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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 1 month 2 weeks ago

M. Sellal en visite officielle en Arabie Saoudite les 15 et 16 novembre.

Fri, 11/11/2016 - 18:41

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, effectuera mardi et mercredi prochains une visite officielle en Arabie Saoudite.

Cette visite s’inscrit dans le cadre de la consolidation des relations bilatérales algéro-saoudiennes et la concertation autour des questions d’intérêt commun, notamment la situation dans le monde arabe.

Pour rappel, M. Tayeb Belaiz, ministre d’Etat, conseiller à la présidence de la République, a effectué, en avril dernier, une visite à Ryad au cours de laquelle il avait remis un message du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au Serviteur des deux Lieux Saints de l’Islam, le roi d’Arabie Saoudite, Salmane Ibn Abdelaziz.

Categories: Afrique

Rencontre gouvernement-walis: Promotion de l’investissement et modernisation du service public.

Fri, 11/11/2016 - 18:35

La rencontre gouvernement-walis, qui se tiendra samedi et dimanche prochains au Palais des nations à Alger, sera axée sur le rôle des collectivités locales dans la promotion de l’investissement et la modernisation du service public.

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, prononceront des allocutions à l’ouverture de cette rencontre. Plusieurs interventions de membres du gouvernement sur divers sujets liés à leurs secteurs respectifs sont inscrites pour la matinée de samedi. Il s’agit notamment de l’intervention du ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, sous le thème « Les instruments d’urbanisme, outil de planification stratégique au service du développement local ».

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural et de la Pêche, Abdesselam Chelghoum, et la ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Iman-Houda Feraoun, interviendront, quant à eux, respectivement sur l’investissement agricole et l’administration électronique. Dans l’après-midi, trois ateliers seront organisés sur différents thèmes dont le premier sera axé sur « le rôle des collectivités locales dans la promotion de l’investissement ».

Les participants à cet atelier examineront les possibilités d’accroître l’offre foncière, de simplifier les procédures administratives et de replacer le tourisme au cœur des dynamiques du développement local. Ils se pencheront aussi sur le rôle des collectivités locales dans l’accompagnement des entreprises et la promotion de l’agriculture.

Le deuxième atelier sous le thème « La réforme des finances et de la fiscalité locale pour un développement pérenne » examinera notamment « une nouvelle approche en matière de fiscalité locale (implication des collectivités locales dans le recouvrement des taxes et impôts) ». Le troisième atelier relatif à la modernisation du service public traitera, de son côté, de « l’administration électronique comme vecteur de la modernisation du service public » et mettra en exergue « une approche économique dans la gestion des services publics ». La deuxième journée sera consacrée à la lecture, en plénière, des recommandations issues des trois ateliers.

Categories: Afrique

Alcomsat-1, le satellite qui améliorera la couverture internet en Algérie.

Fri, 11/11/2016 - 18:32

L’Agence spatiale algérienne (ASAL), prévoit de lancer en juin 2017, le satellite Alcomsat-1. Selon le directeur de l’établissement, Azzedine Oussedik, le satellite permettra « d’avoir l’Internet partout et en permanence en Algérie », indique l’APS.

« Ce satellite permettra de couvrir la totalité du territoire national et d’atteindre les régions les plus enclavées », a-t-il indiqué en marge d’une cérémonie organisée au Centre de développement des satellites d’Oran pour honorer les chercheurs et ingénieurs ayant contribué à la réalisation des 3 satellites algériens lancés à partir de l’Inde le 26 septembre 2016.

M. Oussedik a expliqué qu’il s’agira, en outre, d’un système de secours en cas de rupture de la connexion via la fibre optique, qui évitera à l’Algérie des blackouts comme celui enregistré en 2015 à cause la rupture du câble sous-marin de fibre optique.

« Dans le cas où la connexion via fibre optique sera perturbée dans une région donnée, on aura la possibilité de basculer sur le satellite », a-t-il précisé.

S’agissant des trois satellites « Alsat-2B », « Alsat 1B » et « Alsat 1N », il a souligné qu’il s’agit d’un résultat d’un transfert de savoir-faire acquis par les ingénieurs de l’ASAL auprès de partenaires internationaux le long d’une décennie.

La réussite du lancement de ces satellites constitue, selon le même responsable, « une véritable victoire, car en plus du temps et des moyens mobilisés pour mener à terme le projet des satellites, la mise en poste est une phase très critique dans un projet spatial ».

Ces projets ont permis la formation d’une ressource humaine nationale opérationnelle et autonome, âpte à réaliser, contrôler, suivre et exploiter des satellites d’observation de la terre.

Quelque 80 chercheurs et ingénieurs ont été impliqués pour mener à bout les trois projets de satellites, a indiqué, pour sa part, Djamane Faouzi, chef de projet Alsat 1N, premier nano satellite algérien (un satellite de taille réduite 3.5 kg).

Ce nanosatellite a la mission scientifique et de démonstration technologique développée dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord de coopération avec l’agence spatiale du Royaume Uni (UKSA), par une équipe de chercheurs algéro-britanniques.

Alsat -1B, le deuxième satellite algérien d’observation de la terre à moyenne résolution, permet de prendre des images à 670 kilomètres d’altitude, dont l’exploitation répond, entre autres, à des objectifs liés à la protection de l’environnement et des différents écosystèmes naturels, à l’observation des phénomènes de la désertification, à la cartographie de l’occupation des sols, à l’aménagement des territoires et du littoral et à la prévention et la gestion des risques naturels.

Alsat-1B participera, par ailleurs, à la gestion des catastrophes dans le cadre de la Charte Internationale « espace et catastrophes majeures ». La constellation « DMC » est composée de satellites appartenant à la Grande Bretagne, à l’Espagne, au Nigéria et à l’Algérie.

Alsat- 2B, qui prend des images en haute résolution dont l’exploitation en mode panchromatique et en mode couleur rehaussée, permettra d’investir des domaines thématiques et économiques importants, tels la planification et l’aménagement urbains et agricoles des territoires et du littoral, la cartographie et le suivi des infrastructures et des ouvrages d’art, ainsi que l’établissement et la mise à jour du cadastre steppique et saharien et la prévention et la gestion des risques naturels (inondations, feux des forêts,…).

Les activités de contrôle, de mise à poste et de test en orbite, ainsi que la réception d’images et données satellitaires des trois satellites sont opérées depuis le centre de contrôle et de réception du Centre du développement de satellite d’Oran et du Centre de réception et d’exploitation des images satellitaires (CREIS) de Ouargla, relevant du ministère de la Défense nationale.

Categories: Afrique

Journée nationale de l’artisan: Le savoir-faire, la créativité et la conservation du patrimoine primés.

Fri, 11/11/2016 - 16:37

Nouri a remercié les artisans et les artisanes pour « les efforts consentis et le savoir-faire ayant permis de façonner des pièces magnifiques représentant l’approche civilisationnelle grandiose de cette nation ».

« L’Algérie ne peut se développer économiquement si elle n’accorde pas aux métiers l’importance qui leur sied, et ce, à travers la création de petites et moyennes entreprises. Sachant que notre pays connaît un énorme déficit dans plusieurs métiers et spécialités », c’est ce qu’a affirmé le ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelouahab Nouri, hier, lors de la célébration de la Journée nationale de l’artisan, à l’hôtel El Aurassi.

Intervenant lors de cette commémoration en présence des ministres de la Culture, Azzedine Mihoubi, de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Conditions de la femme, Mounia Meslem, et de la ministre chargée de l’Artisanat, Aïcha Tagabou, et de l’ambassadeur du Brésil en Algérie, Nouri a souligné l’importance de faire revivre les métiers artisanaux. Il dira que « nous avons tous suivi les déplacements du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et ses sorties sur le terrain où, à chaque fois, il rappelle aux responsables la nécessité de former une main-d’œuvre qualifiée pour répondre aux besoins, sans cesse, croissants du pays ».

Il a également mis en exergue « les moyens humains et matériels consacrés par l’Etat à la formation professionnelle et son apport dans la préparation de la ressource humaine qualifiée, capable d’accompagner le développement que connaît le pays ». Au terme de son allocution, Nouri a remercié les artisans et les artisanes pour « les efforts consentis et le savoir-faire ayant permis de façonner des pièces magnifiques représentant l’approche civilisationnelle grandiose de cette nation ». Le ministre a, à ce titre, rappelé que « notre pays doit être fier pour ce qu’il a donné au patrimoine mondial ».

Aïcha Tagabou a, de son côté, mis en avant l’importance de « ce secteur qui crée la richesse ». Elle appellera à mettre en place des mécanismes susceptibles d’assurer l’écoulement des produits du patrimoine, de sorte à encourager les artisans à pérenniser leur métier. Le président de la Chambre nationale de l’artisanat et des métiers (Cnam), Madani Chekhchoukh, a, pour sa part, mis en évidence l’importance de l’institution d’une journée dédiée à « des personnes ayant marqué l’histoire en façonnant des fusils pour les moudjahidine ». Il a invité les pouvoirs publics à « réviser les textes de loi régissant le secteur, notamment le décret 96-01, et faire participer les artisans à l’élaboration de nouveaux textes et à les fructifier ».

Lors de cette cérémonie de célébration de la Journée nationale de l’artisan, trois artisans émérites, en l’occurrence Hacène Menouar de Tipasa (ébénisterie), Arezki Khendriche de Bouira (poterie) et Rokia Benkrima d’Ouargla (tissage), ont été distingués. Des cadeaux symboliques ont été offerts par les artisans au ministre du Tourisme, à la ministre chargée de l’Artisanat et au wali d’Alger, Abdelkader Zoukh.

Categories: Afrique

Projet de loi sur la santé: Vers une interdiction effective de fumer dans les lieux publics.

Fri, 11/11/2016 - 16:34

Le projet de loi sur la santé devant être soumis incessamment à débat au Parlement contient tout un chapitre concernant la lutte contre les facteurs de risque et la promotion des modes de vie « saine ».

Dans son volet se rapportant à la lutte contre le tabagisme, l’article 58 stipule qu’« il est interdit de fumer dans les lieux affectés à un usage collectif ou accueillant du public ». Les modalités d’application de cet article seront fixées par voie réglementaire, souligne le document dont Horizons détient une copie. Notons que cette disposition avait déjà existé dans l’ancien texte, mais elle n’a jamais pris forme sur le terrain. Les fumeurs mettent en danger la santé des non- fumeurs. Faut-il changer les mentalités ou faire appliquer tout simplement la loi ? Mustapha Khiati, président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), est de ceux qui regrettent cet état de fait.

Il a indiqué que le projet de loi relatif à la santé a reconduit, sans changement, les mêmes dispositions. « Il y a deux ans, on a même introduit dans un texte réglementaire des sanctions et des amendes, mais malheureusement, il n’y a eu aucun changement dans le comportement des gens. Il y a un laxisme à tel point que les citoyens ne croient plus à la loi. Lorsqu’on établit un projet de loi, il faut veiller à son application. Sinon, on ne peut pas prétendre qu’on lutte contre le tabagisme », déclare-t-il avant de souligner que le ministère de l’Enseignement supérieur a publié un arrêté début juillet dans lequel il est stipulé qu’il est interdit de fumer en milieu universitaire.

Cet arrêté est en avance par rapport à cette loi sur la santé mais il n’est pas encore respecté malheureusement. Le président de la Forem propose, à cet effet, d’augmenter substantiellement les prix du tabac afin de réduire sa consommation, sachant qu’ils sont cinq fois moins chers en Algérie qu’en Europe. Khiati insiste sur l’application de cette loi car il y va de la santé publique.

La vente de tabac aux mineurs strictement interdite
Dans l’article 52 du projet de loi sur la santé, il est indique que les services de santé, en collaboration avec les secteurs concernés, sont sommés d’élaborer et de mettre en place des programmes de prévention et de lutte contre le tabagisme. L’article 53 confirme aussi que toute forme de promotion, de parrainage et de publicité en faveur des produits du tabac est interdite. La commercialisation du tabac est subordonnée à l’opposition, sur la partie la plus visible de l’emballage et en grands caractères, d’un avertissement général portant la mention « La consommation du tabac est nocive pour la santé ».

Pour les paquets de cigarettes, outre l’avertissement général, un avertissement spécifique des dessins ou des pictogrammes émanant de l’autorité sanitaire doivent figurer sur l’autre face du paquet, souligne l’article 54. L’article 55 stipule qu’outre les mises en garde sanitaires prévues dans l’article 54, toutes les formes de conditionnement et d’étiquetage desdits produits doivent porter des indications sur les principaux constituants toxiques et leurs émissions. Sont considérés comme produits du tabac, les produits destinés à être fumés, prisés, chiqués, mâchés ou sucés dès lors qu’ils sont, même partiellement, constitués de tabac.

Les fabricants et importateurs sont tenus de communiquer toutes les informations relatives à la composition et aux émissions de ces produits aux autorités compétentes en la matière, lesquelles doivent opérer les vérifications nécessaires conformément aux critères et normes établis. Le même texte confirme également que la vente de tabac ou produits du tabac aux mineurs est strictement interdite. L’aide au sevrage, quant à lui, est organisée au sein des structures sanitaires assurant des activités psychopédagogiques.

Categories: Afrique

Communauté nationale à l’étranger : les CIN biométriques pourront être demandées sur Internet.

Fri, 11/11/2016 - 16:17

Les membres de la communauté nationale vivant à l’étranger pourront demander sur Internet leur carte d’identité nationale biométrique à compter du 15 novembre, a annoncé jeudi à Paris le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui.

«Je voudrais profiter de cette occasion pour annoncer qu’à compter du 15 novembre prochain, nos concitoyens pourront, de n’importe quel consulat, s’inscrire à travers Internet pour demander la carte d’identité nationale biométrique», a-t-il déclaré lors de sa visite du nouveau siège consulat de Créteil, inauguré en mai dernier.

Vous avez déjà votre passeport biométrique ? Aucun document, ni frais pour l’obtention de votre CIN
Il a expliqué que les membres de la communauté nationale à l’étranger, ayant déjà obtenu un passeport biométrique, n’auront aucun dossier à fournir ni à payer quoi que ce soit.

«Nous avons un système fiable et très léger qui nous permet de réaliser des documents sécurisés (passeports, CIN biométriques) en l’espace d’une dizaine de jours maximale», a-t-il indiqué, signalant que l’administration a mis en place un dispositif pour que la CIN biométrique «soit au même niveau d’efficacité dans l’établissement des documents sécurisés».

Au cours de sa visite au consulat de Créteil, le ministre a tenu à féliciter le personnel consulaire pour les efforts fournis dans la reconversion des passeports en passeports biométriques et le personnel du centre d’El Hamiz (Alger) pour «avoir rendu efficace», a-t-il dit, la délivrance des passeports biométriques en 10 jours au profit des membres de la communauté nationale.

Il a insisté, par ailleurs, auprès des responsables du consulat, pour qu’ils densifient leurs efforts en direction des personnes qui ne sont pas encore venues récupérer leurs passeports.

Après cette visite, le ministre s’est réuni, à huit clos au siège du consulat de Créteil, avec les chefs de postes consulaires en France afin d’évaluer les efforts fournis dans l’opération des passeports biométriques.

Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales a achevé  jeudi soir sa visite de travail de deux jours en France, à l’invitation de son homologue français, Bernard Cazeneuve.

Le ministre était accompagné du directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel et du wali d’Alger, Abdelkader Zoukh.

Categories: Afrique

Rupture de stock d’Herceptin au CPMC: Le Pr Bouzid tire la sonnette d’alarme.

Fri, 11/11/2016 - 16:09

Le médecin avertit qu’il ne reste désormais plus que 20 jours pour le délai maximal de 35 jours de rupture tolérable pour ce traitement.

La rupture d’un anticancéreux indispensable aux patientes souffrant d’un cancer du sein est signalée, depuis une quinzaine de jours, au niveau des structures spécialisées, notamment le CPMC. Il s’agit du médicament princeps Trastuzumab des laboratoires Roche qui a pour nom commercial Herceptin, un anticorps indiqué notamment pour le traitement du cancer du sein, que la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) a décidé, pour des raisons purement commerciales, de lui substituer deux biosimilaires répondant aux noms commerciaux Hertraz, fabriqué par les laboratoires Maylan, (USA), et CanMab, importé d’Inde par la société turque Abdi Ibrahim Algérie.

Si ces biosimilaires sont “tolérés” pour le traitement de nouvelles patientes, les oncologues sont foncièrement opposés à leur prescription pour celles ayant déjà entamé leur cure avec l’ancien médicament, à savoir l’Herceptin. Ceci d’autant plus que le principe d’interchangeabilité — c’est-à-dire le changement d’un médicament par un autre au cours d’un traitement — est, sous d’autres cieux, interdit par une réglementation qui fait encore défaut en Algérie. C’est, justement, ce vide juridique qui est exploité par les responsables de la PCH dans leur tentative d’imposer ces biosimilaires en lieu et place du médicament princeps, l’Herceptin.

Mais c’était sans compter sur la résistance des oncologues, à leur tête le chef de service oncologie du CPMC, le professeur Bouzid, qui ne cache pas sa “colère” contre et les responsables de la PCH et ceux de la direction de la pharmacie du ministère de la Santé, qu’il affirme avoir pourtant interpellés et prévenus, il y a déjà une année et demie, sur la nécessité de promulguer une réglementation pour l’interdiction de l’interchangeabilité des médicaments au cours du traitement des malades.

“Nous avons discuté de cette question de réglementation, il y a une année et demie, lors d’une rencontre au ministère qui avait réuni les prescripteurs (oncologues), les responsables de la PCH et ceux de la direction de la pharmacie du ministère, et à l’issue de laquelle un rapport a été remis au ministre”, rappelle le Pr Bouzid avant de s’en prendre aux responsables de la PCH lesquels, dénonce-t-il, font la “sourde oreille” malgré son engagement signé pour l’approvisionnement, sans contrôle, de la pharmacie du CPMC en Herceptin pour permettre à de nombreuses patientes de poursuivre leur traitement.

“Oui, j’ai personnellement pris l’engagement de recevoir ce médicament (Herceptin), disponible au niveau de la PCH, avant son contrôle, pour ne pas pénaliser mes patientes dont le traitement est arrêté depuis déjà une quinzaine de jours”, affirme, en effet, le professeur Bouzid qui assimile cette situation à “une prise d’otage”.

Il avertit qu’il ne reste, désormais, plus que 20 jours pour le délai maximal de 35 jours de rupture tolérable pour ce traitement, même si dans les temps normaux, le délai ne doit pas excéder les 21 jours. Ainsi, ce chef de service oncologie du CPMC ne demande pas plus que “la livraison en urgence” d’Herceptin par la PCH. Il convient de rappeler que l’importation des deux biosimilaires sus-cités a commencé depuis quatre mois. Et comme ils ne sont prescrits que pour les nouvelles patientes, ils ne concernent, par conséquent, qu’une moyenne de “15%” des femmes atteintes d’un cancer du sein dont l’incidence est estimée entre 10 000 et 11 000 nouveaux cas par an. Autrement dit, la rupture de stock d’Herceptin pénaliserait plus de 80% des patientes.

Categories: Afrique

Match capital Nigeria-Algérie : Raouraoua veut encore croire aux chances des Verts.

Fri, 11/11/2016 - 15:57

Après la déconvenue enregistrée face au Cameroun où elle a été tenue en échec (1-1) à Blida, l’équipe nationale algérienne désormais dirigée par le sélectionneur le Belge Georges Leekens, qui a pris la succession du Serbe Milovan Rajevac, jouera samedi à 17H à Uyo un match capital face au Nigeria.

Le président de la Fédération algérienne de football (FAF) Mohamed Raouraoua veut croire encore aux chances de qualifications de verts pour la coupe du monde 2018 en Russie.

La sélection nationale est « prête » pour ce match « capital » a-t-il déclaré jeudi. « Tout le monde est prêt pour ce match capital, j’espère que la réussite sera de notre côté, c’est un match important qu’on doit bien négocier », a déclaré le premier responsable de l’instance fédérale peu après l’arrivée des Verts à Uyo.

La sélection nationale a effectué le déplacement au Nigeria amoindrie par l’absence de pas moins de quatre joueurs : Ryad Boudebouz (Montpellier), Hilal Soudani (Dinamo Zagreb), Rachid Ghezzal (Lyon) ainsi que le néo-international Adam Ounas (Bordeaux), tous blessés.

A l’issue de la première journée des qualifications, le Nigeria est leader du groupe B grâce à sa victoire contre la Zambie (2-1) à Ndola, devançant l’Algérie et le Cameroun qui comptent un point chacun.

Categories: Afrique

Crédit à la consommation: signature prochaine d’une convention entre CPA et Hyundai Algérie.

Fri, 11/11/2016 - 15:51

Le Crédit populaire d’Algérie (CPA) et Hyundai Algérie signeront la semaine prochaine une convention de financement bancaire accordé aux particuliers pour l’acquisition des véhicules produits localement par Hyundai Algérie, indique cette banque publique dans un communiqué.

Pour rappel, le crédit à la consommation a été réintroduit l’an dernier pour les produits fabriqués en Algérie uniquement quel que soit le taux d’intégration.

« Les entreprises dont les produits sont éligibles au crédit à la consommation sont celles qui exercent une activité de production ou de service sur le territoire national, qui produisent ou assemblent des biens destinés à la vente aux particuliers », indique le décret exécutif relatif au crédit à la consommation.

Hyundai Algérie a inauguré en octobre dernier une usine d’assemblage et de montage à Tiaret (usine Tahkout).

L’usine, qui a une capacité de production de 60.000 unités pour l’année de son lancement, compte produire jusqu’à 100.000 unités à partir de la deuxième année.

Les quatre modèles de ses trois lignes de montage sont Elantra, Santa Fe, i10 et Accent RB.

Categories: Afrique

Le général Gaïd Salah : l’Armée algérienne est « sur le point de venir à bout définitivement du terrorisme ».

Fri, 11/11/2016 - 11:52

L’Armée nationale populaire (ANP) est sur le point de « venir à bout définitivement » du terrorisme, a affirmé jeudi à Bechar le Général de Corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’ANP.

« Nous sommes au sein l’ANP, digne héritière de l’Armée de libération nationale, sur le point de relever le défi et de venir à bout définitivement du terrorisme, pour que sa place ne soit qu’aux oubliettes de l’histoire », a indiqué M. Gaïd Salah au deuxième jour de sa visite de travail et d’inspection à la 3ème Région militaire (RM) à Bechar.

M. Gaid Salah et après avoir rappelé les grandes étapes parcourues sur le chemin du développement et de la modernisation, a mis l’accent sur « la ferme détermination du Haut Commandement de l’ANP à extirper le fléau du terrorisme de notre pays pour s’occuper de l’édification d’une armée forte et moderne, dont l’épine dorsale n’est que sa ressource humaine qualifiée et compétente ».

L’armée algérienne est fortement mobilisée aux frontières notamment à l’est avec la Tunisie et la Libye et au sud du pays perçue comme sources de menaces. La situation en Libye inspire la plus grande des inquiétudes. Le terrorisme en Algérie a connu un grand reflux au cours des dernières années avec cependant une persistance dans certaines régions du centre et au sud.

Un « terrorisme résiduel » qui est resté persistant durant toutes ces années, les groupes terroristes gardant malgré les pertes subies un effet estimé entre 300 et 500 éléments principalement dans les rangs d’AQMI. Les déclarations du général Gaïd Salah signifient-elles que ce « terrorisme résiduel » est en passe d’être définitivement éliminé ?

Categories: Afrique

Ligue 1 Mobilis – 11e journée : la JS Kabylie ne gagne toujours pas à domicile

Fri, 11/11/2016 - 10:58

La JS Kabyle a enregistré un sixième match nul à domicile, tenue en échec par le DRB Tadjenanet (1-1), jeudi à Tizi Ouzou, en ouverture de la 11e journée de la Ligue 1 Mobilis. 

« Dominer n’est pas gagner », cette citation traduit à merveille le scénario de cette rencontre. Obligée de faire le jeu afin de remporter ce premier succès à domicile, tant convoité, la JS Kabylie est retombée dans ses travées à la surprise générale.

Dans un stade du 1er Novembre 1954 tristement vide, les Canaris ont dominé l’ensemble de la première mi-temps avec deux occasions franches de scorer signées par l’infortuné Ziaya. Le transfuge de l’ES Sétif a loupé, par deux fois, l’ouverture du score à la 20e et à la 22e minute.

Et comme une équipe domine, stérilement, une partie, elle finit par encaisser. Profitant des largesses  de la défense de son hôte, le DRBT prend l’avantage par l’entremise de Youcef Chibane à 5 minutes de la pause citron (40’).

Rial, le capitaine maudit

En seconde période, la JSK s’est procurée un penalty à la 49e minute suite à une faute de main d’un défenseur du DRBT dans la surface de vérité. Voulant à tout prix se racheter de sa faute commise sur le but du DRBT, Rial s’est présenté face au portier Litime pour exécuter la sentence. Toutefois, et comme face au MC Oran, le capitaine de la JSK a buté sur le gardien adverse ratant ainsi une occasion en or pour relancer son équipe.

Les Jaune et Vert ont ensuite tenté par tous les moyens de rectifier le tir sans y parvenir. Ziaya, encore lui, avait la balle de l’égalisation au bout de son soulier (83’) mais le gardien Litime, visiblement dans un grand jour, s’est à nouveau interposé pour briser d’avantage le moral de l’adversaire.

Encore un miracle

Toutefois, il semblait bien que les matchs se suivent et se ressemblent à Tizi Ouzou. A l’image de la rencontre face au mouloudia d’Oran, la JS Kabyle a réussi, miraculeusement, à niveler la marque dans le temps additionnel par Mebarki (90+3’).

A la suite de ce résultat nul, inespéré, la JSK enchaine avec une sixième contres performances de suite à la maison, du jamais vu pour la formation kabyle (6e – 13 pts).

Pour sa part, le DRBT peut vraiment s’en vouloir. Les protégés de Bougherara avaient l’opportunité de renouer avec le succès et ont laissé filer une victoire quasi-certaine, se contentant du point du match nul (9e – 12 pts).

Prévue sur quatre jours, cette 11e manche atteindra sa vitesse de croisière vendredi avec deux big matchs au programme. Le premier aura lieu au stade Habib Bouakeul entre les co-leaders, le MC Oran et l’USM Alger. La seconde affiche n’est autre que le derby de la capitale programmé entre le NA Hussein Dey et le CR Belouizdad.

Résultat du jour :

JS Kabylie 1 – 1 DRB Tadjenanet

Reste à disputer :

Vendredi :

15h00 :

CA Batna – JS Saoura

15h30 :

USM Harrach – ES Sétif

16h00 :

NA Hussein Dey – CR Belouizdad

MC Oran – USM Alger

O Médéa – RC Relizane

Samedi (14h30):

USM Bel Abbès – MO Béjaia

Dimanche (18h00) :

MC Alger – CS Constantine

Categories: Afrique

L’exportation du livre algérien compromise par une réglementation dissuasive.

Sat, 05/11/2016 - 21:56

L’Algérie qui dispose d’une importante communauté émigrée dans des pays d’expression française et arabe dispose d’une chance considérable pour exporter des livres produits localement. Le lectorat potentiel disponible dans les pays francophones (France, Belgique, Canada) et arabophones (Égypte, pays du Golfe et Liban) dépasserait allégrement 4 millions d’individus intéressés, pour une raison ou une autre, par des livres et autres produits culturels édités en Algérie.

Tous les ouvrages (romans, Histoire, économie, politique, sociologie) seraient bon à prendre par ces communautés très intéressées par tout ce qui se passe et se pense dans leur pays d’origine. Du fait de son absence sur ces marchés potentiels l’Algérie perdrait selon, diverses estimations entre 150 et 200 millions de dollars chaque année, tout simplement parce que Banque d’Algérie fait obligation aux exportateurs de livres, comme pour tout autres produits,  de rapatrier les recettes résultant des ventes de livres à l’étranger, dans un délai n’excédant pas 120 jours (4 mois) à compter de la date d’expédition, sous peine de poursuites judiciaires.

Une prouesse qu’il est à l’évidence impossible de réaliser en un temps aussi court, compte tenu de la nature de cette activité spécifique qui requiert beaucoup de temps pour distribuer, pour vendre et pour répartir en fin de processus commercial les recettes que se partagent les différents intervenants. La condition imposée par les articles 60 et 68 de la loi relative à la monnaie et au crédit étant matériellement impossible à respecter, les éditeurs algériens ont préféré déserter ce juteux créneau de l’exportation, plutôt que de s’exposer à des ennuis judiciaires.

La nature ayant horreur du vide, ce sont les éditeurs étrangers qui ont pris d’assaut le marché algérien du livre en utilisant bien souvent les instruments de markéting  expressément mis en place par les autorités algériennes pour promouvoir l’exportation de ce produit culturel à l’étranger. Le Salon International du Livre qui draine des foules considérables et, pratiquement toutes, les manifestations du genre qui se tiennent périodiquement à Alger et autres grandes villes du pays sont ainsi mises à leurs dispositions pour y promouvoir leurs produits.

Toutes les gammes de livres, y sont exposées et vendues à des prix défiant toutes concurrences, laissant peu de chance à la production livresque algérienne. Bien qu’empêtrées dans d’inextricables problèmes structurels les éditeurs algériens parviennent à éditer ou rééditer régulièrement un nombre considérable d’ouvrages susceptibles d’intéresser au minimum quatre millions de compatriotes expatriés dans des pays d’expression française et arabe. C’est une chance inestimable dont les éditeurs et autres exportateurs de livres algériens, ne tirent pas profit pour la principale raison que nous avions évoquée plus haut. La diffusion du livre algérien à l’étranger se résume de ce fait à quelques offres informelles au moyen d’internet. 

Cette bien regrettable absence du livre algérien sur les marchés extérieurs fait perdre au pays, non seulement, d’importants revenus en devises, mais plus grave encore, son rayonnement culturel au sein des communautés émigrées.  Tous les métiers du livre (auteurs, traducteurs, imprimeurs, libraires etc.) qui perdent des commandes rétribuées en devises et de réelles perspectives d’expansion à l’étranger, en sont également pénalisés.  

Categories: Afrique

Clôture du 21ème SILA : le prochain Salon se tiendra le 25 octobre 2017.

Sat, 05/11/2016 - 21:39

La prochaine édition du Salon international du livre d’Alger (Sila) s’ouvrira le dernier mercredi du mois d’octobre 2017 et se tiendra au Palais des expositions des Pins maritimes (Safex), a annoncé ce samedi à Alger, le commissaire du Sila, Hamidou Messaoudi.    

S’exprimant lors de la conférence de presse de clôture du 21e Sila, le commissaire a indiqué que le salon ne «changera pas d’emplacement même si la Safex devra entreprendre des travaux de réaménagement ordonnés par le Premier ministre Abdelmalek Sellal» lors de l’inauguration du Salon.

Après 13 éditions tenues à la Safex, le Sila avait été délocalisé au Complexe olympique Mohamed Boudiaf pour trois éditions, avant de s’établir depuis 2012 à la Safex.

Des Maisons d’édition exclues du prochain SILA
Le commissaire a indiqué, par ailleurs, que 13 Maisons d’édition, dont six algériennes, étaient exclues du prochain Sila pour «entorse au règlement intérieur».

Au deuxième jour du Salon, les organisateurs avaient adressé des avertissements à 45 éditeurs pour avoir entreposé, dans leurs stands, les ouvrages à même le sol, en dépit du règlement qui l’interdit.

Interrogé sur l’absence d’éditeurs latino-américains, le commissaire a répondu que «plusieurs exposants hispanophones seront présents aux prochaines éditions».

Des titres controversés…
A une question de l’APS sur la vente de certains «titres controversés», le président de la Commission de lecture du Sila, H’cen Mermouri, a confié que les organisateurs avaient émis des réserves sur une dizaine de titres exposés, notamment à contenu religieux, depuis le début du Salon, alors que le commissariat avait émis des réserves sur 131 ouvrages avant l’ouverture du 21e Sila, a-t-il rappelé.

Le 21e Sila, a reçu, jusqu’à vendredi, avant dernier jour du Salon, «1.225. 000 visiteurs», a avancé le commissaire qui signale un pic «d’affluence de 400 000 visiteurs le 1er Novembre» et la visite de «30 000 élèves encadrés et pris en charge par le ministère de l’Education nationale».

Inauguré par le Premier ministre le 26 octobre, le 21e Sila, qui a connu la participation d’un millier d’exposants dont 290 éditeurs algériens, a fermé ses portes samedi.

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21e opération de relogement à Alger: lancement prochain de la 4e tranche de la 4e phase au profit de 1783 familles.

Sat, 05/11/2016 - 21:33

La quatrième et dernière tranche de la 4ème phase de la 21ème opération de relogement dans la wilaya d’Alger, et qui concerne 1 783 familles issues de bidonvilles d’El Hamiz et Bologhine, aura lieu dans «les quelques prochains jours», a affirmé samedi à Alger, Abdelkader Zoukh, wali d’Alger.

En marge d’une visite d’inspection et de travail l’ayant conduit à plusieurs projets dans la wilaya d’Alger, M. Zoukh a souligné que «les commissions en charge de l’examen des dossiers sont à pied d’œuvre et les familles seront relogées dans les quelques prochains jours».

Cette opération concerne 1 783 familles : 950 familles du bidonville «Oued El Hamiz» de Bordj El Kiffan, 390 familles du bidonville «Amar Ouahib» de Bologhine, 130 familles du bidonville «La caserne» de Bologhine et 120 familles du bidonville «Le Plateau» de Bologhine, selon la wilaya d’Alger.

665 familles ont été relogées dans le cadre de la 1ère tranche de cette opération lancée le 5 octobre dernier. La deuxième tranche qui a eu lieu le 10 octobre dernier, a permis le relogement de 387 familles des bidonvilles de «Cervantès» dans la commune de Mohamed Belouizdad, «Nezali Chérif» de Cheraga, «Chemin Mackley» de Ben Aknoun et «La ferme pilote» de Bab Ezzouar.

La troisième tranche, lancée le 19 octobre dernier, a concerné près de 200 familles des Bidonvilles «Coco Plage» de Bordj El Bahri, «El Oued» de Bordj El Bahri et «Boukhari» de Bordj El Bahri.

La 4e phase de la 21e opération de relogement dans la wilaya a été subdivisée en 4 tranches pour installer 3000 familles dans des logements décents.

Toutes ces familles seront relogées dans les cités 1200/560 logements Selmani aux Eucalyptus, la cité 400 logements à Rahmania, projet de 300 logements à Rahmania, 300 logements Zaatria à Mahelma, la cité 1000/267 logements à Douera et 477/93 logements Kourifa à El Harrach, précise la même source.

82 familles seront relogées durant cette quatrième phase dans le cadre du programme d’urgence de relogement des citoyens de la wilaya d’Alger, a-t-on indiqué de même source. Il s’agit de 58 familles qui habitaient au centre de transit «Dijon», commune de Bab El Oued à la suite de l’incendie qui s’est déclaré dans ce quartier le 29 juillet dernier.

Ledit programme concernera également le relogement de 21 familles qui occupaient le site de «Mercadal», commune de Kouba ainsi que 3 familles qui constituaient un obstacle à la réalisation du projet de réaménagement du siège de la commune de Oued Smar.

Categories: Afrique

Liban : Saad Hariri a été nommé premier ministre.

Sat, 05/11/2016 - 20:41

Comme attendu, Saad Hariri, principale personnalité sunnite du Liban, a été nommé jeudi premier ministre par le nouveau président Michel Aoun. Le chef du parti du Courant du Futur a désormais la tâche de former un nouveau gouvernement. « A la suite des consultations parlementaires (…), le président Michel Aoun a convoqué jeudi Saad Hariri pour le charger de former le gouvernement », a annoncé Antoine Choukeir, chef de cabinet de la présidence.

Mais ce ne sera pas chose facile. La crise syrienne divise profondément la scène politique libanaise. M. Hariri, ennemi du président Bachar al-Assad, devra composer avec son adversaire de toujours, le mouvement chiite du Hezbollah, dont les troupes combattent au côté des forces du régime dans le pays voisin. Signe des difficultés qui l’attendent: lors des consultations menées par M. Aoun, tous les groupes parlementaires ont plébiscité Saad Hariri, à l’exception de ceux directement liés à Damas, dont le Hezbollah.

EN POSITION DE FAIBLESSE
Agé de 46 ans, le fils du milliardaire et Premier ministre Rafic Hariri, assassiné en 2005, prend son poste en position de faiblesse. Il devra user de toute son énergie pour asseoir son autorité, estiment les analystes. En outre, la prééminence de Saad Hariri est contestée au sein de la communauté sunnite par des radicaux, comme l’exministre de la Justice Achraf Rifi qui critique sa « mollesse » vis-à-vis du Hezbollah.

Pour former son gouvernement, le nouveau Premier ministre va donc devoir concilier les extrêmes. « Je vais commencer mes consultations pour former un gouvernement d’unité nationale qui surmonte les divisions, basé sur un consensus de toutes les forces politiques », a-t-il déclaré après sa nomination. Tâche difficile dans un pays où la formation d’un gouvernement prend souvent beaucoup de temps en raison des rivalités pour les portefeuilles.

POMMES DE DISCORDE
« Il va y avoir des secousses sur la route menant à la formation d’un gouvernement, notamment quand il faudra écrire le discours de politique générale, qui devra refléter un minimum de consensus sur les questions d’intérêt national », assure Maha Yahya, analyste au Centre Carnegie pour le Moyen-Orient. Ce discours « doit inclure le rôle du Hezbollah en Syrie, le financement du Tribunal international sur le Liban (TSL, chargé de juger les auteurs de l’attentat contre Rafic Hariri) où cinq membres figurent parmi les accusés, comment calmer la rhétorique anti-saoudienne du Hezbollah, et comment se positionnera Aoun », qui est un allié du mouvement chiite, relève-t-elle.

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Nouvelle baisse du pétrole: L’or noir n’arrive pas à enrayer sa chute.

Sat, 05/11/2016 - 20:21
Les cours du pétrole ont baissé jeudi pour la cinquième séance de suite, restant au plus bas depuis plus d’un mois dans un marché qui ne parvient pas à se défaire de ses inquiétudes quant à la surabondance générale. Le cours du « light sweet crude » (WTI), référence américaine du brut, a perdu 68 cents à 44,66 dollars sur le contrat pour livraison en décembre au New York Mercantile Exchange (Nymex), après n’avoir connu que des séances de baisse depuis une semaine. A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, qui a observé une évolution semblable, a encore cédé 51 cents à 46,35 dollars sur le contrat pour livraison en janvier à l’International Exchange (ICE). « La pression reste là, faute de voir comment amoindrir l’offre pour le moment », a résumé Carl Larry, de Frost & Sullivan. Les cours, qui évoluent depuis plusieurs jours au plus bas depuis la fin septembre, ont tenté un rebond en début de séance, mais sont vite retombés dans le rouge, faute d’actualité réellement encourageante. Les investisseurs en sont donc revenus au contexte qui plombe le marché depuis la fin de la semaine précédente avec, d’un côté, les doutes sur un accord de baisse de la production au sein de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep) et, de l’autre, l’annonce d’un bond massif de presque quinze millions de barils des stocks hebdomadaires de brut aux Etats-Unis. Sur ce dernier plan, « le problème, c’est que les raffineries américaines fonctionnent à une cadence ralentie et ne devraient pas vite reprendre leur rythme habituel », en pleine saison de maintenance, a expliqué M. Larry. « Et si les raffineries ne marchent pas, le pétrole brut n’a nulle part où aller », a-t-il insisté. D’autres analystes notaient aussi que la production américaine risque de rebondir, car beaucoup de producteurs d’hydrocarbures de schiste sont susceptibles d’avoir accéléré leur activité à la faveur de l’embellie des cours en octobre. Ryad monte les prix  Cet essor, sur lequel le marché est désormais totalement revenu, avait suivi l’annonce fin septembre par l’Opep d’un projet d’accord entre ses membres afin de réduire leur production. « Mais il va falloir attendre la fin du mois pour assister à de véritables actions face au niveau de l’offre », a prévenu M. Larry. L’Opep doit encore mettre en oeuvre le texte à l’issue de son sommet du 30 novembre et les doutes règnent actuellement sur sa capacité à le faire: certains de ses membres en sont déjà exemptés, d’autres semblent désireux de l’être et les derniers chiffres en date montrent que l’offre du cartel reste à un niveau sans précédent. Certes, dans les derniers développements en date, l’Arabie saoudite, acteur dominant du cartel, « a relevé ses prix vers ses clients asiatiques et cela peut être perçu comme une manière de témoigner de son engagement à parvenir à une baisse de la production », des tarifs plus élevés supposant une offre moindre, a rapporté Bob Yawger, de Mizuho Securities. Cette actualité a cependant semblé n’apporter qu’un bref soutien au marché, son aspect symbolique ne semblant pas peser très lourd par rapport aux doutes régnant sur la bonne volonté de pays comme l’Irak, deuxième producteur du cartel, pour freiner leur offre. La hausse des tarifs saoudiens « peut être interprétée comme quelque chose d’encourageant, mais cela risque de n’être que le reflet de l’évolution saisonnière des raffineries et non d’un véritable rééquilibrage entre l’offre et la demande », a estimé dans une note Tim Evans, de Citi. De façon plus engageante, « on peut espérer qu’à court terme, des déclarations optimistes de ministres de l’Opep puissent contribuer à relancer un peu les cours avant le sommet du 30 novembre », a-t-il conclu, tout en exprimant son scepticisme sur les effets concrets du projet d’accord à une échéance plus lointaine. Rebond en Asie  Les cours de pétrole ont rebondi jeudi matin en Asie en raison d’achats à bon compte, après une dégringolade due, encore, à une offre surabondante. Vers 05h00 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en décembre, gagnait 37 cents à 45,71 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent, référence européenne du brut, pour livraison en janvier, progressait de 52 cents à 47,38 dollars. Alors que les réserves américaines de brut n’avaient presque enregistré que des semaines de baisse depuis deux mois, surprenant régulièrement les analystes, le ministère de l’Energie a brusquement ramené les investisseurs à la réalité en faisant état d’un bond de quasiment 15 millions de barils lors de la semaine qui s’est achevée le 28 octobre. Cette hausse est la plus forte depuis le début des annonces hebdomadaires en 1982. Elle est en outre 7 fois plus forte que ce sur quoi tablaient les investisseurs. Toute hausse des réserves américaines est interprétée comme une demande morose dans la première économie au monde, dans un contexte de cours plombés par la surabondance globale de l’offre. Les sentiments étaient déjà en berne car on avait de plus en plus de mal à croire en un accord significatif à l’Opep pour baisser la production, a déclaré Alex Furber, de CMC Markets à Singapour. Beaucoup d’analystes sont pessimistes et l’or noir pourrait rapidement tomber à 40 dollars. La surproduction a plombé les cours. Le baril se négociait au-delà de 100 dollars en juin 2014.
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ONU : L’Algérie élue à la Commission du droit international.

Sat, 05/11/2016 - 19:58

L’Algérie a été brillamment élue pour siéger au sein de la Commission du droit international de l’ONU (CDI) pour un autre mandat de cinq ans.

L’Algérie, qui était en lice pour l’un des huit sièges revenant à l’Afrique, a remporté 160 voix, lors de ce scrutin qui s’est déroulé en un seul tour et qui a enregistré l’élection par l’Assemblée générale des 34 membres composant cet organe onusien chargé de la codification et du développement progressif  du droit international. Il s’agit d’une grande marque de confiance accordée par la communauté internationale à l’Algérie, particulièrement en matière de contribution au développement progressif du droit international.

Le candidat de l’Algérie, le professeur Ahmed Laraba, a été élu, lors de ce scrutin pour un second quinquennat au sein de la CDI.  Professeur de droit international, M. Laraba a également assuré des charges académiques en tant que professeur invité dans de nombreuses universités européennes, et possède une expérience reconnue en matière d’arbitrage international et en tant que conseiller juridique, notamment devant la Cour internationale de justice.

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Quand la « kesra » attire les hommes!

Sat, 05/11/2016 - 19:08

« Les meilleurs cuisiniers sont  des hommes. » Voilà un dicton qui se confirme, jour après jour, sous d’autres cieux, mais également chez-nous. En effet, il n’existe  plus de barrières, de tabous, ni de préjugés, avec la métamorphose de la société algérienne, se projetant, dans l’ère du progrès et du mieux.  L’on se tourne, désormais, vers l’innovation, parfois et le retour aux  sources, avec une  touche contemporaine, actuelle qui s’inspire, sans doute, de notre vécu, d’une part, et des besoins, de l’heure, de l’autre. Eh oui! Tout est passible de modernisation.

Même les métiers prennent le train de sa « majesté », pour arriver à bon port,  à l’instar de notre mode de vie et tous les aspects liés à nos comportements, y compris les plus  insignifiants. Aujourd’hui,  de plus en plus d’hommes se lancent, dans la restauration qui n’étonne plus, à vrai dire, sauf que ces derniers ont tenu à se distinguer, en investissant, dans des « spécialités » hautement féminines. On n’y va pas par trente-six chemins, quand on aspire à s’affirmer dans un domaine jusque-là « cadenassé » et exclus, estiment tous ces hommes qui pétrissent, façonnent la pâte, pour former des galettes, m’hadjeb, m’ssemen ; des recettes  authentiques aux saveurs du bled.

De nos jours, l’égalité des sexes, la lutte contre la misogynie et la  ségrégation, gagne aussi  les hommes  cuisiniers, qui ne se contentent plus seulement de préparer des recettes faciles, mais également celles jugées, compliquées. Encouragées par une  forte demande, à même de faire de ces mets une spécialité, à part entière, qui met l’eau, à la bouche, de plus en plus de jeunes et moins jeunes découvrent ce filon d’or, se lançant dans ce métier qui attise leur convoitise.

Ce n’est pas étonnant, de voir cette activité gagner les cités et les quartiers, s’érigeant ainsi en  profession qui fait appelle à l’art et la manière, pour mieux  atteindre le consommateur mais aussi exceller dans un domaine particulier qui est celui des plats traditionnels, généralement  préparés par la patronne de maison. Une  chose est sûre, les recettes ancestrales ne semblent plus avoir de secrets pour les  amateurs de l’authentique. Bonne dégustation pour les  amoureux de la « Kesra » et des « M’hadjeb ».

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Talaiou El Houriyet de Benflis : y a-t-il un malaise interne ?

Sat, 05/11/2016 - 18:39

C’est encore des défections au sein du parti de Benflis, Talaiou el Houriyet (Avant-garde des Libertés). Une saignée qui a commencé au début de l’année, et qui semble bien donner des inquiétudes quant à l’exercice démocratique au sein des partis politiques.

En fait, il existe partout des démissions ou des « départs », voire des grognes et des « divorces » dans tous les partis politiques, comme cela se passe FLN, du RND ou El Islah.

C’est devenu une caractéristique et une tradition bien établie dans le paysage politique national et dans les pratiques partisanes. Mais, le plus grave, c’est cette « tare » qui touche des partis naissants, comme l’AGL, dont le président est un ancien chef du gouvernement, un ancien responsable de FLN et surtout un candidat à la présidentielles.

Selon les dernières nouvelle, la coordination du parti de la commune de Bejaia aurait enregistré la défection de 55 militants et cadres qui ont décidé de claquer la porte. Un mécontentement qui a pour origine la manière dont est géré le parti localement, alors que les élections législatives et municipales pointent à l’horizon.

Selon nos informations, les démissionnaires reprochent au coordinateur de la wilaya désigné par Benflis, et non élu par la base, d’agir « unilatéralement », sans respecter les règles démocratiques et le règlement intérieur.

Ce coordinateur, bombardé chef local du parti, s’est permis, selon les termes de leur déclaration, de « congédier un responsable communal légitiment et démocratiquement élu par la base militante ». Pour les pétitionnaires, la direction du parti observe le mutisme par tous les dépassements sans agir ».

Pour ces cadres mécontents, ce sont les anciennes pratiques révolues qui sont la cause de ces clivages et surtout la « perpétuation » des mentalités autoritaires. D’autres bureaux locaux de ce parti dans cette wilaya pourraient connaître des défections.

Des défections qui s’ajoutent aux démissions d’il y a quelques mois, notamment au sein du comité central, où une dizaine de membres, en majorité des jeunes, ont rendu le tablier. C’était lors de la deuxième session du CC de l’Avant-garde des Libertés. Les raisons invoquées sont les mêmes : le « mépris et le népotisme » pratiqué par ce parti, pour reprendre les termes propres des mécontents.

En décembre 2015, Aissa Bennacer et Rabah Hamoudi, deux membres fondateurs du parti, annoncent avec fracas leur démission à Constantine, suivis par 142 adhérents structurés au sein du bureau local de Zighoud-Youcef.

Dans leur communiqué, ils expliquent ces départs massifs par des « pratiques politiques en totale contradiction avec la vision initiale du parti, la mise à l’écart des véritables militants ou encore la prise de décisions iniques ».
D’autres échos nous parviennent sur le malaise qui caractérise un grand nombre de bureaux locaux et régionaux.

Des échos qui semblent aujourd’hui toucher les instances supérieures du parti, en raison du changement subit du discours de Benflis à l’égard du pouvoir.

Alors que Benflis, son président, s’est efforcé depuis 2014 de tenir un langage dur et radical, basé sur « la vacance du pouvoir » et sur « l’incompétence du gouvernement » et les « périls qui pèsent sur le pays en cas du maintien du système », il semble qu’aujourd’hui, il n’emprunte plus les mêmes termes, ni les mêmes idées.

Pour rappel, Benflis a toujours considéré le quatrième mandat de Bouteflika comme « illégitime », développant un discours d’opposition et une analyse idéologique sur ce substrat. C’est d’ailleurs sous ces prétextes qu’il expliqua la naissance de son parti.

Mais, aux dires des observateurs, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Benflis s’est-il assagi ? A-t-il reconnu quelque part que sa démarche n’a aucune chance d’aboutir ? Qu’est-ce qui a changé pour que Benflis change de ton, comme l’ont remarqué des observateurs dans son dernier communiqué à l’occasion de l’anniversaire du 1er novembre 1954 ?

Prépare-t-il ses cadres à l’annonce en janvier prochain de sa participation aux élections législatives, alors qu’il clame depuis toujours que le vote en Algérie est entaché de « fraude massive » et « fausse » la réalité politique et sociale du pays ?

Cependant, à défaut de parler de crise organique, certains pensent que le mouvement de Benflis traîne les maladies « héréditaires » de la praxis politique en Algérie, comme la rupture des liens entre la direction d’Alger et ses organes locaux de la base, pour ne pas dire la mise à l’écart des structures intermédiaires et régionales dans la confection des décisions politiques.

De même, ce parti agréé en septembre 2015, perpétue des pratiques issues du parti unique, d’autant que la majorité de ses adhérents sont issus du FLN ou ont fait un passage au sein de ce parti.

Des pratiques qui vont du népotisme dans le choix et la désignation des responsables au blocage du débat libre et démocratique interne. Pourtant, eux-mêmes disent avoir été victimes de ces pratiques et s’efforcent de combattre ces maux. Le problème, c’est que Benflis lui-même ne reconnaît pas qu’il existe une crise ou un malaise interne, car il estime que les démissionnaires sont « libres dans leurs choix », « libres de partir ou de rester ».

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Constantine: La crainte s’installe.

Sat, 05/11/2016 - 18:33

A Constantine, les services de sécurité sont en alerte. Un homme a été blessé par balle mercredi à la suite d’une intervention « musclée » des forces de sécurité.

L’homme aurait refusé d’obtempérer aux injonctions des policiers postés au niveau d’un barrage à la ville nouvelle Ali Mendjeli. Connu des services de sécurité, l’homme était recherché pour son implication dans l’enlèvement d’une jeune fille à Alger.

A en croire des sources proches des services de sécurité, après avoir été touché par balle puis arrêté, l’homme serait en bonne santé après avoir reçu les soins nécessaires au niveau d’un centre sanitaire.

Par ailleurs, une vaste opération mettant coude à coude police et armée a été menée avant-hier au lieu dit Chalet des Pins. Deux personnes suspectées d’appartenance à un groupe de soutien aux terroristes ont été interpellées à la suite de ce coup de filet, avant d’être relâchées, apprend-on de même source.

En ces temps où « règnent » les gadgets technologiques, le « radio trottoir » et autres bouche-à-oreille s’avèrent bien désuets face à la rapidité des réseaux sociaux qu’offre la Toile. L’information est désormais vécue presque en temps réelle, à quelques minutes près.
Les habitants du Constantinois renouent malgré eux avec les « rumeurs » et « fracas sécuritaires ».

Après plusieurs années d’une relative accalmie, la capitale de l’Est est plongée depuis au moins une vingtaine de jours dans une atmosphère peu ordinaire et plus encore depuis une semaine, après l’attentat de la cité Ziadia commis par trois individus et qui a coûté la vie à un jeune policier.

Un assassinat qui, de toute évidence, n’a fait que conforter la thèse relayée depuis la mi-octobre quant à la présence sur le territoire de la wilaya d’individus dangereux, dont certains fichés pour leur participation à des actes terroristes.

Bien que quelques heures à peine après ce meurtre une piste aurait été privilégiée par les services de sécurité. Deux hommes répondant aux signalements donnés par des témoins oculaires auraient été identifiés et font actuellement l’objet d’intenses recherches. Ils seraient originaires de la cité Emir Abdelkader, ex- Faubourg Lamy.

Le policier, un agent de l’ordre de 43 ans, avait reçu plusieurs balles à l’heure du diner, alors qu’il était dans un restaurant à quelques mètres du siège du 12e arrondissement de la sureté de wilaya de la capitale de l’Est, où il était de garde. Rappelons que les assaillants s’étaient emparés de son arme de service.

S’en suivra alors la crainte notamment après la diffusion le surlendemain de l’assassinat du policier d’un communiqué attribué à l’organisation criminelle de l’Etat islamique (Daech) revendiquant le meurtre, un communiqué que des observateurs avisés avaient toutefois qualifié de peu fiable dans la mesure où l’information relayée comportait des lapsus.

Cependant, l’attentat n’est pas passé sans laisser de traces. Une atmosphère de vigilance palpable, notamment au vu des mouvements et de quelques changements dans les habitudes des services de police à travers les artères de la ville où gyrophares et sirènes s’invitent plus fréquemment dans le quotidien des Constantinois.

Si des mesures sécuritaires à l’entrée des postes et autres arrondissements ont été renforcées, la fréquence des patrouilles ou encore la prise de mesures qualifiées de tendues au niveau des barrages laissent peu de doute quant au climat de panique qui s’installe.

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