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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 1 month 3 weeks ago

Vidéo- Le téléphérique de Blida en panne 4 jours après sa réouverture

Tue, 20/12/2016 - 15:41

Sa réouverture a pourtant été inaugurée en grande pompe, avec notamment la présence du ministre des Transports, Boudjemaa Talai.
Le téléphérique reliant Blida à Chréa est de nouveau à l’arrêt depuis hier, soit quatre jours seulement après sa réouverture, a-t-on constaté. Raison avancée, les violentes intempéries qui affectent la wilaya depuis hier.
Le téléphérique a été remis en service jeudi 15 décembre, après un arrêt qui aura duré plus de trois ans. Sitôt opérationnel, des centaines de voyageurs avaient afflué pour prendre ce moyen de transport très pratique pour rallier les hauteurs de Chréa.

Par ailleurs, les éléments de la protection civile ont été dépêchés, selon des témoins, pour libérer des voyageurs bloqués dans les cabines pendant plusieurs heures.

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Categories: Afrique

Accusations de maltraitance envers des migrants africains: Benhabylès dénonce une «campagne de dénigrement»

Tue, 20/12/2016 - 15:32

La présidente du Croissant-Rouge algérien a dénoncé, une nouvelle fois, la campagne de dénigrement au sujet d’une maltraitance dont seraient victimes les migrants africains lors de leur rapatriement vers leur pays d’origine. Cependant, cette campagne «féroce» est «un non-événement» pour Saïda Benhabylès.


Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – Pour Saïda Benhabylès, l’entraide et les valeurs humanitaires sont une culture et quelque chose d’inné qui fait partie de la personnalité algérienne. La politique algérienne à l’égard des réfugiés, dit-elle, n’est pas une politique conjoncturelle et le peuple algérien qui a connu la migration à l’époque coloniale comprend mieux que quiconque les préoccupations et les souffrances que vivent les réfugiés subsahariens.

Mettant en exergue les efforts fournis par les autorités algériennes à l’égard de cette population et envers la région Afrique en générale, la présidente du Croissant-Rouge algérien qui s’exprimait hier sur les ondes de la Radio nationale Chaîne 1 a affirmé que les réfugiés sont considérés comme étant des invités en Algérie et sont donc traités comme tels.

«Je dénonce cette campagne de dénigrement féroce qui touche à la dignité et aux valeurs humaines de la populations algérienne qui la caractérisent depuis 1882», a lancé Saïda Benhabylès qui a rappelé la décision de l’effacement des dettes de certains pays africains prise par le président de la République dans le but de contribuer au développement de cette région et assurer la stabilité de sa population. L’invitée de la radio estime que les réfugiés sont traités humainement en Algérie et leur rapatriement s’est déroulé dans les mêmes conditions.

D’ailleurs, dit-elle, l’Algérie ne s’est pas contentée de reconduire ces réfugiés aux frontières mais ils étaient reconduits jusqu’au Niger. Des pays étrangers, poursuit-elle, viennent prendre exemple de l’expérience algérienne dans le traitement des réfugiés.


La présidente du CRA a rappelé que 18 466 réfugiés ont été rapatriés vers leurs pays d’origine dont 9 000 enfants ayant été exploités par des réseaux de mendicité et de prostitution.
Les Nigériens, rappelle-t-elle, ont été rapatriés à la demande de leur gouvernement et les autres ont été reconduits chez eux à leur demande. Parler de déportation, dit-elle, est «une honte».
S. A.

Categories: Afrique

Lamamra au sujet de la Libye : «Une rencontre de réconciliation devrait avoir lieu»

Tue, 20/12/2016 - 15:32

Concernant le règlement de la situation en Libye, le rôle de l’Algérie a toujours été important et même central. Pour le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, l’action de l’Algérie dans ce dossier ne date pas d’aujourd’hui et s’inscrit dans la durée.
Considérant que la tragédie libyenne touche directement l’Algérie qui y consacre des efforts monumentaux au rapprochement des Libyens, le ministre estime que «Fondamentalement la solution pour être durable doit être libyenne et doit être inclusive, pacifique. L’Algérie s’investit résolument dans un dialogue national libyen qui devrait pouvoir consolider l’acquis de l’accord politique signé le 17 décembre 2015 qui pourrait ouvrir de nouvelles perspectives, notamment en termes de réconciliation nationale». Les tentatives de résolution de cette crise que traverse la Libye devraient être ponctuées notamment, par une rencontre de réconciliation que mène l’Algérie.

Dans ce sens M. Ramtane Lamamra déclare «Nous avons un certain nombre de personnalités libyennes qui visitent Alger, le prochain devrait être le président du conseil présidentiel lui-même. L’Algérie est en contact étroit avec les forces et les personnalités. Tous ceux qui pensent avoir un avenir collectif commun, pacifique dans le cadre d’une Libye unie, ont leur place dans cet effort et l’Algérie les contacte tout naturellement comme les autres, tout en respectant les institutions issues de l’accord du 17 décembre.». Le ministre souhaite qu’il y ait le même agenda de la communauté internationale, mais qu’il soit non intrusif, précise-t-il.
A. B.

Categories: Afrique

Après l’accord de Vienne Le pétrole toujours en mode «hausse»

Tue, 20/12/2016 - 15:26

Les cours du pétrole étaient en hausse, hier en Asie, où le baril de Light Sweet Crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en janvier, prenait 44 cents à 52,34 dollars dans les échanges électroniques vers 4h30 GMT. Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en février, gagnait 36 cents, à 55,57 dollars.


Younes Djama – Alger (Le Soir)
– Vendredi à la clôture, le WTI a gagné un dollar à 51,90 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). A Londres, le Brent a avancé de 1,19 dollar à 55,21 dollars à l’Intercontinental Exchange (ICE).
Les cours du pétrole surfent sur une vague haussière ces derniers jours à la suite de l’accord conclu le 10 décembre à Vienne entre pays membres de l’Opep et non-Opep qui ont donné leur accord pour diminuer leur production mondiale de pétrole. Grâce à cette initiative, les prix du pétrole ont remonté. La Russie, hors Opep, a déjà réduit sa production de 300 000 barils par jour.


Au lendemain des accords sur les réductions des productions (Opep et non-Opep), le marché est appelé à réagir rapidement et positivement, estime l’expert pétrolier Mohamed Saïd Beghoul.
«Si pour une coupe Opep de 1,2 million b/j les prix sont montés de 10 dollars, la contribution des non- Opep par 558 000 b/j ne les fera monter, en principe, que d’environ 5 dollars et vont se contenter d’osciller entre 55 et 60 dollars, un signal relativement faible au vu de la coupe totale qui représente pourtant 120% de l’offre excédentaire», a-t-il expliqué dans une récente contribution dans nos colonnes. Cela témoigne de la prudence du marché quant au respect de ces accords, en attendant leur mise en application effective à compter de janvier 2017.


Il reste, selon M. Beghoul, que le marché a bien pris note des décisions de Vienne et les prix vont désormais se focaliser sur la façon et le climat dans lesquels ces accords vont évoluer. Les prix se sont d’abord envolés de 17% en passant de 47 dollars, la veille de la réunion du 30 novembre, à plus de 55 dollars la veille de la réunion du 10 décembre, mais sans pour autant dépasser ce seuil.


Par la suite, ils poursuivent leur ascension en gagnant encore, jusqu’ici, 2 ou 3 dollars suite à la décision des non-Opep de chasser du marché l’équivalent de la croissance de la demande chinoise et indienne en 2017. «Si après l’entrée en vigueur des accords (janvier 2017) les prix resteront à ce niveau, peu décent, les producteurs engagés dans ces accords commenceront à tirer, chacun, la corde vers soi.


Ce sera le début d’une tricherie précoce qui sera inévitablement suivie d’un ébranlement des accords», prévient toutefois Saïd Beghoul qui pointe «les attitudes caméléonesques» de certains membres du cartel, tout au long de la préparation de la réunion cruciale de Vienne, qui demeurent une menace pour le deal intra-Opep en matière de respect des quotas.
Y. D.

Le prix à 138 dollars en 2025 !

Les analystes de Sberbank, la plus grande banque de Russie, ont dévoilé leurs prévisions concernant le prix du pétrole, qui pourrait atteindre 138 dollars par baril à moyen terme soit d’ici 2025 ! Ce chiffre aussi exagéré soit-il, a été dévoilé lors d’une conférence sur les attentes de la banque pour 2017 ainsi que pour les années à venir. La banque russe prévoit notamment qu’en 2017, le pétrole coûtera environ 50 dollars le baril, et entre 59 et 65 dollars en 2018-2021. La banque estime toutefois qu’en 2023, le prix du pétrole dépassera la barre des 100 dollars et atteindra 109 dollars par baril en 2024. D’après les prévisions de la banque pour 2017, le prix du pétrole ne baissera pas, le Président américain élu Donald Trump refusera de durcir les sanctions antirusses et en outre, l’élection présidentielle russe de 2018 aura une incidence positive sur l’économie du pays.
Y. D.

Categories: Afrique

«Rahmat Rabi», «El-Waâd Essadek», clinique de Belahmar L’Algérie aux portes du Moyen-Âge

Tue, 20/12/2016 - 15:21

L’affaire «Rahmat Rabi» a fatalement mis l’opinion face à une réalité amère : l’existence d’une machine sournoise basée sur un charlatanisme qui a su s’infiltrer et s’imposer dans des arcanes insoupçonnables au détriment du progrès et de l’avancée d’une société laissée à son dévolu par des pouvoirs publics qui ont toujours préféré regarder ailleurs.
Il a fallu que des victimes en arrivent à un stade extrême pour que le prétentieux produit soit retiré du marché et qu’une campagne de sensibilisation soit enfin dirigée envers les citoyens pour démentir l’effet miracle du RHB. Les louanges de médias télévisés envers ce «remède» censé soulager les diabétiques d’un traitement rigoureux à l’insuline ont cédé place à des images terrifiantes de malades, parfois très âgés, hospitalisés pour avoir abandonné leur médication et s’être adonnés uniquement au RHB. A qui la faute ? Les victimes ont toutes été poussées à la crédulité par un tapage médiatique conforté par des déclarations des plus hauts responsables du ministère de la Santé abusés par un prétendu docteur qui a réussi le tour de main fantastique d’imposer son «invention» dans les pharmacies où il côtoie le produit des recherches de Pierre-et-Marie-Curie…

Sans l’intervention salvatrice du ministre du Commerce, le RHB aurait inévitablement conduit à des dégâts considérables sachant l’issue fatale engendrée par une absence de régulation en insuline chez les diabétiques. Cette intervention, cependant tardive et le OK délivré pour la commercialisation du «remède», sans analyse préalable, au même titre que des élaborations pharmaceutiques reste impensable et inadmissible quelles qu’en soient les explications avancées. Bien plus, «l’inventeur» a cru bon devoir utiliser un subterfuge bien connu consistant à jouer sur la corde sensible des Algériens en donnant au RHB une appellation à connotation religieuse pour faire planer la main du divin et écarter ainsi tout doute autour du traitement proposé.
Des expériences ayant fait des victimes d’un autre type, ont pourtant défrayé la chronique de la même manière il y a peu de temps encore mais n’ont pas servi de leçon. «El Waâd Essadek» s’est ainsi inscrit au panthéon de l’arnaque développée au su et au vu de toutes les autorités compétentes et il a fallu un long moment pour que ces dernières interviennent pour mettre fin au vol qualifié auquel s’adonnaient ses promoteurs. Eux aussi avaient joué sur l’aspect religieux en dotant leur «entreprise» d’une dénomination qui interdit tout doute aux croyants.

«El Waâd Essadek» ou le «vœu sincère» était pourtant constitué d’individus spécialisés dans des transactions très particulières à Sour-El-Ghozlane.
Le principe consistait à acquérir des véhicules (neufs ou d’occasion), des terrains, des appartements à prix fort, et souvent à crédit, pour les revendre ensuite à des prix cassés. Les vendeurs devaient cependant attendre 45 jours pour récupérer leur argent. L’engagement a été honoré auprès des premiers clients offrant aux arnaqueurs une publicité terrible. A tel point que le célèbre Tahkout, concessionnaire automobile, entreprend de céder à son tour à «El Waâd Essadek» près de 300 véhicules. Mais le stratagème tourne court. Les personnes impayées se font de plus en plus nombreuses. Tahkout en fait partie.
Des dépôts de plainte sont enregistrés un peu partout à travers le pays. Le principal responsable de l’organisation écope de dix ans de prison au terme d’un long procès qui démontre en fait à quel point l’arnaque et le bricolage se sont érigés en véritable système au sein de la société. A qui la faute cette fois encore ? Des citoyens abusés car contraints de s’accrocher à n’importe quelle corde pouvant les hisser hors des terribles problèmes dans lesquels ils se débattent ? Ou celle des pouvoirs publics, des autorités compétentes en lesquelles les Algériens font foi en se disant que des affaires comme celles du RHB ou d’El-Waâd Essadek n’auraient jamais été autorisées si «El-Houkouma» ne le savait pas et ne les y autorisaient pas ? Comment les démentir lorsque s’enchaînent sans scrupule les ouvertures de commerces offrant aux Algériens une multitude de produits miraculeux, le plus souvent importés, censés soulager tous les maux dont puisse souffrir l’homme.

Diabète, colon, infertilité, rhumatismes, et même des remèdes auxquels la médecine s’avère encore impuissante sont proposés à travers tout le pays aux Algériens avec pour toute notice des «hadiths» prophétiques. Ont-ils été soumis à un contrôle préalable ? De quelle manière font-ils leur entrée dans leur pays ? Des questions, uniquement. Le marché juteux a, en tous les cas, ouvert la voie à des situations étranges sans similitude à travers le monde.
En début de semaine (samedi), les autorités algériennes ont tacitement autorisé l’ouverture d’une… «clinique» spécialisée dans la… roqya sur «demande insistante des citoyens».
Face aux télévisions, Belahmar, personnage controversé et emprisonné 2 mois suite au décès d’une jeune fille lors d’une séance d’exorcisme, a été félicité et sa clinique qualifiée de «bénédiction pour tous les Algériens désireux de soigner du mauvais œil, de la sorcellerie et des possessions démoniaques».
Pour accueillir le nombre impressionnant de citoyens qui le sollicitent, Belahmar affirmait face aux caméras avoir recruté un grand nombre «d’infirmières» et un personnel suffisant pour gérer tout un monde atteints d’un mal qui évolue dans des sphères parallèles, loin des grandes universités, des débats et des luttes sourdes qui se mènent au sein des sociétés pour une vie meilleure… Hier, des informations non officielles annonçaient l’intention des autorités de procéder à la fermeture de cette clinique.
Sursaut salvateur destiné à éviter le gouffre à des citoyens abusés ? Ou mesure conservatoire destinée à calmer les esprits dans une conjoncture marquée par le scandale RHB ?
Abla Chérif

Categories: Afrique

Legislatives: Veillée d’armes chez les islamistes

Tue, 20/12/2016 - 15:17

Alors que les directions du Front du changement et du MSP se rencontreront cette fin de semaine pour poursuivre les débats autour du projet d’union électorale à même de déboucher sur une probable union politique, celles de Nahda et du FJD dévoileront, aujourd’hui, les détails de l’accord portant fusion entre les deux partis.


Mohamed Kebci – Alger (Le Soir)
– Après l’ère des scissions et autres mouvements de redressement, le temps est, désormais, au processus inverse, celui des regroupements et des fusions, au sein notamment de la mouvance verte. En effet, du seul MSP sont nés pas moins de quatre partis, le Front du changement que dirige Abdelmadjid Ménasra, le Mouvement de l’édification nationale que préside Mustapha Belmehdi et TAJ que pilote Amar Ghoul, encore que ce dernier a connu la défection d’un de ses cadres qui est sur le projet d’un autre parti. De l’autre versant de la mouvance, du mouvement Nahda sont également issus le mouvement Islah, le Front pour la justice et le développement et, enfin, le Front de l’Algérie nouvelle (FAN).

Ce qui donne un conglomérat de pas moins d’une huitaine de partis de la même obédience où le leadership et l’aspect tactique ont de tout temps constitué les éléments diviseurs. Mais près de trente ans après «l’ouverture démocratique» de février 1989, l’exercice politique pluraliste a bien fini par montrer la nécessité pour les partis des divers camps idéologiques, comme de se regrouper en familles politiques pour pouvoir peser sur la scène politique nationale. Surtout que le pouvoir n’a pas trop laissé de marge de manœuvre pour l’opposition, réduite à subir le rouleau compresseur et le fait accompli, incapable d’inverser le rapport de force en sa faveur.
Si pour les partis du camp démocratique, divisés qu’ils sont entre ceux qui sont dans l’opposition et ceux qui ont préféré agir au sein et à la périphérie du pouvoir, l’heure n’est pas encore à dresser des passerelles, chez les islamistes, des projets de fusions sont lancés. Et une de ces démarches a déjà franchi un pas en ce sens que le FJD que préside Abdallah Djaballah et Nahda que dirige Mohamed Dhouibi ont paraphé un accord de fusion avec comme toute première étape, des listes communes à l’occasion des élections législatives du printemps prochain. D’ailleurs, c’est aujourd’hui que les présidents des deux partis dévoileront, lors d’une conférence de presse conjointe, les contours de ce projet de fusion graduelle.
Et cette idée semble intéresser également le Front du changement pour rejoindra sa mère génitrice, le MSP, dont il est sorti au prix d’une scission visiblement mal négociée avec une trop maigre récolte à l’issue des élections législatives et locales de 2012, puisqu’il n’est pas exclu qu’il rejoigne ce projet. Ceci même si, en même temps, son président, Abdelmadjid Ménasra, nourrit le fol espoir de réintégrer sa maison mère, le MSP, dans le cadre d’un similaire projet de fusion. Dans ce cadre, l’ancien ministre de l’Industrie fait part d’une réunion au plus haut niveau entre son parti et le MSP, prévue cette fin de semaine.

Il sera question durant ce conclave, selon lui, de «poursuivre» les débats autour de ce projet même si, comme il le reconnaîtra, au MSP, on est «moins enthousiaste» à l’idée d’une fusion dans l’immédiat, préférant l’option des alliances locales à l’occasion des prochaines élections législatives, tenant compte du poids de chacun des éventuels partenaires. Car pour le mouvement que préside Abderezzak Mokri, il n’est point question de renouveler la mauvaise expérience de l’Alliance de l’Algérie verte concoctée à l’occasion des élections législatives et locales d’il y a cinq ans, une alliance qui a plus profité aux deux autres partenaires, les squelettiques mouvements Nahda et Islah qu’au MSP.
Le Mouvement de l’édification nationale que préside Belmehdi est loin de rester de marbre face à ces initiatives d’unions électorales, voire carrément de fusion, puisqu’il n’est pas exclu qu’il soit partie prenante de l’une ou de l’autre des deux démarches politiques. Il est vrai qu’au-delà de l’argument avancé par les uns et les autres lié à l’impératif de constituer de grandes familles politiques à même de peser sur l’échiquier politique national, le fameux code électoral adopté il y a quelque semaines, avec son seuil des 4% de suffrages obtenus lors des derniers scrutins exigé pour prétendre prendre part aux prochaines échéances électorales a accéléré ce processus. Avec, il est vrai, de nombreuses réticences manifestées ici et là, le leadership, comme le reconnaîtra d’ailleurs, Ménasra, étant la principale pierre d’achoppement.

Et de ces projets de fusions et d’alliances électorales dans le camp islamiste, sont de facto exclus le mouvement Islah que préside Fillali Ghouni, accusé d’avoir rejoint le giron du pouvoir, du FAN de Djamal Benabdeslam, cet ancien successivement de Nahda puis d’El Islah qui fait cavalier seul en plaidant une troisième voie dont on ignore tout.
Pour le cas du TAJ, son président se défend de faire partie de ce camp vert au sein duquel il a fait l’essentiel de son parcours avant de découvrir l’aisance qu’offrent le giron du pouvoir et sa périphérie. Amar Ghoul ne cesse jamais de professer que «l’ère des idéologies est révolue», imprégnant à son parti un caractère «inodore et incolore» politiquement, une sorte de «patchwork idéologique» qui vacille à la toute première secousse.
M. K.

Categories: Afrique

Relizane Un jeune lycéen tué par son camarade de classe

Tue, 20/12/2016 - 12:11

Un jeune lycéen de 17 ans, répondant aux initiales de A.A., a été assassiné par son propre camarade de classe, suite à un différend entre eux, le laissant gisant dans une mare de sang, aux environs de 18 heures de ce dimanche, au niveau de la nouvelle ville Adda-Benada ex-Bermadia, située à 6 kilomètres de Relizane.
L’information s’est répandue tel un couperet et s’est vite propagée dans les artères de la commune susmentionnée et ses localités avoisinantes. L’assassin de ce crime abominable s’est livré à la Sûreté de daïra de Bermadia. La dépouille mortelle du défunt a été déposée à la morgue de l’établissement public Mohamed-Boudiaf de Relizane pour une fin d’autopsie. Une enquête est ouverte pour élucider ce crime. A. Rahmane

Categories: Afrique

Attentat de Berlin: « Angela Merkel est responsable », accuse l’extrême droite européenne

Tue, 20/12/2016 - 12:04
Qu’ils soient français, allemands ou britanniques, les responsables ont dénoncé la politique migratoire de la chancelière allemande.

EXTRÊME DROITE – Ils n’ont pas attendu d’en savoir plus sur le profil du terroriste du marché de Noël à Berlin. Des quatre coins de l’Europe, les responsables de l’extrême droite ont trouvé le coupable idéal: Angela Merkel.

De l’Afd allemande au FN français en passant par le Ukip britannique, les réactions ont afflué pour dénoncer la politique migratoire de la chancelière allemande.

L’intéressé a elle-même affirmé dans sa première déclaration que « cela serait pour nous particulièrement difficile à supporter s’il se confirme que cet acte a été commis par une personne qui a demandé à l’Allemagne protection et asile ».

« Ce sont les morts de Merkel », a carrément accusé cet élu de l’Afd, le parti d’extrême-droite allemande. Objectif: mettre la pression sur la dirigeante alors que se profilent de nouvelles élections en septembre 2017 et qu’elle briguera un quatrième mandat. « Quand l’Etat de droit va-t-il revenir? Quand va-t-on en finir avec l’hypocrisie », s’est-il aussi demandé.

Wann schlägt der deutsche Rechtsstaat zurück? Wann hört diese verfluchte Heuchelei endlich auf? Es sind Merkels Tote!#Nizza#Berlin

— Marcus Pretzell (@MarcusPretzell) 19 décembre 2016

 
Plusieurs responsables du Front national n’ont, eux non plus, pris aucun gant pour critiquer Angela Merkel, avec l’espoir d’en tirer profit dans quelques mois dans l’Hexagone. « Elle est responsable », accuse Marion Maréchal Le Pen quand Nicolas Bay, le secrétaire général estime qu’elle a « livré des bombes à retardement à son pays ».

Dans un communiqué, Marine Le Pen n’a pas cité le nom de la dirigeante allemande mais a fait part de son « indignation face aux gouvernement qui font entrer dans nos pays dépourvus de frontières un nombre considérable de migrants ». Elle a immédiatement réclamé le rétablissement des frontières et la « l’arrêt de la répartition des migrants dans nos communes ». Une manière d’englober François Hollande dans l’histoire à quelques mois de la présidentielle.

#Berlin : le terroriste islamiste est un migrant. #Merkel responsable. En France et en Europe, stoppons ces dirigeants inconscients !

— Marion Le Pen (@Marion_M_Le_Pen) 20 décembre 2016

Merkel a pris la décision de livrer son pays à des bombes à retardement en accueillant 1,5 M de migrants. Le peuple allemand en est victime.

— Nicolas Bay (@nicolasbayfn) 20 décembre 2016

Outre-Manche aussi le choix d’Angela Merkel d’accueillir plus d’un million de migrants a été vu la cause de l’attentat de Berlin. Ancien chef de file de la droite souverainiste, Nigel Farage a ainsi estimé que ce qui s’était produit sur le marché de Noël « est une terrible nouvelle mais n’est pas une surprise ». « Des événements comme ceux-là seront l’héritage de Merkel », a-t-il accusé.

Terrible news from Berlin but no surprise. Events like these will be the Merkel legacy.

— Nigel Farage (@Nigel_Farage) 20 décembre 2016

Categories: Afrique

Il est porté disparu depuis samedi: Les recherches se poursuivent pour retrouver un pêcheur noyé au large du port d’Oran

Tue, 20/12/2016 - 12:04

Des recherches se poursuivaient hier pour retrouver un pêcheur, porté disparu depuis samedi après que son embarcation a chaviré et coulé à trois miles du port d’Oran, a-t-on appris du chef de l’unité marine de la Protection civile du port d’Oran, le lieutenant Benatia.
Selon un pêcheur témoin de la noyade et qui avait donné l’alerte, le disparu est sorti en mer samedi dernier pour s’adonner à son loisir préféré.
Son embarcation, longue de 5 m 60, aurait chaviré et coulé à cause du mauvais temps, tirant la victime avec elle vers le fond. Depuis le signalement de cette disparition, six plongeurs de la Protection civile ratissent la zone en surface et en profondeur pour retrouver le corps du noyé, précise-t-on de même source.

Les mauvaises conditions météorologiques qui persisteront jusqu’à la fin de la journée du mercredi, rendent quasiment impossibles les plongées profondes à l’endroit où l’embarcation a coulé (entre 70 et 90 m), souligne le lieutenant Benatia, ajoutant qu’une «importante» opération mobilisant douze plongeurs est prévue pour jeudi.
«Si le corps est toujours bloqué à l’intérieur de l’embarcation, il va falloir attendre jeudi pour pouvoir le dégager, sinon le travail de recherche en surface et en petite profondeur se poursuivra», a assuré le même officier.
Des adeptes de la plongée sous-marine de la société civile devront également prendre part à l’opération de jeudi. Parmi eux, figurent les plongeurs les plus expérimentés de l’association écologique marine «Barbarous».
Le pêcheur, un septuagénaire, est un professeur à l’université d’Oran.
Son embarcation en polyester n’a pas pu résister aux vagues. Elle a chaviré à 3 miles (5 km 600) du port d’Oran, indique-t-on.

Categories: Afrique

Ils ont rendu hommage hier au défunt Mohamed Sellami: Les Patriotes rejettent la “hogra” et réclament leurs “droits”

Tue, 20/12/2016 - 11:56

Plus d’une centaine de Patriotes se sont recueillis, hier matin, sur la tombe de Mohamed Sellami, figure emblématique de la résistance antiterroriste, à haouch “El-Grau”, à Boufarik, dans la wilaya de Blida. Ils étaient entourés de nombreux militants du Mouvement démocratique et social (MDS) et de cadres associatifs, dont le coordinateur national du MDS, Hamid Ferhi, et une militante de l’association féminine Amel, Aouicha Bekhti.
C’est vers 9h du matin que les Patriotes et d’autres citoyens se sont rassemblés à la placette de haouch El-Grau (en référence au domaine “Grau”), pour la levée des couleurs.
Triste, malade, mais digne dans sa douleur, la veuve de Mohamed Sellami, Rabea, elle-même Patriote, est restée en retrait.
Après une minute de silence en hommage à tous les Algériens assassinés par les groupes islamo-terroristes, le cortège s’est dirigé vers le cimetière situé à quelque 600 mètres de là avec, à sa tête, des jeunes portant une gerbe de fleurs dédiée au chef des Patriotes. Mohamed Sellami, syndicaliste et élu municipal, est celui-là même qui avait organisé la résistance populaire dans cette région de la Mitidja afin de faire face aux semeurs de la mort et pour que “la peur change de camp”. Sur le chemin, il a beaucoup été question, dans les discussions, des actes de bravoure et actions de Mohamed Sellami, mort le 18 décembre 1995, à l’âge de 42 ans, dans un accrochage avec des islamistes armés, mais également de Younès Sellami, égorgé par les fanatiques religieux en 1994, ainsi que des autres Patriotes qui ont quitté ce monde.
D’aucuns n’ont eu de cesse de répéter qu’“on ne doit pas oublier ceux qui sont tombés au champ d’honneur” et déploré que “personne ne veut nous écouter”, tout en estimant que “le combat citoyen” ou “la résistance populaire” est un patrimoine à préserver et à transmettre aux jeunes générations. D’autres, en revanche, n’ont pas caché leur désarroi ou leur colère devant “l’ingratitude”, mais aussi devant l’évolution inquiétante de leur région, voire du pays tout entier, pointant un doigt accusateur en direction de “l’oligarchie”, ces “gros poissons qui mangent les petits poissons sans se préoccuper ni des Algériens ni de l’avenir du pays”.

“La réconciliation nationale a été faite sur le dos des Patriotes et des victimes du terrorisme”, a soutenu M. Kayouche, représentant des Patriotes d’Alger, rappelant que c’est le FIS et l’AIS, son bras armé, “qui ont provoqué la population, tué les Algériens, en s’en prenant même aux femmes et aux enfants”. “Nous, nous n’avons fait que nous défendre, nous avons défendu la République et le drapeau algérien, nous avons défendu nos quartiers et nos villages”, a-t-il poursuivi. Notre interlocuteur, se remémorant des propos tenus par Madani Mezrag, a signalé que “dès le départ”, c’est-à-dire à la fin des années 1990, le pouvoir “s’est entendu avec les islamistes de l’AIS”, leur promettant “la réconciliation”. Quant au référendum sur la réconciliation nationale, il l’a qualifié de “farce”, en notant que “la totalité des victimes du terrorisme ne croit pas à cette farce”.

Plus loin, M. Kayouche a parlé des Patriotes ayant abandonné leur emploi pour rejoindre la résistance contre l’islamisme politique, qui se retrouvent au chômage et de ceux qui sont morts, en laissant leurs familles dans “la précarité la plus totale”. De son côté, Rabea Sellami a clairement fait savoir que “les armes devaient certes se taire, mais pas sur notre dos”, en nous expliquant que “c’est la hogra, c’est l’impunité qui fait le plus mal aux Patriotes”.
Vers 11h, le retour à la placette de haouch El-Grau s’est achevé par un regroupement de Patriotes, un autre rassemblement qui a suscité cette fois un débat autour de leur plateforme de revendications.
Comme le soulignera l’un d’eux, sur les 14 points réclamés lors de la négociation avec le gouvernement, “la moitié d’une revendication a été satisfaite”. Outre l’élaboration d’un “statut particulier” assurant la reconnaissance par l’État des sacrifices consentis, les Patriotes ont demandé le recouvrement de “leurs droits”, notamment “matériels et moraux dans un cadre réglementaire” et l’examen “au cas par cas” de la situation des éléments radiés.

Categories: Afrique

Aprés audit de l’ARPT – La 4G D’OOREDOO bientôt disponible dans 31 wilayas: Lancement imminent des services 4G d’Ooredoo à Alger

Tue, 20/12/2016 - 11:52

Après avoir lancé ses services 4G dans les trois premières wilayas, Tlemcen, Tizi Ouzou et Béchar, Ooredoo obtient l’autorisation de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) pour le déploiement de son réseau de téléphonie mobile de 4e génération dans 28 wilayas supplémentaires durant la première année, selon la décision n°120 de l’ARPT datée du 11 décembre 2016. Après l’audit de l’ARPT des moyens et des capacités techniques d’Ooredoo, l’ARPT a confirmé que l’opérateur satisfait les obligations de couverture et de qualité de service dans les trois wilayas où il a précédemment lancé sa technologie 4G.
Ainsi, Ooredoo est autorisé à lancer ses services 4G dans les prochains mois à Alger, Oran, Constantine, Sétif, Ouargla, Djelfa, Biskra, Ghardaïa, Adrar, Boumerdès, Béjaïa, Blida, Annaba, Tipasa, Sidi Bel-Abbès, Bouira, Chlef, Batna, Bordj Bou-Arréridj, Médéa, Mascara, M’sila, Tiaret, Skikda, Aïn Defla, Mostaganem, Relizane et à Aïn Témouchent.
Prochainement, les clients Ooredoo de ces 28 wilayas pourront bénéficier du réseau performant et des services à la pointe de la technologie d’Ooredoo, innovateur technologique qui place la satisfaction de ses clients au cœur de ses préoccupations.
Ooredoo met en œuvre son savoir-faire et son expérience technologique internationale pour accompagner cette nouvelle révolution digitale et offrir la meilleure expérience de l’internet mobile très haut débit à ses clients.

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Périscoop : La direction de l’UGTA rejoint le FLN

Tue, 20/12/2016 - 11:51

Dix sur les douze membres que compte le secrétariat national qu’est l’organe exécutif de la centrale syndicale, l’UGTA, ont officiellement rallié le FLN. Conduits par le secrétaire national à l’organique, le sénateur Tayeb Hamarnia, les concernés ont été, d’ailleurs, reçus, hier, en délégation par le secrétaire général du FLN, au siège national du parti à Hydra. Ce faisant, l’ex-parti unique prend le contrôle total de l’UGTA.

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Contestation citoyenne sur les tarifs de l’électricité : Les factures de la honte

Tue, 20/12/2016 - 11:47

Les citoyens sont nombreux à contester les factures salées de la consommation électrique. Des groupes s’organisent dans des wilayas pour des sit-in de protesta afin de manifester leur ras-le-bol. Depuis l’augmentation de la TVA propre à la consommation de l’énergie électrique, les citoyens ressentent les effets dévastateurs des factures trimestrielles. Récemment un groupe de citoyens sont descendus à la rue pour protester contre ces factures salées et » inexpliquées « .

Selon des témoins sur place, des citoyens exhibaient des factures où il est mentionné des tarifs de paiement entre 6000 et 9000 DA. Le même constat à la ville d’El Oued où des travailleurs agricoles ont brandi devant le siège de Sonelgaz des panneaux de contestation sur les abus des factures de paiement des tarifs de l’électricité où on pouvait lire » mesure injuste « .

Ce qu’il faut savoir sur les tarifs qui sont jugés exagérés par les consommateurs moyens, c’est la manière d’augmenter ces tarifs. Aussi, selon la commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG), il est relevé dans un communiqué que » pour les basses tensions, il n’y a pas de changement des prix concernant les tranches 1 et 2 mais pour les tranches 3 et 4 il y a des hausses respectives de 15,15% et 31,31% par rapport à la tranche 2 « .

Autrement dit, les ménages paieront plus dés qu’ils franchissent la tranche 3 sur la base des tarifs au kilowatt heure. Ce calcul retient pour les tranches 3 et 4 entre 250 et 1000 KWH où les prix seront décidément compris entre 4,8 et 5,48 DA. Avec de tels réajustements, la plupart des citoyens sont obligés de consommer à partir de la tranche 3 avec notamment la consommation sur les climatiseurs, robots de cuisine et machine à laver.

De tels équipements selon, l’agence nationale de rationalisation de l’utilisation de l’énergie rendent la consommation du simple au double. Ce sont particulièrement les couches sociales démunies qui en ressentent les effets même s’ils tentent de diminuer leur consommation. Un des responsables du groupe Sonelgaz explique dans une déclaration à la radio nationale » qu’un client qui consomme 450 KWH et qui s’acquittait d’une facture de 2700 DA va devoir payer 2900 DA pour la même consommation « .

Comment dés lors que des ménages qui consomment moins que 450 KWH se retrouvent avec des factures de paiement au-delà de 3000 DA. Sans compter que le tarif de consommation du gaz a accusé lui aussi une augmentation d’une unité, ce qui va encore accentuer les tarifs. Ce sont les populations des wilayas du Nord qui paieront plus alors que le ministère de l’énergie a procédé dernièrement à réduire la facture électrique pour les wilayas du sud à prés de 50% pour les ménages et agriculteurs utilisant la basse tension sur un cumul annuel de 12.000 KWH. Pourquoi donc des protestations dans ces régions alors que l’Etat ait déjà consenti la réduction ? Il est précisé également que les 3 wilayas des Hauts-Plateaux Djelfa, El Bayadh et Naâma sont concernés par une réduction des tarifs à l’ordre de 10% et ce conformément à l’instruction interministérielle n°2 de août 2001.

Mais on s’interroge pourquoi avoir retenu seulement 3 wilayas des steppes alors que d’autres villes comme Tiaret et Saida comptent comme des régions de Hauts-Plateaux. En tous les cas, les semaines à venir feront réagir beaucoup de citoyens sur ces récentes augmentations qui ne sont pas » minimes » selon les hauts responsables du secteur énergétique.
Farid Larbaoui

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Périscoop : Sans directeur technique

Tue, 20/12/2016 - 11:47

L’établissement producteur du RHB n’a pas de directeur technique depuis près de 2 ans. Son responsable vient d’introduire un dossier auprès du conseil de l’Ordre pour une régularisation. Que font les services de la DSP de Constantine ?

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Les internautes ont peur qu’Andreï Karlov devienne le nouveau François Ferdinand, mais le contexte n’a rien à voir

Tue, 20/12/2016 - 11:41

L’ambassadeur russe en Turquie, Andreï Karlov, a été assassiné lundi 19 décembre à Ankara, la capitale turque. Les circonstances sont encore floues, mais on sait que le diplomate visitait une exposition d’arts.

Mais alors même que les premières informations commençaient à peine à circuler, de nombreux internautes ont très rapidement évoqué l’assassinat de François-Ferdinand d’Autriche, à Sarajevo, au début du XXe siècle.

Sur Twitter, des centaines de personnes évoquent ainsi, parfois de manière cynique et décalée, la mort de l’héritier du trône austro-hongrois, le 28 juin 1914, qui fut l’élément déclencheur de la Première Guerre mondiale.

Le meurtre de l'ambassadeur russe à Ankara me fait penser à l'assassinat de François-Ferdinand d'Autriche en 1914. Je suis le seul?

— Bruno Renoul (@brenoul) 19 décembre 2016

Comme disait Papy : "Une bonne guerre … C'est ce qui nous faut ! Une bonne guerre !"

— Vincent (@wave_back) 19 décembre 2016

C'est l'Archiduc François-Ferdinand de 2016 ? https://t.co/QAKddTkweJ

— Vincent (@wave_back) 19 décembre 2016

Une telle comparaison peut sembler pertinente sur le moment : un assassinat d’un haut représentant d’un Etat dans une zone qui symbolise les tensions des grandes puissances mondiales. Au XXe siècle, la poudrière des Balkans, aujourd’hui, la crise syrienne. Pour autant, le contexte géopolitique actuel n’a pas grand chose à voir avec celui de 1914.

Un contexte très différent

En 1914, « ce n’est pas cette action qui entraîne l’escalade du conflit, mais un contexte propice à celui-ci », rappelait dans un blog du HuffPost Jean-Baptiste Kastel, expert sur les Balkans occidentaux. Car si l’on présente l’attentat de l’archiduc comme l’étincelle, elle fut surtout le prétexte permettant à l’empire austro-hongrois d’attaquer la Serbie, accusée d’avoir fourni l’arme du crime, comme le rappelle cette vidéo de FranceTV éducation. C’est ensuite le jeu des alliances qui a précipité le monde dans la Première Guerre mondiale.

Aujourd’hui, la situation est très différente. Certes, les relations entre la Russie et la Turquie ont souvent été compliquées. Mais même l’année dernière, alors que la Turquie avait abattu un avion russe, la situation ne s’est jamais ne serait-ce que rapprochée d’une guerre ouverte. Surtout, alors qu’Ankara et Moscou s’opposent de longue date sur la gestion de la crise syrienne, les relations entre Erdogan et Poutine se sont améliorées depuis le mois août.

« Provocation » destinée à saboter la « normalisation » des relations

Un changement de stratégie de la Turquie qui a eu lieu juste après le putsch raté et la purge qui a suivi, critiquée par les alliés historiques occidentaux d’Ankara. L’évacuation chaotique d’Alep a justement été négociée par les deux pays, la Russie représentant le régime syrien, la Turquie, l’opposition.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a d’ailleurs estimé que l’assassinat de l’ambassadeur était une « provocation » destinée à saboter la « normalisation » des relations entre Ankara et Moscou. Le président russe a aussi qualifié l’assassinat de « provocation » destinée à nuire aux liens qui se réchauffaient entre Moscou et Ankara et aux efforts pour résoudre le conflit en Syrie. « Le crime qui a été commis est sans aucun doute une provocation destinée à perturber la normalisation des relations russo-turques et le processus de paix en Syrie », a-t-il déclaré à la télévision russe.

Il ne faut pas non plus oublier que les Etats-Unis, principaux opposants historiques à la Russie sur le dossier syrien, vont être gouvernés d’ici quelques mois par Donald Trump, qui ne cache pas vouloir réchauffer les relations avec Vladimir Poutine.

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l’Etat exigera aux entreprises qu’il a aidé de réinvestir leur bénéfices

Tue, 20/12/2016 - 11:41

De nouvelles mesures vont être prises par l’Etat concernant le réinvestissement des bénéfices de la part des entreprises qu’il a aidé, rapporte le site d’information TSA.

 » Un arrêté interministériel, daté du 26 novembre dernier dont TSA détient une copie, vient préciser les modalités d’application de la mesure concernant le « réinvestissement de 30% de la part des bénéfices correspondant aux exonérations ou réduction d’impôts accordés dans le cadre des dispositifs de soutien à l’investissement ».

Comprendre : les entreprises ayant bénéficié d’un soutien à l’investissement de la part de l’État, sous forme d’exonération d’impôts, devront réinvestir une part de 30% de la partie des bénéfices générés par ces dispositifs . »

L’article détaille les modalités qui seront appliquées aux entreprises prochainement.  » Les entreprises concernées sont tenues de réinvestir 30% de leur bénéfices « dans un délai de 4 ans à compter de la date de clôture de l’exercice dont les résultats ont été soumis au régime préférentiel », stipule l’article 2 du document. Les réductions et exonérations concernées par cette mesure sont celles appliquées à l’Impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) et à la Taxe sur l’activité professionnelle (TAP), indique l’arrêté.  »

L’application de cette mesure concernera les bénéfices réalisés par l’entreprise à compter du 1 janvier 2016, et les bénéfices de 2015 qui n’ont pas fait l’objet de réinvestissement.

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Alimentation: les conditions d’apposition de la mention « halal » fixées au JO

Tue, 20/12/2016 - 11:39

Les conditions et les modalités d’apposition de la mention « halal » pour les denrées alimentaires concernées ont été fixées par un arrêté interministériel publié au Journal officiel no 70.

L’Institut algérien de normalisation (IANOR) a été chargé de la détermination des caractéristiques de la mention « halal », de son identification ainsi que des conditions de son octroi, indique l’arrêté signé par les ministres, respectivement, du Commerce, de l’Industrie, de l’Agriculture, des Affaires religieuses et de la Santé.

Le texte stipule que l’apposition de la mention « halal » doit être justifiée par un certificat de conformité « halal » délivré par IANOR.

Quant à la liste des denrées alimentaires concernées par l’obligation de l’apposition de la mention « halal », elle est fixée par le Comité national de suivi de la certification et du marquage « halal » des denrées alimentaires concernées, qui sera créé auprès du ministère du Commerce.

Cette liste sera diffusée sur les sites web officiels des cinq ministères signataires de cet arrêté ainsi que d’autres organismes et établissements publics.

Le certificat de conformité « halal » des denrées alimentaires importées doit être délivré par des organismes habilités dans leurs pays d’origine et reconnu par le Comité de suivi de la certification et du marquage « halal ».

Le Comité est chargé, notamment, d’examiner et de donner un avis sur les procédures de certification « halal » ainsi que la réglementation applicable en matière des denrées alimentaires « halal », les demandes de reconnaissance des certificats « halal » délivrés par des organismes certificateurs étrangers, les demandes de reconnaissance mutuelle avec les organismes certificateurs « halal » étrangers.

Le Comité, présidé par le ministre du Commerce ou son représentant, est composé de représentants des cinq ministères signataire de l’arrêté ainsi que ceux des organismes et établissements publics (Haut conseil islamique, Centre algérien du contrôle de la qualité et de l’emballage, Institut Pasteur d’Algérie…).

L’entrée en vigueur des dispositions de cet arrêté est fixée à six (6) mois à compter de la date de sa publication au JO.

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Candidats au BAC : début des inscriptions pour l’obtention de la carte d’identité biométrique

Tue, 20/12/2016 - 11:34

Le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales a appelé les candidats au baccalauréat (session 2017), à introduire la demande d’obtention de la carte d’identité nationale biométrique sur le site du ministère du 18 décembre au 21 janvier 2017, indique lundi un communiqué du ministère.

« Dans le cadre des démarches du Gouvernement visant à activer les services électroniques à distance, le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales appelle l’ensemble des élèves devant se présenter à l’examen du baccalauréat (session 2017) à introduire la demande d’obtention de la carte identité nationale biométrique sur le site du ministère (www.interieur.gov.dz) », précise le communiqué.

« Dans une première étape obligatoire, le candidat introduit le numéro de compte avec lequel il s’est inscrit sur le site de l’Office national des examens et concours (ONEC) pour passer ensuite à l’étape d’inscription », poursuit le ministère.

Le ministère de l’Intérieur explique l’étape d’inscription pour chaque candidat.

Pour les élèves ayant déposé une demande et n’ayant pas reçu encore la carte d’identité biométrique, ils peuvent introduire le numéro d’inscription affiché sur le bordereau de dépôt de la demande dans le but d’accélérer la fabrication de la carte nationale biométrique.

Pour ceux ayant un passeport biométrique, « les élèves introduisent le numéro de leur passeport, le numéro d’identification national et la commune de résidence où ils pourront retirer leur carte biométrique ».

Pour les élèves n’ayant aucun document biométrique, le candidat présente une demande de la carte d’identité nationale biométrique à travers le site du ministère sus cité après réception d’un sms ou convocation. Le candidat se rend alors à sa commune de résidence pour finaliser les mesures d’entrée des informations biométriques.

« Dès fabrication de la carte d’identité biométrique, le candidat recevra un sms lui indiquant la date et le lieu de retrait », conclut le communiqué.

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Convention Bourse d’Alger-Centre international de presse pour la formation des journalistes

Tue, 20/12/2016 - 11:32

La Société de gestion de la bourse des valeurs (SGBV) et le Centre international de presse (CIP) ont signé lundi à Alger une convention de partenariat pour la formation des journalistes dans les domaines financier et boursier.
Le document a été paraphé par le directeur général de la SGBV, Yazid Belmihoub, et le directeur général du CIP, Tahar Beddiar, en présence du ministre des Finances, Hadji Babaammi, et du ministre de la Communication, Hamid Grine.
Avec cette convention, la SGBV organisera plusieurs sessions de formation au profit des journalistes (presse écrite, audiovisuelle, radiophonique et électronique) afin de « doter le paysage médiatique de compétences journalistiques en communication financière et boursière », ont expliqué les signataires de cette convention.
Ce qui permettra aux journalistes de traiter et de transmettre l’information financière de manière « fiable, complète et pertinente » et de les initier également à la réglementation, aux techniques et au fonctionnement du marché financier algérien.
A travers cette formation, les journalistes seront aussi associés aux efforts de promotion et de vulgarisation de la culture financière à l’égard du public.
Lors du point de presse animé conjointement avec M. Grine, le ministre des Finances a relevé l’importance de ce genre de formation dans le sens où elle contribue à renforcer les compétences des journalistes dans le traitement des informations financières et boursières.
Ce qui permet aux journalistes, a-t-il ajouté, d’éviter de commettre des erreurs techniques sur le plan informationnel, susceptibles de générer un impact préjudiciable aux entreprises, aux banques ou autres organismes.

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1re rencontre internationale sur le Spina-Bifida: “Un véritable problème de santé publique en Algérie”

Tue, 20/12/2016 - 11:20

“Cette malformation congénitale a une incidence en Afrique du Nord de 1,55 pour 1000 alors que l’Algérie se trouve en tête de cette partie du continent avec 1,64 pour 1000, soit avec un taux légèrement supérieur à celui des pays voisins”.

Les défis de l’approche pluridisciplinaire de l’enfant porteur d’un spina-bifida, constituent l’axe central de la première rencontre internationale dédiée à cette maladie congénitale, organisée, le week-end dernier, à l’auditorium du campus d’Aboudaou par l’Association des parents et malades atteints de spina-bifida de la wilaya de Béjaïa en collaboration avec la faculté de médecine de l’université Abderrahmane-Mira.

Placée sous le thème générique “le spina-bifida et l’approche institutionnelle”, cette manifestation scientifique, première du genre dans la région, a vu la participation de nombreux professionnels de la santé, dont des médecins spécialistes venus de différentes régions du pays, mais aussi du Maroc et de Tunisie. Pas moins d’une quinzaine de communications et une table ronde sur les moyens préventifs et l’approche thérapeutique de cette pathologie ont été au menu de cette journée scientifique.

Les débats engagés lors de cette rencontre ont fait ressortir qu’au Maroc et en Tunisie, on pratique une intervention sur le spina-bifida tous les deux mois, alors qu’en Algérie, on opère deux à trois cas de spina-bifida en une semaine. “Cet écart s’explique par l’absence d’un dispositif de prévention en Algérie”, a souligné le professeur Tliba, doyen de la faculté de médecine et chef de service de neurochirurgie au CHU Khellil-Amrane de Béjaïa.

Intervenant sur “les dysgraphies spinales” et la présentation du projet de recherche sur le spina-bifida, ce spécialiste en neurochirurgie affirmera que “cette pathologie constitue un véritable problème de santé publique en Algérie”, avant d’ajouter que “celle-ci est une maladie assez précoce qui se manifeste sous forme d’une ouverture prématurée de la colonne vertébrale.”

Selon l’orateur, bien que cette pathologie ait été découverte récemment, il n’en demeure pas moins qu’elle existait déjà au temps des Pharaons. Pour le Pr Tliba, le meilleur traitement reste préventif, notamment par un supplément systématique en acide folique avant et pendant la grossesse. Pour sa part, le professeur Sahraoui K., du CHU de Blida, s’étalera sur la prise en charge des malades atteints de spina-bifida, rappelant, au passage, que “cette malformation congénitale a une incidence en Afrique du Nord de 1,55 pour 1000 alors que l’Algérie se trouve en tête de cette partie du continent avec 1,64 pour 1000, soit avec un taux légèrement supérieur à celui des pays voisins.” Le conférencier abordera ensuite les différents principes de traitement de cette maladie, citant notamment les interventions chirurgicales pratiquées déjà sur des malades atteints de spina-bifida, tels que les lambeaux musclo-cutanés, les lambeaux perforants pour la greffe etc.

Par ailleurs, le professeur Abdelmalek Danoune, directeur général du CHU de Béjaïa, expliquera que “si les interventions chirurgicales durent entre trente minutes et deux heures pour les cas de spina-bifida, l’approche multidisciplinaire peut durer des années.”

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