous les efforts possibles pour identifier les responsables de ces crimes odieux », citant notamment l’attaque de vendredi au cours de laquelle cinq soldats maliens ont été tués.
– Victimes togolaises –
L’ONU n’a pas précisé la nationalité des victimes de l’attaque de dimanche dans le centre du Mali mais une source policière malienne avait auparavant déclaré que quatre Casques bleus togolais au moins y avaient trouvé la mort.
« Les Casques bleus togolais étaient en mission de paix dans le secteur où les agriculteurs et les éleveurs se sont récemment affrontés. Ils sont tombés à une cinquantaine de kilomètres de Mopti sur une mine et une attaque terroriste », a déclaré la source contactée par téléphone à Mopti depuis Bamako.
C’est la première fois que des Casques bleus de la Minusma sont tués dans le centre du Mali, une zone où est basé le Front de libération du Macina (FLM), un groupe apparu début 2015 et dirigé par le prédicateur radical malien Amadou Koufa, un Peul.
Le FLM est allié à Ansar Dine. Ces deux groupes revendiquent régulièrement des attaques dans le Nord et le centre du Mali.
Déployée depuis juillet 2013, la Minusma est celle qui connait le plus fort taux de mortalité de toutes les actuelles missions de maintien de la paix de l’ONU, en nombre par rapport à l’effectif de plus de 10.300 militaires et policiers.
Le Nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, après la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.
Les jihadistes ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, qui se poursuit depuis.
Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix entre le camp gouvernemental et l’ex-rébellion, censé isoler définitivement les jihadistes.
Ce matin, à environ 11h00, un convoi de la Force de la MINUSMA a été pris dans une embuscade à 30km ouest de Sevaré, sur l’axe Tenenkou-Sevaré.
Selon les informations préliminaires, cinq caques bleus ont été tués. Un autre a été grièvement blessé et son évacuation médicale est en cours.
La MINUSMA présente ses condoléances aux familles des victimes, à leur gouvernement et à leur peuple et souhaite un prompt rétablissement au casque bleu blessé.
« Je condamne avec la plus grande vigueur ce crime abjecte qui s’ajoute aux autres actes terroristes qui ont ciblé nos soldats de la paix et qui constituent des crimes contre l’humanité au regard du droit international », a déclaré M. Mahamat Saleh Annadif, le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies et Chef de la MINUSMA.
« Cet acte odieux de terrorisme est d’autant plus révoltant qu’il a été perpétré durant là journée internationale des Casques Bleus », a souligné M. Annadif.
M. Annadif a appelé à déployer tous les efforts possibles pour identifier les responsables de ces crimes odieux perpétrés contre les forces amies du Mali et les Forces Armées et de Sécurité Maliennes qui viennent de souffrir le vendredi 27 mai la perte de cinq de leurs éléments.
Il a souligné que la MINUSMA est plus engagée que jamais à poursuive sa mission en appui au Mali et à son peuple.
Bamako, le 29 mai 2016
www.minusma.unmissions.org
Ce nouvel assaut contre la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) n’a pas été immédiatement revendiqué.
La mission des Nations unies a rapporté qu’une attaque « terroriste » l’avait visée dimanche aux environs de 11H00 (locale et GMT), ciblant « un convoi de la force de la Minusma, pris dans une embuscade à 30 km ouest de (la ville) de Sévaré », dans la région de Mopti.
« Selon les informations préliminaires, cinq Casques bleus ont été tués. Un autre a été grièvement blessé et son évacuation médicale est en cours », a ajouté la mission dans un communiqué.
Cette attaque survient quelques jours seulement après la mort vendredi de cinq soldats maliens, tués dans l’explosion d’une mine au passage de leurs véhicules entre les localités d’Ansongo et d’Indelimane, dans le nord du Mali, selon l’armée.
Et cinq Casques bleus tchadiens avaient déjà été tués le 18 mai, dans une autre embuscade au nord d’Aguelhoc, dans le nord-est du Mali. L’attaque avait été revendiquée par un cadre du groupe jihadiste malien Ansar Dine, allié à Al-Qaïda et qui a contrôlé le vaste nord du Mali pendant près de dix mois, entre 2012 et janvier 2013.
« Je condamne avec la plus grande vigueur ce crime abject qui s’ajoute aux autres actes terroristes qui ont ciblé nos soldats de la paix et qui constituent des crimes contre l’humanité au regard du droit international », a déclaré M. Mahamat Saleh Annadif, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et chef de la Minusma, en évoquant les victimes de dimanche.
« Cet acte odieux de terrorisme est d’autant plus révoltant qu’il a été perpétré durant la journée internationale des Casques bleus », a souligné M. Annadif.
Il a appelé à « déployer tous les efforts possibles pour identifier les responsables de ces crimes odieux », citant notamment l’attaque de vendredi au cours de laquelle cinq soldats maliens ont été tués.
– Victimes togolaises –
L’ONU n’a pas précisé la nationalité des victimes de l’attaque de dimanche dans le centre du Mali mais une source policière malienne avait auparavant déclaré que quatre Casques bleus togolais au moins y avaient trouvé la mort.
« Les Casques bleus togolais étaient en mission de paix dans le secteur où les agriculteurs et les éleveurs se sont récemment affrontés. Ils sont tombés à une cinquantaine de kilomètres de Mopti sur une mine et une attaque terroriste », a déclaré la source contactée par téléphone à Mopti depuis Bamako.
C’est la première fois que des Casques bleus de la Minusma sont tués dans le centre du Mali, une zone où est basé le Front de libération du Macina (FLM), un groupe apparu début 2015 et dirigé par le prédicateur radical malien Amadou Koufa, un Peul.
Le FLM est allié à Ansar Dine. Ces deux groupes revendiquent régulièrement des attaques dans le Nord et le centre du Mali.
Déployée depuis juillet 2013, la Minusma est celle qui connait le plus fort taux de mortalité de toutes les actuelles missions de maintien de la paix de l’ONU, en nombre par rapport à l’effectif de plus de 10.300 militaires et policiers.
Le Nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, après la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.
Les jihadistes ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, qui se poursuit depuis.
Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix entre le camp gouvernemental et l’ex-rébellion, censé isoler définitivement les jihadistes.
Cinq Casques bleus ont été tués dimanche dans une embuscade dans le centre du Mali, a déclaré la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) qui a dénoncé une nouvelle « attaque terroriste ».
L’attaque survenue aux environs de 11H00 (locale et GMT) a ciblé « un convoi de la force de la Minusma, pris dans une embuscade à 30 km ouest de (la ville) de Sévaré », dans la région de Mopti, a affirmé la Minusma dans un communiqué.
« Selon les informations préliminaires, cinq Casques bleus ont été tués. Un autre a été grièvement blessé et son évacuation médicale est en cours », a ajouté la mission de l’ONU.
« Je condamne avec la plus grande vigueur ce crime abject qui s’ajoute aux autres actes terroristes qui ont ciblé nos soldats de la paix et qui constituent des crimes contre l’humanité au regard du droit international », a déclaré M. Mahamat Saleh Annadif, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et chef de la MINUSMA.
« Cet acte odieux de terrorisme est d’autant plus révoltant qu’il a été perpétré durant là journée internationale des Casques bleus », a souligné M. Annadif.
L’ONU n’a pas précisé la nationalité des victimes mais une source policière malienne avait auparavant déclaré que quatre Casques bleus togolais au moins avaient été tués.
« Les Casques bleus togolais étaient en mission de paix dans le secteur où les agriculteurs et les éleveurs se sont récemment affrontés. Ils sont tombés à une cinquantaine de kilomètres de Mopti sur une mine et une attaque terroriste », a déclaré la source contactée par téléphone à Mopti depuis Bamako.
C’est la première fois que des Casques bleus de la Minusma sont tués dans le Centre du Mali.
Cette nouvelle attaque survient après que cinq soldats maliens eurent été tués vendredi dans le nord du Mali par l’explosion d’une mine au passage de leurs véhicules.
Et la semaine dernière, cinq Casques bleus tchadiens avaient été tués et trois autres grièvement blessés lors d’une embuscade tendue par les jihadistes d’Ansar Dine dans le nord-est du Mali, où le déploiement des Nations unies est le plus coûteux en vies humaines depuis 20 ans.
Le nord du pays était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, après la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.
Les jihadistes ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, qui se poursuit actuellement.
Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix entre le camp gouvernemental et l’ex-rébellion, censé isoler définitivement les jihadistes.
L’attaque survenue aux environs de 11H00 (locale et GMT) a ciblé « un convoi de la force de la Minusma, pris dans une embuscade à 30 km ouest de (la ville) de Sévaré », dans la région de Mopti, a affirmé la Minusma dans un communiqué.
« Selon les informations préliminaires, cinq Casques bleus ont été tués. Un autre a été grièvement blessé et son évacuation médicale est en cours », a ajouté la mission de l’ONU.
« Je condamne avec la plus grande vigueur ce crime abject qui s’ajoute aux autres actes terroristes qui ont ciblé nos soldats de la paix et qui constituent des crimes contre l’humanité au regard du droit international », a déclaré M. Mahamat Saleh Annadif, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et chef de la MINUSMA.
« Cet acte odieux de terrorisme est d’autant plus révoltant qu’il a été perpétré durant là journée internationale des Casques bleus », a souligné M. Annadif.
L’ONU n’a pas précisé la nationalité des victimes mais une source policière malienne avait auparavant déclaré que quatre Casques bleus togolais au moins avaient été tués.
« Les Casques bleus togolais étaient en mission de paix dans le secteur où les agriculteurs et les éleveurs se sont récemment affrontés. Ils sont tombés à une cinquantaine de kilomètres de Mopti sur une mine et une attaque terroriste », a déclaré la source contactée par téléphone à Mopti depuis Bamako.
C’est la première fois que des Casques bleus de la Minusma sont tués dans le Centre du Mali.
Cette nouvelle attaque survient après que cinq soldats maliens eurent été tués vendredi dans le nord du Mali par l’explosion d’une mine au passage de leurs véhicules.
Et la semaine dernière, cinq Casques bleus tchadiens avaient été tués et trois autres grièvement blessés lors d’une embuscade tendue par les jihadistes d’Ansar Dine dans le nord-est du Mali, où le déploiement des Nations unies est le plus coûteux en vies humaines depuis 20 ans.
Le nord du pays était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, après la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.
Les jihadistes ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, qui se poursuit actuellement.
Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix entre le camp gouvernemental et l’ex-rébellion, censé isoler définitivement les jihadistes.
Au moins quatre Casques bleus togolais ont été tués dimanche dans le centre du Mali dans l’explosion d’une mine au passage de leurs véhicules suivie d’une attaque « terroriste », a-t-on appris de sources militaire onusienne et policière malienne.
« Nous avons perdu au moins quatre hommes dimanche dans la région de Mopti », a affirmé à l’AFP sous couvert de l’anonymat une source militaire africaine au sein la Mission de l’ONU au Mali. L’information a été confirmée par une source policière malienne qui a précisé que les soldats togolais avaient été victime d’une mine dont l’explosion a été suivie d’une « attaque terroriste ».
« Nous avons perdu au moins quatre hommes dimanche dans la région de Mopti », a affirmé à l’AFP sous couvert de l’anonymat une source militaire africaine au sein la Mission de l’ONU au Mali. L’information a été confirmée par une source policière malienne qui a précisé que les soldats togolais avaient été victime d’une mine dont l’explosion a été suivie d’une « attaque terroriste ».