Les accusés ont été arrêtés suite à la diffusion de tracts incitant à la haine ethnique.
Le procureur de la République du tribunal de Ghardaïa a placé 25 personnes sous mandat de dépôt sous les chefs d’inculpation d’«atteinte à la sécurité nationale, participation à des activités subversives, incitation à la haine et la violence, détention d’armes blanches prohibées, association de malfaiteurs et diffusion de documents et tracts subversifs appelant à la haine ethnique».Selon des sources concordantes, suite à l’audition de 26 individus dont un mineur, résidant dans la zone nord de la commune de Ghardaïa, 25 d’entre eux ont été placés sous mandat de dépôt, alors que le mineur a été relaxé. Les accusés ont été arrêtés suite à la diffusion de tracts incitant à la haine ethnique. Ces documents ont été rédigés et diffusés depuis plusieurs jours dans un endroit appelé El Ghaba, situé dans la commune de Ghardaïa.
Selon des sources sécuritaires le détenu C. S., âgé de 65 ans, est le principal accusé dans cette affaire. «Il s’agit d’un ex-chargé de Wakf au Masdjid Al Atik du chef-lieu de la wilaya. Il avait détourné plus de 70 milliards de centimes pour financer les déplorables violences qu’a connues la région, il y a quelques années», dit-on.
Lors de son arrestation, «les éléments de la sécurité ont trouvé un cachet humide de son ancien travail, des documents administratifs et 35 CD sur les réunions tenues par le groupe afin de préparer les échauffourées» précise-t-on. Cette personne avait quitté son ancien travail, suite aux évènements de 2008 ébranlant la région et s’est ralliée à une nouvelle mosquée, celle où le dénommé Kamel Eddine Fekhar avait été arrêté en 2015.
Il est également accusé de falsification de documents administratifs, de faux et usage de faux. Cependant, 30 personnes sont soupçonnées de financer le mouvement séparatiste du M’zab et font l’objet d’enquête dont un industriel. Ferhat Mehenni est étroitement lié à cette affaire, note-on.
Nos sources précisent notamment que «les prévenus ont été arrêtés en flagrant délit de réunion clandestine». La fouille des lieux a permis la découverte de plusieurs documents à caractère subversif et des armes blanches (épées, couteaux, haches et autres objets contondants). Ces personnes, soupçonnées d’être impliquées dans les derniers événements de Ghardaïa, ont été arrêtées à la fin du mois de novembre au nord de la commune.
Une enquête a été diligentée par les services de la police suite à des informations, faisant état d’un petit groupe qui «édite des publications et des documents incitant à la haine et à la violence». La vallée du M’zab avait connu des violences inouïes par lesquelles 25 personnes ont trouvé la mort dans des incidents ethniques, où on a utilisé des armes à feu et des bombes lacrymogènes, de provenance notamment de la Libye.
L’avènement des nouvelles technologies et d’internet ont révolutionné le mode de vie de notre société.
L’engouement suscité pour l’utilisation des TIC a forcément un impact sur leur développement comportemental. Les enfants qui sont excessivement exposés aux nouvelles technologies sont souvent attirés par les loisirs, les vidéos et films axés sur la violence, la sexualité (…). Ils ignorent les dangers auxquels ils sont exposés.Pour les spécialistes, les risques qui guettent les enfants sur internet et à travers leurs smartphones sont issus des effets plus ou moins négatifs de leur usage. Zahra Fassi, inspectrice de l’éducation et sociologue, affirme que les NTIC sont «un couteau à double tranchant», pouvant être à la fois «bénéfiques et nuisibles, en fonction de l’usage qu’on en fait».
Cela «déterminera la vie des petits sur le plan comportemental et cognitif». Selon elle, l’impact des TIC sur le savoir-être et les aptitudes intellectuelles semble visiblement négatif. Notre interlocutrice estime que les TIC à travers internet «suscitent de nombreuses inquiétudes quant à leur influence sur la santé morale et mentale des enfants».
Elle explique que selon une étude qu’elle a menée dans différents établissements scolaires, «l’utilisation de la technologie par les élèves des différents paliers est axée beaucoup plus sur les jeux vidéos, films violents, pornographiques, sites véhiculant des idées xénophobes, intégristes et axées sur des déviances sociales, etc.», recelant, donc, des risques avérés et potentiels menaçant dangereusement nos enfants.
«Le manque de contrôle parental favorise la mauvaise manipulation des TIC» à en croire notre interlocutrice. Les enfants sont plongés plusieurs heures par jour dans un univers d’images souvent très violentes, rarement éducatives. On remarquera «un changement» dans leur comportement. «Ils deviennent agressifs, s’isolent et manquent de discernement et de créativité, de perspicacité et d’éveil de l’esprit», note-t-on.
La spécialiste explique qu’il est nécessaire de «déterminer l’impact des TIC sur les comportements agressifs des petits». En clair, les risques auxquels les enfants pourraient être confrontés dans leur usage des technologies, sont susceptibles «d’influer sur leurs aptitudes pédagogiques voire leur personnalité».
Troubles psychologiques et comportementaux
L’impact de l’avancement rapide de la technologie sur le développement de l’enfant a vu une augmentation de troubles psychologiques, comportementaux et physiques. Selon Amina Beggar, psychologue clinicienne et Hayet Abba spécialiste en éducation, «il ne faudrait pas que les parents prennent à la légère les méfaits d’une surexposition des enfants aux nouvelles technologies».
Selon elles, la surexploitation de la technologie par l’enfant engendre «des troubles de coordination, des retards de développement, un discours inintelligible, des difficultés d’apprentissage, troubles de traitement sensoriel, l’anxiété, la dépression et les troubles du sommeil».
Les cas exposés à la violence à la télévision et jeux vidéo vivent un état de «stress élevé». Privés de ces moyens, «ils ressentent un grand vide. Ces outils sont devenus une obsession». «Les parents sont démissionnaires face à l’entêtement de leurs enfants», regrette-t-on.
Passivité des parents
Les nouvelles technologies ont pris une place dans leur quotidien. Leur maîtrise de ces appareils est supérieure à celle de leurs parents. C’est la Génération «connected». Nos interlocutrices expliquent de ce fait, que «les parents favorisent inconsciemment l’addiction à un âge précoce en laissant leurs enfants regarder la télévision jusque tard dans la nuit», alors qu’il est facile de «restreindre l’accès aux petits».
Les parents achètent un téléphone portable à leur enfant de plus en plus tôt. A trois ans, il manipule tablette et smartphone sans contrôle parental. Des experts en TIC expliquent que «le net favorise la dépendance aux NTIC, mais l’accès des fonctionnalités d’un ordinateur sur un téléphone ou sur une tablette a permis aux jeunes d’être toujours connectés». «Les jeunes ne peuvent plus se passer de ces appareils.
Leur comportement face à leur indisponibilité les rend impatients voire nerveux», précise-t-on. «Certains téléphones ont un Débit d’absorption spécifique élevé (DAS). Le DAS représente un indice sur les ondes émises par l’appareil», prévient-on. Lors d’une conversation téléphonique, le portable émet des ondes et les enfants sont très sensibles à ces émissions. Le pire c’est qu’ils «gardent leur téléphone à proximité d’eux pendant leur sommeil».
Prévention et sensibilisation
Face à cette forte consommation technologique, les enfants s’exposent à de futurs problèmes de santé. Selon les médecins, la diminution des facultés visuelles, auditives et de poids, sont les premiers impacts de la surexposition aux TIC. «Ils sont totalement déconnectés de la réalité et rencontrent des troubles du sommeil», précise-t-on.
D’autres problèmes sont détectés comme «la fatigue et la nonchalance». C’est à partir de là que le problème de l’isolement se fait sentir. Les jeunes se renferment sur eux et croient ne pas être compris. Ils vivent dans ce fameux monde virtuel. Sociologues, psychologues, médecins et experts en NTIC sont unanimes.
«Des actions préventives doivent être mises en place pour sensibiliser les parents à contrôler l’utilisation d’internet et de ces nouveaux outils par leurs enfants». Prendre en charge les parents pour les aider à surveiller leurs enfants devient une nécessité. Ces derniers, doivent trouver assez de temps à leur consacrer.
L’école à également un rôle à jouer, à savoir, «des leçons dans les écoles pour enseigner aux enfants comment utiliser internet». Jusqu’à quand verra-t-on nos enfants se transformer, malgré eux, en «autistes virtuels».
Le rapatriement d’Algériens, se trouvant en situation irrégulière à l’étranger, se fait en « bonne intelligence » et « parfaite coordination » avec beaucoup de pays, notamment la Belgique, en veillant à « la dignité des personnes », a indiqué mercredi à Alger, le Premier ministre, Abdemalek Sellal.
« En ce qui concerne la réadmission (des Algériens en situation irrégulière), nous faisons cela avec beaucoup de pays, en bonne intelligence et en parfaite coordination, sans difficulté. Pour nous, l’essentiel c’est de veiller à la
dignité des personnes », a déclaré M. Sellal, lors d’un point de presse, animé avec son homologue belge, Charles Miche, en visite de travail en Algérie.
M. Sellal a ajouté que « pour nous, c’est éminemment important, de veiller à la dignité des personnes », soulignant que pour « le reste, il se fera dans le cadre de la réglementation en vigueur ».
Le Premier ministre a souligné que « nous n’avons pas de difficulté (…) et il y a un travail qui se fait entre les services des polices des deux pays, chargés de travailler en bonne intelligence ».
« Nous avons des capacités techniques et des bases de données (…), on travaille en toute légalité, dans le strict respect des personnes, il ne devrait pas y avoir de difficultés ni de problèmes sur ce plan », a-t-il soutenu.
« Nous sommes intransigeants en matière de lutte antiterroriste et nous veillons à coordonner avec tous les pays, y compris la Belgique, pour qu’on s’entraide et je crois que les choses marchent très bien et continueront à bien
marcher dans le strict respect mutuel des réglementations et surtout des personnes », a-t-il ajouté.
M. Sellal a souligné qu’il y avait, partant des données des autorités belges, 35.000 algériens en situation régulière en Belgique, soutenant que « globalement, ils se comportent correctement ».
« Nous avons discuté et ça fait plusieurs années qu’on le fait. On fait beaucoup de chose mais peut être que ça ne se voit pas », a-t-il encore dit, soulignant qu’il y a une « entente parfaite » sur le respect réciproque dans le domaine de la circulation des personnes.
Les services de contrôle de la qualité et de la répression des fraudes de la wilaya d’Alger ont saisi mardi à Chéraga à l’ouest d’Alger une tonne et 630 kg de viande rouge avariée, a indiqué le Directeur du commerce de la wilaya d’Alger, Karim Guech.
La valeur de la quantité saisie s’élève à plus d’un (1) million de DA, a indiqué le même responsable à l’Agence de presse algérienne (APS).
Le propriétaire de l’établissement en question a été convoqué par les services concernés. « Toutes les procédures légales qui s’imposent à son encontre ont été prise », a précisé le même interlocuteur.
La pièce « Telt El Khali » du Théâtre régional d’El Eulma (Sétif) a été sélectionnée à la compétition au 9e Festival international du théâtre arabe prévu du 10 au 19 janvier 2017 à Oran, rapporte l’APS.
Ecrite par Mohamed Chouat et mise en scène par Tounès Ait Ali, « Telt El Khali » sera en lice aux côtes sept autres pièces en provenance de six pays arabes.
Produite en 2016, la pièce qui a raflé récemment 6 prix au 9e Festival international du théâtre en Jordanie dont celui de la meilleure oeuvre, meilleure interprétation féminine et de meilleur texte dramatique.
« El Khalta Sihria li Saada » (Egypte), « Qalâa » (Koweït), « Kharif » et « Tout sur mon père » du Maroc, « La révolution de Don Quichotte » (Tunise), « Ya reb » d’Irak ou encore « Le mariage sauvage » de Jordanie sont parmi les pièces en course pour décrocher le Prix Cheik Soltane Ben Mohamed El Kassimi, du nom du gouverneur de Sharjah (Emirats arabes unis).
Huit autres spectacles seront présentés hors compétition dont « Foundouq El Al calamine » du Théâtre régional de Skikda et mise en scène par Ahmed El Aggoune, « El Guerrab oua el salhine », une pièce écrite par le dramaturge Ould Abderrahmane Kaki et mise en scène par Nabil Ben Sekka.
Organisé par l’Instance arabe du théâtre en collaboration avec l’Office national de la culture et de l’information (Onci) le 9e Festival international du théâtre est dédiée à la mémoire de Azeddine Medjoubi, comédien et metteur en scène de théâtre assassiné par les terroristes en 1995.
Invité à l’émission de la Chaîne 1 « Dayf Al Sabah » (L’invité du matin), Tahar Allache, PDG de la Société de gestion des services infrastructures et aéroportuaires (SGSIA), a annoncé que la nouvelle aérogare de l’aéroport international d’Alger sera livrée entre avril et juin 2018.
Il faudra, par ailleurs, effectuer des tests pendant 3 mois, avant la mise en service de de cette nouvelle structure, a souligné Tahar Allache.
La nouvelle aérogare de l’aéroport d’Alger, dont les travaux de construction avaient été entamés fin 2014, a nécessité un investissement de 80 milliards de dinars, au lieu de 74 milliards. Un coût justifié par la dépréciation du dinar, selon Tahar Allache.
Il ajoute que la construction de la nouvelle aérogare est financée grâce à un crédit bancaire contracté par la SGSIA et non pas par le Trésor public.
Une fois mise en service, la nouvelle aérogare de l’aéroport international d’Alger assurera le transport de 10 millions de passagers/an, soit presque l’équivalent de la capacité de l’aérogare actuellement en exploitation qui assure quelque 12 millions de passagers/an. Elle disposera également d’un parking prévu pour 4.500 véhicules.
Le militant politique Rachid Nekkaz a été « expulsé » ce jeudi 8 décembre 2016 de l’Algérie, a-t-il affirmé dans une vidéo partagée sur sa page Facebook, accusant le Premier ministre Abdelmalek Sellal et le chef de cabinet de la présidence, Ahmed Ouyahia.
Le militant racontait dans sa vidéo son « kidnapping » dans une autoroute et son acheminement vers l’aéroport Houari-Boumediene d’Alger. « Je suis à obligé de prendre un vol pour Paris (France). Ils m’ont expulsé de mon pays et m’ont dit que je dois rentrer en France. C’est grave ! », a-t-il déclaré, sans préciser l’identité des « ravisseurs ».
Rachid Nekkaz a néanmoins accusé dans sa vidéo et sur sa page Facebook Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, affirmant « qu’il ne les pardonnera pas ».
Elle a marqué en lettre d’or son nom dans l’histoire du judo algérien en gagnant beaucoup de titres et trophées. Elle a toujours représenté de la meilleure des manières la discipline que se soit dans le gotha arabe, africain et mondial. C’était une grande championne de judo.
Elle avait du caractère et forte une personnalité, et était réputée pour sa ténacité, son esprit combatif à toute épreuve et sa volonté d’aller de l’avant, d’ailleurs qui l’ont conduit vers le succès.
À la fin à sa carrière, elle n’a pas perdu de temps et a décidé de mettre sa riche expérience dans le judo au service des nouvelles générations ; d’où sa reconversion au noble métier d’entraîneur pour continuer à servir le judo national et passer le flambeau aux jeunes judokates. Soraya Haddad, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, est toujours sur le terrain.
En tant que coach, elle réussit aussi de bonnes choses depuis sa reconversion. Elle n’a rien perdu de sa hargne, ni de sa volonté pour mener à bien sa nouvelle mission. Ainsi, en tant que coach de l’équipe nationale junior filles, elle s’est classée 3e au championnat d’Afrique en Tunisie en 2014, totalisant 4 médailles d’or, 2 argent et 3 bronze.
Au printemps de la même année, elle réussit avec cette même équipe nationale junior a décroché la première place au championnat arabe empochant 3 médailles d’or, 1 d’argent et 2 de bronze. Elle a été élue meilleur coach de la compétition.
Par ailleurs, Soraya Haddad est entraîneur des cadets, juniors et seniors filles et garçons du club de sa région natale JS El-Kseur (wilaya de Béjaia), de 2011 à ce jour ; ce qui est déjà en soi grandiose.
Une femme qui entraine trois catégories en même temps, de surcroit garçons et filles. Il faut un sacré culot pour le faire et Soraya Haddad demeure toujours une sportive dévouée, faisant son nouveau métier avec passion. Elle exerce dans le club qui l’a vu naitre, où elle est parvenue à faire toutes ses classes et auquel elle voue une fidélité remarquable.
La JSEK dispose cette année de pas moins de 447 athlètes. À El-Kseur, la discipline du judo est bien encrée et fait même partie entière de la culture locale. Soit un pôle important où il est des plus intéressants d’investir dans la dynamique locale jeune. Soraya Haddad y contribue d’une manière admirable. Depuis qu’elle a pris en main l’équipe dans les trois catégories filles et garçons, la moisson qu’elle a réalisé est des plus positives.
Notre championne de judo réussit de belles choses avec son club. Grâce à son travail de qualité, les judokas de la JS El-Kseur ont gagné 5 médailles d’or, 6 médailles d’argent et 12 médailles de bronze pour le club, sur le plan national, en plus d’une médaille d’or et deux médailles de bronze sur le plan international.
Avec Soraya Haddad, ses qualités de judokate d’envergure et sa riche expérience des tatamis, la JSEK avance. À rappeler qu’elle est membre du Comité olympique algérien et membre de la Ligue de Béjaià, nommée en 2015 alors que se déroulaient les championnats du monde de judo au Kazakhstan, symbole du judo mondial pour le continent africain, lors d’une cérémonie «Hall of Fame» organisée par la fédération internationale de judo.
Une juste reconnaissance et une récompense pour cette sportive émérite pour qui les spécialistes de la discipline ne tarissent pas d’éloges. D’athlète de haut niveau, reconvertie au métier d’entraineur, Soraya Haddad veut contribuer afin que la flamme du judo algérien ne s’éteigne jamais, en transmettant tout ce qu’elle a appris durant sa riche carrière qui lui a permis de s’illustrer sur la scène nationale et internationale, aux amoureux de la discipline, à El-Kseur, comme elle l’a fait aussi lorsqu’elle était à la tête de l’EN junior filles.
Dédié exceptionnellement aux traditions et aux démonstrations des différentes facettes de la vie, le premier salon du patrimoine culturel immatériel a été ouvert hier à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, au milieu d’un décor purement traditionnel, de matériaux ancestraux et d’habits adaptés au contexte, d’adhérents d’associations culturelles qui ont replongé l’assistance dans une ambiance qui remonte à des centaines d’années.
Le coup d’envoi officiel de ce salon, placé sous le thème « entre ressourcement et valorisation » a été donné par le secrétaire général de la wilaya de Tizi-Ouzou, Azeddine Tibourtine, en présence de la directrice de la culture, Nabila Goumeziane, l’anthropologue et écrivain, Youcef Necib, à qui a été rendu un vibrant hommage par les organisateurs du salon, et les participants à cette manifestation dédiée au patrimoine culturel immatériel dont regorge la région de Tizi-Ouzou.
Le secrétaire général de la wilaya de Tizi-Ouzou a assuré que le patrimoine culturel, aussi bien matériel qu’immatériel, est bien pris en charge par la direction de la culture de Tizi-Ouzou et le mouvement associatif activant sur le terrain de la préservation et la valorisation du patrimoine ancestral ,jalousement conservé de générations en générations.
Dans son allocution pour l’ouverture, la directrice locale de la culture a indiqué que ce salon, qui réunit des chercheurs, des propriétaires d’œuvres culturelles immatérielles, des associations culturelles, des personnes qui œuvrent continuellement à la sauvegarde et à la préservation de notre patrimoine culturel (artisans d’arts, fabricants, créateurs, associations, écoles, institutionnels, artistes, acteurs de la culture) a pour objectif d’informer, de faire découvrir et rencontrer des maitres d’œuvres dans plusieurs métiers traditionnels et différents savoir-faire.
Ce salon qui s’étalera sur trois jours est une occasion de partage et de ressourcement, où seront abordés des sujets importants relatifs à la thématique choisie, a-t-elle ajouté, en mettant en exergue les travaux importants effectués par l’anthropologue Youcef Necib dans le domaine du patrimoine national amazigh.
«L’auteur participe à la sauvegarde d’une mémoire ancestrale qui raconte l’histoire d’une culture plusieurs fois millénaire » a-t-elle relevé. « C’est un moment de partage et de valorisation d’un héritage culturel qui nous renvoie à nos racines », a pour sa part déclaré l’anthropologue honoré à l’issue d’une cérémonie de reconstitution de scènes de la vie traditionnelle dans une maison kabyle, à savoir la préparation du couscous, les préparatifs du départ aux champs, les rituels organisés à la naissance d’un enfant, le tissage, la poterie et les arts culinaires ancestraux…
Des chercheurs, des universitaires, des propriétaires d’œuvres culturelles immatérielles, des associations culturelles comme Issis Idurar, Iselqam N talaght d’Ath Khir, l’association des filles, veuves et ayant droit de chouhadas, ainsi que le Centre national des recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques et la bibliothèque principale de lecture publique prennent part à ce rendez-vous dédié au patrimoine immatériel.
Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Hassane Rabehi, dirige la délégation algérienne aux travaux du 4e Forum Afrique-Corée du Sud, qui se tient à Addis-Abeba, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Ce Forum, qui intervient dix ans après son lancement à Séoul en 2006, est organisé pour la première fois en Afrique, dénotant ainsi de «l’attachement de l’Union africaine à rehausser les relations de coopération qui la lient avec le reste du monde, au rang de véritables partenariats, mutuellement bénéfiques», souligne la même source.
La session ministérielle ouverte hier a été précédée, la veille, par une réunion des hauts fonctionnaires qui a été sanctionnée par la finalisation du «projet de la Déclaration d’Addis-Abeba et de son plan d’action sur la période de 2017-2021», précise la même source.
Lors de son intervention à ce forum, M. Rabehi a indiqué que «l’Afrique, qui a fait le choix irréversible du développement durable, compte mettre à profit non seulement ses potentialités et ses ressources propres, mais également les opportunités que lui offrent les cadres de partenariat tissés avec des ensembles régionaux, et certains pays dont la République de Corée».
Il a soutenu que «la valeur ajoutée incontestable du partenaire coréen réside potentiellement en sa capacité à orienter, de manière effective et proactive, ses axes de coopération avec l’Afrique, vers les programmes phares et les priorités décidées par l’Afrique elle-même, dans le cadre de son Agenda de développement à l’horizon 2063».
Il a relevé, à cet égard, qu’«il s’agit précisément de mutualiser les efforts en vue d’accélérer le processus d’intégration africaine, notamment par des projets structurants à dimension régionale et continentale, à l’instar des trois projets de la route transsaharienne, du gazoduc Alger-Lagos et de la liaison fibre optique entre l’Algérie et le Nigeria».
«À cela s’ajoute le transfert de technologies et de savoir-faire, ainsi que la transformation industrielle des économies africaines, pour lui permettre de s’insérer durablement dans la chaîne de production mondiale», a-t-il poursuivi.
M. Rabehi a souligné qu’«il n’est plus admis de réduire le rôle de l’Afrique à un simple réservoir de matières premières et un vaste marché de consommation», ajoutant que «l’Algérie, partant de ce constat révélateur, participe à ce 4e Forum dans l’objectif de contribuer à la consolidation du partenariat Afrique-Corée, avec l’ambition de l’adosser sur la réalité d’aujourd’hui et le rendre davantage fructueux, prometteur et mutuellement bénéfique».
Par ailleurs, en marge du forum, le SG du ministère des Affaires étrangères a abordé des questions d’ordre bilatéral, régional et international, avec les chefs des délégations participantes dont, en particulier, les ministres des Affaires étrangères de Corée, du Zimbabwe, d’Éthiopie, de Tanzanie, son homologue du Nigeria, ainsi que le représentant de l’Afrique du Sud. Le Forum Afrique-Corée sera clôturé avec l’adoption de la Déclaration d’Addis-Abeba et du Plan d’action 2017-2021.
Le Directeur général de la Sûreté nationale, le général major Abdelghani Hamel, a mis en exergue, hier à Tunis, l’expérience «pionnière» de l’Algérie en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, dont elle en est sortie victorieuse, grâce à la politique de réconciliation nationale initiée par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et plébiscitée par le peuple algérien.
«Mon pays, qui a une expérience pionnière en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, est parfaitement conscient que l’éradication totale des groupes terroristes n’est pas une entreprise facile», a déclaré M. Hamel, dans une allocution, lors du 40e congrès des chefs de police et de sécurité arabes.
Il a rappelé que «l’Algérie, qui a lutté seule contre le terrorisme avec toute la force et la détermination qui la caractérisent, a pu vaincre ce fléau et en sortir triomphante, grâce à l’approche multidimensionnelle qu’elle a adoptée et qui a été couronnée par la réconciliation nationale initiée par le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika et plébiscitée par le peuple algérien tout entier».
«Combattre ces groupes relève de la responsabilité de toute la communauté internationale et de toutes les institutions de l’État», a indiqué M. Hamel, ajoutant que «l’Algérie a adopté, après une évaluation précise des dangers et défis induits par le fléau du terrorisme tant sur le plan national que régional, une stratégie de lutte globale, cohérente et coordonnée dans le respect des règles internationales en vigueur et des principes des droits de l’homme, dans le cadre de la démarche de la paix, de la sécurité et du développement».
La politique de réconciliation «a le mérite d’avoir mis fin à la tragédie nationale et rétabli la sécurité et la sérénité dans tout le pays, rendant possible la relance de programmes économiques et sociaux», a-t-il soutenu.
Le général major Hamel a affirmé, à ce propos, que l’Algérie «a mis son expérience, notamment le volet relatif à la réconciliation nationale, au service de la communauté internationale, pour soutenir les efforts internationaux et régionaux dans la lutte contre le terrorisme et la neutralisation de ses graves menaces sur la sécurité.
Lors des différents fora arabes, régionaux et internationaux, «l’Algérie n’a de cesse mis l’accent sur la nécessité d’une approche globale basée sur une lutte implacable contre les groupes terroristes, le tarissement de leurs sources de financement afin de se prémunir contre l’extrémisme religieux et ses dérives idéologiques».
Réitérant «la disponibilité constante de l’Algérie à contribuer avec les pays frères à toute initiative visant à lutter et à éradiquer ce fléau et à garantir et renforcer la sécurité et la stabilité dans notre espace arabe», M. Hamel a affirmé que l’Algérie «ne ménagera aucun effort à même de permettre d’atteindre cet objectif».
Par ailleurs, le Directeur général de la Sûreté nationale s’est dit convaincu que la réunion de Tunis constituera un nouveau jalon dans l’action sécuritaire arabe commune, pour relever tous les défis et instaurer un climat de sérénité et de stabilité dans la région, en concrétisation des aspirations de nos peuples.
Il a affirmé que cette conférence «intervient dans une conjoncture sensible pour certains pays arabes qui font face à de grands défis sécuritaires induisant de graves conséquences pour la plupart des pays de la région, notamment la recrudescence de l’extrémisme, du terrorisme et du crime organisé».
Précisant que ces «menaces et les moyens d’y faire face constituent l’un des axes de cette rencontre», M. Hamel a souligné «l’importance d’élargir la coopération, d’activer les mécanismes de coordination entre les services sécuritaires et de mettre en œuvre les stratégies adoptées par le Conseil des ministres arabes de l’Intérieur (CMAI)».
Il a souligné, dans ce cadre, qu’il «est désormais certain que les événements que connaît la région arabe sont liés à la situation complexe et difficile qui prévaut dans certaines régions du monde et certains pays voisins, et qui a favorisé l’apparition d’organisations et de groupes armés et à la prolifération des armes».
Crime transnational et tic
Cette situation «a fait que la plupart des pays sont aujourd’hui directement ou indirectement menacés par les différentes formes du crime transnational qui prend de l’ampleur et qui exploite les nouvelles technologies notamment les TIC», a-t-il affirmé. Il a indiqué, à ce propos, que le «terrorisme prend de l’ampleur dans la région arabe et en Afrique», estimant que les groupes terroristes ont un lien avec les réseaux du crime organisé».
Ces réseaux «ont réussi, grâce à ces actes ignobles, à amasser de grandes sommes d’argent qui leur permettent de commettre des attentats criminels contre certains de nos pays», a-t-il poursuivi, rappelant les «dernières attaques ayant ciblé des policiers dans certains pays arabes et les attentats à l’explosif perpétrés dans d’autres régions».
Le général major Hamel a souligné «la nécessité d’une coordination soutenue pour faire face à ces actes criminels et protéger les frontières communes des pays voisins par la mise au point de plans sécuritaires judicieux et l’intensification de l’échange d’informations et d’expériences en matière de lutte contre le crime organisé». «De nombreuses réalisations ont été accomplies au fil des années, grâce à nos rencontres sur la lutte contre ce phénomène.
Cependant, les défis sécuritaires demeurent nombreux et exigent une coopération élargie et des mesures opérationnelles pour déjouer les plans des commanditaires de ces crimes et éradiquer notamment celles dormantes», a-t-il rappelé.
La réalisation de cet objectif passe par des «actions anticipatives qui priveront ces groupes de toute forme de soutien matériel et technique», ajoute le DGSN. M. Hamel a indiqué que pour mener «une lutte efficace», les gouvernements «doivent développer leurs capacités en matière de lutte contre ces fléaux, notamment à travers la formation.
La police doit bénéficier d’une formation de qualité et doit être dotée des moyens nécessaires pour accomplir au mieux sa mission, dans le cadre de la loi et le respect des droits de l’homme». Il a en outre souligné la nécessité «d’associer à cet effort, la société civile, les citoyens et les différent secteurs, à l’instar des Affaires religieuses, de l’Éducation, de la Jeunesse, ainsi que les médias».
«Les opérations de dissuasion sont insuffisantes, les causes idéologiques du terrorisme doivent impérativement être traitées», a ajouté M. Hamel qui a rappelé que les événements qu’a connus la région récemment «ont démontré la dangerosité du terrorisme appuyé par des discours extrémistes ciblant les jeunes».
La lutte contre la criminalité nécessite également «l’adoption d’une approche commune et d’une action collective basée sur la coordination et le renforcement de la coopération avec les différents organismes concernés, à l’instar d’Interpol et le Mécanisme africain de coopération policière (Afripol) créé récemment, et dont le siège se trouve à Alger». M. Hamel s’est dit convaincu que «la coordination et la coopération entre le secrétariat général du CMAI et Afripol donneront un nouveau souffle à la lutte contre la criminalité».
Il s’agit, poursuit M.Hamel, «de mettre en œuvre les mécanismes arabes de lutte contre le crime organisé et toutes les stratégies arabes, internationales et régionales mises en place dans ce domaine». La révision et l’activation des conventions sécuritaires arabes permettront d’insuffler une nouvelle dynamique à la coopération arabe en matière de lutte contre le crime transnational», conclut M. Hamel.
Le Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM) s’est dit satisfait d’une contribution du gouvernement italien, à hauteur de 500.000 euros, destinée aux réfugiés sahraouis, a indiqué, hier, un communiqué de presse de l’agence humanitaire.
«La contribution italienne sera utilisée pour l’activité des repas scolaires du PAM qui offre des collations à 40.500 élèves des écoles primaires et maternelles, composées d’un verre de lait et de biscuits à haute teneur énergique», précise l’agence humanitaire, expliquant que «l’objectif de cette activité est de maintenir les taux d’inscription et de garder les enfants sahraouis en milieu scolaire».
«En raison de contraintes de financement sévères depuis 2015, la collation en milieu de matinée a été réduite au seul verre de lait cette année. Nous sommes heureux de pouvoir inclure les biscuits à haute teneur énergique, grâce à la contribution italienne et donc rétablir une collation complète en milieu scolaire pour les élèves sahraouis», a souligné Romain Sirois, représentant du PAM en Algérie, cité dans le communiqué.
La contribution italienne servira également à acheter des produits nutritifs spécialisés pour prévenir la malnutrition chez les enfants de moins de 5 ans, en ciblant 13.200 enfants âgés de 6 à 59 mois, dans le cadre de l’activité nutritionnelle du PAM qui lutte contre la malnutrition et l’anémie dans les camps, selon le texte. «La composante nutrition a également été durement touchée par les contraintes de financement en 2016. La contribution italienne permet l’achat de produits spécialisés pour les jeunes enfants qui n’ont pas été disponibles tout au long de 2016», a ajouté M. Sirois.
«La malnutrition affecte un enfant sur quatre dans les camps de réfugiés sahraouis. Les derniers chiffres démontrent un taux de malnutrition aiguë globale de 8% chez les enfants de moins de cinq ans. La malnutrition chronique présente des risques graves pour la santé des enfants et peut être mortelle.
Elle ralentit le développement intellectuel, réduit la productivité et perpétue la pauvreté parmi les communautés affectées», explique le communiqué. Le PAM a «remercié le gouvernement italien d’avoir soutenu ses opérations de lutte contre la faim dans le monde, et en particulier son engagement envers la population sahraouie réfugiée».
«Le PAM soutient les réfugiés sahraouis depuis 1986. Dans les camps des réfugiés sahraouis, la distribution de vivres s’ajoute au programme de prévention et de traitement de la malnutrition et le programme de repas scolaires, ce dernier visant à encourager la scolarisation des enfants réfugiés», note l’agence onusienne. «Toute l’assistance du PAM en Algérie est offerte en partenariat avec des organisation non-gouvernementales nationales et internationales qui s’assurent que l’aide parvienne jusqu’aux destinataires», note l’agence humanitaire qui aide quelque 80 millions de personnes dans environs 80 pays.
L’évolution de l’opposition parlementaire est passée par quatre étapes.
L’opposition parlementaire dans la Constitution algérienne et les systèmes comparés ont fait l’objet hier d’une journée d’étude organisée par le ministère des Relations avec le Parlement au siège du Centre familial de Ben Aknoun -Alger. Devant des membres du gouvernement, des parlementaires et de nombreux enseignants et étudiants, les conférenciers sont revenus en détail sur l’évolution de l’opposition parlementaire dans la Constitution algérienne depuis l’indépendance.
La comparaison des lois consacrant l’opposition parlementaire en Algérie avec celles existantes dans d’autres pays était aussi à l’ordre du jour. Présentant une communication sous le thème «L’opposition parlementaire: lecture dans la Constitution algérienne», le professeur Messaoud Chihoub, a souligné qu’ elle est passée par quatre étapes, la non-reconnaissance allant de 1962 à 1988, période du parti unique, la reconnaissance timide correspondant à la révision de la Constitution de 1989 introduisant le pluralisme politique, celle de la reconnaissance intervenant avec la révision de la Constitution en 1996, et enfin l’étape de la consolidation ou la reconnaissance explicite qui correspond à la dernière Constitution adoptée en 2016.
«Car elle consacre des droits spécifiques à l’opposition sans en exiger des devoirs spécifiques». «La France n’a pu arriver à cette étape qu’en 2008», a-t-il conclu. Lui succédant, le professeur Bouzid Lazhari a choisi «l’étude comparative de l’opposition parlementaire dans le régime parlementaire- cas de la Grande-Bretagne».
Elle a dépassé l’étape du contrôle de l’Etat et de la proposition des lois pour celle de jouer le rôle du gouvernement de l’ombre. L’autre point «est qu’elle dispose d’un budget conséquent qui lui permet de recevoir les délégations étrangères, d’émettre son avis sur la politique étrangère du gouvernement, d’organiser des séminaires, etc»
Pour lui, la différence est grande «car le système du gouvernement en Grande-Bretagne est parlementaire, tandis qu’en Algérie, il est semi-présidentiel», plus proche de celui des Etats-Unis. La comparaison entre ces deux systèmes a fait l’objet de la communication du professeur Amar Abbès. «L’opposition parlementaire, bien qu’elle soit effective dans ce pays», tient à souligner le conférencier, «ne jouit pas d’un grand rôle dans la mesure où c’est le président qui tranche dans plusieurs questions».
«Les questions importantes dans ce pays sont tranchées par le Congrès et dans certains cas par la Cour suprême». Le point qui diffère dans le fonctionnement de l’opposition de l’Algérie, «est que les opposants ne sont pas déterminés et connus d’avance». «Les parlementaires sont libres dans leur vote.
La ligne des partis politiques dont ils sont issus importe peu». Soulignons que le coup d’envoi de cette journée a été donné par la ministre, chargée des Relations avec le Parlement, Mme Ghania Eddalia, La tenue de cette journée «s’inscrit dans le cadre des réformes globales initiées par le président de la République», a-t-elle souligné dans son allocution d’ouverture.
Le militant politique Rachid Nekkaz a été « expulsé » ce jeudi 8 décembre 2016 de l’Algérie, a-t-il affirmé dans une vidéo partagée sur sa page Facebook, accusant le Premier ministre Abdelmalek Sellal et le chef de cabinet de la présidence, Ahmed Ouyahia.
Le militant racontait dans sa vidéo son « kidnapping » dans une autoroute et son acheminement vers l’aéroport Houari-Boumediene d’Alger. « Je suis à obligé de prendre un vol pour Paris (France). Ils m’ont expulsé de mon pays et m’ont dit que je dois rentrer en France. C’est grave ! », a-t-il déclaré, sans préciser l’identité des « ravisseurs ».
Rachid Nekkaz a néanmoins accusé dans sa vidéo et sur sa page Facebook Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, affirmant « qu’il ne les pardonnera pas ».
Le pays qui a opposé une farouche et héroïque résistance aux groupes armés islamistes durant la décennie noire est à nouveau en proie à des tentatives de déstabilisation plus sournoises.
Le loup n’a pas renoncé à investir la bergerie. Il est même à ses portes. La vigilance est plus que jamais de mise. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs a alerté à plusieurs reprises l’opinion publique.
«L’Algérie fait face actuellement à une invasion sectaire étrangère à sa culture, mettant en danger son référent religieux, à l’effet de la déstabiliser et la diviser sur une base rituelle», avait déclaré, le 8 octobre dernier, Mohamed Aïssa sur les ondes de la Chaîne 3. L’islam ciment et socle sur lequel s’est construite la société algérienne sans exclure ni rejeter les autres religions monothéistes qu’elle a accueillies en son sein et avec lesquelles elle a cohabité en toute intelligence durant des siècles est menacée par des mouvements sectaires.
Le pays qui a opposé une farouche et héroïque résistance aux groupes armés islamistes durant la décennie noire est à nouveau en proie à des tentatives de déstabilisation plus sournoises. Si pendant les années 1990 l’ennemi était identifié à travers son projet de société moyenâgeux quand bien même n’avançait-il pas à visage totalement découvert, il n’empêche qu’il a fini les deux genoux à terre sous les coups de boutoir des services de sécurité et de l’Armée nationale populaire qui n’a eu de cesse de le traquer dans ses derniers retranchements jusqu’au jour d’aujourd’hui pour l’éradiquer.
Cette fois-ci le danger a muté. Il est multiple. Ceux qui n’ont pas renoncé à prendre la citadelle ont investi les canaux de communication les plus pointus.
Leur stratégie s’affine et offre une réponse même éphémère à tous les frustrés de la planète. Paraboles, Internet, lieux de prières, Daesh…Les couches de la population les plus vulnérables, les plus réceptives aux discours et aux promesses rédempteurs sont appâtées puis harponnées par des groupes actionnés par des puissances étrangères dont le seul objectif est de mettre en place des régimes qui leur obéiront au doigt et à l’oeil.
Pour mieux jouir de leurs ressources, de leurs richesses naturelles. Ce qui s’est passé en Irak, en Libye qui est en proie au chaos ou en Syrie en dit long sur leurs visées expansionnistes. Un sillon tracé par ces mouvements sectaires qui ne sèment que mort et désolation partout où ils ont pris racines. Partout où ils ont mis les pieds.
L’Algérie, ilôt de stabilité au Maghreb, reste l’unique pays à avoir été épargné par la vague verte. Les islamistes sont au pouvoir au Maroc, en Tunisie ils demeurent à ses portes, la Libye est beaucoup plus en proie au chaos qu’ à la partition…
Les événements cycliques qu’a traversés la région du M’zab sont symptomatiques de ce que risque l’Algérie. La manipulation de la religion est manifeste. Le ministre des Affaires religieuses l’a dénoncée. «Au lieu de dire que les enfants d’Algérie sont entrés dans un affrontement violent à Ghardaïa, comme il en arrive aussi dans des quartiers de la capitale ou entre certains arouchs à l’est, à l’ouest et au sud, on dit qu’il y a un affrontement entre malékites et ibadites», avait fait remarquer Mohamed Aïssa.
Une brèche dans laquelle se sont empressés de s’engouffrer les radicaux islamistes qui n’ont certainement pas renoncé à leur projet de société qui consiste à faire plonger l’Algérie dans les ténèbres. «Il y a des gens à Ghardaïa qui sont des salafistes radicaux qui poussent à une guerre confessionnelle et qui cherchent à créer la fitna entre les populations de la région», avait prévenu M.Aïssa. L’Algérie a beau se prémunir, mais le virus inoculé dans les années 1990 peut déclencher à tout moment l’épidémie…
Lors de la visite effectuée avant-hier dans la commune d’Ouled Hadadj, le wali de Boumerdès, Abderrahmane Madani Fouatih, a déclaré que tous les chalets feront l’objet d’une éradication totale avant la fin de l’année 2017. «C’est un engagement et un défi à relever durant l’année 2017», s’est-il engagé devant les citoyens.
L’éradication se fera au fur et à mesure du relogement, a-t-il ajouté. En précisant que plus de 500 occupants des chalets d’Ouled Hadadj seront relogés dans des logements neufs. Plus de 800 chalets ont été éradiqués à travers la wilaya et les occupants ont été relogés. Il est à souligner que plus de 15 000 chalets ont été érigées sur plus de 200 sites à travers plusieurs localités de la wilaya après le séisme du 21 mai 2003. Le recours à ce type d’habitations est l’urgence de la prise en charge des sinistrés du séisme du 21 mai 2003, qui avait frappé toute la wilaya, causant d’énormes pertes humaines et dégâts matériels. Dans le même cadre, le premier responsable de la wilaya a pris la décision de procéder à la distribution des 1 092 logements dès la semaine prochaine. Reportée plusieurs fois, les bénéficiaires sont heureux de la décision du wali qui a en outre promis l’extension du bureau de poste qui est loin de répondre aux besoins de la population de la localité. Concernant le projet de la réalisation d’un nouveau siège de l’APC, le wali s’est étonné de l’enveloppe excessive de 20 milliards de centimes allouée. Il a décidé de la réduire à seulement 10 milliards de centimes tout en rappelant la nécessité de rationaliser les dépenses publiques.Qu’on aime ou qu’on aime, Ouargla change de visage à vitesse «grand V». En moins d’une décennie, cette ville du Sud algérien s’est mise à rassembler à n’importe quelle grande ville du Nord : urbanisation effrénée, explosion démographique, tensions sociales en font l’une des cités algériennes les plus turbulentes et dont le bouleversement en profondeur tend à la transformer dans quelques années en véritable métropole… oasienne. Dans cette mutation, sa proximité avec le bassin pétrolier de Hassi Messaoud, qui n’est qu’à 80 km du chef-lieu de wilaya, fonctionne comme un moteur d’avion : il accélère le processus !
La ville, on le sait depuis des lustres, est devenue la destination pour les Algériens des quatre coins du pays. Cette migration vers le sud s’est encore davantage accentuée depuis la fin des années-quatre-vingt-dix et le début de la décennie 2000 avec l’explosion des sociétés de services et d’entreprises vivant de l’aval des hydrocarbures au sens le plus large du terme.
Récemment, l’ouverture de plusieurs et différents chantiers socio-économiques et de développement a attiré de nombreux ressortissants subsahariens dont la main d’œuvre et le courage au travail ont fait des miracles, notamment dans le bâtiment et la petite agriculture. Beaucoup ont cependant été rapatriés chez eux par les autorités locales qui, par crainte des «frottements» sociaux et des conflits à l’origine souvent banale, ont préféré non pas gérer mais expédier l’affaire, comme disent encore certains ici parmi l’élite de la ville.
Il n’empêche : Ouargla est devenue un théâtre de mobilité extraordinaire et le lieu vers lequel continuent de ruer beaucoup de gens. La marque de ce phénomène, qui devrait se poursuivre, au moins tant que le bassin industriel de Hassi Messaoud continuera de produire, est portée par l’urbanisme et la multiplication des grands ensembles immobiliers. Ces cités ont poussé comme des champignons et ont doublé, voire triplé la taille de la ville qui, en certains endroits, n’a plus rien d’une ville saharienne.
A voir ses nouveaux quartiers, elle a davantage l’air d’une extension urbaine similaire à celle qui prolifèrent dans le nord du pays que d’une ville du Sud : des «bétonvilles» comme dirait le sociologue Rachid Sidi Boumedine dans son dernier livre paru chez Apic sur du milieu urbain dans notre pays. Explosion n’est peut-être pas le mot juste, mais presque. Il permet de décrire à juste titre à quelle vitesse sont construits les immeubles et les HLM, le plus souvent pour caser le trop-plein d’habitants et sans recherche de goût et d’esthétique.
L’urgence est d’ailleurs ! nous dit-on. Le mot traduit bien en tout cas l’ébullition constante dans laquelle vit Ouargla : des manifestations de rue permanentes, des sit-in, des rassemblements devant les bâtiments officiels… L’extension de son tissu urbain a généré des tensions sociales dont la plus manifeste et la plus médiatisée sans doute est celle générée par les batailles que mène chaque semaine quasiment le comité national pour les droits des chômeurs, le CNDDC, pour réclamer du travail pour la main-d’œuvre locale, en particulier dans les bases industrielles proches. Elle a apporté du bon changement, heureusement aussi, et provoqué des bouleversements du paysage et de la topographie de la ville.*
La ville, on le sait depuis des lustres, est devenue la destination pour les Algériens des quatre coins du pays. Cette migration vers le sud s’est encore davantage accentuée depuis la fin des années-quatre-vingt-dix et le début de la décennie 2000 avec l’explosion des sociétés de services et d’entreprises vivant de l’aval des hydrocarbures au sens le plus large du terme.
Récemment, l’ouverture de plusieurs et différents chantiers socio-économiques et de développement a attiré de nombreux ressortissants subsahariens dont la main d’œuvre et le courage au travail ont fait des miracles, notamment dans le bâtiment et la petite agriculture. Beaucoup ont cependant été rapatriés chez eux par les autorités locales qui, par crainte des «frottements» sociaux et des conflits à l’origine souvent banale, ont préféré non pas gérer mais expédier l’affaire, comme disent encore certains ici parmi l’élite de la ville.
Il n’empêche : Ouargla est devenue un théâtre de mobilité extraordinaire et le lieu vers lequel continuent de ruer beaucoup de gens. La marque de ce phénomène, qui devrait se poursuivre, au moins tant que le bassin industriel de Hassi Messaoud continuera de produire, est portée par l’urbanisme et la multiplication des grands ensembles immobiliers.
Ces cités ont poussé comme des champignons et ont doublé, voire triplé la taille de la ville qui, en certains endroits, n’a plus rien d’une ville saharienne. A voir ses nouveaux quartiers, elle a davantage l’air d’une extension urbaine similaire à celle qui prolifèrent dans le nord du pays que d’une ville du Sud : des «bétonvilles» comme dirait le sociologue Rachid Sidi Boumedine dans son dernier livre paru chez Apic sur du milieu urbain dans notre pays.
Explosion n’est peut-être pas le mot juste, mais presque. Il permet de décrire à juste titre à quelle vitesse sont construits les immeubles et les HLM, le plus souvent pour caser le trop-plein d’habitants et sans recherche de goût et d’esthétique. L’urgence est d’ailleurs ! nous dit-on. Le mot traduit bien en tout cas l’ébullition constante dans laquelle vit Ouargla : des manifestations de rue permanentes, des sit-in, des rassemblements devant les bâtiments officiels…
L’extension de son tissu urbain a généré des tensions sociales dont la plus manifeste et la plus médiatisée sans doute est celle générée par les batailles que mène chaque semaine quasiment le comité national pour les droits des chômeurs, le CNDDC, pour réclamer du travail pour la main-d’œuvre locale, en particulier dans les bases industrielles proches. Elle a apporté du bon changement, heureusement aussi, et provoqué des bouleversements du paysage et de la topographie de la ville.
Manque de qualification
«Ces agents, des manœuvres pour la plupart, sont polyvalents et très compétents par rapport à la main-d’œuvre locale, un seul agent peut assurer les travaux de maçonnerie, de béton, de carrelage, conducteur d’engins et autre alors qu’un employé local ne peut accomplir qu’une seule tâche», explique Moulay Larbi, directeur de l’EMA Ouargla (entreprise du métro d’Alger et maître d’ouvrage).
Il souligne que le grand problème réside dans la sous-qualification de nos ouvriers quand ils ont quelques compétences pour travailler dans ce type d’ouvrage. Dans un clin d’œil aux responsables nationaux et locaux de la formation professionnelle, il souhaite que les jeunes inscrits aux CFPA soient préparés à ces nouveaux métiers exigés par l’effort de développement consenti par le pays, «notamment par la préparation de qualité aux nouveaux métiers du bâtiment».
En attendant que cela arrive, la plateforme du tramway avance et change considérablement la partie centre de Ouargla ainsi que les quartiers qu’il desservira dès l’automne prochain. En sus des travaux de réalisation de la plateforme du tramway, des opérations de réfection des réseaux d’assainissement, de gaz et électricité et d’eau ont été refaites à neuf tout le long de l’itinéraire de ce moyen de transport.
Des routes et des trottoirs modernes sont aménagés en même temps tout au long de la trajectoire. Outre la construction d’un pont dit «bow-string» à la sortie de la cité Ennasr au niveau de la route nationale 49 : ce pont de 40 mètres de long a donné à cette partie de la ville une physionomie moderne et spectaculaire.
Une première à Ouargla, des aires de stationnements des véhicules au bord de la route, des deux côtés, ont également été aménagées, valorisant ainsi l’espace public… Dans l’ensemble, le chantier du tramway de Ouargla comprend deux grandes «tranches» : la première, lancée en 2013, s’étend de la cité Ennasr (El Khafdji) au rond-point d’El Chorfa. Elle est complètement achevée.
La deuxième tranche reliant le quartier Che Guevara à El Ksar (la Casbah de la ville), soit une distance de 2.9 kilomètres, attendra une meilleure situation économique pour être réalisée. Les autorités locales ont décidé de l’annuler à la suite de la difficulté de trouver le financement nécessaire que la politique d’austérité du gouvernement a amputée.
Des responsables que nous avons rencontrés nous ont également expliqué que les causes de la suspension de cette partie sont dues aux offres des entreprises, trop élevés par rapport au coût estimé, lors de l’étude préalable de 2012. Outre l’augmentation des prix des matériels et matériaux de construction. La longueur totale aurait été alors de 12.6 km avec 23 stations, cinq pôles d’échanges et deux parcs relais.
Toujours est-il que l’état d’avancement est de 72%, selon Moulay Larbi, et que l’ouvrage prend forme devant les yeux des Ouarglis dont beaucoup ronchonnent aux embouteillages provoqués par les travaux et se plaignent des nuisances sonores dues aux travaux à pas cadencé.
Selon le directeur Moulay Larbi, les embouteillages et l’encombrement qui étouffent la ville ne sont pas la conséquence de travaux de l’itinéraire du tramway. Ce sont les voies secondaires qui sont apparues problématiques. Ces routes, qui devaient être réhabilitées en 2012 par la mairie de Ouargla, sont laissées depuis telles quelles, explique-t-il.
D’autres causes sont en relation avec la structure urbaine vétuste et défectueuse de la ville et l’absence de graphique des routes urbaines, ajoute-t-il : «Même à Souk Lahdjar au niveau du rond-point de la Rose de sable, les bouchons sont intenses tout au long de la journée malgré l’absence de travaux sur les lieux», poursuit-il en guise d’argument supplémentaire.
De l’espoir pour le marché local du travail
En tout cas, l’intérêt des habitants pour leur futur tramway est réel et vif. Le sujet nourrit les discussions de café et autres lieux publics ainsi que l’espoir d’une ville, où les chômeurs sont nombreux puissent trouver de l’emploi directement ou indirectement. Une fois en marche, le tramway permettra la création de 300 postes de travail permanents.
La réalisation d’un centre de maintenance, presque achevé, sera aussi d’un apport important pour le marché local du travail. Cette infrastructure d’une superficie de 11 hectares, dit Moulay Larbi, se situe à la limite sud de la nouvelle route d’évitement et la gare multimodale. Elle va abriter un bâtiment de haute qualité environnementale HQE prenant en compte les contraintes climatiques de la région grâce à l’utilisation de la terre cuite et la mise en place des brises soleil, nous explique-t-on.
Elle accueillera l’ensemble des ressources nécessaires à l’exploitation et à la maintenance en ligne, dont des bâtiments administratifs, le poste de commande centralisé PCC, la voie d’essai, le remisage couvert, la station-service, un hall de maintenance et un bâtiment de maintenance d’installation fixe.
Le groupe Sonatrach et la société japonaise JGC Corporation et JGC Algeria SPA ont signé hier à Alger un contrat de réalisation d’installations de séparation et de compression à Hassi R’mel pour un montant équivalant à 140 milliards de dinars sur une durée de 38 mois.
« La réalisation de cet ouvrage de grande envergure a été attribué au consortium JGC Corporation Japan-JGC Algeria pour un montant qui dépasse l’équivalent de 140 milliards de dinars, dont 595 millions de dollars, 275 millions d’euros et plus de 35 milliards de dinars », a indiqué le P-DG de Sonatrach, Amine Mazouzi, peu avant la signature de ce contrat.
Ainsi, JGC Corporation s’engage à la réalisation pour le compte de Sonatrach des installations de compression de gaz pour maintenir le plateau de production de la région de Hassi R’mel. A l’issue du délai de 38 mois fixé pour la réalisation de ce projet, les nouvelles installations devront permettre de maintenir un plateau de production de gaz de 190 millions m3/j (plus de 60 milliards de m3 de gaz par année), a-t-il précisé.
Pour rappel, Sonatrach et la société japonaise ont signé en avril dernier un contrat portant sur le revamping et la réalisation d’un nouveau système de production au niveau des unités satellites sud à Hassi Messaoud.
Il faudrait sans doute s’attendre à une fin d’année intense pour les prix du baril, qui hésitent encore à s’installer durablement au-dessus des 55 dollars.
Jusqu’à hier, les prix du pétrole augmentaient légèrement à près de 54 dollars/baril en cours d’échanges européens, la tendance des marchés se stabilisant après de fortes hausses enregistrées au lendemain de l’accord de l’Opep de Vienne. A la mi-journée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 53,97 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 4 cents par rapport à la clôture de la veille.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour le contrat de janvier gagnait 4 cents à 50,96 dollars. Mais les regards des marchés restent maintenant braqués sur le rendez-vous de samedi prochain, lorsque les pays producteurs, membres et non-membres de l’Opep, discuteront de la baisse de la production et des moyens de la coordonner avec les pays hors Opep.
A l’issue de cette rencontre, des mouvements brusques des prix du pétrole sont attendus. Entre-temps, et afin justement de limiter la volatilité des prix, le président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé qu’il allait proposer aux membres de l’Opep et autres producteurs liés à l’organisation de fixer les prix du brut pour dix ans, après l’accord historique de réduction de la production annoncé il y a une semaine.
« Je propose qu’au cours du premier trimestre 2017 nous ayons une réunion des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’Opep avec ceux des pays n’appartenant pas à l’Opep pour étudier une proposition de stabilisation pour dix ans du marché pétrolier et de défense de ses prix justes », a déclaré M. Maduro lors d’un discours à Carabobo (centre) retransmis à la télévision mardi soir. « C’est très important », a affirmé le président dont le pays traverse une crise économique depuis la chute en 2014 des cours du brut qui lui fournit 96% de ses devises.
Le président vénézuélien a lancé cette proposition après avoir eu une conversation téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine, qui lui a confirmé que la Russie allait réduire sa production de 300 000 barils par jour. Il reste toutefois à connaître la position des autres producteurs hors Opep, alors que le Brésil a déjà fait savoir que cette réduction se fera sans lui. A contrario, le Kazakhstan et l’Azerbaïdjan, deux ex-républiques soviétiques riches en hydrocarbures et également non-membres de l’Opep, comptent participer à cette réduction, ont fait savoir leurs ministères de l’Energie.
Après avoir inondé le marché d’or noir et provoqué une dégringolade spectaculaire des prix, les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sont parvenus le 30 novembre, sous la férule de l’Algérie, à surmonter leurs dissensions pour se mettre d’accord et réduire leur production de 1,2 million de barils par jour.
Ils ont aussi convaincu d’importants pays producteurs non-membres, comme la Russie – mais pas les Etats-Unis – de participer à cet effort, un élément essentiel pour rééquilibrer le marché et mettre fin à une période de prix bas aux conséquences économiques dramatiques pour nombre d’entre eux. Ainsi, la réunion de samedi est « cruciale pour légitimer l’accord » de la semaine dernière, a jugé Emily Stromquist, du cabinet Eurasia Group, cité par l’AFP.
Les travailleurs de la SNVI de la zone industrielle de Rouïba sont revenus à la charge en organisant un sit-in devant le siège de l’entreprise pour réitérer leurs principales revendications.
Ils exigent le départ du P-DG et des cadres dirigeants ainsi que le maintien de la retraite sans condition d’âge. Afin de faire aboutir leurs revendications, les représentants des 14 autres filiales du groupe SNVI maintiennent la pression en exigeant l’application des décisions prises en haut lieu, notamment en ce qui concerne le changement de l’équipe dirigeante à sa tête le P-DG.
Ces derniers ont failli à redresser la situation du complexe mécanique, dénoncent-ils. « En dépit de la manne financière débloquée par les pouvoirs publics pour la relance de ce fleuron industriel en automobiles du pays, le P-DG et les cadres dirigeants n’ont rien fait, au contraire ils ont compliqué la situation », a déclaré un syndicaliste. Mobilisés, les travailleurs exigent l’application des décisions prises et d’entamer les procédures de relance de la production afin de rattraper le retard en matière de réalisation des commandes en véhicules et en bus dont le taux de réalisation n’est que de 30%, s’inquiètent-ils.
En dépit des assurances annoncées par Abdelmadjid Sidi-Saïd, secrétaire général de l’UGTA, quant à la prise en charge de leurs revendications, les travailleurs attendent des actions concrètes de la part des responsables concernés. Ils menacent de poursuivent, voire même de corser leur mouvement de protestation, si leurs revendications relatives au départ du P-DG et du staff dirigeant et le maintien de la retraite sans condition d’âge ne sont pas satisfaites dans les meilleurs délais.