La formation d’agents compétents sur le terrain demeure la principale préoccupation des instances du pays, et c’est dans ce souci de perfectionnement de tout le personnel ayant un contact direct avec la criminalité sous toutes ses formes, et en marge des portes ouvertes organisées par les Douanes du sud-ouest, que les principaux intervenants à la rencontre, ayant regroupé douaniers et membres des services de sécurité, ont mis l’accent sur les défis sécuritaires auxquels le pays doit faire face.
Un officier supérieur représentant le ministère de la Défense Nationale n’a pas manqué de rappeler que des quantités faramineuses d’armes et de munitions sont presque saisies quotidiennement par les services de sécurité, une preuve de la vigilance à nos frontières,et ce, grâce à la coordination de tous les appareils de sécurité.
En outre, nul n’est sans ignorer que le financement de ces armes provient du trafic de la drogue, un fléau dont souffre l’Algérie, notamment au niveau des frontières avec la monarchie voisine. Le Procureur de la République de Béchar a, quant à lui, mis en exergue l’importance de tout cette législation juridique de lutte contre le terrorisme, en rappelant notamment que « le délai de la garde à vue est très court et l’officier de police judiciaire, instruit d’une affaire et appelé à la traiter dans une région lointaine, est souvent dépourvu de moyens de transport rapide inter-wilayas, au regard de l’immensité du territoire national ».
Un millier de kilomètres sépare Béchar de Tamanrasset, Adrar ou El-Oued. D’où la nécessité d’emprunter les airs, un moyen souvent pas évident. Quoiqu’il en soit, la formation de tout le personnel en matière de vigilance et d’intervention ne peut que contribuer efficacement à une stratégie au service de l’économie, telle que préconisée par cette rencontre même.
Les activités menées par les services de la Sûreté de wilaya d’Alger, dans la période du 27 octobre au 14 novembre 2016, ont donné lieu à la saisie de quantités de cocaïne, de résine de cannabis et de comprimés psychotropes et à l’éradication de 51 parkings illégaux.
Un communiqué de la Sûreté de wilaya d’Alger publié lundi dernier fait état de la saisie de 492 grs de cocaine, 1660 grs de résine de cannabis, 117 barres de résine de cannabis, plus de 2000 comprimés psychotropes et 62 cigarettes roulées.
Selon la même source, les services de Sûreté de wilaya d’Alger ont traité durant la même période 153 affaires liées au port d’armes prohibées impliquant 176 individus et 520 autres de possession de drogues et de psychotropes, dans le cadre desquelles 559 personnes ont été impliquées.
Dans le cadre de la lutte contre les parkings anarchiques dans les rues et quartiers de la capitale, les services concernés ont arrêté 51 contrevenants à l’interdiction d’implanter ces espaces de stationnement illégaux, ajoute le communiqué.
L’assassinat de deux personnes dans un faux barrage à Aïn-Defla ravive aujourd’hui les inquiétudes et les interrogations autour du phénomène du terrorisme à l’heure où celui-ci est présenté comme étant définitivement en déclin.
Le fait inquiète d’autant plus qu’il intervient quelques jours à peine après un attentat perpétré contre un policier à Constantine. Les deux évènements nous mettent face à une réalité flagrante : les victimes ont toutes été tuées dans des actions qui nécessitent une préparation minutieuse et une logistique humaine que l’on croyait disparue tout au long de ces dernières années où les groupes terroristes ont été soumis à une très forte pression qui a fini par les paralyser avant de les laminer.
L’attentat de Constantine s’est ainsi déroulé dans des conditions troubles. La victime se trouvait attablée dans un restaurant au moment où des individus ont surgi et ouvert le feu avant de s’emparer de l’arme du policier et de prendre, ensuite, la fuite.
L’expérience acquise durant la décennie noire démontre qu’une telle action ne peut être menée qu’avec l’appui d’éléments de soutien dont le rôle primordial consiste à filer et renseigner les terroristes sur les habitudes de la cible et le moment idoine où elle peut être «appréhendée». Comment savoir sinon que ce policier se trouvait dans un restaurant à l’heure dite ? Ceci peut aussi valoir pour l’attentat perpétré contre trois personnes dimanche dernier dans la wilaya de Aïn-Defla.
Les victimes ont trouvé la mort dans un faux barrage et dans des conditions atroces qui rappellent l’horreur vécue dans les années 1990. Les deux militaires, vêtus de vêtements civils, et un citoyen ont été égorgés puis brûlés. Les terroristes ont pris la fuite. Etaient-ils informés du passage du taxi transportant les deux soldats ? Ce qui est sûr est que cette attaque intervient au moment où une très forte pression sécuritaire est exercée par les forces de sécurité à l’est du pays où un groupe important de terroristes a été repéré il y a plus de deux semaines. Se basant sur des témoignages de citoyens, ils ont appris et confirmé l’infiltration d’éléments activement recherchés, la photo circule d’ailleurs sur le net, dont certains ont pris part à l’attentat perpétré contre un policier à Constantine.
L’alerte maximum a d’ailleurs été déclenchée dans cette wilaya mais aussi à Skikda et Jijel où des groupes terroristes auraient réinvesti le terrain. Selon des informations non démenties citant les services de sécurité, ces terroristes seraient en préparation d’un attentat de grande envergure. Une mobilisation très forte s’en est suivie et d’intenses opérations militaires ont été immédiatement déclenchées dans les trois wilayas concernées où est notamment recherché un kamikaze dénommé Massahal Youcef dit Zoubeïr. Ces opérations de recherche étaient d’ailleurs toujours en cours au moment où un autre ratissage d’envergure a été déclenché peu de temps après à Aïn-Defla et les régions limitrophes pour tenter de retrouver les auteurs du faux barrage.
Les auteurs du faux barrage ont-ils tenté de faire diversion pour desserrer l’étau autour de leurs acolytes cernés dans les zones de l’Est ? Le scénario est très probable, classique, et confirme malheureusement l’existence d’une stratégie de groupes plus structurés que l’on ne le disait. Le hic est que cette résurgence a lieu au moment où le pays semblait réellement débarrassé de ce phénomène.
Tous les experts en matière de sécurité étaient unanimes pour dire que les groupes subsistants étaient non seulement paralysés par la pression exercée par les services de sécurité, vidés de leur substance sous l’effet de la loi sur la rahma (concorde civile) et réduits à se terrer et à se battre individuellement dans un environnement marqué par l’hostilité et la reprise de confianceplus de l’ancienne situation. L’apparition de groupes actifs dans le nord du pays pourrait cependant trouver réponse dans les prévisions émises par plusieurs spécialistes des questions sécuritaires, selon lesquelles les groupes éclatés en Libye allaient probablement tenter de s’infiltrer dans les pays limitrophes tels que l’Algérie.
On se souvient que l’ancien secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-moon avait même adressé au Conseil de sécurité un rapport pour faire part de son inquiétude suite à des informations faisant état de la «remontée» d’éléments de Daesh vers des pays voisins dont le nôtre. Se peut-il que l’Algérie se trouve aujourd’hui dans ce cas de figure ? La revendication par Daesh de l’assassinat du policier à Constantine mais aussi l’identification par les services de sécurité d’un des auteurs de cet attentat comme étant le chef de Daesh en Algérie accentuent la tension et laissent planer le doute, même si le discours officiel tend à affirmer l’inverse.
Le prix du logement de la formule location-vente (AADL) doit être réglé sur une période n’excédant pas 20 ans pour les souscripteurs 2001 et 2002 et 25 ans pour les nouveaux souscripteurs, selon un décret exécutif paru au journal officiel (JO) n°65 et relayé par l’agence de presse algérienne (APS).
Ce décret exécutif modifie et complète le décret exécutif 01-105 fixant les conditions et modalités d’acquisition, dans le cadre de la location-vente, de logements réalisés sur fonds publics ou sur ressources bancaires ou tous autres financements.
« Dans tous les cas, le montant du prix du logement, après déduction de l’apport initial, doit être réglé par le bénéficiaire sur une période n’excédant pas 25 ans », lit-t-on dans le décret. Toutefois, cette période est réduite à 20 ans pour les souscripteurs 2001 et 2002 déclarés éligibles au bénéfice du logement et dont les dossiers ont été actualisés en 2013, ajoute le décret.
« Ce paiement atermoyé s’effectue suivant un échéancier faisant sortir le montant à régler mensuellement sur la période retenue », selon la même source.
Le même décret indique également que le bénéficiaire du logement peut procéder, dès le paiement de l’apport initial, au paiement par anticipation de la totalité du prix du logement restant en vue de transfert légal de la propriété à son profit.
Il précise aussi que « le coût final, devant servir au calcul du prix de ce type de logement, est fixé sur la base du coût de la construction, intégrant les dépenses d’acquisition du terrain ainsi que les frais financiers et de gestion technique et administrative calculés sur la période précédant le transfert de propriété ».
Le prix du logement supporté par le bénéficiaire est calculé après déduction des aides consentis par l’Etat.
Désormais, des circuits touristiques des plus prisés par les touristes dans la région de Tamanrasset, fermés depuis 2010, viennent d’être rouverts à l’occasion de la saison touristique saharienne, a annoncé, hier, le ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelouahab Nouri, en visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Tamanrasset, en compagnie de la ministre déléguée chargée de l’Artisanat, Aïcha Tagabou.
« Ces sites touristiques sont désormais rouverts grâce à la mobilisation des services de sécurité, notamment l’Armée nationale populaire qui veille sur la sécurité et la stabilité du pays. Cela permettra de relancer et promouvoir le tourisme saharien », a répondu le ministre aux opérateurs du tourisme lors d’une réunion au siège de la wilaya. Cette décision a été longuement applaudie par les gérants des agences du tourisme présents, qui ont soulevé ce problème dans leurs interventions. Il s’agit des sites de Tefdest, la boucle d’Assekrem, le village de Tehnet et Idles et la partie est du Tassili-Ahhagar.
De même pour le problème de l’octroi des visas aux touristes étrangers. « C’est un grand problème qui a été pris en charge par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Une commission mixte a été installée, composée de représentants des ministères de l’Intérieur et des Affaires étrangères », a indiqué le ministre. En outre, Nouri a informé les opérateurs que des ateliers ont été ouverts au niveau de son département « pour revoir le système juridique et organisationnel du secteur », tout en soulignant la priorité donnée aux allégements des procédures administratives. « Il n’est pas normal qu’un gérant d’une agence de tourisme renouvelle son agrément tous les trois ans, c’est inadmissible, ou de déposer un dossier de 16 documents pour créer une agence de tourisme. Cet avant-projet sera présenté au gouvernement bientôt », a-t-il révélé. Le ministre a déploré la faiblesse de l’activité touristique en Algérie.
« Quatre millions d’Algériens se déplacent à l’étranger pour passer leurs vacances. Chaque touriste algérien sort en possession de 500 euros, c’est une grande perte pour notre économie et ces Algériens ignorent leur pays et les destinations touristiques locales. Nous devons relancer ce secteur stratégique et dynamique. Nous sommes ici pour trouver des solutions durables et efficaces. Une réunion nationale sera tenue avec tous les opérateurs très prochainement », a-t-il annoncé. Evoquant le volet développement, Nouri est longuement revenu sur le projet du siècle à In Salah, en l’occurrence l’alimentation en eau potable, citant également des projets dans les secteurs de la santé, de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur, le raccordement au gaz naturel. « Ces projets, qui s’inscrivent dans le cadre du développement local, reflètent l’intérêt qu’accorde le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à la région du Grand-Sud », a-t-il dit.
L’activité touristique arrêtée depuis 2010
Dans leurs interventions, des opérateurs du secteur ont indiqué que le tourisme saharien est confronté aujourd’hui à plusieurs difficultés. L’activité s’est carrément arrêtée depuis le mois de février 2010, ont déploré, hier, des opérateurs touristiques lors d’une réunion avec le ministre du Tourisme, Abdelouahab Nouri, en présence de la ministre déléguée chargée de l’Artisanat, Aïcha Tagabou, et du wali de Tamanrasset. Dans son intervention, le secrétaire général de l’Association des agences de voyages et de tourisme (AAVT) de la wilaya de Tamanrasset, et directeur de l’agence de voyages Moula Moula, Abdelkrim Benabdelkrim, a évoqué les mesures draconiennes imposées pour l’obtention d’un visa ainsi que la fermeture des sites les plus prisés par les touristes, notamment le Tassili Hoggar, Mertoutek, Tefdest et le croissant Tam-Djanet, dans la wilaya d’Illizi.
Le SG de l’AAVT de Tamanrasset a plaidé pour l’ouverture de ces sites pour une relance effective du tourisme saharien. Il a également estimé que le visa doit être délivré sur une simple invitation des agences de voyages comme par le passé. « La dette fiscale constitue aussi un handicap sérieux pour les opérateurs et son effacement contribuera à la promotion du tourisme », a-t-il soutenu. Les opérateurs de tourisme ont plaidé, lors de cette réunion, pour la création d’un conseil consultatif du tourisme saharien et un fonds spécial pour promouvoir cette activité, vu que le tourisme passe pour être l’un des secteurs économiques les plus sensibles et relativement vulnérables. « Ce fonds est appelé à être un facteur de développement et une aide aux investisseurs locaux dans les domaines du tourisme et de l’artisanat », a déclaré, pour sa part, Ali Sebgag, membre de l’Office local du tourisme.
Il a également proposé la création d’un poste de conseiller du ministre ou secrétaire d’Etat dans le tourisme saharien ainsi qu’une école supérieure de tourisme saharien dans une filière spécialisée de formation. Sebgag a insisté sur la nécessité de créer une base de données nationale d’information et un réseau de communication du tourisme algérien à l’étranger. Le ministre a promis de prendre en charge toutes ces préoccupations. Lors de son déplacement, Nouri a donné le coup d’envoi de la caravane d’information sur le tourisme saharien. Il a également inspecté l’établissement hôtelier « Tahat », où il a insisté sur la nécessité de confier les travaux de réaménagement aux entreprises publiques. L’agence de tourisme Akkar Akkar et le Musée du parc culturel de l’Ahaggar ont été au menu de cette visite, qui a vu également la mise en service de la Direction du tourisme de la wilaya de Tamanrasset.
L’Algérie aurait-elle abandonné ses principes de non-ingérence? Tout porte à le croire, puisque Abdelmalek Sellal l’a déclaré (*) lors de sa conférence de presse, organisée en marge de la visite qu’il effectue depuis deux jours en Arabie Saoudite.
« Soyez sûr que non seulement l’armée algérienne interviendra si les Lieux Saints sont ciblés, mais tout le peuple algérien déferlera comme un seul homme pour défendre la Mecque ». Avant de tempérer: « Dieu merci, il y a une coordination totale actuellement dans ce sens ».
Principe de non-ingérence, seule ligne directrice respectée du régime
La visite d’Abdelmalek Sellal vient donc arrondir les coins et adoucir des relations bilatérales tendues entre Alger et Ryad. La pomme de la discorde aura été presque toujours diplomatique. Faut-il rappeler que la situation était longtemps restée conflictuelle depuis le refus de l’Algérie de rejoindre la coalition arabe dans son offensive contre Saddam Hussein en 1990. La réponse de Ryad, à l’époque, fut sordide puisqu’elle recevait les dirigeants du Front islamique du salut dans son ambassade et laissait émettre des fatwas meurtrières à notre encontre.
L’intervention militaire saoudienne au Yémen en 2015 a fait ressurgir les vieux démons que les relations d’amitié qu’entretenait Abdelaziz Bouteflika avec la monarchie wahhabite, avaient quelque peu domptés. Le refus d’Alger de participer à un OTAN arabe contre les Houtis a fini par fâcher Ryad, d’autant plus que la majorité des chefs d’État de la ligue arabe avaient accépté d’en faire partie.
Après moult tractations et une intense activité diplomatique, les relations semblent revigorées. D’abord par l’accord d’Alger arraché aux Saoudiens lors de la réunion de l’OPEP le mois dernier, ensuite par l’organisation d’une visite officielle de deux jours qu’entame le premier ministre Abdelmalek Sellal.
Cependant, jusqu’à présent le sacro-saint principe de non-ingérence n’a jamais été remis en cause par les autorités algériennes, et Ramtane Laamamra, dépêché par Bouteflika en 2015, déclarait à Ryad que l’Algérie voulait des relations pacifiées avec tous les pays frères (arabes) dans le respect du principe de non-ingérence. Un principe qui a été respecté lorsque les Saoudiens, levaient une autre coalition afin de combattre Bachar Al Assad. Mais il y a lieu de croire que la multiplication des réceptions de Sellal à Ryad laisse croire à d’éventuelles concessions. Sinon comment expliquer cette rencontre avec le patron du renseignement saoudien ? Car de quoi un premier ministre peut-il parler avec un patron du renseignement autrement que de questions militaires ?
Le côté obscur d’une lune de miel
Cette rencontre qui survient sur fond de crise pétrolière sévère et des bouleversements géopolitiques importants, marqués par l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis semble revêtir une grande importance pour Ryad.
L’Arabie Saoudite qui prend part à plusieurs conflits, doit gérer des situations peu confortables comme avec Abdelfattah Al Sissi, et l’éternel conflit avec les ennemis Iraniens! Les Saoudiens qui ne veulent sûrement pas ouvrir d’avantage de fronts de discordes cherchent des alliés, mais pas à n’importe quel prix.
Quant à Abdelmalek Sellal, il voit dans sa visite une opportunité de faire des affaires, et probablement d’amadouer des créanciers saoudiens pour faire face à la situation économique morose que traverse le pays. Cette rencontre est aussi une opportunité de gagner les faveurs du second plus grand producteur du pétrole mondial afin de réussir la prochaine rencontre de vienne, et maintenir l’espoir d’un baril de pétrole à 50 dollars.
Reste à connaître le prix à payer pour que Ryad et ses 10 millions de baril/jours, respecte les engagements pris à Alger de baisser sa production. Aussi, il serait bon de savoir la manière dont participera l’Algérie de Bouteflika à la guerre au Yémen, la première à l’extérieur du pays, depuis celle du Sinaï en octobre 1973.
Les élections législatives arrivent à grands pas. Prévues au printemps prochain ces joutes électorales mobilisent d’ores et déjà la classe politique.
En perspective de cette échéance politique, les partis politiques affutent leurs armes. Certains observateurs évoquent les éventuelles alliances lors de ces élections. Des partis politiques vont-ils s’allier pour réaliser un meilleur score électoral ?
Une question pertinente qui concerne notamment les partis de la mouvance islamiste car il est évident que pour les autres courants cette perspective de listes électorales communes semble très peu probable.
C’est que les partis de la mouvance islamiste en ont déjà fait l’expérience lors des précédentes élections. En 2012, en effet, le MSP et les mouvements Enahda et El Islah sont entrés dans la bataille électorale des législatives et même des locales avec des listes communes sous le « label » de l’Alliance de l’Algérie verte (AAV).
Ces trois partis, qui ont d’ailleurs annoncé leur participation au scrutin du printemps prochain, vont-ils rééditer l’expérience de 2012 ? Les dirigeants de ces trois partis, à tout le moins pour le moment, font preuve d’une certaine discrétion sur cette épineuse question. Dans la dernière résolution de son conseil national, qui s’est tenu il y a juste quelques jours, le MSP n’a pas exclu l’éventualité de listes communes lors de ces élections législatives.
La plus haute instance de ce mouvement islamiste a, pour ce faire, chargé le bureau exécutif national, de concert avec les bureaux de wilaya, de trancher cette question. Le bureau national et les bureaux de wilaya vont-ils contracter des alliances ? De nombreux analystes restent très sceptiques par rapport à cette éventualité.
De nombreux indices, et non des moindres, expliquent le pourquoi de cette réticence. Car ce qui a été une première en 2012 puisque jamais les mouvements islamistes ne se sont alliés lors des élections, ne semble plus de mise aujourd’hui. A l’époque le MSP, qui était la locomotive de l’AAV, était dirigé par Bouguerra Soltani.
C’est ce dernier qui a été le principal instigateur de cette alliance et a réussi à convaincre les instances du mouvement à aller dans ce sens. Mais avec Abderazak Makri la donne semble avoir changé. L’actuel président du MSP est loin d’être un partisan des alliances et des listes communes. Il en est de même pour les bureaux de wilaya qui ont adhéré aux directives de la direction sans aucun enthousiasme.
De plus, et concrètement, l’AAV n’existe plus sur le terrain. Au niveau de l’APN cette alliance, qui a réussi en 2012 à rafler une cinquantaine de sièges seulement alors que ses ambitions étaient grandes, est désormais de pure forme. La concertation et la coordination sont quasi absentes.
Chaque parti a repris sa liberté d’action alors qu’au tout début de la législature en 2012 tout les communiqués étaient signés au nom du groupe parlementaire de l’AAV. Mais le vrai baromètre qui pourrait attester que cette alliance est désormais chaotique c’est l’absence de réunions au sommet entre les dirigeants des trois partis composant l’AAV.
Aucun sommet entre les chefs du MSP, d’El Islah et d’Enahda, n’a eu lieu depuis des années. Un signe qui ne trompe pas sur la difficuté entre ces trois partis à accorder vraiment leurs violons. D’où le scepticisme des observateurs s’agissant de la réédition de l’expérience de 2012. A moins que….
Pas moins de 5000 projets sont gelés en raison de la conjoncture économique qui a dicté des priorités au gouvernement d’Abdelmalek Sellal. Dès lors, le gouvernement a décidé de rationaliser les dépenses, au lendemain de la chute du prix du pétrole sur le marché international.
Les walis sauront-ils apporter des options pour faire face à une crise qui s’inscrit dans la durée ? Tous les secteurs sont concernés par le gel des projets : la culture, la santé, les affaires religieuses, la jeunesse et les sports, l’agriculture, le tourisme, les ressources en eau, l’habitat et tant d’autres encore. La crise financière qui s’abat sur le pays depuis déjà trois ans a touché de plein fouet l’ensemble des ministères.
Hormis les grands projets qui sont retenus dans le programme, les autres, secondaires ou petits comme l’indique le gouvernement, sont gelés et beaucoup d’autres sont carrément annulés. La baisse des revenus du pays due à la chute des cours du pétrole sur le marché mondial, est derrière l’annulation de près de 5 000 projets (source proche du ministère des Finances).
Du coup, la cadence économique a sensiblement reculé après le rythme accéléré qu’a connu le pays durant les dix années passées.
Durant les neufs mois de 2016, les revenus pétroliers ont chuté de 40% par rapport à la même période de l’année passée.
Conséquence : le gouvernement a été contraint de passer au plan B. Ce dernier consiste à rationaliser les dépenses de l’Etat (dans le cadre de la politique d’austérité) mais aussi à trouver d’autres alternatives hors hydrocarbures, en diversifiant l’économie nationale.
Secteur des ressources en eau, les projets renvoyés aux calendes grecques
Le secteur des ressources en eau n’a pas été épargné par la politique d’austérité malgré qu’il figure parmi les plus importants du pays.
Au moins 500 projets sont gelés. Outre des projets de réalisation de conduites d’alimentation en eau potable, les projets gelés concernent également la construction de barrages. Entre annulation, report dans le lancement et gel, les projets, inscrits pourtant dans la loi de finances 2015 n’ont pas été lancés en raison du manque d’argent.
C’est le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, qui l’a déclaré en personne en juin 2016 devant les membres du Conseil de la nation lors d’une séance plénière. La baisse des recettes et les exigences budgétaires dictées par la crise financière en raison de la chute des prix du pétrole sur le marché mondial ont été les raisons de cette situation.
De nombreux projets, certains n’ont pas encore été lancés tandis que d’autres ont été lancés, sont carrément à l’arrêt. Si Le ministre a parlé d’un « arrêt provisoire, cela n’a pas été partagé par les experts dans le domaine qui, eux, pronostiquent un long arrêt vu les prévisions inquiétantes des prix du pétrole sur la scène internationale qui indiquent des prix toujours plus bas pour l’horizon 2020.
Parmi les projets gelés figure la réalisation d’une station d’épuration des eaux usées à Berouaghia (Médéa), inscrite au programme quinquennal 2010-2015 et dont les appels d’offres nationaux et internationaux ont été infructueux, selon le ministre.
Affaires religieuses : plus de mosquées en ces temps de crise
La conjoncture que traverse le pays actuellement a enfoncé le clou au ministère des Affaires religieuses qui, par la voix du ministre Mohamed Aïssa, avait annoncé le gel de l’ensemble des projets de réalisation de mosquées, de résidences pour les hommes de culte et d’écoles coraniques à travers les 48 wilayas.
Hormis le grand projet de la mosquée d’Alger dont la livraison est prévue en 2017, les autres projets sont en stand-by. Le ministre des Affaires religieuses avait indiqué, en septembre 2016, que la crise financière qui plane sur le pays a empêché la réalisation de centaines de mosquées en Algérie, par manque de finances.
Idem pour les écoles coraniques dont la réalisation de pas moins de 200 écoles est carrément gelée. Il en de même pour la réalisation des résidences au profit des hommes de culte, qui sont également pliées face au manque de finances.
L’Algérie doit se contenter de gérer ses 17 500 mosquées qui sont éparpillées un peu partout sur le territoire national. C’est déjà un nombre important, avait indiqué Mohamed Aïssa à la presse en septembre 2016. Le ministre des Affaires religieuses a toutefois expliqué que le gel des projets est provisoire.
Tourisme : plus de 500 projets gelés
En 2012, l’ex-ministre du Tourisme et de l’Artisanat, avait annoncé le gel de 130 projets touristiques suite à la chute du prix du pétrole.
Quatre ans après le nombre de projets gelés est multiplié par trois, désormais ce sont 584 projets touristiques qui sont gelés par le gouvernement par manque de finances.
En 2016, alors qu’il était ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Amar Ghoul avait annoncé la réalisation en cours de 25 000 lits dans le cadre de la construction de 144 nouveaux hôtels. Toutefois, 80% desdits projets ont été gelés avec l’arrivée du nouveau ministre du Tourisme.
La livraison des 144 hôtels était prévue pour l’année 2017, mais faute de finance, le Gouvernement a préféré reporter à une date ultérieure, voire après le passage de la « tempête » des prix du baril. Le gel de ces projets touristiques, pour un montant estimé à 130 milliards de dinars par le gouvernement, a empêché l’absorption de 15 000 demandeurs d’emploi.
Culture : 60% des festivals supprimés
Tous les secteurs sont touchés de plein fouet par la crise financière. Aucune exception n’a été accordée par le gouvernement à l’un ou l’autre secteur. La rationalisation des dépenses doit être appliquée à la lettre pour tout le monde.
C’est le cas pour le secteur de la culture qui a été amplement affecté. Sur ce plan, 60% des festivals prévus pour 2016 et 2017 ont été annulés. Cette décision est prise par le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, qui laisse à comprendre que le secteur de la culture, notamment concernant les festivals et les manifestations culturelles, est concernée par la politique d’austérité.
Sur 186 festivals inscrits dans l’agenda culturel du ministère, seuls 77 sont maintenus, a déclaré le ministre. Il existe 28 festivals internationaux, 31 nationaux et 18 locaux (77 festivals), dont « certains demeureront annuels et d’autres auront lieu une année sur deux, qui sont concernés par le maintien.
Ils seront en effet financés avec le reliquat des budgets de 2015 qui est, selon le ministre Mihoubi, « à hauteur de 39,29 % « . Ainsi, les amoureux du monde culturel ne seront pas bien servis pour les deux années 2016 et 2017, à défaut d’avoir suffisamment d’argent au ministère de la Culture.
Habitat : des sites fantômes
Le secteur de l’habitat est considéré comme prioritaire pour l’Etat. Pourtant, ce secteur aussi n’a pas échappé à la règle. Sur le terrain, des centaines de chantiers sont déjà à l’arrêt par manque de finances. Des sites à moitié bâtis affichent un décor de sites fantômes.
Par exemple, les sites AADL et sociaux qui se trouvent dans la commune d’Ouled Fayet, où des centaines de logements non finis affichent un décor fantôme. En chiffres, il est très difficile de connaître le nombre exact des logements à l’arrêt, voire des projets gelés, du moment que la tutelle refuse de communiquer sur ce sujet, toutefois selon des experts, il s’agit de plusieurs milliers de logements qui sont actuellement à l’arrêt.
Le lancement des travaux n’est pas encore fixé par le gouvernement. En revanche, le ministre de l’Habitat, Abdelmadjid Tebboune, s’est engagé à honorer les délais fixés par son département, en déclarant à maintes reprises que l’ensemble du programme quinquennal (2014-2019) sera livré à 100% dans les délais.
Malgré ces engagements du ministre, la réalité sur le terrain est tout autre. Les projets à l’arrêt ont déjà bouclé leur dixième mois, soit presque une année et c’est déjà un mauvais signe dans une conjoncture des plus difficiles que travers le pays.
La suite de la 11e journée de la Ligue 1 Mobilis, disputée vendredi n’a rien apporté de nouveau, ou presque. Le choc des co-leaders, joué entre le MC Oran et l’USM Alger, s’est soldé par un match nul (0-0), alors que l’ES Sétif recule à la deuxième place battue par l’USM Harrach (1-0).
On s’attendait à mieux de cette deuxième partie de la 11e journée de la Ligue 1. Le big match MC Oran – USM Alger n’a pas connu de vainqueur. Dans une partie où il ne manquait que les buts, les deux formations se sont quittées sur un score nul et vierge (0-0).
A la suite de ce résultat, les Usmistes et les Hamraoua se partagent, seuls, la première place (20 pts), sans l’ES Sétif.
En effet, les Sétifiens ont raté l’occasion de prendre les commandes du championnat suite à leur défaite concédée, en déplacement, face à l’USM Harrach (1-0). Galvanisés par leur victoire acquise la semaine dernière face à l’USMA, les Harrachis ont confirmé cela en dominant l’Aigle Noir grâce, encore une fois, à Mellal (58’).
Pour la première fois de la saison, l’USMH enchaine deux succès de suite et gagne une place au classement (12e – 12 pts).
NAHD-CRB (1-1), un nul qui n’arrange personne
L’autre affiche du jour, disputée au stade du 5 Juillet entre le NA Hussein Dey et le CR Belouizdad, s’est également achevée sans vainqueur. Dans ce derby de la capitale, les deux voisins ont fini la partie sur le score de 1 but partout. Ardji (60’) a ouvert le score pour le NAHD avant que Bougueroua (69’) n’égalise pour le Chabab.
Au vue de la situation des deux protagonistes, ce résultat ne fait les affaires de personne. Le CRB reste premier relégable (14e – 8 pts), tandis que le NAHD recule d’un rang (11e – 11 pts).
Concernant les autres rencontres, l’Olympiques Médéa a mis fin à la belle série du RC Relizane (2-1), alors que le CA Batna a pris le meilleur sur la JS Saoura (1-0).
Dans la première rencontre de cette journée, disputée jeudi à Tizi Ouzou, la JS Kabylie est retombée dans ses travers en concédant un nouveau match nul chez elle, le 6e cette saison, tenue en échec par le DRB Tadjenanet (1-1).
Cette 11e manche se poursuivra samedi (14h30) avec le match USM Bel Abbès – MO Béjaia, avant de prendre fin dimanche (18h00) avec la rencontre MC Alger – CS Constantine. En cas de succès, le doyen se verra propulser en tête du classement en compagnie de l’USMA et du MCO.
Résultats des rencontres :
MC Oran 0 – 0 USM Alger
NA Hussein Dey 1 – 1 CR Belouizdad
USM Harrach 1 – 0 ES Sétif
O Médéa 2 – 1 RC Relizane
CA Batna 1 – 0 JS Saoura
JS Kabylie 1 – 1 DRB Tadjenanet
Reste à jouer :
Samedi (14h30):
USM Bel Abbès – MO Béjaia
Dimanche (18h00) :
MC Alger – CS Constantine
La distribution du lait pasteurisé conditionné en sachet connaît depuis quelques jours une perturbation au niveau des épiceries, notamment à Alger, que les commerçants attribuent à une diminution des quotas de poudre des laiteries.
Le directeur général de l’ONIL, Fathi Messar, impute cette perturbation dans la distribution à des irrégularités constatées chez certaines laiteries.
« Les perturbations qu’a connues le marché du lait en sachet n’est pas due à une réduction des quotas de poudre de lait, mais de réajustement « , affirme M. Messar. La commission intersectorielle, composée de représentants de l’ONIL, des directions de la concurrence et des prix du secteur du commerce (DCP) et des services agricoles au niveau des wilayas (DSA), a été installée en été dernier sur instruction du Premier ministre.
L’enquête a touché plus de 100 laiteries privées et publiques et a révélé « beaucoup d’irrégularités » dans l’utilisation de la matière première subventionnée destinée à la production du LPC, selon le même responsable.
Parmi les infractions constatées, ce responsable cite la fraude dans la quantité de poudre utilisée pour la production d’un litre de lait en sachet, qui est inférieure aux normes exigées. Selon les normes, 103 grammes de poudre de lait sont nécessaires pour un litre de lait, alors que certains transformateurs utilisent beaucoup moins que ça, révèle-t-il.
Ainsi, ces transformateurs indélicats sont soupçonnés d’utiliser la différence dégagée de cette poudre de lait subventionnée pour la production de produits dérivés (petit-lait, lait caillé…) puisque ces transformateurs ne mentionnent pas sur l’emballage l’origine de la matière première utilisée.
Evoquant l’impact des perturbations, M. Messar a indiqué que ces dernières sont insignifiantes, citant le cas de la capitale où l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL) avait opéré une réduction d’à peine 6%.
Ce qui est insignifiant, selon lui, par rapport aux 2.220 tonnes distribuées mensuellement à travers les laiteries de la wilaya d’Alger.
« Cette légère réduction ne peut pas créer une telle perturbation. C’est plutôt de la provocation », soutient M. Messar qui précise que ce ne sont pas toutes les laiteries qui sont concernées par cette ponction opérée suite aux résultats de l’enquête menée par une commission intersectorielle pour vérifier l’utilisation et la traçabilité de la poudre de lait subventionnée par l’Etat et vendue aux transformateurs pour produire du lait en sachet. « Certains producteurs essayent de mettre la pression pour que nous revenions sur nos décisions », estime-t-il.
« Il y a des intérêts qui ont été touchés par cette enquête, ce qui a provoqué cette perturbation « , affirme M. Messar en assurant que les quantités produites quotidiennement suffisent largement pour couvrir la demande, sachant que l’office dispose également d’un stock de poudre de lait lui permettant de couvrir la demande jusqu’en juin 2017.
Sur les 190 laiteries activant sur le marché, l’Onil est lié à travers des contrats à une centaine de transformateurs dont 15 unités publiques qu’il approvisionne en poudre de lait subventionnée destinée uniquement à la production du lait en sachet.
Le kilogramme de poudre est cédé par cet office à 157 DA alors qu’il est acheté sur le marché international à plus de 300 DA. Le montant de la subvention du lait a coûté à l’Etat 32 milliards DA en 2015 contre 47 milliards en 2014, selon M. Messar.
Toufik Lerari, président de « Jil FCE », une organisation de jeunes entrepreneurs « sponsorisée » par le Forum des chefs d’entreprises, est optimiste sur les chances de l’Algérie de nouer des partenariats d’affaires durables avec les pays africains. Membre également du comité d’organisation du 1er Forum d’investissements et d’affaires africain dont Alger sera l’hôte du 3 au 5 décembre prochains, M. Lerari estime que l’Algérie doit, aujourd’hui plus que jamais, « entrer dans la scène économique mondiale et jouer son rôle », en se tournant « vers son environnement naturel, l’Afrique».
C’est ce qu’il a expliqué à la Radio nationale, précisant que « nous avons deux choix à faire: soit l’Afrique est un sous-marché, soit une zone économique du monde». C’est la seconde option, bien sûr, qui est privilégiée, a-t-il dit par l’Algérie, qui est « le plus grand pays d’Afrique et il est question d’organiser la plus grande manifestation économique de l’Afrique. » Pour lui, l’Algérie, qui a été toujours engagée en Afrique, doit traduire cela « en diplomatie économique ».
Pour lui, le rendez-vous d’Alger traduit « notre grand retour sur la scène africaine et internationale, et traduit notre volonté politique inclusive de développement économique, écologique. » Mieux, Toufik Lerari, représentant du Patronat auprès des jeunes promoteurs, estime que « l’Afrique est une zone économique qu’il faut construire, aujourd’hui, plutôt que d’en faire un sousmarché pour les autres zones ». Et d’ajouter qu’ »il ne s’agit pas, contrairement à d’autres, de jeter de la marchandise en Afrique, mais d’y aller pour investir. C’est la différence entre l’export et l’internationalisation».
Et puis, explique t-il, « l’Afrique est une zone économique puissante et l’Algérie prend l’initiative pour dire réfléchissons et agissons pour construire une nouvelle dynamique ». Car, pour le moment, le commerce de l’Algérie avec le continent est très faible, soit 10% contre 70% avec l’Europe. « On ne fait pas assez de commerce avec l’Afrique, le rendez-vous d’Alger est l’occasion de fixer la stratégie entre acteurs africains et d’avancer. » Lors de ce forum économique, a-t-il souligné, il y a cinq points qui seront développés dans les workshops’ et ateliers de travail: « l’Agriculture, car le continent doit assurer sa sécurité alimentaire, l’Energie qui est un enjeu stratégique pour l’Algérie et pour assurer la transition énergétique en développant les énergies renouvelables, le Numérique comme enjeu important, l’Afrique doit développer ses propres moyens, les 4ème et 5ème points sont le Développement des infrastructures » et « l’Algérie a le potentiel des infrastructures».
Dès lors, « il s’agit, pour nous, d’aller investir en Afrique, la question au centre du forum sera comment installer des infrastructures, en Afrique et faire de la colocalisation, a-t-il précisé. Par ailleurs, M. Lerari a indiqué que « l’idée de ce forum est d’annoncer des mesures pour être des acteurs de ce continent avec des dispositions législatives et à travers les accords de libre échange et bilatéraux », car, a-t-il avancé, « nous sommes dans l’action et non plus dans la réflexion. » Il suffit, seulement, de développer certains atouts de l’Algérie, comme les infrastructures routières (transaharienne) ou le futur grand port du Centre pour devenir « le grand hub du continent africain. » Car « nous avons des atouts naturels qu’on peut développer à nos frontières. Nous ne regardons pas l’Afrique comme un business mais comme une zone de développement, nous sommes dans une logique de construire cette Afrique », a-t-il encore expliqué, avant de souligner que le Forum économique d’Alger, qui va réunir plus de 2.000 décideurs, attire l’intérêt de puissances économiques comme la Chine, les Etats- Unis ou la Turquie.
Aucun changement n’est enregistré, la nouvelle loi est complètement ignorée et les citoyens, comme toujours, cèdent, car, disent-ils, ils n’ont pas d’autres choix. « Les chauffeurs de taxi appliquent la loi du plus fort. En effet, depuis lundi 31 octobre, les chauffeurs de taxi sont soumis à un nouveau cahier des charges publié au dernier Journal officiel, une loi qui est supposée régler leur activité. Hier, à Audin, el Harache, une petite virée nous a permet des constaté qu’il n’y a aucun changement, né le style vestimentaire, né la tarification. Des chauffeurs de taxi en stationnement refusaient de prendre des clients au compteur exigeant le payement de la course au prix forfaitaire qu’ils imposent, lorsque tu demandes à un conducteur de taxi de t’emmener à Kouba ou même à El Harrach, il refuse, sauf si tu payes la course ».
Alors que la file d’attente s’étend de plus en plus, des taxis passent sans aucune attention envers le public. Lorsqu’ils daignent répondre aux sollicitations, c’est la même réponse qui revient presque à chaque fois : » Ce n’est pas ma destination ». Hors que, l’article 24 du texte précise que » le conducteur est tenu de délivrer un client qui n fait la demande, le chauffeur ne doit pas refuser ou choisir des cours lorsqu’il est libre « . Le même article exige au conducteur de fumer à bord de véhicule. Au niveau de la rue Asselah Hocine, Alger-Centre, les taxieurs refusent des destinations des clients, le citoyen doit attendre un bon moment pour trouver des taxieurs acceptant de les transporter.
Autre, au niveau de la gare ferroviaire d’El Harache les conducteurs refusaient de prendre des clients au compteur exigeant le payement de la course au prix forfaitaire qu’ils imposent, sur place on observé un jeune qui voulait se déplacer à Alger centre, l’un des taxieur lui propose le tarif de 600Da, alors que son taxi est équipé d’un taximètre.
Selon le témoignage de quelques personnes » les taxieurs qui veulent gagner le maximum d’argent, affirment les citoyens rencontrés. Outre, certains usagers refusent la nouvelle loi qui exige le déclanchement de taximètre, pour eux, le tarif du déplacement leurs coute moins chère par apport à la tarification de affiché par le compteur de taxi. Certes, les usagers ont une part de responsabilité puisqu’il leur suffit de relever le numéro du taxi et de déposer plainte auprès de la direction des transports. Mais pour s’éviter les tracasseries, un déplacement jusqu’à la direction des transports, la majorité préfère endurer et ne pas s’engager dans des confrontations.
De leur côté, les chauffeurs de taxi abordés ont exprimé leur insatisfaction concernant le nouveau cahier des charges. « Si on applique la loi, on ne gagne rien. La circulation à Alger est toujours bloquée. On passe des heures parfois dans l’embouteillage, alors si je me déplace avec un seul client pour quelques sous, il serait préférable de vendre le taxi et changer de métier », nous a confié un jeune chauffeur de taxi. « Il est vrai que certains conducteurs de taxi imposent leur loi mais on ne doit pas généraliser », ajoutera-til. « Certes, les citoyens souffrent quotidiennement de la malhonnêteté de certains taxieurs, mais cette mauvaise réputation ne doit pas ternir l’image des autres qui font leur travail convenablement », renchérira un autre. Pour rappel, les nouvelles dispositions, les conducteurs de taxi en service doit » porter une tenue vestimentaire appropriée à l’exploitation de service de taxi : chemise, pull ou veste, pantalon, chaussures fermées ; se comporter avec respect et politesse avec les clients ; afficher à bord de son véhicule les tarifs en vigueur et les respecter ; déclencher le taximètre, dès le début de la course en cas de taxi individuel, en appliquant le tarif pratiqué ; répondre à la demande des clients « , précise notamment l’Article 24 du texte.
Les conducteurs son divisé, ils y a ceux qui sont pour la nouvelle tenus, et d’autres qui refusent l’obligation de la tenus. Le conducteur de taxi doit, avant le service des s’assurer que son véhicule est en état de marche, que le taximètre fonctionne correctement pour les taxis individuels, et que les conditions de sécurité et de confort sont réunis. Par ailleurs, le conducteur de taxi » ne doit pas : refuser ou choisir des courses lorsqu’il est libre ; faire usage des moyens audio et audiovisuels sans l’assentiment des clients ; fumer à bord du véhicule « , ajoute le texte.
De plus, les exploitants du service taxi, à titre de personne physique ou morale, seront tenus » d’assurer la permanence de nuit et des jours fériés à proximité des infrastructures d’accueil et de traitement des voyageurs (aéroports, ports, gares routières et ferroviaires), et les établissements relevant du secteur sanitaire, conformément au programme arrêté par le directeur des Transports de wilaya « , précise l’arrêté. Pour les sociétés de taxis, » la permanence doit être assurée par, au moins, 20% du parc véhicules dont elle dispose « , exige le même arrêté. En parallèle, toute société de taxis doit disposer d’une aire de remisage pour l’entretien de ses véhicules. Cette dernière sera » d’une surface de 5m² par véhicule » et doit » respecter les règles d’hygiène de sécurité » en vigueur. Le citoyen a le droit de demander les tarifs applicable pour mes taxis individuels et les taxis collectifs, qui doivent être affichés lisiblement à l’intérieure des véhicules.
La coordination étroite entre les différentes institutions et corps constitués chargés de la sécurisation et la surveillance des frontières nationales a été soulignée mercredi à Béchar par les participations à une rencontre sur « la sécurisation et surveillance des frontières nationales ».
« La coordination doit concerner l’ensemble des mécanismes de prévention et lutte contre les différentes formes de criminalité qui sévit à travers nos frontières terrestres, maritimes et aériennes », ont précisé les intervenants représentants les ministères de la Justice et de la Défense nationale, la Gendarmerie nationale, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et de ceux des Douanes.
« Les frontières nationales notamment terrestres du sud-ouest du pays sont en butte aux activités des narcoterroristes qui s’adonnent à des multiples activités illégales qui portent atteinte à la sécurité du pays et à l’économie nationale », a indiqué le représentant du ministère de la Défense nationale à cette rencontre initiée par la direction régionale des douanes.
« Les narcotrafiquants et les contrebandiers activent en commun avec les terroristes des différents groupes criminels qui activent dans les pays voisins à nos frontières, d’ou la nécessité d’une vigilance constante et du renforcement de la coordination dans les domaines liés aux renseignements, à la prévention et la lutte sur le terrain contre ces criminels dont les activités criminelles concernent en plus du trafic de drogue, la contrebande et la commercialisation illégale d’armes et de munitions », a-t-il soutenu.
« Les efforts accomplis à ce jour par les brigades mixtes de l’armée nationale populaire (ANP), des gardes frontières, de la gendarmerie nationale et des douanes ainsi que l’apport considérable des différentes unités spécialisés de la DGSN, nous a permis de réalisés des résultats probants sur le terrain, de même que le confortement de notre expérience en matière de lutte contre les réseaux de trafiquants de drogue et autres contrebandiers a travers nos frontières du sud-ouest du pays », a indiqué pour sa part le représentant de la DGSN.
« Nous suivons, et nous contrôlons de prés les opérations de lutte contre les différents réseaux de criminels qui activent à proximité de nos frontières, et nous soutenons selon les lois et la réglementations en matière de lutte contre le terrorisme, la lutte contre le trafic de drogue et sa commercialisation illégale et autres psychotropes, et nous souhaitons aussi le renforcement de la coordination entre les services de sécurité et l’ANP à tout les échelles de la prévention et la lutte contre ces réseaux », a souligné pour sa part le représentant du ministère de la Justice.
« Entre janvier et la fin octobre 2016 , et grâce à la vigilance des corps constitués chargés de la lutte contre la criminalité à la bande frontalière de la wilaya de Bechar avec le Maroc qui englobe un linéaire de 533 km, nous avons procédé à la saisie au cours des opérations de sécurisation et surveillance des frontières réalisées par les brigades de l’ANP, de la gendarmerie nationale, des gardes frontières, de douanes et de la DGSN, d’une quantité de 12.049,33 kg de kif traité et ce au cours de 22 affaires de trafics de drogue et auxquelles été impliqués 168 personnes », a fait savoir le représentant du ministère de la justice.
Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre du plan de stratégie 2016-2019 de l’administration des douanes, mais aussi dans le but du renforcement de la formation continue des éléments de ce corps a été marquée par l’annonce par le représentant de la gendarmerie nationale de la matérialisation d’un projet de surveillance technique et électronique des frontières terrestres du pays notamment celles du sud-ouest du pays.
« Des moyens adéquats tant mobiles que fixe seront mis en place pour la sécurisation et la surveillance des ces frontières, à savoir, et en plus des patrouilles et autres brigades mixtes, des cameras infra-rouge, des radars mobiles, des moyens aériens notamment des drones, ainsi que des procèdes de surveillance par satellites seront mis à profit pour la surveillance, sécurisation et contrôle de nos vastes frontières dans le sud ouest qui concerne une bande de 3.058 km », a-t-il ajouté.
« Nos efforts n’ont pas été vain en matière de lutte contre les réseaux de trafiquants de drogue où depuis janvier à la fin octobre, une saisie 12.109,454 kg de kif traité a été effectuée par nos brigades mobile des gardes frontières et ce au cours de 30 affaires concernant ce type de crime et auxquelles ont été impliqués 28 trafiquants dont trois (3) ont été abattus », a fait savoir le même intervenant.
Cette rencontre d’une journée qui s’est déroulée au siège du centre régional des infrastructures et des équipements des douanes, a été organisée « à la lumière des mutations géostratégiques actuelles et la prolifération des réseaux criminels internationaux sur la bande frontalière du pays et aussi dans le but du renforcement du dispositif de sécurité des personnes et des biens », ont indiqué des cadres de l’administration des douanes.
Un commissaire de police de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a été élu au sein de l’Organisation internationale de la police criminelle (Interpol) en qualité d’expert en matière de traitement des données informatiques, lors de la de 85e Assemblée générale (AG) d’Interpol qui se tient actuellement à Bali, en Indonésie.
Cette élection, précise un communiqué de la DGSN, vient renforcer les réalisations accomplies par la police algérienne au cours des dernières années dans le cadre de sa modernisation.
Une délégation de haut niveau composée de cadres de la DGSN prend part à cette rencontre où elle présentera l’expérience de la police algérienne en matière de lutte contre la criminalité sous toutes ses formes ».
Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdesselam Chelghoum, a appelé, jeudi à partir de Aïn Defla, les agriculteurs à relever le « défi » relatif à la production de la semence de pomme de terre, affirmant que la réalisation de cet objectif assurera l’autosuffisance du pays dans ce domaine.
« Il est on ne peut plus vital que les agriculteurs relèvent le défi de la production de la semence de pomme de terre synonyme de l’indépendance du pays dans ce segment de production », a indiqué le ministre qui présidait une rencontre avec les agriculteurs de Aïn Defla à la fin de sa visite de travail dans cette wilaya.
M. Chelgoum a, dans ce contexte, fait part de la volonté de l’Etat de venir en aide aux agriculteurs afin que l’autosuffisance du pays en matière de semence de pomme de terre ne soit pas un « vain mot » mais « une réalité palpable ».
« Je ne serai personnellement pas tranquille tant que l’on n’est pas arrivé à assurer notre indépendance en matière de production de semences de pomme de terre », a assuré le ministre, affirmant que la pomme de terre constitue un produit stratégique pour le gouvernement au même titre que les céréales ou le lait.
Il a soutenu que « ce qui a été possible pour les céréales peut l’être pour ce tubercule », rappelant que l’Algérie a aujourd’hui assuré son indépendance en matière de semences de céréales alors que par le passé, elle en importait à coup de milliards de dollars.
Selon lui, la non assurance du pays de son indépendance en matière de semences de pomme de terre dénote d’une absence de volonté dans ce domaine, voire d' »intérêts occultes », jugeant « anormale » qu’après des années, la situation n’a « presque pas changé d’un iota ».
Au cours de sa visite, M. Chelghoum s’est d’abord rendu à El Attaf où il a inspecté un complexe de froid appartenant à un privé. Après avoir suivi une présentation du secteur de l’agriculture par la directeur local des services agricoles, le ministre a mis l’accent sur la nécessité de combler le déficit de la wilaya en matière de structures de froid estimé à quelques 800.000 m3.
Il a relevé que les chambres froides ayant une convention avec le ministère de l’Agriculteur en matière de stockage de pomme de terre doivent remplir un certain nombre de critères notamment en matière d’aménagement, appelant à la facilitation de la mission des inspecteurs chargés de leur contrôle.
M. Chelghoum a, par la suite, visité un complexe avicole privé employant 97 travailleurs situé à El Abadia dont la capacité de production a atteint 180 millions d’£ufs en 2016. Le ministre a observé que l’engrais organique peut contribuer à l’augmentation de la production agricole, se disant persuadé que la wilaya de Aïn Defla est en mesure de devenir un pôle avicole national.
Dans la commune de Aïn Bouyahia, le ministre s’est rendu à une ferme agricole appartenant à un privé et qui est versée dans la production fruitière et celle inhérente à la pomme de terre.
Relavant l’importance de l’organisation et du développement soutenu des filières agricoles notamment par l’introduction de semences de haute performance, il a, dans ce contexte, mis en exergue le rôle de l’implication des professionnels et des instituts spécialisés en agronomie.
Au niveau du barrage de Harraza situé dans la commune de Djellida, M.Chelghoum a reçu des explications sur le développement de l’aquaculture dans la wilaya, mettant en exergue le rôle de cette filière dans la sécurité alimentaire du pays.
Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, a entamé mercredi une visite de travail en France, à l’invitation de son homologue français, Bernard Cazeneuve.
Le ministre est accompagné, au cours de cette visite de deux jours, du directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, et du wali d’Alger, Abdelkader Zoukh.
Peu avant midi, M. Bedoui a visité l’Ecole des ingénieurs de la ville de Paris (EIVP) qui est à la fois une grande école d’ingénieurs et un laboratoire de recherche sur les problématiques urbaines.
Une présentation lui a été fournie, ainsi qu’à la délégation qui l’accompagne, par les responsables de cette école, fondée en 1959, qui assure des formations dans la résilience urbaine, l’énergie et le climat en ville, les espaces publics et l’aménagement urbain.
Un mémorandum d’entente a été signé par le directeur de la coopération au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, Kamel Kaïli, et le directeur de l’EIVP, Frank Jung.
Cet accord prévoit un partenariat entre l’Ecole des ingénieurs de la ville de Paris et la future Ecole des ingénieurs de Tlemcen, qui sera spécialisée dans les domaines urbanistiques des collectivités locales.
Le ministre a souligné, dans une brève intervention, l’importance vouée par les autorités algériennes à ce protocole de partenariat d’accompagnement « pragmatique » pour le lancement de l’Ecole des ingénieurs de Tlemcen à partir de la prochaine rentrée universitaire en 2017.
Il a insisté sur l’aspect « dynamique » du protocole d’accord afin d’accompagner la future école dans la gestion, l’établissement des programmes, l’échange d’encadrement, reconnaissant qu’à ce niveau « c’est notre point de faiblesse » dans le secteur des collectivités locales.
« Nous avons besoin de cet accompagnement », a-t-il dit, indiquant que l’Algérie veut un « partenariat gagnant-gagnant ». Noureddine Bedoui s’est déplacé par la suite hors de Paris pour rendre visite à une équipe mobile de la gendarmerie pour la sécurité routière qui surveillait, à l’aide de radars et d’équipements adéquats, les excès de vitesse des automobilistes.
Le ministre et la délégation qui l’accompagnait ont été accueillis par Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière, qui leur a fourni, avec le soutien des gendarmes, toutes les explications sur le fonctionnement de cette unité mobile exhibant les équipements utilisés.
Le ministre s’est réjoui, à cette occasion, de la qualité de la coopération entre les deux pays en matière de sécurité routière.
Au courant de l’après-midi, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales a rendu visite au Centre d’entraînement du RAID (Recherche assistance intervention dissuasion) de la Police nationale à Bièvres, une commune située à 15 kilomètres au sud-ouest de Paris.
Sur place, le commandant du RAID, Jean-Michel Fauvergue, a présenté un exposé sur le fonctionnement de cette une unité d’élite de la Police française, créée en 1985, qui active dans l’ensemble du territoire français à la lutte contre toutes les formes de criminalité, de grand banditisme et de terrorisme.
Dans le programme de la deuxième journée de sa visite, le ministre aura des entretiens avec son homologue français, Bernard Cazeneuve, et le ministre de l’Aménagement du territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales, Jean-Michel Baylet, après un petit-déjeuner de travail avec la présidente du Conseil régional d’Ile-de-France, Valérie Pécresse.
Au cours de cette journée, il sera procédé à l’installation d’un groupe de travail algéro-français sur la fiscalité locale, selon la délégation algérienne. Noureddine Bedoui devrait se rendre, à l’issue de cette visite, au nouveau siège du Consulat d’Algérie à Créteil, inauguré le 28 mai dernier.
Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales avait effectué, rappelle-t-on, une visite de travail en France les 15 et 16 décembre dernier, à l’invitation du ministre français de l’Intérieur.
Les services de police spécialisés dans la lutte contre les crimes liés au trafic illicite de stupéfiants ont réussi, durant les neuf premiers mois de l’année 2016, à saisir plus de 21 tonnes de cannabis traités, plus de 11 Kg de cocaïne et plus de 1 kg d’héroïne, ainsi qu’une quantité considérable de psychotropes, estimée à 399.348 comprimés.
Les même services sont parvenus, durant la même période, à élucider 19.614 affaires liées au trafic de ces toxines à travers le territoire de compétence de la Sûreté nationale, enregistrées principalement dans la région Ouest du pays, notamment dans la wilaya de Tlemcen, indique vendredi un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
L’international algérien de Leicester Ryad Mahrez a été élu meilleur milieu de terrain de l’année 2016, selon le site spécialisé Goal.com.
La star de Leicester City, Riyad Mahrez, est récompensée de son « éblouissante saison en étant le milieu de terrain le mieux classé dans le Goal 50 2016 », écrit la même source. Le joueur algérien occupe la 7e place au classement des 50 meilleurs joueurs de l’année 2016, un trophée établi par les journalistes de Goal.com. depuis 2009.
L’ancien joueur du Havre a été un élément clé dans l’incroyable succès de Leicester qui a conduit les Foxes au titre de Premier League pour la première fois de son histoire.
Deux enfants ont trouvé la mort et deux autres ont été sauvés des flammes d’un incendie déclaré dans un appartement dans la ville d’Ouled Djellal (98 km à l’ouest de Biskra), rapporte ce vendredi l’APS citant les services de la Protection civile.
Les enfants, issus de la même famille, se trouvaient seuls dans l’appartement situé à la cité des 40 logements qui a pris feu, jeudi soir, a précisé la même source détaillant que les victimes étaient deux garçons, âgés de 5 ans.
Les deux blessés, des fillettes âgées 8 et 9 ans, ont été transférées à l’hôpital Achour Ziane après les premiers soins prodigués sur place par les éléments de la Protection civile. Elles étaient en état de choc, a encore ajouté la même source.
Les dépouilles mortelles ont été déposées à la morgue du même établissement de santé, a-t-on indique de même source.
Une enquête a été ouverte par les services compétents pour déterminer avec exactitude les causes de cet accident.
La brigade criminelle relevant des services de sûreté de la wilaya d’Alger ont procédé récemment au démantèlement d’une bande criminelle spécialisée dans le vol et le trafic d’œuvres d’art et de pièces archéologiques, et à la saisie de 32 toiles et œuvres d’art rares, a indiqué mardi dernier les mêmes services dans un communiqué.
Les auteurs de ces vols dont un repris de justice âgés entre 40 et 45 ans ont été arrêtés par les services de sûreté qui ont récupéré trente-deux toiles, trois statues ainsi que des pièces archéologiques rares », a précisé le communiqué. Les mis en cause ont été mis en détention préventive par le procureur de la République territorialement compétent, a ajouté la même source.
Selon l’arrêt de renvoi, les faits remontent à une plainte déposée par une femme dont la maison, sise à Alger, a été cambriolée le mois dernier par deux individus qui ont mis la main sur deux toiles et trois statues.
Les services concernés ont procédé à la suite d’une enquête approfondie à l’arrestation des auteurs et à la récupération des deux tableaux outre trente autres faisant l’objet d’enquête pour évaluer leur valeur et leur origine.
Les mêmes services ont récupéré également deux fusils de chasse utilisés par les membres de la bande criminelle, conclut le communiqué.