Un rapport commandé par le ministère du Travail vient de révéler qu’une entreprise française sur trois refuse d’employer des diplômés maghrébins. Les cadres déjà en poste sont victimes, quant à eux, du plafond de verre.
Il y avait foule au Salon du recrutement organisé le 10 décembre dernier, par le cabinet International Talent Network, dans les locaux de l’École supérieure du commerce (ESCP Paris). Un peu moins d’un millier de candidats ont fait le déplacement. La plupart sont de jeunes franco-algériens, en quête de nouvelles perspectives professionnelles, sur l’autre rive de la Méditerranée. Dans le lot, on comptait de nombreux parisiens et des provinciaux, qui se sont informés de la tenue du salon, par le biais de relais associatifs, comme l’Ecaf (Étudiants et cadres algériens de France).
Selon l’organisatrice, Amina Kara, l’affluence a été exceptionnellement importante cette année en comparaison avec les trois éditions précédentes. “Les profils sont différents. Beaucoup sont des primo-demandeurs d’emploi alors que d’autres sont des cadres confirmés. On aurait pu comprendre que les détenteurs de CDI (un sésame en Hexagone) ne soient pas intéressés par une carrière en Algérie. Mais ce n’est pas vrai”, révèle la directrice d’International Talent Network. Elle cite le cas d’une jeune fille, employée depuis deux ans dans une grande société de consulting parisienne. Avec ses diplômes pour bagage, elle envisage de tenter la traversée et une nouvelle aventure professionnelle, à Alger, la ville natale de ses parents. “Au-delà de la sécurité de l’emploi, elle veut surtout évoluer dans son métier et contourner les obstacles qui freinent actuellement la réalisation de ses ambitions”, explique Amina Kara.
Elle-même avoue avoir été victime du plafond de verre lorsqu’elle était employée chez Airbus, en France. Sa carrière dans la communication a pris son envol uniquement lorsqu’elle a été mutée en Allemagne.
Outre-Rhin, ses supérieurs n’ont pas fait peser ses origines maghrébines dans la balance avant de lui confier le poste de communication manager, dans une grande filiale d’ingénierie qui compte 600 salariés. Amir, diplômé en finances à Paris, a vu toutes les portes s’ouvrir aussi, lorsqu’il a traversé la Manche en 2013, direction la City de Londres. Son nom n’a pas fait entrave à son recrutement dans une société de courtage. Les qualifications contenues dans son CV, ont amplement suffi à faire valider sa candidature. Quand il peut, le jeune homme revient dans la banlieue parisienne voir ses parents. Mais un retour définitif en France ne le tente pas du tout. “J’ai l’impression que la situation empire. Le racisme est plus apparent”, dit-il.
Son constat vient d’ailleurs d’être confirmé par les résultats d’une enquête commandée par le ministère du Travail sur “les discriminations à l’embauche selon les origines”. Des tests effectués sur une quarantaine de grandes entreprises il y a quelques mois, ont révélé qu’un tiers rejette, lors des opérations de recrutement, les profils maghrébins, en se basant uniquement sur leurs noms. Hélas, ce n’est pas la première fois que ce genre de conclusion est avancé. En mars dernier, l’Institut national des études démographiques (Ined) affirmait que le chômage touchait plus particulièrement les descendants d’immigrés maghrébins.
Cette situation est illustrée par le cas particulier, d’une jeune ingénieure d’origine algérienne, qui a défrayé la chronique, il y a quelque temps, en décidant d’attaquer aux prudhommes (juridiction spécialisée dans les contentieux professionnels), l’électricien Edef pour avoir refusé de la recruter, alors que ses compétences correspondaient parfaitement au poste proposé. Dans une émission de la chaîne Arte, Bouchra Azouz, présidente de l’association Ateliers du féminisme populaire, vient de révéler que son frère aîné, docteur en physique, n’a pas trouvé d’emploi en France alors qu’un laboratoire américain a donné son nom à un procédé qu’il a lui-même élaboré. Pour lutter contre la ségrégation des maghrébins à l’embauche, le gouvernement français a, par le passé, suggéré des solutions, comme le CV anonyme. Mais ses démarches sont restées infructueuses. Le climat d’islamophobie qui s’est emparé du pays, à la suite des différents attentats djihadistes, compromet davantage l’arrivée des enfants d’immigrés sur le marché de l’emploi.
Ceux qui ont finalement trouvé du travail ne sont pas toujours plus heureux. “Il y a beaucoup de mal être”, insiste Amina Kara, en donnant l’exemple de ce directeur de communication digitale franco-algérien qui souhaite tout quitter pour aller travailler en Algérie.
Dans le pays de leurs parents ou de leurs grands-parents, les candidats à l’exode professionnel espèrent tout bonnement se fondre dans la masse et ne plus devoir subir, quelquefois au quotidien, des regards de plus en plus pesants. “Il y a certes beaucoup moins de loisirs en Algérie. Mais ceux qui y sont n’ont pas à se plaindre. Encore très jeunes, des cadres expatriés peuvent prétendre à des salaires qu’ils n’auraient jamais eus à leur âge, en France. Ils ont en outre la chance de voir leur carrière évoluer très rapidement”, explique la patronne d’International Talent Network. Pour les mêmes motifs ou presque, d’autres Franco-Algériens ont choisi de s’exiler dans les pays du Golfe, plus précisément à Dubai, le nouvel eldorado des expatriés du monde entier.
Vus comme des enfants d’immigrés en France, les jeunes Franco-Algériens ambitionnent d’être, une fois sur place, les ambassadeurs de la French Touch. Raya, une jeune diplômée en langue anglaise qui a choisi de porter le voile, pense sérieusement à franchir le pas, en dépit de l’hésitation de ses parents. “Là-bas au moins, j’aurai la possibilité d’afficher ma croyance sans avoir peur d’être traitée d’extrémiste”, confie la jeune fille. Comme d’autres candidats, elle aspire aussi à gagner beaucoup d’argent. Mais est-ce toujours le cas ? Selon Amina Kara, Dubai est un prisme de paillettes qui attire les jeunes Maghrébins et les déçoit. “Les conditions d’employabilité sont très difficiles. Il arrive que les passeports soient retirés à leurs propriétaires. Par ailleurs quand bien même les salaires seraient mirobolants, la vie est si chère qu’il est quasiment impossible de faire des économies”, fait-elle savoir.
S. L.-K.
La région de Tamanrasset place beaucoup d’espoirs dans les nouvelles mesures annoncées pour relancer le tourisme saharien, alors que l’économie locale est toujours paralysée, après six ans de crise.
Évoquer la situation du tourisme à Tamanrasset aboutit inévitablement à une impasse et permet d’ouvrir une parenthèse sur de sérieux problèmes ayant complètement paralysé ce secteur névralgique dans le Sud. Un secteur qui s’embourbe davantage dans d’innombrables difficultés sans, semble-t-il, inquiéter les décideurs, toujours préoccupés par “la comptabilité du pétrodollar”, ou ce que considèrent les tour-opérateurs de la région comme “commun malheur”.
Pays mono-exportateur, l’Algérie tire des hydrocarbures 98% de ses revenus en devises. Mais la chute vertigineuse du dollar s’est négativement répercutée sur l’économie nationale. La relance du tourisme saharien s’impose ainsi comme palliatif à l’aune de la baisse des revenus du pétrole. Dans les discours officiels, on affirme vouloir mettre le paquet sur cet autre secteur stratégique. Lors d’une réunion avec les tour-opérateurs en novembre dernier à Tamanrasset, le ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat a ainsi annoncé une batterie de mesures. La révision des lois régissant les agences de tourisme et de voyages, l’installation d’une commission mixte pour étudier la possibilité d’alléger les procédures d’octroi des visas aux touristes étrangers et l’ouverture des circuits touristiques fermés dans l’Ahaggar ont été, entre autres, les engagements pris par le représentant du gouvernement pour relancer le tourisme saharien. “Je ne suis pas venu pour faire de fausses promesses, mais pour faire une évaluation exhaustive et objective de ce secteur en coordination avec ses véritables acteurs. Nous œuvrons pour l’amendement de la réglementation liée à la gestion des agences de voyages à l’effet de mettre un terme à la bureaucratie dont souffrent nos opérateurs”, a-t-il déclaré.
Un grain d’espoir pour les acteurs du tourisme qui se disent “sinistrés”. Rappelons que depuis 2010, année de l’interdiction du Tassili du Hoggar aux touristes étrangers en raison de la crise sécuritaire prévalant à la frontière algéro-malienne, le tourisme saharien a connu une succession de crises au moment où les responsables du secteur distillent des chiffres en trompe-l’œil pour dissimuler l’échec des dispositifs mis en place pour sauver un secteur à l’agonie.
Les tour-opérateurs de la capitale de l’Ahaggar, Tamanrasset, disent leur ras-le-bol du mutisme des autorités compétentes, incapables de répondre à la crise que subit le secteur depuis six longues années et rappellent désespérément que bon nombre de responsables d’agences touristiques ont, après avoir fait banqueroute, mis la clé sous le paillasson.
Lourdeurs bureaucratiques Selon les chiffres en notre possession, 14 agences, affectées par la crise, ont changé d’activité. Le nombre qui était de 86 agences de voyages a été réduit à 72, indique-t-on à la direction locale du tourisme et de l’artisanat. “Il est vrai que la dégradation de la situation sécuritaire à nos frontières, depuis le début de la crise malienne, a sérieusement compromis le secteur à Tamanrasset, toutefois l’arrêt de l’activité touristique est dû en partie aux traditions bureaucratiques imposées par l’administration, notamment en ce qui concerne les demandes de visa et l’interdiction inexpliquée des sites aux touristes étrangers”, maugrée un représentant de l’association des agences de voyages de Tamanrasset.
“Malgré les assurances des services de sécurité et les engagements du ministère de tutelle quant à l’ouverture des sites fermés, le touriste se trouve empêtré toujours dans des formalités inextricables. Il faut savoir que la demande de visa passe impérativement par la direction du tourisme, puis par le conseil de sécurité de la wilaya, avant qu’elle n’atterrisse sur le bureau du ministère de tutelle qui prendra attache avec le ministère des Affaires étrangères qui, de son côté, informera les représentations diplomatiques. C’est trop ! Nombre de touristes étrangers ont renoncé à leur voyage vers l’Algérie optant pour d’autres destinations beaucoup moins attractives à cause de ces mesures désobligeantes”, se désole-t-il.
Six ans de marasme et de disette
Hormis les quelques agences qui ont pu maintenir un semblant d’activité en accueillant sporadiquement des touristes nationaux, 60 autres agences risquent de renouer avec l’hydre du chômage.
Des restaurateurs aux guides, en passant par les chauffeurs et les chameliers ou les commerçants, toutes les activités liées au tourisme sont touchées et cela affecte l’ensemble de l’économie locale. Nasreddine Mohamed Ben Abdellah, artisan, raconte avec amertume les difficultés rencontrées avec la baisse du flux touristique.
“Destination inévitable des touristes, la coopérative de l’artisanat Assaghane d’Assoro Lam3almine (quartier situé à quelques encablures de la ville de Tamanrasset), est presque déserte aujourd’hui. Une sérieuse menace sur les petits métiers, notamment le travail du cuir qui tend à disparaître. L’avenir de l’artisanat à Tamanrasset est incertain, notamment avec les mesures d’austérités prises par le pouvoir en place et le blocage du fond destiné aux artisans. Le tourisme international est notre seul espoir”, nous dit Nasreddine. Et de renchérir : “Le Sahara ne se prête pas à un tourisme de masse et ses adeptes savent pertinemment comment s’y adapter et se mettre en symbiose avec lui. Il est donc préjudiciable de ne pouvoir plus jouir des richesses du patrimoine de notre pays aux dépens de l’éphémère rente pétrolière.”
Faites-nous confiance !
Asphyxiés, les tour-opérateurs interpellent les autorités. “Il faut nous faire confiance. Sans la confiance on n’avancera pas. Nous avons l’expérience et nous savons que quand on travaille dans un cadre organisé, il n’y aura jamais de problèmes”, estime le responsable de l’agence Akar Akar, Zounga Mohamed, en précisant que l’économie locale est particulièrement basée sur les recettes générées par le tourisme.
“En 2008, on recevait entre 1500 à 2000 touristes par semaine. Tout le monde travaillait avec cette clientèle. Depuis la crise, 60% des jeunes sont au chômage”, se lamente-t-il. Les 72 agences actives dans la wilaya de Tamanrasset assurent chacune un salaire mensuel à plus de 50 employés. Le secteur, moteur principal de l’économie locale, contribuait par le passé à hauteur de 70% des revenus de cette collectivité. Les professionnels recommandent des mesures à même de hisser le tourisme à un niveau qui soit à la hauteur des potentialités de la région. La capitale de la légendaire reine des Touareg,Tin Hinan, tente, tant bien que mal, de maintenir une dynamique touristique en abritant des manifestations culturelles annuelles, dont le Festival international des arts de l’Ahaggar ou encore les Ziara (fêtes religieuses) de Tazrouk et d’Adagh Mouly.
En attendant des mesures incitatives pour faire revenir les touristes étrangers et réanimer derechef ces régions sahariennes qui regorgent de sites exceptionnels comme l’Assekrem, le Tifedest ou le Tassili n’Ahaggar classé au patrimoine mondial de l’Unesco.
Lors de l’inauguration de cette édition qui se tient jusqu’au 22 décembre à la salle du 5-Juillet de la base GTP, plusieurs artistes algériens et arabes ont été honorés. Au bonheur du public et des réalisateurs, Ahmed Rachedi a exposé le fameux oscar obtenu en 1969 pour le film Z.
La ville de Hassi Messaoud a brillé, dimanche, sous les feux des projecteurs lors de la soirée d’ouverture des premières rencontres cinématographiques dédiées aux films arabes présélectionnés aux oscars 2017. Les organisateurs, un groupe d’hommes d’affaires de la région en collaboration avec l’association Lumières, ont tout mis en œuvre pour la réussite de cet évènement culturel, premier du genre dans la wilaya d’Ouargla.
Pour cette édition, l’évènement a été préparé en grande pompe à la salle du 5-Juillet (base GTP), entre exposition d’affiches de films et photos de grandes célébrités algériennes et arabes. Dans une ambiance folklorique (musique, baroud et chameaux), les stars du petit et grand écran algérien étaient présentes, à l’instar de la comédienne Chafia Boudraa. Les célébrités arabes aussi étaient au rendez-vous, à l’exemple de l’actrice syrienne Susanne Nedjemeddine, Tarek Abdelaziz, Lotfi Abdeli et Khaled Abu Naga. Après le rituel des photos sur le “red carpet”, la soirée pouvait commencer, avec au programme plusieurs hommages et la projection du court métrage tunisien Ghasra de Jamil Najjar.
Dans son allocution, le coordinateur de l’évènement, le comédien Hassen Benzerari s’est dit “être très fier de voir le secteur privé investir dans le cinéma. Ces rencontres représentent une nouvelle étape dans l’univers culturel algérien”, tout en ajoutant : “Je souhaite aussi que les opérateurs économiques investissent dans la production cinématographique. J’espère que cette initiative sera un exemple dans tout le territoire national.” Pour sa part, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, estime que cette entreprise de la part de ces hommes d’affaires est “un grand pas dans le secteur culturel. On constate à travers cette manifestation organisée à 100% par des hommes d’affaires, que l’idée d’investir dans la culture commence à germer dans l’esprit des citoyens”, a-t-il indiqué. Et de signaler qu’“à travers cette démarche, nous réalisons que les gens ont été sensibilisés au fait que l’État ne peut pas tout gérer et investir, à lui seul, dans le secteur culturel.”
Au sujet de cet apport financier, il a déclaré que “cette initiative à Hassi Messaoud est un message fort. Il démontre que nous pouvons réaliser des manifestations de qualité. La région était connue seulement pour la production de pétrole, mais aujourd’hui elle véhicule une autre image, celle d’un mouvement culturel”. À propos de la thématique, le ministre a indiqué “ces rencontres sont une opportunité pour mettre en exergue la progression du cinéma arabe, à travers la présentation de films qui se sont imposés par leur qualité et ont été présélectionnés aux oscars”.
Suite au discours officiel, place au show pour rendre hommage à ces réalisateurs présélectionnés à l’évènement cinématographique le plus important dans le monde ; les organisateurs ont honoré le seul “oscarisé” arabe, qui n’est autre que l’Algérien Ahmed Rachedi. À rappeler que le réalisateur a obtenu en 1969, pour le film Z, l’oscar du “meilleur film en langue étrangère”. D’ailleurs, au grand bonheur de l’assistance, Ahmed Rachedi a ramené la statuette qui a émerveillé et a fait rêver plus d’un dans la salle. Cette édition a également honoré le comédien Abdelkrim Kaârar, qui a joué dans l’œuvre Patrouille à l’Est de Amar Laskri.
Outre les artistes algériens, les stars arabes ont été également honorées, à l’instar de l’Égyptien Khaled Abu Naga et la Syrienne Susanne Nedjemeddine. Cette première soirée a été clôturée avec la projection du film Ghasra du Tunisien Jamil Najjar. À noter que cette édition, qui se déroule jusqu’au 22 décembre, verra la projection de dix films, la tenue d’ateliers de formation et des conférences.
Pour le MAE, les récentes visites à Alger de dignitaires libyens et celle, prochaine, du président du Conseil libyen, Fayez el-Sarradj, sont autant de signes évocateurs d’une relance de la réconciliation nationale entre toutes les parties en Libye.
“L’Algérie s’investit résolument dans un dialogue nationale libyen qui devrait pouvoir consolider l’acquis de l’accord politique signé le 17 décembre 2015 et qui devrait ouvrir de nouvelles perspectives, notamment en termes de réconciliation nationale.” C’est par ces propos tenus au terme du 4e séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité, clôturé hier à Oran, que Ramtane Lamamra s’est exprimé sur le dossier libyen.
Pour le ministre des Affaires étrangères, les récentes visites à Alger de dignitaires libyens et celle, prochaine, du président du conseil libyen, Fayez el-Sarradj, sont autant de signes évocateurs d’une relance de la réconciliation nationale entre toutes les parties en Libye comme souhaité depuis longtemps par l’Algérie.
Lamamra rappellera l’action constante de l’Algérie, dans la durée, pour favoriser le dialogue entre Libyens pour des solutions pacifiques pérennes. Le chef de la diplomatie algérienne ajoutera souhaiter qu’“il y ait le même agenda de la communauté internationale non intrusif, qu’il ne soit pas une ingérence dans les affaires intérieures de la Libye”.
Des propos appuyés par Smaïl Chergui, le commissaire à la paix et à la sécurité à l’UA, qui se chargera du point de presse concluant l’évènement. Ainsi, il évoquera les prochaines étapes attendues sur la crise libyenne comme la prochaine visite du comité des chefs d’État africains à Tripoli et à Tobrouk et une réunion de réconciliation dont la date reste à déterminer.
“Il est important d’amener nos frères libyens à se réunir pour faire taire les armes et promouvoir la paix et la sécurité.” En termes de recommandations, le diplomate de l’UA insistera sur la nécessité de renforcer les capacités et la coordination des pays africains dans le groupe A3 siégeant au Conseil de sécurité à New York.
Il a été fait remarquer justement un manque de coordination qui a pénalisé forcément la voix des Africains au sein de l’instance onusienne. Abordant la situation sécuritaire et les risques terroristes qui planent sur le continent africain, notamment depuis les nouvelles donnes militaires, que ce soit en Afrique ou en Syrie, M. Chergui estimera que “la possibilité d’un retour des terroristes en Europe et en Afrique est une hypothèse à laquelle nous devons nous préparer et nous voulons que nos voisins aient la même lecture des impératifs pour la paix et la sécurité”.
Tout ce qui sera lié au terrorisme et à la radicalisation des jeunes a fortement interpellé les participants à ce séminaire, et c’est encore Smaïl Chergui qui l’exprimera. “La réponse au terrorisme ne peut être que sécuritaire, elle doit être également liée à la bonne gouvernance, de démocratie économique, il faut promouvoir les projets économiques, donner de l’espoir aux jeunes et combattre davantage le radicalisme.
C’est un travail qui doit intégrer les leaders religieux, tous les notables, les femmes et toute la société.” Pour autant, l’UA s’attelle à consolider les autres outils de lutte contre le terrorisme comme la force Afripol ou encore la nouvelle base logistique à Douala au Cameroun.
D. LOUKIL
Selon les informations rapportées par les médias allemands, le suspect serait un réfugié de 23 ans.
INTERNATIONAL – La piste terroriste est confirmée. Au lendemain du drame du marché de Noël de la Breitscheidplatz à Berlin, qui a fait au moins 12 morts, les autorités ont affirmé que le carnage était bien un attentat, alors que la police avait indiqué plus tôt ce mardi 20 décembre qu’elle enquêtait sur un « probable attentat ».
Si les autorités n’ont pas donné d’informations dans l’immédiat sur l’identité et le profil du chauffeur du poids lourd, qui a été interpellé dans la foulée, il s’agirait selon les services de sécurité cités par l’agence DPA d’un Pakistanais ou d’un Afghan arrivé en Allemagne comme demandeur d’asile en février 2016.
Selon Die Welt, cet homme de 23 ans s’appelle Naved B. et pourrait avoir vécu dans un hangar de l’ancien aéroport de Tempelhof, reconverti en centre d’accueil pour réfugiés.
D’après l’agence Dpa, le suspect n’était pas connu comme islamiste ni dans le radar des services de renseignement. Il était cependant connu de la police pour des délits mineurs.
Die Welt affirme aussi sur son site, tout comme Focus, que les forces spéciales sont intervenues dans la nuit dans ce centre.
Les services de sécurité de la wilaya de Aïn-Témouchent ont organisé, hier, au niveau de l’unité principale, des journées portes ouvertes en vue d’informer le citoyen et le rapprocher un peu plus du corps de la police, et ce, à l’occasion de la journée arabe de la police.
la cellule de communication a concocté un riche programme pour marquer l’évènement en commençant par une exposition de photos et des statistiques afin de faire connaître les différents services de ce corps. La soirée a été consacrée à honorer certains agents du même corps. Dans le même registre, et dans un bilan dressé par la police, la brigade de recherche et d’investigation a traité 46 affaires depuis le début de l’année en cours comprenant, entre autres, le trafic de voitures, la commercialisation des stupéfiants et trouble à l’ordre public, 79 personnes sont impliquées dans ces affaires ; 28 d’entre elles ont bénéficié de la liberté provisoire, 8 ont fait l’objet d’une citation directe et 3 du contrôle judiciaire alors que deux personnes sont en fuite. ces affaires concernent un trafic international de voitures, vente et commercialisation de boissons alcoolisées sans autorisation par les services concernés. Dans un bilan des services de la lutte contre la drogue, il ressort que les éléments de la lutte contre les stupéfiants ont saisi une quantité de 52 quintaux et 88 grammes de kif traité et 1 334 comprimés psychotropes dans lesquels sont impliqués 193 individus18 ; d’entre eux sont en fuite alors que 93 autres ont fait l’objet de détention provisoire. Concernant la brigade de l’urbanisme et la protection de l’environnement, 49 affaires ont été traitées dont la plus importante concerne la gêne de circulation et étalement de la marchandise sur la voie publique.
Près de deux quintaux de kif traité ont été saisis dimanche par des Gardes-frontières à Tlemcen, indique lundi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
« Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, des Gardes-frontières ont saisi à Tlemcen/2ème RM, le 18 décembre 2016, une quantité de kif traité s’élevant à 195 kilogrammes, tandis que des éléments de la Gendarmerie nationale ont intercepté, à El Oued/4ème RM, un contrebandier à bord d’un camion chargé de 52 quintaux de tabac », précise la même source.
A In Guezzam/6ème RM, un détachement combiné de l’Armée nationale populaire (ANP) et des éléments des Douanes ont arrêté sept (07) immigrants clandestins et saisi dix 10 tracteurs et 355,3 tonnes de denrées alimentaires », ajoute le communiqué du MDN.
La facture d’importation de lait a reculé à 798,6 millions de dollars (usd) sur les dix premiers mois de 2016, contre 1,07 milliard usd à la même période de 2015, soit une baisse de 25,45%, a appris l’APS auprès des Douanes.
De janvier à octobre, les quantités importées de ce produit (lait en poudre, crèmes de lait et matières grasses laitières utilisées comme intrants) ont également reculé pour s’établir à 324.206 tonnes contre 364.531 tonnes, soit une réduction de près de 11,06% entre les deux périodes de comparaison, indique le Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (CNIS).
Cette réduction de la facture d’importation s’explique non seulement par le recul des quantités importées mais aussi par la chute des prix à l’importation par l’Algérie de cette denrée alimentaire.
Durant les huit premiers mois 2016, le prix moyen à l’importation par l’Algérie des poudres de lait s’est établi 2.302 usd/t contre 2.921 usd/t sur la même période de 2015, en baisse de plus de 21%.
Même tendance baissière pour les matières grasses de lait dont le prix moyen à l’importation s’est réduit à 3.786 usd/t contre 4.011 usd/t (-5,6%).
En 2015, la facture d’importation du lait en poudre, crèmes de lait et matières grasses laitières, avait déjà reculé à 1,04 milliard de dollars (372.252 tonnes) contre 1,91 milliard usd en 2014 (395.898 tonnes).
Afin de réduire les importations de ce produit subventionné et de promouvoir la filière lait, des mesures avaient été décidées par le gouvernement en faveur des éleveurs et des opérateurs de ce secteur en augmentant la subvention du lait cru et en encourageant l’investissement, avec l’objectif de baisser les importations de la poudre de lait de 50% à l’horizon 2019.
Le gouvernement a ainsi décidé que le prix de référence du litre de lait cru de vache soit fixé à 50 DA (contre 46 DA auparavant), se répartissant entre 36 DA le prix de cession du lait cru aux laiteries et 14 DA de subvention de l’Etat, contre, respectivement, 34 DA et 12 DA auparavant.
En réponse à la préoccupation des éleveurs relative à l’accès à l’aliment de bétail et à la régulation du marché de ce produit, il a été décidé d’approvisionner directement les éleveurs en matière de son (résidu de mouture de blé).
D’autres mesures de facilitation à moyen terme ont été prises par le gouvernement afin d’asseoir une stratégie de relance de la filière lait.
Il s’agit notamment de l’accès des professionnels de la filière lait au foncier agricole pour leur permettre d’investir en amont de cette filière et concourir au développement des grandes cultures (céréales et fourrages).
Les pouvoirs publics ambitionnent, dans ce cadre, de promouvoir la création de fermes modernes intégrées pour l’élevage bovin laitier et la production de céréales et de fourrages dans le cadre de contrats-programmes.
Il s’agit aussi d’encourager l’utilisation du crédit de campagne « R’fig » pour investir dans la production des fourrages, tandis que les coopératives des éleveurs seront incitées à recourir à l’exploitation des périmètres irrigués, notamment dans les Hauts-Plateaux et le Sud.
Des centaines de véhicules étaient bloqués ce lundi soir sur la RN5, entre Boudouaou et Corso, dans la wilaya de Boumerdès, à cause de pluie torrentielles et d’inondations, a-t-on constaté.
La circulation est quasiment à l’arrêt depuis 18h30, les troupes de la protection civile ont été mobilisées pour porter secours aux automobilistes bloqués.
Le ministère de la Défense nationale (MDN) a annoncé la neutralisation de 350 terroristes en 2016 : 125 abattus et 225 arrêtés.
Dans son numéro de décembre 2016, la revue El-Djeich a indiqué que « L’ANP poursuit sa mission en toute détermination et rigueur, en réalisant durant cette année des résultats sur le terrain, couronnés par l’élimination d’un nombre conséquent de terroristes et de criminels ainsi que la récupération d’importantes quantités d’armes de guerre, de munitions et différents autres effets ».
La revue n’a pas manqué de rappeler « les opérations de sécurisation des frontières et de lutte contre la contrebande».D’après la même source, pas moins de 2.615 contrebandiers, 6.103 immigrants clandestins et 414 narcotrafiquants ont été arrêtés au cours de l’année 2016.
En outre, 1.8 million de litres de carburants et 2.556 kg de produits chimiques pour fabrication d’explosifs ont été saisis.
S’agissant des moyens roulants, 447 véhicules tout-terrain, 258 camions, 340 véhicules et 112 motos ont été interceptés durant la même année.
Les forces antiterroristes ont réussi également à saisir d’importantes quantités de munitions, entre autres dix-sept (17) roquettes 57 mm hélicoptère, dix (10) ceintures explosives, (1244) chargeurs de munitions, (735) kilogrammes de substances explosives, (653 kg) de dynamite.
L’attentat qui a mis fin au jour de l’ambassadeur russe en Turquie est survenu au moment ou les relations turco-russes se réchauffent depuis plusieurs mois, après une grave crise diplomatique née de la destruction en novembre 2015 par l’aviation turque d’un avion militaire russe au –dessus de la frontière syro-turque.
russe,Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine ont affirmé conjointement que les relations diplomatiques entre les deux pays ne seront pas ébranlées par l’assassinat de l’ambassadeur russe. Ils se sont prononcés d’une seule voix. Après l’assassinat de l’ambassadeur de Russie en Turquie, lundi 19 décembre, les présidents Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine, dans des déclarations séparées, ont tous deux qualifié l’acte de « provocation » visant à torpiller la normalisation entre les deux pays, entamée en août après une grave crise diplomatique. «Le crime qui a été commis est sans aucun doute une provocation destinée à perturber la normalisation des relations russo-turques et le processus de paix en Syrie auquel contribuent activement la Russie, la Turquie et l’Iran », a déclaré Vladimir Poutine à la télévision russe. « Il peut y avoir seulement une réponse à cela : intensifier la lutte contre le terrorisme et les bandits le sentiront passer », a-t-il ajouté. «Nous savons qu’il s’agit d’une provocation visant à (…) nuire au processus de normalisation des relations entre la Turquie et la Russie », a affirmé de son côté Recep Tayyip Erdogan lors d’une allocution télévisée, assurant que celles-ci étaient vitales pour la région.Classé à la 7e place de notre classement des 50 meilleurs joueurs de l’année 2016, le milieu de Leicester a vécu une année qu’il n’oubliera jamais.
La star de Leicester City, Riyad Mahrez, est récompensée de son éblouissante saison en étant le milieu de terrain le mieux classé dans le Goal 50 2016.
L’ancien joueur du Havre a été un élément clé dans l’incroyable succès de Leicester qui a conduit les Foxes au titre de Premier League.
Et nos journalistes estiment qu’il est le meilleur milieu de terrain de l’année 2016 – et le septième meilleur joueur au classement général. Mahrez avait d’ailleurs été élu joueur PFA de l’année en Angleterre.
Derrière Mahrez, on retrouve son ancien coéquipier N’Golo Kante (13e du classement), qui a quitté Leicester pour Chelsea l’été dernier. Le milieu de West Ham United, Dimitri Payet (14e), complète un podium de joueurs qui évoluent tous en Premier League. Le trio est suivi par le joueur le plus cher de l’histoire, Paul Pogba (15e) et Arturo Vidal du Bayern Munich (17e).
Pouvait-il en être autrement ? Comment ce Ballon d’Or 2016 pouvait échapper au maître incontesté de la saison, Cristiano Ronaldo ? Après la Ligue des champions et l’Euro, le Portugais a clos son exceptionnel exercice en remportant la plus prestigieuse des récompenses individuelles.
Le Portugais a signé « la meilleure année de (s)a carrière« , selon ses propres mots confiés sur l’Equipe 21. Seul au-dessus du commun des mortels, dans une galaxie très très lointaine, Ronaldo s’est imposé comme une évidence au fil des compétitions qu’il a marquées de son empreinte pour décrocher son troisième Ballon d’Or en quatre ans.
Ronaldo pèse désormais quatre Ballons d’Or. Il devance les immenses Marco van Basten, Michel Platini et Johan Cruyff (3). Un trio de légendes qui donne toute la mesure de la trace laissée par Ronaldo dans l’histoire du jeu. Désormais, seul Lionel Messi (5) fait mieux que lui.
Mais, cette année, même l’Argentin a dû s’incliner. Messi paie sa sortie de route précoce en Ligue des champions (quart de finale) et sa défaite en finale de la Copa America. Il aura manqué un titre majeur à Antoine Griezmann, meilleur buteur de l’Euro et autre favori à ce Ballon d’Or 2016. Le Français a buté en finale de la C1 et du Championnat d’Europe face au Real et au Portugal… de Ronaldo.
Réussite individuelle et collectiveCette saison, et pour la première fois de sa carrière, CR7 a conjugué son exceptionnelle réussite individuelle avec celles de son club et de sa sélection. Si ses précédents sacres portaient avant tout la marque de ses exploits avec Manchester United et le Real Madrid, celui-ci est particulier puisqu’il couronne sa capacité à entraîner avec lui le collectif.
Notamment celui du Portugal qui a conquis son premier titre majeur en juillet dans le sillage de son capitaine. Ce Ballon d’Or, décerné par un collège de 173 journalistes choisis par France Football, est absolument indiscutable.
Avec 51 buts et 17 passes décisives en 55 matches, ses statistiques restent à des hauteurs prodigieuses. Mais le meilleur buteur de la dernière C1 (16) a surtout fait basculer le destin de ses équipes. Il s’est notamment offert un triplé en quart de finale de la Ligue des champions face à Wolfsburg alors que le Real était tout proche de la sortie.
A l’Euro, c’est encore lui qui a mené le Portugal en finale en ouvrant le score en demie face au Pays de Galles (2-0) au prix d’une détente surhumaine.
S’il fallait encore enfoncer le clou et mettre à distance une concurrence réduite aux places d’honneur, Cristiano Ronaldo a rappelé qu’il était le meilleur cette année en claquant un triplé retentissant fin novembre en championnat face à l’Atlético de Griezmann et clore la parenthèse d’un automne mitigé.
Cette année était définitivement la sienne. De janvier à décembre. Ce 61e Ballon d’Or ne pouvait pas lui échapper.
Selon les services de la protection civile de la wilaya de Tissemsilt, un jeune ouvrier originaire de la localité de Amrouna, âgé de 28 ans, a été enseveli sous les décombres d’un mur.
L’effondrement de ce mur, ajoute la même source, s’est produit, jeudi dans l’après-midi pendant l’exécution des travaux de réaménagement d’une annexe communale au lieu-dit Amrouna, relevant de la commune de Theniet El Had dans la wilaya de Tissemsilt.
La même source a précisé que le malheureux ouvrier procédait normalement à des travaux de maçonnerie quand le mur s’est soudainement effondré causant l’ensevelissement de la victime sous les débris, elle est décédée sur les lieux avant même son transfert à l’hôpital de Theniet El Had.
Une enquête a été ouverte par la Gendarmerie nationale pour élucider les circonstances exactes de ce drame.
Des interrogations ne cessent de se poser parmi la population locale toutes couches confondues sur la présence massive des pétards à travers l’ensemble des wilayas du pays, notamment à chaque célébration de la naissance de notre prophète Mohammed que le Salut de Dieu soit sur lui.
Ces produits pyrotechniques causent des préjudices sur la santé des citoyens notamment celle des enfants par des brûlures simples et de haute gravité menant parfois au handicap sans oublier les dangers et les ennuis des citoyens particulièrement des personnes âgées, celles des personnes atteintes de maladies chroniques, entre-autres les hypertendus, les diabétiques etc.
Malgré les efforts consentis au plan local tendant à mettre un terme à la vente des produits pyrotechniques, il a été constaté ces jours-ci, coïncidant avec la célébration du « Mawlid Ennabaoui », la présence des pétards d’une manière sporadique à travers les différentes villes et villages de la wilaya d’Ain-Témouchent, où il a été procédé à la saisie de grandes quantités de ces produits.
La responsabilité des parents soit grand-père, grand-mère, père, mère, frère, sœur etc. est toujours mise à l’index, car, ce sont eux qui, bien qu’ils connaissent parfaitement les éventualités préjudiciables que causent ces produits pyrotechniques à la santé de leur progéniture, se permettent d’en acheter avec des prix exorbitants en plein public pour soit disant fêter le ‘’Mawlid Ennabaoui’’.
Ce, bien que ce procédé soit loin de cette fête religieuse et est très distant des conseils de notre prophète messager du Dieu Mohamed (QSSSL) venu pour semer la paix, la justice, l’entraide, en épargnant tout acte ou action provoquant toute nuisance morale, physique, matérielle, financière aux musulmans et à toute l’humanité sans aucune distinction.
L’opinion publique locale responsabilise clairement la personne ou l’autorité en question qui délivre l’importation de ces produits pyrotechniques dangereux et mortels, sans épargner nullement celle des importateurs.
Selon des informations recueillies, la facture de ces produits pyrotechniques coûte à l’Etat Algérien un montant estimé à 300 millions de dollars au détriment de l’économie nationale et la santé publique avec des répercussions déplorables sur l’environnement.
Les éléments de la brigade de police judiciaire relevant de la première Sûreté urbaine de Sig ont réussi à neutraliser une bande de malfaiteurs composée de trois individus, dont un mineur, âgés entre 17 et 20 ans, impliqués dans l’agression d’un citoyen dans la ville de Sig suivie de dégradation de biens d’autrui, et ce, suite à une plainte déposée par la victime auprès de la brigade de police judiciaire après avoir subi des violences de la part des suspects qui ont en outre procédé à la dégradation des fenêtres de son domicile familial par jet de pierres.
Une enquête a été ouverte dans l’affaire, à travers laquelle les recherches ont été intensifiées aboutissant à l’arrestation des suspects. Une procédure judiciaire a été instruite à leur encontre, en vertu de laquelle ils ont été présentés devant le parquet du tribunal de Sig qui a placé deux d’entre eux en détention alors que le mineur a été placé au niveau de l’établissement de réhabilitation.
Dans le cadre de leurs efforts en matière de lutte contre le commerce illicite de boissons alcoolisées, les éléments de la brigade de police judiciaire relevant de la Sûreté de daïra de Sig sont parvenus à saisir une quantité de 336 unités de boissons alcoolisées destinées à être revendues de façon illicite, et ce après exploitation de renseignements au sujet de l’activité frauduleuse d’un quinquagénaire utilisant son domicile familial comme local pour se livrer à ce trafic.
Le domicile en question a été perquisitionné, ce qui a permis de mettre la main sur 336 unités, transportées au siège de la Sûreté de daïra. Le suspect demeure en état de fuite dans l’attente de son arrestation et sa présentation devant la justice.
Un accident mortel s’est produit à Yennaro, ce dimanche après-midi à 15 heures sur la RN90 reliant la wilaya de Mostaganem à celle de Relizane, quelques minutes avant le passage du cortège de monsieur le wali qui était de retour de la commune de Souaflia où il avait présidé la cérémonie de la fête du mawlid ennabaoui echarif.
Ce drame a eu lieu sur les hauteurs du chemin de Yenarou à quelques 20 kilomètres de Mostaganem centre, quand un véhicule de marque ‘’FAW noire’’, a perdu le contrôle, en percutant un arbre : bilan trois morts et un blessé grave, selon le communiqué de la protection civile, rendu public, hier.
Une enquête a été ouverte par les services compétents pour déterminer les circonstances exactes de cet accident qui aurait été provoqué par l’excès de vitesse et le dépassement dangereux.
Les causes probables de cet échec.
Les causes sont multiples et variées, mais visibles. N’importe quel algérien nous dira les tares du système éducatif algérien : c’est des classes surpeuplées, des moyens didactiques limités, des enseignants sans formation pédagogique adéquate, des grèves á répétition et des moyens financiers largement en deçà des besoins des élèves. L’Algérie manque cruellement de stratégies quant à son investissement humain dans l’éducation. Donc il est nul besoin d’être étonné de ce piètre résultat. Les pays asiatiques ont longtemps compris le placement des priorités, et le centre de la carte du monde ne sera plus l’Europe comme il est le cas actuellement mais bien le continent asiatique. Prenons l’exemple du Vietnam, une ancienne colonie française, qui a eu son indépendance bien après l’Algérie et n’a réalisé sa réunification qu’en 1976 après une guerre terriblement meurtrière contre les américains, son système éducatif est classé 8ieme sur 72 pays, dépassant largement la France et les Etats-Unis classés respectivement 26ieme et 25ieme. Les pays asiatiques ont su prioriser les besoins: l’investissement dans le citoyen est pour eux la priorité des priorités. A l’opposé, l’Algérie a investit ou plutôt gaspillé son argent dans le bêton et construction des édifices administratifs non productifs (wilayas, dairas, mairies, agences routières…etc.). La crise est là, elle est douloureuse. L’incompétence aussi ; elle fait des ravages. Qui prendra la relève pour y remédier. Rien ! La matière grise a été sciemment négligée et nous en payons les conséquences.Y a-t-il des remèdes á notre système malade ?
La métastase a tellement fait des dégâts dans tous les parties du corps de l’éducation, qu’il serait difficile á n’importe quel expert de dresser un protocole thérapeutique efficace. Allons-nous donc croiser les bras et regarder notre génération mourir á petit feu ? Bien sûr que non diront les conscients, les optimistes, les éducateurs crédibles, les parents et les élèves eux-mêmes. D’autres nations, en particulier la Chine, la Corée, le Vietnam, le Cambodge, La Malaisie, qui hier, fermaient la liste se trouvent actuellement leaders en matière d’éducation. Il n y a pas une recette miracle mais cela n’empêche pas de faire des suggestions. Tout d’abord il faut : -que nos experts aillent faire un tour chez ces pays et voir ce qui marche chez eux et ce qui ne marche pas chez nous afin de faire des ajustements nécessaires ; -que le budget de l’éducation soit revu à la hausse en le plaçant à la première priorité des investissements de l’Etat ; crise ou pas, il y a urgence ; – que les curriculums ou les programmes soient revus et adaptés aux exigences scientifiques modernes en introduisant des équipements didactiques adéquats; -que la formation des enseignants en pédagogique soit le top des priorités pour assurer un enseignement de qualité ; -que l’approche pédagogique soit plus axée sur la réflexion, le raisonnement, et la résolution des problèmes que sur l’absorbation des connaissances que les étudiants doivent vomir lors des examens ; -que les classes soient allégées pour réduire le surpeuplement. Le nombre de 25 élèves par classe serait l’idéal pour transmettre le savoir dans des conditions convenables à la fois pour l’élève et pour l’enseignant; -que les salaires des enseignants soient revus à la hausse pour booster la motivation des enseignants et réduire l’absentéisme. Un pays qui paye bien ses enseignants génère une éducation de qualité. Un enseignant á Singapour, en Allemagne, au Canada, en Suisse en Finlande est payé autant qu’un ingénieur en aéronautique même dans les périodes de vaches maigres. En contrepartie, la direction de l’éducation sera plus exigeante en termes de rendement ; -que le système scolaire soit plus équitable. Les élèves en difficultés scolaires (troubles d’apprentissage, troubles de développement, l’hyperactivité, autisme, défiance á l’autorité, troubles de langage…etc) ont besoin d’être pris en charge en développant des programmes spéciaux et individualisés selon le type de difficulté en y associant des psychopédagogues bien formés et des éducateurs de la petite enfance spécialisés; – que le curriculum au niveau secondaire soit organisé suivant le model anglo-saxon ; c’est-à-dire en modules comme á l’université et non en programmes comme le cas actuellement. Ainsi l’étudiant aura le choix des cours selon ses points forts et ses intérêts professionnels dans le cursus postsecondaire. La transition secondaire-université sera plus facile et moins problématique pour l’étudiant de première année universitaire. -que le mode d’examen du baccalauréat soit reformé en le replaçant par des examens finaux dont les résultats seront cumulés avec ceux des examens de contrôle continu. Il est aberrant d’évaluer un élève sur ce qu’il produit en 5 jours en négligeant tout l’effort qui l’aurait produit durant toute l’année. Cela serait plus juste et réduirait en conséquence le niveau de stress, de l’anxiété, et la dépression qui a causé pas mal de suicides après l’annonce des résultats de baccalauréat. Enfin voila quelques suggestions tirées de ma modeste expérience professionnelle dans le domaine car les raisons d’un échec sont nombreuses et les méthodes de redressement aussi. Mais il y a une chose qu’il faut savoir : un peuple sans éducation est un peuple condamné á vivre dans le sous-développement. Le peuple algérien ne mérite pas ça.Huit (08) personnes sont mortes et quatre autres ont été blessées, dans 6 accidents de la route, durant deux jours, à travers le territoire national, selon un bilan de la Protection civile rendu public dimanche.
Le bilan le plus lourd a été enregistré au niveau de la wilaya de Blida, avec 4 personnes décédées et une autre blessée, suite à trois accidents de la circulation, a précisé la même source.
Le premier accident a eu lieu sur la RN n°01, dans la commune de Chiffa (daïra de Mouzaïa), suite à une collision entre un véhicule léger et un camion faisant deux morts et le 2ème accident a lieu sur la RN n°01, dans la commune et daïra de Boufarik, suite à un dérapage d’une motocyclette, percutant une camionnette, qui a causé le décès d’une (01) personne et une autre blessée.
Le 3ème accident a eu lieu sur la RN n°08 au lieudit Tabarent, dans la commune et daïra de Larbaâ, causant la mort d’une personne, heurtée par un véhicule léger.