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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 1 month 3 weeks ago

CNCPPDH: Le Prix des droits de l’Homme décerné à Lakhdar Brahimi

Mon, 12/12/2016 - 21:53

Le prix des droits de l’Homme de la Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l’Homme (CNCPPDH) a été décerné cette année au diplomate algérien Lakhdar Brahimi.

Cette distinction intervient dans le cadre de la célébration du 68ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme qui coïncide avec l’année africaine des droits de l’Homme qui dure tout au long de l’année 2016.

Sur ce sujet, Lakhdar Brahimi a affirmé que la situation des droits de l’Homme en Algérie était « en amélioration constante », mais « insuffisante », ajoutant qu’aucun pays dans le monde ne peut prétendre la perfection en matière des droits de l’Homme.

« Je ne pense pas qu’il y ait en Algérie quelqu’un pour prétendre que la situation des droits de l’Homme est exemplaire, mais force est de constater qu’elle est en amélioration constante et il faut poursuivre les efforts pour parvenir à cet objectif », a déclaré M. Brahimi en marge de sa distinction par la Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l’Homme (CNCPPDH) qui lui a remis le Prix des droits de l’Homme dans sa troisième édition.

« Ce qui a été réalisé en Algérie depuis l’indépendance est une fierté pour tous les Algériens, mais l’Etat tout aussi que le citoyen doivent œuvrer à la promotion de ce volet « , a ajouté M. Brahimi. Reprenant une citation du président cubain Raoul Kastro affirmant que la garantie des droits de  l’Homme  nécessite pas moins de 62 critères, il a indiqué qu' »aucun pays dans le monde ne réunit toutes ces conditions ».

Evoquant l’action de la Cour pénale internationale (CPI), dont il a déploré le rôle réduit, M. Brahimi a réitéré sa foi en la justice internationale et rappelé son enthousiasme lors de la création de cette instance en 1992,  ajoutant qu’aujourd’hui, il doute fortement en sa viabilité. Ce constat, il l’explique par le retrait de grands pays comme la Chine, l’Inde, les Etats unis et la Russie.

Categories: Afrique

Baron De La Drogue Evadé De Prison : La Cour d’Alger réexamine l’affaire le 15 janvier

Mon, 12/12/2016 - 21:44

La Cour d’Alger examinera, le 15 janvier prochain, l’appel relatif à l’affaire du baron de la drogue, dit « Oussama Escobar », poursuivi pour « évasion de la prison d’El Harrach et d’autres affaires liées au trafic de drogue », a-t-on appris dimanche auprès de la Cour d’Alger.

Le tribunal de Première Instance d’El-Harrach avait prononcé en octobre dernier des peines allant de l’acquittement à 5 ans de prison ferme, à l’encontre du baron de la drogue évadé et de 18 autres inculpés dont son avocate. Les accusés sont poursuivis notamment pour les chefs d’inculpation de « constitution d’association de malfaiteurs, complicité et assistance à un détenu dans son évasion et corruption ».

Le principal accusé, H. Oussama, âgé de 27 ans, avait été condamné à 5 ans de prison ferme assortie d’une amende de 100.000 dinars pour association de malfaiteurs et évasion de prison. Le tribunal avait condamné également son avocate  » Zahira accusée de complicité d’évasion à 5 ans de prison ferme. Lors de son procès, le baron de la drogue avait donné tous les détails sur l’opération de son évasion, avec la complicité de son ami Ferhat, de son avocate et de gardiens de la prison.

Categories: Afrique

Alnaft chargée de mettre en oeuvre la réduction de la production algérienne de pétrole

Mon, 12/12/2016 - 21:35

L’Agence de régulation des hydrocarbures (Alnaft) a été chargée par le ministère de l’Energie d’appliquer la décision de réduction de la production pétrolière du pays dans le cadre de la mise en oeuvre de l’accord d’Alger de limitation de la production Opep, apprend-on auprès de ce ministère.

« Par instruction du 11 décembre 2016, le ministre de l’Energie a instruit l’Agence de régulation des hydrocarbures (Alnaft) de faire procéder par les contractants de gisements d’hydrocarbures liquides à une réduction totale de leur production d’hydrocarbures liquides de 50.000 barils par jour à répartir équitablement entre tous les contractants, et ce, à compter du 1er janvier 2017 pour une première période de 6 mois. Cette période pourrait être reconductible », indique lundi le ministère de l’Energie.

Pour rappel, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avait décidé, le 30 novembre dernier à Vienne, de réduire sa production de pétrole d’environ 1,2 million de barils par jour (mbj) à 32,5 mbj à partir du 1er janvier 2017, en approbation de la proposition algérienne pour mettre en oeuvre l’accord d’Alger.

Samedi dernier à Vienne, onze pays producteurs non-membres de l’Opep se sont également engagés, lors d’une réunion avec les membres de cette organisation, à réduire leur production d’environ 558.000 barils/jour à compter du 1er janvier 2017.

L’Opep et les onze producteurs non membres ont ainsi conclu un accord, le premier du genre depuis une quinzaine d’années, pour agir ensemble en réduisant leur production d’un total avoisinant 1,8 mbj à partir de janvier 2017.

Les onze pays hors-Opep qui se sont engagés à cette décision sont l’Azerbaïdjan, Brunei, Bahreïn, Guinée équatoriale, Kazakhstan, Malaisie, Mexique, Oman, Russie, Soudan et Sud Soudan.

Un Comité ministériel de suivi de l’accord du 30 novembre se dotera bientôt d’un mode de fonctionnement et de mécanismes pour suivre la mise en oeuvre de l’accord.

Composé de représentants de l’Algérie, du Koweït et du Venezuela et de deux représentants de pays non-Opep (Russie et Oman), ce Comité se réunira dans les jours à venir pour finaliser les modalités de son fonctionnement.

Categories: Afrique

Protection civile de la wilaya d’Alger: six incendies causés par les produits pyrotechniques

Mon, 12/12/2016 - 21:30

Les services de la Protection civile de la wilaya d’Alger ont enregistré dans la nuit de dimanche 18h à lundi 8h, six incendies dans différentes communes d’Alger causés par les produits pyrotechniques utilisés à l’occasion du Mawlid Ennabaoui, a indiqué le chargé d’information auprès de ces services, le lieutenant Khaled Benkhalfallah.

Le lieutenant Khaled Benkhalfallah a précisé à l’APS que « ces incendies causés par les produits pyrotechniques ont éclaté au niveau de certains balcons et cours de maisons dans différentes communes de la capitale (Birtouta, Belfort (El Harrach), Bab El Oued) et dans un hangar de fabrication de poteries aux Eucalyptus », a-t-il indiqué précisant « que ces derniers n’ont fait aucune victime ».

Dans la commune de Staoueli, un enfant de 11 ans blessé par ces produits dangereux a été évacué par les services de la Protection civile à l’hôpital de Beni Messous.

Concernant les accidents de la route, les mêmes services ont enregistré dimanche soir (22h 8mn) un accident de la circulation au niveau de l’autoroute Alger est-Dar El Beida, « qui a coûté la vie à un passant (Bouasla Hocine Benbachir) ».

Categories: Afrique

Syrie:L’OSDH parle d’attaque chimique près de Palmyre

Mon, 12/12/2016 - 21:17

L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a rapporté qu’une attaque au gaz avait vraisemblablement eu lieu lundi dans un secteur tenu par les djihadistes de l’Etat islamique près de la ville de Palmyre, sur fond d’intenses bombardements aériens de cette zone qui ont fait au moins 34 morts.
Citant des sources proches du site de l’attaque, dans la province orientale de Hama, au nord-ouest de Palmyre, l’OSDH a parlé de cas de suffocation et de dizaines de blessés lors d’intenses tirs de roquettes visant ce secteur.
Ces sources ont indiqué avoir vu des corps sans blessures apparentes, ajoute l’OSDH.
Cette attaque au gaz, menée par voie aérienne, a eu lieu près de la localité d’Oukaïrabat, qui se trouve sur un grand axe menant vers le sud et la ville de Palmyre, écrit l’Observatoire, sans dire qui a pu lancer l’attaque.
Amaq, l’organe de propagande du groupe Etat islamique, a déclaré dans un communiqué que 20 personnes étaient mortes et que 200 autres avaient été victimes de problèmes respiratoires « du fait d’une attaque aérienne russe au gaz sarin ».
Les combattants de l’EI ont reconquis dimanche Palmyre, connu pour son site antique, malgré les dizaines de raids aériens menés par les Russes pour les repousser. L’EI avait été chassé de la ville en mars dernier.
L’armée syrienne comme l’armée russe démentent utiliser des armes chimiques. Cette année, une enquête menée par les Nations unies a abouti à la conclusion que l’armée syrienne avait utilisé du gaz chloré lors d’attaques contre les insurgés, et que l’EI avait eu lui aussi recours à des armes chimiques au cours de certaines attaques. Damas a rejeté les conclusions de l’enquête.

Categories: Afrique

Egypte:Quatre arrestations en lien avec l’attentat dans une cathédrale copte du Caire

Mon, 12/12/2016 - 21:06

Le président égyptien Abdel Fattah al Sissi a annoncé lundi l’arrestation de trois hommes et d’une femme dans l’enquête sur l’attentat qui a fait 24 morts dimanche dans une cathédrale copte du Caire.
Deux autres suspects sont toujours recherchés, a-t-il dit.
L’attentat a été commis par un kamikaze âgé de 22 ans, du nom de Chafik Mahmoud Mohamed Mostafa, a ajouté Sissi. Présent aux obsèques nationales des victimes, le chef de l’Etat a demandé au gouvernement et au parlement de prendre de nouvelles mesures de lutte contre le terrorisme.
En marge des obsèques, qui avaient lieu au Caire, certains rescapés et proches des victimes n’ont pas caché leur colère contre les forces de police, qui malgré leur présence aux abords de la cathédrale n’ont pu déjouer l’attentat.
Des échauffourées avaient éclaté dès dimanche, lorsque des manifestants avaient accusé les forces de police d’incompétence et exigé de Sissi qu’il limoge le ministre de l’Intérieur.
Certains avaient scandé « Le peuple veut la chute du régime! », cri de ralliement en 2011 de l’insurrection qui avait fait tomber le président Hosni Moubarak.
Les proches des victimes se sont réunis lundi dans l’église de la Vierge Marie et Saint-Athanase, au Caire, où le pape copte Théodore II s’est recueilli sur les cercueils des victimes de l’attentat, l’un des plus meurtriers qui ait visé les chrétiens d’Egypte.
Au moins 24 personnes ont été tuées et 49 autres blessées dans l’explosion, qui a eu lieu dans une chapelle jouxtant la cathédrale Saint-Marc, siège de la papauté copte, où les mesures de sécurité sont d’ordinaire très strictes.
Le président Sissi a décrété trois jours de deuil et juré que les auteurs de l’attentat seraient punis.
L’attentat n’a pas été revendiqué. Les Frères musulmans et d’autres organisations l’ont condamné, tandis que des partisans du groupe djihadiste Etat islamique s’en félicitaient sur les réseaux sociaux.

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France: Dix nouvelles interpellations dans l’enquête sur l’attentat de Nice

Mon, 12/12/2016 - 20:59

Dix personnes soupçonnées d’avoir apporté une aide matérielle directe ou indirecte à la réalisation de l’attentat de Nice le 14 juillet dernier, ont été interpellées lundi matin par des policiers d’élite, a-t-on appris de source proche du dossier.
« Il s’agit de la filière logistique, de gens qui auraient pu aider à commettre l’attentat » a précisé cette source.
Les investigations portent notamment sur le « volet armes » du dossier. Plusieurs ressortissants de pays de l’Est figurent parmi les personnes arrêtées dans plusieurs secteurs de Nice.Toutes ont été placées en garde à vue pour 96 heures.
L’attaque commise le 14 juillet sur la promenade des Anglais par Mohamed Lahouaiej Bouhlel et revendiquée par l’Etat islamique a fait 86 morts et plus de 300 blessés.

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Algérie:Baisse de la facture d’importation des céréales de 18% durant les dix premiers mois de 2016

Mon, 12/12/2016 - 20:55

La facture d’importation des céréales (blé, maïs et orge) a baissé de plus de 18% durant les dix premiers mois de 2016, en dépit d’une hausse des quantités importées, a appris l’APS auprès des Douanes.
La facture d’importation des céréales a reculé à 2,31 milliards de dollars (mds usd) entre janvier et octobre 2016, contre 2,85 mds usd sur la même période de 2015, soit un recul de 18,62%.
Mais les quantités importées ont connu une légère augmentation en s’établissant à 11,28 millions de tonnes (Mt) contre 11,20 Mt (+0,7%), précise le Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (CNIS).
Les céréales qui ont vu leurs quantités importées augmenter sont le blé dur et l’orge contrairement au blé tendre et au maïs.
Par catégorie de céréales, la facture d’importation du blé (tendre et dur) a reculé à 1,51 milliard usd contre 1,97 milliard usd (-23,2%), pour des quantités de 6,93 Mt contre 6,92 mt (+0,11%).
Pour le blé tendre, la facture d’importation s’est amenuisée à 1,03 milliard usd contre 1,38 milliard usd (-25,8%), alors que les quantités importées ont baissé à 5,34 Mt contre 5,65 Mt (-5,53%).
Concernant le blé dur, la facture a baissé à 489,23 millions usd contre 590,32 millions usd (-17,12%), avec une hausse des quantités importées qui se sont établies à 1,6 Mt contre 1,27 Mt (+25,2%).
Quant au maïs, les importations se sont chiffrées à 665,08 millions usd contre 722,27 millions usd (-7,92%) avec un volume importé de 3,57 Mt contre 3,60 Mt (-0,8%).
Pour l’orge, l’Algérie en a importé pour 135,54 millions usd contre 150,26 millions usd (-9,8%) avec une quantité de 767.734 t contre 667.819 t (+14,96%).
La baisse de la facture d’importations des céréales malgré la hausse globale des quantités importées s’explique par le recul des cours sur les marchés mondiaux des céréales.
Il est constaté que durant les huit premiers mois de 2016, le prix moyen à l’importation par l’Algérie du blé dur est passé à 311 dollars/tonne (usd/t) contre 461 usd/t sur la même période de 2015, en baisse de plus de 32%.
Pour le blé tendre, le prix moyen à l’importation s’est établi à 192 usd/t contre 251 usd/t, en recul de plus de 23% entre les deux périodes comparaison.
Même tendance pour le maïs dont le prix moyen à l’importation par le pays a été de 185 usd/t contre 202 usd/t, en repli de 8%.

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Maroc-Algérie: message de félicitations de Bouteflika à Mohammed VI à l’occasion de l’Aid al Mawlid

Mon, 12/12/2016 - 20:48

Le Roi Mohammed VI a reçu un message de félicitations et de voeux du président algérien Abdelaziz Bouteflika à l’occasion de l’Aid Al Mawlid Annabaoui.
Dans ce message, le président Bouteflika exprime ses sincères félicitations et meilleurs voeux à SM le Roi, implorant Dieu tout Puissant de renouveler pareille occasion pour le Souverain et la Famille Royale dans davantage de bienfaits.

Categories: Afrique

Khalti Kheira (centenaire rouage de la bataille d’Alger) Sa «douéra» était le refuge de l’état-major du FLN !

Mon, 12/12/2016 - 20:33

A cent ans (elle les boucle cette année, même si elle est présumée en 1921), khalti Kheïra, née Abbad et épouse Slimani, est une réelle rescapée de la Bataille d’Alger. Certes, elle n’a pris ni les armes, ni posé des bombes, mais son mérite et sa participation à la lutte pour la libération forcent le respect et la reconnaissance puisqu’ils ne sont réellement pas des moindres.
A son âge, il lui arrive encore d’avoir des cauchemars, qui hantent son léger sommeil. Après 54 ans d’indépendance, khalti Kheïra du bout de son âge centenaire (que Dieu la préserve encore) et de sa frêle silhouette (1,45m de toise) drapée de son légendaire «haïk» vieil Alger, demeure encore étonnamment claire dans ses propos, dans ce qu’elle raconte et s’en souvient.

Des larmes brillent, mais qui ne coulent pas lorsqu’elle évoque des choses effrayantes, des sévices infligés, de l’humiliation, à elle, à sa famille et aux «frères» et «sœurs» à La Casbah (au n°12 impasse Silene) où elle a transformé sa réputée «douéra» en véritable gîte et réel état-major du FLN.

Dynamique, courageuse et intrépide, elle accueillait presque quotidiennement et à bras ouverts du simple agent anonyme du FLN, aux illustres responsables à l’image de Yacef Saâdi, Abane ramdane, Krim Belkacem, Lamine Debaghine, Hassiba Ben Bouali, Ali La Pointe, les frères Ramel, les frères Cherouati…
«J’ai passé des journées entières à surveiller la présence des soldats et traîtres, à cacher les frères et sœurs, à leur faire à manger, à transporter des lettres secrètes et des tracts, à servir de guide, d’éclaireur, à travers les dédales de La Casbah que je connais coin par coin. J’activais sans relâche et pleinement dans la direction et l’anonymat le plus total. C’est ce qui m’a peut-être permis d’être encore en vie aujourd’hui.»
Avec sa mémoire d’éléphant encore toute fraîche, qui ne souffre d’aucun trou, d’aucune perte, khalti Kheïra est une réelle banque de données de La Casbah. Il se trouve hélas que ce petit bout de femme, figure marquante de La Casbah d’avant l’indépendance et même au-delà, n’a jamais bénéficié du statut de moudjahida qu’elle continue de nos jours à revendiquer à… 100 ans !
«C’est le manque de reconnaissance et d’indifférence qui me fait mal depuis 1962. L’ingratitude des uns et des autres est plus douloureux que les affres de la colonisation.»
En tenant à nous faire savoir ceci, elle a visiblement et malgré elle rouvert la blessure. Lucide, elle nous montre les déclarations et les témoignages faits en direction de sa personne par de hauts responsables de la Bataille d’Alger, qui justifient sa totale implication dans la lutte pour la cause nationale et la bataille d’Alger à La… Casbah.
Jugez-en : Yacef Saâdi, responsable n°1 de la Zone autonome d’Alger, a écrit ceci :
La sœur Kheïra a été structurée au sein du FLN depuis 1955. Elle a continué son activité jusqu’en 1962. Sa maison sise au 12, impasse Silene à La Casbah a été le refuge de l’état-major du FLN.

Les frères Abane ramdane, Krim Belkacem, Lamine Debaghine ont été souvent hébergés chez elle. «ce fut également mon refuge et celui d’autres groupes armés de l’ALN à Alger.» Hani Mohamed (Lies) chef de la Région II militaire Zone autonome d’Alger a, quant à lui, mentionné ces précisions : «Abbad Kheïra a contribué à la lutte de libération à Alger, en hébergeant les groupes fidaïs de notre région en faisant de son domicile 12, impasse Silene à La Casbah, un départ d’armes et de munitions.»
Quant à Lies Cherouati, redoutable fidaï détenu de 1957 à 1962, il écrira noir sur blanc ceci :
«Mme Abbad Kheïra, Vve Slimani, nous a aidés pendant la révolution. Son domicile au 12, impasse Silene a servi de liaison et refuge.»
Toujours bon pied, bon œil, khalti Kheïra a tenu à nous raconter cette anecdote :
«Pour sauver le chahid Abane Ramdane, que j’hébergeais ce jour-là chez moi à la douéra de l’impasse Silene, limitrophe avec la rue Randon et la rue Brahim-Farah, et qui était sur le point d’être arrêté par les paras qui avaient encerclé le quartier, suite à la dénonciation par un traître habitant le quartier, je lui ai remis mon haïk m’rama, qu’il a accepté de porter, oubliant toutefois de bien camoufler sa mitraillette dont une partie était visible.
N’était ma présence d’esprit et mon énergique intervention, il aurait peut-être été abattu ce jour-là. Comme un réel éclair, il quittera les lieux par une issue de secours intelligemment conçue et prête pour de telles situations. Ayant évité le pire, j’ai été extrêmement soulagée et ravie à la fois d’avoir prêté assistance par un réflexe tout simple au valeureux chahid. La capture ou la mort de ce dernier aurait pu, en ce moment précis, fragiliser l’organisation du FLN à La Casbah.
Je précise que le chahid Abane Ramdane était un responsable et un homme hors pair.»
En quittant sa chère Casbah, malgré elle (sa douéra qui menaçait ruine a fini par s’effriter tel un château de cartes), khalti Kheïra ne pouvait imaginer une seconde le restant de sa vie autrement qu’à La Casbah.Ça l’a quelque peu anéantie. Blessée, frustrée, peinée, elle a fini par se faire une raison. Aujourd’hui, elle vit à Dar El-Beïda chez son petit-fils.

Categories: Afrique

Manifestations Du 11 Décembre 1960: La participation de la femme décisive et spontanée

Mon, 12/12/2016 - 20:05

La participation de la femme algérienne dans les manifestations du 11 décembre 1960 a été spontanée. Selon Me Fatima Zohra Ben Braham, ces femmes exprimaient un ras-le-bol ressenti par tous les Algériens.

Pour Ben Braham, la sortie de la femme algérienne dans la rue le 11 décembre 1960, a été un «fléau». «Ce qui est extraordinaire explique-t-elle, ce sont toutes ces femmes au foyer et jeunes filles qui d’habitude ne sortaient pas de la maison, qui sont descendues dans la rue et marché côte à côte avec les hommes».
Une sortie qui pourtant, n’était pas programmée. «Leur sortie est venue d’une manière tout à fait désinvolte et spontanée. Ces femmes exprimaient peut-être, un ras-le-bol qu’elles avaient ressenti à travers tous les Algériens», précise-t-elle hier, au forum du quotidien El Moudjahid, à Alger, à l’occasion du 56e anniversaire des manifestations du 11 décembre 1960.
Et d’ajouter : «Non seulement elles ont investi la rue mais elles ont été à l’avant-garde, dans les premiers rangs». Comme illustration, elle cite la fille visible sur les photos, qui portait le drapeau algérien. «Les policiers qui tentaient de lui arracher le drapeau, lui ont fracassé tout le bras. Seulement, le drapeau n’est jamais tombé de sa main», dit-elle.
Insistant sur le caractère populaire de ces manifestations, l’intervenante a rappelé que les femmes au foyer ont marché dans une marée humaine. «C’était une marée blanche de femmes en haïk (voile blanc traditionnel algérois) qui réclamaient l’Indépendance de l’Algérie, elles qui n’ont jamais fait de politique», ajoute-t-elle.
Le port du haïk a été justement d’un grand secours pour les manifestantes. «Sur les photos, seules les femmes qui ne portaient pas de haïk ont été identifiées. Les autres femmes voilées étaient toutes des Fatma anonymes. On ne pouvait donc ni les identifier ni les arrêter plus tard», explique encore Me Ben Braham.
Outre sa participation aux manifestations du 11 décembre, la femme algérienne a joué également d’autres rôles. «Les femmes ont passé toute la nuit du 10 décembre 1960 à confectionner des drapeaux. Le matin, cinq mille drapeaux algériens étaient prêts. Pour certaines d’entre elles, c’était la première fois qu’elles voyaient le drapeau algérien, un drapeau interdit par l’administration française de l’époque», dit-elle avant de conclure : «Cette révolution a été remportée en grande partie par les femmes.»
Par ailleurs, l’association Machaâl Echahid a rendu un hommage à la moudjahida Baya Maroc. Une moudjahida qui a pris part justement aux manifestations du 11 décembre 1960 à Hadjout à l’ouest d’Alger.

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Dépendance De L’Algérie En Matière Agricole: «On craint pour l’avenir de notre agriculture»

Mon, 12/12/2016 - 19:45

La menace représentée par la persistance de la dépendance de l’Algérie en matière agricole vis-à-vis des marchés étrangers, à partir desquels elle continue d’importer «d’énormes quantités de céréales», inquiète le professeur Fouad Chahat, professeur à l’Institut national de recherche agronomique (INRA). A ces importations constituées notamment de blé tendre, celui-ci ajoute celles de l’orge, du maïs, des tourteaux de soja et du lait.

L’invité de la rédaction de la Chaîne 3 de la Radio algérienne, M. Chahat, constate que la recherche agricole dans le pays reste insuffisamment dotée par rapport à des pays voisins. Même si pour les productions maraîchères, l’intervenant considère qu’il existe une «autonomie totale», il relève, toutefois, un point faible constitué par les semences vis-à-vis desquelles, note-t-il, l’Algérie n’est pas encore autonome, à l’exception de celle de la pomme de terre.
Il relève que «toutes les semences maraîchères» sont produites à l’étranger, entraînant «une situation de faiblesse» au pays, les actions entreprises s’étant révélées insuffisantes «ou n’ayant pas été menées jusqu’au bout». *
La question, constate le professeur Chahat, est de savoir si l’on va développer une production de semences à partir des variétés locales, «qui ont pratiquement disparu», ou bien le faire à partir de semences importées, au risque de se heurter aux sociétés étrangères qui en détiennent les brevets d’exploitation exclusive.

Pour lui, si l’agriculture algérienne s’est retrouvée dans cette situation, c’est en raison du faible nombre de spécialistes dans le domaine mais également en raison de la solution de «facilité» retenue, consistant à donner la primeur aux importations, plutôt qu’à exploiter les semences locales et améliorer leur potentiel génétique.
Il regrette que des pays voisins, à l’exemple de la Tunisie et du Maroc, investissent successivement 0,35% et 0,60% de leur PIB, «ce qui, dit-il, nous fait craindre pour l’avenir de notre agriculture, compte tenu de la crise économique affectant le pays.

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FFS Un fonctionnaire crie à la «spoliation de ses droits sociaux»

Mon, 12/12/2016 - 19:36

Avant-hier samedi, lors de la conférence de presse au cours de laquelle la direction nationale du FFS expliquait la décision de participation du Front aux prochaines élections législatives prise la veille par le conseil national, un membre du présidium évoquait une opération de piratage dont aurait été victime le site du parti.

Ce que le journaliste, développeur multimédia et gérant dudit site au même titre que celui du journal en ligne Libre Algérie dément catégoriquement. «Dans la journée de jeudi 8 décembre, j’ai suspendu de parution trois sites web : FFS-fr, FFS-ar et Libre Algérie.

Une action en signe de protestation contre les pressions exercées sur ma personne afin de me priver de ma liberté d’expression et pour avoir réclamé mes droits sociaux bafoués par la direction du parti», écrit Madjid Laribi dans un communiqué rendu public avant-hier samedi.

Et de préciser que dans la soirée du même jour, et après réflexion et concertation avec des camarades et amis, le concerné affirme avoir «remis en ligne le site web de Libre Algérie, fondé par Ali Mécili ; par principe en premier lieu, et par respect à la mémoire de son fondateur en deuxième lieu», expliquant son geste par le fait qu’en «tant que journaliste et militant pour la liberté, il n’est pas question pour moi de gêner l’apparition d’un journal quel qu’il soit et quelle que soit sa ligne du moment. C’est une question de principe pour moi. Même si j’ai été victime ces derniers jours d’atteintes».
Pour ce journaliste qui se dit militant du FFS depuis 1987, «il est regrettable de tenir un discours de soutien envers les syndicalistes alors que les droits sociaux des travailleurs du siège du parti ne sont pas respectés», affirmant n’avoir ni contrat de travail, ni cotisations à la Sécurité sociale, ni cotisations à la Caisse des retraites».
Laribi soutient, enfin, avoir fait part au premier secrétaire national du parti de ses réclamations ayant trait à son dû et à la régularisation de sa situation vis-à-vis de la Sécurité sociale et de la Caisse des retraites, mais en vain. Ce qu’il affirme continuer à faire s’il dit «s’obliger au respect du droit de réserve».
Nos maintes tentatives de prendre attache, pour de plus amples informations sur cette affaire, avec le chargé de la communication du FFS étaient vaines, hier dimanche.

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Publicité Le secteur ne ressent pas la crise

Mon, 12/12/2016 - 19:32

Les investissements publicitaires n’ont pas baissé malgré l’incertitude économique qui règne dans le pays à cause de la dégringolade des prix du pétrole. Il y a par contre une transformation profonde où on note l’incursion de nouveaux annonceurs et de nouveaux acteurs médiatiques qui captent leurs investissements.

 
C’est le constat fait hier par le patron de l’agence MediAlgeriA, Riad Aït Aoudia, qui a affirmé dans son intervention lors des Journées euromaghrébines sur la communication publicitaire qui se déroulent jusqu’à demain à l’hôtel El Aurassi, que «nous les publicitaires nous n’avons pas ressenti la crise».

Et d’expliquer : «Il y a certes des coupes budgétaires dans des secteurs comme celui de l’automobile, dues essentiellement aux mutations que connaît ce secteur, mais il y a de nouveaux annonceurs qui arrivent sur le marché, notamment les fabricants de téléphones portables».

Or, les retombées de la crise qui se manifestent dans la fermeture de journaux, faute de recettes publicitaires, trouvent leur explication, selon Riad Aït Aoudia, dans l’émergence de nouveaux acteurs médiatiques, à savoir les télévisions privées qui captent désormais d’importantes parts de marché. «Si la presse est en crise c’est parce qu’elle ne s’est pas adaptée à cette nouvelle réalité, ne serait-ce qu’en révisant ses tarifs.

La télévision publique, qui d’ailleurs était en position de monopole, l’a fait en baissant ses tarifs. Mais, aucun journal n’a jugé utile de le faire», a-t-il ajouté. Intitulée «Pourquoi les crises offrent parfois les meilleures opportunités pour communiquer en publicité ?», la communication de Riad Aït Aoudia a porté par ailleurs sur l’utilité de continuer à promouvoir son image en période d’incertitude économique.
«Les coupes opérées dans les budgets de marketing en temps de crise sont contreproductives. C’est souvent la solution de facilité. Le marketing n’est pas le problème mais, au contraire, il fait partie de la solution. Et, malgré la baisse du pouvoir d’achat dans de telles périodes, il permet d’améliorer les ventes et gagner des parts de marché», a-t-il soutenu. Ainsi, il a déconseillé le recours à ces coupes budgétaires parce que, a-t-il indiqué, l’image de l’entreprise perd beaucoup de sa valeur – à titre d’exemple, la marque Coca Cola vaut 50% de la valeur de la multinationale –

. D’autant qu’une réduction de ce budget pourrait causer des pertes beaucoup plus importantes. Et d’illustrer son propos par une étude britannique sur le sujet : «Une coupe de 1,8 million de livres sterling opérée dans le budget marketing d’une entreprise s’est traduite par une baisse de l’ordre de 8 millions dans les ventes et 3,5 millions de baisse des bénéfices. Ce qui donne une perte de 1,7 million de livres».

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Lakhdar Brahimi à propos de la régression de la situation dans la région «Le Printemps arabe aurait pu changer les choses»

Mon, 12/12/2016 - 19:28

En marge de la cérémonie de célébration du 11 Décembre 1960 organisée, hier, par la DGSN à l’Ecole supérieure de police d’Alger, Lakhdar Brahimi a tenu une conférence lors de laquelle il a fait une analyse panoramique sur l’évolution de la situation régionale et internationale.


 Le diplomate algérien a déclaré qu’il avait accueilli le Printemps arabe avec «beaucoup d’ambitions et d’enthousiasme». A son sens, cela «aurait pu changer les choses et faire évoluer la région de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient». Contredisant les analystes ayant parlé de «conspirations», L. Brahimi a soutenu que ça a été une véritable révolution puisque «les différents peuples de la région avaient réellement envie de changement sur tous les plans».
Toutefois, «ce Printemps arabe né d’un désir spontané de libération et de liberté a malheureusement pris une autre tournure», a-t-il déploré.

En effet, «le manque d’organisation de ces révolutions a été détourné pour servir les intérêts d’autres politiciens et politiques ; ce qui a donné lieu à l’anarchie et au chaos auxquels on assiste aujourd’hui dans la majorité des cas», a regretté le diplomate. Il a rappelé à ce propos que «la situation des pays arabes est actuellement la plus déplorable au monde à tous les niveaux».
S’adressant aux ministres de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, et du Travail, de l’Emploi et de la sécurité sociale, Mohamed El Ghazi ainsi qu’au chef de la police Abdelghani Hamel, L. Brahimi a assuré que «le progrès est encore possible mais que le travail, l’organisation et la rigueur sont fondamentaux pour y arriver» en faisant référence à l’exemple chinois.

Il a rajouté que «les potentialités sont énormes et il est urgent de les valoriser» en soutenant que «les raisons d’être optimistes sont bien là mais l’effort est inconditionnel».
Parallèlement, il a soutenu qu’à l’heure actuelle où «les relations internationales et géopolitiques sont marquées par un flou total et en l’absence d’un ordre mondial clair, la coopération intergouvernementale est déterminante». Il a appelé dans ce sens à «améliorer les relations Maroc-Algérie et à trouver un terrain d’entente» à l’image du consensus indo-chinois. Puisque, selon lui, cette mésentente entre ces deux pays bloque littéralement «l’opérabilité et l’efficience du Grand Maghreb».
Par ailleurs, se prononçant sur l’influence du terrorisme et de Daesh principalement, le diplomate a affirmé que «les pays musulmans devraient considérer plus sérieusement cette problématique et être plus opérants contre cette organisation terroriste».
Revenant sur la crise des réfugiés, L. Brahimi a déploré que la situation sécuritaire et humanitaire en Syrie se complexifie et se dramatise chaque jour un peu plus. Il a précisé à ce sujet que les pays voisins, ayant des intérêts dans cette guerre et finançant l’une ou l’autre des deux parties en conflit, sont ceux qui aggravent davantage la crise des réfugiés et empêchent l’arrivée à un consensus.

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Situation au sein du FCE: Les patrons jouent l’apaisement

Mon, 12/12/2016 - 19:20

Les derniers évènements enregistrés lors du récent Forum africain organisé par Alger a mis le FCE, et plus particulièrement son patron Ali Haddad, au centre d’une intense polémique accentuée par une série de rumeurs qui vont en s’amplifiant ces derniers jours.

Pour tenter d’en savoir plus, nous avons questionné des membres influents de cet organisme. Les explications qu’ils fournissent nous renseignent davantage sur la situation qui règne au sein du Forum des chefs d’entreprises.

Au FCE, la tendance ne semble pas du tout à l’inquiétude pour le moment. «On est serein», s’attellent à faire circuler des membres influents de cet organisme et proches collaborateurs de Haddad. Omar Ramdane, membre fondateur et président d’honneur du FCE, le confirme lors d’une conversation que nous avons tenue avec lui hier matin.
«Rien de ce qui a été dit ces derniers jours n’est vrai. Toutes les nouvelles annoncées ici et là ne sont que des rumeurs colportées, infondées.» Il nie en bloc toutes les informations faisant état d’un cafouillage autour de l’organisation de la réunion du comité exécutif et dément avec la même véhémence l’existence d’un quelconque caractère d’urgence à cette rencontre.
La convocation d’une réunion du comité exécutif du FCE par Ali Haddad, deux jours à peine après les incidents survenus au Forum africain, et alors même que circulaient de nombreuses rumeurs faisant état d’une démission de son patron, avait été interprétée comme un remake du scénario qui avait précédé le départ de Ammar Saâdani poussé à la démission lors de la tenue du CC du FLN. Omar Ramdane soutient tout le contraire.
«Je peux vous affirmer que cette réunion est programmée depuis deux mois déjà. Son objectif est d’évaluer le bilan de l’année 2016 et rien d’autre. Il n’y a jamais eu de rencontre auparavant et il n’y en aura pas avant la date prévue. Haddad n’a pas démissionné et je m’insurge contre cette manière de l’incriminer et d’incriminer le Forum devant des étrangers. Je ne comprends pas pourquoi on s’acharne à le vilipender.
Il n’y a rien eu de nouveau ni de changé depuis la fin du Forum africain. C’est la presse qui fait des commentaires et fait des interprétations.» Le président d’honneur du FCE refuse de commenter les évènements qui ont marqué le Forum africain. D’autres patrons que nous avons interrogés partagent en tout point la position de Omar Ramdane.
Et tous tiennent à rappeler que les 22 membres du Conseil d’orientation et stratégie (COS) du FCE ont rédigé une motion de soutien à leur président avant même la clôture officielle du Forum africain. Ali Haddad reste, quant à lui, injoignable, téléphone éteint, depuis la fin de la rencontre africaine.
Ses collaborateurs affirment qu’il se trouve en déplacement à Paris et que son séjour hors du pays ne devrait pas excéder la fin de cette semaine. De la même manière que ses collaborateurs, il a toujours soutenu que le retrait de Sellal et des autres ministres présents était dû à un problème de protocole attribué à une cadre des affaires étrangères qui s’avère cependant être la secrétaire particulière du MAE. «Une jeune femme brillante maîtrisant plusieurs langues et qui n’a fait qu’obéir à une instruction.»
Au sein du FCE, on ne cache pas que Haddad s’en est pris violemment à Toufik Larari, patron de la boîte Allégorie, responsable de l’instruction donnée à la modératrice des affaires étrangères. Les mêmes sources ajoutent que «la bourde de Larari sera débattue lors de la réunion du 17».
Larari s’est, quant à lui, défendu en jetant la balle à Benabdesslam, vice-président du Forum des chefs d’entreprises, l’accusant d’être la «voix qui s’est exprimée dans l’oreillette». «Ce qui est sûr, c’est qu’il faut s’attendre à des sanctions.»
Dans toute cette affaire, le gouvernement reste, à ce jour, muet. Peu habitué à se laisser aller à des déclarations publiques autour d’affaires aussi sensibles (le cas Saâdani l’a une fois de plus prouvé), il considère vraisemblablement que son geste vis-à-vis de Haddad en dit plus que tout commentaire.
Les ministres et à leur tête Sellal ne se sont pas contentés de se retirer à l’ouverture du Forum africain, ils ont décidé de boycotter y compris son passage à la clôture de l’évènement.
Le fait le plus marquant a été observé lorsque Ramtane Lamamra a organisé sa propre clôture en parallèle de celle menée par Haddad. La suite ? La réponse a été fournie par le nouveau secrétaire général du FLN samedi.
Aux journalistes qui l’interrogeaient sur l’évènement, il a répondu : «Il n’y a qu’une seule personne pour trancher dans cette affaire.» Le Président Abdelaziz Bouteflika…

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M. Gaïd Salah : « l’ANP est une armée républicaine ».

Fri, 09/12/2016 - 11:30

Le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire (ANP), a rappelé jeudi à Blida les missions constitutionnelles de l’ANP, en tant qu' »armée républicaine » ayant pour « seul objectif de servir l’Algérie et uniquement l’Algérie », indique un communiqué du ministère de la Défense nationale.

Lors d’une visite de travail et d’inspection en 1ère Région militaire, le chef d’Etat-Major a prononcé une allocution d’orientation suivie, via visioconférence, par les éléments des unités de la Région, à travers laquelle il a « rappelé l’importance de cette rencontre qui coïncide avec le début de l’année d’instruction, de formation et de préparation 2016-2017, au regard de la grande importance qu’attache le Haut Commandement à la préparation au combat des forces armées », précise la même source.

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La décision de réduire les vacances d’hiver répond à des critères internationaux.

Fri, 09/12/2016 - 11:05

La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit, a affirmé jeudi à Alger, que la décision portant réduction des vacances d’hiver de 15 à 10 jours « répond à des critères internationaux ».

« Les vacances d’hiver n’ont pas été écourtées de manière anarchique mais sur la base d’une étude comparative entre l’Algérie et d’autres pays afin d’adapter les vacances scolaires aux critères internationaux », a déclaré à la presse Mme Benghabrit en marge d’une séance plénière au Conseil de la nation

Elle a annoncé le lancement début janvier à Biskra, d’une stratégie nationale de traitement pédagogique qui a pour objectif « la maîtrise de la langue d’enseignement soit l’arabe et les matières de mathématiques et de français ».

A une question d’un membre du Conseil de la nation sur les principaux partenaires sociaux consultés pour l’adaptation de l’application de la réforme de 2003, elle a indiqué que « les portes du ministère de l’Education restent ouvertes à tous les avis fondés sur des données objectives ».

Elle a précisé à cet effet, que ce qu’entreprend actuellement le ministère tendait à « renforcer les acquis de cette réforme dans le cadre de la mise en exécution du programme du président de la République en prenant en charge deux questions à savoir les pratiques pédagogiques et la gouvernance ».

A cette occasion, Mme Benghabrit a réitéré son engagement à « asseoir une consultation franche et permanente avec tous les intervenants en associant les professionnels et les partenaires à la réflexion lors des différentes rencontres ».

Elle a rappelé à ce propos, les deux conférences nationales d’évaluation de l’application de la réforme en 2014 et 2015 et auxquelles avaient pris part plus de 1000 personnalités de la société civile et des membres de la famille éducative et les différents partenaires présents aux ateliers thématiques.

Elle a expliqué en outre, que l’association de tous les acteurs visait essentiellement la mobilisation de tous et leur droit à être informés sur toutes les décisions et mesures à prendre.

D’autre part et à une question sur le contenu de la convention signée avec le ministère français de l’Education, elle a souligné que la coopération avec les pays étrangers encadrait les échanges entre les pays en matière d’expérience, de formation et de recherche.

Elle a estimé que la coopération algéro-française dans le domaine de l’éducation était sous-tendue par un cadre référentiel à savoir un document cadre de partenariat entre les gouvernements algérien et français signé le 4 décembre 2007, la Déclaration d’Alger sur l’amitié et la coopération en date du 19 décembre 2012 et le programme d’action entre les ministères algérien et français de l’éducation conclu le 19 juin 2013.

Par ailleurs, Mme Benghabrit a relevé que toutes les opérations programmées au titre de la coopération bilatérale s’inscrivaient dans le cadre de la poursuite de l’application du programme d’action signé le 19 juin 2013 et qui comporte le développement de projets intégrés afférents aux questions pédagogiques importantes comme l’approche par compétences et l’évaluation de la formation.

Elle a cité enfin, les améliorations apportées en 2014 et 2015 et qui ne touchent pas les axes comme la méthodologie, le développement des compétences professionnelles dans des domaines précis et la formation en direction des inspecteurs.

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Constantine: Inauguration d’une nouvelle unité de production de ciment.

Fri, 09/12/2016 - 11:03

Une nouvelle unité de production de ciment implantée dans la zone industrielle de Benbadis, à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Constantine, a été inaugurée jeudi par le chef de l’exécutif local, Kamel Abbès.

D’une capacité de production de 300.000 tonnes de ciment annuellement, cette nouvelle unité industrielle, de statut privé et dont la réalisation a été lancée depuis 3 ans, a ouvert une trentaine de postes de travail et prévoit atteindre les 100 postes de travail au fur et à mesure de l’extension de ses activités.

La nouvelle unité industrielle, spécialisée dans la production des mortiers et ciment col, s’étend sur une surface de deux hectares, a-t-on souligné, avant de faire part d’un programme d’extension estimé au double de la surface mise en service.

Forte d’un taux d’intégration de l’ordre de 95%, cette nouvelle usine de ciment, pour laquelle un investissement de 15 millions d’euro a été mobilisé, devra permettre la consolidation des objectifs tracés par le gouvernement visant atteindre une autosuffisance en matière de production du ciment d’ici à 2018, a-t-on estimé.

Sur place, le wali a réitéré l’engagement de son administration à accompagner et encourager les différents projets d’investissement dans la wilaya à travers notamment « une célérité administrative et la disponibilité du foncier industriel ».

Dans ce sens, le chef de l’exécutif local a indiqué que la wilaya dispose de quatre (4) parcs industriels et onze (11) zones d’activités, en plus des petits espaces dédiés à l’investissement qui seront créés dans le cadre de la nouvelle instruction locale, incitant les élus locaux à œuvrer à mettre à la disposition des investisseurs des assiettes foncières qui seront réservées pour les projets d’investissement.

In situ, le wali a appelé « à libérer les initiatives individuelles et collectives pour hisser le niveau de l’investissement aux ambitions tracées par les pouvoirs publics ».

La zone industrielle de Benbadis s’étend sur une surface de 447 ha avec un projet d’extension de 152 ha, a-t-on indiqué sur place, précisant que 80 unités de production dans diverses spécialités industrielles sont domiciliées dans cette zone industrielle.

Des orientations ont été données sur place par le wali afin de procéder à un montage financier à l’effet de réaliser plusieurs opérations de mise à niveau de cette zone industrielle, notamment en matière de raccordement au réseau de gaz naturel.

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Produits Cosmétiques : Attention Aux Contrefaçons

Thu, 08/12/2016 - 23:12

Les contrefaçons se multiplient en Algérie, dans tous les domaines. Mais quand il s’agit de produits cosmétiques, c’est-à-dire de shampoings, de gels douche ou d’autres produits que l’on utilise au quotidien, c’est plus dangereux. En effet, certains de ces produits contiennent des substances toxiques pour la peau dont l’usage peut se révéler particulièrement nocif.

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