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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 1 month 2 weeks ago

Flambée générale des prix : Le diktat des gros bonnets de l’informel

Sun, 20/11/2016 - 18:45

La nouvelle flambée des prix des produits de large consommation préoccupe les consommateurs et témoigne une fois de plus que le marché échappe à tout contrôle. L’Etat semble définitivement abandonner son rôle de régu-lateur, ce qui aura pour première conséquence un effondrement du pouvoir d’achat de millions de ménages.

Les prix des produits de large consommation et même ceux subventionnés par l’Etat, à l’exemple du sucre, sont repartis à la hausse enregistrant des majorations entre 20 et 25%. Cette hausse des prix des denrées alimentaires inquiète les observateurs qui n’arrivent plus à comprendre les fluctuations des prix.

Cette nouvelle flambée concerne presque tous les produits de large consommation à commencer par les légumes secs, le café, le sucre, les fruits et légumes, les boissons, les viandes blanches, les oeufs, etc. Les hausses varient entre 5 dinars pour le kilo de sucre et 80 dinars pour certains légumes secs.

Le plus préoccupant est que certains produits qui n’ont pas connu des hausses depuis de nombreuses années à l’exemple du riz et des pâtes ont vu leurs prix du jour au lendemain s’envoler de 10 à 20 dinars. Les consommateurs assistent à une flambée générale des prix et presque aucune denrée alimentaire n’a échappé à cette envolée. «Le paquet de pâtes qui coûtait entre 40 et 45 dinars est désormais à 60 dinars. Le sucre a vu son prix augmenter de 5 dinars.

Le prix du café a progressé de 10 dinars et pour certaines marques il enregistre une hausse de 20 dinars. Les viandes blanches et rouges et les fruits sont inaccessibles pour les petites bourses. Le prix des oranges, pourtant un fruit de saison, n’est pas descendu au dessous de 200 dinars. Et même le lait en sachet, pourtant subventionné par l’Etat, est proposé dans certaines épiceries entre 35 et 40 dinars. Cette flambée générale des denrées alimentaires met en évidence les carences de régulation du marché vu que ces hausses restent «injustifiées».

Il s’agit de hausses sauvages de commerçants qui profitent de la conjoncture pour accroitre leurs marges. Il n’y a pas eu de hausses des taxes et la future loi de finances 2017 n’aura pas un effet rétroactif, alors pourquoi cette nouvelle flambée générale des prix. La grande distribution est pointée du doigt. Le SG du bureau wilaya de l’Union générale des commerçants et artisans algériens et président de la chambre du commerce et d’industrie de l’Oranie (CCIO), Abed Mouad, estime que cette flambée générale est orchestrée par les gros bonnets de la grande distribution. «C’est la grande distribution qui fixe les prix des denrées alimentaires de large consommation, mais malheureusement cette filière baigne dans la clandestinité totale.

La plupart des dépôts ne sont ni connus ni contrôlés. Il faut avouer que c’est l’informel qui a une mainmise sur le secteur formel. Il est urgent de régulariser toutes les activités en amont et d’élargir la liste des denrées alimentaires plafonnées. Et tant que la grande distribution n’est pas contrôlée, il y aura toujours des fluctuations des prix.

Il faut cibler l’origine du mal pour réguler le marché et ne pas se suffire de contrôler les petits commerçants », affirme le représentant des commerçants. Un gérant d’une société de grande distribution que nous avons interrogé a justifié, pour sa part, ces nouvelles hausses par de nombreux facteurs à commencer par le recul de la consommation des ménages qui a eu des conséquences fâcheuses sur les marges bénéficiaires des distributeurs et le durcissement des contrôles fiscaux qui ciblent les usines et les ports. «La conjoncture économique est difficile pour les distributeurs qui ont réussi à subsister à ce jour avec des petites marges bénéficiaires, mais avec la prochaine révision à la hausse de la TVA qui va passer de 17 à 19% la filière sera sinistrée.

Il existe une concurrence acharnée dans la grande distribution et la situation a empiré depuis le début de cette année en raison de la baisse de la consommation des ménages. Le plus grave c’est que nous avons des marges bénéficiaires très réduites en raison de la concurrence acharnée. Je gagne seulement 8.000 dinars sur la cargaison d’une semiremorque. Nous avons pu résister à ce jour grâce à des moyens détournés pour échapper au fisc.

Nous utilisons les prêtenoms pour ne pas payer de TVA et ces pratiques, certes illégales, profitent essentiellement aux consommateurs. Si le nouveau taux de TVA est appliqué sur la filière, les prix vont exploser du jour au lendemain », avertit notre source. Le président de la Fédération algérienne des consommateurs, Zaki Hariz, soutient de son côté que cette flambée est l’oeuvre des spéculateurs. «Dans le marché des fruits et légumes, à titre d’exemple, les spéculateurs recourent de plus en plus à la rétention des stocks pour dicter leurs prix.

Le marché est approvisionné au compte-gouttes par ces spéculateurs. Ces pratiques anticoncurrentielles déstabilisent le marché. Nous sommes sortis du monopole de l’Etat pour se jeter dans celui des lobbies», précise le président de la FAC. Et d’enchaîner : «Ces hausses des denrées alimentaires vont fragiliser davantage le pouvoir d’achat des Algériens, malmené ces dernières années par l’inflation.

Les couches pauvres et moyennes sont les premières victimes de cette situation». Zaki Hariz prône un juste prix pour les consommateurs et les producteurs et une «réalité des salaires» pour les Algériens. «Avec un SMIG de 18.000 dinars, un père de famille ne peut faire face à la cherté de la vie. Le salaire minimum ne doit pas descendre aujourd’hui sous les 50.000 dinars», affirme notre source.

Categories: Afrique

Ligue 1 Mobilis: le MOB et le MCO se neutralisent (0-0).

Fri, 18/11/2016 - 22:00

Le MO Béjaia et le MC Oran se sont quittés sur un score nul et vierge (0-0) à l’occasion de la suite de la  12e journée de la Ligue 1 Mobilis, jouée vendredi au stade de l’Unité Maghrébine (Béjaia).

Ce match des extrêmes disputé entre la lanterne rouge et le co-leader n’a pas connu de vainqueur. Les Béjaouis auraient pu prendre le gain du match si Lekhdari n’avait pas raté un penalty à la 66e minute.

Piètre spectacle dans les tribunes

Encore une fois, la violence dans les stades fait parler d’elle. Ce fléau qui gangrène notre football continue de sévir avec des scènes plus que déplorables qui se sont produites dans les travées du stade de l’Unité Maghrébine.

Des échauffourées ont éclaté entre les deux galeries avant et pendant le match, causant au moins 21 blessés. « 21 personnes ont été blessées, 4 ont été soignées sur place, alors 17 ont été transférées à l’Hôpital de Béjaia », selon un bilan provisoire de la Protection civile, rapporte l’APS.

L’arbitre de la partie, monsieur Boukouasa, a même été obligé d’interrompre le match, à la 30e minute de la première période, pendant plus de vingtaine minutes suite à l’envahissement du terrain par les supporteurs oranais. Ces derniers ont même été évacués durant la pause citron afin d’éviter tout nouveaux débordements à la fin de la rencontre.

A la suite de ces incidents plus que regrettables et condamnables, Il est évident que la Ligue de football professionnelle (LFP) va sanctionner le MOB. Les Crabes (16e – 7 pts) n’avaient vraiement pas besoin de ça au moment où leur équipe traverse une période très difficile sur tous les plans.

Le MOB va très certainement jouer ses matchs de mise à jour, respectivement, face au MC Alger (8e journée) et CA Batna (10e journée) à huis clos.

Le MCO deuxième

Pour sa part, le MC Oran rentre chez lui avec un bon point glané à l’extérieur. Les Hamraoua sont deuxièmes au classement avec un total de 21 points.

Jeudi, l’USM Alger est parvenue à mettre fin à sa petite traversée du désert en s’imposant face au NA Hussein Dey (2-1) dans le derby de la capitale.

Grâce à ce succès, les Rouge et Noir sont seuls leader (23 pts) en attendant le déroulement du reste du programme de cette 12e manche, prévu samedi, avec à l’affiche un autre derby algérois mettant aux prises le CR Belouizdad au MC Alger.

Résultat des rencontres :

USM Alger 2 – 1 NA Hussein Dey

MO Béjaïa 0 – 0 MC Oran

Reste à jouer :

Samedi :

15h00 :

Olympique Médéa – USM Bel-Abbès

RC Relizane – JS Kabylie

DRB Tadjenanet – CA Batna (huis clos)

16h00 :

CR Belouizdad – MC Alger

CS Constantine – USM El-Harrach

19h00 :

JS Saoura –  ES Sétif

Categories: Afrique

CAN 2017 – Préparation : Algérie – Mauritanie, les 7 et 10 janvier à Blida.

Fri, 18/11/2016 - 21:48

La sélection nationale de la Mauritanie disputera deux matchs amicaux face à son homologue algérienne les 7 et 10 janvier au stade Mustapha Tchaker de Blida, a annoncé la Fédération de Football de la Mauritanie (FFRIM) vendredi.

« La Fédération de Football de la Mauritanie a le plaisir d’annoncer la tenue officielle de deux matchs amicaux entre l’Algérie et la Mauritanie. Les rencontres se dérouleront au Stade Mustapha-Tchaker de Blida, les 7 et 10 janvier 2017. » écrit la FFRIM sur sa page officielle sur Facebook.

Après avoir affronté la Tunisie, les Mourabitounes vont à présent se mesurer aux Fennecs d’Algérie. Ces matchs entrent dans le cadre de la préparation de l’équipe nationale mauritanienne pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2019, qui vont démarrer dès le mois de mars prochain, précise la même source.

Pour sa part, l’Algérie (35ème nation mondiale et 3ème en Afrique) prépare la phase finale de la CAN « Gabon » 2017, où elle affrontera la Tunisie, le Sénégal et le Zimbabwe dans le groupe B.

Les Verts entament le tournoi contre le Zimbabwe le 15 janvier à Franceville avant de croiser le fer contre la Tunisie et le Sénégal. Les deux premiers du groupe se qualifieront pour les quarts de finale.

Categories: Afrique

Nedjadi Messeguem, inspecteur général au ministère de l’Éducation : « Le calendrier du Baccalauréat est maintenu ».

Fri, 18/11/2016 - 21:34

L’inspecteur général au ministère de l’Éducation nationale, Nedjadi Messeguem, a affirmé que le calendrier fixé pour l’examen du Baccalauréat session-2017 sera maintenu. «Il n’y a aucune possibilité de revoir les dates de cet examen», a-t-il confirmé en réponse à la contestation des élèves qui refusent son application.

Lors d’un entretien accordé au quotidien arabophone “El-Khabar”, le responsable a fait savoir que le ministère de l’Éducation a pris comme initiative de sensibiliser les élèves et de leur faire comprendre que le nouveau calendrier ne peut être que bénéfique pour eux. Pour ce faire, précise-t-il, pas moins de 1 800 inspecteurs ont été répartis sur les différents établissements du pays. Leur tâche consiste à expliquer aux élèves de Terminale les nouvelles mesures prises dans le cadre de l’organisation du Baccalauréat et qui consistent à alléger les emplois du temps et le contenu des sujets d’examens en même temps.

«Les inspecteurs de l’Éducation vont prendre les choses en main, puisque les directeurs des établissements ne sont pas arrivés à convaincre ces élèves», confie-t-il. Concernant les autres mesures qui devaient être prises dans le cadre de la réforme du Bac, à l’instar de l’évaluation continue, le même responsable souligne qu’elles ont été retardées, notant que la réforme se fera de manière graduelle. Revenant toujours à la question de l’organisation du prochain examen de fin de cycle secondaire Messeguem indique qu’une commission de l’Office national des examens et concours (Onec) a procédé, depuis dimanche passé, à une étude sur la préparation des sujets du Bac de manière à ce qu’ils soient (les sujets) allégés.

Ce travail prend en considération l’aspect «pédagogique» pour que les élèves soient moins perturbés. En outre, l’inspecteur général au ministère révèle que le commencement des examens pourrait avoir lieu à (8h 30) au lieu de (8h). «Nous allons prendre en considération le fait que ces examens coïncident avec le mois de Ramadhan». Évoquant, par ailleurs, l’organisation des examens de fin d’année dans les wilayas du Sud, le responsable estime que le problème de la restauration ne se poserait pas étant donné que «ça sera Ramdhan». Pour ce qui est des autres conditions, il a relevé que tout a été bien organisé, à l’instar de la climatisation et du transport.

Il convient de rappeler que les épreuves du Baccalauréat session-2017 sont prévues du 11 au 14 du mois de juin prochain. Selon le calendrier des épreuves, les candidats des filières scientifiques (sciences expérimentales, mathématiques et maths techniques) et de la filière Gestion et économie passeront, le premier jour, les épreuves de langue et littérature arabe, langue anglaise et sciences islamiques. La deuxième journée est dédiée, pour ces mêmes filières, aux épreuves de mathématiques et d’histoire-géographie. Les épreuves des sciences de la nature et de la vie et de philosophie sont programmées pour la troisième journée.

La quatrième journée est consacrée aux épreuves de sciences physiques, langue française et tamazight. Dans la filière gestion et économie, les candidats passeront, la troisième journée, les épreuves de gestion comptable et financière et de philosophie et la quatrième journée, celles d’économie, management et droit. L’après-midi sera consacré aux épreuves de langue française et de tamazight. Pour la filière lettres et philosophie, les épreuves de la première journée porteront sur les matières de langue arabe, sciences islamiques et mathématiques.

La deuxième journée concernera les épreuves de philosophie et de langue française. La troisième journée est dédiée aux épreuves d’histoire-géographie et de langue anglaise, alors que la quatrième et dernière journée concernera l’épreuve de tamazight. Dans la filière langues étrangères, le calendrier des épreuves des trois premières journées est identique à celui de la filière lettres et philosophie. En effet, la seule différence réside en la quatrième journée, qui est dédiée pour les candidats de cette filière (langues étrangères) à l’épreuve de langue allemande ou espagnole ou italienne. L’après-midi est consacré à l’épreuve de tamazight.

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Enseignement supérieur : Hadjar critique le système LMD.

Fri, 18/11/2016 - 21:31

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a insisté, hier à Tizi-Ouzou, sur la nécessaire révision du Système national d’enseignement supérieur, afin d’assurer des débouchés professionnels aux diplômés. Tahar Hadjar qui a rencontré, au niveau du pôle universitaire de Tamda, la communauté universitaire en marge d’une visite de travail dans la wilaya, a relevé l’«obligation de revoir ce système de formation qui, s’il est maintenu, va créer un sérieux problème ».

Ces déclarations interviennent au lendemain de la marche qu’ont organisée des centaines d’étudiants de l’Institut national des hydrocarbures et de la chimie de Boumerdès. Face aux multiples doléances et sollicitations des étudiants, le ministère de l’Enseignement supérieur semble impuissant de régler le problème de massification marquant l’état de nos diplômés, et cela après avoir longtemps ignoré les avertissements des experts et professionnels dans le domaine. L’année dernière, le siège du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a été le lieu de plusieurs sit-in et rassemblements de protestations d’étudiants, venus exprimer leur ras-le-bol et dénoncer les entraves rencontrées pour l’accès à l’emploi.

«L’Algérie forme, annuellement, une moyenne de 200 000 master. “Au bout de 10 ans, nous allons nous retrouver avec 5 millions de master sur le marché de l’emploi national, que la Fonction publique ne pourrait absorber», a expliqué encore le ministre. 5 millions de diplômés qui s’ajoutent à plusieurs millions d’autres diplômés qui attendent déjà, c’est un chiffre énorme et renvoie à la problématique de l’employabilité des diplômes délivrés par les universités. Situation qui complique davantage toute approche en vue de trouver une solution efficace.

Djamel Boukhettata, directeur de la formation supérieure au ministère de l’Enseignement supérieur, a évoqué le rôle des CEH (Comités d’évaluation et d’habilitation) qui doit être revu et pris avec plus de considération pour plus de lisibilité des diplômes délivrés.
«On a entamé un processus d’assainissement concernant les filières d’enseignement, proposées actuellement, et qui n’ont aucune utilité sur le terrain, et l’on vise à créer les bases d’une osmose entre l’Université et l’Environnement socio-économique», explique l’universitaire, lors de Forum de chefs d’entreprise (FCE). Cette situation est induite par l’absence de la norme pyramidale dans l’accès aux différents paliers du cursus universitaire, norme mondialement appliquée, fait observé le ministre, avant d’annoncer que son département va prendre en charge ce «problème», avec la participation de tous les concernés, et cette prise en charge «doit se faire de façon rationnelle, objective et dépassionnée», rassure le ministre. Abordant le dossier de l’amélioration de la qualité de l’enseignement, Hadjar a fait savoir que les universités algériennes disposent de tous les moyens humains et matériels nécessaires pour atteindre cet objectif.

Vers l’acquisition d’un logiciel anti-plagiat
Répondant à une préoccupation sur le plagiat de travaux scientifiques, le ministre a annoncé que son département a commandé un logiciel anti-plagiat. Dans la perspective de lutter contre ce procédé qu’il a qualifié de «Vol», Tahar Hadjar a indiqué qu’à partir de l’année universitaire prochaine il sera exigé le dépôt des thèses de master et de doctorat en support numérique, pour qu’elles soient soumises à ce logiciel. Il n’a, toutefois, souligné que la démarche de son département a priori, et l’action préventive à travers la sensibilisation des étudiants dès la première année contre cette pratique, ajoutant la possibilité d’introduire un module sur la déontologie. Un point très important vu la décadence qui touche les travaux de recherche fournis par les étudiant. Mesure qui passe, aussi, par la valorisation de l’effort académique et la formation continue des enseignants-chercheurs.

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OPEP : Doha pour un «consensus» avant le sommet de Vienne.

Fri, 18/11/2016 - 21:18

L’Opep ne semble pas avoir tout réglé en perspective de la conférence ministérielle de Vienne, programmée pour le 30 novembre. L’organisation cherche un consensus, y compris autour de la répartition des quotas de production, avant la réunion.

Et ce consensus ne serait pas atteint, deux mois ou presque, après l’Accord d’Alger. Faut-il pour autant tout remettre à plat et reprendre les négociations sur la baisse de l’offre pétrolière de l’Opep ? C’est ce vers quoi semble se diriger l’Organisation des pays exportateurs de pétrole. Celle-ci va se réunir de manière informelle demain vendredi à Doha, en marge de la 18e Conférence ministérielle du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), un rendez-vous auquel prendra part le ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa. Le fait que les pays Opep vont se réunir encore une fois dans un cadre informel n’est pas aussi banal et sans importance a fortiori que l’information relative à cette rencontre a été fournie par Alger, selon l’agence Reuters qui cite une source du secteur de l’énergie en Algérie.

La source précise qu’une réunion informelle de l’Opep sera «probablement» convoquée à Doha demain pour «bâtir un consensus» autour des décisions prises par l’organisation viennoise en septembre dernier à Alger. Il se pourrait qu’Alger ait appelé à cette rencontre dans la capitale qatarie. Le pays, estimant tenir le bon bout, veut tenir bon jusqu’à ce que l’Accord d’Alger se concrétise. En l’espace de huit mois, l’Opep a déjà organisé quatre réunions informelles : A Doha (avril), à Alger (septembre), à Istanbul (octobre) et à Vienne (octobre).

Ce qui est sûr, c’est que la vision dominante au sein de l’Opep, aujourd’hui, part de l’idée que la stabilité des marchés sert les intérêts de toutes les parties, petits et gros producteurs. Et qu’il y a nécessité de tailler dans la production des pays Opep et des non-Opep. On est loin d’une vision fort individualiste adoptée par les Saoudiens, pendant deux ans. Riyad s’était engagée dans une guerre larvée des prix de pétrole et de parts de marché et ne voulait pas y renoncer. Finalement, elle n’y a pas réussi. Et cette guerre a créé plus de problèmes, notamment pour les pays fragiles, au plan économique, comme c’est le cas pour l’Algérie, qu’elle n’en a résolus. La stabilité des marchés pétroliers à long terme, Riyad aime en discuter, mais l’objectif recherché n’est pas atteint.

Le royaume a échoué dans sa stratégie de guerre des prix et de parts de marché. Il aura fallu que des pays membres de l’Opep puissent le lui faire entendre. L’Arabie saoudite avec ses alliées membres du Conseil économique du Golfe continuent à influer sur les décisions à prendre au sein de l’Opep. Ils ne peuvent cependant le faire indéfiniment, dans une conjoncture qui va certainement se compliquer davantage au fil des années si les pays pétroliers n’investissent pas assez dans l’industrie des hydrocarbures, un point mis en exergue dans le dernier rapport en date de l’AIE (lire article de Kahina Sidhoum).

Celle-ci a, en effet, relevé que le manque d’investissement dans l’industrie pétrolière pourrait entraîner un déficit de l’offre sur le marché pétrolier d’ici à quelques années, alors que l’or noir restera une énergie incontournable à l’horizon 2040. Plombé par la chute des cours du brut, qui ont perdu plus de la moitié de leur valeur depuis la mi-2014 et évoluent actuellement autour de 45 dollars le baril, le secteur pétrolier a drastiquement réduit ses investissements ces deux dernières années, annulant ou reportant des projets. Après un pic à 780 milliards de dollars en 2014, les investissements dans les projets d’exploration-production ont été réduits de près de 200 milliards en 2015 et ils devraient à nouveau être coupés de 140 milliards cette année.

Hier, les prix du pétrole baissaient légèrement en cours d’échanges européens, après le net rebond de la veille. Ainsi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait vers midi 46,58 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 0,37 dollar par rapport à la clôture de mardi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour le mois de décembre perdait 0,47 dollar à 45,34 dollars.

Categories: Afrique

Accompagnement des opérateurs à l’export : Un gage de bonne volonté ou un slogan de conjoncture ?

Fri, 18/11/2016 - 21:14

La Banque d’Algérie a donné quelques gages quant à sa bonne volonté de mener une refonte en profondeur du marché et la réglementation de change.

Le nouveau locataire de la Villa Joly, Mohamed Loukal, annonçait, mardi, une réforme en profondeur en vue de faciliter les opérations d’exportations hors hydrocarbures.

Tant mieux qu’il y ait enfin une prise de conscience quant à la nécessité de diversifier la structure des exportations, dominée exclusivement par les hydrocarbures. Défendue à cor et à cri par le peu d’exportateurs dont dispose le pays, cette réforme a été repoussée sine die pendant les années du pétrole cher, réduisant le discours sur l’enjeu de l’exportation à sa plus simple expression, voire à un slogan de conjonctures. La Banque centrale a été pointée du doigt durant toutes ces années de statu quo par les plus ardents défenseurs de l’internationalisation des entreprises algériennes.

Sans l’ombre d’un doute, la réglementation de la Banque d’Algérie s’érigeait depuis toujours en principal obstacle aux opérations d’exportation. Un risque pénal était toujours suspendu comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête des exportateurs à la moindre erreur comptable et/ou de change, tant il est vrai que les opérateurs risquent la prison pour une journée de retard sur les transactions de rapatriement des dividendes. De quoi donner des sueurs froides aux plus fervents opérateurs engagés sur l’activité de l’exportation.

Mais pas seulement, au risque pénal s’ajoute un risque commercial en cas de non-recouvrement de la créance sur le client étranger. Les opérateurs se verront alors confrontés à un dilemme insurmontable ; de l’impossibilité de financer les contentieux de recouvrement ou les opérations de poursuites à l’étranger, étant donné que les mécanismes n’existent pas sur les devises des banques et sont injustifiables par les devises du marché parallèle. Un véritable casse-tête chinois qui finit par dissuader le plus coriace des exportateurs.

Ce n’est donc pas surprenant de voir l’institution de Mohamed Loukal appeler les banques de la place à la plus grande prudence dans leurs plans de financement des exportations. Les investisseurs ont fini par déserter le terrain, s’orientant vers l’importation, un métier beaucoup plus facile et, de surcroît, financé par les devises de l’Etat. Preuve en est, les opérateurs ayant bravé l’ordre établi se comptent aujourd’hui sur les doigts d’une seule main. La faute, en premier lieu, à un modèle économique qui favorisait les importations au détriment de l’exportation et, ensuite, à une politique de change pour le moins antiéconomique, irrationnelle et dissuasive.
Le temps des vents contraires
Mais en cette période où l’Etat serait en cruel manque de devises, sous l’effet de la baisse des recettes tirées de la commercialisation des hydrocarbures, il n’y a plus de place aux politiques de dissuasion. D’où le projet d’introduire de « grandes réformes » en vue de faciliter les opérations d’exportations hors hydrocarbures annoncé mardi par le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Loukal. Il s’agira de faire sauter certains verrous réglementaires s’érigeant en parfaits obstacles face aux opérateurs économiques investis dans l’activité d’exportation.

D’après Mohamed Loukal, il sera question, entre autres, du prolongement des délais de rapatriement des devises et la création d’un marché à terme de devises. Pour la première mesure, une circulaire de la Banque d’Algérie serait publiée incessamment, prévoyant de porter le délai légal de rapatriement de devises à 360 jours contre 180 actuellement. L’autre mesure annoncée par le gouverneur de la Banque centrale est la mise en place, durant le premier semestre 2017, d’un marché à termes des devises pour contrecarrer les risques de change. Ce marché permettra aux exportateurs d’avoir une visibilité à même de mieux maîtriser les coûts et de prémunir les importations des matières premières et des investissements, nécessaires à la production des biens à exporter, d’une éventuelle dépréciation du dinar.

A ces deux mesures s’ajoutera une autre circulaire qui consacrera l’introduction de la notion du paiement des exportations au comptant et de la notion du paiement à crédit avec, comme corollaire, une assurance-crédit à l’export pour couvrir l’exportateur et lui permettre de pouvoir régénérer ses ressources en dinars. Trois réformes et trois gages d’un changement de position, imposé en grande partie par la crise née de la dégringolade des cours pétroliers sur les marchés mondiaux.

Un signal de bonne volonté envoyé également aux participants au Forum africain d’investissements et d’affaires, prévu les 3, 4 et 5 décembre prochain à Alger. Une rencontre dédiée à identifier des opportunités d’exportation au profit des entreprises algériennes, souvent en manque à la fois de visibilité et d’accompagnement. Cependant, l’accompagnement des exportateurs ne se limite pas seulement à une histoire de politique de change, mais suppose que l’on mette en place des instruments de financement, de garantie et d’assurance, d’une logistique… des déficits qui ne sont pas surprenants dans un pays qui faisait de l’importation un modèle économique.

Categories: Afrique

Biskra : une 3ème réplique de magnitude 4,5 degrés.

Fri, 18/11/2016 - 19:32

Une troisième réplique de magnitude 4,5 degrés sur l’échelle ouverte de Richter a été enregistrée vendredi à 13h 08 mn dans la wilaya de Biskra, indique le Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG) dans un communiqué.

L’épicentre de cette réplique a été localisé à 1 km au nord-est de M’ziraa, dans la même wilaya, précise la même source. La wilaya de Biskra a enregistré vendredi à 8h42 une secousse tellurique d’une magnitude de 5 degrés sur l’échelle de Richter, suivie de deux répliques de magnitude 3,2 degrés à 8h56 et 3,5 degrés à 10h16.

Categories: Afrique

Des députés britanniques appellent à agir contre la «politique expansionniste» d’Israël.

Fri, 18/11/2016 - 19:18

Des députés britanniques ont appelé le gouvernement à joindre l’action à la parole pour faire pression sur l’occupant israélien en Palestine afin qu’il cesse sa «politique expansionniste» au détriment des terres palestiniennes.

Lors d’une rencontre organisée, mercredi soir au Parlement, des députés de différents partis politiques ont relevé que le gouvernement britannique «reconnaît que l’occupant israélien est injuste envers les Palestiniens» et «condamne sa politique expansionniste illégale», mais que «ses paroles ne suffisent pas» pour changer la situation.

Ils ont soutenu que les condamnations et les inquiétudes exprimées par le gouvernement à chaque annonce de démolitions de foyers palestiniens ou de constructions de colonies israéliennes sur leurs terres, «n’ont aucun impact» et qu’il est temps que le Royaume-Uni « pèse de son poids sur la scène internationale pour faire pression sur Israël».

Les députés Philipa Whitford du parti national écossais (SNP), Andy Slaughter du parti travailliste, Labour Party, Tania Mathias du parti conservateur au pouvoir, et d’autres ont tous appelé le gouvernement à «prendre des mesures concrètes contre Israël afin de l’emmener à respecter le droit international et à cesser de forcer les Palestiniens au déplacement en persistant à voler leurs terres pour y construire des colonies».

Une stratégie d’extermination du peuple palestinien : le laisser-faire du Royaume-Uni…

Le Royaume Uni, a «une responsabilité historique et morale» de soutenir les Palestiniens qui vivent une situation «déplorable» après la destruction de 70% de leurs maisons, il devrait agir pour contraindre les forces israéliennes à cesser leur politique visant à exterminer tout un peuple», ont souligné les intervenants.

Le gouvernement britannique devrait également cesser ses relations commerciales avec Israël, ont-ils estimé, notant la «contradiction» de Londres qui annonce son refus de la «politique expansionniste» mais maintient ses relations «intactes», ce qui «encourage le gouvernement israélien à poursuivre ses constructions illégales sans s’inquiéter».

Ils proposent la révision de l’ensemble des relations britanniques avec les colonies israéliennes, et la mise en place de lignes directrices aux entreprises et aux banques pour s’assurer qu’elles n’ont aucun lien commercial, financier ou d’investissement avec les colonies israéliennes.

Le Royaume-Uni doit également cesser tout accord avec Israël en relation avec les colonies construites sur les terres palestiniennes et interdire l’importation des produits de colonisation, affirment les députés britanniques.

Si les députés écossais et ceux du Labour Party ont souvent soutenu la cause palestinienne, ceux du parti conservateur au pouvoir «commencent à prendre conscience et à réfléchir sérieusement à la justesse de la cause palestinienne et à l’injustice d’Israël envers les Palestiniens», selon la députée Tania Mathias.

Présent à la rencontre, l’ambassadeur palestinien à Londres, Manuel Hassassian, a fait un long exposé sur la situation actuelle dans les territoires occupés et des revendications de l’autorité palestinienne auprès du gouvernement du Royaume-Uni.

Des représentants de plusieurs organisations britanniques de solidarité avec la Palestine et des universitaires, ont participé à la rencontre, organisée au lendemain d’une journée nationale de lobbying pour la Palestine, au Westminster, siège du parlement britannique.

En marge de cette réunion, le directeur de l’ONG «Palestine Solidarité Campagne», initiatrice de la journée, Ben Jamel, a déclaré à l’APS que plus de 2000 citoyens britanniques ont répondu favorablement à l’action, et qu’au moins 450 se sont entretenus avec leur député pour demander des mesures contre Israël pour non respect au droit international, et pour entrave à la paix.

«Le parlement et toutes les ONG doivent continuer à faire pression sur le gouvernement britannique jusqu’à ce qu’il décide de prendre des mesures à même de faire pression lui même contre Israël», a-t-il dit.

Pour rappel, Le Parlement britannique a adopté, en octobre 2014, une motion reconnaissant l’Etat de Palestine, avec 274 voix contre 12. Ce vote, même s’il n’avait pas changé la politique étrangère du Royaume-Uni envers la Palestine, avait été considéré comme une grande avancée pour la cause palestinienne.

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Projet de loi de finances2017: Des députés fortement sceptiques.

Fri, 18/11/2016 - 19:09
Les avis des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) étaient mitigés lors du débat du Projet de loi de finances (PLF-2017) entre soutien aux nouvelles mesures notamment fiscales, rejet de certaines mesures et appel à d’autres sources alternatives au budget de l’Etat pour financer la croissance.

Lors d’une séance plénière présidée par Mohamed Larbi Ould Khelifa, président de l’Assemblée, plusieurs députés ont relevé le contexte «difficile» dans lequel est intervenu le projet de loi, notamment le recul notable des revenus du pays en hydrocarbures, mettant en garde contre les répercussions des mesures fiscales contenues dans le projet de loi sur le pouvoir d’achat du citoyen. A cet effet, Kada Djellid, député du RND, a estimé que le gouvernement devait «dire la vérité au peuple» en expliquant les données de la situation socioéconomique.

Le PLF-2017 a été élaboré dans une conjoncture économique interne difficile (recul notable des revenus des hydrocarbures) et une conjoncture mondiale très perturbée, a-t-il dit, soulignant la nécessité de préserver le caractère social de l’Etat et de protéger les catégories vulnérables en renforçant la solidarité. De son côté, Fatma Zohra Benhaddou, députée du FLN a qualifié les augmentations proposées dans le PLF d’«infimes» et de «raisonnables», contestant l’augmentation du prix du mazout à 20,23 DA qui se répercutera certainement sur les prix des produits agricoles, vu que le secteur agricole utilise en grande partie ce carburant. L’intervenante a appelé à relever les taxes sur le tabac et les boissons alcoolisées et à baisser le coût du timbre fiscal du passeport biométrique.

Pour sa part, le député Abdellaoui Abdelkader (FLN) a indiqué que le budget de l’Etat n’était pas l’unique moyen pour financer le développement, estimant qu’il était nécessaire de trouver des sources alternatives pour financer une économie diversifiée et accorder l’appui et le soutien nécessaire aux plus méritants. Le député Nacer Hamdadouche (AAV) a estimé que le gouvernement avait fait preuve de transparence dans son exposé sur la situation économique, ajoutant que «le gouvernement a été sincère et avait présenté des chiffres réels sur la situation, mais n’a pas donné de solutions pour surmonter cette situation difficile», regrettant «l’ignorance des critères de bonne gouvernance dans la gestion, l’atermoiement dans la lutte contre la corruption et l’évasion fiscale».

Le député a proposé de baisser les salaires des membres du Parlement et de hauts cadres de l’Etat, en signe de solidarité. La députée Nora Mahiout (FFS) a fustigé le PLF 2017, affirmant que la majoration des taxes n’était pas le meilleur moyen pour combler le déficit budgétaire. Elle a, en outre, rejeté la proposition de réduire le budget d’équipement, car cela implique le gel de centaines de projets de développement et le renoncement à la création de milliers d’emplois, appelant à la nécessité de préserver l’investissement public, de renforcer les mécanismes de lutte contre la corruption et l’évasion fiscale et à la restitution de l’argent public accordé précédemment, en forme de crédits, à des hommes d’affaires. Le député Lotfi Kheirallah (AAV) a exprimé ses craintes quant à un éventuel recours de l’Algérie à l’endettement extérieur, en raison de la baisse importante des recettes algériennes des hydrocarbures.

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Un projet de réforme de l’UFC en cours d’élaboration par le ministère de l’Enseignement supérieur.

Fri, 18/11/2016 - 18:46

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar a annoncé jeudi à Alger que son département était en passe d’élaborer un projet de réforme de l’Université de la formation continue (UFC), affirmant que le diplôme accordé par cette université « est national et reconnu systématiquement par les institutions de la fonction publique ».

« Le ministère de l’enseignement supérieur s’attelle à préparer un projet de réforme de l’UFC, qui a été créée en vue d’assurer la formation continue et la formation à la demande, au profit des fonctionnaires de l’administration publique et des secteurs socio-économiques, tout en offrant l’opportunité aux personnes ayant un niveau de troisième année secondaire d’y accéder », a indiqué le ministre, en réponse à la question posée par la députée Sabra Fatmi lors de la séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN), sur le diplôme d’études universitaires appliquées de l’UFC.

En vertu de ce projet, l’UFC aura le statut d’université comme les autres universités nationales, mais la présence des étudiants ne sera pas obligatoire et l’enseignement sera prodigué à distance via des moyens technologiques modernes, en vue de permettre aux personnes « qui ne peuvent assister de façon assidue aux cours de poursuivre leurs études universitaires et d’alléger ainsi la pression sur les universités ».

Le ministère de l’enseignement supérieur a procédé, lors de l’année universitaire en cours, « à la généralisation » de ce type d’enseignement pour « les étudiants en master » puis il sera généralisée prochainement aux doctorants des différentes spécialités, ce qui permettra « une prise en charge des étudiants en constante augmentation à chaque rentrée universitaire », a estimé M. Hadjar, rassurant que l’UFC « continuera » à assurer la formation continue aux fonctionnaires des différents secteurs, par le biais de « la contractualisation » ou « à titre individuel ».

Le ministre a affirmé, au sujet de « la non reconnaissance du diplôme d’études universitaires appliquées, que « tous les diplômes universitaires remis par le ministère, à travers les différentes universités dont l’UFC sont des diplômes nationaux reconnus et leurs titulaires sont facilement recrutés par la fonction publique ».

Le diplôme d’études universitaires appliquées décerné par l’UFC « s’inscrit parmi les diplômes agrées par la Direction générale de la fonction publique pour accéder aux fonctions publiques conformes aux  niveaux de qualification prévus par le décret présidentiel n° 07-309 qui définit la grille référentielle des salaires des fonctionnaires ».

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La situation professionnelle de certaines catégories du secteur de l’Education sera régularisée.

Fri, 18/11/2016 - 18:44

La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a affirmé jeudi à Alger que le secteur de l’Education oeuvrerait à corriger les dysfonctionnements contenus dans les statuts des travailleurs de l’Education pour la régularisation de la situation professionnelle de certaines catégories n’ayant pas bénéficié des mesures prévues par ces statuts.

Répondant à une question orale d’un député de l’APN sur la situation professionnelle des conseillers de l’orientation scolaire et professionnelle, Mme Benghebrit a confirmé « l’existence de certains dysfonctionnements dans le statut particulier des travailleurs de l’Education nationale », ajoutant que « les négociations menées ces dernières années au niveau de la commission mixte avec le partenaire social a démontré que ledit statut accordait une importance particulière à une catégorie au détriment d’une autre ».

A cet effet, la ministre a insisté sur le rôle important des conseillers de l’orientation scolaire et professionnelle dans le suivi des élèves souffrant de troubles psychologiques et pédagogiques pour leur permettre de poursuivre leur études, notamment en vertu de la loi d’orientation relative au secteur qui avait consacré « tout un chapitre » aux missions du conseiller de l’orientation scolaire et professionnelle conformément à la planification éducative.

Les statuts des travailleurs de l’éducation définit les missions de 8 corps de l’Education et 46 grades. Il s’agit du corps de l’enseignement et du personnel de l’éducation, outre les fonctionnaires de l’orientation et de la guidance éducative et professionnelle, les laborantins, le personnel des

cantines scolaires, les intendants, le personnel administratif des établissements éducatifs et les inspecteurs.

La loi a limité également le parcours professionnel de chaque catégorie pour la promotion à un grade supérieur, a fait savoir la ministre qui a ajouté que la « promotion est volontaire et non obligatoire », car se faisant sur demande de l’intéressé accompagnée d’un dossier complet qui sera soumis au service compétent.

Mme Benghebrit a fait savoir que la promotion « est liée au nombre de postes ouverts à la promotion ». Les conseillers d’orientation et de guidance scolaire et professionnelle (COGS) peuvent , à l’instar des autres fonctionnaires, être promus au grade de conseiller principal d’orientation et de guidance scolaire et professionnelle, inspecteur d’orientation et de guidance scolaire et professionnelle, puis inspecteur d’éducation nationale d’orientation et de guidance scolaire et professionnelle.

Elle a rappelé dans ce contexte, l’ouverture de 10.000 postes budgétaires dans différents grades ayant trait à cette catégorie entre 2014 et 2016 outre un concours et des examens professionnels de recrutement et de promotion professionnelle au profit de 1415 fonctionnaires, tous grades confondus qui concernent cette catégorie.

La promotion a concerné durant cette même période « 55 inspecteurs d’éducation nationale d’orientation et de guidance scolaire et professionnelle, 26 inspecteurs d’orientation et de guidance scolaire et professionnelle, 98 conseillers principaux d’orientation et de guidance scolaire et professionnelle et 236 conseillers d’orientation scolaire et professionnelle », a ajouté Mme Benghebrit.

La ministre a estimé que les « chances de promotion de cette catégorie à des grades supérieurs dans l’éducation nationale sont plus nombreuses par rapport à d’autres secteurs. Le promotion d’un conseiller d’orientation dans le secteur de l’éducation peut aller jusqu’à la catégorie 17, conformément aux conditions en vigueur contre 14 dans les autres secteurs ».

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L’adoption du livre unique a contribué à l’allègement du cartable.

Fri, 18/11/2016 - 18:38

La ministre de l’Education nationale Nouria Benghebrit a affirmé jeudi à Alger que l’adoption du livre unique pour les première et deuxième années primaires avait contribué à réduire de moitié le poids du cartable scolaire par rapport aux années précédentes.

L’adoption, à partir de la présente année scolaire, du livre unique pour les première et deuxième années primaires a contribué à réduire, de moitié, le poids du cartable scolaire par rapport aux précédentes années », a soutenu la ministre qui répondait à une question orale de l’Assemblée populaire nationale APN concernant l’impact du poids du cartable sur la santé de l’élève.

Elle a fait savoir que le ministère a entrepris, suite à une étude de terrain, une série de mesures dont l’allègement du poids du papier intervenant dans la conception du livre et le recours graduel aux technologies de l’information et de la communication dans le domaine pédagogique (écran interactif, disc compact, tableaux digitaux et cours en projection vidéo).

Les salles de cours ont été équipés de tiroirs individuels où les élèves conservent les affaires scolaires non utilisés en classe, a-t-elle encore expliqué rappelant que le ministère a recouru au concours des collectivités locales et d’associations pour le financement de cette opération. Il a été demandé aux directions de l’éducation de procéder à une évaluation quantitative et financière des tiroirs pour les inscrire, dans la mesure du possible, au budget d’équipement, a ajouté Mme Benghebrit.

Les mesures à entreprendre par les enseignants portent, selon la ministre, en la réduction du nombre et du volume des cahiers demandés et autres fournitures exigées pour la réalisation d’activités pédagogiques.

Mme Benghebrit a appelé les enseignants à dispenser des conseils aux élèves pour s’organiser en fonction du programme journalier d’activités et sur la manière saine de porter leur cartable. La possibilité d’alterner entre deux élèves pour apporter les livres a été retenue, a-t-elle fait savoir invitant les parents d’élèves à observer certaines recommandations à même de contribuer à l’allègement du poids du cartable notamment à travers le bon choix de cet accessoire important. Certains cartables sont lourds à porter même vides, a soutenu Mme Benghebrit.

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Mme Feraoun : un développement de l’Internet basé sur un mode de gouvernance »multilatéral et transparent ».

Fri, 18/11/2016 - 18:32

La ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Houda-Imane Faraoun, a appelé mercredi à Wuhzen (Chine), à un développement de l’Internet basé sur un mode de gouvernance « multilatéral et transparent », indique jeudi le ministère dans un communiqué.

Dans une allocution prononcée à l’occasion de la 3ème conférence mondiale de l’Internet sous le thème « L’innovation comme locomotive du développement de l’Internet pour le bien être de tous », la ministre a souligné l’importance de favoriser l’avènement d’un mode de gouvernance du cyberespace impliquant toutes les parties prenantes dans le but de garantir et de promouvoir une connectivité fiable et profitable à tous au niveau mondial.

Elle a ajouté que « la gouvernance de l’Internet doit être fondée sur le principe de garantir de l’accès au réseau pour tous ». Or, ce principe, a-t-elle, relevé, « ne peut servir les droits de l’homme et la justice sociale que s’il consacre la souveraineté des peuples et des Etats dans ce domaine, conformément aux principe adoptés par les Nations unies et pour lesquelles militent tous les pays ».

Par ailleurs, dans un discours télédiffusé, le président de la République de Chine, Xi Jinping, a, de son côté, appelé à renforcer la coopération internationale en termes de gouvernance du cyberespace.

Tout en affirmant que le développement de l’Internet ne connaît pas de frontières, il a souligné que « la Chine est disposée à travailler avec la communauté internationale pour le bien être commun de tous les peuples et à oeuvrer pour un système de gouvernance mondiale du cyberspace plus équitable et plus rationnel ».

A noter que des dirigeants d’organisations internationales, des personnalités importantes des industries de l’Internet, des célébrités du web et des universitaires présents à cette 3ème conférence mondiale de l’Internet, débattent, entre autres, des sujets liés aux différents aspects de l’Internet, tels que la gouvernance du cyberespace, la coopération internationale en la matière, le développement des services et applications en ligne et l’innovation dans les TIC.

En marge de cette conférence, une exposition regroupant environs 300 entreprises leaders dans le secteur de l’Internet est organisée pour permettre aux participants et aux visiteurs de découvrir un grand nombre de réalisations technologiques.

Les nouveautés couvrent les technologies de pointe et les produits du cyberespace, visant à montrer la manière avec laquelle l’Internet se développera et quelles innovation vont conquérir le monde de demain, précise le communiqué du ministère.

Il est à noter que Mme Feraoun a rencontré, à cette occasion, des ministres et des hauts responsables du domaine des technologies de l’information et de la communication, parmi eux, son homologue chinois avec lequel elle s’est entretenue sur les perspectives de coopération et de partenariat, conclut le communiqué.

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Salon « Hassi-Messaoud Expo »: édition « réussie » avec plus de 10.000 visiteurs professionnels.

Fri, 18/11/2016 - 18:26

Plus de 10.000 professionnels ont visité le salon international des Fournisseurs de produits et services en rapport avec l’activité pétrolière et gazière, qui prend fin jeudi à Hassi-Messaoud, a-t-on appris auprès des organisateurs.

Cet événement économique a connu un « véritable succès », en matière d’organisation, au vu notamment du nombre record de visiteurs enregistré et de l’importante participation estimée à quelque 200 exposants, algériens et étrangers représentant une vingtaine de pays, a précisé à l’APS le directeur de la compagnie organisatrice, Petroleum Industry Communication, Djaâfar Yacini, ajoutant qu’une « grande satisfaction » a été relevée chez l’ensemble des participants.

Plusieurs rencontres ont été animées lors de ce 6ème salon par des spécialistes et experts nationaux et étrangers sur divers thèmes relatifs au monde des hydrocarbures.

Parmi ces thèmes, « le maintien des activités liées à la sécurité grâce à l’excellence opérationnelle »,  » les sept principaux problèmes organisationnels des dirigeants », en plus de la « Maintenance préventive et pièces d’origines = fiabilité et durabilité des équipements assurées ».

« Solutions web dans l’industrie du pétrole « , et « Moblis vous accompagne au c£ur de la technologie de la 4 génération (4G) de la téléphonie mobile », sont d’autres thèmes d’études au programme de ce rendez vous professionnel.

Selon le représentant de l’entreprise nationale de forage (ENAFOR), Salim Allouania, la société vise à travers sa participation à ce salon à mettre en valeur les capacités et moyens de production de l’entreprise qui dispose d’un parc « très important » composé de 52 appareils de forage dotés des dernières évolutions technologiques.

Un autre exposant, une usine de chlore et dérivés basée à Mostaganem depuis 2004 et fruit d’un partenariat algéro-saoudien, a tenu à travers ce salon à ‘‘mieux se faire connaitre et à rechercher des relations d’affaires’’.

D’une capacité de production estimée à 67,5 tonnes /jour, soit  22.300 Tonnes / an de chlore liquide, cette entité est gérée par une société de droit algérien à capitaux saoudiens, spécialisée dans la production et la commercialisation des produits chimiques et organiques, dont le chlore, la soude caustique, l’acide chlorhydrique et l’hypochlorite de sodium, a fait savoir son représentant, Hichem Krouchi.

Réservé aux professionnels concernés par les différents domaines de l’activité pétrolière et gazière, depuis les premières études jusqu’à la protection de l’environnement, en passant par le forage, la maintenance des installations, les moyens généraux, les services de soutien, le génie-civil, les télécommunications, les constructions, le raffinage, l’hygiène et sécurité tout en associant dans

ses étapes les différents intervenants directs et indirects, le salon international « Hassi-Messaoud Expo » démontre tout l’intérêt que lui portent les professionnels du secteur des hydrocarbures et répond à toutes leurs attentes, selon les organisateurs.

En marge de cette exposition, une convention de partenariat a été signée entre l’entreprise algérienne privée « Hidra-Hydraulique » et la société russe « REAM-RTI », avec pour objectif de développer la fabrication d’équipements hydrauliques en Algérie.

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Des pêcheurs d’Azeffoun tirent la sonnette d’alarme: «d’ici dix ans, il n’y aura plus de poisson».

Fri, 18/11/2016 - 18:19

« Il y a cinq ans, les pêcheurs des petits métiers ramenaient 30 à 40 kilogrammes de poisson chacun contre quatre actuellement », se souvient Azzedine Arhab, armateur pêcheur et président de l’association de la pêche artisanale et de l’environnement « le Dauphin » de Tizi Ouzou. « Nous vivons une catastrophe », avise Abdelkader pêcheur artisan depuis 25 ans.

Comme partout dans le monde, le chalutier est considéré comme étant l’ennemi de la ressource puisque ce bateau de pêche utilise le filet dérivant appelé le chalut lequel racle le fond marin causant la détérioration des habitats et organismes posés sur ce fond. Outre la pêche dans les zones interdites, la flottille de chalutiers exerce une pression sur la ressource sans respect des normes en vigueur.
M. Arhab cite, à ce titre, le port d’Azeffoun qui dispose de deux chalutiers mais en reçoit une trentaine venant d’autres wilayas pour séjourner en mer pendant 24 heures.

« C’est de la surpêche. C’est-à-dire que le fond marin ne se repose pas. Or, les normes disent que le chalutier sort du port le soir et rentre le lendemain matin et ne travaille pas pendant la journée », explique-t-il.
La flottille algérienne de sardiniers est la plus grande au niveau de la méditerranée avec 1.200 senneurs. Mais ce professionnel regrette le fait qu’une partie de cette flottille, acquise durant les dix dernières années, soit faite sans études d’impact sur la ressource. D’ailleurs, cette association attribue la diminution de 50% de la ressource, observée depuis 2005, à l’augmentation de la flottille de pêche.

Pêche illicite et impunité

« Beaucoup de professionnels ont transgressé la période d’arrêt biologique durant 2016 sans être, pour autant, pénalisés par les autorités compétentes », observe-t-il.
Pourtant, la nouvelle loi sur l’arrêt biologique stipule que lorsqu’un chalutier est en infraction, le patron du bateau est passible de prison, le matériel de pêche saisi et l’armateur est interdit de travailler pendant 5 ans.
Pendant le repos biologique, il n’y a que la pêche aux crevettes qui est tolérée.
« Mais l’application de la réglementation est loin d’être rigoureuse alors que l’Algérie a ratifié toutes les conventions liées à la pêche responsable et durable », regrette-t-il.
D’après les études effectuées par des organisations internationales, le chalutier détruit 10 kgs de poisson en capturant un kilogramme de façon illicite.

Ce professionnel, qui exerce ce métier de père en fils, relève à ce titre l’importance des inspecteurs de pêche dans le contrôle de la pêche illicite : « Ces inspecteurs existent mais n’ont aucune autorité pour intervenir et prendre des décisions par rapport à ce genre d’infractions ».
De son côté, Abdelkader témoigne d’un autre type de pêche illégale pratiquée par des chalutiers qui chassent dans des endroits de 9 brasses de profondeur (une brasse=1,80 mètre), ce qui est strictement interdit vu le risque d’endommagement des larves de poissons.
Or, la loi interdit au chalutier de pêcher dans les zones inférieures à 25 brasses lesquelles sont réservées uniquement aux petits métiers (navires de 6 à 24 mètres).
« C’est toute la côte algérienne qui souffre de ce problème », regrette Abdelkader, pêcheur artisan depuis 25 ans.

Des espèces disparues, d’autres menacées

L’autre facteur aggravant le déclin de la ressource halieutique est la pêche de plaisance sous différentes formes qui est, de surcroît, non réglementée.
« A Azeffoun, nous avons 60 pêcheurs artisans, alors que le nombre d’embarcations de pêche de plaisance est estimé à 220 barques qui capturent et commercialisent leur poisson sans autorisation. De plus, leurs équipements de pêche ne sont pas contrôlés », explique Azzeddine.
En outre, ce petit port de pêche n’échappe pas au braconnage qui prospère dans les plages d’échouage avec une trentaine de braconniers recensés au niveau des côtes d’Azeffoun.

La chasse sous-marine est un autre phénomène qui a également une part de responsabilité dans la réduction de la production voire même dans l’extinction de certaines espèces de poisson.
« En 2015, une équipe de plongeurs est restée pendant quatre mois dans la région d’Azeffoun pour pêcher. Leurs captures ne sont même pas recensées dans les campagnes d’évaluation de la ressource », s’offusque-t-il.

A ce propos, il cite le cas de la cigale, un poisson qui vit dans les fonds accidentés mais qui disparu des côtes algériennes à cause de la plongée sous-marine.
Les pêcheurs artisans peuvent capturer trois à cinq pièces seulement dans l’année, alors que les plongeurs ramènent jusqu’à 30 pièces par jour, et ce, en profitant de la période de reproduction de cette espèce qui se rapproche plus de la côte pour y poser ses œufs.
Le mérou jaune est en voie de disparition à cause de cette pratique. Pendant la période de reproduction, cette espèce séjourne pendant trois mois près des côtes.

Les adeptes de la plongée sous-marine pêchent quotidiennement jusqu’à 70 kgs de ce poisson : « Ce que je ne peut pas réaliser pendant une année complète », affirme Abdelkader.
La guitare, le marbré et le loup tigré sont aussi des espèces menacées. C’est que le déclin de la ressource est l’une des raisons amenant les pêcheurs artisans à abandonner leur métier. A Azeffoun, plus de 45% des pêcheurs exerçant dans la pêche artisanale ont quitté cette activité, selon un recensement réalisé par cette association en 2015.

Pour promouvoir la pêche durable, cette association s’est alliée avec d’autres associations professionnelles pour créer un réseau de pêche artisanale qui plaide pour l’application rigoureuse de la réglementation, le développement des récifs artificiels et la mise en place de zones marines protégées afin de permettre la régénération de la ressource.
« Nous sommes dans le rouge. Ce n’est pas ma situation qui me préoccupe, c’est celle des générations futures », prévient Abdelkader.

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Ahmed Attaf sur Radio M: «C’est toujours par temps de crise que l’Algérie redécouvre l’Afrique».

Fri, 18/11/2016 - 17:41

Le ministre des affaires étrangères du Président Zeroual, qui est aujourd’hui secrétaire général du BP de Talaie Al Houria et membre d’une sorte de « Shadow cabinet » regroupé autour de Ali Benflis, juge avec une très grande sévérité la « politique africaine » de l’Algérie qui, assure t-il, « redécouvre toujours l’Afrique par temps de crise ». Ahmed Attaf affiche son scepticisme à l’égard du concept d’« Afrique, profondeur stratégique de l’Algérie » qui sert de socle au prochain forum organisé sur ce thème au début du mois de décembre prochain à Alger. « On n’a pas réussi dans les années 80, ni dans les années 90 .On ne réussira pas davantage aujourd’hui » affirme le diplomate algérien .

« Nous n’avons rien à exporter ».

Cet échec programmé tient selon Ahmed Attaf à une raison fondamentale : « Les marchés africains se sont profondément transformés. Ce sont aujourd’hui des marchés modernes et il faut pour les conquérir des produits compétitifs. Ceux qui parlent de diplomatie économique sont ceux qui n’ont rien à exporter ». L’Algérie est elle dans ce cas ? Oui répond sans hésiter le conseiller d’Ali Benflis qui ajoute que « Ce sont les entreprises performantes et les produits de qualité qui ouvrent les marchés. Regarder le Maroc, Attijariwafa Bank a réussi à supplanter les grandes banques françaises dans toute la zone franc et même au delà en se développant aujourd’hui en Afrique de l’Est ».

Pour Ahmed Attaf ,l’émergence récente de quelques champions nationaux dans le secteur privé en Algérie n’a pas fondamentalement changé la donne qui était déjà celle des années 90 : « nous avons organisé un grand Forum à Bahrein en 1997. Les pays du golfe voulaient connaître les possibilités de commerce et d’investissement dans notre pays. Nous avons invités des hommes d’affaire algériens. Ils n’avaient rien à proposer. La situation est la même aujourd’hui si on excepte quelques entreprises qui se comptent sur les doigts de la main. Le premier exportateur hors hydrocarbures dans notre pays est encore Sonatrach » .

Une instabilité juridique chronique

En sens inverse notre pays est-il au moins capable d’attirer les investisseurs du continent ? Pas davantage assure Ahmed Attaf qui estime qu’on mets la charrue avant les bœufs. « Le climat des affaires en Algérie n’est pas attractif pour les hommes d’affaire. La plupart du temps ceux qui sont venus sont repartis ». Les raisons de cette désaffection ? « Pas de réformes de structure, une bureaucratie qui reste envahissante et une instabilité juridique chronique » diagnostique le diplomate algérien.

Ahmed Attaf réserve une mention particulière dans ce domaine à la règle du 51 /49. « Il faut faire preuve d’humilité, assure t-il, ces problèmes d’attraction de l’investissement étranger ont été réglé dans pratiquement tous les pays du monde. Nous n’avons aucune raison de nous singulariser. Il faut identifier quelques secteurs stratégiques ainsi que ceux ou les rentes sont particulièrement juteuses et ouvrir tous le reste de l’économie aux IDE sans imposer de restrictions. Mais ou est la liste des secteurs stratégiques dont on nous parle depuis des années ?» conclut Ahmed Attaf.

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Lafarge Algérie œuvre à multiplier ses formations entreprise-universités.

Fri, 18/11/2016 - 17:35

Lafarge-Holcim investit « 3,5% de la masse salariale dans le budget de formation », a assuré Ludmilla Mansouri, responsable RH à Lafarge Algérie, lors d’une journée dédiée à la presse organisée au siège de cette entreprise à Bab Ezzouar (Alger) pour présenter ses initiatives dans ce domaine. Ce budget est trois fois supérieur à ce qui est prévu par la loi, ajoute-t-elle, précisant que la formation se fait en interne, à travers le transfert du savoir-faire aux travailleurs locaux, mais aussi à travers la mise en place de formations au niveau des universités et des centres de formation.

Selon Serge Dubois, Directeur des relations publiques et communication, en 2016, celle-ci « aura créé en Algérie 246 postes dont 50% issus des recrutements externes. « Des investissements d’un volume total de 170 millions d’euros », indique-t-il.

M. Hichem Khedim, manager du réseau académique de Lafarge Algérie, a rappelé, lors de cette rencontre, les conventions signées avec des universités algériennes depuis 2013. Selon lui, l’entreprise s’adresse essentiellement aux universités situées à proximité des unités de production : « Au niveau de l’Algérois, nous avons une convention avec l’USTHB, L’EPAU, ENP, ENSTP. A Oran, une convention avec l’USTAU université Med Boudiaf et l’ENP d’Oran. Enfin nous avons une convention avec l’université de M’sila. »

 

Vers des conventions avec des business schools

Les centres de formation étatiques ne sont pas en reste, ajoute Hichem Khedim, soulignant que Lafarge Algérie a lancé « une caravane de formation » : « Il s’agit d’un formateur (qui se trouve à Rélizane en ce moment, NDLR) muni d’un véhicule et d’équipements pédagogiques et techniques et qui en sillonnant les centres de formation dans le territoire national dispense des cours pratiques. »

Hichem M. Khedimi assure que son entreprise envisage de « développer des conventions avec des Bisness Shcool, touchant le volet management, étude de projets…. Il reconnaît que « pour l’instant, nous nous concentrons sur ‘’le technique‘’ touchant le génie-civil, les matériaux, l’architecture ».

 

Des master pro élaborés en collaboration avec les universités

La conception du Master Pro créé avec l’Université d’Oran Mohammed Boudiaf, a déclaré Hichem Khedimi à Maghreb Emergent, a été faite grâce à une collaboration entre l’entreprise et les équipes pédagogiques de cette université : « En somme, nous regroupons un nombre d’unités pédagogiques déjà existantes dans l’université et nous ajoutons des modules professionnalisants (management, gestion de projet, anglais technique) pour qu’au final l’étudiant soit employable. De plus, les travaux pratiques et le stage de fin d’étude se font au niveau de nos unités de production. »

Lafarge Algérie, affirme Hichem Khedimi, a bon espoir que le gouvernement accorde rapidement son aval à le master pro conçu avec l’université de M’sila. »

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Les prélèvements du fonds de régulation des recettes devraient atteindre 1.000 milliards de dinars entre 2016 et 2017.

Fri, 18/11/2016 - 17:30

Le ministre des finances, Hadji baba Ammi a indiqué que les prélèvements du fonds devraient atteindre 1.000 milliards de dinars entre 2016 et 2017. Il répondait aux questions des députés en séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN) a rappelé que le Fonds de régulation des recettes n’est pas un fond souverain destiné à l’investissement sur des actifs extérieurs mais que son rôle consistait en le maintien de la stabilité budgétaire et le paiement de la dette.

Le Fond a joué un rôle primordial en tant qu’outil fondamental pour résorber les chocs financiers d’une part, et financer les investissements publics d’autre part, ce qui a permis de réaliser des taux de croissance appréciables par rapport aux pays voisins et autres exportateurs de pétrole, a soutenu le ministre.
Le Fonds de régulation des recettes, a permis de « réduire la charge sur les ressources financières, notamment celles destinées au secteur bancaire, consacrant ainsi ces fonds au profit des entreprises et projets économiques », a ajouté le ministre.

Concernant le Fonds de régulation des recettes, M. Baba Ami a rappelé qu’il ne s’agissait pas d’un fond souverain destiné à l’investissement sur des actifs extérieurs mais que son rôle consistait en le maintien de la stabilité budgétaire et le paiement de la dette.

De 2000 à 2015 les prélèvements sur ce Fonds ont atteint 17.575 milliards de dinars, soit 90% des excédents du Fonds, dont 14.567 milliards de dinars comme contribution au financement du déficit du trésor (soit 82% des prélèvements) et 2.600 milliards de dinars pour rembourser le principal de la dette publique (soit 15 % des prélèvements) et 608 milliards de dinars pour les payements par anticipation de la banque d’Algérie.

7.000 milliards DA d’impôts non recouvrés

A une question sur les méthodes de lutte contre la fraude fiscale et le marché parallèle, le ministre a rappelé que le volume des impôts non recouvrés a « atteint 7.000 milliards de dinars dont 5.000 milliards de DA redevables aux deux banques en faillite et en cours de liquidation », à savoir Khalifa Bank et la BCIA.
Concernant les mesures prises par l’administration fiscale pour récupérer une partie de ces montants, il a précisé qu’il s’agissait de « saisir les biens et les comptes bancaires, de lancer des investigations en collaboration avec les services de sécurité, de porter plainte contre les fraudeurs, simplifier les mesures fiscales et rapprocher l’administration du contribuable ».

Quant à l’activité parallèle, le gouvernement veille à l’introduire dans l’activité formelle à travers la mise en place d’un cadre permettant aux commerçants illicites de travailler dans des espaces équipés par les collectivités locales, en attendant qu’ils bénéficient, provisoirement, d’une exonération de l’unique impôt forfaitaire durant deux ans.

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France: une mosquée fermée, jugée proche du mouvement salafiste.

Fri, 18/11/2016 - 17:21
La justice a confirmé la fermeture administrative d’une mosquée d’Ecquevilly dans les Yvelines considérée comme « un lieu de référence influent de la mouvance salafiste » par le préfet, ce que contestent les responsables du lieu de culte.

La mosquée d’Ecquevilly, située dans le département des Yvelines, restera fermée. La justice a confirmé jeudi 17 novembre la fermeture administrative du lieu de culte, considéré comme « un lieu de référence influent de la mouvance salafiste » par le préfet des Yvelines, ce que contestent les responsables de la mosquée.

Le tribunal administratif de Versailles avait été saisi dans le cadre d’une procédure d’urgence par l’Association islamique Malik ibn Anas, qui gère le lieu dans cette commune de 4 000 habitants proche des Mureaux et de Mantes-la-Jolie. La salle de prière est fermée depuis le 2 novembre à la suite d’un arrêté préfectoral, qui stipule qu’elle est considérée comme « un lieu de référence influent de la mouvance salafiste (…) prônant un islam rigoriste ».

Un recours contre cette décision

L’avocat de l’association, Me Vincent Brengarth, a indiqué jeudi soir qu’il allait déposer un recours contre cette décision. Lors de l’audience, il s’est interrogé sur « les éléments qui permettent de corroborer le fait que des propos d’incitation à la haine, à la violence ou d’apologie du terrorisme ont été tenus. » « C’est simplement une affirmation d’autorité », estime-t-il. Il a par ailleurs dénoncé une atteinte à la liberté de culte, au droit de propriété ainsi qu’une rupture d’égalité.

La représentante du ministère de l’Intérieur, présente à l’audience, a estimé qu' »aucune liberté fondamentale n’était atteinte de manière suffisamment grave » pour justifier la procédure d’urgence choisie. Selon elle, « les fidèles avaient bien trouvé ailleurs où aller prier » depuis la fermeture de la mosquée.

Sur le fond, elle avait convenu que la mosquée présentait une « vitrine propre » qui condamne le radicalisme islamiste, mais qu’il existait « un message insidieux, subliminal, qui instille l’idée dans la communauté que, finalement, les attentats sont tolérables ».

20 mosquées et salles de prières présumées radicalisées fermées

Outre la mosquée d’Ecquevilly, trois autres lieux de culte situés en Seine-Saint-Denis et dans le Val-de-Marne ont, pour les mêmes motifs, fait l’objet d’une fermeture administrative. Le 12 octobre, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve avait annoncé qu’une vingtaine de mosquées et de salles de prières présumées radicalisées avaient été fermées depuis la mise en vigueur de l’état d’urgence, instauré après les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis.

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