Les deux récentes sorties du ministre de l’Intérieur, respectivement à El-Bayadh et à Guelma, n’ont pas manqué de susciter quelques interrogations chez les observateurs. Ces derniers se disent intrigués par le programme de visites de Noureddine Bedoui dans ces deux wilayas et qui se sont étendues à d’autres secteurs que ceux relevant habituellement des collectivités locales.
Faisant suite à vos différents articles parus sur votre journal dans la rubrique «Périscoop», nous vous saurions gré une nouvelle fois de publier quelques clarifications ayant trait à cette affaire qui remonte, comme l’a rappelé mon prédécesseur, à la gestion du mandat olympique 2009-2013 du Comité olympique et sportif algérien.
L’affaire opposant Alain Barbier au COA a trait, d’une part, à une infraction pénale puisque l’intéressé a perçu une somme d’argent en devises alors que son entreprise se trouvait en liquidation judiciaire (voir extrait K bis) .
L’autre élément de poursuites relève du domaine civil puisqu’il se devait de rembourser la somme en question dès qu’il percevrait le montant des prestations par l’Office national du tourisme (ONT), organisme responsable chargé du stand algérien du Village africain des Jeux olympiques de Londres 2012.
L’opération de transfert a bel et bien été effectuée par l’ONT mais n’a pu se concrétiser en raison du fait que le compte de la société PIXOM CMC était déjà liquidé par voie judiciaire.
Quant aux affaires opposant le COA à Alain Barbier, pendantes auprès de la justice algérienne et des instances concernées à l’étranger, s’agissant de dossiers en cours de traitement, le COA s’abstient de faire tout commentaire à ce sujet.
Président du Comité olympique et sportif algérien, Mustapha Berraf
Les travailleurs de l’ENIT (Entreprise intercommunale des travaux) d’El-Bayadh sont en grève depuis un mois, et ce, faute de non-perception de leurs rémunérations salariales depuis voilà bientôt 10 mois.
«Devant le mutisme des responsables de la tutelle de Béchar — dont relève l’entreprise — «qui n’ont pas daigné répondre à nos doléances, à l’effet de trouver un compromis à nos arriérés qui arrange les deux parties, nous, 600 travailleurs avec banderoles portant toutes nos revendications, ne comptons pas baisser les bras jusqu’à satisfaction de nos droits légitimes», a déclaré le responsable de la section syndicale de l’entreprise, signalant de ce fait, «qu’aucune suite n’a été réservée à nos nombreuses correspondances».
Notons enfin, que la situation de l’entreprise n’est pas en «santé financière parfaite», pour ne pas dire en faillite à cause de chômage technique, elle risque de fermer complètement, en cette période difficile, ses portes devant ces 600 pères de famille et partir à la liquidation, car, nous dit-on, il est impossible qu’en ces périodes difficiles, elle puisse voir le bout du tunnel et reprendre ses forces financièrement.
Bref ! Pour l’heure, les grévistes, ont décidé d’occuper cette fois-ci la place du 1er-Novembre afin, d’inciter les hauts responsables à intervenir auprès de leur direction pour le versement de leurs dus.
Les violentes émeutes qui ont émaillé nombre de localités de la wilaya de Béjaia, lundi et mardi derniers, ont cessé, hier, à la faveur de l’implication de nombre d’acteurs politiques et associatifs locaux qui n’ont eu de cesse d’appeler au calme et à une protestation pacifique.
Mohamed Kebci – Alger (Le Soir) – Une implication à coups de réunions et autres assemblées générales et même de pourparlers avec les émeutiers, comme a tenu à le souligner, hier, Atmane Mazouz alors qu’il était à Sidi-Aïch pour une «ronde d’inspection» comme, du reste, beaucoup de ses amis cadres du RCD, qui, soutient-il, n’ont pas que suivi les événements puisqu’ils ont tout fait pour ramener le calme en compagnie d’autres acteurs et intervenants politiques et associatifs. Pour le chargé de la communication du parti que préside Mohcine Belabbas, «il n’y a pas l’ombre d’un doute» quant à l’existence de gens tapis dans l’ombre qui, «missionnés sous couvert d’anonymat, poussent à piller, à agresser et à saccager sous couvert de nobles revendications». Qualifiant de «justes» les revendications liées à la dénonciation de l’austérité et de la cherté de la vie que le RCD n’a cessé de dénoncer par la mobilisation pacifique à travers, notamment, deux grandioses marches populaires, la première à Tizi-Ouzou et la seconde à Béjaïa, Mazouz affirme «partager les craintes de la population et son hostilité face à ces mesures d’austérité que charrie la loi de finances de l’année en cours». Et de plaider pour «une mobilisation pacifique et déterminée à même de «faire barrage aux pyromanes et aux manipulateurs en mal de crédibilité et, ainsi, préserver nos acquis et faire échec «à ceux qui sont instrumentalisés pour provoquer le chaos dans notre région».
Le FFS réagit, pour sa part, via sa fédération de la capitale des Hammadites qui, dans un communiqué, se dit «inquiet de voir la situation dans la wilaya de Béjaïa dégénérer à la suite d’un appel anonyme à une grève des commerçants». Une situation «porteuse de risques de développements chaotiques», mettant le doigt, lui également, sur les «tentatives de faire basculer la wilaya dans la violence».
Pour le FFS, «l’obstination du pouvoir à s’opposer à toute alternative politique démocratique et à une sortie de crise consensuelle ainsi que l’acharnement à détruire les cadres d’organisation et de débats citoyens poussent certaines catégories de la population à recourir à la violence». Et de rappeler sa militance pérenne pour le droit de la grève et de la manifestation pacifique pour exprimer les doléances légitimes de la population, et son appel aux Algériennes et aux Algériens à se mobiliser et à s’organiser pacifiquement pour revendiquer leurs droits tout en faisant preuve de lucidité, d’esprit de discernement et de rejet de la violence. Le FFS n’omettra pas d’appeler, enfin, la population et particulièrement les jeunes de la wilaya de Béjaïa à la «vigilance pour déjouer les manœuvres des apprentis sorciers».
Pour sa part, le député et membre de la direction nationale du PT, Youcef Taâzibt, estime que «les émeutes et les violences qui ont eu lieu à Béjaïa, Bouira et à Alger «n’ont pas comme objectifs de remettre en cause les mesures antisociales du gouvernement» et «risquent de plonger le pays encore une fois dans un cycle de violence/répression qui ne peut que desservir le pays et les revendications légitimes des larges couches de la population».
Se disant contre les mesures d’austérité du gouvernement, notre interlocuteur affirme également être «contre le chaos», invitant les pouvoirs publics à faire preuve de «responsabilité pour ne pas légitimer ce mouvement par la répression» et les citoyens à agir pour «démasquer et isoler les provocateurs qui tentent de créer le chaos en procédant de la même manière que ceux qui ont organisé le prétendu printemps arabe qui, à deux exceptions près, a été un processus de dislocation des nations».
Le RND «pas étonné»
Au RND, on ne se dit pas «étonné» outre mesure par ces émeutes. Le chargé de communication du parti soutient, en effet, que l’année 2017 qui commence «devait être mouvementée bien avant l’adoption de la loi de finances des dispositions sont qualifiées par certains cercles d’«antisociales» alors que, selon lui, elles sont «salutaires pour compenser l’impact de la crise de la baisse des cours du pétrole».
«Car, pour nous, au RND, poursuit Seddik Chihab, tout comme l’Etat n’a pas été avare du temps de l’embellie financière, pour soutenir la demande sociale nous devons supporter collectivement le poids de la crise financière».
Et d’accuser certains porteurs «d’idées extrémistes» et des «cercles extrémistes d’attiser le feu», louant, cela dit, le «mérite des partis et autres associations ayant pignon sur rue dans la région qui ont tout fait pour ramener le calme».
Tout en invitant tout le monde à «s’impliquer pour atténuer des effets de la crise», le chargé de communication du RND estime que «l’Etat se doit de remplir ses missions régaliennes, notamment en matière de régulation et d’organisation du marché et ne pas se cacher derrière la prétendue liberté des prix, dans une synergie et une homogénéité parfaites».
Des unités dee Gardes-côtes ont déjoué des tentatives d’immigration clandestine de 85 personnes à bord d’embarcations de construction artisanale à Oran et Aïn Témouchent relevant de la 2ème RM», a annoncé mercredi, le Ministère de la Défense Nationale dans un communiqué. Ils ont été arrêtés durant la nuit de mardi à mercredi au large de Aïn Témouchent et Oran.
Dans le cadre de la lutte contre les augmentations aléatoires des prix de produits de consommation par les commerçants, la direction des impôts continuera à rendre public les prix des produits ainsi que toutes les hausses prévues dans la loi de finances 2017, a indiqué Mustapha Zikara, directeur de la législation et de la réglementation à ladite direction, lors d’une journée d’information sur la loi de finances 2017, organisée par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) au profit des entreprises. «Les augmentations de certains produits et marchandises sont injustifiables», a-t-il affirmé en précisant que la DGI «publiera toutes les modifications, même légères, survenues réellement sur les prix de certains produits, afin d’informer le citoyen et éviter toute augmentation aléatoire de la part des commerçants». «D’autres listes de produits seront rendues publiques, dans les jours à venir, afin d’informer le consommateur sur les prix réels et éviter les augmentations injustifiées», a-t-il rassuré. Concernant l’augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), la DGI a indiqué dans une note d’information les détails relatifs à cette augmentation qui est passée de 17% à 19% pour le taux normal, et de 7% à 9% pour le taux réduit. Le responsable a, toutefois, précisé que ce changement est «sans impact sur les prix de dizaines de produits, tels le pain, le lait, la semoule, l’huile de soja, les fruits et légumes à l’exception de ceux importés et ceux commercialisés par des redevables de la TVA (les vendeurs d’étalage dans les marchés et les petits commerçants ne sont pas considérés redevables de la TVA)». S’agissant des autres produits et services exonérés par la TVA, le représentant de la direction des impôts a indiqué entre autres, les moissonneuses-batteuses fabriquées en Algérie et le papier destiné exclusivement à la fabrication et à l’impression du livre, les contrats d’assurances de personnes et les opérations de crédits bancaires accordés aux ménages pour l’acquisition ou la construction de logements individuels. «La publication des prix permettra de mettre tout un chacun devant ses responsabilités et mettre à nu les augmentations exagérées», a assuré M. Zikara. L’augmentation des produits électroménagers quant à eux, ne sera effective qu’après le premier semestre 2017, pour les produits importés, et à partir de 2018, pour les produits locaux et ce, après taxation des produits énergétivores. Toutefois, le responsable a tenu à rassurer que même pour les produits touchés par l’augmentation, la hausse ne dépassera pas les 2% de leurs prix. Comme mesure préventive, M. Zikara a recommandé l’affichage des prix des produits dans les commerces, pour permettre aux citoyens de distinguer les prix réels de ceux exagérés. Il a appelé, en outre, à «ne pas exploiter cette situation pour opérer des augmentations aléatoires».
Plusieurs jeunes ont réinvesti l’autoroute Est-ouest à hauteur de la localité d’El Adjiba, hier en fin d’après-midi, en jetant sur la chaussée des pneus enflammés, des pierres et autres ferrailles bloquant ainsi ce tronçon à toute circulation automobile. Un bouchon monstre s’est rapidement formé avant que n’interviennent les escadrons de la gendarmerie nationale pour libérer la circulation automobile. Des escarmouches ont éclaté entre ces manifestants et les forces de l’ordre qui ont riposté à l’aide de gaz lacrymogènes aux jets de pierres. Des affrontements qui ont duré moins de 20 minutes avant que les manifestants ne prennent la poudre d’escampette. Les gendarmes ont aussitôt déblayé la chaussée et la circulation a pu reprendre sur cette portion d’autoroute. Par ailleurs, au même moment, une délégation de commerçants de la ville de Bouira était reçue par les autorités de wilaya, à leur tête le wali Chérifi et le P/APW.
Le premier ministre abdelmalek sellal a fait une déclaration, pour la première aux émeutes qui ont touché la wilaya de béjaïa, rapporte le site d’information TSA.
« Abdelmalek Sellal a réagi ce jeudi 5 janvier, pour la première fois aux émeutes qui ont secoué la wilaya de Bejaïa. « Il y a une tentative de déstabiliser le pays. Ils pensent que l’Algérie peut être manipulée par n’importe qui. Ils pensent que nous sommes des moutons », a lancé Abdelmalek Sellal le Premier ministre en marge d’un hommage aux artistes au Palais de la culture ». » Ils pensent au Printemps arabe. Nous, on ne connaît pas ce printemps arabe et il ne nous connaît pas. D’ailleurs on va fêter prochainement Yennayer », a ajouté le Premier ministre qui assure qu’il y a une stabilité dans le pays. Abdelmalek Sellal a profité de l’occasion pour remercier tous les jeunes qui ont riposté, selon lui, de manière forte sur les réseaux sociaux aux appels de protestation ». « Ce qu’on peut tirer de ces événements est la force du peuple algérien et de sa jeunesse. Il y avait des appels anonymes de certaines parties chargées d’une mission pour déstabiliser le pays « , assure-t-il.Connues pour leur patriotisme, la prise de conscience, qui a vu le jour à travers certaines régions, n’a pas étonné les observateurs qui s’attendaient à cette réaction visant à casser un complot dirigé contre la Kabylie et le pays.
La ville de Béjaïa et les quatre coins de la wilaya renouent progressivement avec le calme. Cette évolution positive trouve sa raison d’être dans une prise de conscience citoyenne, qui anime présentement la société civile et certains acteurs qui ont vite décelé les tenants et les aboutissants d’un complot ourdi, tendu à la Kabylie et par ricochet à toute l’Algérie. Les tenants du chaos et les déstabilisateurs viennent de perdre une bataille, qui n’est pas sans rendre espoir à la population, qui jusque-là craignait le pire pour la région et le pays en général.
Connue pour leur patriotisme, la prise de conscience qui a vu le jour à travers certaines régions, n’a pas étonné les observateurs qui s’attendaient à cette réaction visant à casser un complot dirigé contre la Kabylie et le pays. La société civile en tant qu’acteur, ayant déjà fait preuve de son efficacité et son amour pour le pays a repris sa place et ce ne sont pas les actions qui nous parviennent d’Akbou, Sidi Aich et Tichy qui vont nous contredire. Alors que l’opinion publique était déjà en disgrâce avec les actes de violence dès le premier jour allant jusqu’à dénoncer l’absence des partis politiques, la société civile, certains syndicats, les défenseurs des droits de l’homme et les sages de la région s’invitent pour accompagner la position citoyenne faite, dès le deuxième jour, de condamnations et de consternation. Le soir-même du mardi dernier cette société civile ne s’est plus contentée de déclarations, mais a entrepris d’agir sur le terrain directement à l’endroit même des manifestants, en majorité des jeunes dont l’âge varie, selon les témoins oculaires et les services de police, entre 15 et 28 ans. Alors que le centre de documentation sur les droits de l’homme de la Laddh réunissait la société civile de Béjaïa pour débattre la situation, une autre assemblée générale du même genre se tenait à Sidi Aich tandis qu’à Tichy les sages sont directement allés voir les manifestants et mettre fin à la tension au niveau du commissariat local. Des actions qui annoncent à bien des égards le réveil citoyen annonciateur d’une prise de conscience collective sur les risques qu’encourent la Kabylie et tout le pays.
Le patriotisme kabyle reprend ses droits. Comme durant les années noires du terrorisme, marquées par une position patriotique qu’aucun ne peut nier et comme durant les événements douloureux du printemps noir d’avril 2001, la société civile se distingue de nouveau pour barrer la route aux déstabilisateurs et leurs commanditaires. Hier comme aujourd’hui, les sages et acteurs du mouvement associatif et syndical, ceux qui n’ont pour souci que l’intérêt de la région et du pays, se distinguent de forte manière en allant sensibiliser, calmer les esprits et freiner une grossière manipulation qui vise même les fondements du pays. N’est-ce pas un acte de bravoure que d’aller dans le feu animé par une seule conviction, celle de l’amour du pays, de la paix et de la stabilité?
Hier des citoyens sages responsables l’ont fait à Akbou, Sidi Aich et Tichy. D’autres initiatives similaires sont attendues un peu partout dans la région. La situation l’exige et la prise de conscience est là. Les jours à venir sont porteurs d’espoir. La volonté pour déjouer le complot, si ce n’est pas déjà fait, est en marche.
Des syndicats, des associations, des sages et des militants des droits de l’homme se sont concertés avant-hier en soirée. Pour Saïd Salhi, vice-président de la Laddh, «aujourd’hui, la société est face à une réalité amère et dangereuse». Ayant identifié les émeutiers, auteurs des actes de pillage et de saccage, comme étant «des jeunes mal encadrés, non structurés et dépolitisés», le vice-président de la Laddh a lancé, avant-hier soir, un appel en direction des représentants de la société civile, les acteurs du mouvement associatif, les syndicats, les collectifs d’étudiants et la presse à une réunion urgente, qui s’est tenue avant-hier soir. Une réunion ponctuée par une déclaration, condamnant la violence d’où qu’elle vient. Le collectif, appelle à l’ouverture d’espaces de dialogue et de concertation pour plus d’équité et de justice sociale. Selon les membres de ce collectif, plusieurs actions sont en perspective. Elles seront arrêtées lors de la prochaine rencontre qui se tiendra incessamment. Saïd Salhi estime que «les pouvoirs publics doivent méditer et réfléchir longuement sur leur attitude et rapports avec la société civile», plaidant pour le respect des droits des associations et des organisations de la société civile qui peuvent, estime-t-il, «faire un travail de sensibilisation et de médiation» devant une situation pareille. Lors de l’assemblée générale de Sidi Aich, on s’est interrogé sur l’existence d’une classe politique à Béjaïa. Devant la gravité de la situation «pourquoi l’APW de Béjaïa ne se réunit pas en session extraordinaire?». Des questions que l’on n’a pas jugé utile de poser à Tichy où des sages et des acteurs ont préféré descendre dans l’arène pour s’opposer à la machine destructrice dont les commanditaires devraient être divulgués.
Bref, comme à l’accoutumée et animée par le seul souci de sauvegarder l’unité de la nation, la société civile kabyle n’a pas raté l’occasion de se manifester positivement, épargnant à la région une tentative de déstabilisation dont les conséquences sont incommensurables.
Les services de police ont mis la main sur 72 bouteilles de cocktail Molotov, prêtes à fonctionner. 39 individus qui devaient s’en servir ont été arrêtés.
Au troisième jour de ce qu’il convient de qualifier de tentative visant la déstabilisation du pays, les preuves de la machination et le déroulé du scénario se mettent en évidence. Le complot a été imaginé jusqu’à ses moindres détails. Il était même articulé en plusieurs phases pour lui garantir un maximum de succès. Le 2 janvier devait être le jour «J», mais le plan a commencé à être mis en oeuvre quelques jours avant le début des vacances d’hiver. Les lycéens avaient été «chauffés» contre la décision de réduction des jours de vacances. Par l’intermédiaire des réseaux sociaux, un mouvement de contestation anarchique a vu le jour, dimanche 17 janvier. La wilaya de Béjaïa a été le «porte-flambeau» de la protestation lycéenne, et plusieurs centaines d’élèves avaient séché les cours. L’on évoquait, à l’époque déjà, une menace d’embrasement de la rue. Le scénario imaginé par les tenants du complot était que les pouvoirs publics fassent un calcul simple. Quelques milliers de lycéens ne pouvaient pas imposer leur calendrier à toute la famille de l’éducation. Une fermeté du gouvernement sur le sujet, aurait abouti à un début des vacances dans un climat délétère.
Cela c’était la première phase du plan. La seconde phase devait consister à faire coïncider la reprise des cours prévue initialement le 2 janvier avec la grève anarchique des commerçants. Celle-ci avait eu une préparation «professionnelle». Seuls les jeunes en parlaient. L’usage des réseaux sociaux pour faire passer la pilule a été d’une «finesse» remarquable. Les adultes n’avaient rien vu venir. Au soir du premier janvier, les premiers troubles étaient annoncés ici et là. La trame du complot était de s’appuyer sur la wilaya de Béjaïa, à partir de laquelle devaient démarrer des émeutes qui devaient s’étendre aux quatre coins du pays. La colère des lycéens, frustrés par des vacances raccourcies aurait été le carburant d’une révolte, sans direction précise et avec des mots d’ordre incohérents.
Les comploteurs avaient imaginé une amplification de l’écho des violences en usant des médias audiovisuels et les réseaux sociaux comme autant de relais. La force des images aidant, la révolte s’en trouverait décuplée, surtout que des groupes formés et rémunérés devaient allumer la mèche à Alger et ailleurs. La tension devant être entretenue et alimentée sur le modèle des «révolutions» du printemps noir.
La réunion des cinq patrons de presse
Au troisième jour, les émeutes devaient concerner l’ensemble des villes et villages du pays. On imaginait même une sorte de concurrence entre les régions, à celle qui provoquerait un maximum de casse. En tout cas, les cibles étaient déjà identifiées: les commissariats, les brigades de gendarmerie, les sièges des administrations fiscales et des wilayas. Les casseurs de la wilaya de Béjaïa ayant montré la voie, au second jour, on avait vu le même scénario réédité dans la wilaya de Bouira et Tiaret.
Pour alimenter la révolte, des troubles nocturnes à Alger principalement, mais aussi dans d’autres villes du pays étaient programmés. Il était question de donner l’impression d’un pays en état de siège, en s’aidant d’amplificateurs idéaux que sont le Net et les médias audiovisuels.
Ce plan sur ses trois phases devait être déroulé en moins d’une semaine. Le résultat aurait été: des citoyens complètement terrorisés, des forces de l’ordre sur les dents et très fatiguées, une situation sécuritaire générale hors de contrôle et l’espace public aux mains de marginaux dictant leur loi et provoquant une paralysie quasi totale de tous les services publics. Le coup de grâce devait être une mégamanifestation initiée par Internet pour débouler sur Alger-Centre. Sur leur passage les jeunes saccageraient tout. Et face aux policiers, plusieurs coups de feu partiraient. La spirale de la violence n’aurait pas de fin. Au 8 janvier, le chaos se serait installé en Algérie.
Ce scénario ne s’est pas traduit sur le terrain comme le souhaitaient ses initiateurs. Plusieurs raisons sont à l’origine de l’échec. Il faut croire que les services de sécurité avaient flairé le complot. Il y a d’abord eu l’attitude, à l’époque jugée étonnante, des lycéens sur le sujet des vacances. L’Etat n’a pas durci sa position et a été jusqu’à prolonger la durée du repos hivernal, au-delà du 2 janvier. A travers cette décision, le gouvernement a désarmé les comploteurs. Et pour cause, lorsque les émeutes ont éclaté à Béjaïa, la population des manifestants était isolée. Les lycéens n’étaient pas dans le lot. L’émeute s’était retrouvée sans «carburant». Mais la machine ayant été lancée, les animateurs «professionnels» ont fait «leur travail» en poussant les jeunes à tout casser. Des individus avaient été rémunérés pour haranguer les foules. Des vidéos postées sur le Net, notamment celle du bus incendié, montraient clairement que beaucoup d’actions violentes avaient été sciemment provoquées dans le but de créer le chaos. L’absence de lycéens a mis à nu les desseins des conspirateurs.
A cette mesure préventive des pouvoirs publics qui a prouvé son efficacité, il y a eu la réaction immédiate de patrons de médias audiovisuels et de la presse écrite, qui ne voulaient pas servir de relais aux milieux hostiles à l’Algérie. Ainsi, cinq directeurs de télévisions et de journaux ont convenu d’un commun accord d’une gestion intelligente de ces émeutes. La réunion des cinq a conclu qu’il n’était pas question de donner de l’eau au moulin des conspirateurs.
Qui est derrière?
Aucune image n’est venue soutenir les manifestations. Les commentaires des journaux ont été orientés vers la condamnation des actes de vandalisme. Ainsi, les relais médiatiques n’ont pas fonctionné comme l’avaient souhaité les initiateurs des troubles. Les chaînes de télévision n’ont pas diffusé d’images. De fait, la contagion n’a pas eu lieu.
Les internautes ont répercuté les informations via les réseaux sociaux, mais tous les commentaires, sans exception aucune, allaient dans le sens de la condamnation des violences. De fait, les images qui ont circulé et qui ont été produites, dans leur majorité, par les conspirateurs n’ont pas servi la cause des manifestants, bien au contraire.
Malgré l’échec constaté de la tentative de déstabilisation, à son premier jour, la machine a continué à fonctionner, telle une poupée désarticulée. Des tentatives de créer des situations de chaos ont été signalées dans plusieurs quartiers d’Alger et dans d’autres villes du pays. Ces petits incidents étaient initialement destinés à alimenter le moteur de la révolte, mais comme il n’y a pas eu l’effet escompté, cela s’est transformé en incidents isolés, apparemment sans objectifs cohérents. Mais l’intention de nuire a bel et bien été établie. Pour cause, les services de police ont mis la main dans un magasin, dans la commune de Aïn Naâdja, d’un arsenal devant servir à alimenter l’émeute. 72 bouteilles de cocktail Molotov, prêtes à fonctionner ont été saisies. Le réseau de casseurs, composé de 39 individus qui ont été arrêtés, a été démantelé.
Il s’agirait dans leur majorité de repris de justice et d’individus écartés des programmes de relogement.
Au troisième jour de la tentative de déstabilisation, il convient de noter que l’opération a totalement échoué. La machine s’est éteinte d’elle-même. On retiendra dans cette bataille, un sens élevé de patriotisme des Algériens, une approche intelligente des médias et un comportement exemplaire des citoyens sur les réseaux sociaux. Ce sont les armes déployées par la société algérienne contre les conspirateurs. Qui sont-ils? On devine l’origine du coup, mais mettrons-nous un jour des noms sur ces comploteurs?
Seize malades et un infirmier ont été évacués, hier matin, du service de pneumologie de haï Saâda vers le service des urgences chirurgicales du chef-lieu de la wilaya suite à l’incendie qui a ravagé le pavillon dans lequel se trouvaient leurs chambres, ont indiqué les pompiers de Djelfa.
L’incendie, qui s’est déclenché vers 7H50 minutes dans une chambre de patients, s’est vite propagé vers le couloir puis le reste du service. Le feu, dont les raisons restent encore indéterminées, a provoqué l’intoxication légère de quelques malades mais aucune victime n’est à déplorer. Ils ont été maîtrisés par les pompiers qui se sont précipités sur les lieux mais les dégâts matériels sont très importants.Les étudiants en pharmacie de l’université d’Alger ont organisé hier en début d’après-midi, un sit-in devant le siège du ministère de la Santé.
Ce sit-in a été décidé après une série de mouvements de grève observée par les étudiants en pharmacie dans différentes universités du pays depuis plus d’un mois. Dans leur plateforme de revendications, les étudiants demandent notamment la réduction du nombre d’inscrits dans la filière et cela selon les besoin réels du marché mais, également, l’augmentation de postes de recrutement au niveau des établissements hospitaliers publics. Ils demandent également au département d’Abdelmalek Boudiaf de revoir la loi sur les pharmacies qui exige l’ouverture d’une officine pour 5 000 habitants.
Grève des commerçants et des transporteurs : Le mouvement s’essouffle à BéjaïaLe mouvement de grève générale, déclenché lundi 2 janvier par les commerçants et les transporteurs de la wilaya de Béjaïa, semble s’essouffler.
Pour preuve, l’activité commerciale et professionnelle a repris, hier, son cours normal dans plusieurs communes, y compris dans la ville de Béjaïa.
La décision de mettre fin à une grève «insensée», dont les initiateurs demeurent inconnus, a été prise la veille, c’est-à-dire mardi soir, à l’issue des différentes réunions des commerçants tenues à Akbou, Sidi Aïch, Amizour et Kherrata, et auxquelles ont pris part les notables des villages et des représentants de quartier. Le mot d’ordre de reprise de l’activité commerciale a, finalement, fait l’unanimité parmi les différents acteurs de la société civile de la région qui considèrent cette grève comme un «suicide collectif». Pour les membres du bureau communal de l’UGCAA d’Akbou, qui se sont démarqués dès le départ de l’appel lancé par «des anonymes aux desseins inavoués», cette grève «anarchique» ne saurait servir ni l’intérêt des commerçants de la région ni ceux de l’Algérie. Selon eux, «l’absence d’une organisation à même de gérer une telle situation de crise et la démission des services de l’Etat ont profité aux délinquants de tous bords qui ont pillé des biens privés et saboté des équipements publics». Voilà grosse modo ce qui justifie la décision prise par les commerçants de certaines localités de reprendre leurs activités respectives.
En effet, dans la ville d’Akbou, tout comme à Tazmalt, Ighil Ali et Ouzellaguen, la majorité des magasins ont rouvert, hier, à la grande satisfaction des citoyens qui étaient nombreux à venir faire leurs emplettes. C’était la ruée vers les épiceries, les supérettes et les commerces de fruits et légumes. Les boulangeries et les cafés maures ne désemplissaient pas. Même constat au niveau du chef-lieu de wilaya, où les citoyens se bousculaient, hier matin, au marché de fruits et légumes de Sidi Ahmed, un quartier populaire situé sur les hauteurs de la capitale des Hammadites.
A Sidi Aïch, bien que la majorité des commerçants ait repris son activité dans la matinée, tout comme le marché hebdomadaire, le centre-ville a renoué avec des scènes de violence dans l’après-midi. Au moment où nous mettions sous presse, des affrontements entre de jeunes manifestants et les forces de police se poursuivaient encore aux alentours du siège de la Sûreté de daïra. Des échanges de jets de pierres contre des bombes lacrymogènes qui empestent l’atmosphère de la ville qui replonge dans la violence et l’incertitude. A noter que la bâtisse abritant le commissariat de police et le CEM situé en face ont été criblés de pierres et autres projectiles lancés par les manifestants. Les vitres de l’établissement scolaire sont partiellement saccagées.
A Amizour, on apprend qu’un Distributeur automatique de billets (DAB), qui a coûté quelque 600 millions de centimes, a été encore une fois incendié, alors que les services des postes et télécommunication l’avaient remplacé et mis en service en septembre 2015. Rappelons que l’ancien DAB a été brûlé aussi en février 2011.
Par ailleurs, il est à noter que le mot d’ordre de grève a été suivi, encore hier, par la plupart des commerçants de la région est de la wilaya, allant de Tichy jusqu’à Bordj Mira, en passant par Aokas, Souk El Tenine, Melbou, Tamridjet et Darguina.
Les agents immobiliers projettent une augmentation générale des prix des loyers et des cessions immobilières.
Désormais, les nouvelles taxes dont doivent s’acquitter les propriétaires de biens immobiliers se répercuteront sur les prix, une embûche de plus, notamment pour les locataires. Depuis le 1er janvier, le secteur immobilier s’adapte à la nouvelle législation mise en place par le gouvernement à travers la loi de finances 2017. « Les ventes vont encore se raréfier alors que les chiffres ne sont pas bons depuis plusieurs années», affirme le directeur de L’Hebdo Immobilier, journal hebdomadaire spécialisé. « Les nouvelles taxes imposées ne freineront pas les personnes désirant louer leur bien immobilier. Seulement, les prix risquent d’augmenter car le propriétaire répercutera à coup sûr le paiement de la taxe sur le loyer », confie-t-il. Premières personnes touchées, celles souhaitant louer un logement collectif de moins de 80 m2. En effet, l’exonération d’impôt dont bénéficiaient cette catégorie de propriétaires depuis 2009 a été tout simplement annulée par la nouvelle loi de finances, ce qui se répercutera selon les agents immobiliers interrogés « sur les modestes locataires et les étudiants » qui louent de petites superficies. Pour rappel, le taux d’IRG s’élève à 10% pour la location des habitations à usage individuel, tandis que le taux de 7% reste inchangé pour les revenus provenant de la location des habitations à usage collectif. Pour les agents immobiliers sondés, le salut pourrait passer par les nouvelles attributions AADL qui viendront grossir l’offre du parc locatif et ainsi tendre vers une baisse des prix. Justement, concernant les logements AADL, de nouvelles modifications, portées par la nouvelle loi de finances, sont également entrées en vigueur. Les logements acquis dans le cadre de la location-vente AADL peuvent être cédés par leurs propriétaires au bout de seulement deux ans, au lieu de cinq précédemment. La mesure concerne les bénéficiaires ayant procédé « par anticipation au paiement de la totalité du prix restant après le paiement de l’apport initial », précise le texte de la loi de finances 2017. Concernant les ventes, l’impôt sur le revenu global (IRG), à hauteur de 5%, est appliqué pour les revenus issus de la cession, par les particuliers, d’un immeuble bâti ou non bâti. Aussi, les permis immobiliers relatifs aux permis de construire et certificats de conformité voient leurs taxes augmenter.
Certaines banques de la place se sont fait remonter les bretelles suite à certains taux d’intérêts appliqués.
La plus haute autorité monétaire est intervenue par le moyen d’une instruction, rappelant aux banques de la place la codification réglementaire en matière d’intérêts bancaires, avons-nous appris hier.
La Banque d’Algérie n’a pas eu le geste mou face à certains établissements financiers dont les taux d’intérêt pratiqués sur certains produits bancaires ont été jugés excessifs. Dans les secondes qui ont suivi le retour par voie réglementaire du crédit à la consommation, certains taux d’intérêt fixés pour l’acquisition d’un véhicule neuf ont bondi de plus de 20% de la moyenne des taux effectifs en application dans l’ensemble des banques de la place. C’est ainsi que des banques n’ont pas hésité à fixer le taux d’intérêt à 9% sur certains produits, dont les crédits à la consommation. Ce n’est pas la première fois que la Banque centrale intervient sur le marché afin de mettre le holà à la « fiévreuse appétence » de certains banquiers de la place.
En septembre dernier, faut-il le rappeler, soit quelques semaines après le retour effectif du crédit à la consommation, la banque centrale s’est insurgée contre ce qu’elle appelait « les taux d’intérêts excessifs », un sport auquel s’adonnaient déjà plusieurs banquiers de la place locale. «S’inscrivant dans une logique de protection des consommateurs de services financiers, en prévention de toute tendance excessive en matière de facturation que les banques et établissements financiers peuvent administrer sur les différentes catégories de crédits qu’elles consentent à leur clientèle, la Banque d’Algérie enrichit le cadre réglementaire par une instruction fixant les modalités de détermination des taux d’intérêt excessifs aux différents catégories de crédits», lit-on dans la précédente instruction de la Banque d’Algérie. Cette autorité monétaire se rebiffe contre les mêmes pratiques et adresse une seconde mise en garde à l’adresse des banques, selon une source proche de l’institution de Mohamed Loukal. Dans cet énième avertissement, la Banque centrale rappelle aux banquiers les règles élémentaires en matière de fixation des taux d’intérêts bancaires. Avec cette nouvelle instruction qui omet volontairement de citer les banquiers ayant contrevenu à la précédente directive, la Banque centrale met les banques devant leurs responsabilités quant à l’application des règles en matière de fixation des intérêts bancaires. Concrètement, est considérée comme pratique bancaire délictuelle toute fixation d’un taux d’intérêt ne prenant pas en considération la marge tolérée au-delà de la moyenne du taux effectif connu dans les usages bancaires. La marge tolérée ne doit pas excéder 20% de la moyenne des taux pratiqués par l’ensemble de la communauté bancaire.
Sur le marché des produits bancaires, il est constaté une tendance naissante vers les taux d’intérêts excessifs, remettant en cause les notions de protection du consommateur et de sa solvabilité.
D’où l’intervention pour la seconde fois de la plus haute autorité monétaire du pays, appelant au renforcement de la relation banque-client et au respect de l’éthique et de l’intérêt de la place bancaire.
Suite aux informations faisant état de la révision des manuels scolaires de sciences islamiques destinés aux lycéens,
la Coordination nationale des enseignants de sciences islamiques a convoqué l’ensemble de ses membres pour une réunion d’urgence, hier à Alger, au siège de l’Unpef, afin de débattre du futur de cette matière qu’ils jugent « en danger », mais également pour faire part de ses préoccupations de l’heure.
« Nous avons reçu des informations concernant une éventuelle réforme des manuels scolaires qui est en train de se faire actuellement en pleine période de vacances. Nous ne sommes pas contre les réformes, mais pourquoi cela se fait dans l’opacité ? Nous sommes les premiers concernés par ces manuels, pourquoi nous avons été écartés ? », s’est interrogé le secrétaire général de la Coordination Chihoub Boudjemaâ dénonçant la non participation des enseignants dans l’élaboration des méthodologies et des programmes de la deuxième génération.
«Les travaux de la commission du cycle secondaire ont commencé ces jours-ci et dans le secret. Pourquoi dans le secret? Nous aurions aimé que les enseignants soient de la partie. Qui mieux que l’enseignant peut savoir la méthodologie avec laquelle il faut enseigner ? D’autant plus que beaucoup d’erreurs ont été signalées dans les méthodologies de la 2e génération pour le primaire et le moyen», signalent des enseignants en sciences islamiques, présents à cette réunion.
Cette réunion a aussi été l’occasion pour les enseignants des sciences islamiques de faire part de leurs problèmes, mais aussi de dénoncer certaines décisions du département de Nouria Benghebrit.
Il s’agit de la suppression de la matière des sciences islamiques des concours inter lycées. Une décision que les enseignants voient d’un mauvais œil et considèrent comme un manque de considération à leur travail et à la matière surtout. Des enseignants confient également vivre dans l’incertitude tellement cette matière est sujette à des décisions contradictoires.
Des enseignants non spécialisés
«On nous annonce que cette matière ne sera plus enseignée dans le secondaire, puis on nous assure du contraire. Ensuite, on entend dire que les horaires de l’enseignement de cette matière seront réduits. On n’y comprend plus rien», signalent-ils. Aussi, les enseignants ont dénoncé l’attribution de l’enseignement des sciences islamiques à des enseignants non spécialisés dans le cycle moyen et supérieur, notamment par des enseignants de philosophie. «Il n’est pas normal de voir un enseignant de philosophie ou de littérature enseigner les sciences islamiques », s’est exclamé Fodil Chiab, membre de la Coordination. «C’est du jamais vu. Un enseignant de philosophie peut-il enseigner les sciences el Fikh ? Déjà que c’est difficile à enseigner par un spécialiste ! Comment fournir aux élèves une formation religieuse de qualité dans ce cas-là ?», s’interroge-t-il.
La coordination se demande, dans ce contexte, pour quelle raison recrute-t-on des enseignants de philosophie pour enseigner les sciences islamiques, alors que les diplômés dans cette spécialité ne manquent pas. «Ce n’est pas logique et ce n’est pas réglementaire. La loi oblige les enseignants à n’enseigner que dans leurs spécialités. Nous avons sollicité la ministre de l’Education pour un entretien afin de lui exposer toutes ces anomalies, mais nous n’avons pas encore eu de réponse», souligne le SG.
Surcharge et rythme insoutenable
Les enseignants ont également demandé la réhabilitation de la spécialité des sciences islamiques dans les lycées, mais aussi de réduire la pression sur certains enseignants qui, dans certains établissements assurent jusqu’à 26 heures de cours par semaine et cela à travers le recrutement des jeunes diplômés, la moyenne étant fixée à 18 heures par semaine. « Certains enseignants donnent des cours à plus de 500 élèves, c’est pour cela que la plupart d’entre eux sont pressés de partir en retraite anticipée. Le rythme que nous menons est insoutenable », a fait savoir un enseignant venu de la wilaya de Ouargla, sachant que le nombre d’enseignants en sciences islamiques à travers le territoire national avoisine les 5 000. Selon le secrétaire général de la coordination, les enseignants sont «surchargés» de classes. Mais comme le nombre des postes pédagogiques pour les sciences islamiques a été réduit pour l’année 2017, a fait savoir le SG de cette coordination, la situation de ces enseignants ne risque pas de s’améliorer.
La Coopération a aussi demandé l’augmentation des heures d’enseignement consacrées à cette matière pour éviter aux jeunes d’être entraînés vers les courants obscurantistes. « Il est très important d’augmenter les heures consacrées à l’enseignement des sciences islamiques car cela va nous permettre de mieux former la nouvelle génération et lui donner une base solide qui ne pourra pas être atteinte par l’influence des courants extrémistes présents en force sur les réseaux sociaux », a fait savoir M. Chiab. Pour conclure, la Coordination a appelé à la création d’un conseil supérieur de l’éducation islamique qui sera le garant de l’école algérienne des différents conflits idéologiques. Face à ces revendications exprimées a maintes reprises par la Coopération nationale des enseignants de sciences islamiques, le ministère de l’Education a, comme à l’accoutumée, fait la sourde oreille, a-t-on dénoncé. « Nous avons tenu cette réunion pour nous faire entendre mais si la ministre continue de nous ignorer nous allons user de tous les moyens légaux pour faire valoir nos revendications », a conclu Chihoub. La coordination, à l’issue de cette session, devait sortir avec une liste de revendications qui seront soumises à la tutelle ainsi qu’au Premier ministère.
Les républicains reprennent totalement le pouvoir… et ce n’était pas arrivé depuis onze ans. En 2017, ils seront à la tête de la Maison-Blanche et du Congrès et auront les coudées franches pour imposer un ambitieux programme de réformes conservatrices. Le président républicain de la Chambre des représentants des Etats-Unis Paul Ryan a été d’ailleurs été réélu mardi par 239 voix en sa faveur, contre 189 voix pour la démocrate Nancy Pelosi. Il a fait la quasi-unanimité du groupe républicain, confirmant sa position d’homme fort du Congrès et d’interlocuteur privilégié de Donald Trump. Donald Trump prendra ses fonctions le 20 janvier. Le président soutient le projet législatif de ses partenaires républicains, mais il a montré mardi 3 janvier qu’il continuerait à jouer les trublions, critiquant la réforme controversée d’un discret organisme indépendant sur l’éthique des parlementaires.
Le Congrès élu en novembre, en même temps que le prochain président, prend ses fonctions comme le stipule le 20e amendement de la Constitution le 3 janvier. Première tâche pour les parlementaires américains : confirmer à leurs postes la vingtaine de personnes nommées par Donald Trump dans son équipe gouvernementale. Il y aura des auditions au Sénat dès la semaine prochaine. Certaines personnalités devraient être accueillies avec bienveillance, comme le général James Mattis, désigné chef du Pentagone.
Le temps des réformesMais les démocrates, minoritaires, ont promis de mettre des bâtons dans les roues d’au moins huit candidats, dont Rex Tillerson, PDG du géant pétrolier ExxonMobil nommé à la tête de la diplomatie, et Jeff Sessions, sénateur nommé à la Justice. En 2009, le Sénat avait confirmé, à l’unanimité, sept membres du gouvernement du jeune président démocrate Barack Obama le jour même de son investiture.
Puis viendra le temps des réformes, au pas de charge : l’abrogation de la réforme emblématique de l’assurance-santé dite « Obamacare » ; la suppression de centaines de réglementations de l’ère Obama, de l’environnement au travail ; une refonte des impôts, des règles énergétiques… Les républicains se préparent depuis des années à ce retour au pouvoir. Leurs chefs, Paul Ryan du côté de la Chambre des représentants et Mitch McConnell au Sénat, ont un catalogue de lois prêtes à voter, forgées depuis les tranchées idéologiques où Barack Obama les a maintenues pendant huit ans.
« Nous avons passé toute l’année 2016 à nous préparer à un pouvoir unifié en 2017 », expliquait en décembre sur CNBC Paul Ryan, qui devrait être réélu à son poste de « speaker » mardi. « Depuis un an, nous nous sommes préparés à débarquer en 2017 et à tout chambouler ». Donald Trump a déjà donné des gages aux conservateurs et devrait promulguer tout ou presque. Des désaccords existent toutefois sur le gigantesque plan d’investissement dans les infrastructures – 1 000 milliards de dollars – que le populiste a promis à ses électeurs.
« Curer le marigot »Le successeur de Barack Obama a fait campagne contre le système et l’establishment, promettant de « curer le marigot » et de limiter l’influence des lobbyistes dans son administration. Mais les républicains de la Chambre ont provoqué un tollé en votant à huis clos lundi soir, jour férié aux États-Unis, pour restreindre les pouvoirs du Bureau d’éthique parlementaire, un organisme indépendant créé en 2008 pour enquêter sur d’éventuelles affaires de corruption ou d’autres violations éthiques des élus.
Le groupe majoritaire a adopté un nouveau règlement qui remet le bureau dans le giron des parlementaires ; ce règlement doit être adopté mardi par toute la Chambre. Un changement qui n’a pas plu à Donald Trump. N’ont-ils rien de mieux à faire ? a-t-il écrit en substance sur Twitter mardi. « Concentrez-vous sur la réforme fiscale, la santé et toutes les autres choses bien plus importantes ! » a tonné le président républicain, qui adresse ainsi un premier avertissement à ses alliés du Congrès.
L’affaire des cyberattaques russesLes 17 prochains jours, jusqu’à son emménagement à la Maison-Blanche, seront également dominés par l’affaire des cyberattaques russes contre le parti démocrate et un proche d’Hillary Clinton pendant la campagne électorale. Barack Obama a sanctionné la Russie pour avoir tenté d’influencer l’issue de l’élection en déstabilisant la candidate démocrate. Mais Donald Trump doute à haute voix que Moscou soit responsable, contre l’opinion des services américains.
Le républicain a déclaré samedi qu’il savait « des choses que les autres gens ne savent pas ». « C’est peut-être quelqu’un d’autre », a-t-il déclaré, promettant des éléments de réponse « mardi ou mercredi ». Le sénateur John McCain, ennemi déclaré de la Russie de Vladimir Poutine, n’a pas attendu. Il a déjà organisé une grande audition au Sénat jeudi, avec le patron du Renseignement américain, James Clapper, et le chef de l’agence d’espionnage NSA, Michael Rogers.
Peu de temps avant le désistement de François Hollande et l’entrée de Manuel Valls dans la campagne de la primaire de la gauche, ce dernier, alors Premier ministre, confiait au sujet du chef de l’Etat: « Je ne le respecte pas et ne le supporte plus ». Depuis que Manuel Valls a quitté l’Hôtel Matignon, les choses se sont encore dégradées entre les deux hommes.
Manuel Valls n’attend « plus rien » de François HollandeLe Canard enchaîné, qui paraît ce mercredi, révèle ainsi que le candidat Manuel Valls et le président François Hollande ne se parlent plus, au point de ne pas s’être souhaités de passer une bonne année. L’ancien maire d’Evry (Essonne) a acté la « rupture de confiance durable » avec le premier personnage de l’Etat et assure « ne plus rien en attendre ».
Côté François Hollande, on fait part,dans l’intimité, de ses réserves quant au degré de préparation de la campagne de l’ex-chef du gouvernement: « Valls a l’avantage de l’expérience, mais aucun candidat à la primaire n’est vraiment prêt sur le plan des idées », a déclaré François Hollande à des proches ce lundi. Et Manuel Valls pas plus qu’un autre, doivent comprendre les observateurs.
Le président de la République va-t-il s’engager, tout de même, en faveur de tel ou tel candidat afin d’influer sur le cours du scrutin de la gauche, préliminaire à la présidentielle du printemps? Visiblement, il n’en est pas question: « Si j’avais vraiment voulu peser sur les primaires, j’aurais été candidat », a noté François Hollande.
Une production « record » d’agrumes est attendue à Boumerdes au titre de la présente campagne de collecte entamée dernièrement et dont les prévisions tablent sur une récolte de plus de 400.000 quintaux contre près de 390.000 quintaux produites au terme de la meilleure campagne des 3 dernières années, a-t-on appris de la directrice des services agricoles (DSA) de la wilaya. Selon Farida Belakbi, une récolte de plus de 10.000 quintaux d’agrumes a été réalisée à ce jour, soit une moyenne de rendement estimée entre 180 à 200 quintaux à l’hectare, contre une moyenne de pas plus de 100 à 120 quintaux/ha enregistrée ces 3 dernières années. Elle a expliqué cette performance par plusieurs facteurs réunis parmi lesquels les pluies enregistrées « juste à temps et en quantités suffisantes », outre la disponibilité des eaux d’irrigation et des engrais, ajouté à cela le recul des maladies.
Le quartier Touzouz, situé au sud-ouest du chef-lieu de Ghardaïa, connaît en ce moment une extension anarchique et incontrôlée, à l’image de ses maisons, pour la plupart inachevées, exhibant un aspect démoralisant par rapport au cadre ambiant, routes et trottoirs inexistants, obscurité la nuit. Immondices, mouches, scorpions, vipères et chiens nocturnes errants forment le décor quotidien du quartier.
Touzouz, ce lotissement qui a été édifié suite aux inondations de 1991, est aussi ce vide déprimant depuis les douloureux évènements.
Les quelque 200 familles qui y habitent ainsi que leurs enfants sont livrés à eux-mêmes, sans la moindre prise en charge quant à un aménagement urbain conséquent !
Le visiteur qui foule le sol de Touzouz est vite frappé par l’isolement qui caractérise ce quartier. Au milieu d’un tas de maisons, pour la plupart inachevées ou en ruine, seuls trois édifices ont été construits depuis : une école de six classes, un dispensaire qui n’a jamais ouvert ses portes ainsi qu’une série de huit locaux commerciaux destinés aux jeunes, construits dans le cadre du programme du président de la République.
Ces derniers n’ont jamais été distribués et se trouvent dans un état lamentable après avoir fait l’objet de destruction et de pillage. Les familles qui habitent le lotissement Touzouz se plaignent « de manquer de tout », ou presque, dans leur cité.
A commencer, selon certains membres de l’association de quartier, par l’éclairage public inexistant dans la majorité des ruelles, l’assainissement en cours de réalisation depuis plus d’une année et loin d’être terminé, mais surtout l’état catastrophique de la route principale ainsi que celui des rues adjacentes qui laisse à désirer.
Nos interlocuteurs soulignent que seule l’existence de l’eau potable, du gaz et de l’électricité à l’intérieur de certaines maisons procure une satisfaction approximative, « la situation de la cité sur tous les autres volets étant des plus déplorables ».
Ainsi, les habitants souffrent énormément de l’état dans lequel se trouve l’artère principale en particulier, où nids-de-poule, grandes crevasses et trous béants constituent le seul décor.
Il en est de même des rues à l’intérieur de la cité, qui n’ont jamais été pourvues de trottoirs et encore moins d’un goudronnage correct, si bien qu’elles sont carrément à « l’état de piste », lance un habitant dépité. L’appellation de « quartier des menkoubine » lui colle ainsi superbement à la peau.
La programmation d’une visite d’une autorité locale est un vain mot dans ce quartier, pourtant facile d’accès. Hormis la manne de quelques paysans qui investissent dans les secteurs porteurs tels que l’agriculture, véritable gagne-pain pour de nombreuses familles, aucune activité digne de ce nom ne peut être citée. Dans tous les domaines de la vie quotidienne, le quartier
« Touzouz souffre donc le martyre : pas d’infrastructures de base, le réseau routier est inexistant, et même si l’eau existe, elle coule par intermittence dans les robinets, et ce même en hiver, pas de poste, pas d’antenne communale, de même pas de transport régulier.
En somme, le tableau est sinistre. Touzouz est donc ce lotissement oublié des autorités. Il occupe toujours une place prépondérante parmi les endroits les plus marginalisés et les plus lésés de la commune de Ghardaïa. Il est l’exemple type d’un quartier qui se cherche désespérément.
Qui a intérêt à marginaliser les citoyens de ce lotissement ? Pourquoi ce manque d’initiative de la part des autorités locales pour améliorer les conditions et le cadre de vie de sa population ? Pourquoi cet état d’abandon et ce sentiment de faillite ?
Pourquoi cette inégalité dans la répartition des budgets de l’Etat à travers les quartiers d’une même commune ? Les autorités locales attacheront-elles une attention bienfaisante à ce pauvre quartier Touzouz en cette nouvelle année 2017 ? Autant de questions auxquelles il est très difficile de trouver des réponses, du moins pour l’instant.