Barça – Real, c’est un match que les joueurs n’aiment jamais perdre. Une affiche que les amoureux de la balle ronde ne veulent aucunement rater. Peu importe le contexte ou le prétexte. Cet après-midi (16h15), les yeux seront rivés sur le New Camp. Balle au centre pour le 232e Clásico de l’histoire. Le 173e en Liga espagnole. Une rencontre qui n’est pas comme les autres. L’histoire, le prestige et la notoriété espagnols seront en jeu. Un seul mot sur les bouches: la victoire pour une opposition, comptant pour la 14e journée de Liga, qui cache tant d’enjeux.
Les années passent, les décennies défilent et les acteurs changent mais l’importance reste la même. Intacte pour le duel le plus salivant et l’affrontement le plus clinquant en termes de noms et de palmarès. Plus délicieuse que la Paella, tout autant « caliente » que la sauce Tabasco, l’opposition de cet après-midi est l’agape footballistique que tous les férus de la balle ronde aimeraient déguster.
Si parler du match dans le match entre Cristiano Ronaldo et Lionel Messi (tous les deux figurent dans le top 3 des buteurs historiques de ce classique), considérés comme les deux actuels meilleurs joueurs de la planète foot, est inévitable, pour le « Barça », la défaite peut déjà s’avérer irrémédiable. Les Madrilènes se rendent en Catalogne avec une avance de 6 longueurs qu’ils aimeraient certainement préserver à défaut de ne pas pouvoir la creuser plus. Toutefois, Zinedine Zidane, coach du Real Madrid, a évoqué l’enjeu de cette partie pas comme les autres au sortir du match de la Copa Del Rey mercredi Leonesa (6-1). « Nous sommes prêts pour le Clasico, nous allons affronter une grande équipe et nous verrons demain (jeudi).
Ce soir (mercredi), il faut surtout se reposer. Nous devons bien nous préparer pour le match, mais quoi qu’il arrive, il ne sera pas décisif », a minimisé l’ancien numéro 10 de l’équipe de France et ex-meneur de jeu du team de la capitale espagnole. Dans son subconscient et arithmétiquement, le résultat serait important. Surtout que le technicien Merengue et ses poulains qui restent sur une série de 31 rencontres sans défaite.
«Zizou» ne voudrait certainement pas voir la chaîne se briser à 3 pas du record d’invincibilité du club détenteur, d’égaler la meilleure série d’invincibilité de l’histoire du club, établie par l’entraîneur néerlandais Leo Beenhakker (1988-1989). Cela passera par un bon résultat, dans un stade où il s’était imposé avec ses ouailles le 2 avril dernier sur le score de 2 buts à 1, contre les « Blaugranas», qui se réjouissent du retour de blessure d’Andrès Iniesta.
En outre, depuis qu’il a été intronisé à la tête de la barre technique des « Los Blancos», Zidane n’a perdu aucun match à l’extérieur. Sacré perf’. Mais ce soir, il devra faire sans Gareth Bale, blessé et indisponible pour les 3 mois à venir. Le retour de Casemiro dans l’entre-jeu rassurera le coach et les fans du club tout comme la forme étincelante de Cristiano Ronaldo qui a retrouvé son niveau après un début de saison délicat. Le Portugais est l’actuel meilleur buteur en terre ibérique avec 10 réalisations en autant de rencontres.
Les buts, il y en a eu lors des 10 dernières explications toutes compétitions confondues entre les deux antagonistes du jour. Les filets ont tremblé par 36 reprises soit un average de 3,6 buts/match. Logiquement, le spectacle sera au rendez-vous sachant qu’il faut remonter au 23 novembre 2002 pour trouver le dernier score nul et vierge entre ces rivaux éternels. Espérons donc que la stérilité se tiendra encore loin de l’enceinte barcelonaise.
Une nouvelle unité de stockage de produits agricoles, d’une capacité de 4.000 m3, entrera bientôt en activité dans la daïra de Sidi-Khouiled (Est d’Ouargla), a-t-on appris auprès des services de la wilaya.
Fruit d’un investissement privé, ce projet contribuera à consolider les capacités locales en matière de stockage de produits agricoles, notamment les produits d’origine végétale (fruits et légumes), précise-t-on.
Réalisée sur une superficie totale de 2.500 m2 au niveau de la zone d’activités de la commune de Sidi-Khouiled, la nouvelle unité, composée d’une série de chambres froides dotées des installations et commodités requises, sera renforcée, dans la deuxième phase de projet, par une fabrique de conditionnement de produits agricoles, a-t-on fait savoir.
Cet investissement « ambitieux » générera, une fois opérationnel, environ 28 emplois directs, dont des administratifs, ouvriers et techniciens, en plus de nombreux emplois indirects, a-t-on ajouté.
Selon le directeur de wilaya de l’industrie et des mines (DIM), Abdelaziz Harrouz, la daïra de Sidi-Khouiled compte actuellement un total de 367 projets, répartis sur le territoire de la commune du chef-lieu (38 projets) et de celles de Hassi-Benabdallah (100) et Ain El-Beida (229).
Ces projets sont versés dans différents créneaux économiques, notamment l’industrie, l’industrie agro-alimentaire, la construction de matériaux de construction, l’habitat et la promotion immobilière, et le tourisme, a précisé M. Harrouz, ajoutant que la majorité de ces projets n’ont pas encore été mis en chantier.
Le DIM a fait savoir, en outre, que des mises en demeure ont été adressées aux bénéficiaires concernés au titre de l’opération d’assainissement des listes des bénéficiaires du foncier industriel, lancée au début de l’année en cours.
Le wali d’Ouargla, Abdekader Djellaoui, avait, lors d’une récente intervention concernant cette question, insisté sur l’importance de poursuivre l’opération d’assainissement pour récupérer l’assiette foncière non-exploitée et qui avait attribuée, entre 2011 et 2015, par l’ex-Comité d’assistance à la localisation et la promotion de l’investissement, et de la régularisation du foncier (Calpiref).
Au total, 1.596 hectares ont été octroyés par le Calpiref, durant la période précitée, pour réaliser 883 projets d’investissements dans les 21 communes que compte la wilaya d’Ouargla, totalisant un volume d’investissement estimé à plus de 251 milliards DA, sachant que le nombre de projets entrés en activité reste encore « faible », moins d’une vingtaine, comparativement aux facilités et avantages accordés par l’Etat aux investisseurs, signale-t-on à la DIM.
La secrétaire générale du parti des travailleurs Louiza Hanoune a appelé vendredi à Alger, les jeunes à participer fortement à l’activité politique pour défendre leurs droits et contribuer à un changement positif de la société.
Les jeunes doivent être associés aux différentes activités politiques et celles liées au développement pour qu’ils puissent être en mesure de défendre leurs droits légitimes et préserver l’unité nationale et les principes républicains et démocratiques, a estimé la responsable du PT lors d’une rencontre organisée par la coordination nationale de l’organisation des jeunes pour la révolution en préparation de son congrès national ordinaire prévu les 23 et 24 décembre.
Selon Mme Hanoune, il s’agira notamment de multiplier les initiatives et les campagnes de sensibilisation pour rechercher des solutions communes qui permettent de conforter la cohésion sociale et de relever les défis qui se posent à l’Algérie dans le contexte de recul des prix de pétrole.
Elle a souligné la nécessité d’élections législatives propres et honnêtes sans manipulation des listes électorale et en totale rupture avec les erreurs du passé.
Mme Hanoune a également mis en avant l’impératif de lutter contre la corruption, de soutenir les investissements nationaux, de remédier aux difficultés financières que vivent plusieurs communes pauvres ainsi et de combattre le chômage parmi les jeunes diplômés des universités notamment.
L’amélioration du niveau d’enseignement universitaire et la protection des droits des étudiants et des enseignants figurent parmi les nécessités soulignées par Mme Hanoune qui a insisté sur la lutte contre la pauvreté, la préservation du pouvoir d’achat, la lutte contre le terrorisme, le soutien aux entreprises publiques et la protection des acquis des travailleurs.
En marge de la cérémonie de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le SIDA, le 1er décembre, le représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en Algérie, Bah Keita a déclaré que «l’Algérie au plan politique a été l’un des tous premier pays a avoir assuré la prise en charge de l’ensemble des malades porteurs du VIH sida et c’est un engagement très fort.» Et d’ajouter : «les résultats qui nous ont été présentés ont montré en tout ce qui concerne le dépistage, la réduction du taux d’infection, en termes de couverture d’ensemble des malades porteur de VIH, que l’Algérie au niveau des pays du Maghreb et région Mena est celui qui a fait des progrès, les plus remarquables.»
M. Keita a expliqué que «maintenant des efforts sont en train de se faire et il faut les booster pour que la transmission du VIH de la mère à l’enfant puisse être consolidée et étendue à l’ensemble du territoire.»
Selon lui, les défis sont de deux ordres : de un, comment faire en sorte que les personnes les plus vulnérables qui constituent en faite l’épicentre de la maladie, à savoir les professionnels du sexe, les relations homosexuelles masculines et les personnes utilisant des stupéfiants par voies ultra-veineuses, ce sont ces groupes à risque qui concentrent l’essentiel de l’épidémie ne soient pas stigmatisées et de deux puissent avoir un accès aux médicaments.
«C’est ça le défi que nous devrions relever avec le ministère de la Santé, autres ministères sectoriels, les agences des nations unies mais aussi le monde associatifs. Tous ces efforts conjugués nous permettra de mettre fin à l’épidémie du VIH en Algérie d’ici 2030», a indiqué M. Keita.
En ce qui concerne la transmission mère enfant, le représentant de l’OMS en Algérie a déclaré que «le nombre de centre créés de 2013 à 2016 a été multiplié par deux. C’est bien, mais des efforts supplémentaires qui doivent être faits. On doit démultiplier ce type de centre qui permettent d’offrir aux femmes enceintes cette possibilité de pouvoir se tester et éventuellement, s’il y’a une positivé de pouvoir mettre leur enfant sous traitement antirétroviral pour que cet enfant ne puisse pas être infecté.»
Cette 8e édition du Festival culturel international de musique symphonique a un goût spécial. Un goût du raffiné rehaussé par le fait qu’il se tienne dans ce bel édifice nouvellement construit : l’Opéra d’Alger, baptisé au nom de l’illustre homme de culture, le défunt Boualem Bessaïh. Nombreux étaient les présents en cette somptueuse soirée inaugurale, le 30 novembre, qui a fait vibrer les murs de l’enceinte.
Des vibrations symphoniques certes, mais aussi de l’émotion et des hommages. Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a d’abord tenu en ouverture à rendre hommage et à présenter ses condoléances suite au décès du chantre de la musique chaâbi, le regretté Amar Ezzahi qui vient de nous quitter mercredi dernier, et à demander également une pensée pour le défunt président ami de l’Algérie Fidel Castro.
Cette 8e édition s’est voulue aussi dédiée à des artistes de talent qui ont marqué de leur empreinte la musique aussi bien en Algérie que dans le monde. Il s’agit de Tayssir Akla, compositeur syrien ayant vécu longtemps en Algérie et dirigé l’orchestre de la Radio algérienne dans les années 70, Mahboub Bati, Ennio Morricone et Miriam Makeba, d’illustres noms que l’histoire mémorisera à jamais.
Qui de nous ne connaît pas ou ne chantonne pas Thawrat el Ahrar, Ah ya entya, Ana hourra fil Jazaïr, Hakmet ; qui pourrait oublier la musique du générique du film culte La Bataille d’Alger qui nous a marqués tous et continue. Les talentueux musiciens de l’orchestre symphonique ont excellé dans l’interprétation de ces morceaux, arrangés par H. Bouifrou, pour s’attaquer ensuite à la musique du virtuose Mozart en jouant à merveille Les Noces de Figaro, La flute enchantée, Don Gionvanni, puis Veuve Joyeuse de Lehar, Orphée aux enfers d’Offenbach, Les Préludes de Liszt, somptueusement interprétés par la voix majestueuse de la Soprano algérienne Amel Brahim-Djelloul au summum de sa prestance et de sa grâce, en duo, avec l’artiste français, non moins talentueux, Thomas Dolié, un baryton à la carrière prometteuse.
Un duo de choc qui a ému l’assistance captivée par le talent de ces jeunes artistes guidés d’une main de maître, celle du maestro Amine Kouider, qui n’est plus à présenter et dont les capacités artistiques et la baguette “magique” ont atteint la notoriété mondiale. Une baguette on ne peut plus magique puisqu’elle a fait de Mozart un artiste “algérien”, un musicien arabe, en lui rajoutant des instruments nouveaux et en tintant sa 40e symphonie de sons algériens et de musicalité orientale. “D’habitude, dira le chef d’orchestre Amine Kouider, on joue des morceaux algériens auxquels on donne une touche classique, cette fois-ci, on fera l’inverse : on algérianise le classique, que Mozart ait pitié de nous du fond de sa tombe…” Hacène Benalioua Belkacem au ud et Ryad Boualem au luth ont été pour beaucoup dans cette belle prouesse réussie qui les a fait mériter un trophée et de longs applaudissements du public, ainsi que les deux interprètes et chef d’orchestre, également récompensés pour cette belle soirée.
Une soirée, en somme, qui a prouvé une fois de plus que la musique est universelle, que les sonorités peuvent être plurielles, mais que leur influence reste éternelle. A noter que le festival se poursuit jusqu’à demain, les tickets sont disponibles à l’Institut de musique d’Alger, et à l’Opéra (prix 300 DA).
Le Premier ministre a annoncé que le Conseil de la monnaie et du crédit vient de fixer de manière claire le statut de ces bureaux, leurs prérogatives, tout en élargissant leur intervention en matière d’opérations de change.
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a relancé, jeudi dernier, la Banque d’Algérie (BA) pour passer à l’action pour instituer les bureaux de change afin d’organiser le marché des devises. Un marché totalement livré aux filières de l’informel. Dans sa réponse — lue en son nom par la ministre chargée des Relations avec le Parlement — à une question orale d’un député, Sellal a rappelé que la Banque d’Algérie a pris des mesures réglementaires visant à organiser le marché de change des devises et à la création de bureaux, et ce, conformément à la loi 95-08 de la Banque centrale, relative au marché de change et en vertu duquel a été créé le marché interbancaire où interviennent les institutions financières, les banques et les médiateurs agréés chargés de fixer les tarifs de change.
Mettant en avant “le rôle primordial” de la Banque d’Algérie, M. Sellal a précisé que cette démarche vise “à orienter et contrôler les opérations de répartition des crédits et à gérer les engagements financiers vis-à-vis de l’étranger en sus de la régulation du marché de change dans le but de réunir les meilleures conditions à une croissance rapide de l’économie et la réalisation de la stabilité monétaire aux plans interne et externe”.
À ce propos, le débat, relancé en avril dernier à l’APN, s’est soldé par un échec cuisant sur la nécessité de rouvrir les bureaux de change en Algérie pour combattre l’informel et renflouer les caisses de l’État en devises.
Pour cause, les personnes physiques et morales intéressées par ces bureaux refusent de s’impliquer à cause de la marge bénéficiaire fixée à seulement 1% par la Banque d’Algérie. D’ailleurs, sur les 46 agréments accordés, au milieu des années 1990, pour ouvrir des bureaux de change, 40 ont été retirés, dont 13 sur demande des bénéficiaires, et 27 autres ont été annulés. Résultats : des milliers de cambistes ont investi le marché informel et décident d’eux-mêmes des taux de change au détriment de l’économie nationale.
M. Sellal reconnaîtra, d’ailleurs, que “le manque d’intérêt des investisseurs quant à la création des bureaux de change s’expliquait, en premier lieu, par la petite marge bénéficiaire, notamment à la lumière du recul de l’offre de la devise forte par les non-résidents, en raison de la baisse du volume de l’activité touristique du pays”.
Pour faire face à cette situation, le Premier ministre a annoncé qu’une nouvelle démarche du Conseil de la monnaie et du crédit “a permis de fixer de manière claire le statut de ces bureaux, leurs prérogatives, tout en élargissant leur intervention en matière d’opérations de change”. Sur un autre plan, M. Sellal a affirmé devant les députés que “le système de convertibilité du dinar actuel a été mis en place de manière progressive en veillant à l’évolution de la situation financière extérieure du pays et, en particulier, la balance des paiements externes”.
Aussi, les opérations de convertibilité du dinar pour ce qui est des allocations à l’éducation, la santé et les voyages au profit des familles sont également assujetties, selon M. Sellal, “à la situation de la balance des paiements externes”. Et de conclure que l’Algérie a, récemment, adopté les dispositions de l’article 8 du statut du Fonds monétaire international en finalisant la convertibilité en cours du dinar.
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a affirmé mardi à Tunis que l’Algérie et la Tunisie avaient franchi de « grands pas » dans la préservation de leur stabilité sous la « direction éclairée » des présidents des deux pays.
« L’Algérie et la Tunisie ont franchi de grands pas dans la préservation de la stabilité sous la direction éclairée des présidents des deux pays, une fierté pour nous », a déclaré M. Sellal à l’issue de l’audience que lui a accordée le président tunisien Béji Caïd Essebsi.
Représentant le président de la République Abdelaziz Bouteflika aux travaux de la conférence internationale sur l’investissement en Tunisie, le premier ministre a indiqué qu’il était porteur d’un message « d’espoir et de paix » exprimant son souhait de voir cette rencontre sanctionnée par des résultats positifs.
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal est arrivé mardi matin à Tunis accompagné du ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, et du ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslem Bouchouareb.
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a eu un entretien mardi à Tunis avec son homologue français Manuel Valls. Cette rencontre, tenue à la demande de M. Valls, a eu lieu en marge de la conférence internationale sur l’investissement en Tunisie « Tunisia 2020 » qui regroupe mardi et mercredi plus de 2.000 participants d’une quarantaine de pays. Les discussions entre MM. Sellal et Valls se sont déroulées en présence, notamment du ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, et du ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslem Bouchouareb. Cette rencontre a permis d’aborder les relations bilatérales et les questions d’intérêt commun.
Sellal reçu à Tunis par l’émir du Qatar
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a été reçu mardi à Tunis par l’émir du Qatar, cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani. L’audience s’est tenue en marge de la conférence internationale sur l’investissement en Tunisie « Tunisia 2020 » qui regroupe mardi et mercredi plus de 2.000 participants d’une quarantaine de pays. Les discussions entre M. Sellal et l’émir du Qatar se sont déroulées en présence du ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, et du ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslem Bouchouareb.
Poursuivant ses travaux, la cour de Bouira a eu à traiter, avant-hier dans sa session criminelle, de l’affaire d’un réseau de trafiquants de faux billets et de faux documents, ainsi que de vols de véhicules, dont le principal accusé a été arrêté en 2015 par la Gendarmerie nationale au niveau de l’autoroute près de Djebbahia, après le signalement d’un véhicule volé dont il était à bord.
L’affaire remonte à 2015, lorsque après plusieurs plaintes contre des vols de véhicules dans la région de Blida, la Gendarmerie nationale a arrêté un citoyen à bord d’un véhicule volé, qui venait de lui être signalé, dans la localité de Djebbahia sur l’autoroute Est-Ouest.
Le suspect qui s’avérera être un des trafiquants qui faisait partie d’un réseau qui s’étendait jusqu’à Blida, ne tardera pas à passer aux aveux et à dévoiler son identité et l’identité de ses deux complices, qui seront arrêtés à leur tour lors de la perquisition d’un logement loué dans la localité de Blida et dans lequel des micro-ordinateurs, plusieurs cartes grises contrefaites et des fausses pièces d’identité, ainsi qu’une somme importante de faux billets de banque, à savoir 91 millions centimes en faux billets de 2 000 dinars et 14 millions centimes en faux billets de 1 000 dinars, ont été saisis.
Lors de leur audition, le principal accusé, le dénommé K. B. M. a avoué avoir utilisé l’imprimerie de son père pour le tirage de ces faux billets, ainsi que les cartes grises et les pièces d’identité, alors que ses deux complices, les dénommés R. A. et A. M. s’occupaient, dans la maison louée, de la confection avec un logiciel de fausses identités et de fausses cartes grises pour les véhicules volés et dont les victimes sont souvent les agents de location de véhicules chez lesquels ils louent le véhicule pour prendre la copie de la carte grise ainsi que le double des clés, avant de les restituer et d’attendre qu’une autre personne loue ce véhicule pour le voler pendant la nuit, changer d’immatriculation et de carte grise préparée d’avance, et l’écouler tranquillement et rapidement sur la marché. Au total, onze véhicules ont été volés et écoulés de cette manière avec de faux documents.
Ce dimanche, lors du procès qui a duré plus de 10 heures, les deux principaux accusés, K. B. M. et R. A., ont essayé de nier les faits retenus contre eux, mais les témoins qui étaient appelés à la barre, le matériel saisi dans la maison louée par le deuxième accusé, ainsi que les faux documents retrouvés sur place et les fausses identités retrouvées dans la mémoire, ont plaidé contre eux, alors que le troisième, A. M. qui a été interpellé dans la maison louée au moment de la perquisition, en compagnie d’une fille, a avoué n’être au courant de rien sur les manigances de ses deux compagnons.
Lors des délibérations, alors que le procureur avait requis la perpétuité pour les trois prévenus, les deux principaux accusés, poursuivis pour des délits d’association de malfaiteurs, trafic de fausse monnaie, faux et usage de faux, vol et abus de confiance, ont été jugés coupables et condamnés à des peines de 10 ans de réclusion criminelle et 100 millions d’amende pour le dénommé K. B. M., dont le père, propriétaire de l’imprimerie, appelé à la barre a avoué n’être pas au courant des agissements de son fils, 8 ans de prison et 100 millions d’amende pour son complice, le dénommé R. A., alors que le troisième, le dénommé A. M., a été finalement acquitté.
Les éléments de la police judiciaire ont réussi, avant-hier, un coup de filet magistral, en appréhendant une bande de criminels composée de 4 membres et spécialisée dans le casse de locaux commerciaux, à la faveur de la nuit, est-il indiqué dans un communiqué de presse émanant de la cellule de communication, relevant de la Sûreté de wilaya.
C’est suite à une plainte déposée par un commerçant sur le vol de son magasin de vente d’articles d’habillement dans le prêt-à-porter, sis au centre-ville d’El Tarf, que la brigade de la police judiciaire s’est déplacée sur les lieux. En utilisant le système de reconnaissance électronique des empreintes digitales (AFIS), elle a pu en un temps record déterminer avec exactitude les identités des auteurs de ce forfait.
Les 4 membres de la bande, âgés entre 20 et 30 ans et originaires d’El Tarf et d’Annaba, ont été arrêtés au cours de la même journée. En perquisitionnant leurs domiciles respectifs, les policiers ont pu récupérer les marchandises dérobées dont la valeur avoisine les 700 millions de centimes ainsi qu’un téléviseur et un terminal de jeux «XbOX».
Il est à signaler que de fil en aiguille, les policiers ont pu déterminer que 4 vols classés contre X qui se sont produits dans la ville d’El Tarf, il y a de cela plusieurs mois, sont aussi l’œuvre de la même bande.
Présentés devant le procureur près le tribunal d’El Tarf, pour les griefs de constitution d’une bande de malfaiteurs dans le dessein de commettre un délit, de vols durant la nuit et effraction en usant d’un véhicule, deux des membres de ladite bande ont été écroués alors que les deux autres ont été placés sous contrôle judiciaire.
Une importante cargaison de carburant a été saisie avant hier, par les éléments de la Sûreté de daïra d’El Kouif, une commune sise aux portes de la frontière nord et située à 30 km du chef-lieu de la wilaya.
En effet, 2 000 litres de gasoil contenus dans 10 fûts d’une capacité de 200 litres étaient parfaitement dissimulés à l’intérieur d’un entrepôt abandonné se trouvant à quelques encablures du poste frontalier de Rous El Ayoun. La marchandise était prête pour être acheminée clandestinement la nuit vers la ville de Hydra en Tunisie. Poursuivant leurs investigations sur la base des informations bien dirigées, les enquêteurs ont réussi à identifier deux individus suspects de ladite région qui étaient à bord d’un tacot aménagé pour le transport de carburant.
Lors de leur audition, les contrebandiers ont avoué être les propriétaires de la marchandise saisie. Présentés devant le juge pour stockage illicite de matière première destinée à la contrebande, les deux contrevenants ont été placés en détention provisoire.
Durant la période hivernale, le carburant, surtout le gasoil, est très sollicité par les agriculteurs tunisiens, a-t-on appris de sources concordantes.
Agissant sur la base d’informations parvenues à son niveau, la Sûreté de wilaya de Sidi-Bel-Abbès a finalement réussi à confondre le gérant d’une échoppe dans laquelle ont été interceptés du kif, des psychotropes, de la monnaie locale, des devises, des armes blanches et un taser.
Pour le début de l’enquête diligentée, les policiers ont appréhendé ce gérant en possession d’une quantité de kif traité mais la perquisition de son local a permis la découverte de 700 grammes de kif, 80 comprimés psychotropes, 10 millions de centimes, 260 euros, des armes blanches et un taser. Le quinquagénaire a été arrêté et écroué.
Les premières voitures de l’usine Volkswagen de Relizane sont prévues dès juin 2017, a annoncé hier lundi Mourad Eulmi, directeur général du groupe Sovac, partenaire du constructeur allemand. M. Eulmi a expliqué à la radio nationale que la future usine VW de Sidi El-Khettab, dans la wilaya de Relizane, va produire quatre types de véhicules (la Golf 7, la Seat Ibiza, la Skoda Octavia et le Caddy). L’usine va en fait rassembler autour de la maison mère les deux grandes filiales du groupe, Skoda et Seat. Les volumes de production prévus dans l’accord signé dimanche à Alger sont de 100.000 véhicules/an à partir de 2022 et de 12.000 véhicules/an à partir de juin 2017.
«Le projet de Volkswagen en Algérie, le premier dans la région MENA, est un choix réfléchi, car le potentiel qu’offre l’Algérie par rapport à d’autres pays est plus avantageux en termes de ressources», a indiqué M. Eulmi qui a précisé que «nous avons fait un travail de marketing pour faire venir le constructeur allemand en Algérie», et cela est «très important en termes d’image pour l’Algérie ». Il est clair que les retombées économiques de ce projet sont d’abord la création de «beaucoup d’emplois, ainsi qu’un tissu de sous-traitants important à Relizane».
Le prix des voitures sorties de l’usine de Relizane ne sera pas plus élevé que celui des voitures d’importation, explique le DG de Sovac. Quant au choix des modèles qui vont être montés à l’usine de Relizane, à savoir la Golf série 7, la Skoda Octavia, la Seat Ibiza et le Caddy VW, M. Eulmi souligne que «ce choix a été demandé par le ministère et, lors des négociations, les pouvoirs publics ont demandé à VW d’adapter les voitures fabriquées en Algérie au marché algérien et aux attentes de la clientèle algérienne». Il ajoute que «la Golf 7 est l’ADN de la marque, l’Ibiza est très prisée par les jeunes, l’Octavia est très demandée par les PME et le Caddy pour une catégorie de la clientèle algérienne». Sur la qualité de ces produits, il a relevé que «le constructeur doit s’impliquer dans ce projet et prendre une participation dans l’entreprise, c’est un gage de transfert de savoir-faire et de qualité des produits fabriqués en Algérie». Quant au taux d’intégration, il sera de 15% dans les trois premières années et de 40% après la cinquième année, a-t-il dit. Il précisera que VW va développer un tissu de sous-traitants en Algérie. «Ce projet installé sur 100 hectares prévoit un développement de la sous-traitance sur 40 ha réservés aux sous-traitants et 60 ha pour l’usine de fabrication de voitures». Le challenge, selon M. Eulmi, «est de développer un réseau de futurs sous-traitants, un process qui va durer entre 12 et 18 mois», alors que 1.800 emplois directs seront créés dans un premier temps et 3.500 emplois indirects. «L’Algérie a les potentialités de devenir exportateur de voitures dans la région Mena, et le groupe VW a l’ambition d’exporter», a annoncé par ailleurs M. Eulmi, «Seat veut faire de l’Algérie un relais d’exportation et une plate-forme de distribution, et Skoda veut également faire de l’Algérie une plate-forme de distribution».
Pour autant, «on ne peut faire ces projets du jour au lendemain, il faut au moins dix ans pour cela». M. Eulmi affirmera que «les voitures qui sortent de l’usine de Relizane seront homologuées par VW, elles doivent répondre aux qualités et standards de VW, et les sous-traitants seront certifiés et homologués par le constructeur». L’investissement global est, à terme et sur dix ans, de 250 millions d’euros, et de 170 millions d’euros à court et moyen terme, a indiqué le DG de SOVAC. «Mis à part la production, il y aura des investissements pour accompagner les sous-traitants et équipementiers».
Par ailleurs, sur le marché local des véhicules neufs, M. Eulmi estime qu’il y a eu beaucoup d’ordre. «La loi de finances 2014 a permis d’éliminer des centaines d’importateurs multi-marques, et 75% du travail de nettoyage a été fait. Par contre, le marché de l’occasion, il faut l’organiser, car ce marché échappe aux pouvoirs publics». Selon M. Eulmi, il y aurait «400.000 véhicules qui circulent sur le marché de l’occasion et échappent à tout contrôle, avec une valeur globale équivalente à 5 milliards de dollars». Il annonce qu’il y aura «un texte pour organiser ce marché». Quant à la hausse des prix des véhicules neufs, il a pointé du doigt le nouveau système des quotas d’importation de voitures introduit par le ministère du Commerce en 2016. «C’est la conséquence des quotas.
Quand on supprime 80% de la demande, on crée une hausse des prix», a-t-il dit. Enfin, M. Eulmi plaide pour le développement d’un réseau de sous-traitants en Algérie. «La Tunisie exporte pour 5 milliards d’euros de pièces de rechange vers les constructeurs, on veut faire de la fabrication de pièces de rechange et exporter. L’Algérie est à 48 heures de bateau des usines européennes, donc on doit être gagnant-gagnant avec les constructeurs, et ils sont favorables à ce genre de deal».
Air Algérie a signé un contrat avec Avia Partner pour s’occuper de l’enregistrement des passagers à l’escale de Marseille. A noter que ce travail était assuré par 12 agents de la compagnie. Ces derniers ont été mutés vers d’autres services.
Aujourd’hui, Avia Partner perçoit également 10% sur tout excédent de bagages.
A rappeler que le syndicat avait dénoncé ce contrat avant même sa signature.
L’initiative de listes communes des partis islamistes lancée par le Front du changement semble ne pas aboutir au vu du refus des partis sollicités dans ce sens. Le parti ouvre, ainsi, sa proposition à d’autres courants politiques.
Rym Nasri – Alger (Le Soir) – Le Front du changement a entériné le mot d’ordre de participation aux prochaines élections législatives. Lors de sa dernière session tenue samedi dernier, son conseil consultatif national a également exprimé sa disposition à «nouer des alliances qui sauvegardent l’intérêt national et vont avec les objectifs du front».
Le parti a, pour rappel, proposé dernièrement, au MSP (Mouvement de la société pour la paix) et au Mouvement El-Binaa, l’idée d’une alliance nationale avec un projet politique. «Ces deux partis s’inspirent de la même école que nous, celle du cheikh Nahnah», souligne son président, Abdelmadjid Menasra.
Une initiative qui a essuyé un rejet de la part du parti de Mustapha Belmehdi et celui à demi-teinte de Abderrezak Mokri. «Le mouvement El-Binaa, a rejeté notre proposition sans présenter aucun argument, alors que le conseil consultatif du MSP a exprimé son adhésion et donné le feu vert aux structures de base de wilayas pour étudier l’opportunité d’alliances locales», précise-t-il. Des bureaux de wilaya dont la majorité restent réticents en raison d’une «évaluation négative» de la précédente expérience, celle de l’alliance de l’Algérie verte scellée entre le MSP, le Mouvement Ennahda et le Mouvement Islah, à l’occasion des élections législatives et locales de 2012.
Une alliance qui a vécu le temps d’une mandature. A cet effet, Abdelmadjid Menasra affirme qu’une rencontre est prévue entre la direction de son parti et celle du MSP afin, dit-il, d’«étudier ce dossier, les mécanismes nécessaires et comment le concrétiser à travers les wilayas».
A travers son initiative, le président du Front du changement aspirait à une «alliance nationale avec un projet politique qui projetait d’aller vers une fusion entre les trois partis». Aujourd’hui, son parti se contente de rester ouvert à toutes autres «alliances possibles» avec les partis nationaux et démocrates ayant une «proximité politique».
Ry. N.
Finis les relevés d’index d’électricité à domicile. Le groupe Sonelgaz va lancer à partir du mois de février prochain le compteur d’électricité intelligent. Un nouvel appareil de relevé de consommation en électricité à distance. C’est ce qu’a annoncé hier le premier responsable du groupe qui a alerté sur la consommation irrationnelle des Algériens en électricité, comptabilisant dix fois plus que la consommation du citoyen européen.
La main humaine n’interviendra désormais plus dans le relevé de consommation d’électricité. Mustapha Guitouni, directeur général du groupe Sonelgaz qui intervenait hier sur les ondes de la Radio nationale, a annoncé que le taux de consommation d’électricité sur le compteur s’affichera directement sur la facture à distance. Les agents de Sonelgaz ne se déplaceront plus pour relever les taux de consommation d’électricité comme c’est le cas actuellement.
Le consommateur serait le premier bénéficiaire de cette nouvelle technologie, puisque le but, selon M. Guitouni, est de mettre fin aux problèmes récurrents des erreurs des relevés. Le DG de la Sonelgaz, qui a annoncé que ce nouvel appareil «intelligent» sera lancé début février 2017, n’a pas donné plus d’informations que ce soit sur son coût, s’il s’agit d’une opération pilote ou généralisée ou encore sur le fournisseur de ces appareils.
Par ailleurs, l’invité de la radio a alerté sur la consommation d’électricité irrationnelle des Algériens. «La consommation d’électricité du citoyen algérien est dix fois plus importante que la consommation du citoyen européen», a indiqué M. Guitouni qui appelle à une rationalisation dans la consommation. D’ailleurs, le groupe Sonelgaz s’apprête à lancer une campagne de sensibilisation sur tout le territoire national.
Une campagne qui devra montrer aux citoyens à mieux gérer sa consommation. A titre d’exemple, dit-il, laisser durant la nuit sa télévision et son modem en mode de veille, pour une période d’un mois, représenterait 10% de la facture d’électricité. «Nous avons des capacités mais nous devons apprendre à gérer sa facture car il faut savoir que le kilowatt d’électricité coûte 11,5 dinars et nous le vendons à 4 dinars, et l’Etat prend en charge 7,54 dinars mais ça va durer jusqu’à quand ?» s’interroge l’intervenant.
Ce dernier a indiqué que le pic de consommation sur tout le territoire national, qui est enregistré vers le 31 juillet, est de 12 800 mégawatts. En été 2016, la puissance installée était de 13 500 mégawatts. «Il y avait eu 600 mégawatts de réserve mais elle n’est pas tout le temps prête car nous avons aussi des travaux de maintenance à faire», a souligné ce responsable.
Ainsi, pour faire face à l’été 2017, Sonelgaz, dit-il, doit ajouter 2 000 mégawatts supplémentaires. «La demande est de 15 900 mégawatts pour passer un été dans de bonnes conditions», a indiqué M. Guitouni.
Rappelant les redevances du groupe auprès de ses clients, 60 milliards de dinars, l’intervenant a indiqué qu’une convention est en cours de signature avec la BNA pour financer les projets de la Sonelgaz.
Le taux de suivi a oscillé entre 69,70%, enregistré chez les fonctionnaires de l’éducation nationale, tous corps confondus, 10% chez les personnels de l’électricité et du gaz, et 65% chez les fonctionnaires des communes.
La grève cyclique de l’intersyndicale de la Fonction publique s’est poursuivie, hier, pour la deuxième journée consécutive. Cette grève a été ponctuée d’un sit-in réprimé hier devant l’Assemblée populaire nationale. Une action de protestation qualifiée de “tournant sensible” et de “journée mémorable”, durant laquelle fonctionnaires et travailleurs ont adressé un message fort aux autorités, à savoir qu’“il n’y a pas d’autres solutions que d’ouvrir les portes du dialogue avec les représentants légitimes des travailleurs”.
Dans un communiqué rendu public, l’intersyndicale a affirmé que les autorités “ne peuvent trancher les questions concernant les travailleurs sans leur consultation”. Revenant sur le rassemblement de la veille, auquel ont pris part des dizaines de fonctionnaires qui rejettent la feuille de route adoptée par le gouvernement pour enterrer les repères et principes de l’État social, la même source dénonce “un important quadrillage sécuritaire qui a causé la frayeur des Algériennes et des Algériens et la fermeture de toutes les sorties, et empêché l’arrivée des manifestants de toutes les wilayas et gêné la circulation des citoyens, y compris l’arrivée de certains députés au Parlement”.
Elle a dénoncé aussi “la réduction significative des libertés individuelles et collectives qui sont l’axe central du processus démocratique et le renforcement des détenteurs de l’argent suspect qui est au centre des affaires publiques”. Mais pour l’intersyndicale, “le pouvoir a, sans qu’il le sache, rendu service au mouvement de protestation en réprimant les manifestants et en usant du bâton contre eux au lieu du dialogue, qu’il prétend adopter avec tous les partenaires”.
Par ailleurs, l’intersyndicale fait état de la poursuite de la deuxième journée consécutive de la grève de la “résistance et de la dignité”, “en dépit des méthodes d’intimidation, de méfiance et des tactiques de diversion menées par les autorités publiques”. Elle a fait état du taux de suivi qui oscille entre 69,70% enregistré chez les fonctionnaires de l’éducation nationale, tous corps confondus, et 10% chez les personnels de l’électricité et du gaz, en passant par 65% chez les fonctionnaires des communes.
L’intersyndicale ajoute que la grève a été suivie par les fonctionnaires de l’enseignement supérieur à hauteur de 33,70%, les professeurs et le personnel de la formation professionnelle à raison de à 17%, les fonctionnaires du commerce à 12%, les fonctionnaires de la santé à 56,20%, les praticiens de la santé publique à 60,50% et les fonctionnaires de la formation professionnelle à 55%.
Le port de pêche de Collo s’est doté récemment d’un vivier pour crustacés. Une première dans les annales de la pêche locale. Il s’agit d’une nouvelle opportunité aussi bien pour les pêcheurs de cette espèce marine que pour le secteur de la restauration dans toute la région est du pays.
Les langoustes, à titre d’exemple, sont très prisées sur les tables des établissements de moyen et haut de gamme. Elles sont même le hiatus. Ce qui représente une nouvelle opportunité pour l’activité gastronomique.
ALGER – Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf a appelé, mardi à Alger, les pays arabes à la mise en place d’un organisme technique pour la prise en charge des questions de la population et du développement à l’instar de l’Union Africaine (UA).
Cet organisme technique aura pour mission le transfert des nouvelles connaissances, l’échange des expériences, l’orientation en matière de choix stratégiques à développer et de décisions à prendre, a indiqué le ministre de la Santé dans une allocution lue en son nom par son chef de cabinet, Ali Rezki, à l’ouverture du forum régional de haut niveau sur le dividende démographique dans la région MENA, organisé à l’initiative du Fond des Nations Unies pour la Population (FNUAP).
Ce forum constitue une aubaine pour mieux appréhender le dividende démographique et definir des choix pratiques pour son exploitation, a estimé le ministre, ajoutant qu’une telle compréhension permettra l’adoption d’une position commune au niveau de la Ligue des Etats Arabes et des fora y afférent au niveau régional et international, notamment au sein de la commission de la population et du développement et de l’Assemblée Générale de l’ONU.
Cette rencontre permettra en outre d’informer et d’accompagner les pays de la région en matière de détermination des priorités concernant le dividende démographique et d’approches et outils les plus adaptés, a encore ajouté le ministre.
Les études ont fait ressortir que le développement social et économique ne peut se réaliser sans une baisse du taux de naissances en parallèle, a-t-il précisé.
Pour le premier responsable du secteur, la croissance démographique ne peut être assimilée à un dividende démographique qu’en garantissant une santé et un enseignement de qualité aux jeunes en âge de travailler et un accès à des emplois à même de leur permettre de réaliser un long processus productif.
L’année 2017 a été placée en Afrique sous le thème « exploiter le dividende démographique en investissant sur les jeunes » a-t-il rappelé.
Le ministre a estimé que les Etats et gouvernements sont appelés à mettre en place une feuille de route pour accélérer l’application effective d’une initiative continentale en matière de dividende démographique, affirmant que cette rencontre sera également l’occasion de tracer la voie pour des mesures concrètes à prendre sur le plan national et régional à partir de 2017.
Abordant les questions démographiques en Algérie, le ministre a affirmé que l’Etat y accorde un intérêt tout particulier depuis 1983, année du lancement du Programme national de maîtrise de la croissance démographique et la tenue, en 1994, de la Conférence internationale sur la population et le développement qui a impulsé les procédures et approches en matière d’étude des questions démographiques dans leur rapport au développement.
Evoquant les réalisations notables au profit des populations, le même responsable a cité le secteur de la santé à la faveur de la baisse du taux de mortalité infantile et maternelle ainsi que l’augmentation de l’espérance de vie à la naissance, qui tourne actuellement autour de 77 ans (76.7 ans pour les hommes et 78 ans pour les femmes en 2015).
Il a mis l’accent, en outre, sur l’accès aux prestations de la santé reproductive, la planification familiale, les médicaments essentiels, la lutte contre le SIDA, ainsi que l’amélioration notable des conditions d’habitat notamment le raccordement aux réseaux d’alimentation en eau potable et de l’assainissement et l’éradication de l’habitat précaire.
L’Algérie a connu, au cours de cette période, la mise en place de législations consacrant l’égalité homme-femme en matière des droits, l’amélioration continue de la condition féminine, traduite par une parité homme-femme dans les secteurs de l’éducation, de la santé et de la justice, a-t-il ajouté.
Il a rappelé également la mise en œuvre d’une politique volontariste accordant aux femmes un quota de sièges au sein des assemblées élues, ce qui a augmenté la représentation féminine au sein du parlement.
Par ailleurs, M. Boudiaf, a précisé que le plan d’action du gouvernement algérien pour la période 2014-2019 s’inscrit dans une optique de consolidation des acquis sociaux et économiques. De même, la dernière révision de la Constitution est venue renforcer l’Etat de droit, garantir les droits individuels et collectifs et anticiper l’avenir du peuple algérien en terme de besoins de développement durable, et ce en plaçant l’être humain en tant que valeur et la qualité de ses conditions de vie au cœur des aspirations légitimes auxquelles l’Algérie aspire tant pour elle que pour l’humanité tout entière.
Le ministre a souligné, dans ce sens, que le prix des Nations unis décerné en 2007 au Comité national de la population (CNP), se veut un couronnement des efforts consentis en vue de concilier les droits élémentaires de l’homme et les principes culturels et religieux de la société.
Sur un autre registre, le ministre de la santé a réitéré le soutien et l’adhésion de l’Algérie aux déclarations du Caire (juin 2013) et d’Addis-Abeba (octobre 2013). Ces deux plateformes qui ont été adaptées aux réalités sociales, culturelles et religieuses, doivent constituer, a-t-il dit, « des références essentielles dans l’élaboration de la feuille de route à mettre en place en vue de tirer profit de dividende démographique ».
Pour ce qui est des questions relatives aux besoins des adolescents (les 10-24 ans), le même responsable a révélé qu’elles figurent parmi les priorités tout autant que d’autres qui ne sont pas de moindre importance, notamment l’emploi et le chômage des jeunes, la formation et l’enseignement de qualité ainsi que la lutte contre les multiples fléaux sociaux.
Le braconnage prend des proportions alarmantes dans la wilaya d’Aïn Témouchent. Tel est le constat fait sur le terrain par l’Association de protection de l’environnement. Pour mettre un terme à la chasse illégale et anarchique, qui menace la faune en milieu forestier, elle initie une campagne de sensibilisation.
En parallèle, elle interpelle les autorités locales pour prendre les dispositions requises contre les braconniers qui menacent la pérennité de plusieurs espèces d’animaux dont la perdrix, le loup, les chacals et les lièvres. D’autant que ces chasses clandestines déstabilisent les écosystèmes, déjà fragilisés par le déficit pluviométrique.
L’association dénonce la présence de ces chasseurs, qui écument les forêts avec leurs meutes de chiens, à la recherche du moindre gibier.