La wilaya de Annaba, particulièrement le chef-lieu a bénéficié d’un programme spécial visant la protection de la ville contre les risques d’inondations qui, à chaque fois touchent les quartiers bas situés au-dessous du niveau de la mer.
Les cités Oued D’heb, Oued Forcha, Sidi Brahim, Auzas, Che Guevara, 11 Décembre et 8 Mai 45 souvent envahies par les eaux pluviales en hiver ont été prises en charge par ledit programme et seront désormais à l’abri. Ainsi pas moins de 120 470 mètres linéaires de conduites d’évacuation ont été assainies depuis le début de l’année.
Certaines jugées sous dimensionnées du fait de la construction de nouvelles cités raccordées à l’ancien réseau d’évacuation des eaux usées ont été remplacées par des conduites de diamètres adaptés. Le curage des avaloirs dans toutes les localités de la wilaya, entre autres, El Hadjar, El Bouni, Berrahal a été effectué par les agents des communes qui ont été mobilisés pour cette opération.Ainsi 16156 points ont été pris en charge, un curage qui a donné lieu au nettoyage de ces avaloirs et à l’installation de nouvelles grilles, les anciennes n’étant plus opérationnelles.
Les cours d’eau de Oued Forcha ainsi que le canal de ceinture traversant de part en part la ville ont été ciblés par cette opération de curage qui a duré plus de 2 mois au cours desquels des tonnes de déchets solides ont été enlevées. Des déchets jetés par les riverains qui se débarrassent de tout dans ces cours d’eau censés protéger la ville.
La ligne ferroviare El-Mohgoun-Arzew sur plus de trois km entrera en service «prochainement», a-t-on appris mercredi du président de l’Assemblée populaire communale (APC) d’Arzew, à l’est d’Oran.
« Les travaux sont pratiquement terminés et il ne reste que l’installation d’équipements et l’achèvement de travaux d’aménagements extérieurs au niveau de la gare ferroviaire d’Arzew », a indiqué à l’APS Mokhtar Ayachi, soulignant que la mise en service de cette ligne permettra de régler un grand problème de transport entre les villes d’Arzew et d’Oran.
Les travaux de la ligne ferroviaire El Mohgoun-Arzew, longue de 3,6 km, ont démarré en 2012. Le projet s’inscrit dans la continuité de la ligne Oran-El Mohgoun, mise en service en mars 2011 et longue de 36 km.
La réalisation de la ligne Oran-El Mohgoun avait connu un retard de 24 ans, dû particulièrement aux points de passage non surveillés, à des contraintes techniques, en plus de la question d’expropriation de familles se trouvant sur le tracé, a indiqué la même source, ajoutant que cette ligne s’étendra, plus tard, vers la wilaya de Mostaganem.
Les habitants de la ville de Ténès, au nord de la wilaya de Chlef, se sont réveillés sous le choc, avant-hier,
suite à la découverte du corps sans vie d’un sexagénaire, dans la commune côtière de Maïnis.
Aussitôt alertés, les éléments de la Protection civile sont intervenus pour le transfert du corps de la victime à la morgue de l’EPH Youcef-Zighoud de Ténès.
Par ailleurs, les services de sécurité compétents ont ouvert une enquête. Selon des sources locales, la victime souffrait de troubles mentaux et avait quitté le domicile familial depuis quatre jours avant d’être retrouvée sans vie.
Les éléments de la brigade mobile de la police judiciaire de haï Ben Souna, dans la banlieue ouest de la ville de Chlef, ont mis un terme, il y a deux jours, à l’activité criminelle d’un réseau national, spécialisé dans la contrebande et le trafic de drogue, composé de neuf personnes âgées entre 25 ans et 45 ans.
L’opération d’arrestation a été soldée par la saisie de 21,250 kg de résine de cannabis ainsi qu’une somme d’argent estimée à 8 millions de centimes, considérée comme revenus de ce trafic. De plus, deux véhicules ont été saisis et mis en fourrière, ils servaient les malfaiteurs dans leurs déplacements dans les wilayas de l’Ouest.
L’exploitation d’informations sûres parvenues à la brigade, faisant état d’une quantité importante de kif traité chez un dealer qui s’apprêtait à l’écouler dans la région nord-ouest de la ville de Chlef, la BMPJ a arrêté le suspect en flagrant délit en possession de 12,5 kilogrammes de cannabis.
Les investigations menées par les mêmes services ainsi que l’extension de la compétence territoriale vers d’autres wilayas les ont conduits à la saisie de 6, 25 kg dans une wilaya de l’Ouest, puis 2 kg de cannabis prêts à être écoulés dans la résidence de l’un des suspects.
D’autres tablettes de kif traité pesant 250 g ont été également saisies chez la troisième personne. Les enquêtes ont permis l’arrestation de six autres personnes dans différentes wilayas de l’Ouest. Après l’achèvement des procédures d’enquête et les procédures pénales faites par les policiers, les présumés dealers ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Chlef, puis le juge d’instruction qui les a placés en détention provisoire en attendant leur jugement pour association de malfaiteurs et trafic de drogues.
Le célèbre neurochirurgien, Alim Louis Benabid, auteur des travaux ayant permis la mise au point de la technique de stimulation cérébrale profonde (SCP) destinée à traiter la maladie de Parkinson, est fébrilement attendu le samedi 26 novembre à Bordj Bou Arreridj où il donnera une conférence dans la salle de conférences de l’hôtel Benhamadi.
Le médecin est l’invité de l’Association des anciens élèves des lycées Malika Gaïd et Mohamed Kerouani de Sétif (lui-même ayant fréquenté ce lycée) qui se disent fiers d’accueillir, dans sa ville natale, une sommité en neurochirurgie et neurosciences qui va parler devant un parterre de médecins de sa spécialité : le traitement de la maladie de Parkinson.
Le président de l’association Gasmi Toufik se dit enchanté d’avoir réussi à obtenir sa venue en Algérie primo parce qu’il fait partie de ces cadres sortis du lycée Mokrani (ex-Albertini), mais aussi étant donné sa célébrité et malgré un planning de travail très chargé tout en précisant qu’il n’a pas hésité du tout à répondre à l’invitation.
Les axes de recherches actuels du professeur Benabid portent sur la biologie moléculaire des tumeurs cérébrales et la neurophysiologie de la maladie de Parkinson, des thèmes qu’il développera au cours de conférences-débats avec les compétences locales. Cette technique consiste en l’implantation de minuscules électrodes liées à un stimulateur sous la peau du patient éveillé.
Une fréquence autour de 100 hertz de cet espèce de pace maker permet de réduire considérablement les symptômes de la maladie de Parkinson, affirme un de ces confrères le Dr Ounnoughene qui précise qu’une dizaine de maladies peuvent être traitées par cette technique quand ces dernières échappent au traitement médical chimique comme l’épilepsie, l’algie vasculaire de la face, certaines dépressions et les TOC (troubles obsessionnels compulsifs).
Améliorer la vie de plus de 100 000 patients Le spécialiste en neuroscience, qui a été nommé en avril 2016 au prix de la Fondation Lasker pour ses recherches sur la maladie de Parkinson, a été récipiendaire de ce prestigieux prix considéré par la communauté scientifique internationale comme l’équivalent du Nobel suédois.
Il sera, donc, l’invité samedi, de l’Association des anciens élèves des lycées Malika-Gaïd et Mohamed-Kerouani de Sétif qui le recevront à Bordj Bou Arreridj pour une matinée scientifique au cours de laquelle il recevra un hommage à la hauteur de sa réputation et des bienfaits qu’ils apporte aux malades atteints de Parkinson.
Le professeur émérite, né dans la commune de Zemoura dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj, a passé son enfance à Sétif où il a fait ses études secondaires au lycée Albertini, aujourd’hui Mohamed-Kerouani, puis poursuivi ses études médicales et sa carrière dans la ville française Grenoble.
Il a achevé ses études de médecine en France en 1970 avant d’obtenir un doctorat en sciences physiques en 1978 qui le mènera tout droit à la tête de l’unité «Neurosciences Précliniques de l’INSERM où il a officié depuis 2007 tout en étant, également, conseiller scientifique et membre de l’Académie des sciences, membre de l’université Joseph-Fourier et du conseil scientifique cyclotron de Lyon et de Caen.
Grâce à ses recherches et sa découverte de la SCP (stimulation cérébrale profonde), il est aujourd’hui possible de procéder à une intervention chirurgicale qui permet de réduire les troubles moteurs d’un malade atteint de Parkinson en implantant des électrodes pour stimuler le cortex cérébral en profondeur.
Les travaux des professeurs De Long et Benabid ont permis d’améliorer la vie de plus de 100 000 patients à travers le monde, explique, à ce propos, la Fondation Lasker qui lui a accordé le prestigieux prix.
Rendre hommage à cet éminent neurochirurgien n’est que justice rendue à cet enfant du pays très attaché à ses origines, qui a eu l’honneur, rappelons-le, au cours de sa brillante carrière d’intervenir sur des malades célèbres, à l’image du boxeur Mohamed Ali, Reagan, Mandela, Chirac, Giscard d’Estaing et plein d’autres personnalités politiques, sportives et artistiques
Au moins 67 personnes ont trouvé la mort ce jeudi, lors de l’effondrement d’une plateforme de chantier dans une centrale au charbon du centre de la Chine.
L’accident s’est produit vers 07 heures locales, dans une tour de refroidissement en construction de la centrale électrique de Fengcheng, dans la province du Jiangxi. Quelque 68 personnes étaient présentes lors de l’effondrement, selon un média officiel local.
Forte mobilisation des secoursChine nouvelle avait dans un premier temps évoqué 40 morts. Ce chiffre peut encore augmenter: plusieurs personnes sont toujours bloquées sous les décombres, d’après une agence de presse officielle. Selon un média officiel local, la catastrophe a également fait deux blessés et un disparu.
Au total, 32 camions de pompiers, 212 militaires, neuf chiens spécialisés dans la recherche et deux drones ont été déployés sur le lieu de l’accident, ont annoncé jeudi en fin de matinée les pompiers de la province.
Les victimes travaillaient sur le chantier d’agrandissement de la centrale, lequel avait été lancé en juillet 2015. Les accidents industriels sont fréquents en Chine, les réglementations en termes de sécurité y étant parfois ignorées et contrôlées de façon laxiste.
Avec une production de pétrole record et des caisses de l’Etat à la peine à l’approche de la présidentielle, la Russie a peu à perdre et beaucoup à gagner à participer à une limitation concertée de l’offre mondiale d’or noir.
Avant la réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) prévue le 30 novembre à Vienne, Moscou, qui n’est pas membre de ce cartel, pousse pour qu’un accord intervienne enfin après l’échec cuisant des pourparlers de Doha au printemps.
Figurant parmi les premiers producteurs dans le monde avec l’Arabie saoudite et les Etats-Unis, la Russie a payé cher l’effondrement des prix avec deux ans de récession, aggravée par les sanctions occidentales liées à la crie ukrainienne.
Si l’Opep envisage de réduire les quotas de production de ses membres, la Russie propose, comme l’a rappelé dimanche le président Vladimir Poutine, un gel de la production à son niveau actuel: Pour nous, cela ne représente aucun effort.
Et pour cause: la production du pays n’a cessé d’augmenter ces derniers mois et dépasse désormais 11 millions de barils par jour, un niveau inédit depuis la chute de l’URSS.
Le potentiel pour une nouvelle hausse est limité, juge Emily Stromquist, experte du cabinet Eurasia Group. Un gel de l’offre demande donc peu voire pas du tout d’efforts de la part des compagnies pétrolières russes. Il n’y a pas photo pour un pays qui bénéficierait de manière considérable de tout accord, même vague, qui pourrait faire monter les prix de quelques dollars, explique-t-elle à l’AFP.
Le rebond relatif des cours depuis l’hiver l’a montré: le marché pétrolier se montre très sensible à toute démarche commune, même sans résultat concret, entre des pays exportateurs qui jusqu’alors se disputaient les parts de marché en produisant toujours plus.
Année électorale
Après avoir augmenté d’environ 50% depuis 2000 grâce à la remise en route de gisements datant de l’époque soviétique, l’offre russe a été soutenue ces dernières années par les nouvelles méthodes de forage à l’horizontale prolongeant la durée de vie de certains champs, notamment en Sibérie occidentale, et par le lancement de nouveaux projets décidés quand le baril coûtait plus cher.
La chute du rouble de fin 2014 compense en partie l’effet du plongeon des cours du pétrole, une fois le produit des ventes en dollars converti. Malgré les sanctions occidentales limitant certains transferts de technologie et freinant certains partenariats, les groupes russes ont ainsi conservé de confortables revenus et forent activement.
Depuis que la Russie et l’Arabie Saoudite ont commencé en février à discuter de plafonner leur production, ce facteur a encouragé les compagnies à forer et produire plus pour, en cas de gel, se trouver au moment de la signature à un niveau plus élevé, de manière à ne plomber ni les entreprises ni le budget de la Russie, estime Valéri Nesterov, analyste de la banque Sberbank CIB.
Les hydrocarbures représentaient la moitié des rentrées budgétaires pendant les années fastes. La chute des prix a forcé le gouvernement à se serrer la ceinture, a creusé le déficit à près de 4% du PIB cette année et ponctionné dangereusement les réserves accumulées quand le baril valait plus de 100 dollars.
Le budget 2017, actuellement débattu par les députés, prévoit de nouvelles coupes dans les dépenses, touchant l’éducation et même la défense. Il a été dénoncé comme antisocial par les communistes et critiqué par les milieux patronaux comme un boulet pour la reprise économique espérée l’année prochaine.
Le texte a été bâti sur la base d’un baril à 40 dollars et chaque dollar de plus représente 130 milliards de roubles de rentrées budgétaires (près de deux milliards d’euros au taux actuel), calcule Natalia Orlova, économiste de la banque russe Alfa.
Ces derniers jours, le baril évolue à près de 50 dollars sur le marché à Londres.
On peut imaginer (qu’une hausse des prix du pétrole) pousserait le gouvernement à dépenser plus pendant l’année électorale, estime-elle.
Le mandat de Vladimir Poutine s’achève au printemps 2018 et la pression s’annonce forte d’ici là pour épargner les retraités et fonctionnaires, catégories très affectées par la crise et auxquelles il avait promis une attention particulière à son retour en Kremlin en 2012.
En marge de la 14e édition du g (SITP), qui a ouvert ses portes mercredi au Palais des expositions (Pins maritimes) à Alger, l’entreprise algérienne des travaux publics (Altro Skikda) a signé un mémorandum d’entente avec l’entreprise indonésienne PT Wijaya Karya (Wika) pour la création d’une société mixte spécialisée dans la réalisation des infrastructures routières, indique l’APS.
Ce document a été paraphé par le P-Dg d’Altro Skikda, Boualem Akrouf et son homologue de Wika, Siddik Siregar, en présence de M.Talaï.
La nouvelle société algéro-indonésienne prendra en charge les projets routiers en Algérie mais aussi en Afrique en ciblant comme première étape les projets de la route Transsaharienne en dehors de l’Algérie, selon M. Akrouf.
Pour rappel, salon international des travaux publics, se tiendra jusqu’au 27 novembre prochain. Cette nouvelle édition est marqué par la participation de 400 exposants, dont 187 étrangers.
Sihhatech, une nouvelle plateforme de prise de rendez-vous médical vient s’ajouter à d’autres sites web du même genre lancés en Algérie. Prise de RDV en ligne chez un médecin ou un dentiste, ou la recherche de pharmacies d’officines et leur localisation, sont les services proposés par cette plateforme.
Le site Sihhatech.com a été cofondé en janvier 2016 par Abdessabour Benzegane, jeune ingénieur en électronique et automatique industrielle issu de Boumerdès. Le projet est passé d’une simple idée de site à celle d’une véritable entreprise. Il s’agit de l’agence de communication « Algerian Fondation of Innovation and Développement » (SARL AFIND) lancée en mars 2016 avec un capital social de 100.000 dinars. L’entreprise familiale compte déjà cinq salariés dont le fondateur.
En quelques mois, Sihhatech s’est constituée une importante base d’informations sur les praticiens (médecins de plusieurs spécialités, pharmaciens, et dentistes) collectées auprès des différentes directions de santé de wilayas. La base de données est organisée par wilayas et par spécialité médicale. Elle comprend aussi bien le nom et l’adresse du cabinet ou de la pharmacie d’officine, mais peut aussi indiquer l’emplacement sur une carte.
Pour ne pas compliquer la procédure aux patients, le créateur du site n’exige aucune inscription préalable pour pouvoir entamer les recherches et profiter des services proposés par Sihhatech. Sur la page d’accueil, le patient peut lancer une recherche d’un médecin de la spécialité voulue, selon la wilaya et/ou le nom du praticien.
Une fois la wilaya de résidence est désignée sur le formulaire qui s’affiche en page d’accueil, la recherche peut affinée par le choix de la commune. Sur la base de ces critères, une liste de médecins s’affiche. D’un simple clic sur un des noms proposés, la plateforme renvoie vers une page qui contient des détails comme l’adresse, le numéro de téléphone, les jours et heures d’ouverture du cabinet et sa géolocalisation sur une carte de Google.
C’est au moment de « prendre rendez-vous » en ligne, avec le médecin choisi, que le patient doit fournir son nom complet et son numéro de téléphone avant de préciser le jour et l’heure désirés pour le rendez-vous. L’agenda du médecin étant lié à la base de données de Sihhatech, les créneaux horaires déjà pris sont inaccessibles pour le client suivant. Une fois le rendez-vous pris en ligne, la plateforme Sihhatech envoie deux SMS de rappel au patient. Le premier est envoyé 24h avant le rendez-vous et le deuxième deux heures avant.
L’apport des compétitions
« La majorité des praticiens abonnés à notre plateforme sont de nouveaux médecins qui cherche de la visibilité », affirme Abdessabour. Si l’accès au site est gratuit pour les patients, il est payant pour les praticiens. Un abonnement mensuel est à 1200 DA. Le tarif passe à 1000 DA/mois dans le cas d’un abonnement semestriel, plus un mois gratuit. Avec un abonnement annuel, la mensualité passe à 833 DA plus un bonus de trois mois gratuits, ajoute notre interlocuteur.
Même avec l’existence de plusieurs plateformes de prise de rendez-vous médical en Algérie, le concept reste encore mal connu. Les débuts de Sihhatech étaient difficiles, selon Abdessabour. Mais après plusieurs mois, le site a atteint à 20.000 visiteurs. Sur les 15.000 praticiens que contient la base de données, 175 sont abonnés. Ils sont de trois wilayas : Alger, Boumerdès et Tizi-Ouzou.
Le nombre de RDV pris en ligne est de 110. Un score « encore modeste », avoue Abdessabour Benzegane. Si l’objectif est d’atteindre les 48 wilayas, AFIND n’active que dans les trois citées précédemment. « Cela est dû au manque de moyens financiers vu que la seule ressource de financement de la startup provient des abonnements des médecins », explique-t-il.
C’est ce qui explique que pour les médecins des autres wilayas dont les coordonnées s’affichent sur le site, il n’est pas encore possible de prendre RDV en ligne, mais de contacter directement par téléphone.
La participation de Abdessabour Benzegane à des compétitions de startups lui a permis de financer ses idées. C’est en 2014 qu’il a présenté pour la première fois son idée lors de la compétition d’entreprenariat tStart.
Les deux millions de dinars gagnés lors de cette compétition lui ont permis de développer son projet et d’élargir son équipe.
En plus du financement, les compétitions permettent aussi de nouer des relations professionnelles. Parlant de sa récente expérience lors de la compétition Seedstar, où il a été classé parmi les 10 finalistes, le jeune ingénieur souligne qu’il s’agit d’une « excellente opportunité pour faire du networking ».
« Ces expériences m’ont aidé à s’ouvrir sur le monde. Nous sommes des ingénieurs et c’est grâce à ces compétions qu’on apprend à concevoir et mener un business moderne ».
La mise en ligne des e-mails piratés sur le site Wikileaks était un « effort conscient d’un Etat-nation » pour interférer avec les élections présidentielles américaines, selon le chef de la National Security Agency (NSA).
L’entité du renseignement numérique américain vient donc de frapper un grand coup. Son patron, Michael S. Rogers confirme, au Wall Street Journal, le piratage des serveurs des messages électroniques du Comité National Démocratique. Pour lui, un tel acte vise à créer, via Wikileaks, une interférence entre les élections présidentielles US et le contenu des messages piratés.
C’est une véritable mise en garde contre le hacking massifié qui menace l’avenir de la relation entre la politique et le numérique. « Il ne fait aucun doute que ce n’est pas quelque chose qui a été faite d’une façon décontractée ou par hasard. Le choix de la cible n’était pas arbitraire. C’est un effort conscient d’un Etat-nation pour tenter d’atteindre un but précis » affirme Rogers. Ces déclarations visent à alerter les instances internationales que les messages électroniques d’un parti politique ou d’une permanence électorale peuvent être une cible facile pour les hackers.
La publication des contenus dérobés aura un impact majeur sur tout processus politique dans lequel s’est engagée la victime du piratage. L’exemple américain a bien montré qu’un site web comme Wikileaks peut aider une puissance étrangère non identifiée et facilement « télédéformer » les résultats des élections. Il est difficile de dire dans quelle mesure Wikileaks et les pirates informatiques ont contribué à l’élection de Donald Trump.
Toutefois, la mise en ligne d’un contenu confidentiel pourrait être considérée comme le début d’une tendance inquiétante. En effet, si les gouvernements de différents pays apprennent que le duo « hacking/web » peut jouer réellement un rôle important dans l’issue finale d’une élection ou tout autre processus politique, nous allons assister à une véritable massification de vols de documents et de données numériques.
Les déclarations du directeur de la NSA montrent ainsi que la relation entre la politique et l’univers numérique risque de subir la crise de plein fouet et fera appel à une nouvelle gouvernance technologique des processus politiques. Voilà une équation difficile à résoudre sans faire appel à la promotion du chiffrement des données. Le cryptage est l’unique démarche qui fera éviter à un pays de perdre le contrôle sur ses processus politiques.
Les abonnés de Djezzy ont sans doute constaté des perturbations sur le réseau de l’opérateur. Des coupures de communications, des difficultés à joindre d’autres abonnés Djezzy, des appels qui n’aboutissent pas, ou des baissent de débit Internet de la 3G.
Selon Meriem Belkadi, Technology Performance Management Director chez Djezzy, ces perturbations enregistrées par les cadres techniques de l’opérateur et signalées par de nombreux abonnés, « sont dues à la modernisation que nous sommes entrain de mettre en place » pour « donner un réseau plus robuste et plus flexible ».
« Il y a eu, en effet, quelques perturbations qui ont affecté notre réseau ces derniers jours et nous avons été saisis par beaucoup de nos abonnés. En fait, les dérangements ne sont pas dus à un quelconque dysfonctionnement du réseau. Il s’agit d’une étape normale dans la modernisation des équipements sur laquelle nous sommes en train de travailler depuis déjà quelques années.
Adapter les équipements 2G (GSM, ndlr), poursuivre le déploiement de la 3G, qui sera achevé le 7 décembre prochain sur les 48 wilayas (il reste encore 7 wilayas à couvrir), et lancer la 4G dans de nouvelles wilayas à partir de cette semaine, toutes ces opérations sont réalisées en parallèle et ont pour unique objectif de continuer à offrir le meilleure service avec une haute qualité de réseau pour nos clients », affirme notre interlocutrice.
Meriem Belkadi assure que ces perturbations « sont momentanées ». Elle rappelle que l’opérateur a connu la même situation « au moment du lancement de la 3G ». « Car ce sont de nouveaux équipements et une nouvelle technologie que nous introduisons. Cela crée quelques désagréments qui sont pris en charge au fur et à mesure que nous poursuivons le déploiement de la 4G ». « Installer de nouveaux équipements, élargir le nombre de sites, ça crée ce genre de désagréments qui sont pris en charge dès qu’ils sont signalés par les abonnés au « Service Clientèle Particulier » (777) », ajoute-t-elle.
Selon notre interlocutrice, ces perturbations sont enregistrées dans les wilayas « où la 4G est en cours de déploiement » et dans celles qui vont être ouvertes à la 3G. « Ajoutez à cela les travaux de modernisation sur notre réseau 2G » avec l’installation de BTS nouvelles génération, dit-elle.
A la question de savoir comment interviennent les techniciens et ingénieurs de Djezzy pour régler les problèmes signalés, Meriem Belkadi, répond : « Ça dépend de la nature du problème. Certains sont gérables à distance (à partir d’une plateforme logicielle, ndlr), d’autres nécessitent un déplacement sur site ».
50% de couverture à Alger au lancement de la 4G
« En fait, explique la Directrice Technology Performance Management de Djezzy, le contrôle et les améliorations sur le réseau sont permanents ». « Nous savons à l’avance lorsqu’une BTS est saturée (de part la demande voix et/ou data enregistrée sur la station en question, ndlr), et nous procédons à des extensions au sein d’un même site ou au lancement de l’installation d’un nouveau site, lorsque cela s’avère nécessaire.
On fait l’extension dans deux cas : pour améliorer la qualité du réseau et lorsqu’il y a congestion (forte demande data, ndlr) », ajoute notre interlocutrice.
Meriem Belkadi, qui gère un « staff de 40 personnes dédié au contrôle de la qualité de service du réseau de Djezzy », explique que la modernisation en cours (passage à la 4G) « apportera une meilleurs expérience » de l’Internet mobile.
« Le processus avance à grands pas. Nous avons installé un plus grand nombre de sites de télécommunications comparativement à la concurrence, et ce afin de garantir une plus importante couverture de la population conformément aux engagements pris dans le cahier des charges de la licence 4G.
Le taux de couverture à Constantine, Djelfa et Sétif par exemple, dépasse les 20%. Nous nous sommes engagés à couvrir 20 wilayas avant la fin 2016 avec un taux de couverture de 20%. A Alger, que nous allons ouvrir à la 4G cette semaine (l’entretien à eu lieu dimanche dernier, ndlr), nous sommes déjà à plus de 50% de couverture, dans pratiquement toutes les communes de la capitale ».
Comment évolue la demande data de la 4G comparativement à la 3G ? « Elle évolue déjà très rapidement dans les trois wilayas où notre 4G est déjà commercialisée », affirme Meriem Belkadi.
L’adoption en 2015 d’une loi protégeant les femmes n’a pas changé beaucoup à la réalité de leur quotidien. cette année encore le nombre de femmes qui ont subi des violences resté très important. Et ce n’est que le nombre de violences déclarées car beaucoup d’entre elles continuent à subir la violence de leur proches dans le silence le plus totale.
Plus de 7.000 femmes ont été victimes de toutes formes de violence depuis le début de l’année 2016, a indiqué jeudi la secrétaire générale de l’Union nationale des femmes algériennes (UNFA), Nouria Hafsi, rapporte l’Agence de presse algérienne.
Ce nombre ne traduit, cependant pas la réalité, car le nombre de femmes qui ne portent pas plainte ou qui ont peur de le faire auprès des services de sûreté doit être beaucoup plus important, précise l’oratrice qui intervenait à l’ouverture d’une conférence sur « la lutte contre la violence faite aux femmes », coïncidant avec la Journée internationale de lutte contre ce phénomène (25 novembre).
Mme Hafsi a précisé que « 7.400 femmes violentées » ont été recensées depuis le début 2016, affirmant que ce chiffre « ne traduit pas la réalité de la violence exercée contre les femmes en Algérie qui n’osent pas déposer plainte contre un membre de leurs familles ».
Elle a expliqué la violence exercée contre la femme, qu’elle soit instruite ou pas par la perte de certaines valeurs « morales » dans la société, ajoutant que « certaines femmes violentées continuent à souffrir en silence et ne portent pas plainte ».
Soulignant que beaucoup de femmes ignorent les lois mises en place pour la protéger, Mme Hafsi a exhorté les secrétaires de l’UNFA à se rapprocher des femmes, notamment violentées, pour les sensibiliser et les convaincre de déposer plainte et de ne pas la retirer.
Elle a lancé dans ce sens un appel aux autorités compétentes pour assurer des cadres appropriés pour protéger la femme violentée et ses enfants.
Les statistiques avancées par Mme Salima Deraria, chef de la brigade de protection des mineurs, font état de 1.371 plaintes à Alger-centre, dont 890 pour violence physique, 19 pour violence sexuelle et 14 pour harcèlement sexuel, déplorant 9 cas de décès.
La représentante de la Sûreté nationale a regretté pour sa part le recours de certaines victimes au retrait de leurs plaintes pour préserver leurs familles.
Programmé pour ce mercredi 23 novembre, le procès en appel de l’affaire Cnan n’a pas eu lieu. Il a été reporté au 7 décembre prochain. La décision de report a été prise par le président d’audience suite à la demande de la défense qui a jugé «important de faire appel à des témoins jusque-là jamais entendus par la justice».
Ce procès en appel, faut-il le rappeler, intervient un peu plus d’un mois après celui qui a eu lieu en première instance. En effet, le tribunal correctionnel de Sidi M’hamed avait rendu son verdict dans ladite affaire en date du 21 octobre dernier en prononçant des peines de cinq ans de prison ferme à un an avec sursis contre les 21 mis en cause.
L’ex-P-dg du groupe Cnan a écopé de cinq ans de prison ferme, alors que son prédécesseur a été condamné à deux ans de prison.
Des acquittements ont été également prononcés par la même instance judiciaire, soit huit au total, alors que l’homme d’affaires égyptien, qui a conclu la transaction avec le groupe Cnan, après sa validation par le Conseil de participation de l’Etat (CPE), a été condamné à six ans de prison ferme par contumace.
Un mandat d’arrêt international a été également prononcé à son encontre par le juge en charge de l’affaire. Les peines prononcées par le président du tribunal correctionnel ont jeté l’émoi parmi l’assistance, notamment chez les concernés et leurs proches, comme elles ont soulevé des interrogations chez la défense.
Pour cette dernière, «durant tout le procès, aucune pièce prouvant la culpabilité des mis en cause n’a été versée par l’accusation, d’où notre étonnement de voir la justice prononcer un verdict de cette ampleur».
La majorité des inculpés, notamment ceux condamnés à des peines jugées très lourdes, ont décidé d’interjeter appel auprès de la cour. Ainsi, conformément au code de procédure pénale, l’affaire Cnan est appelée à être rejugée en appel au niveau de la cour d’Alger avant la fin de l’année en cours. Il est à rappeler que le procureur de la République avait requis à l’encontre des prévenus des peines de prison de huit à dix ans.
Mais contrairement au dernier procès, le procureur de la République ne s’est pas trop étalé dans son intervention, se limitant seulement à la demande des peines.
Notons que ce énième procès s’est tenu en l’absence des avocats de l’ex-P-dg du groupe Cnan. En effet, les avocats de l’ex-P-dg de la Cnan, qui se sont déconstitués au lendemain de la dernière audience, avaient dénoncé «la détention provisoire de leur client qui dure depuis quatre ans et demi»
Les trois wilayas Djelfa, Sétif et Constantine ont été les trois premières wilayas où Djezzy a décidé de lancer la 4G octobre dernier.
L’extension de cette offre s’est étendue hier à 13 autres wilayas à savoir : Alger, Aïn Defla, Bordj Bou-Arréridj, Bouira, Boumerdès, El Oued, Mostaganem, Oran, Skikda, Tizi-Ouzou, Tlemcen, Blida et Batna. Selon le DG de Djezzy, Tom Gutjahr, «l’opérateur assure désormais la plus grande couverture comparativement à ses deux autres concurrents», a-t-il déclaré hier lors d’une conférence tenue à Alger pour célébrer cette nouvelle extension de la 4G.
Il a rajouté que «d’ici la fin de l’année en cours, nous allons assurer l’offre 4G dans 20 wilayas au total».
Par ailleurs, la 4G mobile ne suscite pas autant d’intérêt que la 4G fixe chez Djezzy. A en croire l’interlocuteur, ce constat s’appliquerait également au consommateur algérien. En effet, il a souligné que «l’algérien fait preuve d’un fort engouement face à la 4G fixe».
Ce mini-modem est non seulement pratique mais son plus grand atout, qui est d’ailleurs son argument de vente, est la mobilité. «On peut non seulement le transporter partout mais son haut débit permet également de partager sa connexion avec ses membres de la famille ou avec ses collaborateurs au bureau», a développé T. Gutjahr.
Toutefois, ce débit varie entre la ville et les zones rurales puisque la fréquence est plus importante dans les zones urbaines. Il a nuancé également à cet effet que «dans les wilayas où la 4G n’est pas encore disponible, le modem bascule automatiquement vers la 3G».
Cette offre 4G fixe de Djezzy va certainement se diversifier, selon son DG, en promettant de développer les fréquences et les bandes passantes de son réseau. En rajoutant que l’équipe Djezzy est plus que jamais motivée suite à la réalisation d’un taux de croissance de 60% pour ce qui est de son offre 3G depuis 2015.
Un mois presque jour pour jour après son accession à la tête du Front de libération nationale, Djamel Ould Abbès s’attaque à son second grand chantier : la situation organique au niveau de la base qui a considérablement ressenti l’impact des crises successives qui ont secoué le parti, ces dernières années.
Une situation rendue d’autant plus alambiquée par le nouveau découpage opéré par Ammar Saâdani et qui a porté le nombre des mouhafadahas à 118 au lieu des 48 «classiques».
A l’approche des élections, il est devenu nécessaire de mettre de l’ordre dans la maison FLN , surtout au niveau des mouhafadhas où la course aux candidatures fait déjà rage. D’où la décision du secrétaire général de consacrer plus d’une semaine pour recevoir l’ensemble des mouhafedhs : «Je vais recevoir six responsables des mouhafadhas par jour à partir de ce jeudi», nous déclarera-t-il en marge de la rencontre avec les femmes élues du parti au sein du Parlement, des Assemblées populaires de wilaya et de la commune de l’ensemble des wilaya du centre du pays, organisée, hier, à l’hôtel El-Aurassi, à Alger.
«Nous avons des échéances électorales importantes qui nous attendent en 2017. Nous avons ouvert les portes du parti à l’ensemble de nos frères militants qui étaient en dehors du parti ces dernières années. (…) Vous aussi, les femmes élues du parti, vous avez le droit de postuler à figurer sur les listes électorales et sachez que vous n’avez aucun tuteur pour cela», annoncera d’ailleurs Djamel Ould Abbès lors de la rencontre en question en direction des femmes élues et ce, en allusion à d’anciennes pratiques qui consistaient à se faire parrainer par un haut responsable du parti, parfois au prix fort, pour figurer sur des listes et en bonne position.
Il s’agit, bien sûr, de l’intrusion de l’argent en politique que Ould Abbès avait dénoncée début novembre dernier. «Votre seul tuteur, c’est le président du parti, président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Moi, votre secrétaire général, je suis là pour vous dire que vous avez ma garantie pour que la transparence soit totale, que vos droits soient entièrement préservés et que nul n’a le droit de promettre quoi que ce soit pour les prochaines élections.»
Ce message est, en fait, un autre avertissement à ceux qui avaient déjà entamé ce genre de «promesses».
Début novembre dernier, le nouveau patron du FLN avait même révélé être en possession de preuves accablantes et mettant en cause certains responsables au niveau du parti.
Les trois jours de grève initiés par l’intersyndicale ont pris fin hier. La faible mobilisation qu’a connue le mouvement cette semaine ne semble pas entamer la détermination des syndicats autonomes. Ils reviennent dimanche prochain pour un nouveau mouvement de protestation de trois jours accompagné d’un rassemblement national devant l’assemblée populaire nationale.
L’Intersyndicale a bouclé hier son troisième et dernier jour de grève pour cette semaine. Constat : les syndicats autonomes parlent d’une forte mobilisation de la base dans les différents secteurs autour de ce mouvement et de ses revendications. Ils parlent même d’un triomphe.
Et les rassemblements régionaux ont connu un «véritable succès», selon leurs déclarations. L’appel à la grève a été largement suivi, affirme-t-on, dans les différentes wilayas du pays et ce, malgré les «intimidations et les menaces que subissent les travailleurs et les membres des syndicats».
L’appel incessant des syndicats au dialogue avec les pouvoirs publics n’a pas eu d’écho. Mais ces derniers ne lâchent pas prise. La retraite anticipée et sans condition d’âge est «un acquis social» que les syndicats autonomes refusent de perdre. Ils font d’ailleurs de ce dossier «leur mission». «Nous devons sauver l’Algérie et les travailleurs, c’est notre mission en tant que syndicats autonomes et nous allons la mener quel que soit le prix à payer», affirment les syndicats qui appellent également les étudiants à rejoindre leur mouvement car la question touche leur avenir.
Le bras de fer entre les syndicats autonomes et les pouvoirs publics se poursuit malgré le niet de ces derniers de reculer sur leur décision qui vise, selon eux, à maintenir l’équilibre de la Caisse nationale des retraites. L’Intersyndicale maintient aussi la pression pour faire avorter ce projet de loi. Elle appelle à une nouvelle protestation de trois jours à partir de dimanche prochain. Cette action sera accompagnée d’un rassemblement national devant l’APN.
Le jour où les parlementaires devront débattre du projet de loi sur la retraite. L’Intersyndicale dont le mouvement a connu un déclin cette semaine réussira-t-elle à remobiliser une nouvelle fois ses troupes ce dimanche ? Les syndicats autonomes n’en doutent pas et appellent d’autres secteurs à rejoindre leur démarche.
Pour le moment, seuls les secteurs de l’éducation, la santé, la formation professionnelle, celui de l’énergie et du gaz et l’administration dans les collectivités locales et l’enseignement supérieur, regroupant douze syndicats, qui défendent le maintien de la retraite anticipée.
Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Tayeb Louh a présenté dimanche à l’assemblée populaire nationale (APN) le projet de loi fixant la liste des hautes responsabilités de l’Etat et des fonctions politiques où la nationalité algérienne exclusive était exigée. Pas d’opposition notable de la part des députés, certains voulant même élargir la liste des postes concernés. D’autres ont critiqué le délai de six mois pour se mettre en conformité avec la loi.
Le projet de loi présenté aux députés est destiné à la mise en œuvre de l’article 63 de la constitution – l’art 51 dans le projet de révision – qui avait suscité une vive polémique au début 2016, des Algériens établis à l’étranger et jouissant de la nationalité d’accueil s’estimant blessés par cette disposition.
Le projet de loi astreint le candidat ou le titulaire de la haute responsabilité de l’Etat ou de la haute fonction politique concernées à fournir une déclaration sur l’honneur – dont le modèle est fixé par voie règlementaire – attestant de sa jouissance de la nationalité algérienne exclusive.
Le ministre de la justice a souligné que la liste des hautes fonctions concernées a été « restreinte » et ne remettait pas en cause le principe d’équité entre tous les citoyens en matière d’accès aux hautes fonctions de l’Etat « sans autres conditions que celles fixées par la Constitution ».
Le ministre s’est voulant rassurant pour les citoyens Algériens à l’étranger au sujet de leur « appartenance à l’Algérie » en rappelant que la dernière révision constitutionnelle a insisté à travers l’article 27 sur la « sauvegarde de l’identité des citoyens résidant à l’étranger et au renforcement de leurs liens avec la Nation, ainsi que la mobilisation de leur contribution au développement de leur pays d’origine ».
L’auteur d’une fausse déclaration s’expose aux sanctions prévues par la législation en vigueur, les « choses sont claires et nettes ! » a averti Tayeb Louh.
La période transitoire critiquée
Les députés dont certains proposaient d’élargir la liste à d’autres fonctions n’ont pas montré des signes de rejet du projet. Certains députés ont proposé d’imposer la nationalité algérienne exclusive aux ambassadeurs, consuls, les walis, l directeurs exécutifs, les PDG de grandes entreprises et même des députés.
Mais ce qui a le plus fait réagir les députés est le fait que les titulaires actuels des postes concernés disposent encore d’une période transitoire de six mois pour se mettre en conformité avec la loi. Le député FLN, Lyes Saadi critique cette « faveur » alors que la disposition devrait s’imposer dès l’adoption de la révision constitutionnelle.
Le député d’El-Aadala, Lakhdar Ben Khellaf ne voit pas non plus la nécessité de cette période transitoire qui va permettre à ceux qui ont une double nationalité de se « placer » sur des postes dans l’Etat qui ne sont pas mentionnés dans le projet de loi. » Il est préférable de mettre en œuvre cette loi dès sa publication sur le journal officiel » estime Ben Khellaf.
Les postes concernés par cette exigence de nationalité algérienne exclusive
– Le Président du Conseil de la nation. Le résident de l’Assemblée populaire nationale (APN). Le Premier ministre. Le Président du Conseil constitutionnel, les ministres, le Secrétaire général du gouvernement, le Premier président de la Cour suprême, le Président du Conseil de l’Etat, le Gouverneur de la Banque d’Algérie.
Les Responsables des corps de sécurité, le Président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections, le Chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), les Commandants des forces armées, les Commandants des Régions militaires et toute haute responsabilité militaire fixée par voie de règlement.
La paisible agglomération de haï El Badr, dans la banlieue sud-ouest de la ville de Chlef, a été secouée, mercredi aux environs de 11H, par une forte explosion, survenue dans un bain maure. Cette déflagration
, qui a fait quatre blessées, serait due à une forte accumulation de gaz et à des coupures d’électricité répétées au niveau des brûleurs d’une chaudière qui servait à chauffer l’eau pour la salle chaude du hammam. Les victimes ont été évacuées vers l’établissement public hospitalier d’Ouled Mohammed, par les éléments de la Protection civile et des services de sécurité, arrivés sur les lieux en force. Un journaliste, arrivé quelques minutes après l’explosion, a été également asphyxié par la fumée qui se dégageait. Il a été secouru sur place par les éléments de la Protection civile. Selon des témoins, l’accident, qui a provoqué l’effondrement de la pierre centrale du bain, créant un mouvement de panique chez les habitants de la localité, s’est produit dans un jour de grande affluence, à savoir le mercredi. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de ce sinistre.La compagnie nationale Air Algérie a indiqué dimanche qu’une demande préalable est désormais exigée pour le transport sanitaire par civière vers les aéroports français.
« Air Algérie informe son aimable clientèle qu’il est désormais nécessaire d’introduire ce type de demandes au minimum trois jours avant la date du transfert prévu », précise un communiqué d’Air Algérie, ajoutant que cette mesure intervient suite à la mise en place par les autorités aéroportuaires françaises d’une nouvelle procédure pour les transferts sanitaires par civières.
A cet effet, Air Algérie a invité ses clients à prendre leurs dispositions afin d’éviter tout désagrément qui pourrait découler d’un dépôt tardif, a-t-on ajouté de même source.
Abderrahim Bourouis, ingénieur à Algérie Télécom (AT), a remporté la 2e place en finale de la 8ème édition du programme « Stars Of Science », dans la catégorie meilleur innovateur du monde arabe, pour son invention baptisée « Wonderkit » pour les enfants autistes, a-t-on appris auprès de l’entreprise publique.
L’expert algérien a obtenu un score de 31,7% lors du vote en ligne des téléspectateurs des quatre coins du monde de la compétition « Stars Of Science », juste derrière le Jordanien Sadeem Qdaisat, qui a récolté 36,8% des voix du public de la chaine de télévision MBC.
Abdderrahim Bourouis, qui a vécu la souffrance d’une famille algérienne ayant un enfant atteint d’autisme, a eu l’idée de créer une solution technique pour venir en aide aux familles des enfants autistes: une chemise intelligente appelée « Wonderkit ».
Ce prototype, à coût réduit, a pour objet de surveiller et de calmer l’enfant autiste souffrant de crises de paniques et d’anxiété. « Wonderkit » mesure les mouvements physiques de l’enfant et transmet des informations aux parents via smartphone ou tablette.
« Wonderkit » joue ainsi le rôle d’une personne au chevet de l’enfant autiste tout en rassurant ses parents qui auront la possibilité de suivre son état à distance. En outre, cette solution propose des recommandations aux parents en fonction des besoins de leur enfant autiste.
L’autisme se caractérise par le détachement de la réalité extérieure, la vie mentale du sujet étant occupée tout entière par son monde intérieur.
M. Bourouis a déjà remporté le premier prix MED-IT 2012 pour la meilleure start-up algérienne, le deuxième prix de AINnovation Compétition, ainsi que d’autres prestigieux prix nationaux et internationaux.