Le Parlement s'active à rendre les derniers hommages à l'honorable Sagui Yotto, premier vice-président de l'Assemblée nationale sixième législature. Une décision prise depuis que la nouvelle de son décès est annoncé. Plusieurs députés se sont rendus au domicile du défunt pour la signature du livre de condoléances ouvert à cet effet. Une occasion que le président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji avait saisie pour retracer les qualités et mérites de l'illustre disparu. Ses loyaux services pour la République en tant que parlementaire et haut fonctionnaire de la douane béninoise, ont meublé son intervention. Rappelons que le défunt Sagui Yotto fût avant son entrée dans la fonction politique, le directeur général de la douane. Il a été également vice-président à l'Assemblée nationale sous l'ère de Mathurin Coffi Nago. Une fonction qu'il assumé malgré son état de santé critique. Décédé à l'âge de 66 ans, il sera inhumé dans son village natal.
Nicaise Azomahou
Alors qu'Atlantic Business International (ABI), holding contrôlé par le marocain BPCE et l'ivoirien AFG, s'apprête à ouvrir une filiale en Guinée-Bissau et qu'il a désigné Serge Babacauh, anciennement directeur de la trésorerie d'ABI à Abidjan, pour diriger cette nouvelle entité, des changements importants sont survenus à la tête de sa filiale au Mali.
Cet article Finance : Banque Atlantique fait le ménage au Mali est apparu en premier sur JeuneAfrique.com.
Les parlementaires abordent aujourd'hui, l'examen du projet de budget exercice 2017 de l'Assemblée nationale. Un budget dont le montant total s'élève à 13.448.000.000 de francs CFA pour un taux d'augmentation de 3,40%.
Les députés reprennent ce jour le chemin du palais des gouverneurs pour aborder les travaux inscrits à l'ordre du jour de la session extraordinaire ouverte lundi dernier. La séance plénière qui s'annonce pour aujourd'hui, s'inscrit dans le cadre de l'examen du projet de budget de l'institution. Un projet ayant fait l'objet d'une augmentation de 3,40% par rapport à celui de l'exercice en cours. Les avis techniques et favorables de la commission des finances ont apporté une caution au projet de budget élaboré par la commission présidée par le premier questeur, Valentin Aditi Houdé. Une commission mise en place par une décision de la première autorité de l'institution parlementaire comme l'exige les textes en vigueur. Le montant total du projet de budget est évalué à 13.448.000.000 de francs CFA. Il n'a point selon une concordance, varié outre mesure au terme de la séance des commissaires de la commission des finances, Compte tenu des lignes de crédits ouverts pour la gestion 2017. Une objectivité qui s'inscrit dans la logique des nouvelles priorités des membres du Parlement et du personnel civil et militaire.
Nicaise Azomahou
C’est un secret de polichinelle. Dans les établissements d’enseignement secondaire général, technique et professionnel, les usagers sont constamment victimes des actes de rançonnements de toutes sortes. Ces pratiques souvent orchestrées directement par le personnel administratif desdits établissements ou par personnes interposées n’honorent guère l’école béninoise.
Il y a entorse dans la conduite de la procédure judiciaire relative à l’affaire des véhicules d’occasion. C’est en tout ce que pense Me Paul Kato Atita, avocat au barreau du Bénin, dans la journée de ce mercredi 21 septembre 2016 a animé une conférence de presse à cet effet.
Le corps sans vie de Maroufou Fagbohoun, la soixantaine, a été retrouvé dans une fosse dans sa concession mercredi matin, au quartier Gbèkon-Hounlin dans la commune d'Abomey, a constaté le correspondant de l'ABP.
A la découverte du corps de Maroufou Fagbohoun, un malvoyant, les membres de sa famille et ses proches consternés dans ce drame, suppose que le défunt se serait réveillé tôt le matin pour aller aux toilettes, quand il est tombé dans une fosse ouverte dans la concession, à 10 mètres environ de sa chambre.
De son vivant, a-t-on précisé, le sieur Maroufou tâtait les murs pour se déplacer dans la concession.
Cette fosse à ciel ouvert est creusée par les fils du défunt pour servir de latrines, informe-t-on. Seulement, depuis le début des travaux, la fosse n'est pas protégée jusqu'à la survenance du drame.
ABP/IA/DKJ
La nouvelle vient de tomber. Les importateurs de produits étrangers au Bénin par voie terrestre doivent trouver un nouveau moyen pour faire rentrer leurs marchandises sur le territoire national.
(Par Roger Gbégnonvi)
Le 8 septembre 2016 à Tori-Avamê, à quelques encablures de Cotonou, sur un site bien circonscrit, les services de santé font incinérer des produits avariés préalablement aspergés de liquide inflammable. Des gens de la région se précipitent dans le trou pour récupérer les produits destinés à être brûlés. Une poche de feu, que nul n'avait vu, repart et c'est la fournaise : des morts brûlés vifs et des rescapés grièvement brûlés, dont les corps saignants sont insupportables à tout regard un peu sensible. L'horreur. Et l'on se demande quelle idée de s'introduire dans un trou pour en ressortir chargé de produits réputés nocifs à la santé et en tout cas empoisonnés par un produit inflammable.
L'on viendrait pourtant bien mal à propos de condamner ces malheureuses gens, morts carbonisés ou réchappés des flammes le corps en lambeaux. Avamê, avec ses sinistrés de circonstance, n'est jamais que l'odieuse vitrine du Bénin laxiste et permissif, gangrené par une corruption barbare, ce Bénin où femmes et hommes meurent, tués par les leurs à grand et à petit feu. En la circonstance tragique, les rescapés ont été transportés ‘‘à l'hôpital le plus proche''. Si leur corps flambé ne leur a pas enlevé la conscience des choses environnantes, ils ont dû voir des infirmiers et infirmières en plein désarroi, allant et venant, lâchant des vérités connues telles que : ‘‘Mais on n'a rien pour les soigner. Rien n'a jamais été prévu pour ça. Il n'y a même pas de compresse. Le médecin est rare depuis trois jours parce qu'il se doit aux patients de sa clinique privée…'' Choses entendues en des circonstances moins tragiques. Et il est vrai que nos hôpitaux sont souvent si démunis que le malade est prié de se munir du thermomètre devant servir à lui prendre la température. Les malades ne sont pas maltraités, on ne les conduit pas à grand feu à la mort, on les laisse y aller à petit feu, en leur faisant croire que la vie est possible. Mais faute de moyens et de personnel suffisants, on sait que seuls seront bien soignés les malades transportés en Afrique du Sud.
Et parce qu'on n'imagine pas les mamans ou les papas, fatigués, sauter dans un cratère au mépris de leur vie, on présume que les auteurs du bond suicidaire sont des jeunes gens exténués par le chômage et vivant d'expédients dans leur pays malmené. S'ils ont été scolarisés, ils n'ont rien appris ou pas grand-chose car, pour raisons de difficultés et de grèves à répétition, l'Etat a laissé valider des années scolaires de trois mois au lieu de neuf, on a rabougri d'autant les quotas horaires de cours, on a recruté des maîtres foncièrement incompétents, etc. Je-m'en-foutisme et négligences en série ont fait de ces enfants des gens qui massacrent la langue française, qu'on était censé leur enseigner, et qui bégaient la langue maternelle qu'ils n'ont jamais soignée. Et les voici spectres errants dans un Bénin qui tue son avenir à grand et à petit feu. Avenir flambé dans un trou avec des produits avariés.
Le Chef de l'Etat a promis enquête et sanctions suite au drame d'Avamê. Il est en effet au moins deux questions à poser :- Les produits ont-ils été importés avariés ?- Au lieu de bloquer tout accès au site de leur incinération, qu'a-t-on pu dire aux riverains ? Peut-être leur a-t-on soufflé : ‘‘Allez-y, ce n'est pas si avarié que ça. Nous, on s'est servis au passage. Faites quand même attention à vite remonter.'' Oui, il faut punir les coupables. Dans la foulée, le Chef de l'Etat devra rendre publics avec effet les résultats des audits en cours. Il se murmure déjà qu' ''ils vont se taire là-dessus comme en 2006'', à cause des gens haut placés tapis au fond des gros scandales financiers. Il paraît qu'on ne saurait les inquiéter sans que le pays n'explose. Puisse le Chef de l'Etat ne pas se laisser récupérer. Le pays s'est effondré. S'il explose, ce sera signe de résurrection, de rupture pour un nouveau départ. Dans le Bénin à venir, nous ne tolérerons plus que, à grand et à petit feu, on nous tue.
Aux grands maux les grands remèdes, dit-on. Dans son combat contre le grand banditisme pour l’instant non maîtrisé, le gouvernement du Président Patrice Talon vient de prendre une grande décision.