Cinq nouveaux cas suspectés de paludisme ont été enregistrés dernièrement dans la wilaya de Ouargla, a-t-on appris samedi des responsables de la direction de la santé, de la population et de la réforme hospitalière (DSPRH).
Ils ont été signalés début novembre dans la localité de Adjaja, dans la commune de Ain El-Beida, à l’Est de Ouargla, a précisé le directeur du secteur. Les personnes concernées, des adultes, ont bénéficié d’une prise en charge médicale au niveau de l’Etablissement public hospitalier (EPH), Mohamed Boudiaf du chef-lieu de wilaya, et leur état est stable, a rassuré Fadel Messadok.
Le projet de loi sur les technologies de l’information de communication annoncé récemment par la ministre de la Poste et des TIC suscite une levée de bouclier au sein de la Fédération du secteur de la poste et des technologies de l’information.
Craignant pour l’avenir de l’entreprise, le syndicat de l’opérateur historique, juge que ce projet de loi concocté sans concertation du partenaire social, comporte des dispositions qui suscitent des interrogations quant à leur objectif. Il s’agit notamment du dégroupage qui permet à des opérateurs privés d’accéder à la boucle locale, relevant actuellement du monopole d’Algérie Télécom.
Selon Mohamed Tchoulak, Secrétaire général de la Fédération du secteur de la poste et des technologies de l’information, cité par le journal Liberté, le dégroupage menace l’avenir des 23000 travailleurs de l’opérateur historique, en ce sens que l’entreprise a investi des milliards de dinars pour remplacer le cuivre par la fibre optique pour enfin de compte l’offrir aux opérateurs privés.
Les syndicalistes craignent un début de privatisation du réseau téléphonique, alors que tout le travail du réseau a été refait par l’entreprise, souligne le journal. Le syndicat considère, en outre, que le dégroupage est contraire à l’article 17 de la Constitution qui intègre le secteur des postes et télécommunications comme un bien de la collectivité et de souveraineté nationale au même titre que le sous-sol, les mines, les sources naturelles d’énergie, les transports maritime, aérien et ferroviaire.
La ministre de la Poste et des TIC, Houda Feraoun a annoncé le 19 octobre dernier à l’APN qu’un projet de loi sur les TIC allait être soumis prochainement au Conseil des ministres. Elle avait dévoilé les grandes lignes de ce projet de loi qui sonne comme une fin de monopole pour Algérie Télécom.
Le syndicat du secteur a vu dans ce projet de loi une remise en cause des statuts de l’Algérie Télécom. « Si aujourd’hui l’opérateur historique Algérie Télécom se retrouve en situation de monopole, ce n’est pas à cause des contraintes législatives, mais plutôt au vu des coûts que représente pour un tierce opérateur l’édification d’un réseau de télécoms. La défection des concurrents ne peut être imputée au verrouillage de la loi, encore moins à la volonté de l’État, et la loi 2000-03 a tout prévu », souligne une lettre des syndicalistes adressée à la ministre et au secrétaire général de l’UGTA.
Le facteur humain est pointé du doigt en matière de sécurité routière. Il serait à l’origine de 95% des accidents de la circulation automobile. L’Etat tente de sévir par la mise en place d’une législation plus pertinente pour stopper l’hécatombe sur les routes.
Un avant-projet de loi sur la sécurité routière est actuellement à l’étude au niveau de l’Assemblée nationale. Il propose d’agir autrement que par des retraits systématiques du permis de conduire, et ce, pluôt par l’introduction du « Permis à points ».
Les statistiques du Centre national de prévention et de sécurité routières font état de 3164 morts durant les neuf (09) premiers mois de l’année en cours dans des accidents de la circulation. 35 592 ont été blessés dans 22950 accidents à travers le territoire national.
La nouvelle loi sur la sécurité routière qui sera prochainement adoptée par l’Assemblée populaire nationale, propose l’application de mesures plus répressives avec des amendes plus sévères et le permis à points qui verra officiellement le jour.
Ledit permis de conduire disposera : « d’un capital de 24 points qui est réduit de plein droit en cas d’infractions (…) A cette réduction s’ajoute un retrait supplémentaire en cas de non paiement de l’amende forfaitaire correspondant à l’une des infractions ».
Les poids lourds et les transports en commun seront aussi concernés par l’avant-projet de loi qui prévoit aussi « l’introduction du chronotachygraphe ».
Le texte en question propose en outre des amendements sur le volet formation des conducteurs et de formateurs. Les écoles de conduite seront gérées par un autre cahier des charges et devront ainsi répondre à de nouvelles exigences.
Le texte ne prévoit en revanche aucun article sur l’état des routes excepté, l’implantation des ralentisseurs.
Le 25 octobre dernier, le ministre des Transports et des Travaux publics, Boudjemaa Talai, annonçait devant les députés que le projet de loi devrait entrer en vigueur au plus tard en janvier 2017. Il a ajouté que le nouveau permis sera aussi biométrique ouvrant, ainsi, le droit à ses porteurs de circuler dans plusieurs pays étrangers après six mois de résidence, à condition que ces pays soient signataires d’une convention avec l’Algérie.
Une somme de neuf mille (9.000) euros a été trouvée en possession des deux terroristes éliminés vendredi par les forces de l’Armée nationale populaire (ANP) dans la zone de Mechtet Bou Ghoula, dans la wilaya de Jijel, indique samedi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
L’opération a permis également de récupérer deux (02) pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov, cinq (05) chargeurs garnis, une quantité de munitions et un (01) téléphone portable.
Cette opération de qualité a permis aussi d’éliminer l’un des plus dangereux terroristes dans la région Est du pays, selon la même source
« Suite à l’opération de qualité menée par les forces de l’Armée nationale populaire ayant permis d’éliminer deux (02) terroristes, hier le 04 novembre 2016 dans la zone de Mechtet Bou Ghoula, wilaya de Jijel (5e Région militaire),
ces forces ont également trouvé en leur possession une somme d’argent en devise de 9.000 euros », précise-t-on dans le même communiqué.
Des unités des Gardes-côtes « ont déjoué à Annaba des tentatives d’immigration clandestine de vingt-quatre (24) personnes à bord d’embarcations de fabrication artisanale », conclut la même source.
Le MO Béjaïa aura la mission très dure sur le terrain du TP Mazembe (RD Congo) dimanche (14h30, heure algérienne) lors de la finale-retour de la Coupe de la Confédération africaine de football après avoir été accroché lors du match aller (1-1) à Blida.
Mais le représentant algérien y croit toujours et compte « jouer à fond » ses chances, selon les dires de son entraîneur Nacer Sendjak, qui aura néanmoins à composer avec un effectif décimé, en raison des suspensions de ses deux défenseurs centraux, Adel Lakhdari et Amar Benmelouka, conjuguées à la défection de dernière minute de l’attaquant Youcef Touati.
« Nous savons que notre mission ne sera pas du tout facile, mais nous n’avons rien à perdre et la pression sera sur les épaules de l’adversaire. On va ainsi tenter d’exploiter cette donne pour créer la surprise », estime le coach béjaoui.
A pied d’oeuvre à Lubumbashi depuis jeudi, les »Crabes » trouvent notamment du mal à résister aux conditions climatiques très difficiles régnant sur place, marquées par une chaleur suffocante et un taux d’humidité très élevé.
Il s’agit là de la principale appréhension de Sendjak, même s’il se dit persuadé que ses protégés « vont se surpasser et tout donner » face à des Congolais qui se préparent déjà à la fête.
Même son de cloche chez les joueurs du MOB, à l’image du capitaine et buteur de l’équipe lors de la première manche, Fawzi Yaya, qui s’est engagé à « jouer avec les tripes pour représenter dignement le football algérien », alors que son coéquipier Fawzi Rahal estime que « rien n’est encore joué », ajoutant qu’à la lumière du résultat du match aller, les deux équipes « partent à chances égales ».
Le fait d’évoluer pour la deuxième fois en quelques mois dans l’antre des »Corbeaux » (les deux équipes se sont déjà affrontées en phase de poules), va permettre aux Algériens de « mieux s’exprimer », assure encore Rahal.
Il faut dire qu’en dépit de la grande expérience du TP Mazembe dans ce genre de rencontres, comme l’attestent ses nombreux titres africains dont le dernier en date est le trophée de la Ligue des champions de 2015, la formation drivée par le Français Hubert Velud n’a nullement l’intention de sous-estimer son adversaire.
« Le MOB, bien qu’il participe pour la première fois de son histoire à une compétition internationale, nous a laissé une très bonne impression lors de la finale-aller. Nous nous attendons donc à ce que notre mission soit compliquée face à des joueurs accrocheurs », prévient Velud.
Aller au bout du rêve est l’ambition majeure des Béjaouis. Réussiront-ils alors là où l’USM Alger avait échoué en novembre 2015 sur cette même pelouse du stade de Lubumbashi ?
Plusieurs tentatives de migration clandestines ont été déjouées à Oran, Mostaganem et Tenès. Les forces navales de la façade maritime ouest ont intercepté, jeudi matin, 4 embarcations, au large d’Aïn El Turck. Il était 3h, lorsque les gardes-côtes ont repéré ces embarcations à destination des côtes européennes. Plusieurs vedettes ont été mobilisées pour ramener à terre les harraga’. Les embarcations avaient à leur bord 4 groupes de 15, 14, 12 et 11 migrants, soit un total de 52 candidats à l’émigration clandestine. Parmi les harraga’, un couple et ses 3 enfants, âgés de 4, 6 et 11 ans.
Les clandestins ont été reconduits, au port d’Oran et remis aux services de sécurité pour le complément de l’enquête. Pour leur part, les éléments de la station maritime de Ténès, ont intercepté, jeudi à l’aube, une embarcation transportant 10 candidats à l’émigration clandestine a-t-on appris du groupement territorial des gardes-côtes de Ténès, dépendant du Commandement de la façade maritime centre.
Selon le responsable de cette structure «deux embarcations à bord desquelles se trouvaient 10 personnes, chacune, ont pris la mer la nuit du jeudi, à partir d’une plage située entre Bahara (wilaya de Mostaganem) et Dechria (wilaya de Chlef) pour rejoindre l’Espagne».
Notre source précise que «dès que le poste d’observation de la marine nationale de Maghraoua a repéré les 2 embarcations, nous avons organisé une opération d’interception, conjointement, avec les gardes-côtes de la wilaya de Mostaganem». Ainsi une vedette des gardes-côtes de Ténès réussira à intercepter la 1re embarcation vers 1h du matin de la journée du jeudi. Elle se trouvait à 12 miles au nord-ouest de Ténès.
Quant à la seconde embarcation elle fut localisée à 15 miles, puis interceptée vers 2h30 du matin, de la même journée par les gardes-cotes de Mostaganem.
Durant les mois de septembre et octobre derniers, quelque 187 «harraga» ont été interceptés, à l’Ouest, par les gardes-côtes. Selon un premier bilan des gardes-côtes de la façade maritime ouest, quelque 333 candidats ont été interceptés de janvier à septembre 2016, alors que le bilan de l’année 2015 fait état de 328 harraga’ arrêtés soit une hausse sensible du phénomène.
Le manque de pluviosité fait peur aux fellahs, au citoyen lambda mais aussi aux pouvoirs publics.
«Même si les régions du centre et de l’est du pays ont été un peu arrosées ces derniers temps, pour les wilayas de l’ouest, j’ai un peu peur», s’est exprimé le ministre de l’Agriculture, Abdeslam Chelghoum, lors d’une rencontre avec Le Temps d’Algérie.«Nous comptons beaucoup sur les wilayas de Tiaret et de Sidi Bel Abbès pour une bonne production de céréales. Mais jusqu’à présent, les pluies tardent à arriver et si les choses ne s’améliorent pas, il y a vraiment de quoi s’inquiéter», a révélé le ministre avec beaucoup de regrets. Interrogé sur l’introduction de techniques d’irrigation pour pallier justement des situations pareilles, le ministre a précisé que «l’irrigation d’appoint, comme son nom l’indique, intervient en complément. Mais pour ce qui est du cas actuel, il faudrait que les pluies arrivent pour bien arroser les sols et permettre de labourer».
Dans ce sens, le ministre a rappelé que les mauvaises récoltes enregistrées lors de la précédente campagne sont dues essentiellement à la sécheresse et au gel qui a sévi dans les régions à vocation céréalière. La production céréalière de l’Algérie a baissé à 3,41 millions de tonnes en 2015/2016 contre 3,7 millions de tonnes l’année précédente, avait indiqué le directeur de la régulation et du développement de la production céréalière au ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Chérif Oumari. Une production record de 6,12 millions de tonnes avait été enregistrée en 2009.
Pour expliquer ce recul, le responsable au ministère a évoqué plusieurs facteurs, notamment météorologiques dont le gel, la grêle et la sécheresse qui se sont successivement abattus sur les hauts plateaux, une région à vocation céréalière. Fournissant plus de détails, Oumari avait précisé que les quantités de céréales collectées sont réparties entre plus de 2 millions de tonnes de blé dur, 0,5 million de tonnes de blé tendre, plus de 0,9 million de tonnes d’orge et 0,075 million de tonnes d’avoine.
La moyenne de rentabilité pour la saison 2015-2016 est estimée à 1,6 tonne par hectare.
En Algérie, la farine extraite à partir de blé tendre destinée à la fabrication du pain (farine panifiable) est subventionnée par l’Etat, le pain étant considéré comme un produit de première nécessité au même titre que le lait. En 2015, le montant des importations de céréales a baissé à 3,43 milliards de dollars contre 3,54 milliards en 2014, le gouvernement algérien souhaitant réduire la facture alimentaire, notamment celle des céréales, en prenant des mesures en faveur des agriculteurs locaux. Cependant, la courbe de production est en dents de scie, car à défaut d’utiliser les techniques de l’irrigation, la culture céréalière reste tributaire des précipitations. Les besoins de l’Algérie en céréales sont estimés à environ 10 millions de tonnes par an. La production locale n’en fournit que la moitié, voire le tiers.
Un groupe de six personnes de la secte Ahmadiya a été démantelé au cours des dernières 48 heures par les éléments de la sûreté de la daïra de Sidi Ameur (M’sila), ont indiqué jeudi les services de la Sûreté de wilaya.
Informés des agissements du groupe de la secte Ahmadiya pour amener un de ses membres à officier la prière dans la commune de Sidi Ameur, les policiers après obtention d’un mandat de perquisition ont trouvé le groupe en train de prier dans une maison d’un de ses membres qui leur servait d’imam et ont saisi plusieurs livres et dépliants, selon la même source. L’enquête a montré que les membres du groupe sont originaires de plusieurs communes de M’sila, de wilayas voisines et du littoral et n’accomplissent pas la prière du vendredi dans les mosquées, ajoutent les services de la sûreté de wilaya.
Les membres du groupe ont indiqué que leurs liens avec la secte sont établis à travers une chaîne satellitaire appartenant à l’Ahmadiyya ainsi que des réseaux sociaux et certains sites internet, est-il indiqué. Le dossier de l’affaire de groupe accusé de constitution d’un groupe religieux prohibé, création d’un lieu de culte sans autorisation, reproduction et échange de publication d’une pensée extrémiste a été renvoyé devant la justice. A noter que cette secte repose sur un principe contraire à la foi islamique selon lequel Mirza Gholam Ahmad (1835-1908) serait un prophète après le Sceau des prophètes (QSSL)
La chambre haute du Parlement allemand (Bundesrat) a finalement refusé de classer l’Algérie, le Maroc et la Tunisie parmi les pays sûrs. En conséquence, les migrants ne pourront pas être immédiatement expulsés vers ces pays.
Le ministre Thomas de Maizière a décrit la situation comme étant « incompréhensible », la chambre basse ayant classé ces trois pays comme sûrs au mois de mai, rapporte l’Express. De Maizière a affirmé que les migrants coupables de crimes devaient être « poursuivis en justice et qu’il fallait, toutes les fois où cela est possible, leur faire quitter l’Allemagne», faisant en particulier référence aux coupables des agressions sexuelles commises en groupe à Cologne après le nouvel an 2016. Un migrant algérien avait été condamné avec sursis, et trois autres migrants avaient été relâchés faute de preuves, selon la même source.
L’intersyndicale décidera aujourd’hui si elle passe de deux à trois jours de grève cyclique ou se résout carrément à un débrayage illimité, comme proposé notamment par le Cnapeste.
Le nouveau plan d’action de l’intersyndicale autonome de la Fonction publique sera connu aujourd’hui, samedi, à l’issue d’une réunion qui regroupera pas moins de 12 syndicats, entre autres ceux de l’éducation, le Snapest, le Cnapeste et le CLA, à Alger.
Reportée déjà d’une semaine pour laisser le temps aux syndicats membres de consulter leurs conseils nationaux respectifs, cette rencontre sera décisive et l’intersyndicale devra définitivement trancher sur la démarche à suivre. Le recours à la grève étant une option déjà retenue, il reste à savoir si l’intersyndicale passera de deux à trois jours de grève cyclique, ou opter carrément pour un débrayage illimité. De toutes les manières, les principaux syndicats autonomes de la Fonction publique semblent aller d’un pied ferme vers cette l’option la plus radicale, puisque le secrétaire général du Satef, Boualem Amoura, avait déclaré à Liberté, samedi dernier, que la position des différents syndicats membres sont les mêmes et que la tendance serait au durcissement de l’action de protestation.
Ce dernier avait, en effet, expliqué que si l’intersyndicale avait décidé de s’accorder encore une semaine avant de trancher la question, c’était par souci de sauvegarder la cohésion du groupe et laisser le temps à chaque partie de consulter sa base. Mais quelle que soit la décision qui découlera de la réunion de l’intersyndicale, le gouvernement, de son côté, ne semble pas près de revenir sur ses décisions, à savoir la suppression de la retraite anticipée, ainsi que la soumission et la révision programmée du code du travail, les deux principaux points de désaccord entre le gouvernement et les syndicats autonomes de la Fonction publique. À ce stade, le dialogue entre les deux parties ne semble pas encore possible, et le bras de fer qui les oppose risque de durer dans le temps.
La seule option entre les mains de l’intersyndicale reste le durcissement du mouvement de protestation, alors que l’Exécutif mise sur son essoufflement. L’invitation du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, au dialogue n’a pas été favorablement accueillie par les différents syndicats autonomes. Ses derniers n’ont pas vu, en effet, l’intérêt de dialoguer avec le gouvernement, alors que la loi sur la retraite a été approuvée et adoptée en Conseil des ministres. Pour rappel, l’intersyndicale avait demandé à être associée à l’élaboration de projets de loi touchant les travailleurs de la Fonction publique, notamment le nouveau code du travail.
Une revendication que le gouvernement avait catégoriquement rejetée, en attestent les déclarations du ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Mohamed El-Ghazi, qui avait expliqué que “les projets de lois sont plutôt débattus à la chambre basse du Parlement” et que l’Exécutif n’avait pas à associer le partenaire social dans leur élaboration. Des propos qui ont grandement déplu aux différents syndicats autonomes réunis depuis sous une même chapelle. Ils avaient considéré les propos du ministre de “provocateurs”. Autant de raisons pour s’attendre à ce que la décision de l’intersyndicale sera d’aller vers le durcissement du mouvement de protestation.
Cette mesure intervient après que des concessionnaires automobiles ont fait état des contraintes liées au délai initial fixé au 8 novembre pour importer leurs quotas respectifs.
Les concessionnaires automobiles bénéficient d’un délai supplémentaire pour importer des véhicules neufs. En effet, le gouvernement vient de fixer un nouveau délai, à savoir le 31 décembre au lieu du 8 novembre prochain, comme arrêté initialement par le ministère du Commerce pour l’expiration des licences d’importation. Cette mesure intervient après que des concessionnaires automobiles aient fait état de l’impossibilité d’importer les quotas fixés au mois de mars dernier, d’autant que ces quotas ont été définis en montant en devises accordé à chaque marque automobile.
Selon une source proche du dossier, l’Association des concessionnaires et industriels automobiles algériens (AC2A), par le biais de son président, Sefiane Hasnaoui, a officiellement saisi par courrier le ministère du Commerce pour faire état des difficultés rencontrées par les importateurs de véhicules neufs. Selon la même source, les concessionnaires, qui avaient bénéficié des quotas fixés en montant en dollars US, ont engagé des lettres de crédit (LC) au niveau des banques. Aussi, les commandes des chaînes de montage ont été lancées par les concessionnaires et les maisons-mères.
Le gouvernement a été sensible à l’argument et a décidé de revoir les délais. Mais il ne l’a pas encore notifié aux concernés. “Le gouvernement s’est engagé à repousser le délai au 31 décembre, car les banques ont ouvert les lettres de crédit en devises. Cet argent est déjà consommé par les opérateurs qui ont, pour leur part, défini les modèles à importer. Du coup, il est quasiment impossible de geler une LC déjà consommée. Et comme les quotas ont été définis en mars et les LC ouvertes à partir de juin, il était impossible d’importer tous les quotas avant le 8 novembre, sachant que chaque modèle est soumis à des délais d’homologation”, a affirmé la même source. Il est vrai que la majorité des concessionnaires ont déjà importé et vendu leurs quotas respectifs bien avant les délais.
Notamment les marques européennes qui n’ont pas trouvé de difficultés pour homologuer leurs prototypes et à trouver des clients malgré la flambée des prix. En revanche, les autres marques n’ont pas pu réaliser leurs business plan dans les délais à cause des quotas d’importation revus à la baisse et des difficultés à négocier les modèles à importer, selon les termes du nouveau cahier des charges. Aussi, l’engagement des opérateurs à inscrire et à réaliser une activité industrielle ou semi-industrielle, telle que prévu par le même cahier des charges, c’est-à-dire avant la fin de l’année 2016, a quelque peu retardé les importations. Une attitude qui n’a pas été du goût des maisons-mères qui ont, à maintes reprises, exprimé leur désarroi, voire menacé leurs représentants respectifs de chercher d’autres concessionnaires pour glaner davantage de parts de marché.
Bien plus, le délai initial, fixé au 8 novembre pour l’expiration des licences, a poussé certains concessionnaires à lâcher leurs agents agréés à travers les 48 wilayas pour avantager leurs propres succursales. Une mesure délibérée qui a débouché sur des licenciements massifs, soit plus de 50% du personnel et la fermeture de près de 500 showrooms et ateliers de service après-vente et pièces de rechange.
Khatou Boucif, un enfant de 12 ans, a disparu et n’a plus donné signe de vie depuis mardi dernier. Une date qui coïncide avec deux événements majeurs, en l’occurrence l’inauguration partielle du parc d’attractions d’Aïn Témouchent et la waâda de Mohamed Sidi Tadjine d’Aïn El-Arba, à une trentaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya.
D’après le témoignage de sa famille, il a quitté le domicile parental comme à l’accoutumée vers 14 heures pour aller jouer avec ses camarades du quartier. La dernière fois où il a été vu, c’était à Diar El-Houm’r, un quartier mitoyen vers 15h30, raconte l’un de ses amis. Comme à ses habitudes, le jeune Boucif était attendu en fin d’après-midi pour prendre son goûter. En vain. L’attente qui a duré jusqu’à la nuit a fait douter ses parents.
À cet âge, il est quasi impossible de croire à une fugue ou qu’il se soit égaré.
Une fois informés, les services de sécurité ont actionné le plan d’alerte. Dès le lendemain, sa photo a été placardée à travers toutes les localités de la wilaya avec le numéro de téléphone pour prévenir son père ou la police en cas de nouvelles de l’enfant.
Hier encore, les recherches se poursuivaient dans les alentours aussi bien par les services de sécurités que par les voisins du quartier et des villageois venus apporter soutien et réconfort aux parents. Les gendarmes, qui ont entamé leurs investigations depuis l’endroit où l’enfant a été vu pour la dernière fois en utilisant tous les moyens dont les chiens renifleurs, restent mobilisés.
Pour appuyer les services de sécurité et en raison de l’espoir de le retrouver vivant qui s’amenuise, les habitants de la commune de Chabat El-Leham ont organisé, hier matin, une marche juste après de la prière d’El-Istisqa. Le jeune Khatou Boucif a-t-il été enlevé ? C’est la question que l’on se pose même si personne ne veut croire à cette thèse.
Le gouvernement compte, à l’avenir, consacrer ses subventions aux nécessiteux à travers un nouveau système qui est en cours de préparation.
Intervenant en marge d’une séance consacrée aux questions orales à l’Assemblée populaire nationale (APN), le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, a affirmé que “l’État n’a pas renoncé à la politique de subvention dans le projet de loi de finances 2017”, se référant aux transferts sociaux fixés à des niveaux très élevés. Le projet de loi de finances (PLF-2017) ne comprend aucun article lié à la politique de subvention par l’État, a-t-il souligné.
Le ministre a annoncé, cependant, que le gouvernement compte, à l’avenir, consacrer ses subventions aux nécessiteux à travers un nouveau système qui est en cours de préparation. Pour lui, la politique de subvention serait maintenue pour tous, jusqu’au parachèvement de ce système. Interrogé sur les nouvelles mesures fiscales contenues dans le projet de loi, le premier argentier du pays a précisé qu’il n’y aurait pas de pression fiscale.
Il citera l’exemple de l’augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée qui, d’après lui, serait sans effet sur le consommateur algérien. La taxe sur la valeur ajoutée en Algérie, qui, rappelons-le, augmente de 2% dans le PLF-2017, reste, selon lui, faible par rapport aux pays du Maghreb où elle varie entre 25% et 30%. À propos de la nouvelle augmentation de la tarification du carburant prévue dans le PLF, M. Baba Ammi a indiqué que le prix en Algérie demeurait bien inférieur au tarif réel en dépit des hausses enregistrées en 2016 et celles prévues pour 2017.
L’État, a-t-il relevé, consacrait annuellement près de 1,630 milliard de dinars en tant que subventions aux hydrocarbures. Pour l’amélioration de la fiscalité ordinaire, le ministre a déclaré que le recouvrement fiscal serait amélioré de façon progressive en plus de la préparation, dans ce sens, d’une série de mécanismes dont la modernisation de l’administration des impôts. Un programme rigoureux de contrôle des fraudeurs et des individus coupables d’évasion fiscale sera également mis en œuvre.
À une question relative à l’indemnisation du droit de concession sur les terres agricoles relevant du domaine public, M. Baba Ammi a fait savoir que l’indemnisation était uniquement accordée dans le cadre d’une expropriation pour cause d’utilité publique. Ceux désirant renoncer, en revanche, de leur propre chef, à la concession, n’ouvriraient pas, par conséquent, droit à une indemnisation. Avec plus de précisions, le ministre a signifié que cette indemnisation s’élève à 60% de la valeur commerciale des terres agricoles, tandis que les 40% restants reviennent à l’État.
De violents combat sont en cours à Tizi Ouzou à une quinzaine de kilomètres à l’est de la ville, dans la localité de Tikobaine, et opposent depuis hier les forces de l’ordre et les habitants du village.
Selon des sources locales, les affrontements ont eu pour cause une tentative d’arrestation survenue la veille, à l’encontre d’un habitant de la région qui assistait à l’enterrement de sa grand-mère. Les motifs de l’arrestation restent inconnus. Cela venant s’ajouter à un autre fait marquant, à savoir l’affichage d’une liste de bénéficiaires de logements sociaux, qui n’a pas fait l’unanimité au sein des habitants. Témoignant leurs mécontentements,
La situation a fini par dégénérer, jets de pierres des manifestants, qui se sont regroupés devant le commissariat local. Et bombes lacrymogènes en guise de riposte des policiers.
Les mêmes sources affirment que les affrontements ont redoublé de férocité en début de soirée entre les manifestants et les policiers. Un camion de ramassage d’ordures aurait été incendié dans le parc communal mitoyen au commissariat de Tikobain, chef-lieu de la daïra d’Ouaguenoun.
Le romancier français Didier Daeninckx a appelé, ce 04 novembre au 21e Salon international du livre d’Alger( SILA), à requalifier les massacres du 17 octobre 1961 en « crime d’Etat » et évoqué l’apport de ses propres écrits dans le rétablissement de la vérité historique sur différents facettes de la colonisation française en Algérie.
Invité dans le cadre du programme « Estrade » du 21e Sila, Didier Daeninckx a plaidé pour une ouverture « pleine et entière » des archives en France pour « situer les responsabilités » au sommet de l’Etat français et ouvrir la voie
à une « décision de justice » permettant de rétablir une version autre que « la thèse officielle » sur cet épisode tragique, a-t-il dit.
Didier Daeninckx est l’auteur en 1983 du polar « Meurtres pour mémoire » considéré comme la première oeuvre littéraire sur cette nuit du 17 octobre 1961 à Paris où des centaines de manifestants pacifiques algériens ont été tués
par la police française.
Le romancier qui répondait à une question sur la présence ou non d’un « ordre de tuer des Algériens », a jugé que le préfet de police et maire de Paris de l’époque, Maurice Papon, avait une « responsabilité écrasante » dans ce massacre
mais que la reconnaissance de celle-ci ne devait pas servir à « protéger » les « responsables au-dessus de lui », véritables « éléments moteur » de ce massacre, a-t-il attesté.
« Il existe aujourd’hui en France des forces qui se battent pour que ce crime d’Etat soit reconnu », a dit Didier Daeninckx qui a, par ailleurs, jugé « décisif » le travail d’historiens comme Jean-Luc Enaudi, dans la reconnaissance, en 2012, de » la réalité du massacre » par le président français François Hollande.
Le collectif français « Vérité et justice », composé d’associations, de syndicats et de partis politiques, avait récemment demandé au président français d’entreprendre des mesures « significatives », dont l’ouverture des archives, pour la reconnaissance de ce crime.
L’écrivain a également évoqué le rôle de ses propres écrits, romanesques et journalistiques, dans le rétablissement de la vérité sur le 17 octobre 1961, pour enfin rendre justice, a-t-il dit, à Fatima Bédar, 15 ans, assassinée par la police française.
Un article de l’auteur, publié en 1986, a peRmis d’élucider les circonstances qui ont entouré l’assassinat de la jeune Bedar.
Évoquant le système colonial dans sa globalité, Didier Daeninckx a, en outre, plaidé pour « un inventaire de la colonisation » par la « connaissance » de ses différents aspects (torture, système éducatif, etc), soulignant le « déficit
historique et politique » à ce sujet qui perdure à ce jour, dans son pays.
Né en 1949, Didier Daeninckx est l’auteur d’une quarantaine de polars, de recueils de nouvelles, d’essais et de pièces de théâtre.
Des travaux d’aménagement de la route et de la chaussée dans la commune de Sidi Moussa ont endommagé deux câbles de moyenne tension au niveau du quartier de Houaoura dans la nuit de mercredi à jeudi privant 2200 foyers et 48 postes (industriels) d’électricité,
a indiqué jeudi la direction de distribution d’électricité et du gaz de Gue de Constantine. Une entreprise effectuant des travaux d’aménagement de la route et de la chaussée pour le compte de l’APC de Sidi Moussa a endommagé deux câbles de moyenne tension au niveau du quartier de Houaoura (lotissement Bensiam) privant 1800 foyers et 48 postes d’énergie électrique de 17h 46mn à 21h 15mn, souligne le communiqué ajoutant que la coupure a touché les quartiers de Sidi Moussa en partie ( Rais, Ouled Allal, Houaoura et le lot Marhaba).
Selon la même source, la deuxième coupure a affecté deux (02) postes clients et 400 foyers à Houaoura et lot Marhaba et a duré de 21h 15 mn à 2h30 du matin. Dans son communiqué la direction de distribution de l’électricité et du gaz de Gue de Constantine a dénoncé de nouveau ce type d’agression qui pénalise ses clients et porte un sérieux préjudice à la société.
à travers la formation, l’information sera «crédible, juste et vérifiée».
Interpellé, hier, en marge d’une conférence de formation en journalisme, sur «les mises en demeure adressées à des chaînes de télévision privées», le ministre de la Communication s’est contenté de préciser que «l’Autorité de régulation de l’audiovisuel fait son travail». Une réponse qui rappelle le caractère autonome de l’Autorité et une volonté du ministère de ne pas s’immiscer dans son travail, respectant les prérogatives des uns et des autres.
Il reste que Hamid Grine a toujours estimé que la formation des journalistes relevait prioritairement de ses responsabilités. Aussi, ladite formation tend à ancrer davantage le professionnalisme chez les rédacteurs et avoir ainsi «un impact sur l’information véhiculée par les différents médias», laquelle sera «crédible, juste et vérifiée». C’est en ces termes que le ministre s’est adressé aux stagiaires qui suivent un cycle de formation journalistique. Intervenant lors d’une session de ce cycle de formation, organisé à Alger au niveau de l’Ecole supérieure de journalisme, le ministre de la Communication a encouragé les commanditaires qui ont organisé ce cycle de formation tendant à «aider les journalistes, notamment ceux qui débutent dans le métier», a-t-il dit. La conférence, qui était animée par le doyen de la faculté des sciences de l’information et de la communication à l’université III de Constantine, Fodhil Delliou, avait pour thème «Déontologie de l’information: éléments de dysfonctionnement et mécanisme de protection».
Dans sa communication, Delliou a mis l’accent sur la déontologie et l’éthique dans l’exercice du métier, regrettant un certain nombre d’éléments de dysfonctionnement déontologique dans le domaine de l’information. Il s’agit, a-t-il cité en exemple, de «l’indécence et la violence verbales, l’exploitation de la passivité » du public, la manipulation par médias ainsi que l’instrumentalisation politique, notamment par les chaînes de télévision arabes qui émettent par satellite». Le conférencier a estimé que l’éthique et la déontologie peuvent être préservées par la création d’associations de journalistes pour veiller au respect des règles professionnelles du métier ainsi que par une Autorité de régulation et ses démembrements régionaux.
Delliou a appelé dans ce sens à opérer un «audit et une évaluation déontologique de manière régulière et permanente en se remettant à chaque fois en cause et en encourageant l’autocritique».
Les gestionnaires de l’aéroport d’Alger n’ont, visiblement, que le souci du profit, mais pas celui de l’hygiène. En témoigne l’état de délabrement avancé dans lequel se trouvent les sanitaires qui ne disposent pas du strict minimum à même d’éviter les risques de maladie aux usagers. En effet, il n’y a point de savon liquide, encore moins de papier hygiénique, puisque les distributeurs, certainement vandalisés, n’ont toujours pas été réparés.
Des bouteilles d’eau minérale sont abandonnées à proximité des lavabos sans qu’un préposé à l’entretien de ces espaces daigne les ramasser.
Le ras le bol des travailleurs ne se limite pas au retard de la paie, puisque les manifestants évoquent, également, le manque d’activités au niveau de l’entreprise et dénoncent la suppression de la retraite sans condition d’âge.
Plus de 2 000 travailleurs de la SNVI ont observé, hier, un sit-in pour protester contre le retard mis dans le paiement de leurs salaires, notamment celui du mois d’octobre qui n’a pas été versé à ce jour. Seuls les travailleurs disposant de comptes bancaires (BNA) ont vu leurs salaires versés à temps. Les autres, soit près de 70% de l’effectif dont la paie est réglée par CCP, se voient pénalisés une nouvelle fois. Les protestataires issus de toutes les unités de la SNVI s’en sont pris aux responsables de l’entreprise, leur reprochant de ne pas avoir tenu leurs engagements de l’année dernière.
“Nous demandons le départ de tous les dirigeants et nous exigeons leur remplacement par des gens compétents qui défendent réellement la SNVI et le secteur public”, affirment les manifestants. Mais le ras le bol des travailleurs ne se limite pas au seul retard de la paie puisque les manifestants évoquent, une fois de plus, le manque d’activités au niveau de l’entreprise et dénoncent la suppression de la retraite sans condition d’âge. Le retard des salaires n’est en fait que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, estime un syndicalise de l’unité VIR, qui évoque les multiples problèmes que continue de rencontrer la SNVI malgré l’aide que lui a accordée l’État. “À cela s’ajoute l’entêtement du gouvernement qui veut faire passer son projet de retraite qui a déjà dépouillé la SNVI de ses meilleures compétences”, nous explique-t-il. À en croire un travailleur de l’unité UCR, la SNVI fait l’objet d’un plan de sabotage en vue de la privatiser. Un autre, chiffres à l’appui, évoque le maigre taux de production en dépit des 17 milliards de dinars accordés au titre du plan d’urgence à l’entreprise. “Sur 2 036 véhicules programmés pour l’année 2016, seuls 560 ont été livrés”, souligne-t-il. Pour le secrétaire général de l’union locale de Rouiba, M. Messaoudi, une telle erreur dans la gestion de la paie n’est pas fortuite. “Il y a des gens à l’intérieur de l’entreprise qui poussent la situation au pourrissement”, explique-t-il.
C’est le même sentiment développé par le SG du syndicat du groupe qui, lui aussi, s’interroge sur le timing choisi pour qu’une telle erreur se reproduise presque dans les mêmes circonstances et le même jour que l’année dernière. Les syndicalistes qui sont arrivés jusqu’ici à encadrer la colère des travailleurs, se voient cette fois-ci court-circuités par “cette erreur de la paie” et redoutent que la situation échappe à leur contrôle. Il y a une semaine, le SG de l’union locale avait averti, lors d’un rassemblement de syndicalistes, sur la situation peu reluisante de la SNVI et de toute la zone de Rouiba. Trois jours après, ce sont les syndicalistes de la SNVI qui ont tenu un sit-in pour dénoncer la “situation économique catastrophique et statique du groupe SNVI”, évoquant le “manque de visibilité dans la concrétisation des projets de partenariat et l’opacité qui entoure l’élaboration des organigrammes fonctionnels et le manque de communication avec le partenaire social”.
Le communiqué, qui évoque la situation économique de l’entreprise, parle de “non-respect des engagements contenus dans le procès-verbal de la réunion entre le DG et le syndicat en date du 27 juillet 2016 et les lenteurs enregistrées dans la réalisation des plans d’investissement au niveau du groupe, notamment les filiales de production (VIR et CIR)”. Le même communiqué a évoqué le dossier de la retraite qui empoisonne l’atmosphère au niveau de la SNVI. “Cet état des lieux est aggravé par les conséquences ayant résulté de la décision des pouvoirs publics de réviser l’ordonnance 97-13 sur la retraite sans condition d’âge et d’imposer un code du travail inapproprié aux travailleurs.” “L’élaboration précipitée de ces projets et le manque de concertation avec la base ont été à l’origine des départs en retraite massifs, notamment la main-d’œuvre spécialisée et l’encadrement qui ne peuvent être remplacés du jour au lendemain”, précise le communiqué.
Les sièges des 1re, 3e, 4e et 5e Régions militaires ont été baptisés, hier, lundi, du nom de martyrs de la glorieuse Révolution de Novembre 1954, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale. “Au nom du vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, et en commémoration du 62e anniversaire du déclenchement de la Révolution de Libération nationale, il a été procédé, aujourd’hui, lundi 31 octobre 2016, à la baptisation des sièges des 1re, 3e, 4e et 5e Régions militaires aux noms de martyrs de la glorieuse Révolution de Novembre”, précise le communiqué.
À cet effet, le général-major, Habib Chentouf, commandant de la 1re Région militaire, a supervisé la cérémonie de baptisation du siège du commandement de la 1re Région militaire
à Blida du nom du chahid Ahmed Bougara dit “Si M’hamed Bougara”.
À Béchar, le général-major, Saïd Chengriha, commandant de la 3e Région militaire, a présidé la cérémonie de baptisation du siège du commandement de la 3e Région militaire du nom du chahid Mustapha Ben Boulaïd. De même, le siège du commandement de la 4e Région militaire à Ouargla s’est vu attribuer le nom du chahid Chihani Bachir dans une cérémonie supervisée par le général-major, Cherif Abderezzak, commandant de la 4e Région militaire. Pour la même occasion, le siège de la 5e Région militaire à Constantine porte désormais le nom du Chahid Zighoud Youcef.
La cérémonie a été présidée par le général-major Ammar Athamnia, commandant de la 5e Région militaire.
“Les liens entre la Nation et son histoire se tissent en s’inspirant des parcours des hommes et des femmes qui ont fait sa gloire, et en guise d’hommage aux auteurs de cette histoire, l’Armée nationale populaire accorde un grand intérêt à la glorification de leur mémoire, pour en faire un exemple à suivre par les futures générations”, souligne le communiqué du MDN.
Il convient de préciser que les différentes cérémonies ont eu lieu en présence d’officiers généraux, de cadres relevant des Régions militaires concernées, d’autorités locales, ainsi que des familles des chouhada auxquelles un hommage a été rendu.