La Société nationale d'aménagement des terrains urbains (SONATUR) a procédé, le samedi 29 novembre 2025, à la pose de la première pierre de la « cité SONATUR » de Bindougousso, située au secteur 31 de Bobo-Dioulasso. Cette cérémonie, présidée par le ministre de l'urbanisme et de l'habitat, Mikaïlou Sidibé, a réuni plusieurs membres du gouvernement, l'ambassadeur du Mali au Burkina Faso, des autorités administratives, coutumières ainsi que des invités de marque, dont l'ancien international burkinabè Charles Kaboré.
À travers ce lancement, la SONATUR ouvre officiellement les travaux de construction de 66 duplex modernes de type F4 extensibles en R+1 et de 17 immeubles multifonctionnels en R+3 et plus, intégrant commerces et habitations. Le projet s'étend sur un site de 25 hectares, dont 5 hectares constituent la première phase d'exécution du projet. Selon le directeur général de la SONATUR, Boureima Ouattara, ce programme illustre la nouvelle orientation stratégique de la structure.
Les participants à la cérémonie de pose de la première pierre de la « cité SONATUR » de Bindougousso« Désormais, la SONATUR n'est plus seulement dans l'aménagement et la viabilisation, mais entre résolument dans le développement immobilier », a-t-il indiqué. Il a ainsi précisé que les immeubles prévus abriteront des espaces commerciaux au rez-de-chaussée et des logements en étages, dans une logique de densification urbaine soutenue.
Le ministre Mikaïlou Sidibé a rappelé que la démarche de la SONATUR s'inscrit dans la vision des plus hautes autorités du paysLes travaux sont confiés à HAM-Mali, à travers sa filiale burkinabè HAM-Burkina, dans le cadre d'un partenariat public-privé salué par les deux parties. Pour Mama Kayentao, directeur général de HAM-Mali, « c'est un grand projet d'intégration sous-régionale. Tout se passe bien et nous sommes honorés de la confiance que les autorités burkinabè nous accordent », a-t-il dit. Le DG de la SONATUR a par ailleurs assuré que le modèle économique du projet a été « solidement étudié » et que l'acquisition des logements se fera « à des conditions accessibles », avec des possibilités d'échelonnement sur le long terme.
Une vue de la maquette de la cité SONATURUn pas supplémentaire dans le programme de développement immobilier national
Prenant la parole, le ministre Mikaïlou Sidibé a rappelé que la démarche de la SONATUR s'inscrit dans la vision des plus hautes autorités du pays. « Au-delà de l'aménagement et de la commercialisation des parcelles, la SONATUR engage désormais une mise en valeur immédiate des terrains par la construction de logements et d'espaces commerciaux », a-t-il rappelé. Il a également souligné que le développement immobilier poursuit un double objectif à savoir : valoriser les terrains déjà viabilisés ; créer des emplois, tant durant les travaux qu'après la livraison des infrastructures.
La future cité de Bindougousso sera dotée d'une architecture contemporaine, d'espaces verts, d'équipements de proximité et d'un aménagement conçu pour offrir un cadre de vie harmonieux et sécuriséLe ministre a par ailleurs indiqué que les modalités techniques d'acquisition des logements seront communiquées ultérieurement par la SONATUR, soulignant que l'ambition est de permettre à tout citoyen d'accéder à un habitat décent et sécurisé.
Selon le directeur général de la SONATUR, Boureima Ouattara, assure que le modèle économique du projet a été « solidement étudié » et que l'acquisition des logements se fera « à des conditions accessibles »La future cité de Bindougousso sera dotée d'une architecture contemporaine, d'espaces verts, d'équipements de proximité et d'un aménagement conçu pour offrir un cadre de vie harmonieux et sécurisé. La SONATUR annonce que le projet s'intègre dans une démarche de développement urbain durable, déjà amorcée à Ouagadougou avec la Cité de Cissin et le projet « Zanfara Plaza » au siège de la SONATUR. Il est à noter que dans le cadre de sa responsabilité sociale, la SONATUR a récemment livré des infrastructures sociales à Dogona (école, centre de santé, forages), et propose par ailleurs des parcelles individuelles à la vente sur le site de Bindougousso. La cérémonie s'est achevée par la visite d'un logement témoin, marquant ainsi le début concret d'un chantier appelé à transformer durablement le paysage urbain de la ville de Sya.
Romuald Dofini
Lefaso.net
Les structures Galyam Help Services et Faso Danfani Original chez Wendy ont été inaugurées le dimanche 30 novembre 2025 à Ouagadougou. Portées par Soutonnooma Pascaline Rouamba, elles ambitionnent de promouvoir l'artisanat burkinabè tout en offrant un soutien professionnel aux familles et aux personnes ayant besoin d'assistance au quotidien.
Devant parents, amis et partenaires, la promotrice a présenté Galyam Help Services, une structure destinée à accompagner les ménages dans la garde d'enfants, l'assistance aux personnes âgées et les travaux domestiques. Elle a également dévoilé Faso Danfani Original chez Wendy, une boutique engagée dans la valorisation du patrimoine culturel à travers le pagne tissé et l'artisanat local.
Soutonnooma Pascaline Rouamba a expliqué l'origine et les objectifs de ces projets nés « grâce à l'accompagnement de nombreuses personnes ». Avec Faso Danfani Original chez Wendy, elle se positionne pour la promotion du pagne tissé, du koko dunda et de l'artisanat local. La boutique se distingue par un service d'accompagnement des clients : conseils d'entretien, sensibilisation sur la durabilité du pagne et orientation pour mieux valoriser les produits culturels.
« Nous sommes là pour accompagner les familles et valoriser la culture burkinabè », Soutonnooma Pascaline RouambaEn parallèle, Galyam Help Services se veut une réponse aux réalités quotidiennes des familles burkinabè. La structure propose une assistance aux personnes âgées, aux enfants, mais aussi un appui pour les travaux domestiques ou les besoins ponctuels lors d'événements. « Beaucoup de familles travaillent toutes leurs journées. Comment faire pour s'occuper des parents âgés ou des enfants ? Galyam est là pour accompagner », a expliqué la promotrice.
La marraine de l'événement, Rasmata Edwige Ilboudo Diallo, fondatrice de l'université Sainte-Edwige, a salué le courage de la jeune entrepreneure tout en rappelant les responsabilités liées à la création d'entreprise. Elle a encouragé la promotrice à rester constante dans l'effort : « L'entrepreneur n'est pas celui qui baisse les bras à la première difficulté. Le chemin n'est pas tracé, mais il faut avancer, affronter chaque obstacle et garder sa vision. »
« L'entrepreneur ne baisse jamais les bras. Il avance malgré les obstacles », Rasmata Edwige Ilboudo Diallo, marraineElle a également insisté sur l'importance de l'accompagnement familial et communautaire, affirmant que « si elle réussit, vous réussissez tous ».
Le parrain, Pr Salaka Sanou, enseignant-chercheur à l'université Joseph Ki-Zerbo, a exprimé sa fierté envers une femme qu'il décrit comme « une battante ». Pour lui, ces projets prolongent logiquement son engagement académique autour des études culturelles : « Elle s'est engagée dans une voie qui valorise nos traditions et notre patrimoine. Ces initiatives ne font que prolonger cette réflexion : connaître ce que nous sommes pour mieux avancer. »
« Le succès est collectif, alors faisons-en une réussite partagée », Pr Salaka Sanou, parrainSelon lui, la démarche mêle utilité sociale avec Galyam Help Services, et défense du patrimoine culturel avec Faso Danfani Original chez Wendy.
En présentant les perspectives de développement, Soutonnooma Pascaline Rouamba a affirmé vouloir toucher les familles au Burkina comme à l'étranger. Galyam Help Services se veut également une solution pour les familles dont les enfants vivent hors du pays, laissant les parents âgés seuls. Quant à la boutique chez Wendy, elle ambitionne de contribuer à la visibilité du Faso Danfani et de l'artisanat burkinabè « au-delà des frontières ».
Les invités explorent les créations culturelles mises en valeur par la boutiqueLa promotrice a exprimé sa gratitude envers tous ceux qui l'ont soutenue, famille, amis, enseignants, voisins, et a conclu en réaffirmant son engagement : « Nous sommes disposés à vous satisfaire. Comptez désormais sur nous. »
Anita Mireille Zongo (stagiaire)
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Fraîchement sacré vainqueur du Tour du Faso 2025 en début novembre 2025, le Burkinabè Paul Daumont a été élu ce samedi 29 novembre 2025, à Kigali au Rwanda, « Meilleur coureur amateur africain », lors des CAC Awards.
De retour au pays, Paul Daumont a été chaleureusement accueilli en héros dans l'après-midi de ce dimanche 30 novembre 2025 à l'aéroport international de Ouagadougou. Il a notamment été accueilli par le représentant du ministre des sports, les premiers responsables de la fédération burkinabè de cyclisme, les supporters de l'Union nationale des supporters des Étalons (UNSE), des parents, amis et en présence de la presse.
Le secrétaire permanent du Tour du Faso, Soumaïla Traoré, représentant le ministre des sports Roland Somda, a traduit la reconnaissance des plus hautes autorités à Paul Daumont pour ce sacre qui permet de hisser encore le drapeau burkinabè sur la scène internationale. À en croire Soumaïla Traoré, cette performance témoigne de la bonne dynamique du cyclisme au Burkina Faso et du sport de haut niveau qui selon lui, est en pleine croissance et porte déjà ses fruits au pays des Hommes intègres.
Le secrétaire permanent du Tour du Faso, au nom du ministre Roland Somda, a rassuré que le ministère des sports continuera à renforcer l'encadrement, les infrastructures et aussi créer des opportunités pour les athlètes burkinabè.
Le président de la fédération burkinabè de cyclisme, Amédée Ignace Béréwoudougou s'est également réjoui de ce sacre continental de Paul Daumont. À l'entendre, ce prix témoigne de la vitalité du cyclisme burkinabè et montre que le Burkina Faso fait partie des meilleures nations africaines en matière de cyclisme. "Quand les résultats sont tombés et que j'ai vu que c'est Paul Daumont qui est le vainqueur, j'étais le plus heureux. Je suis très content et je tiens à le féliciter, parce que grâce à lui, le nom du Burkina Faso et le cyclisme burkinabè brillent au-delà de nos frontières", a-t-il déclaré.
Le président de la fédération burkinabè de cyclisme, Amédée Ignace Béréwoudougou, a saisi l'occasion pour remercier les autorités pour les efforts consentis pour la promotion et le développement du cyclisme burkinabè.
De son côté, c'est tout heureux et reconnaissant que Paul Daumont, meilleur coureur amateur africain, s'est confié à la presse. Pour le vainqueur du Tour du Faso 2023 et 2025, ce prix a une saveur particulière.
"Ce prix a une très grande valeur, puisque c'est un trophée d'ordre continental. Ça représente l'Afrique, donc forcément c'est très gratifiant. C'est vrai qu'on aime bien gagner chez soi, c'est toujours particulier de gagner le Tour du Faso pour un Burkinabè, devant son public, devant ses spectateurs et ses fans, mais lorsque l'on prend une autre dimension et qu'on s'étend à l'échelle continentale, forcément la reconnaissance est encore différente. Donc, aujourd'hui je suis vraiment très honoré d'avoir pu remporter ce trophée et le ramener ici à Ouagadougou", a-t-il confié.
Comme perspectives pour Paul Daumont après une belle saison 2025, c'est le retour en Guadeloupe afin de s'acclimater avec son nouveau club, la Convergence sportive culturelle et abymienne (CSCA). Avec ce nouveau club, Paul Daumont passera en semi-professionnel et pourra participer à des compétitions d'un niveau plus élevé.
"Lorsque l'on atteint un certain stade, un certain niveau, l'objectif, c'est d'au moins faire mieux. C'est ce qui nous motive justement à toujours s'entraîner et à donner le meilleur de nous-mêmes. Aujourd'hui j'ai un certain nombre de palmarès que j'ai déjà acquis. Maintenant en 2026, ça va être de travailler à toujours chercher à améliorer ce palmarès, continuer à écrire un peu plus mon nom dans l'histoire du cyclisme burkinabè pour continuer toujours à faire rayonner le nom du pays à travers le cyclisme", a-t-il précisé.
Mamadou ZONGO
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Avec l'urbanisation croissante et le développement de nouveaux secteurs économiques, de plus en plus d'Africains travaillent dans des bureaux, des usines et des commerces. Dans cette dynamique où de nombreux secteurs connaissent une croissance rapide, comprendre l'ergonomie devient essentiel pour améliorer la productivité et protéger la santé des travailleurs.
L'ergonomie est la science qui étudie comment adapter l'environnement de travail et les outils aux capacités humaines. Elle offre des solutions pour améliorer les conditions de travail sans nécessiter d'investissements massifs. De simples ajustements peuvent avoir un impact significatif sur la santé, la satisfaction et la productivité.
Découvrons ensemble les trois grands types d'ergonomie.
1. L'ergonomie physique
L'ergonomie physique s'intéresse à la relation entre le corps humain et les activités physiques. Elle examine comment nos postures, nos mouvements répétitifs et la manipulation d'objets affectent notre santé.
Exemples concrets en Afrique :
• Un couturier à Dakar qui ajuste la hauteur de sa machine à coudre pour éviter les douleurs au dos.
• Un maraîcher à Kumasi qui utilise des outils à long manche pour réduire les courbures excessives.
• Un employé de banque à Brazzaville qui positionne son écran d'ordinateur à hauteur des yeux.
Problèmes courants :
• Les troubles musculo-squelettiques touchent particulièrement les travailleurs agricoles, les artisans et les employés de bureau qui maintiennent de mauvaises postures pendant de longues heures.
Solutions simples :
• Alterner entre position assise et debout
• Faire des pauses régulières pour étirer les muscles
• Utiliser des sièges avec un bon support lombaire
• Positionner les outils fréquemment utilisés à portée de main
2. L'ergonomie cognitive
L'ergonomie cognitive concerne les processus mentaux comme la mémoire, l'attention, la prise de décision et la perception. Elle étudie comment réduire la charge mentale et prévenir les erreurs.
Exemples dans le contexte africain :
• Un superviseur des opérations qui organise son tableau de bord pour accéder rapidement aux informations essentielles qui lui parviennent depuis la mine opérations (fosse).
• Une infirmière dans un centre de santé qui utilise des codes couleur pour identifier rapidement les médicaments.
• Un commerçant au marché qui simplifie son système de prix pour éviter les erreurs de calcul.
Enjeux importants :
• Dans un environnement où le multitâche est fréquent (comme par exemple le système bancaire où il faut gérer l'interface avec l'ordinateur tout en répondant aux clients), l'ergonomie cognitive aide à organiser les tâches pour réduire le stress mental.
Les bonnes pratiques :
• Simplifier les instructions et les procédures
• Utiliser des repères visuels clairs (pictogrammes, couleurs)
• Éviter les distractions lors de tâches nécessitant une forte concentration
• Former les employés pour qu'ils comprennent bien leurs tâches
3. L'ergonomie organisationnelle
L'ergonomie organisationnelle s'intéresse à l'optimisation des systèmes de travail, incluant les horaires, le travail d'équipe, la communication et la culture d'entreprise.
Applications pratiques :
• Une entreprise textile à Ouagadougou qui adapte les horaires de travail pour tenir compte des périodes de forte chaleur
• Une coopérative agricole à Cotonou qui organise des rotations de tâches pour éviter la monotonie
• Un centre d'appels à Casablanca qui instaure des pauses régulières pour maintenir la concentration des opérateurs
Défis en Afrique :
• Beaucoup d'entreprises fonctionnent encore avec des structures hiérarchiques rigides qui limitent la communication. L'ergonomie organisationnelle encourage une meilleure collaboration et une répartition équitable de la charge de travail.
Recommandations :
• Établir des canaux de communication clairs entre employés et direction
• Impliquer les travailleurs dans les décisions qui les concernent
• Adapter les horaires aux contraintes locales (climat, transport, obligations familiales)
• Créer un environnement où le feedback est encouragé
Conclusion
Les trois types d'ergonomie - physique, cognitive et organisationnelle - sont complémentaires et travaillent ensemble pour créer des environnements de travail plus sains et plus efficaces. Que vous soyez employeur, travailleur indépendant ou employé, appliquer ces principes peut transformer votre quotidien professionnel.
L'ergonomie n'est pas un luxe réservé aux grandes entreprises occidentales, mais une nécessité accessible à tous pour bâtir un avenir du travail plus durable en Afrique.
Dr Sounkalo DJIBO
Ergonome industriel
Enseignant DES de Médecine du Travail UCAD Dakar Sénégal
Promoteur de Sahelors Consulting www.sahelors.com
Mahamadi ROUAMBA, Directeur Général de TICANALYSE, vient d'être nommé expert au Comité de digitalisation de la santé primaire de l'Africa CDC.
L'Africa Centres for Disease Control and Prevention (Africa CDC), agence spécialisée de santé publique de l'Union africaine, a confirmé la nomination du Directeur Général de TICANALYSE au sein du Primary Health Care Digitalization Experts Committee (PHC-DEC). Ce comité, composé de 28 experts issus de plusieurs pays d'Afrique et d'autres régions du monde, est chargé d'orienter la transformation numérique des soins de santé primaires sur le continent, afin de rendre les systèmes de santé plus résilients, plus équitables et plus proches des populations.
Créé dans le cadre de la stratégie 2023–2027 de l'Africa CDC, le PHC-DEC a pour mission de proposer des orientations stratégiques et de contribuer à la définition des priorités de digitalisation de l'offre de soins de santé primaire dans les États membres. Il est également chargé d'examiner les cadres, outils et guides mis à leur disposition, ainsi que de favoriser une meilleure coordination entre pays, communautés économiques régionales et partenaires techniques. Le comité accompagnera par ailleurs l'élaboration et la mise en œuvre d'outils pratiques, dont un PHC Digitalization Toolkit, pour aider les États à déployer des solutions numériques inclusives et interopérables au niveau de la santé primaire.
L'équipe de Africa CDC avec les membres du comité d'expertLa nomination de Mahamadi ROUAMBA s'appuie sur une expérience de plus de dix ans dans la digitalisation de la santé. À la tête de la société TICANALYSE, il a, avec son équipe, conçu et déployé la plateforme mHealth pour le Burkina Faso en 2016 pour la remontée des données de santé communautaire et en 2022 pour la remonté des données de gestion financière des Centre de Santé et de Promotion Sociale (CSPS) et des Centres Médicaux avec Antenne Chirurgicale (CMA). Cette solution a valu au Ministère de la Santé du Burkina Faso de recevoir, en 2019, le prix de la Fondation Pierre Fabre, dans le cadre de l'Observatoire de la e-Santé dans les pays du Sud. Aujourd'hui, mHealth est également déployée dans d'autres pays du continent africain en tant que système de digitalisation de l'offre de soins de santé primaire, en particulier au niveau communautaire.
Fiche de présentation de l'ExpertPensée pour les zones sans connexion à Internet, la plateforme permet, aussi bien au niveau communautaire qu'au niveau des centres de santé, d'offrir sans erreur le paquet complet de services de santé promotionnels et curatifs aux femmes enceintes, aux mères, aux nouveau-nés et aux enfants de moins de cinq ans, d'identifier de manière unique chaque patient, de suivre son parcours dans le système de santé, de suivre la disponibilité des intrants, de tracer en temps réel les enfants « zéro dose » ainsi que les patients perdus de vue, d'appuyer les activités de promotion de la santé de la reproduction, la surveillance des maladies épidémiques et le suivi des maladies chroniques, et de transmettre et de recevoir en temps réel et sans une connexion à Internet, les informations nécessaires à la bonne marche de l'offre de soins de santé primaire.
mHealth LogoInteropérable avec les plateformes utilisées par les pays pour l'entreposage des données de santé, notamment DHIS2, et grâce à son centre d'intelligence sanitaire basé sur l'intelligence artificielle, mHealth permet aux responsables du système de santé et aux décideurs d'avoir une vue d'ensemble sur l'offre de soins de santé primaire, d'en suivre la performance, d'identifier les zones insuffisamment couvertes et d'orienter les ressources là où les besoins sont les plus importants.
Intervention lors de Mahamadi Rouamba à l'atelier des ExpertsPour l'intéressé, cette désignation va bien au-delà d'une reconnaissance individuelle. « C'est un honneur, mais surtout une responsabilité envers le continent », explique Mahamadi ROUAMBA. « À travers ce comité, nous avons l'occasion de faire converger les expériences des pays, les innovations locales et les besoins des communautés pour bâtir une vision cohérente de la digitalisation des soins de santé primaires en Afrique. Le digital doit d'abord simplifier le travail des équipes de terrain et renforcer leur impact. »
Pour le Burkina Faso, cette nomination envoie un signal fort : elle confirme le rôle croissant du pays dans la santé numérique et montre qu'une solution conçue localement, comme mHealth, peut contribuer à façonner les grandes orientations continentales. En rejoignant le PHC Digitalization Experts Committee de l'Africa CDC, Mahamadi ROUAMBA et TICANALYSE participent désormais directement à la construction de l'agenda africain de la digitalisation de l'offre de soins de santé primaire.
Rappelons que Mahamadi ROUAMBA, qui préside déjà le comité de normalisation des API des services financiers numériques de l'UEMOA, avait été largement félicité à la suite de son intervention remarquée dans la vidéo institutionnelle de lancement de la plateforme interopérable de paiement instantané de la BCEAO (PI-SPI) en septembre dernier.
A voir aussi :
• Lien de votre profile LinkedIn de Mahamadi Rouamba : https://www.linkedin.com/in/mrouamba/
• Lien de mHealth : https://www.mhealth-africa.org/
• Lien de Africa Center for Disease Control and Prevention (Africa CDC) https://africacdc.org/
• Lien de TICANALYSE https://ticanalyse.org/
• Vidéo de lancement de la plateforme PI-SPI de la BCEAO https://www.youtube.com/live/VmekWvCAyzw?si=pL3G1ReVwTor4xWs&t=2674
La commune de Kaya a franchi une étape importante dans la mise en œuvre du Programme d'appui à la stabilisation de l'axe Ouagadougou-Kaya-Dori-Djibo (OKDD). Ce jeudi 27 novembre 2025, l'Assistance technique (AT) du programme a réuni les acteurs locaux et institutionnels pour un atelier de validation des Avant-projets sommaires (APS) n°7 et 8 relatifs à des aménagements de voiries dans la ville. La rencontre, tenue à Kaya, chef-lieu de la région des Koulsé (ex-Centre-Nord), a été ouverte par la secrétaire générale de la région, représentant le gouverneur.
L'atelier avait pour finalité de présenter les résultats des études techniques et d'obtenir l'adhésion des acteurs locaux avant leur transmission aux partenaires techniques et financiers. Les deux rapports APS, désormais finalisés, serviront de base à la mobilisation des investissements nécessaires au démarrage des travaux.
Après la présentation détaillée des données techniques, économiques et sociales, les participants ont procédé à des échanges qui ont permis d'enrichir le contenu des rapports. Ceux-ci ont ensuite été validés à l'unanimité.
Financé par l'Union européenne, le Programme d'appui à la stabilisation de l'axe OKDD vise à renforcer la gouvernance locale, à améliorer les services publics de base et à accroître la résilience des populations confrontées à l'insécurité et aux fragilités socio-économiques. Il intervient dans les régions des Koulsé (ex-Centre-Nord), du Liptako (partie de l'ex-Sahel) et du Soum (partie de l'ex-Sahel).
Pour une mise en œuvre efficace, une assistance technique a été déployée. Elle a pour rôle de coordonner les interventions, d'appuyer la maîtrise d'ouvrage locale et d'assurer le suivi permanent des activités.
En collaboration étroite avec la délégation spéciale de Kaya, l'AT a recensé et priorisé huit projets d'infrastructures susceptibles de stimuler la croissance locale et l'emploi. Ces investissements ont fait l'objet d'études APS et d'analyses économiques et financières, conformément aux besoins exprimés lors des concertations avec les services techniques régionaux en charge des infrastructures, de l'urbanisme et des transports.
La validation des APS 7 et 8 marque ainsi une avancée significative dans le processus de préparation des travaux. Les autorités locales espèrent désormais mobiliser rapidement les partenaires financiers afin d'améliorer la mobilité urbaine et les conditions de vie des populations de Kaya.
Le directeur régional de l'Économie et de la Planification, Moussa SawadogoAux termes de l'atelier, la secrétaire générale, Bernadette Adenyo/Sermé, représentante du gouverneur, a notifié que les échanges leur ont permis de formuler des observations pertinentes qui amélioreront la qualité des rapports d'études d'avant-projets. Elle a invité l'équipe du Programme à prendre en compte les préoccupations et suggestions des participants pour la réussite de leur mission.
Le directeur régional de l'économie et de la planification, Moussa Sawadogo, a promis de mobiliser les différents acteurs de la région des Koulsé et ceux de la commune de Kaya pour accompagner le projet afin qu'il voie le jour pour le développement de la commune. Il appelle les partenaires techniques et financiers à accompagner la commune pour la concrétisation du projet.
Ingénieur en génie civil, Bawa Sama est chargé des études d'aménagements dans le cadre de ce projet. Selon lui, les études concernaient deux canaux dans la ville de Kaya. « L'un situé dans la zone périphérique nord-ouest et l'autre dans la zone sud de la ville ». Ces deux canaux vont contribuer à assainir l'environnement urbain de la ville et permettre de viabiliser les quartiers qui vont les recevoir. Dans le cadre de ce projet, il est prévu l'aménagement des berges de ces canaux. Cela contribuera à faire la promotion des cultures maraîchères ainsi que des espaces qui seront mis à la disposition de la mairie pour des espaces verts, pour des espaces de jeux et autres. Sur ces canaux, il y aura des bassins de rétention. Ces bassins de rétention vont jouer deux rôles. Le premier rôle est la régulation du débit et le second rôle est le stockage de l'eau. L'eau stockée servira à faire l'arrosage des champs », a expliqué M. Sama.
Bawa Sama, chargé des études d'aménagements dans le cadre de ce projetIl souhaite que le projet voie réellement le jour. Car selon lui, c'est « très essentiel pour la ville de Kaya au regard de ses défis à relever, notamment la pression démographique. Il faut permettre à la ville de Kaya d'être vraiment équipée et d'avoir des espaces viabilisés afin qu'elle puisse répondre aux besoins des populations. » Il préconise que les différents acteurs sensibilisent la population pour que les zones concernées par le projet ne soient pas occupées.
Rama Diallo
Lefaso.net
L'Université Nazi Boni (UNB) de Bobo-Dioulasso a accueilli, le samedi 29 novembre 2025, une cérémonie empreinte d'émotions et de reconnaissance. Enseignants, étudiants, autorités et proches se sont réunis pour rendre hommage au Dr Tondé Mesmin Dandjinou, figure emblématique de l'enseignement supérieur et pionnier du développement de l'informatique au Burkina Faso.
Cet hommage, voulu par la communauté universitaire, se veut une célébration du parcours exceptionnel d'un homme dont l'engagement a façonné des générations d'informaticiens et contribué à la consolidation de l'École supérieure d'informatique (ESI) depuis sa création.
Très ému devant cette reconnaissance, le Dr Tondé Mesmin Dandjinou a exprimé sa profonde gratitude envers toutes les personnes qui ont marqué son parcours. « Mes sentiments sont des sentiments de reconnaissance. Merci aux autorités, aux collègues, aux étudiants, à la famille et à tous ceux qui ont œuvré de près ou de loin pour cette cérémonie d'hommage », a-t-il déclaré.
Les officiels lors de la cérémonieRevenant sur son parcours, il rappelle que ses réussites ont été rendues possibles grâce au soutien constant de nombreuses personnes. « Ce que j'ai fait, c'est parce que des gens étaient à côté de moi, m'ont aidé, m'ont accompagné », a-t-il reconnu, avant de saisir cette occasion pour saluer l'engagement de la ministre de la transition digitale dans le projet de construction d'un campus dédié à l'École supérieure d'informatique, un rêve nourri depuis les années 1990. « Lorsque nous avons commencé en 1990 à Ouaga, nous n'avions pas de locaux. Jusqu'à présent, l'ESI n'a pas de bâtiments véritablement dédiés. Une école d'informatique a besoin de locaux, de laboratoires, d'espaces pratiques. Je pense qu'on va y arriver. Mon rêve est en train de s'accomplir. Je veux vivre 100 ans pour voir l'ESI dans ses propres locaux, inchallah », a-t-il souhaité.
Le Dr Tondé Mesmin DandjinouUn message fort à la jeunesse : les raccourcis ne paient pas
Fidèle à sa mission d'enseignant, le Dr Dandjinou a tenu à laisser quelques mots à ses étudiants, qu'il considère comme « ses amis ». « Les raccourcis ne paient pas. Il faut travailler, travailler et travailler encore. Il ne faut pas se contenter de la moyenne pour passer. Il faut viser l'excellence, parce que c'est parmi les excellents qu'on recrute, pas parmi les médiocres », a-t-il lancé. Selon lui, la clé pour intégrer les grandes entreprises, administrations et organisations internationales demeure la rigueur et la qualité du travail fourni.
Une personne exceptionnelle dans toutes les dimensions
Parmi les voix qui se sont élevées pour saluer le parcours du Dr Dandjinou, celle du Dr Halguièta Nassa/Trawina, qui a particulièrement touché l'assistance. Ancienne étudiante du professeur, elle garde de lui le souvenir d'un homme profondément engagé et humble. « J'ai eu la chance de l'avoir comme enseignant en master. C'est une personne exceptionnelle par sa rigueur, son engagement et son souci constant de s'assurer que ses étudiants ont bien compris ce qu'il souhaite transmettre », a-t-elle témoigné et d'insister également sur son humanisme et sa proximité avec les étudiants.
Un aperçu de l'assistance lors de la cérémonie d'hommage« Il avait cette facilité à se fondre dans le groupe des étudiants. C'était son astuce pour faire passer son message et s'assurer que tout était bien compris », a-t-elle ajouté. Pour elle, comme pour beaucoup d'autres personnes, le Dr Dandjinou restera une référence académique et humaine. Par ailleurs, elle a tenu à lui souhaiter une très longue vie, une santé de fer et que cette nouvelle étape de sa vie lui soit bénéfique.
À travers cet hommage, l'université Nazi Boni a salué non seulement un enseignant d'exception, mais aussi un pionnier de l'informatique au Burkina Faso. Le Dr Tondé Mesmin Dandjinou laisse une empreinte durable dans le paysage académique national, marquée par la rigueur, la passion et la volonté de former une jeunesse compétente et ambitieuse. Cette journée restera gravée comme un moment de reconnaissance envers un homme qui, pendant des décennies, a œuvré pour élever le niveau de l'enseignement informatique dans le pays et inspiré de nombreuses générations.
Djaryigo Diarra
Lefaso.net
« Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand bien même il serait mort ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. » Jean 11:25–26
La grande famille ZOMA à Koudougou, Ouagadougou, les familles alliées, adressent leurs sincères remerciements et leur profonde gratitude à tous ceux, de près ou de loin, leur ont témoigné compassion, solidarité et soutien durant le décès de Mr ZOMA Guietwendé Flavien le Mercredi 19 Novembre 2025. Les familles expriment particulièrement leur reconnaissance :
Aux voisins du défunt, à l'AFAZO, collègues de MOOV Africa Burkina, Orange Burkina, aux voisins et jeunes du quartier de Tampouy, la paroisse Saint Jean Marie Vianney de Tampouy, la chorale junior et sénior Sainte Thérèse de l'enfant Jésus de Tampouy, les membres de la CCB Saint Augustin, la coordination Saint Mathieu, les partenaires Actionnaires RED.
La famille évite de citer les noms de peur d'en oublier.
Vos marques d'attention ont été pour la famille, une source de force et d'espérance dans ces moments de grande douleur. Que le Seigneur dans sa bonté infinie vous rende au centuple vos gestes de solidarité.
Union de prières
« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand bien même il serait mort. » (Jean 11:25)
Voilà un an que le Seigneur a rappelé à Lui son serviteur, PIME Lenné Jérôme, Instituteur Principal à la retraite à Fada N'Gourma.
En ce jour de mémoire, les familles PIME, ZONG-NABA, SANA et alliées à Fada N'Gourma, Commin-Yanga, Ouargaye, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et en Italie, expriment leur profonde gratitude à toutes celles et tous ceux qui les ont soutenues durant cette douloureuse épreuve.
Qu'en souvenir de lui, chacun élève vers Dieu une pensée pieuse.
Le Ministère des Enseignements maternel et primaire a annoncé la tenue de la session de composition pour le renforcement de la base de compétence des Aspirants au Métier d'Enseignant (AME).
La session de sélection des AME du primaire aura lieu le samedi 13 décembre 2025, selon un communiqué publié le 28 novembre 2025 par le Ministère des Enseignements maternel et primaire.
Les matières de composition sont : Mathématiques (08h-10h) et Pédagogie générale (11h-13h) pour les candidats titulaires du CEAP ou du CAP. Les titulaires du Baccalauréat composeront en Mathématiques (08h-10h) et Culture générale (11h-14h).
Les candidats retenus et les centres de composition peuvent être consultés auprès des directions départementales des enseignements maternels et primaires ou sur le site officiel : www.libre.bac.bj
Ouvert en octobre 2025, le procès en appel de Steve Amoussou, alias « Frère Hounvi » devant la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) connaîtra son verdict le 15 décembre 2025.
Condamné, en première instance, à 02 ans de prison ferme et à 1.000.000 de francs CFA d'amende pour des faits requalifiés en « injures à caractère politique et diffusion de fausses nouvelles », Steve Amoussou alias « Frère Hounvi » avait fait appel. Les faits initialement reprochés à l'accusé sont « harcèlement électronique, diffusion de fausses nouvelles, incitation à la rébellion ».
L'audience inaugurale du 20 octobre à la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) a été reportée au 1er décembre pour permettre à Steve Amoussou d'être défendu. L'accusé n'avait pas de représentation légale.
La Cour vient de fixer la prochaine audience au 15 décembre 2025.
M. M.
Les listes définitives de candidature des partis aux élections législatives de 2026 ont été publiées ce 1er décembre 2025 par la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA).
A la suite de la vérification de la conformité des dossiers, la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) a validé les listes de cinq partis aux élections législatives de 2026. Il s'agit de Force Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE), Les Démocrates (LD), Mouvement des Elites Engagées pour l'Emancipation du Bénin (Moele-Bénin), Bloc Républicain (BR) et Union Progressiste le Renouveau (UP-R).
La liste définitive a été rendue publique ce 1er décembre 2025.
Lire DECISION de la CENA