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Updated: 1 month 2 weeks ago

le Directeur de l’Office National du Hadj et de la Omra : « Les agences de voyages partenaire privilégié »

Sun, 20/11/2016 - 23:06

La nouvelle disposition prise par l’Office national du hadj et de la omra, celle de déléguer aux agences touristiques, la mission de dépôt des passeports auprès de l’ambassade du Royaume d’Arabie saoudite à Alger, a  grandement contribué à l’organisation de l’opération et à l’amélioration du niveau des services offerts aux hadjis, et d’éviter, ainsi, les erreurs et les plaintes enregistrées durant la saison écoulée.

Tél est le constat fait hier par le directeur de l’Office national du hadj et de la omra, M. Youcef Azouza, qui intervenait sur les ondes de la radio nationale, soulignant que cette procédure intervient à la demande de l’ambassade d’Arabie saoudite, permettant ainsi aux agences de voyages d’obtenir les visas au profit des pèlerins dans des délais précis et dans de bonnes conditions. Il fera savoir que l’office a pu délivrer plus de 2.600 visas au premier jour de l’opération, ce qui constitue un signe positif pour le succès de la saison de la omra.

Toutefois, le même responsable estime que l’augmentation de la taxe à plus de 2.000 riyals a suscité la préoccupation et un certain mécontentement des pèlerins qui ne s’attendaient pas à une aussi importante hausse des frais du petit pèlerinage. Sur un autre registre, M. Azouza a estimé que la crainte de certaines agences de voyages et de tourisme, de la délégation de l’Office national du hadj de la omra pour le dépôt des passeports et la délivrance des visas, est compréhensible, mais, tient-il à préciser,  «l’Office n’est pas un concurrent aux autres agences, mais un établissement public qui veille à l’organisation de l’opération du hadj et de la omra, et le règlement des lacunes enregistrées», ajoutant que «cette nouvelle disposition est dans l’intérêt de tous».
Le responsable précise que les agences de tourisme et de voyages en charge de l’organisation de l’opération, et dont le nombre est plus de 251, constituent un partenaire privilégié pour la promotion des services offerts aux hadjis, et les autres pèlerins, et que «l’office est disposé à ouvrir un débat fructueux avec les responsables de ces établissements de voyage».  Le directeur de l’ONHO a précisé que le traitement des dossiers de visa se fait de la même manière qu’auparavant. Les agences déposent les passeports au niveau de l’office avant 8 heures, pour les déposer au niveau de l’ambassade à  9 heures, et la délivrance des visas se fait à 13 heures.

Lancement des voyages vers les Lieux saints le 21 novembre

Amené à s’exprimer sur la saison de la omra écoulée, M. Azouza a indiqué que «le travail mené avec l’ambassade d’Arabie saoudite nous a permis de d’augmenter le nombre des pèlerins de près de 30%, ce qui a permis de classer l’Algérie à la 4e place», soulignant que «le travail sera poursuivi durant cette saison», d’autant plus de l’ambassadeur saoudien a affirmé que «le nombre des pèlerins pour la omra n’est pas plafonné», et que «la voie est ouverte pour ces derniers pour l’accomplissement du rite de la omra».
Il y a lieu de souligner que plus de 300.000 Algériens et Algériennes ont accompli, en 2015, le pèlerinage aux Lieux saints de l’islam (hadj et omra). Si l’on fait abstraction du quota annuel de 28.000 hadjis réservé à l’Algérie, tout un chacun peut mesurer l’important engouement des Algériens et des Algériennes pour la omra, dont la particularité réside dans le fait d’être effectuée par le musulman tout au long de l’année, notamment durant certains mois sacrés du calendrier musulman et à l’occasion des fêtes religieuses.

Concernant les nouveautés de la saison du hadj, le directeur de l’Office du hadj et de la omra a fait savoir que le rapport su l’organisation de la prochaine saison et l’évaluation de la saison écoulée sera soumis prochainement au Conseil des ministres, afin de donner le coup d’envoi pour la préparation de la nouvelle saison. Il reste à ajouter qu’en attendant la fin des travaux d’extension et d’aménagement que connaît  actuellement la mosquée Al Haram de La Mecque, le ministère saoudien du Hadj a fixé la durée de la omra à 15 jours, désormais, afin de pouvoir accueillir les flux croissants de pèlerins et de les prendre en charge dans les meilleures conditions.

Categories: Afrique

Economie algérienne: « Nous sommes en train de prendre le chemin de l’Égypte » (Opinion)

Sun, 20/11/2016 - 22:59

Dans cet article qui est une reprise de son intervention à l’assemblée populaire nationale lors des débats sur la loi de finances 2017, Arezki Derguini, député du FFS lance un avertissement: nous sommes entrain de prendre le chemin de l’Egypte et probablement du Venezuela. L’enjeu politique, selon lui, « n’est pas de savoir s’il faut une vérité des prix, mettre fin à des subventions injustes et inefficaces, mais comment y aller? ».

Nous sommes en train de prendre le chemin de l’Égypte parce que nous n’avons pas le courage d’affronter la réalité. Nous refusons de nous demander comment est-il possible de vivre réellement comme le reste du monde sans trahir nos martyrs et la confiance de la population.

Nous sommes en train de prendre le chemin de l’Égypte et probablement du Venezuela parce qu’une partie d’entre nous ne croit pas en notre société et ne pense qu’à exploiter la situation en sa faveur. Avec l’indépendance, nous avons continué de falsifier nos comptes, nous avons laissé notre état d’esprit poursuivre son chemin de croix ; nous voilà en peine aujourd’hui de retrouver quelque sérénité.

Le problème aujourd’hui n’est pas de savoir s’il faut une vérité des prix, mettre fin à des subventions injustes et inefficaces, mais comment y aller ? Car il nous faudra y aller, bon gré en traçant notre chemin, mal gré en obéissant au diktat de nos créanciers. Que faire donc pour ne pas renoncer à l’État social, pour établir un nouveau système des prix favorable à la production et un nouveau système de subventions plus efficace et plus équitable qui défende le pouvoir d’achat de la population sans décourager l’épargne et l’investissement.

Les exemples de l’Égypte , de la Grèce et du Venezuela sont devant nous. Devons-nous attendre la faillite de l’Etat pour entreprendre les réformes qui préservent l’Etat social? Un Etat failli ne peut venir en aide à des citoyens démunis dont le nombre s’accroit. Devons-nous attendre la faillite de l’économie centralisée afin que des responsables se déchargent de leur responsabilité, vaquent à leurs comptes privés et que l’étranger prenne en charge nos comptes publics ?

Ou bien, plutôt que d’accepter la perspective de livrer nos comptes à l’étranger, ce à quoi nous nous sommes toujours refusés, pourquoi ne pas mettre nos comptes à jour et passer à un système de prix, de subventions, de soutien du pouvoir d’achat transparent, plus efficace et plus équitable?

Les pouvoirs publics, dans le cadre de la nouvelle loi de finances, escamotent ces questions, hésitent sur le cap à suivre. Elles réduisent timidement les subventions, augmentent timidement les prix et les taxes. Renationaliser l’économie en faisant de l’économie une affaire sociale.

Une question de doctrine

Tout d’abord une question de doctrine. Il faut se rendre compte que nous n’avons nulle maîtrise sur les conditions de production de la vie matérielle. La compétition internationale nous les impose. Il faut renoncer à la croyance selon laquelle nous pouvons décider unilatéralement de ce que ce que nous voulons échanger, des termes dans lesquels de tels échanges peuvent avoir lieu.

Ce qui est en notre nôtre pouvoir, c’est la qualité de nos rapports, au sein de cette économie, avec cette économie. Il faut renoncer à faire de l’économie l’affaire exclusive de l’État et des grandes entreprises, ce qui a remis nos marchés aux mains d’une minorité qui finira par les céder aux grands groupes internationaux. Il faut qu’elle soit une affaire sociale avant de devenir des affaires publique et privée. Il faut faire en sorte que les volontés séparées des citoyens puissent constituer une volonté commune qui ne conspire pas contre leurs volontés séparées.

Car il n’est plus évident que la défense de l’intérêt particulier à l’ère de la globalisation puisse réaliser un autre intérêt que celui des multinationales. Une volonté commune qui accorde leur production à leur consommation présente et future.

Il faut renationaliser l’économie, c’est-à-dire redonner une cohérence sociale à l’économie qu’elle a perdu avec la globalisation des marchés, sur la base d’un état de droit où droits collectifs et droits privés, droit et normes sociales, ne s’excluent pas mais se complètent[1].

Soumettre le marché au contrôle social

Le gouvernement a commencé à toucher aux prix et taxes sans expliciter le système de subventions qu’il veut adopter. Et cela pour les trois années à venir. S’il persiste à monopoliser la gestion de l’économie, il risque de trébucher sur les embûches d’un nouveau système étatique de contrôle du marché qui finiront par l’en détourner.

La poursuite de la dépossession la société, autrement dit de l’ « accumulation primitive du capital », de la guerre non déclarée contre elle et son pouvoir d’achat va prendre la forme d’une spirale inflation-dépréciation de la monnaie.

On le sait, la défense du pouvoir d’achat ne peut plus être celui d’un pouvoir d’achat basé sur les hydrocarbures. Il doit être refondé. Pour y parvenir, il faut un nouveau système des prix qui encourage la production, qui permette d’aller vers une vérité des prix, un taux de change unique et une diversification de l’économie. De sorte à éviter la spéculation, à casser la spirale augmentation des prix/dévaluation de la monnaie (spéculation sur les prix et la monnaie) qui pénalise les pauvres, les fonctionnaires et les retraités et fait fuir les capitaux.

Une stabilisation du taux de change, une inflation contrôlée sont les conditions d’une relance de l’investissement et une refondation du pouvoir d’achat. Il faut donc mettre fin à une guerre globale contre la société : on ne pourra pas protéger les « riches » contre les pauvres, ni les pauvres sans les « riches ».

Faire de l’économie une affaire sociale c’est reconnaître que le contrôle du marché, la gestion de l’économie de marché, ne peut plus être une affaire étatique. La globalisation ne le permet plus, le contrôle du marché doit devenir une affaire sociale s’il veut échapper au contrôle des grands groupes internationaux. On ne peut plus imposer des frontières à l’économie de marché, on lui prescrit des normes : normes de production, de circulation et de consommation.

Faire de l’économie une affaire sociale doit nous permettre tout d’abord de soustraire le marché à l’activité des spéculateurs, de soumettre le droit aux normes et non à la discrétion de l’administration. Qui fabrique de la rareté, détermine les prix, pour pouvoir s’enrichir, accroître ses revenus?

Si l’État veut augmenter les prix de certaines matières qu’il ne peut plus soutenir, il peut avoir le concours de certains spéculateurs et soutenir ensuite le point de vue selon lequel c’est là la seule façon de lutter contre la spéculation. Comment éviter que les subventions par les prix et leur contrôle, ne se transforme en guerre contre la société ? Comment éviter que le chômeur ne passe pas du côté de la spéculation et de la hausse des prix ? Comment éviter que les plus démunis ne participent à l’aggravation de leur condition ?

La société doit refuser que le lait et d’autres matières de large consommation puissent être vendus ou achetés à un autre prix que celui qu’elle a fixé. Sous le contrôle des marchands, nos marchés ont chassé les voleurs ; il faut maintenant que les citoyens en chassent les spéculateurs. Ce n’est pas à l’État et à ses gendarmes de contrôler, de gérer la vie des quartiers, des marchés de proximité.

Si la société enraye les processus de spéculation sur les matières de large consommation, la solidarité avec les plus démunis ne sera pas un vain mot. Un quartier, un village ou un autre type de regroupement qui se démet de sa responsabilité de solidarité envers ses plus démunis mérite-t-il la justice ? Pourquoi cette vérité est-elle devenue si étrangère à nos foyers ? Parce que nous avons donné libre cours à certains de nos penchants sous prétexte d’obéir à la loi. L’Etat ne doit pas faire ce qu’un quartier peut faire sans frais.

Passer d’une économie informelle à une économie formelle et d’une « sectorialisation » à une décentralisation de l’économie

Outre un nouveau système de prix, un nouveau système de subventions, il faut produire un consensus social et politique sans lequel on ne pourra pas fixer la société dans un état de droit, des droits clairs du travail et de la propriété. La propriété est la base de l’état de droit. Le droit du travail celui de la démocratie.

Il faut se décider, et tracer sa voie entre une société salariale que nous n’avons pas réussi à construire et une société de propriétaires dont nous avons été défaits. Le désordre foncier qu’a entraîné l’héritage colonial est autrement un obstacle insurmontable pour l’établissement d’une économie de marché basée sur la circulation des droits de propriété, la multiplication des contrats, base d’une fiscalité ordinaire nécessaire au financement de l’état de droit.

Comment responsabiliser des collectivités locales qui ont été dépossédées de leurs responsabilités par la sectorialisation de l’économie[2], de leurs ressources par la destruction ou l’expropriation ? Il faut établir les ressources et les champs d’action des nouvelles collectivités. Il faut mettre les collectivités en mesure de se découvrir de nouvelles ressources, de valoriser leurs ressources sous employées.

NOTES
[1] Il faut se référer ici à l’exemple de l’économie sociale de marché allemande et aux rapports de l’économie et de la société dans les autres sociétés du nord de l’Europe avec lesquels la comparaison est possible.
[2] L’Algérie est découpée en secteurs un demi-siècle après son indépendance. Pour chaque habitant il fallait son ratio en matière d’éducation, de santé, d’équipement etc. Pas besoin du marché, ni d’une autorité locale.

Categories: Afrique

Sécurisation des frontières : Satellites et drones à la hauteur

Sun, 20/11/2016 - 22:51

S’il existe un champ de compétences où l’action des éléments de l’Armée nationale populaire, opérant en parfaite coordination avec les autres corps constitués que sont les Douanes, la Gendarmerie  nationale et la DGSN, est des plus déterminantes, c’est bel et bien la sécurisation de nos frontières, jusque-là sauvegardées de manière hermétique face à un environnement régional le moins que l’on puisse dire hostile.

C’est d’ailleurs en tenant compte de cette réalité, avec, en relief, les troubles auxquels sont confrontés des pays comme le Mali et la Libye, sans oublier les fléaux de contrebande et de narcotrafic sévissant sur la bande frontalière séparant l’Algérie du Maroc, qu’il a été procédé à un important raffermissement des moyens de surveillance et de contrôle de nos frontières.

En ce sens, et outre et le renforcement des patrouilles et la consolidation  des brigades mixtes chargées de la mission de sécurisation de frontières, c’est aussi un lourd  mécanisme électronique et ultramoderne qui sera mis en place progressivement pour cette même finalité. Il est d’abord question de l’augmentation du nombre des caméras à infrarouge dont disposent les services de sécurité en postes au niveau des frontières. Ensuite, la décision a été  prise de recourir également aux radars mobiles et autres moyens de surveillance aérienne, notamment des drones. Le recours au contrôle par satellites est aussi inclus dans cette nouvelle stratégie d’optimisation de l’action de surveillance, notamment de la  bande frontalière du sud-ouest s’étalant sur une distance dépassant les 3.000 km. La nouvelle stratégie en question a été dévoilée, tout récemment à Béchar, lors d’une rencontre de concertation et d’échange d’informations entre les différents services de sécurité.
Au cours de cette importante rencontre, placée sous le thème «Sécurisation et surveillance des frontières nationales», une rencontre ayant regroupé des responsables du ministère de la  Justice, de l’institution des Douanes, de la gendarmerie, de la DGSN et de l’ANP, les participants se sont entendus, à l’unisson, sur la nécessité d’une meilleure planification et d’une coordination une plus étroite des efforts dans l’action de lutte contre les différentes formes de crime organisé, de contrebande et de trafic de drogue, mais aussi contre toute tentative d’incursion terroriste où des armes acheminées d’ailleurs sont destinées à un usage criminel en Algérie.

Telle que préconisée par les différents participants, l’action de coordination «doit  concerner l’ensemble de mécanismes de prévention et de lutte contre les formes de criminalité  sévissant à travers nos frontières maritimes, terrestres et aériennes», ont précisé les intervenants à cette rencontre.
Ils s’accordent aussi sur le constat selon lequel «les frontières nationales, notamment terrestres du sud-ouest, sont en proie aux activités des narco-terroristes qui s’adonnent à des multiples activités illégales portant atteinte  à la sécurité du pays et à notre économie».

La connexion entre les réseaux de crime organisés et les groupuscules terroristes a également été évoquée et profondément examinée au cours de ladite rencontre, dans l’objectif évident d’une meilleure adaptation du dispositif de lutte. «Les  narcotrafiquants et les contrebandiers activent en commun avec les terroristes des différents groupes criminels des pays voisins, d’où la nécessité d’une vigilance constante et d’un renforcement de la coordination dans les domaines liés  au renseignements, à la prévention et à la lutte sur le terrain», a-t-il été préconisé.

Ce qui a été également mis en exergue lors de cette rencontre, ce sont les «efforts accomplis à ce jour par les  brigades mixtes de l’ANP, des Gardes-frontières, de la Gendarmerie nationale et des Douanes ainsi que l’apport considérable des différentes unités  spécialisés de la DGSN, et qui ont permis la réalisation d’un résultats probant sur le terrain». À titre illustratif, «de janvier à la fin octobre 2016, et grâce à la vigilance des corps constitués chargés de la lutte contre la criminalité à la bande frontalière de Béchar, il a été procédé à la saisie d’une quantité dépassant les 12 tonnes de kif traité au cours de 22 affaires de trafic de drogue impliquant quelque 168 individus.

Categories: Afrique

Algérie-Finlande : signature d’un mémorandum d’entente dans le domaine phytosanitaire

Sun, 20/11/2016 - 22:46

L’Algérie et la Finlande ont signé dimanche à Alger un mémorandum d’entente dans le domaine phytosanitaire ouvrant la voie aux échanges commerciaux des produits agricoles entre les deux pays.

L’accord a été signé par le ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, Abdesslem Chelghoum, et son homologue finlandais, Kimmo Tiilikainen, qui conduit une délégation d’homme d’affaires pour une visite de trois jours en Algérie.

Cette délégation conduite par M. Tiilikainen est composée d’une dizaine de chefs d’entreprises et de multinationales activant dans différents secteurs tels les énergies propres, le bois, le traitement des eaux usées et la valorisation des déchets, le commerce de céréales et aliments de bétail et les machines agricoles.

Le mémorandum d’entente, qui porte sur la protection des végétaux et la quarantaine végétale, « va encadrer toutes les opérations d’importation et d’exportation en matière de produits végétaux », a expliqué M. Chelghoum à la presse en marge de la cérémonie de signature de l’accord.

Pour sa part, le ministre finlandais a souligné que ce protocole avait fait l’objet de discussions et de préparation depuis plusieurs années: « nous espérons que l’accord servira de base pour davantage de coopération entre nos deux pays dans d’autres domaines », a-t-il avancé.

Durant leur rencontre qui a précédé la cérémonie de signature de ce mémorandum d’entente, les deux ministres ont relevé la nécessité de renforcer les relations économiques et commerciales entre les deux pays.

« Nos pays convergent en ce qui concerne la nécessité de booster cette coopération dans les domaines de l’agriculture, de la pêche et des forêts », a soutenu M. Chelghoum.

S’adressant aux opérateurs finlandais, le ministre leur a expliqué que le secteur agricole est dotée d’un cadre d’investissement favorable et que tous les segments de ce créneau étaient ouverts au partenariat.

« Nous souhaitons vivement que les Finlandais s’impliquent dans des actions d’investissements en Algérie », a-t-il insisté.

Il a aussi mis en exergue la politique du gouvernement de diversifier l’économie à travers, entre autres, les exportations agricoles. D’autant plus que le pays commence à dégager des volumes importants de production notamment en matière de produits maraîchers frais (primeurs) qui peuvent être exportés vers la Finlande.

Il s’agit aussi des produits phoenicicoles (dattes et dérivés), des vins et de l’huile d’olive.

Les deux parties ont également salué la réussite du projet de fabrication de moissonneuses-batteuses de nouvelle génération conclu entre la société publique algérienne de commercialisation du matériel agricoles (Pmat) et le complexe de machinisme agricole (CMA) et la firme finlandaise Sampo Rosenlew.

Ce projet a donné naissance en 2010 à la société CMA-Sampo implantée à Sidi-Bel-Abbes, dont le capital est détenu à hauteur de 38% par la firme finlandaise, tandis que le reste (62%) est réparti entre les entreprises publiques CMA et Pmat.

La société est passée d’un taux d’intégration de 15% à 62% actuellement, et avec une production de 500 moissonneuses-batteuses en 2013 à 1.000 en 2015.

« C’est un excellent exemple de joint-venture ici en Algérie. Mais la société doit dès maintenant prospecter d’autres marchés à l’export en profitant de sa position par rapport au Maghreb et à l’Afrique », a noté M. Chelghoum.

Une rencontre B2B s’est aussi tenue dimanche à la Chambre nationale d’Agriculture pour permettre aux opérateurs des deux pays de discuter des opportunités d’affaires et de partenariat.

Categories: Afrique

Taux de chômage : Baisse de 1.3%

Sun, 20/11/2016 - 22:40

«Les données récentes issues de l’enquête sur l’emploi et le chômage, réalisée par l’Office national des statistiques, en avril 2016, font ressortir une amélioration des principaux indicateurs de l’emploi et du chômage», a relevé, avec satisfaction, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale.

Dans son allocation, à l’issue  de la rencontre annuelle des directeurs de l’emploi de wilaya, M. Mohamed El-Ghazi a indiqué que cette enquête fait état d’une création nette d’emplois appréciable entre septembre 2015 et avril 2016, puisque l’évolution de la population occupée dégage un solde positif de 301.000 emplois, correspondant à un accroissement de 2% de la population occupée durant la période de septembre 2015 à avril 2016. Ceci s’est traduit également, selon le ministre, par une réduction du nombre de chômeurs de l’ordre de 139.000 chômeurs par rapport à septembre 2015, et une réduction du taux de chômage global qui passe de 11,2% en septembre 2015 à 9,9% en avril 2016, soit une baisse de 1,3%.
«Cette baisse de 1,3% du taux de chômage constitue une performance remarquable dans le contexte économique mondial actuel, d’une part, et de la conjoncture économique que traverse le pays suite à la réduction de ses ressources financières, d’autre part», a-t-il affirmé.

Près de 400.000 placements réalisés durant les dix premiers mois de 2016

Le premier responsable du secteur a rappelé  que malgré le contexte difficile, l’économie nationale a pu créer un nombre d’emplois suffisant qui a permis d’absorber la demande additionnelle d’emploi et de puiser dans le stock des chômeurs existants.
Aussi, selon lui, près de 400.000 placements ont été réalisés durant les dix premiers mois de l’année 2016, à travers les dispositifs publics d’appui à la promotion de l’emploi salarié.          «Au total, 398.438 placements ont été réalisés durant les dix premiers mois de l’année en cours, à travers les dispositifs publics d’appui à la promotion de l’emploi salarié, dont 14% dans le cadre du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP), et 2% de placements effectués par les agences privées», a précisé le ministre.
«L’évolution de la structure de l’emploi reflète parfaitement cette dynamique de création d’emplois, dans la mesure où l’emploi salarié (permanent et temporaire) a connu une progression de près de 18% durant la période 2010- 2016, et sa part dans l’emploi global est passée de 66% en septembre 2010 à 70%, en avril 2016», a-t-il détaillé. Le ministre du Travail a tenu à mettre en exergue le fait que son secteur a apporté sa contribution à la création d’emploi et à la réduction du chômage, à travers les dispositifs publics d’appui à la promotion de l’emploi salarié et de soutien à la création d’activités par les jeunes promoteurs et les chômeurs promoteurs.

Ce qu’il faut retenir également,  d’après le responsable, c’est l’importante baisse du taux de chômage des jeunes qui est passé de 29,9%, en septembre 2015, à 24,7%, en avril 2016, soit une baisse de 5,5%. «Ceci constitue une illustration de l’impact des dispositifs en direction des jeunes, notamment les dispositifs ANSEJ – CNAC», a-t-il dit. Dans ce cadre, il est important de souligner que 94% des placements dans le cadre du Dispositif d’aide à l’insertion professionnelle ont été réalisés dans le secteur économique. Pour ce qui est de la création d’activités, 17.655 micro-entreprises, représentant un potentiel de près de 39.000 postes de travail, ont été financées durant les dix premiers mois de 2016, dans le cadre des dispositifs gérés par l’ANSEJ et la CNAC.

  les défis demeurent encore nombreux

Mohamed El-Ghazi a par ailleurs rappelé qu’en dépit des progrès importants accomplis dans le cadre de la promotion de l’emploi et de la lutte contre le chômage, les défis demeurent encore nombreux, notamment pour assurer des emplois de qualité conformes aux attentes des demandeurs d’emploi.
«C’est à ce titre que la question de l’emploi et de la lutte contre le chômage est placée au cœur de notre politique de développement, et constitue une des priorités du programme du gouvernement qui a maintenu et renforcé les dispositifs publics de promotion de l’emploi, d’une part, et continue d’encourager davantage l’investissement productif générateur d’emploi, d’autre part, à travers, notamment l’élaboration d’un nouveau code des investissements plus attractif, dans le cadre d’une approche visant à promouvoir la diversification de l’économie nationale», a-t-il dit.

Categories: Afrique

Contribution : Comment sauver le système éducatif de la débâcle ?

Sun, 20/11/2016 - 22:35

Tout le monde est mécontent et observe ce déclin planifié par le FMI, la Banque Mondiale et les multinationales lesquelles trouvent leur dû aussi bien du côté financier que celui de la médiocrité du niveau des études. La réforme de 2003 continue même si elle a prouvé son échec chez nous et partout dans le monde.
Si on regarde de près la masse budgétaire déboursée et dont ont profité surtout les multinationales, il suffit de  voir le nombre de tableaux blancs, les marqueurs, les livres, les calculatrices, les data-shows, les PC, achetés en devise chaque année, nous pouvons alors   comprendre pourquoi doit on maintenir ce nouveau système. Jusqu’à ce jour, cette réforme n’a pas encore utilisé tous ses moyens car jusqu’à ce jour les élèves n’ont pas encore utilisé la calculatrice graphique qu’ils devraient utiliser suivant leur livre scolaire surtout dans le secondaire et imaginé que chaque machine coute plus de 10 000 DA.

Les responsables n’ont pas jusqu’à ce jour opté pour son utilisation officielle, mais il faut s’attendre qu’une pression va bientôt être faite sur nos responsables pour l’imposer et l’utiliser lors des examens car celle-ci se trouve depuis 2003 sur le marché algérien. Aujourd’hui au niveau du secondaire on compte plus de 2 000 000 élèves, alors faisons notre opération 2 millions x 10 000 ce qui fait 20 milliards de dinars qui renfloueront directement les caisses des multinationales et qui prendront en otage les élèves et leur parents pendant de longues années avec la collaboration de nos responsables.

Donc, chaque année ces multinationales seront assurées d’un minimum de gain sur les calculatrices graphiques de 10 milliards de dinars. Ce projet est pour bientôt car nous avons appris dernièrement qu’un séminaire a été organisé à Alger pour présenter une calculatrice graphique de marque Casio pour des inspecteurs et certains professeurs surement dans le but de l’introduire dans les programmes et ainsi ficeler à grande échelle le marché de la calculatrice graphique. Ces multinationales nous imposent même la marque et le numéro de celle-ci.

Ceci pour expliquer un des points essentielles  pourquoi la réforme imposée dans le monde n’est pas pédagogique et ne répond pas aux besoins des pays mais elle obéit à un objectif financier et non pédagogique. Je ne veux pas m’étaler sur tous les moyens importés et utilisés par les systèmes éducatifs partout dans le monde. Aujourd’hui après la TI 83+ proposée dans les manuels scolaires on parle d’une nouvelle calculatrice Casio qui sera mentionnée dans les nouveaux livres scolaires qui couteront eux aussi une bagatelle d’argent.
On a appris aux élèves par les moyens TIC importés par les multinationales à tricher même dans les examens.
Aujourd’hui, une génération a été formée ainsi, convaincue que l’effort était inutile, plus habituée à quémander (ou « acheter ») les bonnes notes qu’à « réussir » réellement.
La réalité fut un peu différente : on a vu les enseignants gonfler les notes. Certains enseignants continuent à se battre soit en refusant ces cours particuliers ou en refusant de faire des cours particuliers à leurs élèves soit pratiquant ces cours mais dans le vrai sens.
Etre débrouillard  était devenue la règle d’or de la réussite scolaire et sociale. Dans les lycées, la fréquentation des bibliothèques a sensiblement chuté : elles se sont vidées des lecteurs, alors que, pourtant, elles regorgeaient de livres, inscrits aux programmes, acquis à grands frais par l’administration dans l’indifférence totale des élèves, au grand dam de quelques professeurs, des « dinosaures », qui se battaient pour inciter leurs élèves à lire !
Notre problème en Algérie, c’est qu’on n’est pas encore arrivé à nommer un ministre de l’éducation suivant son projet reconnu prêt à être appliqué et qu’on aimerait adopter à nos générations car seuls les algériens du terrain peuvent proposer un système propre à l’Algérie.
Les ministres de l’éducation ne sont pas aujourd’hui désignés suivant leur publication ou leur expérience dans le domaine et aucun d’eux n’a refusé ce poste qui demande une connaissance particulière du domaine et un projet de société. Mais malheureusement, nous ne sommes pas encore libres de nos choix et tous les algériens se trouvent aujourd’hui des cobayes de l’étranger et des multinationales. Le laboratoire éducatif algérien continue quel que soit le ministre qui sera là. Demain, un autre ministre viendra pour dire du mal de celui-ci, mais il appliquera lui-aussi les mêmes directives.
Notre ministre, aujourd’hui a commencé pour imposer les 36 semaines de scolarisation et non pas d’enseignement une rentrée scolaire le 28 août 2017 et une diminution des vacances scolaires sans tenir ni des conditions climatiques de notre pays, ni de l’intérêt de l’élève, ni de ses parents et tout cela sans consultation des enseignants du terrain. Et là c’est une première fuite en avant des responsables comme si le problème de l’éducation se trouve dans les 36 semaines.
Au lieu d’attaquer le vrai problème qui est le niveau des élèves et la charge des programmes, elle s’attaque au calendrier scolaire.
La deuxième sortie maladroite est la ponction effectuée sur les salaires à cause de leurs grèves légitimes ce qui poussera certainement les enseignants mécontents de ce geste à ne pas terminer leur programme car ils ne rattraperont pas les cours perdus ce qui nous fera de nouveau revenir au seuil des programmes qu’on croyait disparut à jamais et les leçons du passé n’ont servi à rien.
La troisième sortie malheureusement fut la décision de changer le déroulement du baccalauréat 2017.
Comment peut-on changer le déroulement d’un baccalauréat en laissant toujours les sujets au choix qu’élèves alors qu’enseignants, pédagogues et parents d’élèves trouvent cela perturbateurs ; en diminuant d’une demi-heure chaque matière ainsi que l’obligation de passer pendant une même journée trois matières pour libérer une demi-journée de la durée de l’examen n’a aucun sens pédagogique.

Donc, ce changement est beaucoup plus économique que pédagogique. Cette nouvelle improvisation montre encore les décisions unilatérales prises par le ministère qui fait appel aux syndicats uniquement pour cautionner les décisions ou bien en période de crise.
Tout le monde s’attendait à une vraie diminution de la durée de l’examen et non des épreuves et à la suppression des sujets au choix et pour cela la solution la plus efficace était d’organiser l’examen en deux étapes sérieuses permettant à l’élève lui-même de rester sérieux pendant deux années successives et cela à partir de 2017 pour l’appliquer en 2018 pour l’étape 1 (un) et en 2019 pour l’étape 2 (deux) sans se précipiter. Je ne sais pas comment réfléchissent les décideurs car on ne dirige pas un secteur éducatif comme une usine car on a affaire à des êtres et non à des robots.
Qui arrêtera cette débâcle, la faillite de l’école nous oblige aujourd’hui à lancer un S.O.S tout d’abord à la société, au gouvernement, aux responsables, … de sauver l’éducation dont le déclin a commencé depuis longtemps sans vraiment trouver la solution car tant que la réforme ne viendra pas des vrais hommes du terrain et des vrais pédagogues nous continueront à dépendre à 100% de la mondialisation et à l’abrutissement des sociétés pour toujours encore plus de dépendance.
Une refondation de l’école algérienne à l’algérienne suivant nos vrais besoins pour 2030 indépendamment du FMI, de la Banque Mondiale et des multinationales s’impose car nous pouvons produire tous les besoins dont on a besoin l’école chez nous. Pourquoi importer un marqueur, un tableau blanc, un data-show, un programme, une simple calculatrice, une calculatrice graphique,…
Remontons notre enseignement technique dans nos lycées techniques, ne cherchons pas la quantité des hauts diplômes mais leurs qualités, remontons nos trousses et tous ensemble la main dans la main sauvons notre système éducatif car c’est nous la solution de l’avenir de nos générations futures.

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Un élément de soutien aux terroristes arrêté à Sidi Bel Abbès

Sun, 20/11/2016 - 22:09

Dans le cadre de la lutte antiterroriste, un détachement combiné de l’Armée Nationale Populaire a arrêté, le 19 novembre 2016 à Sidi Bel Abbès/ 2ème RM, un élément de soutien aux groupes terroristes. Par ailleurs et dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, des éléments de la Gendarmerie Nationale ont saisi à Relizane/ 2ème RM, (137) kilogrammes de kif traité.

De même, des Gardes-frontières ont saisi une autre quantité s’élevant à (75) kilogrammes. A Biskra et El Oued/ 4ème RM, des détachements combinés de l’Armée Nationale Populaire ont saisi (1403) bouteilles de différentes boissons et (1146) unités de produits détergents. Tandis que des détachements combinés de l’ANP ont saisi (2554376) unités de produits pyrotechniques à bord de deux (02) véhicules à Sétif/ 5ème RM et Tissemsilt/ 2ème RM.

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CNAS : Plafonnement des salaires des footballeurs à 270 000 DA

Sun, 20/11/2016 - 22:00

La Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) et la Ligue de football professionnel (LFP) signeront le 6 décembre un accord pour la mise en œuvre des dispositions du nouveau décret qui plafonne la déclaration des joueurs à un salaire maximum de 270.000 DA, a indiqué la Fédération algérienne de football (FAF) dimanche sur son site officiel.

Lors de cette rencontre, qui devait se dérouler dans un premier temps ce dimanche avant d’être reportée, la CNAS prodiguera à tous les clubs professionnels « les conseils et recommandations pour la meilleure gestion de ce dossier important et procédera dans le futur à des accords club par club pour la régularisation des dus antérieurs et la normalisation des déclarations », souligne la même source.

La cérémonie se déroulera en clôture de la rencontre qui sera organisée sous le parrainage de la FAF et de la LFP, avec la participation des cadres de la CNAS et des présidents des clubs de football de Ligue 1 et de Ligue 2. Ce rendez-vous a pour objectif essentiel d’assister les clubs professionnels dans leur démarche de régularisation de leur situation financière vis-à-vis de la CNAS, à la lumière des dispositions de la loi de finances complémentaire de 2015 en la matière (avantages, exonérations des majorations de retard, échéancier de paiement…).

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Au moins 91 morts dans un déraillement de train dans le nord de l’Inde

Sun, 20/11/2016 - 21:49

Au moins 91 personnes ont été tuées et plus de 150 blessées dimanche 20 novembre dans le déraillement d’un train dans le nord de l’Inde, a annoncé la police de l’Etat d’Uttar Pradesh.

L’agence de presse indienne PTI a rapporté que quatorze voitures d’un train circulant entre Indore et Patna avaient déraillé près de la ville de Kanpur. L’accident est survenu très tôt dimanche, au moment où la plupart des passagers dormaient.

Tous les hôpitaux de la zone ont été placés en état d’alerte. Une trentaine d’ambulances ont été envoyées sur les lieux de l’accident pour prendre en charge les blessés, indique l’AFP.

Les accidents ferroviaires mortels sont fréquents en Inde, dont le réseau vétuste et immense transporte des dizaines de millions de personnes chaque jour. En mars 2015, le déraillement d’un train, également dans le nord de l’Inde, avait fait trente morts.

Le plus grave accident sur une ligne ferroviaire indienne s’est produit en 1981, lorsqu’un train est tombé dans une rivière, faisant 800 morts.

Le gouvernement a promis fin février d’investir 137 milliards de dollars pour moderniser le réseau et le rendre plus sûr.

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Mise en service, début 2017, du permis de conduire électronique biométrique à points

Sun, 20/11/2016 - 21:32

Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, a annoncé dimanche à Alger que le permis de conduire électronique biométrique à points « sera mis en service durant le premier trimestre 2017 ».

« Avant la fin de l’année, le permis de conduire électronique biométrique à points sera prêt et mis en service, au cours du premier trimestre 2017 », a déclaré M. Bedoui en marge d’un séminaire sur « les technologies de l’information
et de la communication au service de la sécurité routière ».

Il a ajouté que la carte d’immatriculation électronique sera également prête avant la fin de l’année et mise en service au courant du premier trimestre 2017.

Il a souligné dans ce cadre, la nécessité de l’unification des efforts pour faire face aux accidents de la circulation routière qui « occasionnent des milliers de victimes annuellement ».

« Nous sommes déterminés à ce que l’année 2017 soit celle de la paix et de la sécurité routières grâce à l’implication et la mobilisation de tous les acteurs notamment la société civile car c’est une question qui concerne tout le monde », a encore souligné le ministre.

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Violence dans les stades: la FAF annonce de nouvelles mesures

Sun, 20/11/2016 - 21:26

La Fédération algérienne de football (FAF), dans le souci de lutter contre la violence dans les stades, a annoncé de nouvelles mesures allant jusqu’à la fermeture des enceintes jusqu’à la fin de la saison.

L’autre mesure consiste à délocaliser sans public les rencontres des clubs « qui ne respecteront pas la discipline générale », précise la FAF.

Réuni samedi, le Bureau fédéral de la FAF a regretté les incidents survenus lors du match MO Béjaïa-MC Oran (0-0) disputé vendredi au stade de l’Unité maghrébine, les qualifiant de « regrettables et inadmissibles ».

Le Bureau fédéral « appelle l’ensemble des clubs, les joueurs, les staffs techniques et en particulier les supporters à participer à la lutte contre la violence dans les stades et à rendre plus hospitaliers nos stades et plus agréables les rencontres de football organisées à travers tout le territoire national ».

Confrontés à la sanction du huis clos, les clubs, dont les supporters seront coupables d’actes de violences, seront ainsi sévèrement sanctionnés par ces nouvelles mesures, dont le but est d’éradiquer un fléau qui ne cesse de prendre de l’ampleur depuis déjà plusieurs saisons.

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OPEP: Un baril cher ferait perdre au cartel des parts de marché, avertit l’ancien ministre saoudien du pétrole Ali Al Naimi

Sun, 20/11/2016 - 21:02

Un baril coûteux ferait perdre aux membres de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) des parts de marché, a affirmé vendredi 18 novembre Ali Al Naimi, l’ancien ministre du pétrole saoudien dans un entretien accordé au Financial Times.

« Je n’ai aucune idée pourquoi ils veulent inverser [la situation actuelle de prix bas] car des prix élevés vont sûrement augmenter l’offre en brut et l’OPEP va encore perdre des parts de marché », a indiqué l’ancien patron saoudien du pétrole pendant plus de décennies.

Les remarques de l’influent Al Naimi, remplacé en mai 2016 par Khalid Al Falih dans le cadre d’une nouvelle approche économique du royaume menée par le prince Mohammed Ben Salmane, interviennent à quelques jours du sommet de l’OPEP à Vienne. Le cartel devrait confirmer et mettre en oeuvre l’accord de principe sur le gel de la production établi en septembre à Alger.

Dans l’entretien avec le journal financier britannique, M. Al Naimi s’est montré sceptique quant à un redressement durable des prix suite à la réunion de l’OPEP. « Toute personne qui pense que lui ou n’importe quel pays va influencer les prix dans le contexte actuel est complètement folle », a-t-il martelé.

Pour lui, un redressement des prix suite à une baisse de la production du cartel profiterait surtout ,dans le contexte actuel, aux producteurs hors-OPEP ainsi qu’au pétrole de schiste américain.

Tout en insistant que sa décision de ne pas baisser la production saoudienne en 2014 pour redresser les prix n’était pas destinée à rendre la production américaine de schiste non-rentable, il a défendu sa position, « absolument correcte » selon lui, de vouloir défendre la part de marché du royaume.

« Je n’ai pas pensé ou dit que nous voulions éliminer [le schiste], j’ai dit que nous ne voulions pas perdre davantage des parts de marché. Laissez le marché déterminer le prix », a-t-il expliqué.

Al Naimi, qui ne cache pas sa frustration envers certains ministres membres de l’OPEP qui selon lui « ne maîtrisent pas les faits », a quand-même défendu l’existence du cartel et son rôle.

« On n’a pas une autre organisation qui prend soin des affaires [de pétrole]. Avant 2014, le cartel a réussi mais en 2014 tout le monde avait des excuses », a-t-il déclaré.

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Aux « cafés de l’architecture » du syndicat SYNAA une autopsie du « mal-habitat » en Algérie

Sun, 20/11/2016 - 20:44

La deuxième édition des « cafés de l’architecture » du syndicat national des architectes agréés algériens (SYNAA) organisé samedi 19 novembre 2016 au palais de la culture à Alger a vu des architectes, sociologues et économistes débattre de la grande problématique de la qualité du logement en Algérie.

« Habiter… ? » oui, mais comment ? Et à quel prix ? C’est une partie des questions abordées au cours de ces cafés de l’architecture » avec un constat que le sujet est un vaste chantier au sens aussi bien physique qu’intellectuel.

Le logement en Algérie pose un grand problème de qualité. Depuis des années voire des décennies l’approche de la réalisation de logements en Algérie se base sur une seule et même typologie : de grands ensembles d’immeubles en périphérie des villes.

Une situation qui s’explique principalement par le fait que l’Etat reste l’unique promoteur de toutes les catégories de logements envisagés selon le même archétype avec le seul objectif de réaliser un nombre de logements toujours plus importants au détriment de la qualité.

Un modèle de logement défaillant

Brahim Hasnaoui, entrepreneur et président du groupe Hasnaoui, souligne que les exigences du logement changent d’une époque à une autre. Le logement du 21ème siècle, estime-t-il est un logement, fonctionnel, écologique et économique.

« Le logement de ce siècle doit disposer entre autres de l’isolation thermique et phonique. Les télécommunications, et tout ce qui concerne l’économie d’énergie pour introduire les énergies alternatives, il doit également être situé dans un environnement adéquat qui propose des services au niveau de la cité » souligne Brahim Hasnaoui. Et c’est un modèle que l’Algérie doit pertinemment déployer, ajoute-t-il.

L’économiste Abdelkrim Boudra abonde dans le même sens en mettant l’accent sur la défaillance de la gouvernance urbaine en Algérie qui est incapable, dit-il, de produire autre chose que des « lots de logements ». Le challenge aujourd’hui pour le secteur de l’habitat aujourd’hui, est de ne plus réfléchir en « logement massif » et d’inventer un nouveau modèle.

Un modèle défaillant qui trouve ses causes dans un système « Étatiste rentier » qui construit en masse, sans aucune préoccupation d’architecture, mais avec seulement la volonté de produire du chiffre, avec beaucoup déperditions et de surcoûts, indique Abdelkrim Boudra.

Pour mettre en place un nouveau modèle de logement, Abdelkrim Boudra, propose d’ouvrir le secteur à toutes les initiatives et créer de la compétitivité.

Repenser l’idée du logement

Mourad Bouzar, maître-assistant à l’école supérieur des beaux-arts (ESBA) a fait une intervention sur la réappropriation de l’espace du logement en soulignant que les architectes devraient consulter l’individu que va l’utiliser.space.

« Loggias fermées, les balcons qui ne sont pas utilisés pour leur fonction, quelle que soit la conception que l’on offre, l’individu va se réapproprier cet espace. D’où l’impératif de tenir compte de ces éventuelles transformations, lors de la construction du logement », précise Mourad Bouzar.

Razika Adani, philosophe, renvoie l’idée du logement à des tendances culturelles et traditionnelles. Elle désigne deux types de logements : l’un orienté à l’intérieur et l’autre à l’extérieur. Le contraste entre ces deux logements est que le premier privilégie l’embellissement de l’intérieur de la maison et néglige la façade, tandis que le second est son contraire.

En Algérie, l’architecture des maisons traditionnelles était orientée à l’intérieur, la cour était à l’intérieur, les balcons donnaient sur la cour…etc. Si ces maisons ont de nos jours disparus, la manière de penser cet espace est restée la même. Razika Adani estime qu’il est facile de constater la prédominance des logements orientés vers l’intérieur.

« L’habitat s’oriente vers l’extérieur, seulement le comportement de l’individu vis-à-vis de l’espace et de l’autre n’a pas changé. Cela relève de l’égoïsme de l’individu, car il estime que l’embellissement de son extérieur profite principalement à des étrangers, d’où la dégradation de nos extérieurs », précise Razika Adani.

En conclusion, la philosophe, indique que l’amélioration du cadre bâti en Algérie, doit obligatoirement passer par le changement de cette vision que les individus ont de l’habitat. Un chantier encore plus vaste que les plans de logements…

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Poète Algérien Vivant En France: Abder Zegout publie « Vigilance »

Sun, 20/11/2016 - 20:34

Poète dans le sang. Il vit à Paris depuis une vingtaine d’années, mais son coeur et son âme sont restés à Ifigha, cette localité paradisiaque, sise au coeur de la Kabylie, dans cette Algérie inoubliable.

Abder Zegout vient de publier un nouveau recueil de poèmes chez son éditeur habituel, l’Harmattan, à Paris. A l’instar de la majorité de ses recueils de poésie, Abder Zegout a choisi d’intituler son nouveau livre avec juste un mot, un mot qui en dit long sur la portée de sa pensée et de sa sensibilité d’aède.

«Parfois, voire souvent, un mot, à l’instar d’une image, peut résumer tout ce qu’on veut dire dans un livre où dans tout un film», nous confie Abder Zegout, qui fait inlassablement des allers-retours continuels entre Alger et Paris afin de se ressourcer, mais aussi pour revisiter infiniment ces lieux qui le hantent toujours car c’est sous ce soleil qui réchauffe le coeur et le corps qu’il a vécu son enfance et les premiers pas de son adolescence.

Venir en Kabylie aussi, c’est revoir cette mère tant aimée comme toutes les mères. Poétesse également, elle est sans doute pour beaucoup dans le don hérité par Abder Zegout pour les belles-lettres. Même si les poèmes de la mère sont en kabyle et ceux du fils sont en français, l’objectif est le même: s’exorciser.

Dans «Vigilance», Abder Zegout a encore pétri les mêmes mots pour la énième fois, mais pour aboutir à d’autres «recettes» et à d’autres poèmes dont la profondeur ne cesse de s’aiguiser au fil des années. En fait, avoue Abder Zegout, dans chaque nouveau livre qu’il écrit, il va encore plus loin dans son âme en explorant des zones d’ombre qu’il n’a jamais soupçonnées auparavant. C’est comme faire connaissance avec une femme. Plus on la côtoie, plus on découvre d’autres facettes de sa personnalité. On retrouve d’ailleurs le thème inépuisable de l’amour dans «Vigilance».

Il y est question de nostalgie, de romantisme, de terre nourricière, quittée, mais guère oubliée… Abder Zegout consacre une partie de ses poèmes à dénoncer l’injustice des hommes. Il s’en prend avec un style poétique propre à lui à l’hypocrisie sociale dont il est un fervent pourfendeur. Abder Zegout marie l’art des vers avec celui de la peinture puisque «Vigilance» est un ouvrage illustré. Pour ce, Abder Zegout a fait appel à l’artiste-peintre Camille Candiani. Elisabeth Candiani-Rodstein souligne au sujet du poète Abder Zegout: «Que ce soit à la fête de l’Humanité ou au Marché de la poésie où on le trouve parfois, Abder Zegout demeure toujours cet infatigable marcheur qui parcourt avec une joie et un dynamisme sans fin, les rues de Paris.
Lorsque l’on connait Abder Zegout, on peut soit l’apprécier soit le détester… Et ceux qui ne l’aiment pas, sont en général jaloux de sa liberté d’expression sur quelque sujet que ce soit, son éternelle indépendance et sa critique vis-à-vis de la société avec ses non-dits et ses innombrables cachoteries».

L’auteur de la préface rappelle enfin que l’écriture de Abder Zegout évolue: il lui devient plus facile d’exprimer ses pensées secrètes et intimes, «Vigilance» est sa dernière preuve. Féru de livres et de littérature, Abder Zegout ne rate jamais la période de la tenue du Salon international du livre d’Alger pour s’y rendre et baigner pendant plus d’une semaine dans cette ambiance où le tube digestif prend congé et cède la place aux nourritures de l’esprit.

On l’a rencontré au Sila où il a éprouvé un réel plaisir à parcourir les différents stands pour découvrir cet univers magique qui ne cesse de le séduire, depuis qu’il a commencé à accoucher de ses premiers vers à l’âge de l’adolescence. Durant cet événement culturel majeur, Abder Zegout a profité de cette occasion pour saluer les auteurs qu’il a l’habitude de rencontrer au Salon du livre de Paris. Abder Zegout regrette une chose: le fait que sur les 16 livres qu’il a publiés, seul un ouvrage a été édité en Algérie. Mais, se réconforte-t-il, il n’est jamais trop tard pour bien faire. C’est pourquoi, l’un de ses projets immédiats, c’est d’éditer un recueil de poèmes dans son pays après plus de deux décennies de traversée du désert.
Une éclipse qui n’a fait qu’attiser les feux de l’amour qu’éprouve toujours Abder envers l’Algérie et la Kabylie, une Kabylie présente dans tous ses textes, d’une manière directe ou indirecte. A travers sa terre, son soleil, ses arbres et ses ombres indélébiles. Surtout pour un poète dont la tendresse de l’âme n’a d’égale que cette patience à titiller sa muse et à se servir de sa plume sans se lasser.

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Championnats Méditerannéens De Lutte (Juniors) Sept médailles pour les Algériens

Sun, 20/11/2016 - 20:07

Vingt athlètes des sélections algériennes de lutte juniors et seniors (garçons et filles) prennent part aux championnats méditerranéens à Madrid en Espagne.

La sélection algérienne de lutte juniors (garçons et filles) a décroché sept médailles (6 or et 1 argent), à l’issue de la première journée des championnats méditerranéens qui se déroulent à Madrid en Espagne, a-t-on appris hier auprès de la Fédération algérienne des luttes associées (FALA). Trois médailles d’or ont été décrochées par les juniors garçons grâce aux lutteurs: Kateb Salaheddine (55 Kg), Fares Lakel (60 Kg), Ishak Boukhors (66 Kg). Chez les juniors filles, quatre médailles ont été remportées dont trois en or. Les médailles d’or sont l’oeuvre de Hanene Salouendji (44 kg), Yahiaoui Chaimaa (48 Kg) et Lina Khelal (63 Kg), alors que la médaille d’argent a été décrochée par Amel Hamiche (68 Kg). Aujourd’hui, ce sera au tour de la sélection algérienne des seniors, composée de 9 athlètes (7 messieurs et 2 dames) de faire son entrée en lice. Vingt athlètes des sélections algériennes de lutte juniors et seniors (garçons et filles) prennent part aux championnats méditerranéens à Madrid en Espagne, sous la conduite de trois entraîneurs. Par ailleurs, la capitale espagnole a accueilli en marge de cet évènement sportif, l’assemblée générale ordinaire et extraordinaire du Comité méditerranée de lutte (CML), en présence de 26 pays dont l’Algérie. A cette occasion, le président de la Fédération algérienne des luttes associées (FALA), Rabah Chebah, a présenté le dossier de l’Algérie qui sera l’hôte des championnats méditerranéens de lutte 2017, prévus du 7 au 9 mars prochain à Alger.

Championnat de Division Excellence de handball
Le GSP et l’ESAT champions de la phase aller
Le GS Pétroliers (groupe A) et l’ES Ain Touta sont les champions de la phase aller de la première partie du championnat national de handball, division Excellence, à l’issue de la 7e journée jouée jeudi et vendredi. La phase aller de la première partie du championnat national de handball a pris fin vendredi avec comme leaders le GS Pétroliers et l’ES Aïn Touta. Les Pétroliers, champions d’Algérie en titre, ont pris les commandes de la poule A, jeudi, en battant leurs principales concurrent pour la première place, à savoir, la JSE Skikda (32-25). Le GSP a été imité vendredi par l’ES Ain Touta vainqueur du CR El Harrouch (26 – 22). L’ESTA a profité également de la défaite du CRB Baraki battu en déplacement par le CRB Bordj Bou Arréridj (32-26). A noter que le MC Saida a signé sa première victoire de la saison en dominant l’O. El Oued (26-22).

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La société Webdispo S.A.R.L lance son hypermarché en ligne

Sun, 20/11/2016 - 20:05

La société Webdispo S.A.R.L. spécialisée dans le web et le conseil en communication d’entreprises informe le public sur le lancement de son hypermarché en ligne AlgerieMarket.com.

AlgerieMarket.com recueillera tout type de produits, sera la plateforme d’achat en ligne de tous les algériens et livrera à domicile dans 41 Wilayas au départ, pour ensuite l’étendre à l’ensemble du territoire national avec un paiement uniquement à la livraison.

La plateforme contient des produits très variés allant du petit électroménager jusqu’aux livres, en passant par les produits de beauté, la téléphonie, la robinetterie, l’artisanat…etc.

Tous les produits qui sont mis en vente sont originaux et ne sont ni des copies, ni des copies originales comme il se dit dans le jargon algérien.

Algeriemarket.com regroupera au fur et à mesure sa gamme de produits en l’enrichissant avec des produits concurrentiels et veillera à ce que tous les types de produits soient présents à court ou moyen terme.

Les produits périssables de type alimentaires ainsi que les produits régis par la loi (médicaments et autres) ne sont pas prévus dans la plateforme.

Algérie Market a pour but d’appartenir à tous les algériens et nous espérons que cette plateforme apportera une réponse à certaines problématiques que rencontent les algériens tels que la difficulté de déplacement et l’isolement de certaines régions.

Le Directeur

Issam BEKHTI

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Saisie de 137 kg de Kif Traité

Sun, 20/11/2016 - 19:44

Grosse prise pour les éléments de la gendarmerie nationale de Relizane.

Lors d’une patrouille de routine de l’escadron territorial de sécurité routière de Relizane, samedi soir, sur l’autoroute Est-Ouest, non loin du village de Chetatha (commune de Merja Sidi Abed), un véhicule, qui avait l’air d’avoir été abandonné sur le bas-côté de la chaussé, a attiré l’attention du corps de sécurité.

Le véhicule déserté par son propriétaire a fait l-objet d’une fouille minutieuse, ce qui a permis aux éléments de la gendarmerie nationale de mettre la main sur 137 Kg de kif traité.

L’expression

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Au moins 21 morts dans des heurts tribaux en Libye

Sun, 20/11/2016 - 19:13

Au moins 21 personnes ont été tuées et une centaines d’autres blessées en quatre jours de combats entre deux tribus rivales dans la ville de Sebha, dans le sud de la Libye, a rapporté la presse dimanche, citant une source médicale.

Les affrontements opposent la tribu des Awled Souleiman à celle des Guedadfa à laquelle appartenait l’ancien dirigeant déchu Maâmmar El-Gueddafi. Le bilan de 21 morts et d’une centaine de blessés concerne seulement les membres de la tribu Awled Souleiman, a indiqué un des responsables du Centre médical de Sebha, Nasser al-Jehimi.

Les raisons du conflit demeurent floues, mais selon des médias libyens et les réseaux sociaux, les heurts ont éclaté jeudi après qu’un singe appartenant à un membre d’une des deux tribus aurait agressé une écolière dont la famille est issue du camp rival.

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Conflit Du Sahara Occdental: Brahim Ghali remet les pendules à l’heure

Sun, 20/11/2016 - 19:05

Le président sahraoui a rappelé la responsabilité historique de l’Espagne.

C’est en quelque sorte la réponse du berger à la bergère. A la justice espagnole qui veut le poursuivre tout en le livrant en pâture aux médias marocains, à ceux hostiles à l’indépendance du Sahara occidental qui ont trouvé os à ronger à travers cette démarche, le leader sahraoui a fait étalage de sa stature d’homme d’Etat.

Blindé par plus de quarante années consacrées à la lutte pour la liberté et la dignité de son peuple, il s’est astreint à retracer et à démonter pièce par pièce les événements qui ont conduit à la colonisation marocaine. Comme pour revenir aux fondamentaux. Pour dire à l’ancienne puissance coloniale et à ses«tribunaux» de bien se regarder dans la glace, le président sahraoui a rappelé la responsabilité historique de l’Espagne dans un discours adressé à la 41ème Conférence européenne de soutien au peuple sahraoui qui s’est tenue du 18 au 19 novembre à Vilanova (Barcelone).
«L’Espagne ne s’est pas acquittée de son devoir en tant que puissance coloniale, qui devait conduire le Sahara occidental vers l’aboutissement de la décolonisation», a écrit le président de la République sahraouie dans le message destiné aux participants de cet événement annuel international. «Nous nous attendons à ce que l’Etat espagnol s’acquitte de son obligation légale et morale envers ce peuple en accélérant le parachèvement de la décolonisation du Sahara occidental. L’Espagne est encore, et peut-être aujourd’hui plus que jamais, une partie de ce problème, qui ne souffre pas la caducité avec le temps.
Un problème qui a existé par le passé, mais qui est partie intégrante du présent», a t-il ajouté tout en mettant en exergue les positions française et du Conseil de sécurité qui ont contribué à l’enlisement du conflit. «Si la responsabilité du Conseil de sécurité des Nations unies est collective, la France en particulier, en tant que membre permanent du Conseil, a empêché, dès le départ, l’application de la légitimité internationale, offrant ainsi une protection pour la position rebelle du Maroc…», a dénoncé Brahim Ghali.
Une situation qui a encouragé le Maroc à faire preuve de plus d’agressivité dans sa politique d’annexion du Sahara occidental. Paris en prend encore une fois pour son grade.
«La France est aujourd’hui une pierre d’achoppement devant la prise de décisions, à même de rendre à cette institution son prestige et est donc responsable de tout dérapage de la tension dans la zone d’El Gargarat, où les deux armées, sahraouie et marocaine, se tiennent à une distance qui ne dépasse pas les 120 mètres», a souligné le successeur du Président défunt, Mohamed Abdelaziz. Le 11 août 2016, les forces d’occupation marocaines se sont dirigées vers la zone d’El Gargarat, située dans le secteur de la1ère Région militaire sahraouie. Depuis, c’est le face-à-face.
«La paix au Sahara occidental est en danger, son sauvetage requiert une position ferme du Conseil de sécurité des Nations unies tendant à exiger l’application rapide des termes du plan de règlement approuvé par l’OUA et l’ONU…», a prévenu le secrétaire général du Front Polisario qui a dénoncé la férocité de la colonisation marocaine.
«L’État marocain pratique encore la politique de l’oppression, l’appauvrissement, la destruction des moyens de subsistance et le pillage des richesses dans le territoire occupé, alors que les réfugiés souffrent, non seulement des conditions difficiles, des aléas des catastrophes naturelles…», a signalé l’ancien ambassadeur de la Rasd à Alger qui a tenu à remercier tous ceux qui soutiennent le peuple sahraoui. «Votre position aux côtés de ce peuple est un message noble dirigé à toutes les nations et les peuples du monde entier», leur déclarera le leader sahraoui.

«Ces nobles positions soulagent les souffrances des Sahraouis (es), et renforcent leur confiance en eux-mêmes et les assurent qu’ils ne sont pas seuls dans la bataille pour la liberté et la dignité», soulignera Brahim Ghali qui adressera ses «sincères salutations à l’Algérie soeur, son gouvernement et son peuple, pour sa position de principe, soutenant la juste lutte du peuple sahraoui». Un point d’honneur…

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Raccordement de plus de 500 foyers au réseau de gaz

Sun, 20/11/2016 - 18:53

Dernièrement, plus de 500 foyers de « Hai El Bortokal » dans la commune d’Oued Foda, à Chlef, ont été raccordés au réseau de distribution de gaz de ville.  La mise en service du réseau de distribution de gaz a eu lieu par le wali de Chlef.

Cette opération s’inscrit dans le cadre de la première tranche de 24.000 raccordements dont l’opération de réalisation a été achevée sur un programme de 47.000 raccordements au réseau de gaz naturel destiné à la wilaya de Chlef au titre du plan quinquennal.

Par ailleurs, le wali a inspecté plusieurs projets de développement, en réalisation dans cette localité, dont un complexe sportif de proximité, des projets de logements publics locatifs à Zbabdja et un Institut national spécialisé en formation professionnelle.

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