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Afrique

Gabon : les leçons du scrutin

Jeune Afrique / Politique - Wed, 07/09/2016 - 19:49

La division du parti au pouvoir et les attaques sur l'origine d'Ali Bongo Ondimba auraient pu le mener à la défaite. Elles ont surtout favorisé un retour du vote identitaire.

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Côte d’Ivoire: affaissement d’un pont ferroviaire au passage d’un train

Maliactu - Wed, 07/09/2016 - 19:05

Un pont métallique datant de 1910 et situé sur la ligne de chemin de fer Abidjan-Ouagadougou s’est écroulé mardi au passage d’un train de marchandises à Dimbokro (250 km au nord d’Abidjan) sans faire de victimes, a appris l’AFP auprès de témoins sur place.

« Le train venait d’Abidjan. Le pont s’est plié au passage du train. Les deux locomotives et les wagons ne sont pas tombés dans l’eau mais la ligne est coupée », a affirmé à l’AFP Martin Kouamé, un habitant de Dimbokro qui s’est rendu sur place.

L’accident s’est produit dans l’après-midi, selon des témoins.

Ce célèbre pont métallique, qui enjambe le fleuve Nzi et mesure 250 m environ, avait été inauguré en 1910.

La ligne de chemin de fer qui relie la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, aux économies et populations très imbriquées, doit être rénovée et prolongée dans les années à venir pour un coût de 400 millions d’euros.

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Zimbabwe: la justice lève l’interdiction de manifester à Harare

Maliactu - Wed, 07/09/2016 - 19:05

La justice du Zimbabwe a défié le gouvernement en levant mercredi l’interdiction de manifester dans la capitale Harare qu’il avait décrétée la semaine dernière en pleine fronde populaire contre le président Robert Mugabe.

La Haute Cour du Zimbabwe « a jugé que l’interdiction était illégale », a déclaré à la presse Tendai Biti, avocat et chef du Parti démocratique du peuple (opposition). Les manifestations « peuvent reprendre maintenant », a-t-il ajouté.

Le 1er septembre, la police, qui opère comme un « appendice » du régime selon l’organisation Human Rights Watch (HRW), avait interdit pour deux semaines, jusqu’au 16 septembre, toute manifestation dans la capitale Harare.

L’opposition avait dénoncé cette décision, apparentée selon elle à « un état d’urgence qui ne dit pas son nom ».

« Nous sommes très fiers que le tribunal ait reconnu le pouvoir qui lui incombe selon les termes de la Constitution. Et, plus important encore, que les tribunaux se prononcent sans peur et sans parti pris », a indiqué Tendai Biti, qui a été ministre des Finances de Robert Mugabe jusqu’en 2013.

La Haute Cour a rendu mercredi « un jugement très courageux », a-t-il ajouté, en référence à la mise en garde adressée samedi aux juges par le chef de l’Etat.

M. Mugabe avait étrillé le pouvoir judiciaire en l’accusant de « négligence » pour avoir autorisé des manifestations de l’opposition en sachant « pertinemment » qu’elles pourraient être violentes.

Le chef de l’Etat, qui dirige d’une main de fer son pays depuis 1980, avait conclu d’un ton menaçant qu’il espérait que les juges avaient « retenu la leçon ».

« C’est un jugement progressiste ! Nous sommes heureux », a réagi Stendrick Zvorwadza, l’un des leaders de la contestation au Zimbabwe.

L’association des avocats pour les droits de l’Homme au Zimbabwe, qui représente plusieurs manifestants arrêtés, a de son côté qualifié la décision de « victoire pour les militants ».

Depuis plusieurs semaines, le Zimbabwe est le théâtre de manifestations qui dénoncent le régime de Robert Mugabe, 92 ans, et la grave crise économique que traverse le pays. Elles sont régulièrement dispersées par la police à coups de matraque ou de grenades lacrymogènes.

Ce n’est pas la première fois que la justice zimbabwéenne défie le régime. En avril, dans un mouvement inattendu, elle avait ordonné la libération du pasteur Evan Marawire, figure de la contestation anti-Mugabe aujourd’hui en exil aux Etats-Unis.

Vendredi, un autre tribunal avait néanmoins refusé la libération sous caution de 58 militants arrêtés le 26 août lors de manifestations qui avaient dégénéré en affrontements.

Parmi ces militants toujours incarcérés figure notamment Promise Mkwananzi, le leader du mouvement #Tajamuka (« Nous sommes agités »), qui regroupe de jeunes Zimbabwéens appelant à la démission de Robert Mugabe.

Les manifestants, surtout issus de la société civile, réclament pêle-mêle le départ du dirigeant, un changement de politique économique mais aussi une réforme électorale en vue des élections de 2018, où M. Mugabe a déjà annoncé son intention de se représenter.

Il avait facilement remporté le dernier scrutin en 2013 entaché néanmoins de soupçons de fraude massive.

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RD Congo : Moïse Katumbi dénonce le " monologue " en cours à Kinshasa

Jeune Afrique / Politique - Wed, 07/09/2016 - 19:01

Lors d'une rencontre axée notamment sur l'alternance politique en Afrique, l'opposant congolais Moïse Katumbi a dénoncé mercredi, au siège du Parlement européen à Bruxelles, les pourparlers politiques en cours en RDC les qualifiant de "monologue".

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Crise électorale au Gabon : le président Bongo contre-attaque

Maliactu - Wed, 07/09/2016 - 18:50

Le président gabonais Ali Bongo Ondimba, dont la réélection est violemment contestée par l’opposition, a contre-attaqué mercredi en martelant que la saisine de la Cour constitutionnelle est l’unique solution envisageable de sortie de crise.

La date limite des recours devant la Cour est fixée à jeudi après-midi.

Mais Jean Ping, le candidat de l’union de l’opposition arrivé juste derrière Ali Bongo selon les résultats officiels, et qui s’est autoproclamé président élu, affirme que la Cour est totalement inféodée à la présidence.

Renvoyant dans les cordes les observateurs de l’Union européenne qui ont fait état mardi d’une « anomalie évidente » dans les résultats du scrutin à un tour du 27 août, M. Bongo a jugé que « certains (d’entre eux) ont outrepassé leur mission ».

S’exprimant sur la radio française RTL, mais aussi sur RFI et Europe-1, le président sortant a également balayé d’un revers de la main toute possibilité d’un recomptage des voix bureau de vote par bureau de vote.

Ce recomptage est réclamé par l’opposition mais aussi par la France, ancienne puissance coloniale toujours influente dans ce petit pays pétrolier d’Afrique centrale.

M. Bongo a répété qu’une telle disposition n’était pas prévue par la loi électorale et relevait exclusivement d’une décision de la Cour.

M. Ping n’avait pas annoncé mercredi en fin de journée s’il avait décidé ou non de saisir le tribunal. « Nous verrons », s’est borné à répondre son coordonnateur de campagne René Ndemezo Obiang à la presse qui l’interrogeait sur ce point. La date-butoir est jeudi 16H00 (15H00 GMT).

– Tacle pour l’opposition –

« Je ne peux pas violer la loi » qui donne compétence seulement à la Cour constitutionnelle pour ordonner un recomptage, a argumenté M. Bongo.

« Mes adversaires le savent, ils ont fait voter cette loi. Et quand cette loi a été votée, je n’étais même pas au gouvernement alors que certains d’entre eux y étaient », a-t-il poursuivi. Il faisait référence à nombre de responsables de l’opposition, dont M. Ping, qui ont travaillé durant de longues années aux côtés de son père, Omar Bongo, décédé en 2009 après avoir dirigé le Gabon pendant 41 ans.

Il tacle d’ailleurs son rival à ce sujet: « ce n’est pas à 74 ans que M. Ping va commencer une carrière de démocrate qu’il n’a jamais été ».

Il a également confirmé son intention de déposer des recours devant l’institution pour contester des résultats de M. Ping dans certains bureaux.

Pour la communauté internationale, l’attention se focalise sur la province du Haut-Ogooué, fief de la famille Bongo.

« Une analyse portant sur le nombre de non-votants et des bulletins blancs et nuls révèle une évidente anomalie dans les résultats finaux du Haut-Ogooué », avait indiqué mardi la chef de la mission d’observation de l’UE à l’élection, Mariya Gabriel.

Cette province, selon les résultats officiels provisoires, a enregistré un taux de participation de 99,93% et permis au président sortant d’être réélu d’une courte tête (5.594 voix d’avance) dans ce pays qui compte 1,8 million d’habitants.

L’annonce des résultats officiels provisoires du scrutin le 31 août a déclenché une vague d’émeutes meurtrières et des pillages massifs à Libreville et dans plusieurs villes de province.

– Destructions ‘très importantes’ –

« Le bilan matériel est très important. Nous sommes encore en train d’évaluer tout ce qu’il y a eu de pillé, de brûlé, de cassé. En ce qui concerne le bilan humain, nous déplorons trois décès et une centaine de blessés », indiqué le chef de l’Etat, reprenant le bilan du ministère de l’Intérieur.

Les troubles ont fait « au minimum 50 morts et disparus », a affirmé le coordonnateur de campagne de M. Ping.

L’AFP a recensé pour sa part sept morts, dont un policier.

Une délégation de chefs d’Etat de l’Union africaine est attendue d’ici jeudi à Libreville pour tenter de désamorcer la crise et éviter que le Gabon, jusqu’à présent un des rares pays stables d’une région troublée, ne sombre à son tour dans le chaos.

Dans l’attente du dénouement de la crise, la vie tourne au ralenti, même si quelques titres de la presse – d’opposition comme proche du pouvoir – ont reparu jeudi, après plus d’une semaine de paralysie.

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Donald Trump est-il " black compatible " ?

Jeune Afrique / Politique - Wed, 07/09/2016 - 18:44

Sous couvert de la foi chrétienne et de quelques faire-valoir à la peau noire, le candidat aux élections américaines Donald Trump tend la main à la communauté africaine-américaine. Il revient de loin...

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Afrique du Sud: Desmond Tutu opéré avec « succès »

Maliactu - Wed, 07/09/2016 - 18:42

L’ancien archevêque sud-africain Desmond Tutu, 84 ans, figure de la lutte anti-apartheid, a subi avec « succès » une opération chirurgicale mercredi au Cap à la suite d' »infections récurrentes », a annoncé sa famille.

« L’opération de l’archevêque émérite Desmond Tutu cet après-midi a été un succès et il a bon moral », a déclaré son épouse, Leah Tutu, dans un communiqué. L’intervention visait à venir à bout des infections dont il souffre depuis mi-2015.

Desmond Tutu, prix Nobel de la paix en 1984, avait été admis à l’hôpital le 24 août. Il suit depuis près de vingt ans un traitement contre un cancer de la prostate.

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Burkina : grève des médias du service public

Jeune Afrique / Economie - Wed, 07/09/2016 - 18:32

Les travailleurs des médias du service public burkinabè ont observé mercredi une grève de 24 heures pour réclamer de meilleures conditions de travail et dénoncer l'ingérence des autorités dans le traitement de l'information.

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Soudan: Béchir annonce le retour de la paix au Darfour

Maliactu - Wed, 07/09/2016 - 18:27

Le président soudanais Omar el-Béchir a annoncé mercredi que la paix était revenue au Darfour, malgré l’impasse dans les pourparlers avec l’Union africaine pour un cessez-le-feu dans cette région déchirée par la guerre.

M. Béchir a prédit un avenir meilleur pour la région meurtrie à l’occasion d’une rencontre à El-Facher, la capitale de l’Etat du Darfour-Nord, avec ses homologues du Tchad Idriss Deby et du Qatar, l’émir Tamim ben Hamad Al-Thani.

« Nous déclarons à toutes les personnes au Darfour et au Soudan (…) avoir rempli nos engagements », a déclaré M. Béchir devant des milliers de personnes galvanisées, portant des portraits à son effigie.

Il s’est félicité de la mise en application du processus de paix, parrainé par le Qatar, lancé par un accord signé en juillet 2011 à Doha entre le régime soudanais et une alliance de mouvements rebelles.

Cet accord visait à mettre fin au conflit opposant depuis 2003 les forces de M. Béchir à des insurgés appartenant à des minorités ethniques, qui a fait 300.000 morts et quelque 2,5 millions de déplacés.

« Le Darfour va mieux aujourd’hui qu’hier. Et il ira encore mieux demain », a poursuivi M. Béchir, réclamé par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide dans cette région.

« Nous allons construire des routes et (assurer) une meilleure éducation, un système de santé, des infrastructures pour l’eau et l’électricité (…). Nous allons également entreprendre une réconciliation entre toutes les tribus du Darfour », a-t-il ajouté.

En avril, le régime avait organisé un référendum sur le statut administratif du Darfour et estimé que « la page de la crise (était) tournée » après que 98% des électeurs se soient prononcés sur le maintien de la région en cinq Etats.

Mais ce vote, boycotté par les rebelles, avait été largement critiqué par la communauté internationale.

En juin, le Conseil de sécurité de l’ONU avait prolongé d’un an le mandant de la Mission conjointe des Nations unies et de l’Union africaine (Minuad) au Darfour, estimant que les combats continuaient de jeter sur les routes des milliers de civils.

Près de 194.000 civils ont été déplacés du Jebel Marra –une zone à cheval sur trois Etats du Darfour– depuis janvier, a indiqué l’ONU la semaine dernière.

Deux groupes rebelles, Armée de libération du Soudan (ALS) du chef Minni Minnawi et Mouvement pour la justice et l’égalité (JEM), ont signé une feuille de route sous l’égide de l’Union africaine pour un cessez-le-feu dans plusieurs région du Soudan, mais les négociations ont échoué en août.

Le JEM a annoncé mercredi sa volonté de libérer tous les prisonniers capturés lors des combats.

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Zimbabwe : levée de l'interdiction de manifester

Jeune Afrique / Politique - Wed, 07/09/2016 - 18:14

La justice du Zimbabwe a mis fin mercredi à l'interdiction de manifester à Harare. Une décision qui avait été décrétée par la police la semaine dernière alors que le président Robert Mugabe fait face à une fronde populaire, a annoncé un avocat représentant l'opposition qui avait saisi la justice.

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Côte d'Ivoire : l'école obligatoire le mercredi ne passe pas auprès des enseignants

Jeune Afrique / Politique - Wed, 07/09/2016 - 18:07

Cette année, les quelque trois millions d'élèves ivoiriens du primaire iront aussi à l'école les mercredis matins. Une décision critiquée par les syndicats d'enseignants.

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Jean-Louis Bonenfant - Total Maroc

Jeune Afrique / Economie - Wed, 07/09/2016 - 18:05

Vice-président de Total Marketing & Services pour l'Europe de l'Est depuis trois ans, il est nommé directeur général de la filiale marocaine du pétrolier français. Il succède à Arnaud Le Foll.

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Angola : les rebelles de Cabinda revendiquent le meurtre de douze soldats

Jeune Afrique / Politique - Wed, 07/09/2016 - 17:52

Des insurgés séparatistes ont dit avoir tué douze soldats en Angola dimanche dans une enclave où la rébellion s'intensifie depuis le mois de juin.

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Mali : Centre de recherche et de lutte contre la drépanocytose : Les conditions de prise en charge des malades dégradées

Maliactu - Wed, 07/09/2016 - 17:51
Avec une cohorte d’environ 6 700 drépanocytaires au Mali, les conditions de prise en charge de ces malades se dégradent de jour en jour. Et le Centre de recherche et de lutte contre la drépanocytose (CRLD), implanté au cœur de l’hôpital Point G, ne fait rien pour supporter ou amoindrir le coût des soins prodigués et le coût des produits pharmaceutiques. Et pourtant le centre bénéficie de l’appui des bailleurs de fonds et du gouvernement malien. Selon des malades que nous avons rencontrés dans des centres de santé, «la gratuité de la drépanocytose n’est pas réelle». Ils réclament tous une amélioration de la prise en charge de la drépanocytose par le Centre de recherche et de lutte contre la drépanocytose.

En effet, si la gratuité des soins n’est pas réelle, il faut au moins bien informer les drépanocytaires que leur traitement n’est pas totalement gratuit. Dans ces conditions, ils sont nombreux à se plaindre des coûts élevés des soins et de la non gratuité de leur prise en charge par le Centre de recherche et de lutte contre la drépanocytose qui bénéficie d’un appui des partenaires techniques et financiers.

Selon les explications d’un cadre du département de la Santé, la création de ce Centre et des unités de compétence en réseau pour maintenir la qualité de l’offre des soins aux drépanocytaires, est un élément de politique qui doit être accéléré.

C’est pourquoi, dit-il, l’unité de compétence de Kayes a été inaugurée le 23 avril 2016 et la mise en place d’un programme de fundraising par le Centre de Recherche et de lutte contre la drépanocytose a fait ces preuves à travers l’identification des partenaires fiables.

Mais, le défi majeur qui s’impose aujourd’hui, est une équation qui se résume à cette question : comment développer efficacement ses missions essentielles de recherche, de formation et de communication au moment où la demande de soins spécifiques est en augmentation constante ?

A. Dao

Source : Le Matin
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Algérie : " Vote off ", un documentaire sur la présidentielle de 2014 censuré

Jeune Afrique / Politique - Wed, 07/09/2016 - 17:40

Un document qui raconte le vécu d'une jeunesse algérienne désabusée et abstentionniste au moment du scrutin présidentiel qui a maintenu Abdelaziz Bouteflika au pouvoir. Mais les autorités algériennes ont interdit sa projection aux Rencontres de Béjaïa.

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Burkina : les auditions d'anciens ministres de Blaise Compaoré se poursuivent

Jeune Afrique / Politique - Wed, 07/09/2016 - 17:28

Les ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré sont entendus depuis mardi par la gendarmerie nationale, à Ouagadougou, dans le cadre de l'enquête sur l'insurrection populaire d'octobre 2014.

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Nigeria: combats entre factions rivales de Boko Haram

Maliactu - Wed, 07/09/2016 - 17:23

Des combats opposent depuis quelques semaines deux factions rivales du groupe jihadiste Boko Haram au Nigeria, déchiré par une lutte pour le pouvoir, selon des témoignages d’habitants et de miliciens.

Il y a un mois, l’organisation Etat islamique (EI), auquel Boko Haram s’était affilié, avait annoncé la nomination d’un nouveau chef pour le groupe nigérian, en remplacement d’Abubakar Shekau, apparemment contesté pour son ultra-violence.

Mais Shekau avait immédiatement démenti son remplacement par cet homme de 22 ans, Abou Mosab Al Barnaoui, identifié par les experts comme le fils du fondateur historique de Boko Haram, Mohamed Yusuf.

Plusieurs affrontements meurtriers ont depuis opposé les deux factions du groupe jihadiste, qui subit par ailleurs une forte pression de l’armée nigériane.

Jeudi dernier, plusieurs combattants du camp Shekau ont été tués par le camp rival dans deux affrontements armés dans la zone de Monguno, dans l’Etat de Borno (nord-est du Nigeria).

« La faction Barnaoui a lancé une offensive contre la faction Shekau qui occupait les villages de Yele et Arafa », a témoigné un habitant, Mele Kaka. « A Yele, les assaillants ont tué trois hommes du camp Shekau » et ils en ont tué aussi « plusieurs à Arafa ».

Les habitants d’Arafa ont pris la fuite, selon lui.

La veille, les combattants du clan Barnaoui avaient attaqué leurs rivaux dans le village de Zuwa, plus au sud, en tuant un nombre indéterminé, toujours selon Mele Kaka.

« Après chaque attaque, les combattants de Barnaoui ont dit aux villageois que leurs rivaux du clan Shekau s’étaient éloignés du vrai « jihad » (guerre sainte), qu’ils tuaient des innocents, pillaient leurs biens et brûlaient leurs maisons », « des actes contraires aux enseignements de l’islam », a rapporté Mele Kaka.

L’insurrection menée par Shekau, qui souhaite l’instauration d’un Etat islamique rigoriste, s’est en effet caractérisée par sa violence extrême contre les habitants, principales victimes du conflit : villages rasés, hommes massacrés, femmes et enfants capturés dans les campagnes, et dans les villes attentats-suicides sanglants contre mosquées, marchés ou gares routières.

– Attaques indiscriminées contre les civils –

Le conflit a fait 20.000 morts et 2,6 millions de réfugiés en sept ans, principalement dans le nord-est du Nigeria et les régions avoisinantes, y compris dans les pays voisins, Tchad, Niger et Cameroun.

Le « coup médiatique » le plus fort de Boko Haram a été l’enlèvement de plus de 200 lycéennes à Chibok en 2014, un rapt massif qui a suscité une condamnation internationale.

Mais la direction de Shekau est contestée en interne, selon des experts, en raison de sa brutalité, de son caractère « dictatorial » – il n’aurait pas hésité à liquider plusieurs de ses commandants – et de ses attaques indiscriminées contre les civils, pourtant majoritairement musulmans.

D’après un membre d’une milice civile qui aide l’armée contre le groupe jihadiste, d’autres combats se sont produits il y a deux semaines dans le secteur d’Abadam (Etat de Borno), près de la frontière du Niger.

« Il y a eu des morts, les combattants de Shekau ont dû fuir », selon ce milicien, Babakura Kolo.

Des centaines de villageois pris en otage avec leur bétail par les combattants de Shekau en fuite ont été libérés par les hommes de Barnaoui, selon le milicien.

Abubakar Shekau avait prêté allégeance à l’Etat Islamique en mars 2015, transformant le nom de son groupe en « Province de l’Afrique de l’Ouest de l’Etat islamique ».

Les informations sur la lutte de factions au sein de Boko Haram ont mis du temps à faire surface à cause de la destruction des infrastructures de télécommunication dans le nord-est du pays, dont l’accès est très difficile.

Contacté par l’AFP, l’armée nigériane se refuse à tout commentaire sur ces luttes intestines de Boko Haram.

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Mali : Sur l’axe Goundam-Niafunké, la MINUSMA organise une patrouille conjointe de sécurisation

Maliactu - Wed, 07/09/2016 - 17:14
Deux Officiers de police individuelle associés à 40 éléments du Contingent Burkinabé de la MINUSMA ont effectué le lundi 5 septembre, à bord de cinq véhicules, une patrouille conjointe de longue portée de Goundam à Niafunké, importante zone de transit et ville célèbre pour avoir été le lieu de naissance du chanteur Ali Farka Touré. Le but de la patrouille menée sur ce tronçon de 85 km environ est de sécuriser les populations de la zone et leurs biens. En même temps, il s’agissait de discuter avec les autorités locales rencontrées à chaque fois et de collecter des informations permettant de circonscrire le phénomène d’insécurité.
Photo MINUSMA Photo MINUSMA Photo MINUSMA Photo MINUSMA


Partie tôt le matin de Goundam pour arriver dans la commune rurale de Tonka, l’équipe s’est directement rendue à la Brigade de Gendarmerie de cette localité où elle a été accueillie par l’Adjoint au Commandant de Brigade, l’Adjudant-chef Alou Traoré. Les échanges avec ce dernier ont porté sur la situation sécuritaire du cercle,  jugée relativement calme en dehors des cas d’enlèvement de bétail signalés régulièrement dans les villages de Gnondougou et Nounou situés à 35 km de Tonka.

Poursuivant son itinéraire, la patrouille s’est ensuite rendue à Niafunké, ou elle a rencontré le Préfet Boubacar Cheick Condé et deux de ses collaborateurs. Avec le responsable de l’exécutif local, les discussions étaient également relatives à la sécurité et notamment aux enlèvements de troupeau commis par des hommes armés. Le Préfet a ensuite plaidé pour l’amélioration des conditions de vie et d’incarcération des détenus de la Maison d’arrêt de Niafounké, de plus en plus surpeuplée. C’est dans ce sens qu’il a sollicité l’appui de la MINUSMA pour la mise en œuvre d’un projet de maraîchage ou d’acquisition d’un moulin à grains au profit des détenus. Le Préfet a par ailleurs souhaité disposer d’infrastructures sanitaires et scolaires adéquates pour le mieux-être de la population qu’il administre.

Parmi les infrastructures visitées par les éléments de la patrouille figurent le chantier de la Garde nationale, la Maison d’arrêt de Niafunké, le Centre de santé de référence et la Mairie de la commune. Les problèmes rencontrés dans chaque cas sont nombreux. Ainsi, il ressort que la prison renferme 35 détenus dont une femme. Dans la zone, l’assassinat demeure l’infraction la plus courante avec 29 détenus. Des imperfections ont été constatées dans les travaux de réhabilitation de la Maison d’arrêt dont la réception n’est pas encore effective.

Au centre de santé, c’est le Dr Tite Dembélé, Médecin-chef qui a reçu l’équipe de patrouille. Il a salué la présence de plus en plus régulière des forces de la MINUSMA à Niafunké avant de déplorer l’enlèvement, tôt le matin, d’une ambulance de son service qui se rendait à Tombouctou avec trois personnes à bord. Les éléments de la Police des Nations Unies suivent la situation.

Au siège de l’administration communale, l’équipe de patrouille a été reçu par le Maire Sambah Bah qui administre la commune depuis 2009. Celui-ci a évoqué la situation sécuritaire en rappelant un cas de noyade survenu la veille dans une localité voisine et se rapportant à un voyageur qui s’était jeté à l’eau à la suite d’une mauvaise manœuvre et qui n’a pu être sauvé.

La mission a pris fin par une ultime patrouille de reconnaissance dans les environs de la commune qui a permis à l’équipe de la MINUSMA de rencontrer le Chef du GTIA (Groupe Tactique Inter Armes) Al farouk, le Capitaine Amadou H. Sidibé. Les échanges ont une fois de plus porté sur la sécurité sur les axes routiers. Celle-ci a été jugée relativement calme, en dehors de quelques actes isolés de banditisme que la MINUSMA espère enrayer à travers ces patrouilles conjointes.

Photo MINUSMA


Bureau de la Communication et de l’information publique
MINUSMA-Info@un.org
http://minusma.unmissions.org

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Zimbabwe: la justice lève l’interdiction de manifester

Maliactu - Wed, 07/09/2016 - 17:13

La justice du Zimbabwe a levé mercredi l’interdiction de manifester à Harare, décrétée par la police la semaine dernière alors que le président Robert Mugabe fait face à une fronde populaire, a annoncé un avocat représentant l’opposition qui avait saisi la justice.

La Haute Cour du Zimbabwe « a jugé que l’interdiction était illégale », a déclaré à la presse Tendai Biti, avocat et leader du Parti démocratique du peuple (opposition). Les manifestations « peuvent reprendre maintenant », a-t-il ajouté.

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Maroc: nouveau démantèlement d’une cellule « terroriste » liée à l’EI

Maliactu - Wed, 07/09/2016 - 17:10

Les autorités marocaines ont annoncé mercredi avoir démantelé d’une « cellule terroriste » liée au groupe Etat islamique (EI) qui préparait des attentats dans le nord du pays.

Trois « extrémistes s’activant à Oujda, Casablanca et à Fès » ont été arrêtés par la police, a indiqué un communiqué du ministère de l’Intérieur.

L’opération « a permis de dévoiler plusieurs projets terroristes dangereux à des stades avancés de préparation », ceci « en coordination étroite avec (…) des partisans de Daech (acronyme arabe du groupe Etat islamique) s’activant sur la scène syro-irakienne ».

Ces attaques visaient des « sites sensibles et vitaux » à Oujda, Saidia, Fès et Debdou.

« Le chef du réseau avait loué une +planque sûre+ dans les environs de la ville d’Oujda, qui était réservée à l’hébergement des membres de cette cellule, ainsi qu’à la préparation et la fabrication de charges explosives commandées à distance », selon le ministère de l’Intérieur.

La perquisition effectuée sur place a permis notamment la saisie « de quantités de produits chimiques, pouvant être utilisés dans la fabrication d’explosifs ».

Les membres de cette cellule prévoyaient de rejoindre les bastions de Daech en Libye via les frontières est du Maroc, après l’exécution de leur projet.

Chantre d’un islam modéré et très en pointe dans la lutte contre le jihadisme, le Maroc a été épargné par des attentats meurtriers ces quatre dernières années, contrairement à la France et d’autres pays. Le royaume avait été frappé dans le passé quand des attaques avaient fait 45 morts à Casablanca en 2003 et 17 morts sur un site touristique de Marrakech en 2011.

Les autorités marocaines ont multiplié ces derniers mois les annonces sur le démantèlement de cellules liées à l’EI et l’arrestation de recruteurs présumés pour le compte du groupe.

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