Le Takaful, qui est une assurance conforme à la charia, n’est pas inscrite dans la loi sur les assurances et certains veulent que la nouvelle mouture en fasse expressément référence.
Les compagnies d’assurance comme Salama et les banques comme El Baraka veulent lancer des produits ou des filiales d’assurance des personnes conformes à la charia, nommés Takaful. L’annonce de la volonté d’amendement de la loi de 2006 sur les assurances est une occasion pour faire des propositions dans ce sens. Selon certains assureurs, il y a effectivement un forcing qui se prépare et les débats battent leur plein à l’heure actuelle sur le sujet au sein de l’Union des assureurs et des réassureurs.Le Takaful est une alternative à l’assurance conventionnelle fondée sur le principe de la solidarité entre les membres de la mutualité formée par l’ensemble des participants.
Salama est la première qui a lancé ces produits sur le marché en Algérie depuis sa création en 2000, mais sans que la loi n’en fasse référence.
Ce qui devrait changer si les propositions sont acceptées.
Les produits Takaful proposent deux catégories de couvertures comme la générale Takaful qui porte sur la protection du patrimoine et sur les responsabilités des particuliers et entreprises et Family Takaful qui propose des couvertures aux familles en cas d’accident, d’invalidité, de maladie, de décès, de solutions d’épargne et autres en individuelle ou en groupe.
L’assurance Takaful est convoitée par de nombreux Algériens. Pour des raisons religieuses, ils se détournent des services classiques d’assurance des personnes. Si leur utilisation allait s’élargir ce sera un sérieux handicap pour les filiales d’assurance des personnes installées déjà sur le marché.
Ces dernières anticipent le mouvement et c’est dans la continuité des actions de vulgarisation de leurs produits que certaines d’entre elles à l’instar de Caarama, Amana et Le Mutualiste, filiales des compagnies la Caar et de la SAA ou encore de la CNMA participent à des Salons ou intensifient leurs campagnes d’affichage pour attirer de nouveaux clients désireux d’acquérir des assurances de personnes.
Ces campagnes seront intensifiées lors du « Salon des banques, assurances et produits financiers Expofinances 2016» organisé en ce mois de décembre au Palais des expositions des Pins-Maritimes. Ce salon est une nouvelle occasion pour les compagnies de mettre en avant leur expérience et présenter les différents produits dont certains ont connu un franc succès comme l’assurance collective.
Le nombre de personnes atteintes de Sida en Algérie avoisine les 3.200 malades déclarés et 7.000 cas de séropositifs, soit une prévalence de 0.1 %.
A la veille de la Journée mondiale de lutte contre le Sida, qui coïncide avec le 1er décembre de chaque année, des responsables de plusieurs associations activant dans le domaine de la lutte contre le SIDA, estiment que ces chiffres ne reflètent pas la réalité de la situation épidémiologique.
Selon ces derniers, 600 nouveaux cas séropositifs s’ajoutent annuellement au bilan de cette maladie grave. Le plus grand nombre de malades (298) est enregistré chez les 35-39 ans. Les 30- 34 ans arrivent en deuxième position avec 269 malades, puis les 25-29 ans avec 238 cas. Quant aux modes de transmission, la transmission par voie sexuelle arrive en tête avec 832 cas.
105 cas de contamination par seringues chez les toxicomanes ont également été enregistrés. Selon Othmane Bourouba, président de l’Association « Aids Algérie », le plus grand défi de la prise en charge du SIDA en Algérie est « le dépistage précoce chez certaines catégories successibles d’être porteuses du virus notamment les homosexuels et les toxicomanes ».
L’analyse de la salive pour dépister le sida et l’hépatite
Le centre hospitalo-universitaire (CHU) d’Oran a introduit, pour la première fois, l’analyse de la salive pour dépister le sida et l’hépatite virale, a-t-on appris avanthier auprès de cet établissement sanitaire.
Le CHUO est le premier au niveau national à introduire cette technique donnant un résultat en 10 minutes, a indiqué le chargé d’information de cet établissement, ajoutant qu’en cas de résultat positif, une analyse du sang est effectuée pour confirmation.
Cette méthode qui utilise un petit appareil a été pratiquée à l’occasion d’une campagne de dépistage du sida et de l’hépatite, lancée au niveau du CHUO jeudi dernier et qui se poursuit au mois de décembre, a ajouté Kamel Babou. Cette prestation offerte par le CHU à titre gracieux a incité de nombreux citoyens de différents âges à effectuer des analyses supervisées par un staff médical et paramédical du service infectieux du CHUO.
Selon les statistiques fournies par l’établissement hospitalier, plus de 4.000 porteurs du virus (HIV) des wilayas de l’ouest du pays suivent un traitement au niveau du service des maladies infectieuses du CHU d’Oran. Il a été relevé au niveau du service 604 nouveaux cas de porteurs du virus dont 298 femmes et 45 enfants, de janvier au 29 novembre 2016, alors que le nombre des nouveaux cas était de 404 l’an dernier contre 532 en 2014.
Deux personnes sont décédées et trois autres ont grièvement blessés suite à un accident de la circulation survenu mercredi dans la soirée au nord de la ville d’Adrar, a-t-on appris avant hier auprès de la Protection civile (PC).
L’accident s’est produit suite à une collision entre un taxi service transportant trois passagers d’une même famille et un autre véhicule touristique avec deux personnes à bord , au nord de la ville d’Adrar , au niveau de la route menant vers la wilaya de Bechar, causant la mort sur place de deux passagers (le père de famille 32 ans) et sa petite fille ( 2 ans), alors que son épouse (30 ans) a été grièvement blessée, selon la même source.
Deux occupants de l’autre véhicule (22 et 27 ans) ont été également grièvement blessés dans cet accident , a-ton ajouté. Les corps des deux victimes ont été évacués vers la morgue de l’hôpital de la ville d’Adrar, où ont été également transférés les blessés, selon la même source. Une enquête a été diligentée par les services de sécurités compétents pour déterminer les causes exactes de ce drame.
Les réserves de change de l’Algérie devraient clôturer l’année 2016 entre 117 et 118 milliards de dollars, contre 119 milliards de dollars à fin octobre dernier, a indiqué samedi à Alger le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Loukal.
« Le maintien des réserves à ces niveaux dépend de l’amélioration des cours de pétrole, de la réduction des importations et de la poursuite de la stabilisation du dollar », a expliqué M. Loukal à la presse en marge des travaux du Forum africain d’investissements et d’affaires ouvert samedi à Alger.
Pour rappel, le matelas de devises était de 121,9 milliards de dollars à fin septembre 2016 contre 129 milliards de dollars fin juin 2016
Au moment où s’ouvrent à Alger les travaux du premier forum africain d’investissement et d’affaires, l’Algérie est de plus en plus perçue de l’autre côté de la Méditerranée comme le pivot central de la coopération internationale. C’est du moins le regard que vient de porter ce samedi Jean Louis Guigou, président de l’IPEMED, (Institut de prospective économique du monde méditerranéen).
Dans une note d’analyse émanant ce samedi de la direction de l’Institut, intitulée « l’Algérie à la croisée des chemins », M. Guigou revient sur les différents points forts de la position de l’Algérie sur la scène régionale et internationale mais aussi sur les défis auxquels est confronté le pays qui, pourtant, « est en passe de retrouver son destin de grande puissance en Méditerranée et en Afrique.»
Dans son analyse, le directeur de l’IPEMED replonge dans le processus de développement qu’a emprunté l’Algérie depuis trois décennies, à savoir « celui de l’industrialisation du Nord de l’Afrique, de l’Egypte au Maroc. En effet, depuis 1980, presque tous les pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée s’industrialisent. »
Pour ce qui est des politiques publiques mises en œuvre ces dernières par le gouvernement, l’auteur de « l’Algérie à la croisée des chemins » notera que « consciente de son retard, l’Algérie accélère sa diversification économique. Le monde patronal et le secteur privé font de plus en plus entendre leur voix. Le thème de la diversification industrielle est au centre des réflexions et des propositions. Sont désormais considérées comme prioritaires, les industries d’assemblage (automobile et technique), les industries de base (sidérurgie et pétrochimie), l’industrie agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique, et l’industrie numérique. »
En revanche, pour atteindre les objectifs escomptés, l’Algérie est appelée à surmonter certaines difficultés reconnait Jean Louis Guigou, qui énumérera, entre autres, « la première est de faire revenir ses élites de France, d’Europe et d’Amérique du Nord, (…) La seconde difficulté est de retrouver le chemin de l’intégration et de la coopération avec les autres pays du Maghreb, et en particulier avec le Maroc. L’Union du Maghreb permettrait ainsi de constituer un bassin économique intégré de 100 millions d’habitants, véritable plateforme industrielle et logistique pour aller plus au sud, vers Afrique subsaharienne (…) Enfin, la troisième difficulté c’est peut-être de réconcilier, enfin, ces deux pays amis – la France et l’Algérie.
Comment retrouver les chemins de la confiance si ce n’est en construisant ensemble un grand projet historique qui est celui de « l’Algérie à la croisée des chemins ». Les Algériens et les Français sont à la Méditerranée, ce que les Allemands et les Français sont à l’Europe : des frères ennemis qui doivent redevenir de vrais bons amis capables de construire ensemble leur avenir mais aussi l’avenir au sein d’un ensemble Afrique – Méditerranée – Europe, transformant les relations Nord/Sud en relations de confiance, de coproduction, et de mobilité généralisée. »
En outre, l’IPEMED prend part au forum africain sur l’investissement qui se tient actuellement à Alger où il animera demain dimanche un atelier sur la coproduction.
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a indiqué, cet après-midi à Alger, que l’Afrique est le continent d’avenir et de potentialités.
Le Premier ministre, qui a intervenu lors de l’inauguration du Forum africain d’investissement et d’affaires, a tenu également à clarifier les objectifs de ce Forum, précisant qu’il ne s’agissait pas d’un forum politique, ou une rencontre entre l’Algérie et les autres pays africains, mais plutôt d’une rencontre entre les chefs d’entreprises africains dans une capitale africaine. Ainsi, M. Sellal dira qu’il est temps que l’Afrique s’impose en tant qu’un groupement fort sur la scène internationale pour faire face aux différents défis à l’image du terrorisme et la pauvreté…
Abdelmalek Sellal a également soulevé la question de l’intégration africaine, qui selon lui, demeure loin des attentes des peuples du continent. Il a ainsi, rassuré les chefs d’entreprises et représentants diplomatiques des pays africains, que l’Algérie compte partager avec eux ses expériences réussies dans les différents secteurs d’activités.
Pour sa part, le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad a sollicité les dirigeants des différents pays africains à la relance des projets arrêtés par le NEPAD, et ce, dans l’objectif de la création d’emplois et de la richesse. Ali Haddad a également appelé à ce que la BAD poursuive son accompagnement aux projets d’investissement.
Le Président du FCE a insisté sur le développement de l’intégration interafricaine durable. Ali Haddad a poursuivi son allocution sans la présence du Premier ministre qui avait quitté les lieux immédiatement après son intervention en compagnie de l’ensemble de son staff Ce qui a suscité moult interrogations au sein de l’assistance.
Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra a tenu à défendre cet événement, disant que ce Forum n’a pas échoué». Il a justifié par le nombre important de demande de participation des chefs d’entreprises africains qui n’ont pas été satisfaites vue le manque de temps. Se voulant rassurant, il a promis que la prochaine édition dudit forum serait plus large.
Mais sur le terrain, le Forum africain d’investissement semble ne pas avoir eu l’écho attendu de la part des autorités algériennes. Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamara avait souhaité qu’«un tiers des participants soit des Algériens », ce qui veut dire que le souhait des autorités est de voir les deux tiers des participants des étrangers. Mais ce souhait semble être loin à s’être réaliser, puisque la participation des délégations étrangères importantes pour la réussite de l’événement, demande, selon des participants à ce Forum, «un travail de longue haleine». «Nous ne pouvons pas réussir un tel événement en seulement 6 mois de préparation», nous disent-ils.
Le Forum africain d’investissement, premier du genre en Algérie, vise la mise en place d’une «synergie économique africaine pour rivaliser avec les économies mondiales», et la valorisation des potentialités du continent africain, considéré comme le nouvel Eldorado.
Mais, l’objectif ultime tracé par les organisateurs est de «rendre visible les produits algériens à l’étranger et drainer des investissements sur le sol algérien».
Prés de 80% des communes en Algérie présentent des déficits financiers. Certaines sont carrément au rouge avec un risque sur leur fonctionnement. L’Etat peut-il sauver ces APC de la banqueroute ?
Selon une source du ministère de l’intérieur et des collectivités locales, le nombre des communes qui présentent actuellement un lourd déficit de leurs budgets est de 1138 sur les 1541 communes que compte l’Algérie. Mais selon la direction des finances locales au sein du ministère « ce nombre se voit atténuer car il existe plus de 660 communes qui sont réellement au rouge ».
La flopée des chiffres ne s’arrêtent pas là puisque le directeur des ressources et la solidarité financière du ministère de l’intérieur affirme que ce sont les 958 communes agro-pastorales qui souffrent le plus de déficit de budget arguant le fait que seul 101 communes ont pu s’en sortir de ce marasme. Le département de tutelle vient d’ailleurs de classer certaines mairies de l’Est comme Tébessa ou du centre comme Médéa au rouge du fait que ces communes vivent que des subsides et rallonges budgétaires depuis des années. Ces communes « déclassées » ont accusé un énorme retard dans leurs chantiers.
En cours d’inspection dans quelques wilayas, le ministre de l’intérieur Noureddine Bedoui a relevé « plusieurs carences dans la gestion des projets communaux ». Les routes défectueuses et mal faites, l’éclairage public absent, l’approvisionnement en eau potable mal géré et une voirie urbaine complètement déstructurée. Ce ne sont que quelques aspects relevés par le premier responsable des collectivités locales qui a pourtant promis de sauver ces communes du désastre.
Dans la foulée de la crise financière qui va s’annoncer plutôt rude dés l’année prochaine, l’Etat n’a pas d’autre choix que de se rabattre sur l’extension de l’assiette fiscale pour résorber les énormes pertes financières qui ont été préjudiciables pour les municipalités. En 2017, les communes déficitaires pourront s’appuyer sur le régime des impôts locaux avec une hausse de la TVA retenue dans la dernière loi de finances.
Ainsi, les APC ont été instruites de lever les taxes sur le foncier, la taxe sur l’habitat, la taxe sur le ramassage des ordures, l’impôt assez spécial sur l’affichage publicitaire dans les espaces publics. Les taxes classiques sur le droit d’enregistrement telles que celles sur le permis de construire, extension pour l’habitat à usage personnel seront également les ultimes ressources pour sauver la face. De même qu’on affirme que du côté du ministère de tutelle, des taux de ponction de ces taxes serviront à alimenter le fonds commun des collectivités locales (FCCL) qui d’ailleurs commençait à s’amenuiser.
Mais pour contrer une telle éventualité, le FCCL ne pourra que financer qu’une partie de ce déficit pour ne pas voir des mairies en cessation de paiement comme ce fut le cas dans certaines communes du centre. Le ministre Bedoui a instruit tous les Walis pour faire preuve de » rationalité budgétaire » et d’éviter des dépenses fastidieuses et inutiles.
Une cinquantaine d’exposants sont attendus à la 1ère édition du salon de l’Innovation et des nouvelles technologies INNOVA, prévue du 10 au 14 janvier prochain au Centre des conventions d’Oran (CCO), a-t-on appris jeudi auprès des organisateurs. Mis sur pied par la société de communication “Numidiya expo”, ce salon sera l’occasion pour les innovateurs et porteurs de projets en matière de nouvelles technologies de faire connaitre leurs visions et les faire passer dans l’objectif d’un avenir meilleur, a-t-on précisé.
Ces exposants présenteront des solutions innovantes afin de répondre aux grands défis de la société de demain ou plus modestement aux besoins encore insatisfaits de la société, a-t-on ajouté. Cette manifestation, à la fois scientifique et économique, vise à “accélérer le développement et le déploiement des technologies en mettant en relation les fournisseurs de technologies et prestataires de services avec les personnes en quête de solutions innovantes pour répondre aux défis environnementaux qu’elles doivent relever”, a-t-on noté de même source.
L’enjeu de ce salon consiste principalement à stimuler l’innovation et à permettre la diffusion plus rapide des nouvelles technologies respectueuses de l’environnement en Algérie mais aussi à surmonter certains des obstacles difficiles qui entravent souvent la diffusion et l’adaptation rapide et à grande échelle des technologies indispensables. Innova présentera des marques reconnues dans le domaine de la technologie en électronique sur le plan national et international. “C’est un moyen de faire la découverte de nouvelles marques qui sont susceptibles de devenir les grandes marques de demain”, estiment les organisateurs. Cinq jours durant, différents services seront exposés principalement en matière de multimédia, d’électroménager, d’informatique, de logiciels et applications, de téléphonie et de banques et assurances.
L’Algérie vient officiellement d’intégrer, ce samedi, le Rugby Afrique, ex-Confédération africaine de rugby, en étant élue à la majorité (par 28 voix sur les 40 membres) lors des travaux de la 12e Assemblée générale du RA qui s’est déroulée à Kasane (Botswana).
La Fédération algérienne de rugby (FAR) vient ainsi de franchir un pas de géant dans sa jeune histoire. Après avoir vu le jour, le 17 novembre 2015, la FAR vient de passer un nouveau palier en devenant membre à part entière de l’instance continentale.
Ainsi, cette jeune Fédération, présidée par Sofiane Abdelkader Ben Hassen, a été accueillie à bras ouverts par ses paires à l’issue d’un vote unanime avec 28 pays qui ont dit « Oui » à l’Algérie.
Cette intégration permettra à l’Algérie de participer, pour la première fois, à la Coupe d’Afrique et au reste des compétitions internationales, à l’image de la Coupe du monde, des Jeux Olympiques mais également les Jeux méditerranéens de 2021 prévus à Oran.
C’est un jour mémorable pour le rugby algérien
« Ce chemin parcouru, depuis le 24 février 2007, date du 1er match de l’équipe algérienne contre la Tunisie, au jour d’aujourd’hui, samedi 3 décembre 2016, est mémorable et restera dans l’histoire du rugby algérien », a déclaré le président de la FAR.
« Je tiens à saluer et à féliciter les joueurs et les bénévoles qui ont été les principaux acteurs de cette grande réussite avec l’espoir d’inscrire notre pays parmi les grandes nations du rugby africain », a-t-il ajouté.
Cap sur le tournoi des Tri-Nations
C’est donc une très bonne nouvelle qui vient gonfler à bloc le moral de tous les membres de la FAR qui s’attèlent à la bonne préparation d’un autre rendez-vous historique pour l’Algérie. En effet, la FAR organise du 17 au 24 décembre courant au stade Ahmed-Zabana d’Oran, le Tri-Nations, premier tournoi international de rugby en Algérie.
Outre l’Algérie, pays organisateur, ce tournoi verra la participation du Maroc et de la Tunisie. Selon le manager général de la FAR, Aib Azzouz, « ce tournoi sera une occasion pour faire connaître davantage ce sport d’abord, évaluer le niveau de cette jeune sélection algérienne et tester les capacités des rugbymen algériens en compétition internationale », a-t-il indiqué à l’APS.
Programme du tournoi :
Algérie – Maroc, le 17/12/2106 à 15h00
Tunisie – Maroc, le 21/12/2016 à 15h00
Algérie – Tunisie, le 24/12/2016 à 15h00
Pour la première fois de l’histoire du secteur, la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit, a présidé ce matin la rencontre nationale pour l’évaluation de la distribution du livre scolaire.
Organisée au siège du ministère par l’Office national des publications scolaires (ONPS), cette rencontre a été l’occasion de présenter les nouvelles mesures destinées à pallier aux dysfonctionnements constatés et réussir la prochaine rentrée scolaire.
Regroupant des responsables régionaux et de wilayas de l’ONPS, cette rencontre a permis de dresser un diagnostic de la situation faisant ressortir, entre autres, que pas moins de 15% des manuels ont été invendus.
La ministre explique que cela veut dire que « la problématique n’est pas au niveau de la disponibilité du manuel scolaire, mais bien plus au niveau de sa distribution ».
De ce fait, une série de mesures est prise pour la prochaine rentrée 2016/2017, dont « la numérisation de la distribution (…) et la procuration de bien meilleurs moyens à l’ONPS, par le renouvellement de son matériel, ce qui est en train de se faire », a souligné la ministre.
Dans cette même déclaration à la Radio nationale, Mme Benghabrit a en outre annoncé le lancement d’un appel d’offres pour « la réalisation et la conception des manuels nouvelle génération pour les 3ème et 4ème année du cycle Primaire, et la 2ème et 3ème année du cycle Moyen ».
Il est également question de la constitution d’un « réseau de distribution constitué de librairies homologuées par l’ONPS », a-t-elle ajouté, l’objectif final étant de garantir la disponibilité du bon manuel scolaire en temps voulu et en quantités suffisantes sur tout le territoire national.
Embellissement de la capitale, fin de l’aménagement de la baie et les nouveaux centres urbain et la requalification de la périphérie de la wilaya d’Alger sont les grandes lignes du Plan directeur d’aménagement et d’urbanisme de la ville d’Alger (PDAU). Un plan, rapporte l’Agence de presse algérienne (APS) qui sera « opérationnel » dès la publication de son décret exécutif dans le journal officiel, signé récemment par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
« Après la publication du décret exécutif du PDAU dans le Journal officiel, ce plan va redonner à Alger sa place méritée sur l’échiquier économique mondial ouvrant les opportunités d’investissements par des partenariats public-privé pour que le territoire devienne une ressource », a indiqué la direction de l’urbanisme de la wilaya d’Alger à l’APS.
Le nouveau PDAU, un véritable projet urbain?
Selon le directeur de l’urbanisme de la wilaya d’Alger, Mohamed Yazid Gaouaoui, cet instrument de gestion de l’espace dégage 82 projets structurants fonctionnant comme un levier du développement harmonieux et durable du territoire stimulant un processus effectif de régénération des centres urbain.
« Parmi ces projets figurent la protection de la zone humide de Réghaïa, l’aménagement du parc de Bainem, l’aménagement des berges d’El Harrach et la création de la ville de Sidi Abdellah », a-t-il dit.
Le PDAU comprend aussi l’aménagement « des terrasses du port, le grand aquarium d’Alger, la réhabilitation du centre historique et de la Casbah, la création de nouveaux pôles d’habitat intégrés, des écoles professionnelles, des piscines, figurent aussi parmi ses projets urbains », ajoute-t-on de même source.
M.Gaouaoui a relevé que ce PDAU a permis la réalisation de plusieurs opérations telles les opérations d’embellissements et d’aménagement d’Oued El Harrach et la promenade des Sablettes, ainsi que les aménagements des espaces verts et les axes routiers emblématique et aussi le relogement des habitants des bidonvilles et éradication de ces habitations précaires.
Le PDAU doit, à terme permettre aux habitants de la capitale, un déplacement aisé et un transport structuré et efficace.
la codification de l’utilisation de l’espace permettra surtout l’aménagement d’une grande ville polycentrique qui cherche à désengorger l’hypercentralité en la répartissant vers de nouveaux centres urbains structurés et structurants.
Ce PDAU comporte 27 projets structurants concernant l’habitat, la cohésion sociale et territoriale. Il comprend notamment le réseau routier fondamental appelé macro-maillage, le programme de réhabilitation du centre d’Alger et les différents pôles d’habitat intégrés, explique le responsable.
Un plan qui s’étale jusqu’à 2035
Les grandes étapes d’exécution du PDAU qui s’étale jusqu’à l’horizon 2035, sont définies comme suit:
La première étape qui a débuté en 2007 et s’étalera jusqu’à 2020 concerne l’embellissement de la capitale (plan stratégique du développement et d’embellissement de la wilaya d’Alger).
Entre 2020 et 2025 seront accomplis l’aménagement de la baie et les nouvelles polarités ou centralités urbaines.
Entre 2025 et 2030 l’accent sera mis sur la requalification de la périphérie c’est à dire la réalisation de la cohérence et l’équilibre urbain entre les 57 communes de la wilaya d’Alger.
Enfin entre 2030 et 2035 sera accomplie la consolidation de tout le territoire, c’est à dire l’achèvement du grand projet et la consolidation urbaine.
La direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a mobilisé quelque 600 agents des différents services de police pour faciliter la circulation routière durant la tenue du forum africain de l’investissement et des affaires qui débutera samedi à Alger.
« Sur instruction du DGSN, M. Abdelghani Hamel, un plan spécial a été mis en place la veille de cet évènement et pas moins de 600 éléments ont été mobilisés pour faciliter le trafic routier durant la tenue de la rencontre », a indiqué vendredi le responsable de la cellule de communication de la DGSN, le commissaire divisionnaire Omar Laaroum.
Il a fait savoir que l’action des unités de police a été renforcée par des moyens technologiques à l’instar des caméra de surveillance fixes et mobiles à travers les patrouilles aéroportées de la sûreté nationale qui seront exploitées par les unités mobilisés sur le terrain en coordination avec le centre opérationnel de la sûreté de wilaya d’Alger pour assurer une haute fluidité du trafic routier, a-t-il expliqué.
Il a ajouté que toutes les mesures nécessaires ont été adoptées à partir de l’accueil au niveau de l’aéroport international Houari Boumediene pour faciliter l’accompagnement des délégations étrangères (2000 opérateurs économiques dont 600 étrangers) vers leur lieu de résidence.
La DGSN rappelle que son numéro vert 1548 et le 17 sur la ligne fixe étaient mis à la disposition des citoyens et de toutes les délégations nationales et étrangères qui prennent part à ce forum.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a reçu, samedi à Alger, Mme Panduleni-Kiano Shigenge, qui lui a remis les copies figurées des lettres de créance l’accréditant en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Namibie auprès de la République algérienne, démocratique et populaire, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères. La Namibie a ouvert l’été dernier son ambassade à Alger, rappelle-t-on.
Lamamra reçoit le nouvel ambassadeur du Yémen en Algérie
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a reçu, samedi à Alger, M. Ali Mohamed Aloui Abdullah El-Yazidi, qui lui a remis les copies figurées des lettres de créance l’accréditant en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République Yéménite auprès de la République algérienne, démocratique et populaire, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Les travaux du 8e Congrès de l’Union générale des travailleurs sahraouis de Sakiet El-Hamra et ouad-Edhahab (UGTSARIO) ont débuté, samedi à Boudjedour (camps des réfugiés sahraouis), avec la participation de quelque 600 délégués représentant différents secteurs sahraouis et des syndicats étrangers.
Placé sous le slogan « la mobilisation de la main d’œuvre pour imposer la souveraineté totale », ce Congrès qui porte le nom du « martyr Ibrahim Saika » se veut comme une station historique dans la lutte des Sahraouis pour le recouvrement de leur droit à l’autodétermination et à l’indépendance, ont indiqué des responsables du syndicat sahraoui.
Les principaux objectifs de ces assises, selon le secrétaire général de l’Union, Mohamed Cheikh Lehabib, étaient de trouver les moyens de relever les défis rencontrés par les travailleurs sahraouis, tracer les stratégies de l’organisation pour les années à venir, mettre en place les plans d’action à même de promouvoir les travailleurs sahraouis, identifier les entraves à leur mise en œuvre et de lancer des initiatives en vue d’approfondir leurs acquis.
Au cours de ces assises, il est également question de l’élection d’une nouvelle instance dirigeante pour le syndicat pour les quatre années à venir.
Lors de la précédente édition du congrès, les congressistes avaient renouvelé leur confiance au secrétaire général de l’Union Mohamed Cheikh Lehabib, qui a été reconduit dans son poste pour un nouveau mandat.
En dépit de son statut de « bassin laitier » de premier plan, Aïn Defla peine à développer cette filière en raison notamment du « faible taux » de collecte de ce produit stratégique, signalé depuis de nombreuses années, rapporte l’APS.
Selon la direction locale des services agricoles (DSA), seuls 8,81 millions de litres de lait ont été collectés en 2015, soit 13 % de la production réalisée (66,23 millions de litres), une situation on ne peut plus révélatrice du déficit enregistré dans ce domaine.
Au moment où la tutelle s’emploie à dynamiser la filière lait à la faveur notamment de mesures incitatives au profit des éleveurs, force est de constater que la faiblesse de la collecte empêche tout véritable « décollage » du secteur, exacerbant la tension sur ce produit de large consommation.
L’emprise » des maquignons
Faisant état de 7000 éleveurs bovins recensés sur le territoire de la wilaya, dont 100 agréés, le chargé des statistiques de la DSA de Aïn Defla a imputé la non collecte d’au moins 60 % de la production laitière de la wilaya à la « présence de nombreux maquignons au sein de cette corporation ».
« Il est clair que pour nombre d’éleveurs, seul l’aspect commercial des choses a droit de cité », soutient Amar Saâdi, affirmant que ces derniers s’empressent de vendre leurs cheptels à peine les premiers signes d' »essoufflement » apparus.
Plusieurs autres facteurs s’ajoutent à celui qui précède notamment ceux liés aux problèmes fonciers des éleveurs (9,3 %), à la vente directe aux crèmeries (6,2 %) et à la non livraison du lait aux centres de collecte pour des raisons liées aux traditions (3,1 %), a-t-il détaillé.
« Pour le lait, les choses se présentent évidemment de manière plus compliquée comparativement à d’autres créneaux tels que la pomme de terre », a-t-il observé, mettant en évidence l’importance des infrastructures de base, à l’instar notamment des bâtiments d’élevage.
Pour ce responsable, le « déclic » escompté ne pourra avoir lieu sans l’élargissement du partenariat public-privé (fermes pilotes et terre privées de l’Etat) dans le domaine de la réalisation d’étables modernes de grandes capacités.
Le « salut » pourrait également intervenir si, dans le cadre de l’investissement agro-industriel, la priorité est accordée aux opérateurs optant pour la production de l’aliment de bétail (maïs, luzerneà), a-t-il ajouté.
Absence d’aires d’élevage et cherté des aliments
Pour Abbas Boukira Mokhfi, un éleveur activant à Khémis Miliana, les problèmes dans lesquels se débat la filière y compris le volet lié à la collecte s’expliquent par l’absence de suivi des établissements agricoles collectifs (EAC) ayant bénéficié par le passé de vaches laitières.
En outre, la difficulté d’approvisionnement en aliments de bétail caractérisés par la cherté de leurs prix a contraint nombre d’éleveurs à vendre leurs vaches, a-t-il fait remarquer, relevant que cet état de fait a grandement influé sur la production.
Abordant le problème du foncier, il a noté qu’à l’exception des fermes pilotes, 90 % des éleveurs de la wilaya sont hors sols, c’est-à-dire qu’ils ne disposent pas de terrain pour s’adonner à leurs activités, affirmant que la cherté de la location (50 000 DA l’hectare parfois) fait dissuader les plus téméraires d’entre eux.
Pour cet éleveur averti (il a présidé aux destinées de l’association des éleveurs laitiers de la wilaya de Aïn Defla pendant plus de 20 ans), le litre de lait ne peut, dans les conditions actuelles, être cédé à moins de 70 DA, sachant que les charges de la même quantité (1 L) s’élèvent à 60 DA.
« Si je travaille à perte, comment pourrais-je remplacer une vache vieillissante ou accroître mon investissement ? », s’est-il interrogé, déplorant dans la foulée la suppression de l’aide (60 000 DA) accordée par le passé à l’élevage d’une génisse.
« Ce qui a été réalisé à Aïn Defla pour la pomme de terre (2ème position à l’échelle nationale en matière de production) peut l’être pour le lait pour peu que la filière soit optimisée en tous points de vue « , a-t-il assuré.
Les propos de Mme Mounia Meslem, ministre de la solidarité nationale et de la condition féminine et néanmoins ancienne secrétaire générale de l’association féministe Rachda, sur les femmes-cadres qui doivent céder leurs salaires au trésor « car leurs maris pourvoient à leurs besoins » lui valent une soudaine renommée internationale mais pas en bien. Revue de presse.
Sa proposition de reverser les salaires des femmes mariées au trésor public fait scandale et pas qu’en Algérie. Les médias internationaux se sont vite fait l’écho de cette polémique. Sous le titre « En el Magreb, mujer contra mujer » (Dans le Maghreb, une femme combat la femme), le journal espagnol El Diario qualifie la déclaration de la ministre de « saugrenue ». Le journal n’omet pas de rappeler que « la ministre est un avocate de formation et une des fondatrices de l’association Rachda des droits des femmes ce qui accentuent la portée de ses déclarations »
Quant au grand journal El Pais, il souligne que cette controverse intervient à un mauvais moment. Pour l’auteur du papier, « la ministre ne pouvait pas plus mal choisir le moment de faire cette proposition qui coïncidait avec l’adoption au parlement algérien des augmentations de taxes auront un lourd impact sur les prix du carburant, l’électricité, l’eau et le gaz, entre autres produits ».
Les échos de la proposition de Meslem ne se sont pas limité à nos voisins européens. Le journal mexicain El Debate en a également parlé. Sous le titre « Polemica porpuesta de una ministra argelina » (la proposition controversée d’une ministre algérienne), le périodique mexicain souligne « l’énorme polémique suscitée par la proposition de Monia Meslem aux femmes mariées de renoncer à leurs salaires ».
La classant dans liste des personnalités en mauvaise posture, le journal espagnol el diraio de Cordoba, affirme que cette proposition est « le comble ».
Dans la presse française, le sujet n’a pas été boudé. Du journal Le Monde aux télévisions d’informations, chacun en a fait la lecture qui lui convenait. Sous le titre « En Algérie, une ministre appelle les femmes mariées à rendre leur salaire à l’Etat », Le Monde, note que « Mounia Meslem, qui a la charge de la solidarité nationale, considère que les femmes hauts fonctionnaires ont des maris pour…les entretenir ».
Le tollé provoqué par cette déclaration est également rapporté par le journal L’expresssous le titre « Algérie: la réflexion sexiste de la ministre de la Condition féminine passe mal ». Pour le journal, « Mounia Meslem, la ministre algérienne de la condition de la femme doit regretter amèrement ses propos ».
Quant aux sites RT, Russia Today, après avoir rapporté le tollé suscité par la proposition de Mme Meslem sur les réseaux sociaux, a rappelé que « en Algérie, ce n’est pas la première fois que la question du droit des femmes fait l’objet de polémiques ». Le site met, en exrgue les épisodes « de lycéennes non-voilées, qui auraient été refoulées à l’entrée de leur lycée le jour de la rentrée des classes » et la mise en garde de Amnesty International en septembre dernier « face à l’augmentation des violences faites aux femmes après la mort d’une Algérienne brûlée vive ».
La presse éditée en langue arabe a fait également sa lecture des déclaration de la ministre de la solidarité et de la condition féminine. Pour le site Iranien Al Alam, Mme Meslem n’a pas « mesuré la portée de ses propos ». Le site américain CNN en langue arabe relève le lexique utilisé par la ministre soulignant le terme « entretien » (Al Qawama) employé par la ministre de la condition féminine. Une déclaration considérée comme insultante pour les femmes algériennes relève encore le site qui note que des médias arabes, français et mexicains ont rapporté « cette affaire » qui coïncide avec « une hausse des taxes et une diminution des masses salariales ».
Condor Electronics, le leader algérien des produits électroniques et technologiques annonce sa participation au premier forum africain d’investissements et d’affaires, du 03 au 05 Décembre 2016 au Centre International des Conventions d’Alger.
Cette manifestation économique réunira gouvernements, entreprises, institutions et médias africains pour le développement du potentiel économique du continent et contribuer ainsi, à l’élaboration d’un plan d’action pour l’intensification de la coopération économique intra-africaine.
Une opportunité que le géant algérien saisira, en tant que l’un des principaux sponsors de l’évènement, pour mettre en avant son savoir-faire affirmé sur le marché algérien mais surtout créer de nouveaux échanges, une démarche qui s’inscrit dans le cadre de sa stratégie d’internationalisation, déjà entamée dès le début de l’année en cours.
Avec un taux de croissance de près de 54 % du chiffre d’Affaire de 2014 à 2015 ; en 2016, Condor Electronics se place en position de leader sur le marché de l’électronique, du multimédias et de l’électroménager en Algérien brassant le chiffre d’affaire d’un milliard de Dollars à la fin de l’année en cours.
Après avoir acquis une grande expérience dans le secteur de l’électronique au niveau local, le leader Algérien aujourd’hui premier producteur africain en termes de quantités vendues, affirme avoir les connaissances, les moyens et les ambitions nécessaires au partage de son
savoir-faire avec les pays voisins ; une ambition logique, de par son appartenance continentale, mais aussi de par les échanges intra-africains, politiques et industriels qui ont toujours liés l’Algérie au reste des pays africains.
Dans son déploiement sur le continent africain et dans une stratégie axée en grande partie sur l’Afrique et le Maghreb, Condor Electronics marque le début de son expansion en 2016 par la pénétration du marché Mauritanien. En partenariat avec un distributeur local, l’acteur économique régional a lancé son premier Showroom au-delà des frontières Algériennes le 18 Novembre 2016, un choix judicieux, la Mauritanie étant la jonction du Maghreb et de l’Afrique de l’Ouest.
Les produits Condor sont aujourd’hui présents dans plusieurs pays africains, notamment le Sénégal, Le Mali, La Tanzanie et le Benin, une nouvelle ouverture de showroom est prévue en Tunisie très prochainement.
Condor Electronics exprime de grandes ambitions avec un objectif de 50% de chiffre d’affaire en provenance des exportations en 2022, trouvant dans les marchés extérieurs la même reconnaissance que celle acquise sur le marché algérien.
A l’occasion, Monsieur Reda HAMAI ; Directeur Général Adjoint chargé du développement à l’International a déclaré : « Nous avons aujourd’hui l’ambition de faire de Condor Electronics une marque internationale, nous sommes leader sur le marché Algérien et avons un savoir-faire affirmé dans le secteur de l’électronique, nos connaissances répondent à des besoins exprimés par les marchés voisins en produits mais aussi en emploi ou dans le secteur des énergies renouvelables».
Condor Electronics est présente au côté d’autres filiales du Groupe Benhamadi, qui vue l’importance de cette manifestation interafricaine, participe avec plusieurs de ces sociétés, activant sur différents secteurs , notamment en agroalimentaire: GIPATES avec sa marque commerciale EXTRA (Farine, Pates, Semoule et couscous) ; BORDJ STEEL: spécialisée en Charpente métallique, panneaux sandwich et galvanisation ; Condor DASAN: la filiale spécialisée en équipements réseaux et télécommunications ainsi que Condor SICPA , la nouvelle filiale spécialisée dans la traçabilité des produits pour la sécurité du consommateur et des produits nationaux.
Pour rappel, le Groupe BENHAMADI compte plusieurs filiales et plus de 14 000 employés. Un groupe qui a bâti son expansion sur une structure d’entreprise solide et une organisation humaine compétente,
Les travaux du premier congrès national du Mouvement populaire algérien (MPA) ont débuté, hier, à Alger où le secrétaire général du parti, Amara Benyounès, n’a pas hésité à qualifier certains «responsables d’incompétents» qui sont à l’origine du blocage économique du pays.
Les congressistes ont dès le début des travaux plébiscité à main levée et à l’unanimité Amara Benyounès à la tête du parti pour un nouveau mandat. Le plébiscite a eu lieu en présence de plusieurs personnalités politiques, dont les secrétaires généraux du FLN et du RND, ainsi que d’autres formations politiques. Lors de son intervention, le patron du MPA, Amara Benyounès, a abordé plusieurs volets notamment politico-économiques où il s’est montré très virulent envers certains responsables.
En effet, Benyounes a eu des propos durs à l’adresse de certains cadres de l’Exécutif n’hésitant pas à les fustiger. Il a qualifié ces responsables, sans les nommer, « d’incompétents », accusant leur lenteur dans la mise en place de réformes économiques pour faire face à la gestion de la crise économique qui frappe le pays, soulignant que « ces derniers ont fait dans la manipulation et veulent conduire l’Algérie vers le chaos». L’ancien ministre veut aller très vite dans les réformes.
Il juge d’ailleurs assez long le rythme actuel dans la conduite de ces réformes, tout en réaffirmant son soutien au gouvernement actuel. «Aujourd’hui, ces réformes sont incontournables, il y va de notre souveraineté. Il faut réformer le secteur bancaire et le foncier industriel», souligne Amara Benyounes qui a appelé à la mise en place d’une économie de marché et à préparer avec «ardeur » l’environnement politique et économique, tout en plaidant pour des «débats constructifs». «Nous refusons les discours creux. Il faut des débats politiques et nous devons apporter des solutions aux problèmes que vit le pays sur tous les plans.
Il faut sortir avec un programme clair qui s’appuie sur des recommandations pertinentes», a-t-il estimé.
Abordant le secteur de l’éducation nationale, Amara Benyounes y a porté un regard très critique. Il dira que certains partis politiques « jouent la carte de l’avenir des enfants et exploitent la fibre émotionnelle des parents. Or, le véritable intérêt derrière tout ce manège est d’ordre politique et idéologique personnel». Pour lui, la recette miracle à proposer pour sauver l’école algérienne de la crise et du profond malaise est d’être ouverte sur le monde et qui surtout remplit sa première vocation : former une génération capable de relever les grands défis du savoir dont manque affreusement, aujourd’hui, l’Algérie, soulignant que cette «école doit être moderne et former des citoyens, des esprits libres et non des militants». A cet effet, il a adressé un message à l’opposition à laquelle il reproche d’avoir des visées et des intérêts souvent personnels sous prétexte de changement démocratique. «Ceux qui aspirent à occuper les postes de président de la République ou bien de responsables locaux n’ont qu’à attendre les élections de 2017 et 2019», a-t-il lancé.
Naciri El Hachemi, un manœuvrier de 36 ans à l’Entreprise nationale des travaux aux puits (ENTP), est décédé dimanche dernier, victime de «négligence» et «d’exploitation» par son employeur. Il a été enterré vivant à plus de douze mètres de profondeur, lorsque les parois d’un puits de forage au niveau du chantier ENTP TP178, à Béchar, se sont effondrées.
Le lendemain, lundi, à minuit, le jeune Mhamdi Mohamed Saleh Ben Miloud, soudeur, âgé de 25 ans et originaire de la commune de Sedrata, dans la wilaya de Guelma, a subi une mort violente dans un accident survenu sur le chantier TP 226 à Hassi Messaoud. Selon le rapport de l’accident, portant la référence 05/16, dont nous détenons une copie, l’accident a eu lieu lors de l’opération de gerbage du BHA 6 – Bottom Hole Assembly, garniture et tubage d’un trou, quand la victime a été heurtée de plein fouet au niveau du thorax par la clé de forage.
Elle a été déclarée morte dès son arrivée à l’hôpital de Hassi Messaoud, rapporte le même rapport. Le défunt a été enterré le jour m ême à Sedrata. Ces deux accidents ont depuis enflammé les réseaux sociaux dans lesquels sont relayés des messages et témoignages de dénonciation des conditions de travail dans les chantiers pétroliers de l’ENTP, l’Enafor, l’ENTP Forage. Les internautes ont exprimé massivement leur colère face à la négligence et ce qu’ils qualifient «d’abus de pouvoir» de certains responsables et chefs de chantier accusés d’«exploitation inhumaine de simples manœuvriers», les «obligeant à exercer dans des conditions de travail dégradantes et dangereuses». D’ailleurs, des employés de l’ENTP ont appelé à travers les réseaux sociaux à une grève générale.
Ils ont menacé de paralyser leur entreprise si le chef de chantier TP178, responsable de ces accidents, n’est pas jugé. Tous les employés avec lesquels nous nous sommes entretenus ont évoqué avec amertume «les conditions lamentables» dans lesquelles ils travaillent et les risques qu’ils encourent à chaque opération effectuée. Le cas du jeune Naciri El Hachemi de Ouargla, orphelin de père, et seul responsable et soutien de sa famille, fait légion. Ce dernier a été forcé à descendre dans le puits malgré le danger, selon les témoins. Le tragique accident est survenu lorsque le chef de chantier a ordonné à la victime de descendre dans le puits et de récupérer une barre en fer tombée au fond.
Naciri a refusé catégoriquement de s’y engouffrer d’autant qu’un autre employé avait essayé mais dû remonter aussitôt pour des difficultés respiratoires suite à un début d’asphyxie dès les cinq mètres de profondeur. S’en est suivie une vive altercation à l’issue de laquelle le chef de chantier a insisté, obligeant le jeune à descendre et à récupérer la barre en fer, racontent ses collègues. Maintenu par une corde, le jeune est descendu dans le puits profond d’environ 12 mètres. C’est au moment où il a donné le signe pour le faire remonter que les parois du puits se sont effondrées, l’enterrant vivant.
«Il a fallu plus de 32 heures pour retrouver son cadavre», raconte un de ses proches, qui ajoute qu’«il a été dégagé mardi vers 5h du matin». La victime a été inhumée jeudi dernier. Selon des cadres de l’entreprise, il existe des moyens techniques et matériels pour retirer des barres ou tiges tombés dans un puits de forage, tels que les cloches ou les tarauds de repêchage. «Beaucoup d’employés dans cette société sont victimes de négligence et d’exploitation. Une enquête doit absolument être faite pour punir les coupables !», s’insurgent des employés rencontrés. A noter qu’aucun responsable n’a été présent sur le chantier au moment de l’accident, entre autres les chefs de projet et les spécialistes en HSE.
Il y a lieu de rappeler que des accidents graves ont été enregistrés en 2015 et ont coûté la vie à 3 employés, dont un chef de service mécanique, mort après avoir été écrasé par les fourches d’un Clark. Deux autres, dont un ingénieur, sont décédés suite à l’explosion dans un puits de pétrole, où s’affairait une équipe à son curage.
Seize candidats à l’émigration clandestine, «harragas», ont été interceptés hier vendredi, au large des Andalouses par les unités des gardes côtes d’Oran et de Beni-Saf, a-t-on appris auprès de ce corps de sécurité. Quatorze d’entre eux sont de nationalité algérienne, deux autres sont des ressortissants subsahariens.
Tous étaient à bord d’un pneumatique, une embarcation qui a été arraisonnée, à 8 heures du matin, à 4 milles, des Andalouses, par les gardes-côtes d’Oran et de Beni-Saf. Ces harragas qui s’apprêtaient à rejoindre les côtes espagnoles, profitant de la bonne météo, avaient pris la mer à 2 heures du matin à bord d’un pneumatique, à partir des côtes proches de Madagh.