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Afrique

Mali : Autorités intérimaires : LES REGIONS DE GAO ET DE MENAKA SENSIBILISEES

Maliactu - Tue, 09/08/2016 - 17:41
Les 3 et 4 août, une forte délégation gouvernementale venue de Bamako, s’est rendue successivement à Gao et Ménaka pour procéder au lancement de deux ateliers régionaux d’information et de sensibilisation aux dispositions du Code des collectivités territoriales relatif à la mise en place des autorités intérimaires, une disposition importante de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger.

Les participants représentés par les responsables des deux exécutifs régionaux, du Haut conseil des collectivités, de l’Assemblée nationale, des représentants locaux des partis politiques, d’organisations de la société civile, de la CMA et de la Plateforme sont venus de tous les cercles et communes de Gao et de la nouvelle Région de Ménaka. La MINUSMA était représentée aux différentes rencontres à travers les divisions Affaires civiles, Affaires politiques, Information publique, la Force et la police de la MINUSMA.

La délégation venue de Bamako avait à sa tête le Directeur national de la décentralisation, accompagné d’autres cadres des ministères en charge de la décentralisation et de la réforme de l’Etat, de la réconciliation nationale, de la solidarité et de l’action humanitaire, tous maitres d’œuvre du processus. La mission avait pour objectif d’expliquer le concept d’autorité intérimaire aux personnes influentes des différents cercles des deux régions concernées.

A Gao, où des manifestations du mois passé contre la mise en place des autorités intérimaires ont causé des pertes en vies humaines, la délégation a été bien reçue et l’atelier s’est déroulé dans la salle de conférence du Conseil régional archicomble pour l’occasion.

A l’ouverture des travaux, le gouverneur Seydou Traoré, a attiré l’attention des participants sur le fait que « la mise en place des autorités intérimaires a fait véritablement l’objet de diverses interpellations, tant sur le plan national que régional par manque de large diffusion. Ainsi, le présent atelier permettra j’en suis sûr, à une large partie de notre population de s’en approprier et d’y adhérer sans réserve ».

Le gouverneur a ajouté que cet atelier vient dissiper la mauvaise information autour de la mise en place des autorités intérimaires qui a conduit à une marche de protestation des Mouvements des organisations de la société civile de Gao.

Prenant à son tour la parole et dans le souci d’éclairer la lanterne des participants, Abdrahamane Cissé, Directeur général des collectivités territoriales et chef de délégation précisera que  « contrairement à la délégation spéciale composée de 3 à 7 personnes qui remplaçaient plus de 40 membres des collectivités, l’autorité intérimaire a le même effectif que celui de la collectivité qu’elle doit remplacer ». Pendant sa présentation, le Directeur général des collectivités territoriales a tenu à apporter des précisions quant à la nuance entre la délégation spéciale et l’autorité intérimaire en ces termes : « l’autorité intérimaire ne peut vendre le bien de la collectivité et ne peut prendre de prêt en son nom. Sa durée est de 06 mois et ne peut excéder les 12 mois sauf exception » a t-il martelé.

Ménaka : autre lieu, autre réalité
Arrivée à Ménaka le 04 août par un vol spécial de la MINUSMA, la délégation a été accueillie par le nouveau Gouverneur de la région. Dans cette entité également de création récente, les autorités administratives avaient initié le débat avant la tenue de la présente session. Daouda Maiga, Gouverneur de la région de Ménaka s’exprimait ainsi à l’ouverture : « Je vous prie de profiter de la présence de cette délégation pour avoir toutes les réponses à vos questions. Nous avons commencé les discussions avant aujourd’hui, et nous comptons continuer les discussions au besoin ».

L’arrivée de la délégation aura effectivement permis de répondre aux questions spécifiques à Ménaka qui vient d’être érigée en région. Pour Ménaka qui ne dispose pas encore d’infrastructure ni de structure de fonctionnement appropriées, la rencontre s’est déroulée dans le dépôt de l’OPAM (Office des Produits Agricoles du Mali). Ici également, leaders communautaires, représentants de la CMA et de la Plateforme, femmes, jeunes et vieux de la région ont répondu en masse à l’appel du Gouverneur qui s’est personnellement impliqué dans la mobilisation pour une meilleure sensibilisation des acteurs de premier plan.

Après une présentation générale sur les autorités intérimaires, le conférencier, non moins Directeur général des collectivités territoriales, a précisé que  « pour Ménaka, il est prévu un collège transitoire en plus des autorités intérimaires. Ce collège transitoire sera chargé de gérer le conseil régional et l’assemblée régionale. C’est une disposition du code des collectivités qui va donc s’appliquer ». Les collèges transitoires sont des mécanismes de gouvernance locale à ériger uniquement dans les zones où il n’existe pas de collectivité territoriale. Ils vont provisoirement exercer les fonctions d’autorités intérimaires avant la mise en place effective de celles-ci. Ils sont composés de Conseillers aux niveaux de la région, des cercles et des arrondissements. La particularité de la sensibilisation à Ménaka a été le fait de traduire les communications en langue locale.

Ainsi que la définissent les spécialistes, une autorité intérimaire est un organe chargé provisoirement de la gestion d’une collectivité territoriale en attendant la mise en place d’un conseil élu. Elle s’inspire de la délégation spéciale dont le principe est inscrit dans tous les codes des collectivités territoriales du Mali, depuis 1966.

 Source MINUSMA

Source : L’Essor

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Mali : Office du Niger : LA SPÉCULATION FONCIÈRE MENACE L’AGRICULTURE FAMILIALE

Maliactu - Tue, 09/08/2016 - 17:38

A Bèwani, les parcelles sont monnayées contre de fortes sommes d’argent en violation de la législation. Paysans et agents de l’Office se rejettent la responsabilité.

A l’Office du Niger, les champs sont attribués aux producteurs pour l’exploitation. Il leur est formellement interdit de les vendre. Officiellement. Mais dans la pratique, la réalité est tout autre. Les champs changent de mains très fréquemment, moyennant de grosses sommes d’argent.

La spéculation foncière est une réalité dans les périmètres irrigués de l’Office du Niger. Dans certaines zones, les terres sont très convoitées. C’est le cas du périmètre de Bèwani, situé sur l’axe routier menant de Markala à Niono. Des riches hommes d’affaires et des fonctionnaires proposent de fortes sommes d’argent aux paysans pour racheter leurs parcelles. Cette situation est devenue aujourd’hui une menace sérieuse pour l’agriculture familiale, pratiquée par les habitants de la zone de Bèwani.

Le phénomène a pris une ampleur qui semble inquiéter les protagonistes eux-mêmes. Paysans et agents de la zone de Bèwani, chargés du foncier, se rejettent la responsabilité. Les premiers accusent les seconds d’être à l’origine de ce commerce illicite. De leur côté, les agents de l’Office soutiennent que les paysans cèdent facilement à l’appât du gain et vendent leurs champs à des acheteurs fortunés.

Ce jeu de ping-pong entre agents et paysans amène à se demander comment les champs sont-ils attribués aux exploitants à l’Office du Niger ? Pourquoi les paysans arrivent-ils à vendre leurs champs ? Comment des agents chargés de l’encadrement des paysans parviennent-ils à les déposséder de leurs champs pour les revendre ?

Chef de la division appui au monde rural, Youssouf Konaté répond à la première interrogation. « La vente de champ est interdite à l’Office du Niger. Les champs sont attribués à la demande des citoyens qu’ils soient habitants ou non de la zone, paysans ou fonctionnaires de l’Etat », précise-t-il, très remonté contre les allégations des paysans.

Le dépositaire du patrimoine foncier de la zone tient à rappeler la particularité de certains casiers de la zone dont Bèwani. Selon lui, ces casiers sont le fruit d’un aménagement participatif : aménagement réalisé par les paysans eux-mêmes, selon leurs moyens humains et matériels. Les familles recensées à cet effet ont creusé des drains à la demande de l’Office du Niger. Au moment de l’octroi des champs aux exploitants, la superficie allouée à chaque famille devrait être proportionnelle à la longueur des drains creusés par elles. Il est alors difficilement compréhensible qu’après ce dur labeur un paysan vende son champ de son propre gré.

L’imam Mahamet Touré qui est aussi conseiller au chef du village de Bèwani-koro, a lui une autre explication. Le marabout soutient que les superficies dont disposent les habitants ne couvrent pas leurs besoins. Pourquoi vous vendez donc des champs s’il est vrai que les superficies à votre disposition sont inférieures à vos besoins ? Le jeune frère de l’imam, Almamy Touré, président du comité de gestion de la zone de Bèwani, répond à cette question. Selon lui, des paysans sont à tort ou à raison évincés de leurs champs pour non payement de la redevance eau qui s’élève à un plus de 65 000 Fcfa par hectare. Souvent, des paysans ne parviennent pas à s’acquitter de la redevance parce qu’ils n’ont pas pu cultiver leurs champs pour cause d’inondations ou du caractère inexploitable de la parcelle. Or l’Office du Niger ne tient pas compte de tous les problèmes dans les dégrèvements c’est-à-dire l’exemption de payement de la redevance eau.

Fonds de commerce. Si un paysan est menacé d’éviction, pour éviter de perdre complètement le bénéfice du champ, il est amené à le vendre. Dans ce cas, même s’il ne disposera plus du champ, il aura empocher une grosse somme d’argent. Le souci est de ne pas se retrouver les mains vides après avoir contribué à aménager une parcelle.

Un hectare est cédé entre 350 000 et 600 000 Fcfa selon la qualité de l’aménagement et la situation géographique du champ. Avec le produit de la vente, le paysan paye la redevance, s’acquitte des dettes contractées auprès des créanciers pour s’approvisionner en intrants agricoles et utilise le reste de l’argent à sa guise. « Il s’arrange avec des agents de l’Office pour transférer la facture du champ au nom du nouvel acquéreur », révèle notre source.

Almamy Touré ajoute que les parcelles retirées aux paysans pour non payement de la redevance, doivent être redistribuées à ceux qui en expriment le besoin, à travers les comités de gestion. Les choses ne se passent pas toujours de cette manière.

Les paysans soupçonnent les agents techniques de l’Office du Niger de faire de ces champs un fonds de commerce quand ils ne les reprennent pas à leur propre compte. C’est pourquoi, dit-il, les paysans préfèrent vendre les champs au lieu d’attendre d’être évincés par l’Office du Niger.

Cette forme de marchandisation de la terre a commencé en 2009, croit savoir Bourama Coulibaly, représentant local de la chambre d’agriculture de N’Poko, arrondissement voisin de Sansanding et Siribala. Cette année-là, se souvient notre interlocuteur, l’Office du Niger autorisa un remembrement (regroupement) des champs dans le souci de réduire la souffrance des paysans, en les installant sur des champs proches de leurs lieux d’habitation. Une ambition noble qui semble avoir ouvert la boîte de pandore, estime-t-il.

Sautant sur cette nouvelle « aubaine », des agents chargés du remembrement auraient ponctionné sur les superficies initiales des paysans à reloger. Ainsi, des paysans qui avaient un champ d’une superficie totale de 4 hectares se sont retrouvés à termes avec 2 ou 3 hectares. Barima Diallo, un paysan qui exploite les champs de son père Daouda, est dans ce cas. Comme en témoignent ses factures de redevance d’eau de 2008 et de 2014.

Youssouf Konaté, le chef de la division appui au monde rural, confirme que les problèmes fonciers ont débuté effectivement depuis le remembrement. Mais il a une autre lecture du phénomène. Selon lui, le remembrement a mis à nu les insuffisances liées à l’aménagement des rizières de la zone. Car, indique-t-il, les superficies indiquées sur les plans d’aménagement ne correspondaient pas aux surfaces réelles.

« Au niveau de certaines parcelles, on vous dit que la superficie fait 10 hectares. Quand vous chaînez, vous vous retrouverez avec 8 ou 9 hectares », argumente-t-il. Les agents chargés des opérations de réattribution se sont alors trouvés avec moins de superficies qu’ils doivent en distribuer, déplore Youssouf Konaté. Qui ajoute : « il fallait alors réduire les superficies pour l’ensemble des bénéficiaires et partager les champs de sorte que nul ne soit laissé pour compte. En tenant évidemment compte de la superficie totale dont disposait chacun ». Youssouf Konaté rejette la responsabilité sur le bureau de contrôle des travaux d’aménagement.

Le chargé des questions foncières accuse à son tour les paysans de dilapider les champs à eux attribuer gratuitement par l’Office en vue d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. Il explique à ce propos que les paysans effectuent des ventes entre eux sans en informer la direction de la zone. Et pour obtenir souvent un transfert de la facture au nom du nouvel acquéreur, ils invoquent des raisons sociales.

A ces accusations du fonctionnaire, les paysans rétorquent : « que les agents de la zone nous disent comment ils se sont retrouvés avec des dizaines d’hectares de champs en leur possession enregistrés aux noms des parents et amis, pendant que les terres sont attribuées aux paysans par demi hectares ».

C. M. TRAORE

Source : L’Essor

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Dans une vidéo, Abubakar Shekau réaffirme sa volonté de rester à la tête de Boko Haram

France24 / Afrique - Tue, 09/08/2016 - 11:42
Près d'une semaine après la nomination, par l'EI d'un nouveau chef à la tête de Boko Haram, Abubakar Shekau a réaffirmé, dans une vidéo, sa volonté de rester le leader de la secte islamiste nigériane qui a fait allégeance au "califat" en 2015.
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Nigéria : la FAO a besoin de 10 millions de dollars pour fournir une aide agricole dans le nord-est

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - Tue, 09/08/2016 - 07:00
L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a déclaré mardi avoir besoin de 10 millions de dollars pour apporter un soutien agricole et renforcer les moyens d'existence de 385.000 personnes dans le nord-est du Nigéria, où l'insécurité alimentaire est un phénomène généralisé.
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Éthiopie : une centaine de morts dans la répression des manifestations antigouvernementales

France24 / Afrique - Mon, 08/08/2016 - 21:34
Une centaine de personnes ont été tuées les 6 et 7 août, en Éthiopie, lors de manifestations antigouvernementales violemment réprimées par les autorités dans le Centre-Ouest et le Nord, selon un bilan d'Amnesty international.
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Tchad : l'opposition dénonce la présence de la France à l'investiture du président Déby

France24 / Afrique - Mon, 08/08/2016 - 15:58
Jean-Yves Le Drian a assisté lundi à la cérémonie d'investiture du président tchadien Idriss Déby, principal allié de la France dans le guerre contre le terrorisme dans la région. Une présence condamnée par l'opposition tchadienne.
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Aux obsèques d’Adama Traoré, au Mali : « On pleure des larmes de haine »

LeMonde / Afrique - Mon, 08/08/2016 - 00:23
La famille du jeune homme, mort dans des circonstances controversées lors d’une interpellation le 19 juillet, a fait inhumer le jeune homme à Bamako, dimanche.
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Mali : un casque bleu tué et quatre autres blessés par une mine près de Kidal

France24 / Afrique - Sun, 07/08/2016 - 20:46
L'explosion d'une mine dans la région de Kidal, au Mali, a touché un véhicule de l'ONU et tué un casque bleu tchadien, dimanche. Quatre autres soldats ont été blessés.
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Pour Ségolène Royal, la COP de novembre à Marrakech doit être « africaine »

LeMonde / Afrique - Sun, 07/08/2016 - 14:13
En déplacement au Mozambique, la ministre française de l’environnement a identifié des projets prioritaires pour l’électrification du continent.
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Ecole des sports olympiques d’El Bez: engouement des clubs pour les stages de préparation

Algérie 360 - Sun, 07/08/2016 - 14:11

SETIF – L’Ecole nationale des sports olympiques, dans la région d’El Bez, à l’Ouest de Sétif connaît un engouement croissant des clubs sportifs dans les différentes disciplines, en stage de préparation en prévision du lancement de la saison sportive et des différentes compétitions.

Le directeur de cet établissement, Cherif Amine Meziane a indiqué à l’APS qu’en juillet dernier, neuf (9) clubs sportifs de football de la Ligue 1 Mobilis, totalisant 266 athlètes, ont effectué des stages de préparation, à l’instar du Club sportif constantinois (CSC) et de l’Entente sportive de Sétif (ESS) entre le 28 juin et le 4 juillet, du Chabab Aurès de Batna (CAB) du 6 au 14 juillet et également du Nasr athlétique d’Hussein-Dey (NAHD) du 13 au 21 juillet.

Rencontré sur les lieux, Bennacer Bencheikha, le porte-parole du Mouloudia Club d’Oran (MCO) a affirmé que son équipe a opté pour l’Ecole des sports olympiques d’El Bez, pour la préparation de la prochaine saison 2016-2017, soulignant que la structure offrait aux sportifs de haut niveau des lieux adaptés à une bonne préparation pour entretenir la forme et obtenir les meilleures performances.

De son côté le manager du Rapid Club de Relizane, Ali Houari a tenu à préciser que son équipe a déjà effectué un stage préparatoire à l’Ecole d’El Bez, et les commodités offertes et la qualité des services a incité la direction du club à programmer un deuxième stage au sein de la même structure qui a débuté le 28 juillet et devra s’étaler jusqu’au 11 août courant.

Houari a estimé que l’Ecole des sports olympiques d’El Bez constituait « un véritable acquis et rivalisait avec les autres complexes sportifs des pays arabes et même européens ».

L’Ecole des sports olympiques d’El Bez a « atténué » le problème de la disponibilité des matchs amicaux auquel faisaient face plusieurs clubs en stage à l’étranger, affirme-t-on détaillant que les quatre (4) stades de l’Ecole ont abrité des matchs amicaux opposant le MCO aux CA Batna, JSM Béjaïa, MC El Eulma et CA Bordj Bou Arréridj.

L’Ecole des sports olympiques d’El Bez a abrité également entre juin et juillet derniers le stage de préparation de certains athlètes de l’équipe nationale d’athlétisme qui participent actuellement aux jeux Olympiques 2016 de Rio.

Aussi, les équipes nationales de plusieurs disciplines ont séjourné dernièrement à l’Ecole d’El Bez dans le cadre de leur programme de préparation en prévision de diverses compétitions inscrites à leur calendrier.

Un bijou

Le rôle essentiel de l’Ecole des sports olympiques d’El Bez demeure « la prise en charge des jeunes talents, tout au long de la saison sportive », tient à préciser Amine Meziane qui ajoute que la lutte, la boxe, le karaté, l’athlétisme et le tennis de table sont autant de disciplines sportives que l’Ecole œuvre à entretenir, en attendant, a-t-il précisé, l’introduction de la natation et de l’escrime, prévues pour la prochaine saison sportive.

Véritable bijou, l’Ecole des sports olympiques d’El Bez dispose d’une aile d’hébergement de 54 chambres, de salles de réunion, d’un centre de loisirs scientifiques, d’une aile pédagogique de dix (10) classes, d’un restaurant, de vestiaires et de sept (7) parkings pouvant contenir 55 véhicules.

L’Ecole olympique d’El Bez contient également une piscine olympique de 50 mètres, un autre bassin pour les échauffements de 25 mètres, un stade d’athlétisme en gazon naturel d’une capacité de 1.200 places, quatre (4) stades de football dont deux (2) en gazon naturel, une salle omnisports de 500 places, une salle pour les sports de combat, deux (2) salles de boxe et d’autres pour le bodybuilding et l’aérobic, quatre (4) courts de tennis, un boulodrome ainsi qu’une unité de soins et de récupération.

Le choix de plusieurs formations sportives d’opter pour Sétif afin d’effectuer leurs stages de préparation est également dicté par la disponibilité au niveau des complexes touristiques de la ville de divers espaces et équipements permettant le déroulement des stages dans les meilleures conditions, à l’image de l’hôtel Al Hidhab qui vient de se doter d’un terrain en gazon artificiel et d’équipements de récupération de dernière génération. Une décision, affirme le gestionnaire de cet hôtel Abdelhamid Madani, qui œuvre à encourager les équipes sportives à privilégier la destination de la capitale des Hauts plateaux.

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Inauguration d’une ligne de transport de conteneurs entre le port de Béjaïa et la zone logistique de Tixter

Algérie 360 - Sun, 07/08/2016 - 14:11

BEJAIA – Une ligne régulière de transport de conteneurs par rail a été inaugurée, jeudi, entre le port de Béjaïa et sa zone logistique extra-portuaire de Tixter, à Bordj-Bou-arredj, à  l’occasion du convoyage d’un premier train, chargé de 15 boites de 40 pieds.

Le train, doté de 15 wagons a chargé du fret, qui a atteint les limites de 21 jours d’entreposage au port et devra revenir quotidiennement transborder les conteneurs en souffrance sur les quais et les terminaux qui leurs sont dédiés, en attendant la mise en branle de l’opération visant les chargements, déchargés directement du bateau et acheminés sur Tixeter, a-t-on expliqué sur place.

D’ici la fin de l’année, il est prévu le chargement vers la zone logistique de quelque 14.758 conteneurs, équivalent 40 pieds, puis l’augmentation progressive de la cadence pour atteindre en 2020, 62.764 boites de même volume, a-t-on ajouté.

Par-delà le plan de charge et son impact financier sur les activités de la SNTF (société nationale des transports ferroviaires), et les avantages attendus par l’entreprise de Béjaïa, notamment en termes de gestion des espaces, de temps de transit du fret, et de qualité de prestation pour les clients, ce mode de transport, est apprécié par ses effets sur le transport routier (décongestion) et sur l’environnement.

« Chaque train mis en circulation est synonyme de 40 camions semi-remorques retirés de la circulation », a souligne le wali de Béjaïa, qui en mesure l’impact, en termes de réduction d’accidents de la route et de ses effets dépolluants sur la nature.

Le directeur général de la SNTF, n’a pas manqué, à l’occasion de souligner la disponibilité de son entreprise à encourager le transport par rail sous toute ses formes, notamment pour le fret, pour lequel, dira-t-il, d’autres projets identiques verront incessamment le jour, notamment à Skikda et Annaba.

Pour les autorités du port de Béjaïa, qui y trouvent une opportunité salvatrice pour faire face à la congestion du port, l’objectif premier consiste à donner vie aux diverses activités à l’intérieur de la zone logistique en assurant des livraisons rapides et des enlèvements réguliers, des services liés aux conteneurs (entretien, lavage, etc.) et en garantissant toutes les opérations d’organisation (groupage/dégroupage) et de dédouanement sur la plate-forme.

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Tramway d’Oran: reprise du trafic sur l’ensemble du réseau

Algérie 360 - Sun, 07/08/2016 - 13:57

ORAN – Le trafic du tramway d’Oran a repris normalement sur l’ensemble de la ligne reliant la station Sidi Maarouf à celle d’Es-Senia, a annoncé dimanche le chargé de la communication par intérim de la Setram, société gérant ce mode de transport urbain.

« Depuis samedi, le trafic a repris normalement sur l’ensemble de la ligne 1 du tramway d’Oran. Toutes stations entre Sidi Maarouf et Es-Senia sont desservies », a confirmé à l’APS Zenasni Houari.

Le trafic a été fortement perturbé suite au déraillement d’une rame vide et hors exploitation le 1er août dernier, causant d’importants dégâts entre les stations Emir Abdelkader et la Place du 1er novembre, au centre-ville d’Oran.

La société algérienne Cital, chargée, entre autres, de la maintenance du tramway d’Oran, avait mobilisé, dès la survenance de l’accident, tous ses techniciens pour la remise en état du tronçon affecté par déraillement.

La rame qui a déraillé, a percuté trois poteaux de maintien de la ligne d’alimentation électrique ainsi que la devanture de quatre commerces, rappelle-t-on.

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JO-2016 (1e j): entre abandon et repêchage pour les Algériens

Algérie 360 - Sun, 07/08/2016 - 13:46

RIO DE JANEIRO – Les cinq athlètes algériens engagés lors de la première journée des épreuves individuelles des jeux Olympiques  2016, disputée samedi à Rio de Janeiro n’ont pas brillé avec des abandons en cyclisme et du repêchage en Aviron.

En aviron, le rameur Sid Ali Boudina a pris la quatrième place sur les cinq engagés de sa série en Skiff individuel, et devra passer dimanche par les repêchages pour espérer décrocher une place en quart de finale.

La cinquième série est revenue au Tchèque Ondrej Synek avec un temps de 7:21.90 et composte directement son billet pour les quarts de finale.

Boudina disputera les repêchages dimanche dans la série numéro 1 aux côtés du Kazakh Wiadislav Jakowlew, du Péruvien Renzo Leon et du Libyen Al Hussein Ghabour.

Les épreuves des quarts de finale sont prévues pour mardi. Les trois premiers de chaque série se qualifieront aux 1/4 de finale. Les rameurs non qualifiés participent à un tour de repêchage qui leur donne une deuxième chance de se qualifier pour les quarts.

Sa coéquipière Amina Rouba, pour sa seconde participation aux olympiades n’a pas fait mieux et sera obligée de passer par le repêchage dans l’espoir de gagner sa place en quart de finale de la compétition. L’athlète algérienne a  terminé à la quatrième place de la cinquième série avec un temps de 8 :55.43. Cette série a été remportée par l’Autrichienne Magdalena Lobnig (8:26.83), devant la Tchèque Topinkova Knapkova (8:28.90) et la Nigériane Chierika Ukogo (8:35.34).

Les trois premières de chaque série se qualifient aux 1/4 de finale, prévus mardi, alors que les rameuses non qualifiées participent à un tour de repêchage, dimanche, qui leur donne une deuxième chance de se qualifier pour les quarts.

En cyclisme, les deux coureurs algériens n’ont pas réussi à terminer la course pour diverses raisons. Youcef  Reguigui qui ambitionnait de terminer dans les quarante premiers de la course n’a pas réussi à gagner son pari en abandonnant la course. C’est la seconde fois de suite qu’un coureur cycliste algérien abandonne après Azzedine Laagab  lors des Jeux de Londres 2012.

Le jeune Mansouri Aberrahmane qui participait lui aussi pour la première fois de sa carrière aux Jeux Olympiques a connu le même sort que Reguigui. Le podium s’est joué à une poignée de secondes. Greg Van Avermaet, vainqueur d’étape et maillot jaune pendant le Tour de France, et s’imposé au sprint à moins d’une seconde du Danois Jakob Fuglsang. Dans ses roues, le Polonais Rafal Majka lui décroche la médaille de bronze devant le Français Julian Alaphilippe.

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JO2106/Cyclisme: les Algériens Reguigui et Masouri hors délais, le Belge Van Avermaet sacré

Algérie 360 - Sun, 07/08/2016 - 13:42

RIO DE JANEIRO – Les cyclistes algériens Youcef Reguigui Abderrahmane Mansouri, ont terminé hors des délais du temps réglementaire de la course sur route des jeux Olympiques de Rio, remportée samedi par le Belge Greg Van Avermaet.

Le Belge qui offre la première médaille d’or à son pays, a bouclé les 237.5 km de course avec un temps de 6:10.05, devant le Danois Jakob Fuglsang et le Polonais Rafal Majka, ses deux compagnons d’échappée.

Avec plus de 30 minutes de retard sur le vainqueur, Reguigui et Mansouri qui sont également engagés dans la course contre la montre, prévue mercredi, n’ont pas franchi la ligne d’arrivée, terminant hors des délais du temps réglementaire autorisés par les règlements de la course sur route des JO-2016.

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JO-2016/Gymnastique artistique: l’Algérien Bourguieg éliminé

Algérie 360 - Sun, 07/08/2016 - 13:42

RIO DE JANEIRO – L’Algérien Mohamed-Abdeldjalil Bourguieg a été éliminé des épreuves de gymnastique artistique des jeux Olympiques-2016 de Rio de Janeiro, en terminant à la 48e et avant-dernière place des qualifications qui ont pris fin dans la nuit de samedi à dimanche.

Bourguieg a totalisé 78.499 points, devançant seulement Kevin Crovetto (Monaco) qui a récolté 76.056 unités, alors que l’Allemand Andreas Toba a  abandonné le concours.

Au classement des qualifications, c’est l’Ukrainien Oleg Verniaiev qui a pris la première place avec 91.964 points, devant le Japonais Kohei Uchimura (90.498 pts) et le Russe David Belyavskiy (89.799 pts).

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JO-2016/Athlétisme: « je vais batailler pour une médaille »

Algérie 360 - Sun, 07/08/2016 - 13:41

RIO DE JANEIRO – Le champion olympique du 1500 m à Londres Taoufik Makhloufi, arrivé samedi à Rio de Janeiro pour prendre part aux Jeux Olympiques 2016, s’est déclaré déterminé à batailler dur pour offrir à l’Algérie une nouvelle médaille.

« Je suis ici à Rio de Janeiro pour un seul objectif : me battre pour une médaille olympique à l’instar de tous les athlètes présents sur place. J’ai travaillé dur et j’ai consenti beaucoup de sacrifices tout au long de la saison pour être en forme le jour de la compétition, mais à ce niveau, rien n’est acquis d’avance », a déclaré Makhloufi dans un entretien accordé à l’envoyé spécial de l’APS, dans la zone internationale du village Olympique à Rio de Janeiro.

Pour le natif de Souk Ahras, la compétition s’annonce très dure pour tout le monde et très relevée avec la présence des meilleurs athlètes mondiaux à Rio de Janeiro. « Tous les athlètes sont au Brésil pour la consécration olympique. Personnellement, je me suis préparé en conséquence,  j’espère que la réussite sera au rendez-vous », a-t-il ajouté.

Makhloufi est conscient d’autre part que la pression est énorme et que les Jeux de Rio n’ont rien à voir avec ceux de Londres 2012 où il avait surpris tous les observateurs ainsi que ses adversaires en remportant le 1500 m.

« Les conditions ont changé complètement par rapport aux jeux de Londres. Quatre ans sont passés. J’ai beaucoup appris et j’ai gagné énormément en expérience. Je suis un battant et je vais faire le maximum à Rio avec l’aide d’Allah », a souligné Makhloufi.

Et à quelques jours du début des épreuves d’athlétisme, Makhloufi n’a pas encore tranché la distance sur laquelle il va s’aligner à Rio. Il est pour le moment inscrit par la Fédération algérienne d’athlétisme sur le 800m et le 1500 m. Une décision devrait être prise mardi ou mercredi, selon lui.

« Je n’ai pas encore décidé sur quelle épreuve je vais m’aligner. J’attends l’arrivée de mon entraîneur français à Rio de Janeiro pour prendre une décision. Il devrait arriver mardi ou mercredi. Une décision sera prise dans les prochains jours », a expliqué Makhloufi, qui a plus participé aux courses du 800 m et du mile cette saison qu’à celles du 1500m.

« Je suis prêt pour les deux épreuves. Mon classement mondial et mes chronos me permettent de m’aligner sur les deux courses. Le denier mot me revient en consultation avec mon entraîneur. Je vais discuter avec lui mardi ou mercredi avant de trancher. La fédération n’a rien à voir dans cette affaire, son seul rôle est de me retirer de l’une des deux courses », a-t-il précisé.

A pied d’£uvre à Rio de Janeiro depuis samedi en compagnie de son kinésithérapeute marocain, le champion algérien a effectué sa première séance d’entraînement le même jour en début de soirée.

« La préparation en elle-même est terminée, je vais me contenter de petites séances axées sur la récupération avant d’entamer la compétition », a-t-il dit. Interrogé sur la préparation effectuée en France en vue du rendez-vous brésilien, Makhloufi a estimé qu’elle s’était déroulée dans de bonnes conditions sous la conduite de son entraîneur Philippe Dupont.

« J’ai effectué deux stages de trois semaines chacun à Font-Romeu en France, entrecoupés d’une dizaine de jours au niveau de la mer avec une compétition au programme. Tout s’est bien passé. J’ai couru cette année le 800 m, le mile et une seule fois le 1500 m à Monaco. Je suis prêt pour la compétition. J’espère être en forme le jour J », a souhaité Makhloufi.

A une question sur sa relation avec son nouvel entraîneur Philippe Dupont, l’athlète algérien n’a pas caché sa satisfaction du travail effectué avec le technicien français depuis qu’il est sous sa conduite.

« J’ai réussi avec lui de bons résultats. C’est plus qu’une relation d’un athlète avec son entraîneur. Il y a quelque chose de plus fort dans notre relation », a assuré Makhloufi.

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Bordj Bou-ArrÉridj: Mise en service de la zone logistique extra-portuaire de Tixter

Algérie 360 - Sun, 07/08/2016 - 13:22

À 7 kilomètres de l’autoroute Est-Ouest et à 9 kilomètres de la RN5, à mi-chemin entre Bordj Bou-Arréridj et Sétif, est situé l’un des projets les plus importants de la wilaya de Bordj, mais aussi de toute la région des Hauts-Plateaux.

La zone logistique extra-portuaire de la commune de Tixter, à 25 kilomètres à l’ouest de Bordj Bou-Arréridj, a été mise en exploitation, jeudi en présence des autorités locales civiles et militaires. Lors de la cérémonie, le directeur régional des Douanes, Mohamed Dahmane, a précisé que le port sec, le premier du genre dans la région des Hauts-Plateaux, constitue une zone logistique extra-portuaire. Dans une première phase, a-t-il ajouté, cette zone logistique extra-portuaire, qui vient de recevoir un premier convoi composé de 15 containers de marchandises, réceptionnera des convois de marchandises provenant du port de Béjaïa uniquement à travers la voie ferrée dans les meilleurs délais, soulignant que cette structure concrétisée est inscrite dans le cadre du plan stratégique 2016-2019 visant le rapprochement de l’administration des opérateurs économiques et la facilitation des procédures douanières. “Nous encourageons particulièrement le transport par voie ferrée, le moyen le plus sûr qui permettra de désengorger les routes, saturées par endroits, et par conséquent, réduire le nombre de poids lourds.

Donc, il y aura moins d’accidents et moins de pollution”, ajoute notre interlocuteur. En effet, à 7 kilomètres de l’autoroute Est-Ouest et à 9 kilomètres de la RN5, à mi-chemin entre Bordj Bou-Arréridj et Sétif, est situé l’un des projets les plus importants de la wilaya de Bordj, mais aussi de toute la région des Hauts-Plateaux. Un fleuron économique susceptible de générer de la richesse et absorber un maximum de demandeurs d’emploi, selon les responsables du projet. S’étendant sur une superficie de 20 hectares, le projet du port sec de Tixter, révélé depuis une dizaine d’années, est relancé, sur insistance du Premier ministre, lors de sa visite dans la wilaya en janvier 2014, qui ordonné l’extension de l’infrastructure pour permettre la décongestion des enceintes portuaires.

Cette infrastructure, extensible à 55 hectares, comprend trois lots et un branchement particulier à la voie ferrée jouxtant le site. Le premier impact économique sur l’environnement immédiat est, justement, la réhabilitation de la gare ferroviaire, fermée depuis une vingtaine d’années, avec à la clé de nombreux postes d’emploi, selon le directeur régional des Douanes. Le projet de branchement du port sec à la voie ferrée est confié à l’entreprise Infrarails, avec des ramifications de 4,5 km, en sus d’un dédoublement de la voie reliant Tixter à Aïn Taghrout sur 8 km. Selon nos informations, l’Algérie a passé une commande de 30 locomotives au fabricant américain General Motors, dont une partie est destinée au renforcement et à la modernisation de la ligne Béjaïa-Beni Mansour-Bordj-Tixter.

Le site du port sec émerge selon des normes internationales, avec un terminal à containers qui s’étale sur 9,4 ha de béton (le plus grand terminal en Algérie, y compris les ports classiques), 12 poteaux de 45 mètres de haut pour assurer l’éclairage 24h/24 et accueillir des marchandises à toute heure, d’un quartier administratif de 3 blocs : 2 portuaires et 1 des douanes, le tout est relié à un réseau d’évacuation des eaux pluviales de 6,5 km. Le port sec de Tixter servira de dépôt de containers pleins et vides, pour le chargement et le déchargement des wagons et l’entreposage des marchandises homogènes. Le terminal A, avec ses 3 voies de service, pourra accueillir tout type de containers, y compris les frigorifiques. A noter que le site de Tixter avait été prospecté et choisi par Béjaïa Mediterranean Terminal (BMT), un bureau d’études chargé des opérations maritimes.

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Réhabilitation de la Grande poste et réaménagement de la place du Maghreb: Le mauvais timing

Algérie 360 - Sun, 07/08/2016 - 13:08

Un grand nombre des 14 millions de visiteurs prévus pour la saison estivale et qui viennent des quatre coins du pays et de l’étranger n’auront pas l’occasion de visiter deux sites historiques prisés par les Oranais. D’abord la Grande poste, connue par son hold-up up de 1950 perpétré par l’OS (l’organisation secrète),  et qui est fermée au public suite à des travaux de réhabilitation. Même scénario pour la place du Maghreb, ex-place de la Bastille, en pleins travaux de réaménagement après la démolition des quatre kiosques qui ornaient la place, halte incontournable pour les lecteurs de journaux. “L’APC défigure le paysage de la place en installant certainement des bancs au profit des SDF”, peste un Oranais, enfant du quartier, alors que pour les élus locaux, nouvelle époque, nouveau look et désengorgement. Reste la réhabilitation de la rue des Aurès (marché de la Bastille) qui tarde à venir.

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Ils occupaient des postes-clÉs depuis près de 30 ans :Mise à la retraite de 18 professeurs de la santé publique à Oran

Algérie 360 - Sun, 07/08/2016 - 13:08

Des cérémonies d’installation de nouveaux cadres au sein de différents services médicaux du CHU Benzerdjeb ont eu lieu en fin de semaine dernière.
Il s’agit, en l’occurrence, du service de chirurgie orthopédique de la clinique Fellaoucen, qui a vu la nomination du professeur Belaïd Mohamed en remplacement du professeur Khaznadar Mahmoud, qui a été mis à la retraite. L’administration du centre hospitalo-universitaire de Benzerdjeb, a également tenu une cérémonie d’installation, au bloc ‘’B’’ du service de pédiatrie, du professeur  Zoubir Safia en remplacement du professeur Challabi Abla, qui y a officié pendant plus de 25 ans. Le fait est qu’il s’agit bien de mise à la retraite et non de permutation entre responsables.
Ce mouvement, initié par le ministère de la Santé en vertu du décret ministérielle de 2014, vise à remercier tous les responsables et cadres du secteur ayant atteint l’âge de 70 ans. Ce mouvement est plutôt inexorable puisqu’il concerne 18 cadre de la santé, tous du même rang professionnel, ayant pour la plupart occupé des postes sensibles depuis près d’une trentaine d’années dans différents établissements de santé de la région. Les nouvelles installations interviendront au fur et à mesure de l’achèvement de la phase d’étude des candidatures par l’administration et le conseil scientifique de wilaya. La décision ministérielle a été appliquée en présence du DG, des cadres du conseil scientifique et du syndicat national des professeurs hospitalo-universitaires et chercheurs de la wilaya  d’Oran, ainsi que des représentants de la direction des activités médicales et paramédicales et le directeur des ressources humaine, a annoncé le chargé de communication du CHUO.

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Université Ferhat-Abbas (Sétif): Plus de 10 000 nouveaux étudiants attendus

Algérie 360 - Sun, 07/08/2016 - 13:08

Pour la prochaine année universitaire 2016/2017, l’université Ferhat-Abbas spécialisée en sciences et technologie prévoit l’accueil d’environ 10 000 nouveaux bacheliers et 2500 nouveaux étudiants en première année master, a-t-on appris du premier responsable de l’établissement. Ce dernier a ajouté que “l’effectif des étudiants inscrits au sein de notre université pour l’année prochaine approchera les 37 000 dont 35 000 au niveau de la graduation et le reste en post-graduation et en 3e cycle”. Par ailleurs, l’université Ferhat-Abbas a délivré  cette année pas moins de 6717 diplômes, soit 4793 diplômes en licence, 1346 en master et 524 en sciences médicales, selon notre source. Quant à la formation doctorale à l’université pour la rentrée universitaire de 2016, notre interlocuteur a souligné que les 24 offres de formation, toutes filières confondues, qui ont été proposées par l’établissement ont été toutes acceptées qui permettront la formation de 110 doctorants.

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