Le recteur de l'Université de Parakou organise une séance d'orientation à l'attention des nouveaux bachelier. À cet effet, il invite pour ce jour à partir de 10 heures, ces étudiants ainsi que leurs parents à faire le déplacement de l'amphithéâtre 1000 de l'Unipar afin de s'informer sur les filières qu'offrent les universités. Dans la droite ligne de cette séance d'orientation, le recteur de l'Université de Parakou rassure que la séance sera rééditée dans la soirée de ce jour à 16 heures pour les étudiants qui n'auront pas pu faire le déplacement de ce matin.
Lire le communiqué du recteur de l'Unipar.
Le Recteur de l'Université de Parakou communique :
Dans le cadre de la rentrée universitaire 2016-2017, il est porté à la Connaissance de tous les nouveaux bacheliers, désireux de s'inscrire dans les Universités du Bénin, qu'il sera organisé à leur intention une séance d'orientation pour le choix de leur filière le mercredi 21 septembre 2016à 10 Heures dans l'amphi 1000. Cette séance sera reprise à 16 heures toujours dans le même amphi au profit des absents de la matinée.
Le Recteur de l'Université de Parakou invite donc les nouveaux bacheliers ainsi que leurs parents à faire massivement le déplacement afin de s'informer
sur :
Les offres de formation disponibles dans les Universités publiques et privées
Les conditions d'accès
Les principaux débouchés
Des guides d'orientation seront gratuitement distribués aux nouveaux bacheliers présents à la séance.
Bonne rentrée académique à tous
Pr. Prosper GANDAHO
La douane béninoise a décidé de sévir quant au commerce de contrebande et à la concurrence déloyale qu'il impose aux entreprises nationales. C'est dans cette optique qu'un important stock de bières de marque Goldberg a été saisi par les éléments du service d'intervention rapide de la douane béninoise.
La vente à la sauvette est une activité très pratiquée au Bénin. Elle permet à de nombreuses personnes d’avoir une activité génératrice de revenus même si les risques liés à ce genre de commerce sont innombrables.
L’internet est un outil très important de plus en plus utilisé dans le monde y compris les pays en voie de développement. Son coût de moins en moins élevé offre à toutes les couches de la société, la possibilité d’en faire usage. Mais si les uns savent en faire bon usage, les autres en font un instrument détestable.
Dans le cadre du lancement de l'édition 2016 du tournoi de la solidarité de la Zone 3 de volley-ball, les responsables des différentes équipes engagées ont pris part à la réunion technique, ce mardi 20 septembre. À l'issue de celle-ci, voici le programme de la journée de ce mercredi 21 septembre.
Chez les dames
10h00 Bénin # Burkina Faso
12h00 Niger # Ghana
Chez les hommes
15h00 Burkina Faso # Bénin
17h00 Niger # Ghana
Il convient de noter que toutes les délégations sont déjà à Ouagadougou. Il s'agit du Niger, du Ghana et du Bénin. Aux dernières nouvelles, tous les matches se joueront au Plateau de volley-ball à l'Injeps au lieu du Palais des sports de Ouaga 2000 comme annoncé. Pour leur première sortie, les Écureuils du Bénin vont défier le pays hôte en homme et en dame.
Pérez LEKOTAN
Les Résultats concours d'entrée à l'école de formation des inspecteurs de l'enseignement secondaire se présentent comme suit :
La prolifération des boissons nigérianes en l'occurrence la bière ‘'Goldberg'' dans les buvettes et restaurants au Bénin, malgré les mesures coercitives de la douane béninoise contre l'importation sur le territoire national, est une nouvelle preuve que le Bénin est un grand pays de la contrebande non maîtrisée par l'Etat central. Cette situation démontre à suffisance que la douane nationale a montré ses limites au regard de l'ampleur de la prédominance des boissons nigérianes dans le pays.
Depuis quelques mois, les buvettes et restaurants à Cotonou, Porto-Novo et dans l'ensemble du pays sont envahis par les boissons en provenance du Nigéria. Actuellement, partout, c'est la bière ‘'Goldberg'' qui est devenue la coqueluche du public béninois au détriment des produits de la Société béninoise de brasserie (Sobebra). Même, lors des cérémonies de funérailles, de mariage, de baptême et autres occasions de réjouissance, le consommateur préfère les boissons venues du Nigéria parce qu'elles coûtent moins chères en raison de la dépréciation du coût de la monnaie nigériane (Naïra). Pour lutter contre ce trafic illicite, la douane a déployé ses éléments au niveau des frontières. Elle réussit à arraisonner parfois quelques quantités de la bière en question.
La Direction générale des douanes et droits indirects, il y a quelques jours, a même donné une conférence de presse à son siège à Cotonou pour insister sur la nécessité de combattre le phénomène des boissons nigérianes sur le territoire national. Des instructions fermes ont été données à tous les douaniers de traquer comme des délinquants, les importateurs de ces produits au Bénin. Et pourtant ! Les efforts des disciples de Saint-Mathieu ne sont pas visibles sur le terrain. Les buvettes et restaurants sont toujours inondés par ces boissons avec des prix plus bas que ceux pratiqués par la Sobebra.
La conclusion à tirer est que l'Etat, à travers la douane, est en train d'échouer lamentablement une fois encore dans la lutte contre la contrebande. Qu'est-ce qui peut expliquer cet état de choses ? Le manque de sécurité adéquate aux frontières béninoises est la première raison de cette situation. En effet, les contrebandiers trouvent toujours des moyens pour contourner les dispositifs de la douane. Des jeunes se reconvertissent dans le transport de cette bière. Ils ont abandonné la filière des véhicules d'occasion en crise pour importer comme l'essence frelatée dite ‘'Kpayo'' ladite boisson. « Sur les parcs, les Libanais ne nous paient plus. Ils nous doivent des arriérés de salaires, parce que la filière ne marche plus. Heureusement, grâce au trafic de la bière ‘'Goldberg'', j'essaie de nourrir ma petite famille… », a avoué Jean vivant à Djeffa dans la Commune de Sèmè-Podji. « Je me lève très tôt le matin pour éviter les tracasseries routières. Parfois, on donne de l'argent aux douaniers pour passer la frontière. La fois dernière, j'ai donné 50000f aux douaniers pour qu'ils me laissent désormais… », a-t-il fait savoir. Un gérant de buvette confie ceci : « En vendant les boissons venues du Nigéria, je fais plus de bénéfices… ». Aujourd'hui, le Bénin a clairement montré ses limites à maîtriser ses frontières. Il est pratiquement devenu un pays où l'on veut ce qu'on veut, où l'on veut et quand on veut. Qu'on ne soit pas étonné de voir des armes et autres produits avariés traversés facilement les frontières pour être déversés sur le territoire national. La situation actuelle pose une fois en plus les problèmes de porosité des frontières béninoises. A l'allure où vont les choses, le Bénin risque d'être un vaste marché d'écoulement des produits nigérians au détriment de ceux fabriqués au Bénin.
Jérôme Atindéhou
FORUM DE RELEXION ET D'ECHANGE SUR
LA PROBLEMATIQUE DU REGIONALISME ET DE L'UNITE NATIONALE AU BENIN
Cotonou, 20 Septembre 2014
Contribution de Philippe HOUNKPATIN, Dr.-Ing. en Génie électrique
I. La problématique Régionalisme-Unité nationale
Le régionalisme, dont il est question ici selon moi, est ce phénomène négatif consistant en un mode de pensée et d'action qu'utilisent, ès qualité et fonction, l'Autorité gouvernante de notre pays et toute personne détentrice d'une parcelle de l'autorité publique, pour choisir ou privilégier une région du territoire national au détriment d'une autre (précisément ici, le Nord contre le Sud surtout) dans des actes officiels et des déclarations publiques. C'est comme une doctrine, une idéologie, un système (tels les mots en isme).
C'est nocif pour l'unité nationale, et il ne faut pas le confondre avec la régionalisation qui, elle, est positive, consistant en des actions de développement harmonieux et équitable de toutes les régions du territoire, notamment sur fond de décentralisation et de déconcentration.
Il n'est pas nécessaire d'autre part, à mon avis, de discourir, à longueur de cas illustratifs, sur cette autre forme de régionalisme que je qualifierais de petit régionalisme, à savoir : le sectarisme, le clanisme, l'ethnocentrisme, le racisme, le chauvinisme, etc., dont certains individus ou groupes d'individus, dans toute société humaine, font montre à titre privé ou pour des intérêts propres, sur base de préjugés ou de haine, en dehors de toute autorité publique. Ce régionalisme-là est donc de portée nationale limitée, mais n'est pas moins nocif ; il faut le combattre aussi, car tout peut partir de là pour prendre la dimension nationale.
Le régionalisme d'ampleur nationale compromet gravement l'unité nationale. Le refuser et le combattre, c'est lutter pour l'unité nationale, c'est là la problématique, que nous pourrions formuler en ce slogan : « Non au régionalisme afin que l'unité nationale se construise et se renforce ! »
Mais alors, que comprendre exactement par « unité nationale » ?
L'unité nationale, c'est : la cohésion, l'harmonie, la coexistence pacifique entre toutes les composantes d'un pays (régions géographiques, ethnies, races, peuples, clans, tribus, cultures, traditions, particularités, etc.) qui, s'enrichissant mutuellement de leur diversité, œuvrent ensemble pour la construction et le développement de la patrie commune.
L'unité nationale n'est pas l'union au sens d'unanimisme ou d'unicité, système qui écarte toutes différences et embrigade tout le monde dans une seule et même pensée.
L'unité nationale, c'est une denrée précieuse qu'il faut absolument promouvoir et entretenir, en combattant le régionalisme, notamment. Mais, cela s'avère pour nous Béninois d'autant plus difficile que notre pays, anciennement Dahomey, n'est pas encore une Nation, mais c'est un simple territoire géographique avec des peuples différents (fabriqué de toutes pièces par le Colonisateur français au gré des guerres de conquête). Par conséquent, c'est l'unité nationale principalement qui pourra nous conduire à un pays-Nation !
II. Sources et facteurs favorisants ou aggravants du Régionalisme au Bénin
1. La création du territoire colonial dénommé Dahomey en 1894, changé en Bénin en 1975 :
C'est un fait historique, nous le savons tous, que le Dahomey, puis le Bénin, est simplement un territoire géographique formé de plusieurs peuples d'us et coutumes variés et ayant des histoires et des langues différentes. Le Colonisateur français, pourrais-je dire, n'a fait que procéder par ce que les Sciences Physiques nous enseignent, à savoir : c'est toujours autour d'un noyau (noyau d'atome, ici le royaume du Danhomè) que se constitue un corps simple unitaire et stable (ensemble d'atomes ou molécule, ici le territoire colonial Dahomey) avec ses électrons, protons, neutrons et ions, aussi différents les uns des autres que le sont les peuples du royaume Danhomè et ceux d'autres royaumes réunis à lui pour former le territoire géographique du Dahomey.
Dahomey, c'est une dénomination à partir d'éléments endogènes. Pourquoi donc a-t-on eu besoin de changer Dahomey en Bénin ? C'est que, malheureusement n'est-ce pas, le phénomène du régionalisme est passé par là et a fait son œuvre en ces termes : « Dahomey, c'est seulement les Fons d'Abomey, ce n'est pas nous ! », alors que c'est Dahomey et non plus Danhomè. Et encore, le choix « Bénin » est bien malheureux, quand on sait que c'est toute une région géographique d'Afrique, allant du Nigéria jusqu'au Ghana, qui porte ce nom (d'où Golfe du Bénin) et qu'historiquement, le berceau de la célèbre civilisation noire dite du Bénin est au Nigéria (ville, Benin-City) ! De toutes façons aujourd'hui, près de 40 ans après ce changement, cela n'a pas fait disparaître pour autant le régionalisme (opposition Nord-Sud) qui l'a induit, loin s'en faut, et l'unité nationale demeure toujours une préoccupation ! C'est vraiment peine perdue !
2. Le développement socio-économique et administratif déséquilibré du territoire national :
Tel que légué par le Colonisateur, ce déséquilibre est loin d'avoir disparu et alimente toujours les réflexes et les sentiments de régionalisme chez bon nombre de Béninois du septentrion, sur base de frustrations, toutefois légitimes, qui sûrement ne disparaîtront que si ce déséquilibre est corrigé ! Et c'est à nous tous qu'il appartient de faire cette correction, face à une réalité dont aucun de nous, aujourd'hui, n'est responsable !
3. La persistance du français (langue du Colonisateur) comme langue officielle :
Il est bien connu, et c'est une vérité historique, que la langue est, pour un peuple ou une nation, le premier ou le meilleur vecteur de sa culture et de ses valeurs, éléments de civilisation et d'unité nationale. Aussi, force nous est-elle donnée d'adopter enfin au Bénin une langue nationale (ou deux) comme langue(s) officielle(s), en lieu et place du français, ce dernier pouvant toutefois devenir notre langue étrangère principale ! Mais voilà, la solution tarde à venir et des schémas pas très heureux continuent d'être avancés, sur fond de régionalisme en des termes comme : Pourquoi serait-ce la langue des autres et non pas la mienne ? Pourtant, à l'heure actuelle, qui honnêtement peut nier le fait qu'il y a bel et bien au Bénin une langue, (le fongbé pour ne pas le nommer), que presque tout le monde, du nord au sud, de l'est à l'ouest (jusqu'aux Hautes Autorités et beaucoup d'officiels et d'artistes chanteurs ou comédiens, non originaires de l'ère linguistique fon) néanmoins comprennent, parlent ou baragouinent tout au moins. Oui, qui peut le nier ? Seulement, l'hypocrisie régionaliste est là et nous fait occulter cette réalité statistique ; alors, des formules très imaginatives et alambiquées sont proposées ! Halte et, sans état d'âme, adoptons enfin comme langue nationale, la langue dominante statistiquement (ou par simple observation) parmi la flopée de langues que nous avons ! Simple démarche scientifique, débarrassée de tout sentimentalisme !
4. Le système de quota dans les concours de recrutement à la Fonction publique :
Tel que pratiqué, ce système pose vraiment problème, car il privilégie, à marches forcées, seulement l'équilibre entre les régions ou départements au détriment, carrément, de l'excellence et même de la justice entre citoyens d'un même pays.
En effet, un premier d'un département, retenu à un concours (à la note 11 sur 20 par exemple) sur base de quota, a certainement pris la place d'un premier éliminé d'un autre département (avec la note 15 sur 20 par exemple, donc meilleur que lui) pour la simple raison que le quota de son département est déjà satisfait. C'est une aberration !
De même, ce système écarte toute possibilité de fixer une barre de note (par exemple 12 sur 20) en-dessous de laquelle tout candidat est éliminé, afin d'assurer une certaine qualité de recrutement.
Or, le problème qu'on voudrait résoudre par le système de quota peut bien avoir des solutions comme : Commencer par équilibrer, sur tout le territoire national, le développement de l'école et la construction des infrastructures socio-économiques et administratives ; utiliser à fond les atouts de la décentralisation ; éliminer la corruption et gérer les examens et concours avec justice et transparence, etc.
5. La politique d'équilibre régional dans les nominations aux postes publics :
Pratiquée systématiquement et inconsidérément dans les nominations aux postes politiques et administratifs (ministres et hauts fonctionnaires), notamment depuis 2006, cette politique d'équilibre régional se fait sur fond de régionalisme ou, à tout le moins, de népotisme. Les exemples sont nombreux que tout le monde peut citer, sauf les pires aveugles qui ne veulent pas voir ou avancent des explications tordues. Cette pratique a plutôt exacerbé le fléau du régionalisme, où des manifestations de soutien et de remerciements au Chef de l'Etat (marches, messes, meetings,…) sont organisées et se multiplient ! Car, quel département ou région voudrait être de reste, devant cette distribution du gâteau où, malheureusement, la compétence et le mérite sont foulés au pied au bénéfice d'un soit disant équilibre régional ? Il y a même que des départements ministériels et toutes ses structures sous tutelle ont été ou sont comme des propriétés dévolues à certaines régions !
6. La création des partis politiques, l'animation de la vie politique et les élections :
Jusqu'ici, depuis l'Indépendance de notre pays, tout se fait sur des bases régionalistes, car le concept du « fils du terroir » fait beaucoup recette. D'aucuns envisagent même l'alternance tournante par région ou département pour le poste de Président de la République ! Est devenue pratique courante le phénomène de la « transhumance ». Tout cela est induit par le mode de scrutin de liste à la représentation proportionnelle qui favorise une multiplicité de petits partis, créés juste pour pouvoir négocier des alliances, souvent de vie éphémère. Ainsi, on observe que tous les ministres ou hauts cadres, presque tous, (anciens ou en fonction), nommés dans le cadre de la politique de l'équilibre régional, créent dans leur région un parti politique ! Les efforts, que déploient certains politiciens de bon teint pour créer quelques partis à dimension nationale et les faire durer, demeurent une gageure ou rencontrent des écueils, dont le régionalisme notamment.
7. La multiplication effrénée et anarchique des royautés et chefferies :
A l'heure actuelle, chaque ville ou village du Bénin a son roi (plus d'un, des fois !) ainsi que plusieurs chefs traditionnels. Ces rois et chefs traditionnels cultivent une certaine collusion avec les acteurs politiques, notamment avec le régime au pouvoir, sur fond de régionalisme, de particularisme culturel et ethnique, abondamment alimenté par l'appât de l'argent, ne se contentant plus d'être les gardiens des cultes et traditions !
8. Les affectations dans le nord par l'administration (à caractère punitif) :
Alors que la politique d'affectations ou de redéploiement du personnel de l'administration publique devrait être utilisée dans son sens positif, à savoir : permettre aux jeunes de faire leurs premières armes dans des postes difficiles ou permettre à chaque personnel d'élargir ses expériences à tous moments, en allant dans ces postes ; permettre aux zones déshéritées d'avoir aussi du personnel de qualité ; répondre à la préoccupation légitime de rapprochement de conjoint ou de structure médicale pour raison de santé ; etc. , comme nous l'enseigne la science managériale ;
Alors que de s'appuyer sur toutes ces bonnes raisons pour procéder aux affectations et mutations dans les parties septentrionales de notre pays (où objectivement les facilités de logement, de transport ou autres font défaut et que les conditions de séjour sont difficiles),
Au lieu de cela, le régime au pouvoir, souvent, trouve l'occasion belle pour régler des comptes ou infliger des sanctions à l'endroit de syndicalistes meneurs ou d'agents dérangeants, notamment dans l'Enseignement et dans la Santé ! Ainsi, des fonctionnaires originaires du sud rechignent à aller servir dans le nord, et des responsables syndicaux s'appuient sur des dispositions de Conventions internationales pour refuser toute affectation, alors qu'on leur oppose, bien hypocritement et mal à propos, le principe de « servir partout où besoin sera ».
Cet ensemble de pratique et de phénomènes se nourrit évidemment de sentiments et de comportements régionalistes chez les uns comme chez les autres.
Tels sont, de mes analyses et de mon observation, bien de faits historiques ou actuels, sources de régionalisme chez nous (liste non exhaustive), dont il nous faut absolument tenir compte dans notre recherche de solutions pour l'éradication du fléau et asseoir et consolider l'unité nationale !
III. CONCLUSION BREVE
1. Le régionalisme au Bénin est un fléau qui nuit grandement à l'unité nationale. Nous devons tous nous en convaincre ! Sinon, commençons d'abord à nous employer à établir cela.
2. Ensuite, il nous sera facile de ramer ensemble dans la même direction pour apporter les solutions idoines pour l'éradication du régionalisme.
3. Les solutions ne seront pas autres choses que toutes démarches ou actions à mener, dès à présent et permanemment, pour faire disparaître les causes et les facteurs favorisants du phénomène. Une maxime latine ne dit-elle pas : « Sublata causa, tollitur effectus » = La cause supprimée, l'effet disparaît !
4. La mise en œuvre des actions ne sera pas chose aisée, et nous devons déployer moult efforts pour la réussir.
5. Si nous réussissons, nous aurons enfin un pays-nation, prospère et uni dans la paix, que nous serons fiers de léguer à nos enfants et petits-enfants, si d'autres choses, aussi ou plus graves que le régionalisme, ne venaient pas à tout compromettre !
Philippe HOUNKPATIN, Dr.-Ing. en Génie électrique
Ancien Professeur d'Université (Physique, Mathématiques et Génie électrique)
Ancien Directeur Général de la SBEE (1990-1995)
philhoun@yahoo.fr - C/1193. K, Cadjèhoun Cotonou
22.10.2014
Brimer. Le dictionnaire répond : soumettre quelqu'un à des vexations, à des tracasseries, à des contraintes. Les Fons traduiront à peu près par "Mê tafou". Nous avons reçu un groupe de jeunes compatriotes.
Dans le cadre de la rentrée universitaire 2016-2017, il est porté à la connaissance des nouveaux bacheliers désireux de s’inscrire dans les universités du Bénin qu’il sera organisé à leur intention, sur les campus d’Abomey-Calavi, de Cotonou (champ de foire) et de Porto-Novo (ENS), des séances d’information et d’orientation, en vue de les aider dans le choix de leur filière, les jeudi 22 et vendredi 23 septembre 2016 à 10 heures.
Le député de l'Union fait la Nation (Un), Louis Vlavonou était l'invité de l'émission ‘'Le Grand-Rendez'' de la radio ‘'Soleil Fm'' de ce dimanche 18 septembre 2016. Il s'est prononcé sur les attaques de l'ancien ministre de la Défense, Théophile Yarou contre le régime de la Rupture. Ce dernier, selon ses propos, serait manipulé par l'ancien Président de la République, Boni Yayi.
« Théophile Yarou a voulu nous distraire… », a déclaré le député de l'Union fait la Nation, Louis Vlavonou sur les antennes de la radio ‘'Soleil Fm''. Selon ses propos, l'ancien ministre de la Défense, Théophile Yarou fait de la diversion lorsqu'il constate que le régime du Président Patrice Talon commet des dérives. Pour Louis Vlavonou, c'est l'ex-Président de la République, Boni Yayi qui manipule certaines personnalités contre le Pouvoir en place. « Yayi ne sent pas encore vaincu. C'est lui qui tire la ficelle derrière… », a-t-il fait savoir. D'ailleurs, il a indiqué que le Chef de l'Etat continue de travailler avec l'équipe de son prédécesseur à la tête du pays. « L'équipe de Yayi à 90% est encore en place… », a-t-il souligné pour montrer que le ministre Théophile Yarou devrait s'en prendre à ses anciens collaborateurs.
Par ailleurs, l'Honorable Louis Vlavonou n'a pas manqué de se prononcer sur les réformes du régime en place. Il a indiqué qu'elles sont nécessaires pour le développement du pays. « Rien ne pourrait se faire sans les réformes…Nous sommes dans une période transitoire.. ». De ce fait, il a invité le Gouvernement du Président Patrice Talon à œuvrer pour l'aboutissement desdites réformes. Parlant du Conseil d'orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Cos/Lépi), l'invité de la radio ‘'Soleil Fm'' a montré l'importance de l'actualisation du fichier électoral. « La paix n'a pas de prix… », a-t-il déclaré pour montrer qu'il faut actualiser la Lépi pour garantir la transparence des électorale en vue du maintien de la paix.
Joachim Djissou
Partis de Cotonou dans la matinée de ce dimanche 18 septembre 2016, les Écureuils volleyeurs ont rallié Ouagadougou, le lundi 19 septembre 2016 à 19h. Ils sont logés à l'Injeps de Ouagadougou. Ceci dans le cadre de l'édition 2016 du tournoi de la solidarité de volley-ball qui se tient du mercredi 21 au samedi 24 septembre prochain à Ouagadougou. Dans la matinée de ce mardi, les Écureuils ont eu une séance d'entraînement et de décrassage. Les matches se tiendront au Palais des Sports Ouaga 2000. Mais avant, la réunion technique est prévue pour la soirée de ce mardi 21 septembre à 18h30 s'est déroulée normalement. La délégation ghanéenne conduite par son Président Paul Atchoé a déjà rejoint les béninois. Mercredi place à la compétition.
Pérez LEKOTAN