La cellule de communication de la Gendarmerie nationale a rendu public un communiqué faisant état d’un dispositif établi durant le mois de Ramadhan, en vue de la protection des biens et des personnes à travers le territoire de la wilaya de Tipasa.
A ce titre, ce communiqué précise que plus de 2 400 gendarmes, 250 véhicules et
200 motocycles, type motard, ont été déployés sur l’ensemble des axes routiers, en vue de sécuriser la mobilité citoyenne et l’activité des personnes au niveau de l’activité religieuse au sein et à proximité des lieux de culte, ainsi qu’au niveau des marchés, des lieux de divertissement, des lieux et moyens de transport, de jour comme de nuit.
Cette opération vise également à sécuriser les axes routiers et le déplacement des citoyens lors de ce mois du Ramadhan.
Le communiqué précise que plusieurs mesures sont prises en vue d’assurer le confort des citoyens, lors de ce mois sacré du Ramadhan, à travers notamment l’instauration de points fixes et mobiles de contrôle, lors de l’entrée des visiteurs et estivants, particulièrement avant, pendant et après le petit-déjeuner et lors des prières du Maghrib et des Tarawih.
Des patrouilles fixes et mobiles de sécurisation et de contrôle sont programmées pour la protection des lieux de culte, notamment lors des prières de l’aube et du Maghrib, en particulier lors de la prière des Tarawih, à travers l’intensification des opérations, pour l’identification des personnes suspectes à travers aussi l’usage de moyens scientifiques et des technologies modernes, pour prévenir tous types d’infiltration destinée à des projets de malfaiteurs, de banditisme et terroristes. A ce titre, il a été précisé que le centre d’appels dédié aux citoyens, le 10 55, a été renforcé pour une réponse immédiate aux doléances et préoccupations citoyennes.
Des citoyens indiquent qu’ils doivent attendre parfois pendant toute une matinée pour l’activation de la carte Chifa ou le retrait d’une attestation de non-affiliation.
Les affiliés à la Caisse nationale d’assurance sociale (CNAS) de Daksi doivent faire preuve de beaucoup de patience, car l’attente devant les guichets débordés de l’antenne en question est très longue. Des citoyens indiquent qu’ils doivent attendre parfois pendant toute une matinée pour obtenir la moindre prestation, particulièrement pour ceux qui doivent activer leur carte chifa ou retirer une attestation de non-affiliation.
C’est le cas d’un retraité habitant Sidi Mabrouk.
Diabétique et insuffisant respiratoire, ce dernier, soutient que se rendre à la CNAS de Daksi constitue un véritable calvaire pour les citoyens, notamment ceux dont l’état de santé défaillant rend pénible une attente prolongée. Des propos que nous avons pu vérifier lors de notre déplacement, lundi passé, sur les lieux. Le service en question, dont les locaux sont situés au rez-de-chaussée de la CNAS de Daksi et dont l’espace est trop exigu pour contenir le flux incessant de citoyens, était vers onze heures débordé, à telle enseigne que la file d’attente s’étirait jusqu’aux couloirs de l’agence.
Une dame qui attendait de réactiver sa carte chifa nous a affirmé d’ailleurs qu’elle était là depuis neuf heures et qu’elle ne savait pas combien de temps il lui faudra attendre encore. Nous avons tenté d’approcher le chef de service de l’antenne afin d’obtenir des explications sur cette situation, mais l’on nous a dit qu’il était absent pour la journée.
Nous avons donc, faute de mieux, interrogé un agent de la CNAS, lequel a reconnu que la situation était réellement pénible pour les affiliés, mais qu’il était difficile d’améliorer, selon lui, la qualité des prestations fournies actuellement par l’agence, en raison d’un manque cruel de personnel. Il nous dira à ce propos : «Notre antenne fonctionne avec très peu de personnel. Plusieurs de nos agents ont fait valoir ces dernières années leur départ à la retraite. Les responsables nous répètent depuis des mois que ces difficultés ont été portées à la connaissance de la direction et que celle-ci devait procéder au renforcement de l’agence par de nouveaux éléments, mais jusqu’à ce jour rien n’a été fait.»
Les habitants des 125 chalets en amiante de la cité Aboud Hayoune, dans la commune de Didouche Mourad, située à 15 km au nord de Constantine, ne cessent de crier leur détresse, depuis plusieurs années, face au danger de mort qui les guette au quotidien.
Ce dernier n’est autre que le cancer, qui touche une bonne partie des résidents, habitant des chalets contenant de l’amiante depuis 1984. Leur malheureuse histoire est révélée dans les nombreuses requêtes adressées à toutes les autorités nationales et locales, dont le wali de Constantine, le P/APC de Didouche Mourad, le DG du groupe des cimenteries (GICA), dont le siège est situé à Blida, et même le Premier ministre et le ministre de l’Industrie et des Mines.
Toutes ces requêtes, dont nous détenons des copies, sont restées sans lendemain. Ceci se passe, alors que la mort n’a pas besoin de requêtes pour stopper ses ravages parmi une population qui continue de recenser en silence ses victimes. Documents et dossiers médicaux à l’appui, des membres de l’association du quartier dénommée Ecologia, ayant pris contact avec El Watan, dénoncent le mutisme des autorités face à leur souffrance. «Nous sommes 125 familles habitant depuis 1984 des constructions contenant de l’amiante dépendant de la société de la cimenterie de Hamma Bouziane, réalisées pour une durée n’excédant pas 10 ans, mais que nous continuons à occuper à ce jour.
L’amiante a fini par emporter une vingtaine de personnes atteintes de cancer, alors que 18 autres, souffrant encore, sont sur la liste d’attente de la mort en raison de leur état, sans parler des cas d’allergies respiratoires et d’asthme. Nous avons sollicité toutes les parties concernées à Didouche Mourad, ainsi que le groupe GICA, propriétaire de l’assiette foncière, pour trouver une issue à notre problème, mais aucune réponse n’est venue nous rassurer», déplore Abdelmadjid Chiheb, président de l’association Ecologia.
«Ces vieilles constructions réalisées depuis plus de 30 ans, contenant un matériau toxique interdit par la loi, sont dans un état délabré, où les conditions de vie deviennent insupportables», poursuit-il. Ce dernier affirme que son association avait saisi le wali par plainte officielle en 2014 pour demander une intervention urgente. «Nous avons été orientés vers le chef de la daïra de Hamma Bouziane pour trouver une issue définitive à notre cauchemar, mais nous n’avons eu droit qu’à des promesses non concrétisées», regrette notre interlocuteur. A ce jour, les habitants des 125 logements de la cité Aboud Hayoune à Didouche Mourad en appellent au wali de Constantine pour une décision salutaire, qui va les libérer de la hantise de voir d’autres morts s’ajouter à la liste macabre de leur quartier.
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