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Afrique

L'ONU se félicite de l'acceptation par le Soudan du Sud d'une force régionale

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - Sun, 07/08/2016 - 07:00
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est félicité dimanche de la décision du gouvernement du Soudan du Sud d'accepter le déploiement d'une force régionale de protection.
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Soudan du Sud: les autorités acceptent la venue des forces de l'Igad

RFI /Afrique - Sun, 07/08/2016 - 06:55
Le principe de l'envoi sur le territoire du Soudan du Sud d'une force régionale a été accepté, hier, par le gouvernement sud-soudanais à Addis Abeba, en Ethiopie, à l'occasion d'une rencontre des pays membres de l'Igad, l'organisation intergouvernementale pour le développement des Etats d'Afrique de l'Est. Alors que l'ancien vice-président Riek Machar a quitté la capitale sud-soudanaise, des discussions restent à venir sur les modalités de cette force.  Discussions qui se tiendront justement à Juba, la capitale.
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Au Togo, le milieu des affaires éclaboussé par les Panama Papers

RFI /Afrique - Sun, 07/08/2016 - 04:34
Ce sont des révélations de la presse. Des industriels indiens et leurs associés togolais auraient utilisé des sociétés-écrans pour faire fuir les capitaux du Togo. Ils se retrouvent dans les Panama Papers et l'affaire fait grand bruit à Lomé, la capitale togolaise.
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JO 2016: première journée frustrante pour les pays africains

RFI /Afrique - Sun, 07/08/2016 - 04:34
La première journée d’épreuves des Jeux olympiques 2016 (5 au 21 août à Rio) a été frustrante pour les délégations africaines, ce samedi 6 août. Elle a été difficile pour le Cameroun en boxe masculine et en volley-ball féminin, et rageante pour la Tunisie en escrime et en tennis.
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Sud-Africaines et Zimbabwéennes en péril aux JO 2016

RFI /Afrique - Sun, 07/08/2016 - 03:25
Les Sud-Africaines et les Zimbabwéennes se sont inclinées pour la deuxième fois en deux matches, au premier tour des Jeux olympiques de Rio. Elles devront absolument gagner leur dernière rencontre, le 9 août si elles veulent disputer les quarts de finale des JO 2016.
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Ouganda: la Gay Pride annulée après des menaces du gouvernement

RFI /Afrique - Sun, 07/08/2016 - 02:12
En Ouganda, la Gay Pride prévue ce samedi 6 août a été annulée, suite à une descente de police jeudi 4 août au soir dans un bar où se déroulait un concours de beauté transsexuelle. Le lendemain, lors d'une réunion avec les organisateurs, le ministre d’Etat chargé de l’Ethique avait menacé de mobiliser non seulement la police, mais aussi le public, contre de tels évènements.
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Effondrement d’un immeuble au Maroc: 3 morts, le propriétaire arrêté

Maliactu - Sun, 07/08/2016 - 01:57

Trois personnes ont été tuées dans l’effondrement d’un immeuble dans la ville marocaine de Casablanca, dont une femme retirée des décombres samedi, ont indiqué les autorités en faisant état de l’arrestation du propriétaire du bâtiment.

Les recherches se poursuivaient néanmoins pour rechercher d’autres éventuelles victimes au lendemain de l’effondrement spectaculaire de l’immeuble de quatre étages situé dans le quartier de Sbata, au moment où un café situé au rez-de-chaussée était bondé.

Les causes de ce drame survenu en soirée n’ont pas été précisées dans l’immédiat mais Casablanca, une mégapole côtière de cinq millions d’habitants de l’ouest marocain, compte des milliers de logements insalubres, en particulier dans la vieille ville (médina).

Le corps d’une femme a été extrait samedi soir des décombres, portant à trois le nombre des morts, selon un dernier bilan officiel. Les deux autres victimes sont un chauffeur de taxi de 60 ans qui venait d’entrer dans le café au moment du drame et une adolescente de 13 ans dont le corps avait été dégagé plus tôt samedi.

Vingt-quatre autres personnes ont été blessées.

La municipalité de Casablanca a annoncé l’arrestation du propriétaire de l’immeuble pour être interrogé.

Selon le site web d’un média local, le bâtiment était initialement composé d’un étage mais le propriétaire a obtenu un permis l’autorisant à ajouter trois autres étages dont la construction a été achevée il y a six mois.

Le roi Mohammed VI a présenté ses condoléances aux familles des victimes et s’est engagé à prendre en charge les frais d’inhumation et d’hospitalisation pour les blessés.

Pompiers et secouristes ont participé aux recherches, utilisant des perceuses pour couper les pièces de béton et libérer les victimes prises au piège.

Après le drame, des centaines de personnes avaient envahi les rues adjacentes, certaines grimpant sur les décombres pour participer aux opérations de sauvetage.

Selon des témoins, une femme a été retirée vivante des ruines, mais sa jambe a dû être sectionnée.

En juillet 2014, 23 personnes ont été tuées dans l’effondrement de trois immeubles à Casablanca.

Selon un rapport du ministère de l’Habitat, entre 4.000 et 7.000 habitations à Casablanca sont menacées d’effondrement.

Plusieurs programmes de réhabilitation et de relogement ont été lancés ces dernières années, notamment à destination des habitants des bidonvilles de l’agglomération.

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Côte d’Ivoire: Le président Ouattara annonce la création d’un poste de vice-président

Maliactu - Sun, 07/08/2016 - 01:54

Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé samedi la création d’un poste de vice-président et d’un Sénat dans le cadre de la nouvelle Constitution qui sera soumise à référendum à la fin du mois d’octobre.

La « création d’un poste de vice-président, élu au suffrage universel direct, en même temps que le président de la République (…) pour garantir la paix et la stabilité », est l’une des principales « innovations » du nouveau texte, a déclaré M. Ouattara dans son traditionnel discours à la Nation, à la veille de la commémoration du 56e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.

« En cas de vacance de pouvoir, il (le vice-président) garantit la continuité de l’Etat d’une part et le respect du calendrier électoral d’autre part », a-t-il expliqué.

La nouvelle Constitution doit en outre doter la Côte d’Ivoire d’un « Sénat » composé « d’anciens serviteurs de l’Etat, de personnalités de qualité » qui cohabiteront avec l’Assemblée nationale.

« Il nous faut écrire de nouvelles pages de notre histoire », a souligné M. Ouattara.

« Ces propositions seront soumises à votre décision, à la fin du mois d’octobre de cette année. Le dernier mot vous reviendra », a-t-il.

La rédaction d’une nouvelle Constitution était l’une des promesses de campagne d’Alassane Ouattara, réélu pour un second et dernier mandat de cinq ans en octobre 2015.

Fin juin, vingt-trois partis d’opposition dont le Front Populaire Ivoirien (FPI), fondé par l’ancien président Laurent Gbagbo, ont adopté jeudi une déclaration commune refusant le référendum sur une nouvelle Constitution.

Les opposants demandent la « convocation d’une assemblée constituante » et critiquent de nombreux autres choix. « La nomination d’un vice-président vise en réalité à lui (Ouattara) permettre de choisir son successeur ce qui traduirait une dévolution monarchique du pouvoir », disent-ils.

« La multiplication de nouvelles institutions, vice-présidence, Sénat, Chambre des rois, dans une période où le budget de l’Etat s’avère insuffisant pour faire face à l’amélioration du niveau de vie des populations est anachronique », estiment-ils.

Rappelant les dernières manifestations contre le coût élevé de l’électricité qui ont fait un mort, et qu’il a dénoncé, le chef de l’Etat a affirmé qu’un « audit » des facturations de la Compagnie ivoirienne d’électricité est en cours.

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Côte d'Ivoire: le discours de recadrage social et politique d'Alassane Ouattara

RFI /Afrique - Sun, 07/08/2016 - 00:56
A la veille de la fête nationale ivoirienne, le président Alassane Ouattara s'est adressé à la nation dans un discours télévisé. Premier exercice de son deuxième mandat et surtout un discours qui recadre un peu les choses socialement et politiquement.
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Afrique du Sud: après des défaites historiques, la suprématie de l’ANC malmenée

Maliactu - Sat, 06/08/2016 - 21:59

La suprématie de l’ANC, au pouvoir en Afrique du Sud depuis la fin de l’apartheid, est malmenée après des municipales où la formation du président Jacob Zuma a enregistré un recul historique au niveau national et perdu sa majorité dans des villes symboliques comme la capitale Pretoria.

Sur l’ensemble du pays, c’est la première fois que le Congrès national africain (ANC) affiche un score aussi bas (53,9%) depuis son arrivée au pouvoir, à la fin de la dictature raciste de l’apartheid et l’avènement de la démocratie en 1994.

Ce recul « est arrivé plus vite et dans des proportions plus fortes que ce qu’on imaginait. C’est un choc pour tout le monde », estime l’analyste politique indépendant Ralph Mathekga.

Ces dernières années, même après le retrait de la figure historique du parti, Nelson Mandela, l’ANC était habitué à remporter confortablement chaque scrutin, avec plus de 60% des suffrages.

Mais ces municipales changent la donne. Et si l’ANC reste le premier parti sur l’ensemble du pays, il subit des revers aussi symboliques qu’historiques dans plusieurs villes-clés.

Dans la capitale Pretoria, où il disposait jusqu’alors d’une solide majorité absolue, c’est le premier parti d’opposition, l’Alliance démocratique (DA) qui est arrivée en tête avec 43,1% des voix contre 41,2% pour le parti au pouvoir.

A Nelson Mandela Bay, sixième métropole du pays qui englobe Port Elizabeth, un bastion de la lutte contre l’apartheid, le camouflet est encore plus grand: la DA l’emporte avec 46,7% des voix contre seulement 40% pour l’ANC.

« Notre soutien a grandi dans toutes les communautés et particulièrement dans les bastions de l’ANC », s’est réjoui samedi le leader de la DA Mmusi Maimane, soulignant les progrès dans l’électorat noir alors que sa formation a longtemps été considérée comme un « parti de Blancs » en Afrique du Sud.

La DA – qui conserve la ville du Cap qu’elle gouverne depuis 2006 avec une écrasante majorité (66%) – a en revanche été devancée à Johannesburg.

L’ANC y a obtenu 44,5% des voix contre 38,3% pour la DA mais le parti au pouvoir perd sa majorité absolue et devra trouver des alliés pour garder le contrôle de la mairie de la plus grande ville du pays.

Dès vendredi, le vice-président de l’ANC et de l’Afrique du Sud Cyril Ramaphosa reconnaissait que le parti devait mener son « introspection ».

– Quel avenir pour Zuma ? –

Une telle introspection pourrait passer par une remise en cause du président Jacob Zuma à la tête de l’Etat.

Samedi soir, lors d’un discours à l’occasion de la proclamation des résultats par la Commission électorale, le chef de l’Etat a salué « des élections très disputées, telles qu’elles doivent l’être dans une démocratie ».

Jacob Zuma doit achever son mandat dans trois ans, mais le parti pourrait être tenté d’écourter son règne pour s’éviter un recul encore plus grave dans les urnes aux élections générales de 2019.

« Une bataille au sein du parti pourrait émerger de ces mauvais résultats et l’ANC devrait trouver une stratégie pour faire partir Zuma avec dignité », spécule Daniel Silke, analyste politique indépendant, interrogé par l’AFP.

A la tête de l’Afrique du Sud depuis 2009, le règne de M. Zuma est entouré d’un parfum de scandales.

Comme un symbole, son discours de samedi soir a été perturbé par quatre jeunes femmes brandissant des pancartes devant la tribune pour rappeler une affaire de viol dans laquelle Jacob Zuma avait finalement été blanchi il y a dix ans.

Ses ennuis judiciaires sont cependant toujours d’actualité puisqu’il est sommé de rembourser 500.000 dollars d’argent public utilisés pour rénover sa maison dans le village de Nkandla (sud), qui a ironiquement voté mercredi pour un autre parti que l’ANC.

Mais malgré ses retentissants succès à Port Elizabeth et Pretoria, la DA n’a pas réussi à obtenir de majorité absolue et devra donc s’allier avec d’autres partis pour gouverner ces villes.

Dans la capitale, les libéraux de la DA vont certainement courtiser les Combattants pour la liberté économique (EFF) de Julius Malema, un exclu de l’ANC. Ce parti de gauche radicale réalise une belle percée pour ses premières municipales avec 8% des voix au niveau national et plus de 10% à Pretoria et Johannesburg.

« Une telle alliance pourrait être instable sur le long terme car la DA et l’EFF ont des idées diamétralement opposées sur tous les sujets », prévient Daniel Silke.

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Afrique du Sud: après des défaites historiques, la suprématie de l’ANC est malmenée

Maliactu - Sat, 06/08/2016 - 19:33

La suprématie de l’ANC, au pouvoir en Afrique du Sud depuis la fin de l’apartheid, est malmenée après des municipales où la formation du président Jacob Zuma a enregistré un recul historique au niveau national et perdu sa majorité dans des villes symboliques comme la capitale Pretoria.

Sur l’ensemble du pays, c’est la première fois que le Congrès national africain (ANC) affiche un score aussi bas (53,9%) depuis son arrivée au pouvoir, à la fin de la dictature raciste de l’apartheid et l’avènement de la démocratie en 1994.

Ce recul « est arrivé plus vite et dans des proportions plus fortes que ce qu’on imaginait. C’est un choc pour tout le monde », estime l’analyste politique indépendant Ralph Mathekga.

Ces dernières années, même après le retrait de la figure historique du parti, Nelson Mandela, l’ANC était habitué à remporter confortablement chaque scrutin, avec plus de 60% des suffrages.

Mais ces municipales changent la donne. Et si l’ANC reste le premier parti sur l’ensemble du pays, il subit des revers aussi symboliques qu’historiques dans plusieurs villes-clés.

Dans la capitale Pretoria, où il disposait jusqu’alors d’une solide majorité absolue c’est l’Alliance démocratique (DA) qui est arrivée en tête avec 43,1% des voix contre 41,2% pour le parti au pouvoir.

A Nelson Mandela Bay, sixième métropole du pays qui englobe Port Elizabeth, un bastion de la lutte contre l’apartheid, le camouflet est encore plus grand: la DA l’emporte avec 46,7% des voix contre seulement 40% pour l’ANC.

« Notre soutien a grandi dans toutes les communautés et particulièrement dans les bastions de l’ANC », s’est réjoui samedi le leader de la DA Mmusi Maimane, soulignant les progrès dans l’électorat noir alors que sa formation a longtemps été considérée comme un « parti de Blancs » en Afrique du Sud.

La DA – qui conserve la ville du Cap qu’elle gouverne depuis 2006 avec une écrasante majorité (66%) – devrait en revanche arriver en deuxième position à Johannesburg.

Samedi soir, 3% des bulletins devaient encore être décomptés mais l’ANC obtenait 44% des voix contre 38,9% à la DA.

Le parti au pouvoir va perdre sa majorité absolue et devra trouver des alliés pour garder le contrôle de la mairie de la plus grande ville du pays.

Dès vendredi, le vice-président de l’ANC et de l’Afrique du Sud Cyril Ramaphosa reconnaissait que le parti devait mener son « introspection ».

– Quel avenir pour Zuma ? –

Une telle introspection pourrait passer par une remise en cause du président Jacob Zuma à la tête de l’Etat.

Samedi soir, lors d’un discours à l’occasion de la proclamation des résultats par la Commission électorale, le chef de l’Etat a salué « des élections très contestées, telles qu’elles doivent l’être dans une démocratie ».

Jacob Zuma doit achever son mandat dans trois ans, mais le parti pourrait être tenté d’écourter son règne pour s’éviter un recul encore plus grave dans les urnes aux élections générales de 2019.

« Une bataille au sein du parti pourrait émerger de ces mauvais résultats et l’ANC devrait trouver une stratégie pour faire partir Zuma avec dignité », spécule Daniel Silke, analyste politique indépendant, interrogé par l’AFP.

A la tête de l’Afrique du Sud depuis 2009, le règne de M. Zuma est entouré d’un parfum de scandales.

Comme un symbole, son discours de samedi soir a été perturbé par quatre jeunes femmes brandissant des pancartes devant la tribune pour rappeler une affaire de viol dans laquelle Jacob Zuma avait finalement été blanchi il y a dix ans.

Ses ennuis judiciaires sont cependant toujours d’actualité puisqu’il est sommé de rembourser 500.000 dollars d’argent public utilisés pour rénover sa maison dans le village de Nkandla (sud), qui a ironiquement voté mercredi pour un autre parti que l’ANC.

Mais malgré ses retentissants succès à Port Elizabeth et Pretoria, la DA n’a pas réussi à obtenir de majorité absolue et devra donc s’allier avec d’autres partis pour gouverner ces villes.

Dans la capitale, les libéraux de la DA vont certainement courtiser les Combattants pour la liberté économique (EFF) de Julius Malema, un exclu de l’ANC. Ce parti de gauche radicale réalise une belle percée pour ses premières municipales avec 8% des voix au niveau national et plus de 10% à Pretoria et Johannesburg.

« Une telle alliance pourrait être instable sur le long terme car la DA et l’EFF ont des idées diamétralement opposées sur tous les sujets », prévient Daniel Silke.

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Adama Traoré enterré dimanche au Mali

Maliactu - Sat, 06/08/2016 - 19:04
Une marche en hommage à Adama Traoré a été organisée, le 22 juillet, à Beaumont-sur-Oise. Au micro, Lassana Traoré, frère d’Adama, entouré de ses proches. Le corps du jeune homme de 24 ans, dont les conditions du décès restent à établir, est rapatrié ce vendredi à Bamako. Une prière mortuaire est organisée en début d’après-midi à Paris.

Adama Traoré, jeune homme de 24 ans décédé lors de son interpellation par les gendarmes le 19 juillet, à Beaumont-sur-Oise (Val-d’Oise) sera enterré dimanche, à Bamako, au Mali, d’où est originaire sa famille. Une salat janaza (prière mortuaire) a lieu ce vendredi, à 13h30, au Foyer Diderot dans le XIIe arrondissement de Paris.

Une partie de la famille Traoré sera présente à l’occasion de cette prière, l’autre est déjà en route vers le Mali, dans le cadre du rapatriement du corps d’Adama. Assa Traoré, l’une de ses sœurs, assure «qu’[ils] vont continuer [leur] combat». Depuis le décès de la victime, ses proches réclament «justice et vérité» sur les conditions de sa mort, qu’ils estiment provoquée par une «bavure» policière. Une vérité pour l’instant difficile à obtenir. En cause, la communication évasive du procureur de Pontoise, Yves Jannier, qui n’a cessé d’omettre des informations pourtant présentes dans les deux rapports d’autopsie – notamment la présence d’un «syndrome asphyxique», qui pourrait avoir causé le décès du jeune homme.

Plainte pour violences volontaires ayant entraîné la mort
Comme l’expliquait Libération, les auditions des différents gendarmes présents ce jour-là révèlent en effet que la thèse de l’asphyxie est plus que plausible. Dans ces documents, un témoignage de l’un des agents est lourd de sens : «Nous nous jetons sur lui avec mes deux collègues […] Nous avons employé la force strictement nécessaire pour le maîtriser, mais il a pris le poids de nos corps à tous les trois au moment de son interpellation.» Adama Traoré pourrait donc avoir été étouffé dans le cadre d’un plaquage ventral, technique policière extrêmement controversée.

Contacté par Libération, Yassine Bouzrou, avocat de la famille, assure qu’une plainte pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner a été déposée ce vendredi matin. Elle vise les trois gendarmes intervenus pour interpeller Adama Traoré dans l’appartement où il s’était réfugié. Jeudi, Mediapart affirmait que la juge d’instruction en charge de l’enquête ne disposait toujours pas des rapports médicaux des pompiers et du Smur, qui avaient tenté de réanimer le jeune homme. Des documents encore absents du dossier ce vendredi matin, selon l’avocat joint par Libération.

Par Ismaël Halissat et Amélie Quentel

Source : Libération.fr

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Zimbabwe: manifestation anti-gouvernement lors d'un match de cricket

Slateafrique - Sat, 06/08/2016 - 18:30

Des centaines de personnes ont agité le drapeau du Zimbabwe et chanté l'hymne

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Effondrement d’un immeuble au Maroc: 2 morts, une disparue

Maliactu - Sat, 06/08/2016 - 16:52

Les recherches se poursuivaient samedi dans la ville marocaine de Casablanca pour retrouver une femme ensevelie sous les décombres au lendemain de l’effondrement spectaculaire d’un immeuble qui a fait au moins deux morts, selon un nouveau bilan officiel.

Les secours s’activaient sur le lieu de l’accident autour duquel d’importantes mesures de sécurité avaient été déployées, a constaté un correspondant de l’AFP.

Vendredi soir, un immeuble de quatre étages s’est effondré dans le quartier de Sbata, au moment où un café qui se trouvait au rez-de-chaussée était bondé.

Selon des témoins, l’homme décédé est un chauffeur de taxi de 60 ans. Il venait d’entrer dans le café au moment du drame. Le corps de la seconde victime, une adolescente de 13 ans, a été extrait des décombres samedi à la mi-journée.

Dans un communiqué publié samedi, la municipalité de Casablanca a confirmé le bilan, ajoutant que 24 personnes avaient été blessées. Leurs jours ne seraient pas en danger.

La municipalité a par ailleurs annoncé que le propriétaire de l’immeuble avait été arrêté pour être interrogé sur les causes de l’accident.

Selon le site web d’un média local, le bâtiment était initialement composé d’un étage mais le propriétaire a obtenu un permis l’autorisant à ajouter trois autres étages dont la construction a été achevée il y a six mois.

Le roi Mohammed VI a présenté ses condoléances aux familles des victimes et s’est engagé à prendre en charge les frais d’inhumation et d’hospitalisation pour les blessés.

Les pompiers et les secouristes ont travaillé toute la nuit jusqu’à l’aube, utilisant des perceuses pour couper les pièces de béton et libérer les victimes prises au piège. Des centaines de personnes ont envahi les rues adjacentes, certaines grimpant sur les décombres pour participer aux opérations de sauvetage.

Selon des témoins, une femme a été retirée vivante des ruines, mais sa jambe a dû être sectionnée.

Mégapole côtière de cinq millions d’habitants, Casablanca (ouest) compte des milliers de logements insalubres, en particulier dans la vieille ville (médina).

En juillet 2014, 23 personnes avaient été tuées dans l’effondrement de trois immeubles.

Plusieurs programmes de réhabilitation et de relogement ont été lancés ces dernières années, notamment à destination des habitants des bidonvilles de l’agglomération.

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Insolite-Bamako: Un maquis-bar porte plainte contre une mosquée pour nuisance sonore

Maliactu - Sat, 06/08/2016 - 16:40
Un fait assez curieux s’est produit récemment à Bamako. Dans la commune 5, une mosquée se trouvant en face d’un maquis-bar s’est vue incroyablement accusée d’émettre trop de bruit qui dérangerait le voisinage. Après avoir interpellé plusieurs fois les dirigeants de la mosquée, le propriétaire du bar a décidé de saisir la justice pour poursuivre le lieu de culte.

Pour les habitants de la commune, cela est incroyable, quand on sait que les jeudis soirs il est impossible de trouver le sommeil à cause des bruits assourdissants de l’orchestre et des clients encombrants de ce bar.

Pour appuyer sa plainte le propriétaire de l’espace de divertissement a  présenté une liste de 13 personnes habitant le quartier et qui seraient aussi des plaignants contre les nuisances sonores de la mosquée. Après vérification, il s’est avéré que les 13 personnes figurant sur la pétition affirment n’avoir jamais été consultées auparavant. Il s’agirait donc d’une falsification.

Le moins qu’on puisse dire c’est que le propriétaire du maquis bar est vraiment décidé à en finir avec ladite mosquée.

Source : afrikmag.com

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Mali : Opération de déguerpissement des voies publiques : Quand le jeune prêcheur Choala Bayaya Haïdara incite les forces de l’ordre à désobéir à la hiérarchie

Maliactu - Sat, 06/08/2016 - 16:27
Seid Mouhamadou Chouala Baya ya HAIDARA, le Guide Spirituel d’«Hizibou Mahamane» Dans un enregistrement vidéo de 8 minutes diffusé sur les réseaux sociaux, le jeune prêcheur Choala Bayaya Haïdara, en plus d’avoir demandé l’arrêt des opérations de désengorgement des voies publiques dans le district de Bamako, incite surtout les forces de l’ordre à désobéir aux consignes de la hiérarchie  en refusant de charger les propriétaires de kiosques qui s’opposent à l’opération de déguerpissement.

Je ne suis d’aucun parti politique, je ne suis contre personne, mais contre un système. C’est par amour pour mon pays que je me prononce sur cette affaire de déguerpissement des propriétaires de kiosques. Et si on doit dire la vérité et en toute honnêteté, nous sommes tous conscients que ce qui se passe  aujourd’hui dans le pays, à savoir l’opération de déguerpissement, est une mauvaise initiative car le pays a d’autres priorités. Tous les jours, nos soldats  sont en train d’être tués au nord du pays, le pays est aussi divisé, nous n’avons pas encore fini de résoudre ces problèmes, que le gouverneur du district de Bamako, Ami Kane, s’en prend aux kiosques des paisibles citoyens “. C’est par ces propos que Choala Bayaya Haïdara  a introduit son message. Apparemment, très remonté, il poursuit en  ces termes : “ Je suis contre ces genre de pratique en tant que leader religieux dans ce pays et je ne le cache même pas. Et les autorités  vont dire que c’est normal car c’est la loi qui les autorise à faire  ces travaux. De ce fait, je les conseille de ne pas appliquer la loi de façon sélective car cette même loi les oblige à nourrir les Maliens, à les soigner, même si le Président lui-même se soigne à l’extérieur. Nos compatriotes meurent de faim tandis que d’autres détournement des millions, voire des milliards. Ceux qui peuvent avoir leur prix de condiments en bonne et du forme au Mali ne dépassent pas 2% “.

Ce n’est pas tout, Choala qui se présente comme porteur du message de Dieu va jusqu’à pousser les forces de l’ordre à désobéir à leur hiérarchie. “Je conseille aux policiers de ne pas  gazer ou tirer sur les  gens au cours de cette opération. Ceux sur qui ils vont tirer sont leurs frères. Il est temps qu’on dise aux autorités qu’on ne va plus s’entretuer. Il faut que les policiers, les gendarmes,  comprennent ce message. Si on leur donne l’ordre de gazer ou de tirer sur quelqu’un qu’ils refusent d’exécuter cet ordre “ a soutenu le jeune prêcheur.

Ce n’est pas tout, selon lui cette opération ” Ami Kane “ va faire perdre de nombreux emplois. Et- il continue : “Le président IBK avait  promis de créer 500 000 emplois durant son premier quinquennat (Ndlr :  le vrai chiffre, c’est 200 000) et sur ces 500 000 emplois, 1 000 emplois stables  n’ont pas  été encore créés. Et dans tout ça,  beaucoup de propriétaires de ces kiosques prennent en charge de nombreux jeunes diplômés sans emploi.  Et en mettant tous ces déguerpis au chômage, les propriétaires de ces kiosques  vont devenir des potentiels mendiants, voleurs… “ a ajouté Choala Bayaya Haïdara. Raison pour laquelle, il invite les autorités à arrêter cette opération.  A le croire, on ne peut pas organiser le grand marché de Bamako mieux que ça. Selon lui, il revient plutôt à l’actuel président de la République de construire des routes et des échangeurs à l’image de ses prédécesseurs.

En tout cas, pour Choala Bayaya Haïdara,  c’est le Bon Dieu qui recommande à tout croyant“de mettre les autorités sur le droit chemin quand tu les vois dévier… “. Sans commentaire !  

             Kassoum THERA

Source :  Aujourd’hui-Mali

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Mali : Classement des clubs africains (aout 2016) : Le Stade Malien de Bamako occupe la 11ème place et reste toujours le meilleur club du Mali

Maliactu - Sat, 06/08/2016 - 16:26
Stade malien de Bamako La Confédération africaine de football (Caf) vient de dévoiler le classement des clubs africains pour le mois d’août 2016.  C’est le club d’Egypte, Al Ahli, qui occupe la première place avec 2 449 points. Il est suivi par le Tout Puissant Mazembé du Congo avec 1 815 points et Espérance Sportive de Tunis avec 1 735 points.

Deux clubs maliens figurent dans le Top 30 de ce classement. Il s’agit du Stade Malien de Bamako  et du Djoliba AC, deux clubs rivaux de l’histoire du football malien. Mais, le Stade Malien de Bamako occupe la 11ème place avec 927 points, tandis que les Rouges de Bamako sont 17ème avec 609 points, soit 6 rangs d’écart. Ce qui prouve que les Blancs de Bamako demeurent toujours le meilleur club du Mali et dénote toujours la gestion performante des responsables de l’équipe de Sotuba.

Il faut préciser que ces deux meilleurs clubs maliens (Stade Malien de Bamako et Djoliba AC) ne joueront malheureusement pas cette année la finale de la 56ème édition de la Coupe du Mali de football, prévue le 13 août prochain. Elle opposera les Onze Créateurs de Niaréla à l’Usfas.

A.B. HAÏDARA

Source :  Aujourd’hui-Mali

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