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Updated: 2 months 1 week ago

Elections 2020 au Burkina : Une association dénonce « les violations des droits » des Burkinabè de la diaspora

Fri, 09/10/2020 - 02:10

« Citoyenneté à part entière/Réseaux diasporiques » est une association qui vient de voir le jour pour défendre les droits des Burkinabè de l'extérieur. Ce jeudi 8 octobre 2020, au cours d'une conférence de presse organisée par « Vision Montrelle solidarité » à laquelle elle a été conviée, l'association a déploré « un recensement au rabais et discriminant » des Burkinabè de la diaspora.

Yacouba Boly, président de « Citoyenneté à part entière/ Réseaux diasporiques » estime que les droits des Burkinabè de l'étranger n'ont pas été suffisamment pris en compte dans le processus électoral. Il dénonce un recensement « au rabais et discriminant » de ces Burkinabè, du fait qu'ils ne vivent pas sur le territoire national. Ce qui est une atteinte à leurs droits et de ce fait, ils pourraient saisir les juridictions compétentes pour violations de la Constitution et du code électoral.

Il affirme en effet que le recensement et l'enrôlement tels que pratiqués auprès des Burkinabè de la diaspora ont bafoué leurs droits d'être électeurs et éligibles. « Les chiffres sont plus que parlants et exposeraient même à des poursuites sur le plan pénal », affirme-t-il. C'est pourquoi l'association en appelle à « un sursaut général pour contrer le coup d'Etat institutionnel en cours et tout particulièrement pour dénoncer les violations des droits de la diaspora ».

Yacouba Boly, président de Citoyenneté à part entière/ Réseaux diasporiques.

Aimé Macaire Ouédraogo, président de l'Association Vision Montrelle solidarité, avoue également avoir été déçu de l'enrôlement des Burkinabè de l'extérieur, qui n'a pas permis d'inscrire beaucoup plus d'électeurs. « Nous avons espéré que cette année 2020, sera le moment pour eux de pouvoir se prononcer sur les questions de la vie de la Nation. Mais nous pensons que l'effort a été fait mais il reste encore beaucoup à faire (…) Nous disons que les conditions dans lesquelles cela s'est passé n'ont pas permis de prendre en compte tout le monde. Voilà pourquoi nous pensons que ce système qui a été mis sur pied n'a pas atteint ses objectifs de façon claire. »

Aimé Macaire Ouédraogo, président de Vision Montrelle solidarité.

La réconciliation d'abord, avant d'envisager les élections

Alors que Yacouba Boly se préoccupe de l'enrôlement et du recensement « au rabais et discriminant » des Burkinabè de l'extérieur, Me Larousse Ollo Hien, leader du « Mouvement Hamashiach In You », s'inquiète plutôt de la tenue des élections sans réconciliation préalable. Présent également à la conférence de presse, il estime que sans réconciliation véritable, il ne devrait pas y avoir d'élections en 2020 au Burkina Faso, au risque de voir la situation sécuritaire se dégénérer davantage. « Les Burkinabè se trompent en allant aux élections de novembre 2020 », affirme-t-il. Il pose comme préalable à la tenue des élections, une réconciliation entre les fils et filles de la Nation.

Me Larousse Ollo Hien pose la réconciliation comme préalable à la tenue des élections.

C'est aussi le souhait du président de Vision Montrelle solidarité. « Le message, c'est de dire aux Burkinabè que nous devons penser réconciliation et paix entre les fils et filles de ce pays avant d'aller aux élections. Nous voulons un Burkina de paix, où il fait bon vivre ; un Burkina de sécurité. C'est ça le plus important actuellement. Nos compatriotes rêvent de revivre ces moments de paix dans lesquels ils étaient avant de chercher à aller à n'importe quelle échéance électorale. Nous ne sommes pas totalement contre les élections, mais nous pensons qu'il y a un préalable. Et ce préalable, c'est l'unité de tous les fils et filles du pays », indique M. Ouédraogo.

Justine Bonkoungou
Photos : Bonaventure Paré
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Categories: Afrique

« Café citoyen » du CIFDHA : L'engagement politique des jeunes en débat à Ouahigouya

Fri, 09/10/2020 - 02:07

Dans le cadre du programme Présimètre, le Centre d'information et de formation en matière de droits humains en Afrique (CIFDHA) a organisé une rencontre de dialogue et de veille citoyenne dénommée « Café citoyen », le mardi 6 octobre 2020 à Ouahigouya, dans la région du Nord. Ce fut l'occasion pour des jeunes issus d'organisations de la société civile et de formations politiques d'échanger sur leur engagement en politique.

Des politologues et autres chercheurs ont noté un déclin de l'engagement politique des jeunes générations en âge de voter, dans de nombreux pays. Au Burkina, à en croire certaines études, outre le fait que très peu de jeunes s'inscrivent sur les listes électorales, il ressort qu'ils sont méfiants et cyniques par rapport aux hommes politiques et aux processus politiques traditionnels. Dans un pays composé en majorité de jeunes, comment cette jeunesse devrait-elle s'engager en politique pour être une plus-value et surtout travailler pour exister politiquement ? C'est à cette question que le Café citoyen organisé à Ouahigouya par le CIFDHA a voulu répondre.

S'engager politiquement pour le changement générationnel

C'est sous forme de panel, de débats interactifs entre les jeunes et un communicateur principal que le Café citoyen s'est déroulé. Après une brève présentation de la plateforme Présimètre par Fabrice Guené, coordonnateur du CIFDHA, une communication sur le thème central a été animée par Moussa Tassembédo, directeur régional de la jeunesse et de la promotion de l'entrepreneuriat du Nord.

Dans ses propos, il s'est évertué à montrer aux jeunes l'intérêt de s'engager en politique, et comment le faire. Pour M. Tassembédo, les jeunes, qui constituent 72% de la population et 52% des votants aux prochaines échéances électorales, doivent savoir qu'ils sont un puissant moteur de développement et doivent s'engager en politique pour participer à la gestion de la cité.

Quant aux panélistes composés de représentants du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) et du Conseil régional de la jeunesse du Nord (CRJ-N), ils ont tous donné leurs points de vue sur le thème. Le débat qui s'est ouvert par la suite entre le public et les panelistes a porté sur l'alternance, le manque de repères des jeunes, la cupidité et l'opportunisme de certains, le manque de conviction et la manière de s'engager de façon efficace afin d'opérer le changement générationnel.

Inoussa Kafando, secrétaire exécutif par intérim du CIFDHA, a laissé entendre au terme des échanges que l'objectif général de l'activité a été atteint, car les échanges ont suscité des discutions constructives et des propositions concrètes pour améliorer la situation actuelle de l'engagement des jeunes.

Il a remercié les jeunes pour leur participation, sans oublier les partenaires de la structure que sont la Coopération suisse et l'ONG Diakonia, pour l'appui financier à l'organisation de l'activité dans plusieurs régions du Burkina.

Yann NIKIEMA
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Categories: Afrique

Digitalisation des services financiers : La Confédération des institutions financières déploie le logiciel SAB-AT au Burkina

Fri, 09/10/2020 - 02:05

Démarré en 2015, le projet de digitalisation des services financiers des réseaux membres de la Confédération des institutions financières de l'Afrique de l'ouest (CIF-AO), a mis en place le logiciel intégré SAB-AT, opérationnalisé en 2020. Le lancement officiel de ce logiciel a eu lieu, le jeudi 8 octobre 2020 à Ouagadougou. Pour une phase pilote, SAB-AT est mis en œuvre au Burkina Faso, et va s'étendre à l'ensemble du Réseau CIF-AO établi au Sénégal, au Mali, au Togo et au Bénin, à partir de 2021.

A l'entame de son propos, le directeur général de la CIF-AO, Mathieu Soglonou, déclare que le logiciel va rendre les transactions possibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, pour l'ensemble des faîtières membres du réseau de la CIF-AO.

Réduction du délai d'attente dans les guichets, possibilité de faire des transactions à distance et avec un smartphone, possibilité d'effectuer des opérations dans le réseau CIF en Afrique de l'Ouest, lorsque l'interconnexion entre les réseaux sera établie, etc. C'est entre autres les avantages qu'offre ce logiciel pour le client.

Les participants à la cérémonie de lancement officiel de SAB-AT

Selon Azaratou Nignan/Sondo, directrice générale de la faîtière des caisses populaires du Burkina (FCPB), le logiciel est opérationnel au Burkina depuis le 17 août 2020, pour l'ensemble des points de vente des membres de la FCPB. Rapidité des transactions, possibilité d'opérer par tout où se trouve une caisse populaire sans être obligé de repartir dans sa caisse de base, sont les avantages auxquels les clients bénéficient déjà. Le traitement des crédits sera automatisé et à la longue les clients pourront monter eux-mêmes leurs dossiers de crédits, a confié Azaratou Nignan/Sondo.

Azaratou Sondo/ Nignan, Directrice générale de FCPB

Pour cette phase pilote au Burkina, les représentants des faîtières membres du réseau CIF-AO, venus des quatre autres pays, ont confié être émus de la qualité et des services proposés par les caisses de la faîtière des caisses populaires du Burkina (FCPB) qu'ils ont pu visiter. Avec SAB-AT, l'avenir peut être envisagé avec plus de sérénité, selon ces témoins oculaires, pour qui, il faut davantage mieux s'organiser, relever le défi de la connectivité et celui de l'adaptation de leurs produits et services.

Les participants composés de Burkinabè et de représentants des faîtières membres de la CIF-AO, des quatre autres pays, ont félicité le réseau du Burkina qui a joué le rôle de pionnier

10 milliards de FCFA, coût du projet

Le projet a coûté environ 10 milliards de FCFA sur fonds propres. Le président du Conseil d'administration de la CIF-AO, Mamadou Moustapha Niang, a déclaré : « Nous mettons en place un système de financement et d'épargne, mais aussi un système de résilience sociale, et c'est ce qu'il faut aux économies africaines trop exposées aux risques et catastrophes naturelles ». Il ajoute que ces innovations vont aussi avec les exigences du moment. « Dans le monde aujourd'hui, il y a des mutations. Et lorsque vous n'êtes pas capables de transformer et de vous adapter, vous êtes appelés à disparaitre » renchérit-il.

Mamadou Moustapha Niang, PCA de la CIF-AO

La CIF-AO est à plus de 4,5 millions de clients et 600 milliards d'actifs en 2019
La CIF-AO regroupe six réseaux de coopératives et mutuelles d'épargne et de crédit établis au Burkina Faso, au Mali, au Bénin, au Togo et au Sénégal. Avec près de 800 points de ventes et plus de 4,5 millions de clients appelés membres, le réseau a atteint, au 31 décembre 2019, plus 600 milliards d'actifs pour des fonds propres estimés à 163,5 milliards de FCFA.

Les officiels à la cérémonie de lancement officiel, ont immortalisé l'événement

Dans le même temps, il a mobilisé 400 milliards de FCFA d'épargne contre un encours de crédit de l'ordre de 327,8 milliards. Quant à la FCPB, elle a plus de 48 années d'expérience et pèse plus de 70% du secteur de la microfinance au Burkina Faso. En 2019 le réseau a collecté 138 milliards de FCFA d'épargne, contre 96 milliards de FCFA de crédits octroyés, et compte pour 200 milliards d'actifs.

Mathieu Soglonou, DG de la CIF

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Cache d'armes découverte à Kaya : Des « rumeurs non fondées » selon le gouverneur de la région du Centre-Nord

Fri, 09/10/2020 - 02:00

Le mardi 6 octobre 2020, des informations ont circulé sur les réseaux sociaux, faisant état de la découverte d'une cache d'armes dans une villa près de l'hôtel 11 décembre à Kaya, dans la région du Centre-nord.

Lefaso.net avait contacté une source sécuritaire qui avait infirmé l'information. « Il n'en est rien selon les résultats des constatations faites par les forces de défense et de sécurité » avait-elle rapporté.

Le gouverneur de la région du Centre-Nord, Casimir Séguéda, dément également l'information. Dans un communiqué à la date du 8 octobre 2020, informe que « les rumeurs ne sont pas fondées. »

Par le même canal, le gouverneur Séguéda, indique que les informations « faisant état de l'exécution d'une vingtaine de personnes enlevées dans le village de Ouintokuilga dans la commune de Pissila sont à prendre avec réserve. Par conséquent, des recherches sont en cours et permettront d'apporter plus de précisions. »

Lefaso.net

Categories: Afrique

Prévention des risques professionnels : La CNSS sensibilise ses partenaires à Bobo-Dioulasso

Fri, 09/10/2020 - 01:55

La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) organise, les 8 et 9 octobre 2020 à Bobo-Dioulasso, une session de formation sur la prévention des risques professionnels. Cette session, qui regroupe une centaine de participants dont des employeurs et employés d'entreprises, vise à les outiller sur des thématiques d'intérêt relatives à la sécurité et santé au travail, en vue de leur permettre de réduire un tant soit peu les sinistres professionnels.

Trois principaux thèmes seront développés au cours de cette formation. Il s'agit de la prévention des troubles musculo-squelettiques en milieu de travail, la prévention des risques psychosociaux en entreprise, et la sécurité et santé au travail dans la sous-traitance. La CNSS couvre trois branches dans ses prestations : la branche des prestations familiales, la branche des risques professionnels et la branche des pensions.

Les participants

Selon Cyriac Panpao Somda, directeur régional de la CNSS de Bobo-Dioulasso, en 2018, la Direction générale a enregistré 1 408 accidents de travail, et la Direction régionale de Bobo-Dioulasso, 448. Bien que le chiffre ait légèrement baissé de 448 à 422 en 2019 au niveau de la Direction régionale, l'écart n'est pas significatif. C'est la raison pour laquelle la CNSS travaille davantage pour faire baisser les cas d'accident de travail. M. Somda a aussi relevé que la prise en charge des accidents professionnels en 2018 s'élevait à 1 milliard 660 millions de F CFA, soit un demi-million pour chaque accident.

Cyriac Panpao Somda, directeur régional de la CNSS de Bobo-Dioulasso

Pour ce qui concerne la branche des risques professionnels, poursuit-il, la CNSS mène des actions de prévention afin que les entreprises puissent prendre les dispositions nécessaires pour minimiser la survenue des accidents sur les lieux de travail. Concernant la sous-traitance, le directeur régional mentionne qu'il y a, ces dernières années au Burkina, beaucoup d'entreprises qui sous-traitent leurs prestations. Il a évoqué en exemple le cas de la CNSS où, par exemple, le nettoyage et le gardiennage sont assurés par un sous-traitant.

Cyriac P. Somda a donc invité tous les acteurs à s'investir pleinement dans la promotion de la santé et sécurité au travail, pour une bonne productivité dans les entreprises.

Photo de famille

Du 1er au 2 octobre 2020, une centaine de participants ont également été sensibilisés sur la prévention des risques professionnels à Ouagadougou.

Haoua Touré
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Categories: Afrique

Fin de la défécation à l'air libre : Un bilan a mi-parcours du projet jugé satisfait

Fri, 09/10/2020 - 01:52

Un atelier de réflexion sur les atteintes de l'initiative Sissili, « Fin de la défécation à l'air libre (FDAL) 2020 » s'est tenu, le mercredi 7 octobre 2020, à Léo dans la province de la Sissili. Présidé par le Haut-commissaire de la province de la Sissili, Aristide Mohamed Kam, ce cadre d'échanges, le deuxième du genre, visait un double objectif : Rendre compte des réalisations du projet « Assainissement total piloté par les communautés (ATPC) », et définir les défis et perspectives pour la poursuite des activités.

Après trois années de mise en œuvre dans 7 communes de la province de la Sissili, l'heure est au bilan. « On a mis en œuvre l'ATPC dans 156 villages. A ce jour, nous avons 153 villages qui ont pu être déclarés FDAL soit un pourcentage de 80% », a indiqué le chargé de suivi évaluation de l'Association pour la paix et la solidarité (APS), Oumarou Sawadogo. Sur les 153 FDAL, 124 villages sont certifiés FDAL.

Egalement, plus de 19 000 latrines auto-construites par les communautés elles-mêmes ; environ 200 737 personnes vivent dans des villages qui ont mis fin à la défécation à l'air libre. En outre, plus de 90% des populations ciblées ont adopté les bonnes pratiques d'hygiène comme le lavage des mains aux moments critiques. S'appuyant sur ces résultats, le représentant adjoint de l'Unicef au Burkina Faso a affirmé que l'atteinte de l'objectif Sissili FDAL 2020 est en train de devenir une réalité. Cependant, l'arbre ne doit pas cacher la forêt. Des défis restent à relever pour parvenir à l'atteinte de l'objectif Sissili FDAL 2020.

Les participants

Quand le village s'étonne de l'état de la ville

En effet, en plus des trois villages restant, le centre urbain de Léo enregistre des problèmes de défécation à l'aire libre. « C'est vrai que notre approche concerne plus les villages mais lorsque les villageois viennent en ville, ils se rendent compte que l'avancée qu'ils ont dans leurs villages n'est pas à Léo qui est la capitale de la province. Souvent, ils sont choqués et se demandent pourquoi on n'a pas commencé à Léo avant de venir chez eux. Le plaidoyer, c'est de travailler à ce qu'on puisse trouver une stratégie adaptée au milieu urbain pour rendre la ville de Léo aussi FDAL », a déclaré M. Sawadogo.

Des résultats forts encourageant ont été enregistrés

Le présent atelier était une occasion pour jeter les bases de la réflexion afin que tous les acteurs, notamment l'ONEA, puissent être saisis et développer une stratégie adaptée au milieu urbain pour pouvoir accompagner Léo ville à la FDAL. L'un des enjeux de l'heure, c'est aussi la pérennisation des acquis de l'ATPC. C'est pourquoi, lorsque les villages sont déclarés FDAL et certifiés, ils sont reversés au niveau des directions régionales de l'eau et de l'assainissement des communes qui poursuivent le travail pour éviter les rechutes.

Il s'agit de les accompagner dans l'élaboration de plans d'action post DFAL et post certification pour pouvoir renforcer les acquis et maintenir la flamme allumée.
Pour sa part, l'UNICEF a réitéré sa disponibilité à les accompagner dans ce sens. Visiblement satisfait, le chargé de suivi évaluation a traduit sa reconnaissance à l'organisation, à l'état burkinabè et à tous les acteurs qui ont conjugué les efforts pour aboutir aux résultats engrangés. « C'est la première fois qu'au Burkina Faso, des activités d'assainissement concernent l'ensemble des villages d'une province. Notre appel, c'est que les résultats concluants qui ont été enregistrés puissent servir à un passage à l'échelle nationale », a conclu M. Sawadogo.

Le Haut-commissaire a remercié tous les acteurs de mise en oeuvre de l'ATPC

Dans son discours d'ouverture, le Haut-commissaire Aristide Mohamed Kam a rappelé que l'initiative ATPC se veut un forum de plaidoyer en vue d'accroître l'accès à l'eau potable, aux infrastructures adéquates d'assainissement et aux services d'hygiène. Il s'agit, en effet, d'une approche centrée sur la population rurale notamment celle à faible revenu. Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme national « Assainissement des eaux usées et excrétas à l'horizon 2030 ».

Aïssata Laure G. Sidibé
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Categories: Afrique

Enseignement supérieur : IAM Ouaga devient Université de l'Unité Africaine

Fri, 09/10/2020 - 01:50

L'Institut africain de Management (IAM-Ouaga) est devenu une université. Il faut désormais l'appeler Université de l'Unité Africaine. C'est l'annonce faite par Amed Moussa Diallo, président de son Conseil d'administration (PCA) au cours d'une conférence de presse tenue ce jeudi 8 octobre 2020.

IAM Ouaga passe du statut d'institut à celui d'université. Ceci, sur autorisation du ministère en charge de l'enseignement supérieur burkinabè. Désormais, le temple du savoir prend le nom de « Université de l'Unité Africaine ». Mais au départ, signale Amed Moussa Diallo, « ils avaient choisi comme dénomination, l'université Thomas Sankara en accord avec la famille du père de la révolution ».

Après avoir rempli toutes les dispositions, le gouvernement renomme l'université Ouaga II en université Thomas Sankara au cours du Conseil des ministres du 22 juillet 2020. C'est au regard de cette situation que le nouveau nom est adopté. Pour Amed Moussa Diallo, l'Unité africaine était un thème cher au leader de la révolution burkinabè.

Amed Moussa Diallo, président du conseil d'administration de IAM

Le PCA a également abordé la question du High School diploma de American School of Leadership (ASL). Des informations font croire que le diplôme n'est pas reconnu par le ministère de l'enseignement supérieur et l'ambassade des Etats Unis au Burkina. Pour le PCA, c'est une manœuvre qui a pour but de décrédibiliser l'activité de l'institut.

Amed Moussa Diallo a expliqué que le High School Diploma est aux Etats Unis, un diplôme de fin d'études du Lycée dont l'obtention permet d'accéder aux études supérieures. Il est donc l'équivalent du baccalauréat des pays francophones. Le PCA a précisé que son école ne délivre pas les diplômes mais met ses locaux pour la composition des candidats en ligne. Le diplôme est plutôt délivré par le American School of Leadership (ASL) qui est aux Etats Unis. Sur place, des lauréats au Canada et en Russie ont témoigné par appel vidéo sur la qualité du diplôme. Ils se sont inscrits dans des universités internationales sans problème.

l'Institut Africain de Management est devenu une université

93,30% de taux de succès

Le dernier point abordé est le bilan de l'année académique 2019-2020. Malgré la pandémie du Covid-19, l'année s'est bien terminée dans les délais grâce à l'utilisation des plateformes de cours en ligne. Le taux de succès est de 93,30%. Des dossiers ont été également accrédités par le CAMES. Le Conseil scientifique s'est également réuni trois fois. En terme de perspectives, l'Université de l'Unité Africaine compte renforcer la qualité de l'enseignement. Elle va renforcer et démultiplier les partenariats avec les écoles et universités. La prochaine rentrée académique est fixée au 15 octobre prochain.

Dimitri OUEDRAOGO
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Categories: Afrique

Mesures contre le Covid-19 au Burkina : La piqûre de rappel de la Ligue des consommateurs et d'Afrique contre le tabac

Fri, 09/10/2020 - 01:30

La Ligue des consommateurs du Burkina (LCB) et Afrique contre le tabac (ACONTA) ont, par une conférence de presse animée ce jeudi 8 octobre 2020 à Ouagadougou, insisté sur la nécessité de garder la vigilance dans l'application des mesures contre la pandémie du Covid-19.

Depuis quelques semaines, le nombre de cas contaminés au quotidien se compte régulièrement par dizaines. Ce qui inquiète nombre d'observateurs, s'appuyant surtout sur l'expérience d'autres pays qui, ayant baissé la garde, ont rechuté. C'est fort de cette réalité que les autorités et certaines organisations de la société civile tirent la sonnette d'alarme sur la nécessité pour les populations burkinabè de maintenir les mesures-barrières édictées contre le Covid-19. De cette dernière catégorie d'acteurs, les organisations de la société civile : la Ligue des consommateurs du Burkina (LCB) et Afrique contre le tabac (ACONTA) qui ne cessent également de rappeler, à intervalles réguliers, au respect des mesures de lutte.

« Le 11 mars 2020, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) déclarait que la maladie à coronavirus est une pandémie », a situé le président de la LCB, Dasmané Traoré, ajoutant que, pour empêcher la propagation du virus, le Burkina a imposé des mesures sanitaires restrictives de liberté. « Une situation qui a porté un coup dur à l'économie et au mode de vie de la population », a-t-il observé.

Par un tour d'horizon, il a relevé que la maladie connaît un rebond à travers le monde, avec des milliers de contaminés et des décès au quotidien. Selon Dasmané Traoré, le Burkina n'est pas en reste de cette rechute ; il en veut pour illustration qu'à la date du 4 octobre 2020, le pays a enregistré treize cas, dont douze à transmissions communautaires. De son avis, cette propagation ne sera maîtrisée que lorsque la transmission communautaire sera rompue.

C'est pourquoi, les responsables de ces organisations ont recommandé de ne pas relâcher les mesures de prévention de la maladie : le port du masque, le lavage des mains et la distanciation d'au moins un mètre entre les individus.

Dasmané Traoré (micro.) avec à sa gauche, Salif Nikiéma

« C'est en collaboration avec l'Association pour la défense des droits des consommateurs du Tchad (ADC-Tchad) que nous proposons une solution simple, applicable et moins contraignante pour venir à bout de cette pandémie à une période de campagne électorale et de rentrée scolaire », a indiqué le président de la LCB, M. Traoré. « Cette solution est dénommée les 3M, qui veut dire ‘‘Masque bien mis, Mains bien lavées et le Maintien de la distance d'au moins 1 mètre'' », détaille-t-il.

Le coordonnateur d'Afrique contre le tabac (ACONTA), Salif Nikiéma, a, lui, rappelé que le soutien de « Resolve to Save Lives » (décidez de sauver des vies, ndlr), une initiative de Vital Strategies, va permettre à cette collaboration de réaliser, entre autres, deux capsules-vidéos et trois spots-audio de sensibilisation à faire diffuser au niveau des radios communautaires et sur les réseaux sociaux.

Tout comme son co-intervenant, Salif Nikiéma s'est fait le relais des rappels distillés par les autorités sur le fait de ne pas baisser de garde. Il estime que le moment mérite un sacrifice individuel et collectif afin de permettre une sortie de cette pandémie qui a bouleversé les habitudes.

Avec ses premiers cas enregistrés le 9 mars 2020, le Burkina affichait, à la date du 6 octobre 2020 (date à laquelle il a enregistré 19 nouveaux cas), 2 241 contaminés pour 1 506 guérisons et 60 décès.

O.L
Lefaso.net

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TNT : Suspension des programmes des chaines de télévision non à jour du paiement de la redevance

Fri, 09/10/2020 - 01:30

La Société Burkinabè de Télédiffusion (SBT) informe les téléspectateurs des chaines de la TNT qu'elle procèdera à la suspension des programmes des chaines de télévision qui ne sont pas à jour du paiement de la redevance de diffusion le samedi 10 octobre 2020.

Par conséquent, la diffusion des programmes concernés sera interrompue dans le bouquet de la TNT.

Ensemble pour le numérique !

Categories: Afrique

Musique : Jah Verity revient sur scène avec « Gouvernant Loup garou »

Fri, 09/10/2020 - 01:08

L'artiste reggae-man Jah Verity a dédicacé, ce jeudi 8 octobre 2020 à Ouagadougou, son nouveau single. Il est intitulé « Gouvernant Loup garou ». C'est une chanson qui interpelle les dirigeants africains sur leur mode de gouvernance. Il appelle au respect de la limitation des mandats présidentiels.

Du nouveau pour les amateurs de la musique reggae. L'artiste Jah Verity a mis sur le marché du disque un nouveau single. Il est intitulé « Gouvernant Loup garou ». La sortie officielle du titre a eu lieu le jeudi 8 octobre 2020. C'était au cours d'une conférence organisée à cet effet. Le titre dispose d'un clip. L'artiste engagé dépeint dans sa nouvelle œuvre les tares de gouvernance.

Des artistes sont venus apporter leur soutien à Jah Verity

Pour Jah Verity, la chanson est faite pour interpeller les dirigeants africains. Ils doivent, selon lui, respecter les limitations des mandats présidentiels. L'opus sort dans un contexte où dans de nombreux pays africains, des dirigeants tentent de s'éterniser au pouvoir. Certains n'hésitent pas à rempiler des troisièmes mandats. Ils deviennent ainsi, selon lui, des « buveurs de sang ». Ils pillent et sacrifient le peuple. L'artiste conseille à ces personnes de se mettre en retrait pour laisser la place à d'autres personnes.

Jah Verity interprétant son nouveau single "Loup garou"

Pour l'instant, ce single est juste un message que l'artiste veut faire passer, assure son staff managérial. La distribution se fera en collaboration avec une plateforme de distribution en streaming. Le clip est aussi disponible sur les réseaux sociaux. « Gouvernant Loup garou » est aussi un titre annonciateur de la sortie du prochain album de l'artiste. Elle est prévue pour le 1er trimestre de l'année 2021. L'album sera intitulé « Bêtise humaine ».

Jah Verity, à l'état civil Etimbé Koffi Bernard, a écumé plusieurs scènes nationales et internationales. Il a également glané des trophées. Il est « Marley d'or 2016 », une cérémonie de récompense des meilleurs artistes de reggae.

Dimitri OUEDRAOGO
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Categories: Afrique

Développement du capital humain au Burkina Faso : Endeavour Mining finance cinq bourses d'études supérieures en ingénierie

Fri, 09/10/2020 - 01:00

Dans sa volonté de contribuer positivement au développement des communautés impactées par ses projets aurifères, Endeavour Mining s'est résolument engagé à financer des projets et programmes destinés à valoriser l'excellence scolaire. Le Programme des bourses d'excellence Endeavour Mining s'inscrit dans cet engagement. Il s'adresse essentiellement aux élèves des classes de Terminales Séries C et D des zones impactées par les projets aurifères du groupe minier au Burkina Faso.

« Endeavour Mining a défini l'éducation comme un pilier important de sa politique de responsabilité sociale et contribue à l'amélioration du capital humain dans ses pays d'accueil. Ces bourses d'études supérieures en ingénierie octroyées à ces cinq étudiants burkinabé traduisent notre engagement à développer le capital humain et également à soutenir les efforts du gouvernement Burkinabé », a déclaré Adama SORO, Directeur Pays d'Endeavour Mining au Burkina Faso.

Ce programme vise à former de futurs ingénieurs compétents et compétitifs sur le marché de l'emploi et à offrir au Burkina un vivier de compétences dans le domaine des mines entre autres.

Lancé au Burkina Faso en 2017 en partenariat avec le CPGE Lasalle (Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles de La Salle), ce programme a accueilli six étudiants boursiers d'Endeavour pour sa phase pilote.

A ce jour, 18 étudiants issus de familles modestes, venant des lycées et collèges des zones impactées par les mines de Houndé (Province du Tuy, région des Hauts-Bassins) et de Karma (province du Yatenga, région du Nord), ont été sélectionnés pour les deux années de Classes Préparatoires aux Grandes Écoles de l'Institut de Lasalle.

Endeavour base sa sélection sur des critères rigoureux comme le résultat à l'examen du Baccalauréat et la moyenne scolaire des trois années précédant la classe de Terminale. Ces 18 étudiants sont totalement pris en charge par Endeavour au cours de ces deux années de classes préparatoires et les meilleurs de chaque promotion bénéficient ensuite de bourses d'excellence pour la poursuite de leur cursus au Burkina Faso ou à l'étranger.

Parmi ces 18 boursiers, cinq étudiants ont bénéficié de bourses d'excellence pour poursuivre des études d'ingénieur dans deux établissements prestigieux : l'institut d'Ingénierie de l'Eau et de l'Environnement (2iE) au Burkina Faso et l'institut Polytechnique UniLaSalle de Beauvais en France.

Les étudiants boursiers en classes préparatoire 2019-2020 et 2020-2021

L'étudiant NIKIEMA Jérémie, major de la promotion 2018-2020, a obtenu la bourse d'excellence Endeavour pour effectuer des études en cycle Ingénieur, Spécialité Science de la Terre et Environnement, pour une durée de trois ans à l'institut Polytechnique de Beauvais. Il s'est envolé début Octobre 2020 pour la France. « Je suis reconnaissant à Endeavour pour cette bourse qui me permet de poursuivre des études d'ingénieur dans la filière qui correspond à mes ambitions », a affirmé Jérémie.

TUINA Isaac a également bénéficié d'une bourse d'excellence pour poursuivre ses études en cycle Ingénieur, spécialité Génie Electrique et Energétique à l'institut 2iE de Ouagadougou. Il vient d'entamer son année scolaire 2020-2021 dans cet institut de renommée panafricaine.

Il y rejoint les étudiants NIKIEMA Nathanaël et SAWADOGO Zakaria, tous deux inscrits également au sein de l'institut 2IE au cours de l'année scolaire 2019-2020 grâce à la bourse d'excellence Endeavour pour une formation d'ingénieur en trois ans.

A travers ce programme Endeavour Mining veut contribuer de façon significative au développement du capital humain du Burkina Faso.

La dernière promotion 2020-2022 composée de six étudiants, dont deux filles, qui vient de commencer les cours en classes préparatoires « promet de bons résultats en fin d'études préparatoires afin d'encourager Endeavour à investir davantage dans le capital humain », a déclaré le représentant de cette promotion.

A date, Endeavour Mining a investi plus de 175,8 millions de FCFA dans ce programme de bourses scolaires.

Correspondance particulière

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Covid-19 au Burkina : 19 nouveaux cas et un décès à la date du 6 octobre 2020

Fri, 09/10/2020 - 00:06

Sur 631 échantillons analysés à la date du 6 octobre 2020, le Burkina Faso enregistre 19 nouveaux cas du Covid-19. Ils sont tous à transmissiond communautaires ( 8 à Bobo-Dioulasso, 5 à Ouagadougou, 3 à Houndé et 3 à Boromo).

Par ailleurs, il y a 28 nouvelles guérisons, qui font un total de 1.506 cas.

A cette même date, l'on enregistre un nouveau décès survenu à Bobo Dioulasso. Le nombre total de décès liés à cette maladie est désormais de 60.

Actuellement, le pays compte 675 cas actifs du Covid-19.

Depuis le 9 mars 2020, le Burkina Faso compte 2.241cas dont 761 femmes et 1480 hommes.

Lefaso.net

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Inauguration du Musée diocésain de Ouagadougou

Thu, 08/10/2020 - 23:30

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Commercialisation du riz du Burkina : Une table ronde pour trouver des solutions aux contraintes

Thu, 08/10/2020 - 19:31

Les acteurs de la chaîne de valeur riz sont en quête de stratégies favorables pour booster la filière qui rencontre des difficultés d'accès au marché. Pour échanger sur la question, l'Union nationale des producteurs de riz, en collaboration avec le ministère de l'Agriculture et des Aménagements hydrauliques, le ministère du Commerce et l'Alliance pour une révolution verte en Afrique, organise une table ronde à Ouagadougou, les 8 et 9 octobre 2020.

Avec en moyenne 300 000 tonnes de riz produites chaque année, le Burkina Faso injecte environ 70 milliards Fcfa dans l'importation du riz. Mais le pays ambitionne tout de même, d'ici 2021, de produire un million de tonnes de cette céréale prisée par les Burkinabè. Produire c'est bien, mais il est important pour les acteurs de trouver des marchés assez porteurs pour la commercialisation du riz afin que cela profite davantage aux différents acteurs de la chaîne de valeur et à l'économie burkinabè. En quête de stratégies idoines pour booster la filière, les acteurs participent, les 8 et 9 octobre 2020 à Ouagadougou, à une table ronde qui se tient au sein du ministère en charge de l'Agriculture.

Selon le président de l'Union nationale des producteurs de riz, Georges Kiénou, la commercialisation reste toujours un défi, malgré les aménagements des basfonds et les différents appuis aux coopératives en semence et en engrais à prix subventionnés. Il espère que cette table ronde permettra de discuter et de trouver une solution pour la commercialisation du riz à un prix rémunérateur.

Georges Kiénou, président de l'Union nationale des producteurs de riz du Burkina

Les principales difficultés

A en croire le coordonnateur du projet Qualiriz, Moussa Ouédraogo, les principales difficultés du riz du Burkina tournaient traditionnellement autour des contraintes techniques des unités de transformation en termes de gestion des capacités techniques des opérateurs, en termes de non-respect des normes et de calibrage, de l'accès au financement, de la faiblesse organisationnelle des acteurs. A ces défis, il faut ajouter les retards de paiement, le rejet du riz pour non-conformité qui restent toujours d'actualité.

Une vue des participants

Les préalables pour l'atteinte de l'initiative « Un million de tonnes de riz paddy en 2021 »

Le secrétaire général du ministère en charge de l'Agriculture, Dr Lamourdia Thiombiano, dira que pour l'atteinte de l'initiative « Un million de tonnes de riz paddy en 2021 » lancée par le chef de l'Etat, il faut que les projets et programmes soient engagés pour que des actions soient prises pour booster la production et la commercialisation.

Lamourdia Thiombiano, secrétaire général du ministère de l'agriculture

Le coordonnateur du projet Qualiriz ira plus loin en disant que cette initiative ne pourra être réalisée que si certaines questions sont abordées avec « franchise et sans passion ». Ces préalables, selon lui, sont « la résolution des retards de paiement, la définition d'une norme prenant en compte les avis des acteurs, la réduction du temps d'enregistrement des organisations paysannes, l'acceptation des contrats de vente de paddy en amont, la régulation des importations et des exportations, et la mise en place d'un fonds de garantie pour faciliter l'accès au financement ».

L'autre partenaire présent à cette table ronde, le ministère du Commerce, dit soutenir des initiatives comme le mois du « Consommons local », en octobre, de concert avec l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), pour promouvoir et stimuler la production locale.

AGRA, un partenaire fidèle de la filière riz

Cette table ronde bénéficie de l'accompagnement de l'Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA) qui intervient depuis 2008 au Burkina, à travers le développement des systèmes agricoles. Dans la filière riz, AGRA, selon son chargé de programme, Christian Raoul Ouédraogo, finance deux projets implémentés d'une part dans les régions des Hauts-Bassins, de la Boucle du Mouhoun, les Cascades, et d'autre part dans la région du Centre-Est. Ces régions, rappelons-le, couvrent plus de 75% de la capacité de transformation installée, et 65% de la capacité de production du Burkina Faso.

Christian Raoul Ouédraogo, chargé de programme de AGRA

« Ces deux projets ont pour objectif de renforcer et soutenir une chaîne de valeur inclusive et compétitive du riz en plus d'augmenter les revenus des petits producteurs ; cela à travers la mise en œuvre de l'agriculture contractuelle avec des mécanismes de financement à risque partagé entre les acteurs, la promotion de variétés de riz demandées par le consommateur et la mise à niveau des unités de transformation », a indiqué le chargé de programme de AGRA.

Les travaux de cette table ronde prendront fin vendredi. En attendant, le secrétaire général du ministère de l'Agriculture a rassuré les participants que le gouvernement accordera une grande attention aux propositions qui sortiront de ces assisses.

HFB
Lefaso.net

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Education au Burkina : Les syndicats appellent le gouvernement au respect de ses engagements

Thu, 08/10/2020 - 17:39

La coordination nationale des syndicats de l'éducation (CNSE) était face aux médias ce 8 octobre 2020, à Ouagadougou. Une occasion pour les responsables de la coordination de dénoncer les conditions de vie et de travail des enseignants à l'occasion de la rentrée scolaire. Il s'est agit également d'inviter les autorités à prendre les mesures pour respecter le protocole d'accord signé le 27 janvier 2020.

Dès la déclaration préliminaire à la conférence de presse, il a été relevé que la coordination des syndicats de l'éducation (CNSE) a œuvré en 2017 à l'adoption d'un protocole d'accord avec le gouvernement. Cette plate-forme prenait en compte l'amélioration des conditions de vie des travailleurs de l'éducation et la qualité du système éducatif. Ce qui devrait normalement amener le gouvernement à la prise en compte des mesures allant dans ce sens.

Mais force est de constater, selon les analyses de la CNSE, que le gouvernement, à travers un décret, n'a respecté ni l'esprit du consensus qui a prévalu à l'époque ni l'équité qui constitue le principe fondamental de la fonction publique. Selon la lecture de la CNSE, l'article 75 dudit décret, démontre la volonté du gouvernement d'introduire « des germes de division entre les travailleurs ». Pour la CNSE, le gouvernement à travers la prise tardive dudit décret, a empêché certains travailleurs de pouvoir postuler aux concours professionnels en 2019, et pour d'autres leur avancement de 2017.

Les mêmes dysfonctionnements sont constatés au niveau des corrections des avancements et du mandatement des nouveaux agents qui interviennent un mois après leur prise de service, relève la CNSE. Sans compter les difficultés liées à la correction des indemnités et l'effectivité de la bonification d'échelon, etc.

Les journalistes

La coordination nationale des syndicats de l'éducation (CNSE) dénonce le non respect des engagements par le gouvernement. Notamment, le développement de l'éducation préscolaire, la réalisation des infrastructures, l'octroi du trousseau pédagogique, la dotation des élèves en manuels scolaires, la réalisation d'infrastructures scolaires, le recrutement du personnel en nombre suffisant, la réalisation et la réhabilitation des latrines.

Face à ces différents manquements, la CNSE lance un appel aux travailleurs de rester mobiliser pour la lutte puisque le gouvernement ne semble pas animé de la volonté de prendre les mesures idoines pour atténuer les dures conditions de vie et de travail des enseignants.

E.K.S/
Lefaso.net

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Situation d'urgence : L'Unicef et ses partenaires veulent répondre efficacement à la crise de l'eau et de l'assainissement

Thu, 08/10/2020 - 17:38

La crise humanitaire que traverse le Burkina Faso affecte l'accès de certains Burkinabè aux services d'eau. Afin d'apporter une réponse adéquate à cette crise, l'Unicef et le ministère de l'Eau et de l'Assainissement ont rédigé un document contenant les orientations techniques pour les interventions en matière d'eau, d'hygiène et d'assainissement en situation d'urgence. La validation de ce document de référence est intervenue ce 8 octobre 2020 à Ouagadougou.

Le Burkina est confronté depuis 2016 à une situation d'urgence humanitaire, engendrée par la crise sécuritaire. Selon le CONASUR, on dénombre plus d'un million de personnes déplacées internes dans le pays, à la date du 8 août 2020. En matière d'eau et d'assainissement, ce sont environ 2,3 millions de personnes qui ont vu leur accès à ces services sociaux de base remis en cause. Les régions du Nord, du Centre-Nord, du Sahel, de l'Est et de la Boucle du Mouhoun sont les plus touchées par cette situation. Sur le terrain de l'aide humanitaire, les acteurs existants appliquent des normes différentes. Aussi, de nouveaux partenaires qui commencent leur intervention WASH au Burkina ont besoin d'orientations.

Pour ce faire, l'existence d'un document-cadre définissant clairement les normes et standards techniques, constitue la base de référence pour l'harmonisation des approches et le suivi de la qualité des interventions. Le processus d'élaboration dudit document, débuté depuis octobre 2019, a vu la participation de plusieurs structures et ONG telles que le ministère de l'Eau et de l'Assainissement et l'Unicef.

Alassane Soré, secrétaire général du ministère de l'Eau et de l'Assainissement

L'atelier de validation vient donc clore le processus de réflexion sur les orientations techniques pour les interventions en matière d'eau, d'hygiène et d'assainissement en situation d'urgence. Selon le secrétaire général du ministère de l'Eau et de l'Assainissement, Alassane Soré, les normes et standards qui seront arrêtés dans ce document-cadre devraient permettre aux acteurs du WASH Cluster d'assurer aux populations cibles des services de qualité.

James Mugaju, représentant de l'Unicef

Pour le représentant de l'Unicef, James Mugaju, cet atelier va aussi permettre aux différents acteurs de cerner les paramètres, de fournir le point de référence qui permettra de valider les progrès et de trouver des solutions à travers les œuvres humanitaires.

Armelle Ouédraogo
Alicia Ouédraogo (Stagiaire)
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Eglise du Burkina : Le musée diocésain de Ouagadougou ouvrira ses portes ce samedi 10 octobre 2020

Thu, 08/10/2020 - 17:30

Le samedi 10 octobre 2020, le musée diocésain de Ouagadougou ouvrira ses portes au public. Une exposition et une conférence sur le cardinal Paul Zoungrana sont prévues au menu de la cérémonie. Lefaso.net a tendu le micro à l'abbé Modeste Tapsoba, coordonnateur du comité de pilotage du musée diocésain pour comprendre les grands enjeux de ce projet.

Lefaso.net : Qu'est-ce qui a suscité le projet d'un musée diocésain ?

Abbé Modeste Tapsoba : L'idée remonte à plus de cinq ans, et même plus. Bien avant, le cardinal Philipe Ouédraogo m'en avait parlé, puisqu'il me nommait à la fois le chargé de la bibliothèque et des archives diocésaines, et ensuite d'un projet de musée diocésain. L'Eglise vit fondamentalement de mémoire et des prophéties, cela veut dire qu'elle est l'objet de l'enracinent dans l'histoire et des tensions vers le futur. Donc, ce qui concerne le passé intéresse beaucoup l'église et un musée est l'un des instruments de collecte, des recueils et de favorisation du patrimoine. Vue le fait que nous avons une église qui a 100 ans (Eglise de Ouagadougou), c'est déjà beaucoup et le cardinal a voulu qu'on travaille pour sauvegarder ce passé de manière à les valoriser et à les transmettre à des générations futures.

Depuis quand le projet est-il né ? Où en êtes-vous avec la réalisation ?

Les jours et mois qui ont suivi, le cardinal a pris contact avec les personnes ressources, des fidèles laïcs ; on a ensuite constitué un petit noyau de personnes très décidées et très engagées et les réunions ont eu lieu pour donner forme au projet. Nous sommes allés à la chasse aux objets, on en a trouvé ; il y a plein d'objets, mais on n'a pas encore recueilli le dixième du potentiel. Puis, le lieu a été désigné (l'ancienne résidence monseigneur Thévenoud dans la cour de la cathédrale).


Que trouvera-t-on dedans ?

Les objets d'ordre culturel, cultuel, scientifique, historique, des photos, etc., disons que le projet est très ample. On va intégrer une plateforme ; on a un souterrain qu'on va exploiter comme lieu de projection continue.
L'Eglise fait corps avec une société, donc il y a les objets qui démontrent l'engagement de l'Eglise dans le développement, donc les objets de l'homme. Mais aussi, des objets de l'Europe, ce qui est venu avec les pères blancs. Ce musée à une vocation universelle ; puisqu'il y aura des objets des chrétiens et des non chrétiens

Quel est le coût à l'origine de ce musée ?

Il faut noter que ce qui a été réalisé ne représente pas un cinquième de ce qui reste. Cela a été fait sur la base des quêtes et des contributions, de l'ordre de 20 millions environ. Cette somme suffit à peine. Donc, on a décidé dé réalisé un minimum en attendant de prolonger les espaces de visite. Mais le musée attend la générosité de chacun. Toutefois, le site offre un potentiel.

Qu'attendez-vous des fidèles chrétiens ?

Les chrétiens viennent à la découverte de leur histoire (pays) et celle de leur église ; nous voulons que ce musée soit un lieu de transcendance.

Quels sont les futurs projets en lien avec le musée ?

Abbé Modeste Tapsoba , coordonnateur du comité de pilotage du musée diocésain

D'ici le 10 octobre 2020, nous organisons une exposition inaugurale pour permettre d'apprécier le potentiel. Mais ensuite pour les chrétiens, autour de noël, de paques, assomption, on va organiser des expositions circonstanciées pour vivre ces solennités en dehors des catéchèses. A l'occasion des indépendances, on peut organiser des expositions pour retracer la contribution.

Mais en attendant, pour le 10 octobre, on aura une conférence sur le cardinal Paul Zoungrana, puisque le musée porte la tache de ceux qui ont travaillé pour cette église, puis l'inauguration, une visite guidée des lieux. On attend plusieurs dizaines de personnes, puisque la communauté chrétienne est attendue, mais les invités sont de l'ordre de 200 invitations

Votre dernier message ?

Je remercie chacun des fidèles. Ce musée est dirigé par un comité, c'est un musée de tous ; parce que beaucoup nous ont encouragés ; on a grandi dans notre foi ; il y a eu des contributions de mille façons. J'invite la communauté à visiter le musée qui est une mise en scène de notre Eglise famille, parce que c'est un espace de culture pour connaitre les hommes qui ont marqué cette histoire. Nous invitons chacun à venir découvrir pour voir ce que nos devanciers nous ont laissé.

Interview réalisée par Edouard Samboé
Lefaso.net

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Association : Mise sous tutelle du Mouvement des Jeunes socialistes (MJS)

Thu, 08/10/2020 - 17:00

A la suite de graves manquements de la part du Bureau national et du Président en particulier, le Haut Conseil du MJS proclame la mise sous tutelle du mouvement. Toutes les activités sont suspendues et le président Gaston Ouéna n'est plus autorisé à représenter l'association.

C'est avec beaucoup de regret que le Haut Conseil du Mouvement des Jeunes socialistes a appris la violation flagrante de l'article 3 des statuts du mouvement. Selon l'article 3, le MJS se doit d'être autonome de toute organisation politique. Néanmoins, le Bureau national et le Président du MJS ont sciemment œuvré à remettre en cause cette autonomie.

Ils ont favorisé le recrutement pour le compte d'un parti politique et ont aussi tenté la mise en œuvre de rapprochements, en vue des élections à venir, incompatibles avec l'article 3. Il est également parvenu au Haut Conseil du Mouvement que le président Gaston Ouéna est actif dans un parti politique burkinabè, activité incompatible avec son poste de Président du MJS.

Le président Gaston Ouéna a été informé de la situation et il a refusé toute coopération avec le Haut Conseil. Constatant que le président Gaston Ouéna refuse de respecter les statuts, qu'il sacrifie les intérêts du Mouvement sur l'autel d'ambitions personnelles et que le MJS se doit de rester fidèle à ses valeurs, le Haut Conseil du MJS proclame avec regret la mise sous tutelle du Bureau national et suspend toutes les activités du Mouvement jusqu'à nouvel ordre.

Le Haut Conseil du MJS demande également au parti « Agir ensemble pour le Burkina Faso » de cesser toute ingérence dans les affaires intérieures du MJS. Le Mouvement des Jeunes socialistes n'est pas un mouvement politique et a uniquement pour vocation de défendre les plus faibles et vulnérables sous le signe de la jeunesse et du socialisme. Il n'est pas un marchepied.

Fait à Ouagadougou le 05 Octobre 2020

Pour le Haut Conseil du MJS

Alassane REMBEGA

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Mois du consommer local : L'UEMOA veux insuffler un fort taux d'échanges de produits locaux entre ses Etats membres

Thu, 08/10/2020 - 16:35

Considéré comme mois de récolte, octobre est définitivement consacré « mois du consommer local » de l'espace UEMOA. Le mardi 6 octobre 2020, le président de la commission de l'UEMOA, Abdallah Boureima et le Ministre en charge du commerce du Burkina, Harouna Kaboré, ont procédé au lancement de la première édition du « Mois du consommer local » de l'UEMOA. Pendant tout le mois, les pays membres de l'Union organiseront des activités visant à promouvoir la consommation en produits locaux.

Adopté le 25 octobre 2019 par les ministres en charge du commerce de l'UEMOA, le « Mois du consommer local », qui se tiendra à chaque mois d'octobre pour l'espace UEMOA, vise à accompagner les efforts de transformation des produits locaux dans l'espace UEMOA, à travers la promotion du savoir-faire national.

En matière de consommation en produits locaux, le constat des institutions régionales est très flagrant. Boureima Abdallah, président de la commission de l'UEMOA, a déclaré que les différents rapports de surveillance commerciale élaborés par la Commission, en partenariat avec les Etats membres, font apparaître un désintérêt sans cesse croissant des consommateurs de l'Union pour les produits locaux, voire communautaires. Toute chose, selon lui, qui constitue un véritable obstacle à la compétitivité des entreprises de l'Union, qui n'arrivent pas à tirer profit du vaste marché estimé à plus de 120 millions de consommateurs que représente l'Union. Considérant d'autres exemples, le président de la commission de l'UEMOA, note que le niveau des échanges commerciaux à l'intérieur de l'Union tourne autour de 15%. Comparé à des espaces comme l'Union européenne qui sont à plus de 60% de niveau d'échanges intérieur, celui de l'UEMOA se révèle très dérisoire. Les modes de consommation dans l'Union sont de plus en plus extravertis, et ce, malgré les efforts pour promouvoir la transformation locale des produits.

Participants à la cérémonie de lancement officiel du Mois du consommer local de l'UEMOA

Promouvoir le ‘'Made in UEMOA''

C'est fort de ce constat que les Ministres en charge du commerce des huit Etats membres de l'UEMOA ont, à l'occasion de leur réunion annuelle, tenue à Ouagadougou le 25 octobre 2019, adopté octobre comme mois du consommer local dans tout l'espace UEMOA. Ce faisant, ils engagent l'ensemble des Etats membres en particulier leurs ministères en charge du commerce, à prendre les dispositions utiles pour promouvoir la consommation des produits locaux et ceux de l'espace UEMOA, pendant ce mois. Le président de la commission de l'UEMOA dit se réjouir de la matérialisation rapide de cette volonté des Etats membres qui fait la promotion du ‘'Made in UEMOA'' et partant de la compétitivité des entreprises locales.

La cérémonie de lancement a connu la participation du représentant du président de la chambre consulaire régionale, Abdoulaye Sorry et du Commissaire chargé du département du marché régional et de la coopération de l'UEMOA, Joãozinho Mendes

Le ministre du commerce burkinabè, Harouna Kaboré, s'est à son tour réjoui que la commission de l'UEMOA ait voulu associer son département au lancement de l'initiative. Cette initiative selon lui, conforte la politique du gouvernement burkinabè en matière de promotion des produits locaux. Il en veut pour exemple, le port du Faso Danfani, « devenu la norme vestimentaire adoptée par l'ensemble des Burkinabè ». Ce qui a eu pour conséquence d'instaurer une industrie florissante dans le secteur, affirme-t-il.

Le ministre du commerce, de l'industrie et de l'artisanat, Harouna Kaboré

Le Burkina Faso a pris plusieurs initiatives et reformes dans le but de promouvoir la consommation de ses produits locaux. Le ministre Harouna Kaboré a cité entre autres la prise de texte réglementaires pour encourager les structures publiques de considérer en priorité les produits locaux dans leurs consommations et leurs achats dans le cadre de leur approvisionnement, la facilitation d'accès aux produits locaux dans les commandes publiques dans le cadre des achats étatiques, le projet de labellisation des produits du terroir ayant un lien avec l'origine, l'initiative cent produits certifiés et l'homologation de 300 normes.

A l'issue de la cérémonie de lancement officiel des activités du « mois du consommer local », les officiels ont procédé à une visite guidée des stands d'expositions, qui siègent au sein de la commission de l'UEMOA. Des produits en Faso Danfani, des produits agricoles et forestiers, etc., l'espace intérieur du siège de l'UEMOA était inondé de produits locaux.

Boureima Abdallah, président de la commission de l'UEMOA

L'engagement de tous

« Pendant ce mois d'octobre, les principales villes de notre Union connaîtront une animation particulière avec des ateliers de réflexion, des foires et expositions de produits locaux, des activités d'information des consommateurs locaux » annonce le président de la commission de l'UEMOA. Il en appelle à un engagement de part et d'autres pour un développement favorable des échanges commerciaux de produits locaux et communautaires à l'intérieur de l'Union. La commission de l'UEMOA pour sa part reste déterminée à jouer sa partition et prendre les mesures nécessaires pour la pérennisation de cette manifestation promotionnelle, promet le patron de cette institution.

Étienne Lankoandé
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Journée nationale de la jeunesse : Une première édition pour créer un cadre de dialogue et de partage d'expériences

Thu, 08/10/2020 - 16:30

Le Conseil national de la jeunesse du Burkina Faso (CNJ-BF) a organisé la première édition de la Journée nationale de la jeunesse (JNJ), le vendredi 2 octobre 2020 à Ouagadougou. La Nuit de la jeunesse a été présidée par le ministre de la Jeunesse et de la Promotion de l'entrepreneuriat des jeunes, Salifo Tiemtoré.

Selon le Conseil national de la jeunesse du Burkina Faso (CNJ-BF), la jeunesse, qui représente plus de 30% de la population, est en perte de repères et du relâchement des valeurs civiques, morales, culturelle et sociales ; et confrontée à la faible participation aux instances de prise de décisions et au processus de développement et du chômage.

Face à cette situation, le CNJ, avec l'accompagnement du ministère de la Jeunesse et de la Promotion de l'entrepreneuriat des jeunes (MJPEJ), a initié la Journée nationale de la jeunesse (JNJ). La première édition s'est tenue à Ouagadougou. Elle vise à créer un espace de dialogue entre les jeunes et un cadre de mise en relation avec des jeunes entrepreneurs innovants et opérateurs économiques. Il s'agit de s'inspirer des modèles de réussite dans le domaine de l'entrepreneuriat.

Le ministre en charge de la Jeunesse, Salifo Tiemtoré prononçant son discours devant la jeunesse

A en croire Moumouni Dialla, le président du CNJ-BF, le plus important pour eux, ce sont des solutions que cette journée pourra apporter aux défis des jeunes. « Nous avons expérimenté cette journée et nous verrons ses résultats. On ne souhaite pas que ce soit une journée de plus ou de trop mais que ce soit une journée qui viendra de manière particulière pour apporter des solutions aux préoccupations des jeunes », a-t-il souligné.

« Tracer des grands sillons »

Pour le ministre en charge de la Jeunesse, Salifo Tiemtoré, il s'agit d'offrir une tribune directe qui pourra permettre aux jeunes d'échanger sur l'ensemble de leurs préoccupations et d'avoir en face des personnalités qui, de demandeurs d'emploi, sont devenus des créateurs d'emplois. « Notre souhait, c'est de tracer des grands sillons qui pourront être repris par tous ceux qui viendront après. Que nos actions puissent survivre », a-t-il affirmé, tout en félicitant le CNJ-BF pour la réussite de cette édition.

Une vue des officiels au cours de la Nuit de la jeunesse

Dans un contexte marqué par le terrorisme et l'extrémisme violent, la représentante résidente adjointe du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD-Burkina), Isabelle Tschan, a invité les jeunes à être des acteurs de la paix, peu importe leur lieu de résidence. « Je suis persuadée que la jeunesse joue un rôle important pour la consolidation de la paix », a-t-elle déclaré.

Pour clore cette première édition, les responsables du CNJ-BF et le MJPEJ ont organisé une soirée gala en présence des partenaires et des prestations d'artistes au menu de cette nuit de la jeunesse.

Plusieurs jeunes ont pris part à ce concert-dîner gala dont l'entrée était libre

Plusieurs activités ont été menées dans le cadre de cette initiative. Il s'agit entre autres du forum national des jeunes, la journée internationale de la jeunesse (commémorée chaque 12 août) et la journée nationale de la jeunesse.

MLC
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