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Afrique

Infographies : le 11 septembre 2001 a-t-il réellement changé le terrorisme ?

Jeune Afrique / Politique - Sat, 10/09/2016 - 16:40

Il y a quinze ans, le 11 septembre 2001, Al-Qaïda frappait le monde occidental en même temps que les tours du World Trade Center. Un épisode sanglant resté dans les mémoires comme l'acte terroriste le plus marquant de l'Histoire. Mais a-t-il eu autant d'impact ? Éléments de réponse en infographie.

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Mali : Le Parlement malien adopte un nouveau code électoral (SYNTHESE)

Maliactu - Sat, 10/09/2016 - 15:47
L’Assemblée nationale du Mali a adopté vendredi le nouveau code électoral par 78 voix contre 28, après des débats très houleux. Sur deux articles phares de ce nouveau code, analysent des observateurs, « les députés ont plutôt coupé la poire en deux ».

C’est le cas du nombre de parrainages de députés nécessaires pour valider une candidature à la présidentielle. La loi adoptée le maintient à 10 au lieu des 15 proposés dans le projet initial.

Quant à la caution pour chaque candidat à la présidentielle, elle passe de 10 à 25 millions de francs CFA (17.000 à 43.000 dollars). Le projet de loi proposait 35 millions de francs CFA (60.000 dollars).

Autres innovations du code : les femmes seront désormais mieux représentées sur les listes électorales, tandis que les élections communales pourront aussi être organisées « de manière éclatée, c’est-à-dire dans certaines localités et pas dans d’autres au même moment ».

Le nouveau texte prévoit également que les candidats à la prochaine élection présidentielle doivent « être de nationalité malienne d’origine ».

Pour le gouvernement, cette révision de la loi électorale vise à prendre en compte les orientations politiques et institutionnelles de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger.

Il s’agit notamment d’élire les conseillers de cercle au suffrage universel direct comme pour les autres niveaux de collectivités territoriales.

En outre, la nouvelle loi intègre quelques innovations comme l’institution de commissions électorales régionales au sein de la Commission nationale, l’extension de la possibilité d’organiser les scrutins à des dates différentes de toutes les autres élections des collectivités territoriales ou encore le vote par anticipation des militaires.

Pour la majorité qui a voté en faveur du texte, « le nouveau code électoral renforce la démocratie malienne ». Quant à l’opposition et une frange de la majorité présidentielle, elles estiment qu’il s’agit d’un « recul démocratique ».

Source: Agence de presse Xinhua
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A Kinshasa, la rentrée scolaire rime avec galère

Maliactu - Sat, 10/09/2016 - 14:18

La rentrée scolaire a eu lieu il y a quelques jours à Kinshasa mais « seul le dernier de mes quatre enfants va à l’école », regrette Hortense Kabalira.

« Les trois autres restent à la maison, faute d’argent pour payer les frais, acheter les sacs, les chaussures, les tenues », explique cette ménagère, qui fait face aux mêmes difficultés que des milliers de familles de la capitale de la République démocratique du Congo.

Dans ce pays d’Afrique centrale, la part des ménages dans la scolarisation des enfants est estimée par l’Unicef à près de 77% des dépenses totales d’éducation. Septembre est un mois de tous les défis pour les parents, souvent obligés de retarder de quelques jours le retour à l’école de leur progéniture.

Veuve et mère de trois enfants, tous du niveau du primaire, Anny Boloko ploie sous le poids des frais de scolarité non-payés l’année dernière. « Je n’ose pas envoyer mes enfants à l’école », dit-elle, ajoutant n’avoir même pas pu réunir de quoi acheter crayons ou uniformes.

A cette allure, « je risque de ne pas les scolariser » cette année, chuchote-t-elle.

Pays parmi les moins développés de la planète, la RDC, dont l’immense majorité de la population se débat dans la grande pauvreté, fait face depuis un an à un crise économique liée à la baisse des cours des matières premières, ses principales ressources d’exportation.

A l’école primaire Isangi de Lingwala, zone pauvre du centre de Kinshasa, trois des quatre classes du niveau CM2 (cours moyen 2e année) sont désespérément vides.

A la même époque l’an passé, il y avait une « grande affluence », « plus de la moitié » des élèves avaient repris le chemin de l’école, y compris « les insolvables », dit Ferdin Mbombo, directeur-adjoint de l’établissement.

La Constitution congolaise garantit la gratuité de l’enseignement primaire mais, dans les faits, on en est loin et la situation ne date pas d’hier.

Au début de la décennie 1990, résultat d’années de gabegie du dictateur Mobutu Sese Seko (au pouvoir de 1965 à 1997), l’État est incapable de payer les professeurs.

Pour « sauver l’école », l’Église catholique invite alors les parents de l’enseignement confessionnel (sous contrat avec l’État) à verser « des primes aux enseignants » en vue de leur permettre de vivre décemment.

– Casse-tête –

La pratique s’est étendue au secteur public et à tous les niveaux (primaire, secondaire et universitaire).

C’est désormais un rituel au début de chaque année scolaire : les délégués des parents, ceux des professeurs et les directeurs d’écoles déterminent ensemble « les besoins des enseignants » pour que les cours soient dispensés, et la hauteur de « la contribution des parents » pour chaque élève.

Pour la population, ces frais ont un nom, synonyme de casse-tête : le « minerval », belgicisme hérité de la colonisation qui n’est au départ qu’une taxe minime supportée par les familles sur le nombre d’enfants scolarisés mais qui par extension qualifie les frais de scolarité.

Dans une ville où l’on lutte chaque jour pour tenter de manger à sa faim, il faut en plus « chercher l’argent pour le minerval » (payé chaque trimestre) car dans la plupart des cas, si les familles ne sont pas à jour de leurs cotisations, les enfants sont renvoyés de l’école sans autre forme de procès.

Le gouvernement de Kinshasa dispose de ressources très limitées. Pour une population de plus de 71 millions d’habitants, le budget de l’État ne dépasse pas cette année 6,4 milliards de dollars.

Dans un entretien avec l’AFP, Maker Mwaku, ministre de l’Enseignement primaire et secondaire, insiste sur les efforts des autorités en faveur de l’éducation dans cet environnement financier difficile.

« C’est vrai, reconnaît-il néanmoins, que nous n’avons pas encore réussi à payer tous les enseignants ».

Quelle différence de toute façon que l’on soit payé par l’État ou non, s’interroge Camille.

« La prime de vie chère et le transport », qui sont les rubriques de la paye les plus importantes continuent d’être supportées par les parents face à la modicité du traitement reçu de l’État, qui tourne autour de 100 dollars par mois, explique cet enseignant et syndicaliste.

Selon les dernières données (2015) du Programme des nations unies pour le développement (PNUD), plus de 77% de la population congolaise de plus de 25 ans n’a pas dépassé le stade de l’école primaire.

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Togo: les employés dans les mines de phosphate se sentent « exploités »

Maliactu - Sat, 10/09/2016 - 11:37

« C’est la misère chez nous. En plus, nous travaillons dans des conditions difficiles », s’exclame Tchédré Kpatcha, mécano-électricien à la Société nouvelle des phosphates du Togo (SNPT), secouée par des grèves depuis un mois.

En ligne serrée, avec leurs gilets jaune fluo et leur casque de protection vissé sur la tête, environ 500 employés de la SNPT sont descendus dans les rues de la petite commune de Hahotoé, à 40 km au nord de Lomé.

« Nous crions depuis des années et personne ne nous répond », martèle le vieil homme aux cheveux blancs, employé depuis 36 ans dans le secteur du phosphate.

A quelques kilomètres de là, dans l’immense cratère de couleur ocre, les tractopelles et tapis roulants sont à l’arrêt. Un nouveau coup dur pour ce secteur vital de l’économie togolaise.

Les grèves se multiplient depuis le 10 août, aucun accord n’ayant été trouvé face aux revendications des travailleurs. Le secteur avait été déjà paralysé en 2013 (72 heures), en 2014 (une semaine) et en 2015 (deux semaines).

Mais faute d’accord avec la direction de la société d’Etat, les quelque 1.500 personnes employées par la SNPT suspendent régulièrement leur travail depuis un mois, au sein des trois principales unités de production de Kpomé, Hahotoé et Dagbati.

« Nous invitons le chef de l’Etat à s’occuper personnellement de nos problèmes. Ça suffit », crie Lémou Tchao au milieu de la foule.

Bouclant jeudi une nouvelle grève de 48 heures, les employés du site de Hahotoé brandissaient des pancartes, peintes avec soin: « Nous voulons voir notre DG » (directeur général), « Le Togo doit être maître de son destin, fini l’esclavage ».

Partis de la cité minière, ils ont sillonné les artères de Hahotoé, scandant: « Trop, c’est trop ».

– Ras-le-bol –

Rejoints par leurs collègues du site de traitement de Kpémé (à 40 km à l’est de Lomé), les représentants des grévistes ont demandé à rencontrer la direction de la SNPT dans la capitale, qui a finalement accepté de les recevoir jeudi en fin de journée.

Les négociations devaient se poursuivre vendredi, selon Poro Egbohou, porte-parole du personnel de la SNPT.

« Nous avons manifesté pour exprimer notre ras-le-bol et dénoncer l’esclavage que nous subissons: nous ne sommes pas payés à la hauteur de notre travail, on nous exploite. Les salaires varient entre 35.000 et 241.000 FCFA (53,36 et 367,40 euros). Cette fois-ci, nous sommes décidés à aller jusqu’au bout », avertit M. Poro Egbohou, porte-parole du personnel.

Les employés de la SNPT, exigent la revalorisation des salaires conformément à la grille de la convention interprofessionnelle du Togo. Ils réclament également des tenues vestimentaires et de chaussures de sécurité, ainsi que des primes de production et de rendement.

La direction n’a pas souhaité répondre aux questions de l’AFP.

Mais, selon les syndicats, un arrêt de travail de 24 heures dans cette société engendre une perte sèche de plus de 282.000 dollars.

« Nous produisons au moins 3.000 tonnes de phosphate par jour. Or le produit est vendu à 94 dollars la tonne », affirme le porte-parole du personnel.

Le phosphate était jusqu’au milieu des années 1990, le poumon économique du Togo et son premier produit d’exportation, représentant 40% des recettes de l’Etat.

Mais le secteur, entièrement public, a été fortement affecté par la mauvaise gestion et la corruption entre 1997 et 2007 et s’est totalement effondré pendant cette période, passant de 5,4 millions de tonnes de production annuelle à 800.000 tonnes.

En 2010, le gouvernement a mis en place un plan de relance estimé à plus de 200 milliards de FCFA (près de 305 millions d’euros) pour doper la production.

En septembre 2015, le groupe minier israélien Elenilto, associé au géant chinois Wengfu, a remporté un appel d’offre international pour exploiter une production annuelle de 5 millions de tonnes de phosphate, d’engrais et d’acide phosphorique.

Mais malgré le plan de redressement mis en place par l’Etat togolais et la hausse de la demande mondiale, notamment pour l’utilisation d’engrais agricole, le secteur peine à retrouver ses niveaux de production de la fin des années 1990. La SNPT a extrait 1,5 million de tonnes de phosphate en 2015 contre 1,11 million en 2014.

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Togo : les employés dans les mines de phosphate se sentent « exploités »

Jeune Afrique / Economie - Sat, 10/09/2016 - 11:35

"C'est la misère chez nous. En plus, nous travaillons dans des conditions difficiles", s'exclame Tchédré Kpatcha, mécano-électricien à la Société nouvelle des phosphates du Togo (SNPT), secouée par des grèves depuis un mois.

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Notre inquiétante méfiance à l’égard des vaccins

LeMonde / Afrique - Sat, 10/09/2016 - 11:02
Editorial. Scandales sanitaires et mauvaises décisions ont contribué à saper la confiance que les Français avait en la vaccination. Il est indispensable de la reconstruire
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Bataille autour d’une « taxe soda » en Afrique du Sud

LeMonde / Afrique - Sat, 10/09/2016 - 10:53
Le gouvernement veut imposer une taxe sur les boissons sucrées non alcoolisées, dans un pays où un quart des adultes sont obèses.
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Mali : Projet de loi criminalisant la pratique de l’esclavage : Qui bloque le dossier à Koulouba ?

Maliactu - Sat, 10/09/2016 - 09:29

Les organisations qui interviennent dans la lutte contre l’esclavage réunies sous la Coalition nationale de lutte contre l’esclavage par ascendance ont  tenu récemment leur rencontre ordinaire  au siège de Temedt. Au sortir de cette rencontre, il a été constaté qu’il n’y a pas eu d’avancée majeure dans la perspective de l’adoption d’une loi criminalisant la pratique de l’esclavage dans notre pays.  Et pour cause, après l’élaboration de l’avant-projet de loi, elle devait passer au Conseil des ministres pour adoption. Coup de théâtre: le projet de loi a été retiré en catimini dans les dossiers à , selon des sources proches de cette association, sans donner plus d’explication.

En tout cas, la question qui est sur toutes les lèvres est de savoir qui veut bloquer ce projet de loi criminalisant la pratique de l’esclavage au Mali. Et au cours de cette rencontre, il a été aussi remarqué que les remaniements ministériels au niveau du ministère de la Justice et des droits de l’homme ont fortement joué sur ce processus d’adoption de la loi que la Coalition espérait voir avant la fin de l’année 2016.

Un autre temps fort de cette rencontre ordinaire de la Coalition a été sans nul doute la visite de Biram Dah Abeid,  d’Initiative de résurgence du mouvement abolitionniste en Mauritanie (Ira-Mauritanie) au siège de la Coalition. Celui-ci séjournait au Mali dans le cadre d’une tournée africaine qui avait pour but de mobiliser la société civile africaine contre ” l’oppression “ que son organisation est en train de subir en Mauritanie dans le cadre de son combat contre l’esclavage. Le plaidoyer de Biram  n’est  pas tombé dans l’oreille de sourds car la Coalition n’a pas manqué de renouveler son soutien à l’Ira-Mauritanie pour l’éradication de l’esclavage dans ce pays, au-delà en Afrique. Il faut rappeler que  le président de l’Association Temedt, Ibrahim Ag Idbaltanat, tout comme le vice-président,  Abdoulaye Macko,  ont pris part à cette rencontre aux côtés du représentant de l’église dans la coalition, Abdias Coulibaly, et d’autres membres du bureau.

 Kassim THERA

Source :  Aujourd’hui-Mali

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Mali : Le sport malien en marche : L’AN 3 du président IBK arrosé par deux belles victoires (foot et basket)

Maliactu - Sat, 10/09/2016 - 09:26
Boubacar Baba Diarra et le Chef de l’Etat IBK Le troisième anniversaire de l’investiture du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, a été arrosé, dimanche 4 septembre 2016, par deux belles victoires du sport malien.

n basket-ball, les juniors filles ont remporté au Caire le trophée de l’Afrobasket U18 en battant le pays organisateur, l’Egypte, de belle manière (84 à 61), soit 23 points d’écart. C’est donc la deuxième fois consécutive que le Mali gagne ce trophée. En football, ce fut un festival de buts au Stade du 26 Mars dans le cadre de la dernière journée des éliminatoires de la CAN 2017. Ainsi, les Aigles du Mali ont étrillé les Ecureuils du Bénin sur le score de 5 buts à 2. Du coup, le Mali termine premier du groupe C avec 16 points. Il s’agit de 5 victoires et un match nul.

Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, a adressé un message de félicitations aux Aigles du Mali et aux Juniors basketteuses pour cette belle performance. Sans oublier le président du Cnosm, Habib Sissoko, ainsi que les présidents des deux fédérations (football et basket-ball). “Je salue le parcours sans faute de nos championnes d’Afrique et la brillante qualification des Aigles qui ont terminé premiers de leur groupe en battant cet après-midi le Bénin par 5 buts à 2. Ces deux performances montrent à suffisance la très bonne santé de notre sport et confirment le retour du Mali sur l’échiquier international. Nos jeunes, par ces victoires, font montre de courage et d’abnégation pour hisser haut le drapeau national. Je réaffirme à nos championnes d’Afrique et aux Aigles Seniors la fierté et le soutien de la Nation malienne. Je profite de cette occasion pour féliciter le gouvernement, les différentes fédérations et le Comité national olympique. Je souhaite une excellente CAN 2017 à nos Aigles footballeurs” a déclaré le chef de l’Etat.

A.B.HAÏDARA

Source :  Aujourd’hui-Mali

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Mali : De la justice à la diplomatie : Le juge Yaya Karambé nommé Consul général du Mali à Khartoun

Maliactu - Sat, 10/09/2016 - 09:24

Magistrat chevronné de son état, le juge Yaya Karambé vient d’avoir une promotion. En effet, il quitte le cercle de la justice pour la diplomatie. Celui qui a été désigné l’Homme de l’année par un magazine de la place en 2013, est nommé Consul général du Mali à Khartoum, au Soudan.

C’était à l’issue du Conseil des ministres du mercredi dernier. Il fut juge d’instruction au Pôle économique et financier du tribunal de première instance  de la Commune III et juge d’instruction au tribunal militaire de Bamako. C’est lui qui gérait le dossier du capitaine bombardé par la suite Général d’Armée, Amadou Haya Sanogo, après les événements de mars 2012.

A.B.H

Source :  Aujourd’hui-Mali

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Mali : Focus : Tabaski, Tabascrise ou quand t’abat la crise !

Maliactu - Sat, 10/09/2016 - 09:22
Le lundi 12 septembre prochain, la grande famille islamique mondiale, la Oumah islamique plus précisément, doit fêter l’Aïd Elkébir ou Tabaski qu’on appelle aussi communément “Séliba” (littéralement grande prière) par différenciation à la fête de la fin du Ramadan appelée “Sélifitini” (littéralement petite prière). Cette distinction, au vu de la traduction littérale, reste très significative au vu de la différence dans les contraintes imposées au musulman à l’occasion de ces deux grands jours saints de l’Islam.

C’est vrai que pour les deux, les habits neufs sont de mise, ainsi que les chaussures, pour toute la famille. C’est la période dorée pour les couturiers qui s’accommodent des brimades et autres remontrances des clients lorsque les habits ne sont pas prêts à l’heure du rendez-vous. C’est ainsi que des clients déménagent carrément chez leur couturier qui pédale nuit et jour pour satisfaire cette demande exceptionnelle. Mais “ qui trop embrasse mal étreint “. Parfois aussi, c’est pour ne pas respecter le rendez-vous et plonger des clients, surtout les femmes aux coutures compliquées, dans la détresse.

Les femmes font la queue devant les salons de coiffure où même ceux d’entre eux qui ne voient une tête à arranger qu’en de rares occasions dans l’année, affichent le plein au niveau du carnet de rendez-vous. Qu’importe donc la qualité de la coiffure ! L’essentiel étant que, le jour-j, on fasse ressortir sur sa tête tout un amas de cheveux artificiels pour être dans la fête.

C’est d’ailleurs l’occasion pour les femmes de la génération actuelle de montrer combien elles savent faire dans la fausseté : faux cheveux, faux ongles, faux cils, faux teint, faux seins et même maintenant de fausses fesses et fausses hanches, parce qu’il existe des culottes spéciales à utiliser comme dessous pour se donner des rondeurs illusoires.  Pourvu que cette fausseté généralisée reste toujours à l’extérieur, superficielle, si non…

Les hommes de leur côté, assimilent la fête de Tabaski au casse-tête de l’acquisition de moutons. Surtout que les polygames, lorsque leurs épouses ne vivent pas dans la même concession, sont obligés de payer plusieurs moutons. S’il faut en rajouter celui qu’on offre généralement au père ou à la mère, cela devient un véritable parcours du combattant. C’est plus grave à Bamako où, avec la promiscuité, il n’y a plus d’espace pour élever un mouton, encore moins le garder durant quelques jours. C’est pourquoi, on attend toujours le dernier moment pour organiser une ruée vers le foirail. Mais c’est en ce moment aussi que les vendeurs de moutons se frottent les mains et commencent à spéculer sur les prix, parce que conscients de tenir leurs clients à la gorge, avant que ceux-ci ne s’acharnent à leur tour, le jour de la fête, sur la gorge du mouton.

Mais il n’y a pas que le prix du mouton qui monte. La pomme de terre, les oignons, la banane plantain (aloco) et tous les autres condiments qui accompagnent la cuisson de la viande de mouton voient leur prix grimper dans l’ascenseur pour une ascension vertigineuse. Et chaque année, c’est le même cérémonial. Qu’on le veuille ou non, il faut que, par le fait des gens, une crise s’installe quelques jours avant la fête, pour disparaître sitôt les moutons égorgés. La cause de cette crise, c’est donc nous-mêmes.

En effet, s’il vous arrive de vous promener dans les marchés quelques jours après la fête de Tabaski, lorsque les vendeurs auront fini de digérer le bénéfice illicite amassé avant “Séliba”c’est à peine si on ne vous agresse pas en vous essayant de vous attirer vers leurs tables souvent mal achalandés en ces lendemains de fête. La dureté du ton d’avant la Tabaski disparaît subitement pour laisser la place à des implorations. Mais l’autre crise qui accompagne la Tabaski, c’est au niveau de l’environnement. Deux jours après la fête, cela schlingue de partout à cause des déchets jetés n’importe comment dans la rue. Les matières fécales extirpées des entrailles du mouton, le sang versé à même le sol, les débris de peaux de moutons et autres saletés se mélangent, se décomposent ensemble, pour donner un parfum irrespirable. Ça aussi, c’est la Tabaski à Bamako.

C’est dans cet environnement que les hommes, fauchés et fâchés pour avoir dépensé tout leur argent, se lancent dans une débrouille au quotidien pour tenir  jusqu’à la fin du mois. Mais là aussi, gare aux découverts bancaires et autres prêts contactés auprès des vendeurs de vêtements, chaussures et autres produits avec la fameuse formule si prisée par les commerçants qui parcourent les lieux de travail pour placer leurs marchandises : “Jusqu’à la fin du mois”.

C’est dire que lors de la Tabaski, il n’y a pas que les moutons qui en souffrent par le respect de la tradition du sacrifice d’Abraham. Mais avec la conjoncture économique devenue austère, c’est vraiment la Tabasse-crise. Mais au fait, dans ce jeu, qui tabasse qui ? En attendant d’avoir la réponse, bonne et heureuse fête d’Aïd el kébir à tous nos lecteurs !

                                               Amadou Bamba NIANG

Source :  Aujourd’hui-Mali

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Gabon : le processus constitutionnel doit être crédible afin d'être efficace, selon l'ONU

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - Sat, 10/09/2016 - 07:00
Le Secrétaire adjoint des Nations Unies chargé des affaires politiques, Jeffrey Feltman, a jugé samedi qu'il était impératif que les acteurs concernés au Gabon prennent des dispositions nécessaires pour maintenir le calme dans le pays qui est confronté à une crise depuis l''annonce des résultats provisoires du scrutin présidentiel du 27 août.
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La MONUSCO vient en aide à Riek Machar et 300 autres Sud-Soudanais entrés sur le territoire de la RDC

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - Sat, 10/09/2016 - 07:00
La Mission de stabilisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) a indiqué samedi avoir extrait, entre le 24 août et le 5 septembre, environ 300 personnes qui étaient entrées en RDC en provenance du Soudan du Sud avec l'ancien Vice-président sud-soudanais, Riek Machar.
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Tchad-Metz : Un sponsoring qui fait débat

Afrik.com - Sat, 10/09/2016 - 03:09
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Coup de poignard dans le dos des Gabonais

Survie - Fri, 09/09/2016 - 23:22
L'élection au Gabon vient de conclure un cycle de quatre scrutins présidentiels dans des pays clé de la Françafrique. Sans surprise, comme à Djibouti, au Tchad et au Congo­-B, c'est le dictateur en place, Ali Bongo, qui s'est imposé par la triche et la force. Au Ga­bon comme ailleurs, les résultats ont été manipulés sans vergogne, avec, ultime pied de nez, un score ahurissant attribué au fils Bongo dans son fief, brandi comme un bras d'honneur aux observateurs, de la communauté in­ternationale ou de (...) - 260 - septembre 2016 / , ,
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Oum El Bouaghi : l’enfant de cinq ans tué par la femme de son oncle.

Algérie 360 - Fri, 09/09/2016 - 23:03

Le corps de l’enfant âgé de cinq ans assassiné a été retrouvé ce vendredi 9 septembre, dans un sac dans la cour de la maison de son oncle dans la commune de Aïn Fekroun. A la suite de la découverte de nouveaux éléments, le procureur de la république a tenu un point de presse, lors duquel il a déclaré: « Le corps a été transféré vers la morgue et examiné par le médecin légiste. Après l’examen, il s’est avéré que la victime a reçu plusieurs coups avec un objet contondant au niveau du ventre et du dos ».

Évoquant  l’ouverture d’une enquête sur cette affaire, il a rajouté: « Une proche, la femme de l’oncle de la victime, a été suspectée. Lors de son interrogatoire, celle-ci a directement avoué avoir commis ce crime crapuleux »,  les motivations du crime restent encore indéterminées.

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Jeux paralympiques 2016: Gasmi Mounia décroche la médaille d’argent au lancer du club, 5e pour l’Algérie.

Algérie 360 - Fri, 09/09/2016 - 22:18

Les athlètes algériens poursuivent leur belle entame des Jeux paralympiques de Rio de Janeiro. L’Algérienne Gasmi Mounia a décroché ce vendredi 09 septembre une médaille d’argent au lancer du club, la 5e pour l’Algérie, troisième en argent lors de cette deuxième journée.

Gasmi Mounia a réalisé une distance de 25.51 mètres à la finale F32 du lancer du club. L’athlète a décroché la médaille d’argent, se classant derrière la Tunisienne Brahmi Maroua (26.93 mètres) mais devant la Britannique Prescott Gemma, médaillée de bronze (19.77 mètres).

Gasmi Mounia a ainsi battu son propre record personnel, apprend-t-on sur le site officiel des Jeux paralympiques.

L’Algérie, qui participe avec 62 athlètes à cet événement, totalise désormais 5 médailles, trois en argent et deux autres en bronze, décrochées au lancer du poids et en judo.

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Ali Bongo Ondimba : « Je n'ai ni exercé ni déclenché la violence »

Jeune Afrique / Politique - Fri, 09/09/2016 - 21:48

Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a déclaré vendredi en fin de journée qu'il n'avait "pas exercé ni déclenché la violence" post-électorale dans son pays, mettant en cause son rival Jean Ping, dans un entretien à l'AFP.

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Essai nucléaire nord-coréen: Obama avertit de « nouvelles sanctions ».

Algérie 360 - Fri, 09/09/2016 - 21:37

Les Etats-Unis vont s’efforcer avec leurs partenaires à l’ONU d’imposer de « nouvelles sanctions » contre la Corée du Nord qui a revendiqué un cinquième essai nucléaire, a averti vendredi le président Barack Obama en dénonçant une « menace sur la paix » mondiale.
« Nous sommes tombés d’accord pour travailler avec le Conseil de sécurité de l’ONU (…) et la communauté internationale pour mettre en place avec force les mesures existantes imposées dans des résolutions précédentes et pour prendre des mesures significatives supplémentaires, notamment de nouvelles sanctions », a mis en garde M. Obama, cité dans un communiqué de la Maison Blanche.
« Les Etats-Unis condamnent dans les termes les plus forts l’essai nucléaire de la Corée du Nord le 9 septembre », a écrit M. Obama, confirmant la réalité de ce cinquième essai de Pyongyang, le plus puissant jamais réalisé.

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