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Updated: 2 months 1 week ago

Coupe CAF : Issoufou Dayo, Alain Traoré, Cheick Djibril Ouattara en or

Mon, 26/10/2020 - 14:28

La Renaissance sportive de Berkane a remporté dans la soirée du dimanche 25 octobre 2020 la Coupe CAF (Confédération africaine de football) face à Pyramids FC d'Égypte (1-0).

Le Burkina Faso s'est illustré à cette finale de la Coupe CAF par Issoufou Dayo. En effet, le défenseur des Étalons a inscrit l'unique but de la rencontre à la 15e minute. Alain Traoré est rentré en cours de match.

Issoufou Dayo, Alain Traoré et Cheick Djibril Ouattara sont auréolés d'or. Eric Traoré, sociétaire de Pyramids FC, finaliste malheureux, repart avec la médaille d'argent.

Après un échec en finale la saison passée contre Zamalek, les hommes de Sektioui réussissent cette année à s'offrir leur premier trophée de la Coupe CAF.

Lefaso.net

Categories: Afrique

In memoria Madame SANFO née, KALMOGO Léontine

Mon, 26/10/2020 - 12:52

Les grandes familles SANFO à Nambéguian, Lioudougou (Kongoussi),
La famille OUEDRAOGO à Zoura,
La famille KALMOGO à Koumbango, Bobo Dioulasso et aux Etats Unis,
Les familles alliées COULIBALY, BITIBALY, DIASSO, ZONGO, SALLOGO, WEIS, et COMPAORE,

Très touchées par les nombreuses marques de sympathie manifestées lors du rappel à Dieu le 6 octobre à Ouagadougou et de l'inhumation le 9 octobre 2020 de leur épouse, sœur, mère, et grand-mère, Madame SANFO née, KALMOGO Léontine, épouse de feu Emile SANFO, précédemment institutrice, Ingénieure FJA à la retraite et ancienne Volontaire des Nations Unies à Ouagadougou Zone 1, expriment leur profonde gratitude à tous ceux et toutes celles qui leur ont apporté un soutien spirituel, moral, financier et matériel en cette douloureuse circonstance.

Elles se réservent de citer des noms de peur d'en oublier. Elles prient chacun de trouver ici l'expression de leur profonde gratitude. Que le Seigneur Dieu, dans son infinie bonté, les comble tous de grâces et de bénédictions et leur rende au centuple leurs bienfaits…
Elles vous informent que des messes ont été demandées pour le repos de son âme selon le programme ci-après :

Eglise

Date

Heure

Sanctuaire de Yagma

25 octobre

9 heures

Saint Pierre de Gounghin

25 octobre

9 heures

Saint François d'Assise de Karpala

25 octobre

9 heures

Notre Dame de Fatima de Dassasgho

25 octobre

5 heures

Saint Camille de Dagnoen

25 octobre

9 heures

Notre Dame de Fatima de Dassasgho

1er novembre

9 heures

Saint Camille de Dagnoen

1er novembre

9 heures

Saint Camille de Dagnoen

8 novembre

9 heures

Notre Dame de Fatima de Dassasgho

8 novembre

9 heures

Saint François d'Assise de Karpala

8 novembre

9 heures

Saint François d'Assise de Karpala

15 novembre

 9 heures

« Moi je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. » (Jean 11, 25-26)
UNION DE PRIERE

Categories: Afrique

Décès de Mme ILBOUDO née OUEDRAOGO Clémentine Kielgwendé : Remerciements et faire part

Mon, 26/10/2020 - 07:00

« Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt ; et celui qui vit et croit en moi ne mourra jamais » Jn 11,25

Les grandes familles ILBOUDO, BOUDA, DIBENDE, SAWADOGO, KAFANDO, COMPAORE, à Ouagadougou, Dapelgo, Niandéghin, Niandéghin –Tansèga, Bobo- Dioulasso, Côte d'Ivoire, France, États-Unis ;

La grande famille OUEDRAOGO à Zagtouli, Ouagadougou, Pô, Côte d'Ivoire, États-Unis ;

Les familles alliées BADINI, OUEDRAOGO, BERE, SAWADOGO, à Bourzanga, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koupèla, Koudougou, Ramongo, Côte d'Ivoire, États-Unis ;

La veuve ILBOUDO née ILBOUDO Rose et ses enfants à Larlé ;
Son excellence Naaba Kaongo, Chef de Zagtouli et son épouse,
Monsieur OUEDRAOGO Jean-Paul à Zagtouli ;

Madame OUEDRAOGO née BADINI Marie Kisito à Zagtouli ;
Les frères et sœurs : André, Roger, Henriette, Yolande, Ida ;
Son époux ILBOUDO Pascal à Kilwin ;

Les enfants Landry, Yannick, Priscillia, Chadasky, Silvalüs, Larissa
Très touchés par vos nombreuses marques de compassion, de soutien spirituel, matériel et financier que vous leur avez témoigné lors du rappel à Dieu le mardi 31 mars 2020 à Ouagadougou et de l'inhumation le jeudi 2 avril 2020 au cimetière de Kamboinsin, de leur fille, épouse, sœur, mère, belle-sœur,

Mme ILBOUDO née OUEDRAOGO Clémentine Kielgwendé,
Gestionnaire des hôpitaux, précédemment en service à l'Hôpital du district sanitaire de Sig-noghin (Paul VI).

Vous renouvelle leurs remerciements et vous invitent à vous unir à elles en prières à l'occasion des funérailles chrétiennes de la regrettée qui seront célébrées à Paroisse Saint Jean Marie Vianney de Tampouy selon le programme suivant :

Vendredi 06 novembre 2020, veillée de prière à partir de 20 heures à l'église de la Coordination Saint Pierre de Sig-Noghin ;

Samedi 07 novembre 2020, grande messe de requiem à partir de 08 heures à l'église de la Coordination Saint Pierre de Sig-Noghin.

Union de prières

Categories: Afrique

Ouagadougou : Une image attribuée à la Vierge Marie attire des foules

Sun, 25/10/2020 - 23:30

L'émotion est vive à Ouagadougou ce 25 octobre 2020. A l'origine, une image attribuée à la Vierge Marie qui apparaît sur un mur dans une famille. Nous sommes au quartier Ouidi, à 500 m de la paroisse notre Dame du Rosaire de Kologh-naaba.

Les faits débutent dans la soirée du 24 octobre 2020, aux environs de 17h dans la famille Kargougou. Une famille catholique . Une image sur un mur de la maison qu'elle attribue à " l'apparition de la Vierge Marie sous les apparences de l'icône mariale "Marie couronnée d'étoiles".

Comme une traînée de poudre, l'affaire a fait du bruit. Déjà, on voit une foule de curieux et de pieux qui accourent sur les lieux. Objectif, découvrir l'image miraculeuse , la vénérer et faire pénitence sur les lieux.

"On a vu une image sur le mur. Cette image après avoir été vue par plusieurs personnes de la famille et de la CCB (communauté chrétienne de base), on a dit qu'elle s'apparentait à celle de la Vierge Marie. Mais c'est encore difficile et trop tôt de confirmer. On attend la décision des autorités de l'Eglise", témoigne Gloria Kargougou, première personne de la famille a avoir vu l'image sur le mur.

Elle renchérit :" j'ai vu l'image il y a de cela deux jours, mais je la trouvais bizarre ; avec mes soeurs, nous l'avons observée . Puis, on a fait appel aux voisins pour donner leurs avis . Ils ont dit que cela a l'air de l'image de la Vierge Marie. On ne peut pas en dire plus pour le moment".

Durant la nuit du 24 octobre "on a prié le Rosaire, puis des paroles de connaissance et de révélation ont dit que la Vierge Marie demande la conversion", confie un cousin de Gloria Kargougou lorsque Lefaso.net lui tend le micro dans la soirée du 25 octobre 2020.

De l'intérieur comme de l'extérieur de la maison de la famille Kargougou, on voit une foule nombreuse. Sous forme de pèlerinage, les personnes de tout âge s'alignent pour visiter le lieu dit de "l'apparition de la Vierge Marie".

Dans la foulée, Lefaso.net constate sur le mur une coulée d'huile à l'apparence de l'ombre d'une personne .

Pour certaines personnes rencontrées sur place, il n'y a point de doute : "C'est bien l'image de la Vierge Marie, elle porte une couronne d'étoiles ".

Les religieuses rencontrées sur les lieux expliquent que l'image "s'apparente à une image de la Vierge Marie" . Cependant, elles estiment qu'il est encore trop tôt d'affirmer que c'est une image de la sainte Vierge Marie sans discernement ni approfondissement de prière ".

La famille Kargougou qui abrite cette image a expliqué que le curé de la paroisse Notre Dame du Rosaire de Kologh-naaba est passé regarder l'image, et il a par ailleurs recommandé de patienter que l'église étudie et qu'elle donne une position quant à l'authenticité mariale de l'image.

Dans la cour de la maison, des centaines de gens viennent s'incliner dans l'allégresse et pénitence devant l'image entourée de bougies et de la Bible. Une forte escorte sécuritaire est déployée sur les lieux.

Dans les coulisses on parle de l'arrivée prochaine du conseil presbytéral de Ouagadougou, avec le cardinal Philippe Ouédraogo, puis une consigne sera donnée aux fidèles quant à la fiabilité de l'image et sa vénération future.

E.K.S
Lefaso.net

Categories: Afrique

Fasofoot : Mauvaise journée pour Rahimo et Salitas

Sun, 25/10/2020 - 23:12

Les matchs de la septième journée du Fasofoot se sont disputés ce weekend. Rahimo, USO, Salitas et Majestic ont fait mauvaise fortune, tandis que l'EFO et l'USFA ont prouvé leur bonne forme.

Difficile journée pour les ténors du championnat. En effet, Rahimo FC, en déplacement à Ouagadougou, est tombé face au Rail club du Kadiogo (RCK). Après avoir enchainé les défaites, les Cheminots sont actuellement sur la bonne pente. Rahimo est le deuxième ténor du championnat à tomber face au RCK, après Majestic.

La deuxième grosse désillusion est venue de Salitas. En déplacement dans l'antre de l'ASEC de Koudougou, les joueurs de Ouaga 2000 ont été battus par 2 buts à 1. L'USO n'a pas fait mieux. Après un très bon début de saison, les joueurs de Larlé entrent progressivement dans une période difficile. Ils ont été battus par Vitesse sur la plus petite des marques (0-1). Les Bobolais s'offrent un bol d'air après une série noire.

A Manga, Majestic faisait sa deuxième contreperformance d'affilée face à l'ASFA Yennega. En effet, les joueurs de Manga ont été tenus en échec (1-1) sur leurs propres installations par l'équipe de Moussa Traoré dit Falcao. C'est le même score qui a sanctionné l'opposition entre l'AS Douanes et Royal FC. Les Gabelous, face aux nouveaux promus, ont concédé le nul d'un but partout.

En revanche, l'EFO, l'AS Sonabel et l'USFA ont encore prouvé leur bonne forme du moment. En effet, les Bleu et blanc de Ouagadougou ont disposé des fonctionnaires de Bobo par deux buts à zéro, pendant que l'AS Sonabel est venue à bout des Policiers par deux buts à un (1-2). Les militaires ont, quant à eux, pilonné la petite équipe de KOZAF par trois buts à un (1-3) et occupent toujours la première place avec 17 points +9. Les Electriciens se classent deuxièmes avec 13 points +6 juste devant Salitas, troisième, avec 13 points +2.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Résultats

KOZAF#USFA : 1-3
USO#VITESSE FC : 0-1
AS DOUANES#ROYAL FC : 1-1
LÉOPARDS ST CAMILLE#RCB : 1-1
RCK#RAHIMO FC : 2-1
MAJESTIC SC#ASFA Y : 1-1
ASECK#SALITAS FC : 2-1
EFO#ASFB : 2-0
AS POLICE#AS SONABEL : 1-2

Classement

1er USFA 17pts+9
2e AS SONABEL 13pts+6
3e SALITAS FC 13pts+2
4e AS DOUANES 11pts+5
5e USO 11pts+2
6e RCK 10pts-2
7e AS POLICE 9pts+2
8e RCB 9pts+1
9e RAHIMO FC 9pts-1
10e ASFA Y 9pts-3
11e EFO 8pts
12e ASECK 8pts-1
13e LÉOPARDS 7pts-3
14e VITESSE FC 6pts-2
15e ASFB 6pts-3
16e KOZAF 6pts-4
17e MAJESTIC SC 6pts-4
18e ROYAL FC 4pts-8

Classement des buteurs

1er Mohamed Lamine Ouattara (AS Sonabel) : 07 buts
2e Assami Sansan Dah (AS Douanes) ; Oliver Stéphane Boissi (Salitas FC) : 05 buts
4e Saabane Kaboré (Léopards de Saint Camille) ; Yannick Stéphane Pognongo (EFO) : 04 buts

Categories: Afrique

L'Allemagne et le PNUD signent un accord de coopération pour appuyer les élections au Burkina Faso

Sun, 25/10/2020 - 23:10

Ouagadougou, le 23 octobre 2020 : L'Ambassade de la République d'Allemagne à Ouagadougou et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Burkina Faso ont procédé à la signature d'un accord au titre de la participation aux coûts de réalisation du Projet d'Appui aux Processus Électoraux (PAPE) du Burkina Faso.

Le PAPE comporte cinq composantes qui sont : i) - Appui au renforcement des capacités et aux opérations électorales ; ii) Appui à l'éducation civique et à la sensibilisation pour une plus grande participation citoyenne ; iii) Appui à la prévention et à la gestion des conflits électoraux ; iv) Appui à la participation politique des femmes et des jeunes et v) Coordination et Appui aux activités post-électorales.

Dans les termes de l'accord, l'Allemagne s'engage à apporter une contribution de 500.000 Euros (soit environ 586 327,60 dollars US, ou 327 966 581,79 millions F.CFA) pour l'organisation des élections présidentielles et législatives de 2020, et municipales de 2021 au Burkina Faso, à travers le panier commun établi par le PNUD.

L'objectif principal du projet est de permettre une conduite efficace, efficiente et pérenne d'un processus électoral libre, transparent, crédible et inclusif, conformément aux meilleures pratiques internationales.

La stratégie d´intervention du PAPE se situe dans le cadre de l'objectif global du PNUD en matière de gouvernance démocratique. Elle vise, spécifiquement, à appuyer les acteurs nationaux à acquérir les capacités d´organisation et de gestion de cycles électoraux répondant aux normes et standards internationaux. Elle veille à assurer la promotion des femmes et des jeunes ainsi que la participation inclusive de toutes les couches sociales dans l'exercice de leur droit civique pour le choix libre et informé de leurs représentants dans les instances dirigeantes. Cette stratégie repose sur les avantages comparatifs du PNUD en termes d'expertise, d'impartialité et de coordination des contributions des partenaires au développement dans la gestion des processus électoraux.

Le budget global du projet d'appui aux élections s'élève à 17 555 991 de dollars des Etats Unis.

Dans la mise en œuvre du projet, plusieurs partenaires apportent leur contribution, au titre desquels la Commission Electorale Nationale Indépendante, les Ministères techniques (Administration, sécurité, défense, femme, finances), le Conseil constitutionnel, le Conseil d'Etat, le Conseil Supérieur de la Communication, la Commission Nationale des Droits Humains, des Organisations de la Société Civile et les donateurs.

Les parties signataires ont exprimé leur satisfaction quant à la signature de cet accord qui traduit l'engagement de l'Allemagne et du PNUD à accompagner le Gouvernement du Burkina Faso dans les processus électoraux

Pour plus d'informations, contacter :

Dieudonné Kini, Chef d'Equipe Gouvernance – Téléphone : +226 75.87.00.14 - courriel : dieudonné.kini@undp.org - Flavien Misoni, Spécialiste en Assistance électorale International – Téléphone : +226 64.24.28.85 – courriel : flavien.misoni@undp.org et Jim Moumini Ouattara, Expert en Communication - courriel : jim.ouattara@undp.org Téléphone : +226 76.06.69.76

Categories: Afrique

Récréatrales : La 11e édition se tient du 24 au 31 octobre 2020 au quartier Gounghin de Ouagadougou

Sun, 25/10/2020 - 23:10

Les Résidences panafricaines d'écriture, de création et de recherche théâtrales (Récréatrales) ont été lancées le jeudi 24 octobre 2020 dans le quartier Gounghin de Ouagadougou, par la présidente du festival, Odile Sankara. C'est sous le thème « Se dresser » que se tient cette 11e édition des Récréatrales.

Après avoir « tressé le courage » à l'édition précédente, les Récréatales proposent cette année de se « dresser comme un seul homme face au barbarisme, pour l'espérance, la joie et l'injustice ». Cette 11e édition se tient du 24 au 31 octobre 2020.

Pendant ce festival, le quartier Gounghin se transforme en scène. Les familles accueillent des spectacles dans leurs cours. C'est donc avec joie que les habitants du quartier ont accueilli les organisateurs des Récréatrales et leurs invités. Parmi ces invités, on distinguait le maire de Ouagadougou, Armand Roland Pierre Béouindé. Pour le bourgmestre, « c'est une grande satisfaction de se réunir ici malgré les doutes de lancement, et cela grâce à la ténacité et la volonté des organisateurs. Ce festival devient comme une lueur d'espoir dans un monde où tout est fermé ».
Les jeunes du quartier ont présenté le spectacle d'ouverture intitulé « Caméléon ».

Le directeur des Récréatrales, Aristide Tarnagda.

Le directeur artistique des Récréatrales, Aristide Tarnagda, a profité de l'occasion pour saluer le génie des artistes. « Malgré les adversités, il faut rester debout pour continuer à perpétuer ce vivre-ensemble à travers ce festival. Pour cette édition, les jeunes du quartier se sont mis au jeu pour faire des spectacles. Ils sont devenus des danseurs et des comédiens, et accueillent artistiquement le reste du monde. C'est vraiment à saluer », a apprécié Aristide Tarnagda. Les enfants étaient aussi de la partie, avec le spectacle « Les enfants hiboux ».

Le maire de Ouagadougou, Armand Pierre Béouindé.

La présidente des Récréatrales, Odile Sankara, a félicité les organisateurs pour la mobilisation. « Après de longues hésitations par faute de moyens financiers, le festival allait être annulé. Mais après réflexion, les Récréatrales sont un festival qui se déroulent au Burkina et attendus par plusieurs pays qui le soutiennent. Raison pour laquelle il n'était pas question de l'annuler », a déclaré Odile Sankara.

Alicia Ouédraogo (stagiaire)
Lefaso.net

Categories: Afrique

Dori : Le Premier ministre échange avec les forces vives de la région du Sahel

Sun, 25/10/2020 - 22:00

Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré était dans le chef-lieu de la région du Sahel, le samedi 24 octobre 2020. Devant les forces vives venues des quatre provinces de la région, le chef du gouvernement a dit être venu recueillir les préoccupations des populations en vue de la rédaction du nouveau référentiel de développement du Burkina Faso.

C'est aux environs de 10h30 que le chef du gouvernement burkinabè a foulé le sol de la région du Sahel. Après un accueil chaleureux par les autorités de la région à l'entrée de Dori, Christophe Dabiré et sa délégation ont été conduits à la salle polyvalente de Dori pour ce face-à-face avec les forces vives de la région.

Après le mot de bienvenue du député-maire de Dori, Aziz Diallo, le gouverneur de la région du Sahel, le colonel-major Salfo Kaboré, le président du Conseil régional du Sahel, le président du Conseil régional des jeunes ainsi que la coordinatrice des femmes du Sahel et d'autres intervenants, ont égrainé les problèmes qui empêchent le développement de la région du Sahel. De l'insécurité en passant par la fermeture de certaines écoles et de centres de santé, rien n'a été oublié par les intervenants.

Le face à face entre le premier ministre et les forces vives du sahel

Toutefois, ils n'ont pas manqué de saluer les efforts du gouvernement à travers les différentes réalisations, malgré l'insécurité qui a empêché l'avancement des travaux de développement dans la région du Sahel.

En réponse, Christophe Dabiré a rassuré que le gouvernement fera tout pour la sécurisation de la région, afin de permettre la reprise des réalisations qui sont bloquées à cause de l'insécurité. Le Premier ministre a ajouté que les préoccupations citées par la population qui n'ont pas été prises en compte par l'ancien référentiel, le seront dans le nouveau référentiel de développement en cours d'élaboration. Christophe Dabiré a aussi rappelé aux populations qu'elles ne sont pas oubliées par le gouvernement ; d'où sa présence pour leur porter le message du président du Faso qui est celui de l'espoir, du vivre-ensemble dans la cohésion sociale.

Echantillon des 80 tonnes de vivre que le premier ministre a offert au deplacés internes de Dori

La région du Sahel enregistre de nombreux déplacés internes. Ces derniers ont reçu 80 tonnes de vivres de la part du Premier ministre.

Il faut noter que ce face-à-face avec les forces vives de la région du Sahel s'inscrit dans une série de prises de contact avec toutes les forces vives des treize régions du Burkina Faso. Ces rencontres, a dit Christophe Dabiré, visent à recueillir les préoccupations des populations pour la rédaction du nouveau révérenciel de développement du Burkina Faso.

Pinidié Gnanou
Lefaso.net

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Collectivités territoriales : Le maire de la commune rurale de Djigouèra partage son expérience d'élu local dans un ouvrage

Sun, 25/10/2020 - 22:00

Le maire de la commune rurale de Djigouèra, province du Kenedougou, région des Hauts-Bassins, Oula Emmanuel Traoré a dédicacé le vendredi 23 octobre 2020 à Ouagadougou, son nouvel ouvrage. Il est intitulé « confession d'un maire d'une commune rurale d'Afrique ». L'élu local partage son expérience de gestion de sa collectivité territoriale.

C'est l'ambassadeur Melegué Maurice Traoré qui a présenté le livre. Le document de 291 pages, est subdivisé en 17 chapitres. Pour M. Traoré, le livre est une production de qualité et contient une clarté dans l'expression. Il a expliqué que l'auteur parle de la gestion de sa cité, de l'attribution et l'exécution des marchés publics. Il parle également de la gestion des problèmes sociaux économiques et culturels. Elu maire en 2016, il fait le bilan également de ses actions sur le plan des infrastructures sanitaires, routières. Dans cette œuvre, Emmanuel Oula prône le développement endogène.

Oula Emmanuel Traoré partage son expérience de gestion d'une commune rurale

Le maire Traoré dit avoir écrit le livre pour témoigner de son expérience de la gestion municipale. Il veut partager ses peines et ses joies. Des peines, il en a rencontré. Il dit être tombé gravement malade. Certaines infrastructures routières étaient mal exécutées. Il a dû gérer des crimes de sang. L'auteur ne se contente pas dans l'ouvrage de lister ses réalisations et ses déboires. Il a fait également des propositions pour faciliter le travail des élus locaux et partant de ce fait, développé les communes rurales.

C'est l'ambassadeur Melegué Maurice Traore à gauche qui présenté l'œuvre

Oula Emmanuel Traoré suggère un combat contre la corruption électorale. Pour lui, pour être maire, l'on devrait exiger un niveau de formation. Il milite aussi pour l'élection au suffrage universel direct des maires. L'édile pense qu'on devrait aussi contrôler et limiter les naissances. Il propose qu'on commence à transférer la capitale Ouagadougou car les ressources en eau s'épuisent. L'ouvrage est disponible à la librairie Harmattan au prix unitaire de 15 000 F CFA. Il est également accessible en ligne.

Des amis, collègues, parents et connaissances ont assisté à la dédicace de l'œuvre

Dimitri Ouédraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Mine : Dix étudiants en fin de stage à IAMGOLD Essakane reçoivent leurs attestations

Sun, 25/10/2020 - 21:30

Dix étudiants de l'École supérieure d'ingénierie de l'Université de Fada N'gourma, en fin de stage à la mine d'Essakane, ont reçu, le vendredi 23 octobre 2020 à Ouagadougou, leurs attestations. Quatre d'entre eux ont été embauchés par la mine.

C'est le fruit d'un partenariat entre une école d'ingénierie et une société minière. En effet, en vue de parfaire la formation des étudiants, l'Ecole supérieure d'ingénierie de Fada N'gourma a demandé et obtenu un stage d'un an pour dix étudiants.

Débuté le 2 janvier 2019, le stage s'est achevé le 1er janvier 2020 avec des prolongations de quatre mois pour certains selon les besoins des départements dans lesquels les étudiants effectuaient leur stage. En effet, les apprenants ont pu parfaire leur formation théorique en usine opérations, usine métallurgie, mine opérations, mine service technique et mine géologie.

Vue des participants à la cérémonie de remise des attestations

« Nous sortons grandis de ce programme de formation, pétris d'expérience, de savoir, oui du savoir-faire et du savoir-vivre en milieu professionnel, nonobstant quelques petites difficultés rencontrées », a indiqué le représentant des étudiants, Issaka Sawadogo. Selon lui, les stagiaires ont acquis des connaissances en gestion des résidus miniers, gestion des eaux, géotechnique minière, forage/dynamitage, chargement/transport des matériaux, contrôle de teneur et la cartographie de terrain, géologie de production, le traitement de minerai. Ces connaissances les rendent aptes pour accomplir différentes tâches dans le secteur minier. « Notre formation de base conciliée à ces acquis engrangés nous rend ainsi aptes à exécuter toute tâche qui a trait à la chaine de production minière partout où le besoin se fera sentir avec professionnalisme et dévouement », a affirmé Issaka Sawadogo.

« Des étudiants bien formés et compétents »

Le passage de cette première cohorte ne laisse pas indifférent le Directeur général d'IAMGOLD Essakane, Mohamed Ourriban pour avoir fait preuve de connaissances sur le secteur minier. « Vos étudiants sont très bien formés. Ils sont très compétents et vous devez en être toujours fier », a-t-il tenu à relever. Il a également ajouté que, pour sa société, c'est un devoir de soutenir la formation des jeunes. « Nous considérons que c'est un devoir de former la relève burkinabè, mais aussi et surtout un investissement de notre compagnie dans la jeunesse qui fera partie de notre legs dans le cadre de notre vision de développement durable. Dans cette vision, il y a les infrastructures, l'accès à l'eau, la santé, l'agriculture, l'élevage. Mais nous le savons tous l'éducation et la formation sont la clé du succès pour atteindre le développement économique et social pour la région du sahel et pour le pays tout entier », a ajouté le Directeur général d'IAMGOLD Essakane.

Mohamed Ourriban, directeur général d'IAMGOLD Essakane remettant à un étudiant son attestation de fin de stage

Un partenariat bénéfique pour les universités de Dori et de Fada N'gourma
La coopération entre IAMGOLD Essakane et l'ESIF dure depuis quatre ans. Dans le cadre de ce partenariat, les spécialistes de la mine dispensent des cours à l'ESIF. Il est également organisé chaque année des visites sur le site et des appuis financiers sont accordés par la mine. A ce titre, Pr Serge Diabouga, représentant le Ministre des Enseignements supérieurs, a relevé que la société a remis 400 millions de francs CFA, l'année dernière, en guise d'appui financier pour les Universités de Fada et de Dori.

A l'issue du stage, quatre étudiants ont été recrutés par IAMGOLD Essakane, d'autres ont aussi obtenu des emplois dans d'autres sociétés minières. Au regard du succès de cette première expérience, IAMGOLD Essakane promet de poursuivre le partenariat en vue de contribuer à former des jeunes Burkinabè aux métiers des mines.

J.T.B
Lefaso.net

Categories: Afrique

Université Nazi Boni : Le premier socio-anthropologue, Nourou Barry, défend sa thèse de doctorat unique avec succès

Sun, 25/10/2020 - 21:00

L'impétrant Nourou Barry a défendu avec brio, le mardi 20 octobre 2020 à l'Université Nazi Boni (UNB), sa thèse de doctorat unique en socio-anthropologie sur le thème : « Représentations et logiques sociales des acteurs locaux dans le cadre du projet Target Malaria à Bana au Burkina Faso ». Le jury, présidé par le Pr N'Doumy Noël ABE, enseignant-chercheur à l'Université Alassane Ouattara (Côte d'Ivoire), a jugé le travail recevable et lui a décerné la mention « Très honorable » avec ses félicitations.

Le tout nouveau docteur en socio-anthropologie, Nourou Barry, a, au cours de ses travaux de recherche, fait une analyse des logiques et enjeux participatifs des acteurs dans le dispositif scientifique de recherche du projet Target Malaria. Ce travail lui a permis de comprendre les représentations que les acteurs locaux impliqués dans sa mise en œuvre ont du dispositif en question, des activités de recherche, des moustiques génétiquement modifiés, notamment les moustiques mâles stériles, ainsi que les différentes situations d'interaction des acteurs dans un contexte de recherche scientifique en santé au Burkina Faso.

Au cours de sa soutenance, l'impétrant a fait un exposé fort apprécié de son travail doctoral. Après cette présentation saluée par le jury, une forte émotion gagna l'audience à l'évocation, par l'impétrant, de personnes qui ont marqué son parcours. Il a dit toute sa reconnaissance à sa défunte mère, à l'IRSS, à l'UNB, au Pr Roch Dabiré, au Pr Diabaté, à son directeur de thèse Dr Patrice Toé. Il a également rendu un vibrant hommage à Dr Léa Paré qui n'a ménagé aucun effort dans son soutien au quotidien depuis des années pour qu'il réussisse.

Le nouveau Dr en Socio-anthropologie, Nourou Barry

Les membres du jury, après un examen minutieux, ont donné à l'impétrant le titre de docteur en socio-anthropologie, assorti de la mention très honorable avec félicitations du jury. Notons que Nourou Barry est le premier docteur en socio-anthropologie formé à l'Université Nazi Boni, précisément au Laboratoire d'Etudes Rurales sur l'Environnement et le Développement Economique et Social (LERE/DES).

Le jury était composé du Pr N'Doumy Noël ABE (président du jury), des Pr Léon Blaise Savadogo, Pr Ludovic Kibora et du Dr Patrice Toé, directeur de thèse. De nombreuses personnalités étaient présentes à cette cérémonie, dont le Directeur régional de l'ouest de l'Institut de Recherche en Sciences de la santé, Pr Roch Dabiré, le Pr Millogo, vice-président de l'Université Nazi Boni, le Pr Abdoulaye Diabaté, principal investigateur du projet Target Malaria, le Dr Léa Paré responsable de l'engagement des parties prenantes et en présence de nombreux amis, parents et collègues.

Nourou Barry, ce natif de Kantchari (Tapao), est un passionné de sociologie avec comme centre d'intérêt, les questions relatives aux représentations sociales, à l'engagement des parties prenantes dans les recherches scientifiques en santé en Afrique, ainsi qu'aux défis liés à l'adoption des technologies nouvelles et innovantes (gène drive, moustiques génétiquement modifiés…) de contrôles des maladies à transmission vectorielle telles que le paludisme.

Résumé

La mise en œuvre des dispositifs de recherche en santé est une réalité dans la plupart des pays africains dont ceux de l'Afrique subsaharienne. Au Burkina Faso, plusieurs de ces dispositifs sont en cours d'exécution dans différentes institutions nationales. La plupart de ces dispositifs visent la mise au point des technologies innovantes comme outils alternatifs qui puissent permettre de lutter contre des maladies qui déciment les populations de ces pays. Le cas de Target Malaria, en tant que dispositif de recherche visant la modification génétique des vecteurs du paludisme, en est un exemple illustratif.

Depuis 2012, il est en cours de réalisation au Burkina Faso. Target Malaria s'attaque au paludisme qui constitue, de nos jours encore, un sérieux problème de santé publique prioritaire pour ces pays. Bien que cette maladie soit évitable et curable, le paludisme reste l'une des principales causes de décès dans le monde. Environ 90% des décès surviennent en Afrique subsaharienne. Cela est dû aux limitations des outils actuels de lutte contre la maladie et aux difficultés de déploiement des interventions sur le terrain. En tant que dispositif de recherche axé sur la biotechnologique, Target Malaria cherche à proposer une technologie qui soit efficace, durable et à moindre coût de lutte contre le paludisme ; une technologie qui soit complémentaire aux outils de lutte déjà existants.

Dr Nourou Barry et les membres du jury

Cette technologie se veut innovante et complexe car il s'agit des moustiques génétiquement modifiés (GM). Mais avant la mise au point de ces moustiques GM, Target Malaria conduit des activités entomologiques (collectes de moustiques, essais expérimentaux de lâcher-recapture de moustiques) ainsi que celles de dialogue d'interaction avec les communautés locales de Bana (à une vingtaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso). Ainsi, prenant comme exemple Target Malaria à travers le développement et l'introduction de ces moustiques GM pour le contrôle du paludisme, cette étude apporte-t-elle un éclairage en analysant ce dispositif de recherche scientifique comme un objet social complexe, support de représentations sociales, des enjeux ainsi que de logiques divers.

Fondée essentiellement sur une approche qualitative, cette étude fait, d'une part une description des conditions de réalisation des activités de recherche de Target Malaria dans le village de Bana. Et d'autre part, analyse les logiques et enjeux participatifs des acteurs dans ce dispositif scientifique. De ce fait, elle permet de comprendre les représentations que les acteurs locaux impliqués dans sa mise en œuvre, ont du dispositif en question, des activités de recherche, des moustiques génétiquement modifiés, notamment les moustiques mâles stériles, ainsi que les différentes situations d'interaction des acteurs dans un contexte de recherche scientifique en santé au Burkina Faso.

Romuald Dofini
Lefaso.net

Categories: Afrique

Santé sexuelle et reproductive : Le 3005, un allié pour avoir des informations en tout lieu

Sun, 25/10/2020 - 20:55

La cérémonie de lancement officiel des activités de la plateforme QG-Jeune a eu lieu le 22 octobre 2020 à Ouagadougou. A l'occasion, le numéro du centre d'écoute en ligne, le 3005 a été présenté.

Pour répondre aux préoccupations des jeunes et adolescents en matière de santé sexuelle et reproductive, Marie Stopes international en collaboration avec le Fonds des nations unies pour la population (UNFPA), a mis en place une ligne d'écoute et d'assistance. C'est dans ce sens que le numéro gratuit ‘'3005 ‘' a été lancé dans la continuité des activités de la plateforme QG Jeune, lancée depuis mars 2018. La cérémonie d'opérationnalisation est intervenue, dans la matinée du jeudi 22 octobre 2020 à Ouagadougou. D'entrée de jeu, le représentant du ministère en charge de l'économie numérique, Abdoulaye Kondé a indiqué que la mise en service de ce numéro 3005 vise à satisfaire les besoins et droits en matière de santé des jeunes.

Ce qui, a-t-il signalé, permettra d'accroître leur capacité à participer de manière qualitative au développement sociale et économique. Car, de son avis, les problèmes de santé se perçoivent par une forte fécondité des adolescentes avec un taux élevé des grossesses précoces. Selon le rapport de l'Institut national de démographie, 7,7% de jeunes filles ont eu leur premier rapport sexuel avant l'âge de 15 ans. Aussi, 117 d'entre elles ont déjà commencé leur vie féconde, avec 21,4% de décès maternel compris entre la tranche d'âge de 15 à 19 ans. Face à ces problèmes de santé publique, le gouvernement a fait de la santé des jeunes, une de ses priorités. M. Kondé a réitéré les remerciements du gouvernement à l'UNFPA et de Marie Stopes BF pour leur engagement auprès de la population burkinabè.

En réalité, ces jeunes, a renchéri le Représentant résidant de l'UNFPA, Auguste Kpognon, ont un accès limité voire inexistant aux services et aux informations dans ce domaine. Se réjouissant de la création de cette plateforme, il a soutenu que l'importance est de permettre aux jeunes de révéler leur potentiel à travers des solutions à leurs besoins de se protéger et de prendre des décisions éclairées sur leur vie sexuelle et reproductive. M. Kpognon a, en outre, souligné que son institution à travers son programme 7 de coopération, s'est fixée pour objectif d'accélérer la réalisation des droits en matière de santé et de la reproduction. Et cela passe, a-t-il dit, par l'éradication des besoins non-satisfaits de planification familiale, de la mortalité maternelle et des violences basées sur le genre.

A ce propos, le responsable de Marie Stopes international (MSBF), Sylvain Ricard a signifié que ce centre d'appel national gratuit est une née pour donner des conseils, des orientations sur les infections sexuellement transmissibles (IST). Il a précisé que tout le monde peut contacter le centre au besoin. A l'écouter, dans sa philosophie de planification familiale, ce numéro est le pivot de la stratégie d'offre de santé sexuelle. « C'est un numéro qui rassemble à travers le QG jeunes », a-t-il estimé, avant de poursuivre que la plateforme numérique est une occasion pour susciter la demande de service de santé. Sur ce point, il a renouvelé leur disponibilité à mener à bien les différentes actions dans l'accompagnement de la jeunesse.

Correspondance particulière

Categories: Afrique

23e Nuit des Galian : Et le super Galian revient à Tiga Cheick Sawadogo du journal en ligne Lefaso.net

Sun, 25/10/2020 - 20:45

Tiga Cheick Sawadogo a remporté le super Galian au cours de la 23e Nuit du Communicateur organisée, ce vendredi 23 octobre 2020 à Ouagadougou. Il a remporté la cagnotte de trois millions de francs offerte par le président du Faso, la superbe villa d'une valeur de 20 millions de francs de la société immobilière PNBF, un trophée et une attestation. « Terrorisme au Burkina Faso : A Titao, de la résilience en attendant la résistance » et « Burkina : Djibo, la ville qui refuse de sombrer » sont ses chefs-d'œuvre qui ont mis d'accord le jury.

Le pionnier des médias en ligne au Burkina Faso vient d'inscrire en lettres d'or son nom dans les annales de la Nuit du Communicateur, cérémonie récompensant les meilleures œuvres journalistiques de l'année écoulée. Pour cette 23e édition, Lefaso.net à travers son journaliste-reporter Tiga Cheick Sawadogo est monté sur la plus haute marche du podium en soulevant le trophée du super Galian avec ses deux reportages axés sur le thème de l'insécurité. Il s'agit de « Terrorisme au Burkina Faso : A Titao, de la résilience en attendant la résistance » et « Burkina : Djibo, la ville qui refuse de sombrer ».

Il repart avec la cagnotte de trois millions de francs offerte par le président du Faso, la superbe villa de 20 millions de francs de la société immobilière PNBF, un trophée et une attestation. Notons qu'en plus du Super Galian, le journaliste a remporté le prix du meilleur reportage dans la catégorie Presse en ligne.

Tiga Cheick Sawadogo recevant des mains du directeur général de la société immobilière PNBF, la clé en bois de sa villa

Une pensée au défunt maire de Djibo

« Je ne m'y attendais pas car c'est la première fois que le jury fait confiance à un journaliste de la presse en ligne en lui décernant ce prix prestigieux », a déclaré Tiga Cheick Sawadogo. Il a eu une pensée pour toutes les populations de ces zones en proie aux attaques terroristes que sont Titao et Djibo. Le lauréat a également eu une pensée spéciale pour le député-maire de la ville de Djibo, Oumarou Dicko, assassiné par des individus armés non identifiés le 3 novembre 2019. Ce dernier avait reçu notre reporter pendant son séjour et était resté en contact avec lui à son retour à Ouagadougou.

« Une belle expérience »

« Le troisième jour de mon séjour à Djibo, il y a eu une attaque terroriste dans la journée au cours de laquelle des policiers ont été assassinés. Dans la nuit, un hélicoptère a survolé le ciel de Djibo toute la nuit. Je n'ai pas pu dormir. Je suis resté éveillé assis sur ma chaise. Le lendemain malgré la fatigue, je suis rentré en ville pour récolter des témoignages, des anecdotes. Professionnellement ça a été une belle expérience pour moi. Comme vous le savez, c'est une zone où presque tout le monde a fui. Pourtant il y a des Burkinabè qui y vivent et qui font preuve d'une résilience remarquable », a témoigné Tiga Cheick Sawadogo.

Le super Galian posant avec les autorités présentes

L'humilité

S'adressant à ses confrères, le super Galian les invite à persévérer car le journalisme est un métier qui se construit avec le temps. « Le conseil que j'ai reçu de mes ainés et de mes professeurs, c'est l'humilité. Dans ce métier, il arrivera un moment où l'on va froisser vos papiers et on vous dira que vous n'êtes pas professionnels. Il faut toujours accepter de se remettre en cause et écouter les conseils. Tôt ou tard, ça finit par payer », a-t-il conclu.

Autres trophées

Rappelons que Tiga Cheick Sawadogo n'est pas à son premier laurier en tant que journaliste du faso.net. En 2018, lors de la 21e Nuit des Galian, il a remporté le premier prix dans la catégorie Presse en ligne. En 2019, il a réédité l'exploit mais cette fois dans la catégorie « Prix spécial » de l'Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP). La même année, il remporte le 1er prix dans la catégorie « Éducation » du Prix AJB de la redevabilité et du contrôle citoyen. Toujours en 2019, il ajoute dans son escarcelle le 1er prix dans la catégorie presse écrite et en ligne du concours national de reportage humanitaire organisé par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

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Programme d'approvisionnement en eau et assainissement : Une rencontre d'échanges pour favoriser la mise en œuvre des activités

Sun, 25/10/2020 - 20:30

Les responsables du Programme d'approvisionnement en eau et assainissement (PAEA) a rencontré, le lundi 19 octobre 2020, les acteurs et partenaires de la région de la Boucle du Mouhoun pour des échanges autour de la mise en œuvre des activités du projet. Cet atelier du donner et du recevoir a réuni une centaine de participants venus des six provinces de la région, pour s'approprier le contenu du programme.

Le rendez-vous de la Boucle du Mouhoun du PAEA avec les acteurs et partenaires s'est tenu le lundi 19 octobre 2020 dans la salle de rencontre du Conseil régional. C'est au cours d'un atelier que l'équipe de mise en œuvre, appuyée par les services techniques de la Direction régionale de l'eau et de l'assainissement, ont échangé pour opérationnaliser les activités du terrain.

Présidé par le gouverneur de la région, représenté par son conseiller technique Abdoulaye Ouattara, l'atelier d'échanges a réuni les autorités administratives des six provinces que compte la région. Une centaine de participants ont pris connaissance des objectifs du programme et surtout du contenu des activités exécutées sur le plan national et particulièrement à l'échelle de la région de la Boucle du Mouhoun.

Le représentant du gouverneur, dans son allocution, n'a pas manqué de rappeler les réalisations dans sa région et l'importance du programme pour l'accès des populations à l'eau et à l'assainissement. « Pour notre région, le programme a réalisé à ce jour 286 forages positifs sur 445 prévus, dont 58 équipés en pompes à motricité humaine, 28 forages positifs à gros débit sur 40 prévus », a-t-il souligné.

Avant de clore son propos, le conseiller technique a exhorté les participants à une attention soutenue et à des débats francs et constructifs. L'atelier a été l'occasion pour tous les partenaires de s'approprier les différentes communications et de faire des suggestions constructives.

Du bilan général, on note que 626 395 personnes supplémentaires seront desservies en eau potable en milieu urbain, et 532 000 personnes en milieu rural. Côté assainissement, ce sont 50 000 latrines familiales et 900 communautaires qui seront été réalisées.

Dans la région de la Boucle du Mouhoun, le directeur régional de l'eau et de l'assainissement, Yasseya Ganamé a rassuré que tout se passe bien. « La mise en œuvre se déroule très bien avec un bon retour au niveau de notre région. Dans le volet approvisionnement en eau potable, nous sommes à 286 forages de réalisé. Pour les adductions en eau potable et l'assainissement, les entreprises sont sur le terrain. De la connaissance des ressources en eau, le programme accompagne beaucoup dans ce sens. Nous sommes satisfaits de la mise en œuvre des activités », a déclaré Yasseya Ganamé.

Pour Jean Mathieu Bingbouré, coordonnateur du programme, l'atelier vise à informer, sensibiliser et solliciter l'accompagnement des partenaires et des différents acteurs de chaque région, en vue de faciliter la mise en œuvre opérationnelle des activités.

Il a insisté sur l'importance du projet : « Ce programme est très important dans le secteur de l'eau, car il vise à améliorer l'accès à l'eau potable d'à peu près 1 million 100 mille ; et du côté de l'assainissement, ce sont environ 1 350 000 personnes à travers une batterie d'interventions. Le troisième intérêt de ce programme, c'est de faire l'état des ressources en eau du Burkina Faso. Le quatrième volet vise à renforcer les capacités et le personnel ».

Cet atelier d'information du programme, première du genre, a été le cadre pour la Direction régionale de l'eau et de l'assainissement d'exposer ses besoins d'accompagnement à l'endroit des communes bénéficiaires des ouvrages.

Après s'être imprégnés des objectifs, des domaines d'intervention et des résultats déjà escomptés, les participants se sont engagés à œuvrer pour le bon déroulement des activités du Programme d'approvisionnement en eau et d'assainissement.

DEMBELE LAWALI
Lefaso.net

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Paix et cohésion sociale : L'association IQRA outille des femmes de Djibo, Guibasso et Titao

Sun, 25/10/2020 - 20:30

L'Association « IQRA » (savoir lire, en arabe) a organisé en fin de semaine dernière à Ouagadougou le forum des femmes leaders des villes de Djibo, Guibasso et Titao sur le thème : « Renforcement de la résilience des femmes : facteur de cohésion sociale et de paix durable ». Il s'est agi pour elle, après trois jours de formation, de montrer aux partenaires les activités menées sur le terrain pour renforcer la résilience des femmes victimes de l'insécurité dans ces localités.

Le Burkina Faso vit depuis 2016 une situation d'insécurité marquée par des attaques terroristes à répétition. Des hommes, des femmes et même des enfants sont victimes, sans distinction, de ces actes d'un autre âge. Les survivants, dont des femmes, sont obligés de quitter leurs villages abandonnant tout ou presque derrière eux.

Pour contribuer à juguler cette situation en permettant aux femmes victimes de ces attaques ainsi que leurs enfants de retrouver le sourire, l'Association « IQRA » a initié et met en oeuvre le Projet « Semer la graine de la paix ». Des femmes bénéficient, dans le cadre de ce projet, de formations et d'autres actions devant leur permettre de reprendre en main leurs vies et d'impacter positivement leurs communautés.

Vue des participants au forum

En fin de semaine dernière, elles ont tenu à Ouagadougou leur forum national en présence des partenaires dont l'ambassadeur des Etats Unis au Burkina, Sandra Clark et des représentants des structures étatiques. « Le forum fait suite à trois jours de formation que les femmes ont reçue sur, entre autres, la production des jeux pour promouvoir la paix. Ce sont des femmes bénéficiaires du Projet « Semer la graine de la paix ».

Le forum est l'activité qui met fin à la série de formations et c'était aussi l'occasion de rencontrer les différents acteurs qui nous accompagnent afin qu'ils sachent ce que nous faisons sur le terrain. C'est un forum d'une journée qui vient de mettre fin à la formation », a expliqué Hawa Bissiri, coordonnatrice de l'Association IQRA.

En effet, pendant trois jours, une trentaine de monitrices venues de Djibo, Guibasso et Titao ont été formées, entre autres, en production de jeux pour promouvoir la paix. Le Projet « Semer la graine de la paix » a été lancé en 2018 et doit prendre fin en 2021. Il est bâti sur trois piliers que sont « Faire le bilan de ma vie », « alphabétisation, formation professionnelle » et « Comment mieux vivre ». Dans le cadre de ce projet, les femmes ont été formées en leadership, santé communautaire, paix et sécurité, communication non violente. « Notre objectif est de faire d'elles des vecteurs de paix dans leurs communautés d'origine », ajoute Hawa Bissiri.

Hawa Guira, coordonnatrice du Projet IQRA

Le principal partenaire technique et financier du projet est l'Ambassade des Etats-Unis au Burkina Faso. En choisissant d'apporter son appui à l'initiative, le Pays de l'Oncle Sam, selon Sandra Clark, est convaincu que la femme est la principale victime de la crise sécuritaire. « Les femmes sont les piliers de la vie humaine. Ce sont aussi les femmes qui paient le plus dans les situations de conflit. De ce fait, nous pensons qu'il faut en tout temps doter les femmes des outils nécessaires, aussi bien sur le plan de développement personnel, de l'éducation, que sur le plan économique afin de contribuer au renforcement de la résilience », a-t-elle indiqué.

Sandra Clark, ambassadeur des Etats-Unis au Burkina

En rappel, le projet a été lancé en décembre 2018 et est prévu pour prendre fin en 2021. Il touche 1000 femmes sur le terrain et doit impacter la vie de 3000 enfants et d'une soixantaine de leaders religieux et communautaires.

J.T.B
Lefaso.net

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Bobo-Dioulasso : Le ministre de l'Intégration africaine à l'écoute des communautés vivant au Burkina Faso

Sun, 25/10/2020 - 18:10

Le ministre de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur, Paul Robert Tiendrébéogo, a échangé avec des communautés vivant au Burkina Faso, le samedi 24 octobre 2020 dans la ville de Bobo-Dioulasso. Cette rencontre visait, selon lui, à échanger avec ces personnes, autour de leurs préoccupations et de partager avec elles, les ambitions de son département dans le sens de la promotion de l'intégration africaine.

Cet atelier fait suite à une série de rencontres organisées au profit des communautés vivant au Burkina Faso, par le Ministère de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur (MIABE), depuis sa création. Au cours de ces différentes rencontres qui ont eu lieu dans plusieurs villes du Burkina Faso, des préoccupations ont été soulevées par les participants. « Les principales préoccupations ont porté sur l'organisation des structures associatives des communautés vivant au Burkina Faso, pour une participation significative au développement socio-économique du pays et particulièrement sur les tracasseries routières ; la non réciprocité d'exemption de visa avec certains pays d'Afrique centrale et son coût élevé ; la non reconnaissance de la carte consulaire par les banques au Burkina Faso ; l'existence de réseaux de trafic de mineurs à des fins de prostitution organisés du Nigeria vers le Burkina Faso », a souligné le ministre Paul Robert Tiendrébéogo.

C'est pour ainsi répondre à toutes ces préoccupations que le ministère a décidé d'organiser ces ateliers d'information et de sensibilisation, sur les droits et devoirs des communautés vivant au Burkina Faso. Ces ateliers ont eu lieu respectivement le 24 juillet 2020 à Ouagadougou, les 22 et 23 octobre à Banfora et Bobo-Dioulasso.
Le ministre Tiendrébéogo a expliqué que ces ateliers avaient pour objectifs, d'impliquer les communautés vivant au Burkina Faso, dans la lutte contre le terrorisme et dans la consolidation de la cohésion sociale. Ils visaient également à les sensibiliser sur leurs droits et devoirs dans la consolidation de la démocratie.

Des communautés vivants au Burkina Faso échangent avec le ministre en charge de l'intégration africaine

Mais aussi, à les informer sur les conditions d'accès aux crédits des banques et institutions financières au Burkina Faso, sur les droits d'entrée et d'établissement et les conditions d'applications et d'exemption de visa d'entrée au Burkina Faso.
Ces rencontres déchanges ont enregistré plus de 150 participants, composés de représentants des 16 communautés enregistrées dans les fichiers du ministère en charge de l'Intégration africaine. Il s'agit du Bénin, du Burundi, du Ghana, du Cameroun, de la Côte d'Ivoire, du Mali, du Niger, dud Nigéria, de la République de Guinée, la République du Congo, la République Centrafricaine, la République Démocratique du Congo, du Sénégal, du Tchad, du Togo et du Rwanda.

Ainsi, trois communications ont été dispensées au cours des travaux à savoir : l'implication des communautés vivant au Burkina Faso dans la lutte contre le terrorisme et la consolidation de la paix et de la cohésion sociale ; les droits et devoirs des communautés vivant au Burkina Faso dans la consolidation de la démocratie ; et les conditions d'entrée, de séjour et d'établissement et les conditions d'applications et d'exemption de visa d'entrée au Burkina Faso.

Le ministre de l'intégration africaine, Paul Robert Tiendrébéogo

La rencontre du 24 octobre 2020 avec le ministre Tiendrébéogo a permis de restituer les conclusions issues de ces travaux. Selon le rapport de synthèse présenté, les échanges, au cours de ces ateliers d'information et de sensibilisation, ont porté sur plusieurs points, dont la procédure d'obtention de la nationalité burkinabè, les conditions d'obtention de documents de séjour au Burkina Faso, la question relative à la plateforme d'information au niveau du ministère en charge de l'Intégration africaine, la reconnaissance des cartes consulaires par les agents de contrôle et les institutions financières, etc.

Les participants n'ont pas manqué de faire des recommandations portant, entre autres, sur la mise en place d'une plateforme d'information au profit des communautés vivant au Burkina Faso au sein du ministère, aussi de permettre aux ressortissants de la CEDEAO, d'acquérir la carte biométrique de la CEDEAO dans les pays de résidence. Ils ont aussi formulé une résolution sur la défense des valeurs de paix, de cohésion sociale et de collaboration avec les forces de défense et de sécurité, en leur apportant le soutien des communautés vivant au Burkina Faso.

La photo de famille des communautés vivant au Burkina Faso avec leur ministre de tutelle

Cette rencontre a été également une occasion pour ces responsables de communautés, d'avoir des échanges directs avec le ministre Paul Robert Tiendrébéogo, en vue d'apporter des réponses précises à leurs préoccupations. Ce dernier les a rassurés que leurs doléances seront examinées afin d'y apporter des solutions. Par ailleurs, il les a invités à mieux s'organiser au sein de leurs structures associatives afin de contribuer au développement du Burkina Faso. « Nous avons pris notes des recommandations issues de la synthèse des travaux. Elles sont très pertinentes et je prends l'engagement qu'elles seront examinées avec attention. Mais des défis restent à relever dans le domaine de l'organisation et du fonctionnement de leurs structures », a-t-il laissé entendre. Avant d'exprimer sa satisfaction car, dit-il, les objectifs visés par ces ateliers ont été atteints.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Projet Contrats Durables pour le Riz des Hauts-Bassins : Le nouveau directeur de l'Agence française de Développement s'imprègne du projet

Sun, 25/10/2020 - 18:02

Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet Contrats Durables pour le Riz des Hauts-Bassins (PCD/RHB), mis en œuvre par l'opérateur AGRODEV SERVICES, le nouveau Directeur de l'Agence française de Développement (AFD) pour le Burkina Faso, Gilles Chausse, était en visite à Bobo-Dioulasso, dans l'après-midi du mercredi 21 octobre 2020. Cette visite lui a permis, ainsi qu'à toute sa délégation, de s'imprégner des stratégies mises en œuvre pour l'atteinte des objectifs dudit projet.

Après sa prise de fonction à la tête de l'Agence Française de Développement pour le Burkina Faso, le tout nouveau directeur, Gilles Chausse, a voulu s'imprégner des projets financés par sa structure, dont celui qui est mis en œuvre par AGRODEV SERVICES dans les Hauts-Bassins. C'est ce qui a justifié sa présence à Bobo-Dioulasso, dans l'après-midi du mercredi 21 octobre 2020. Au cours de cette visite de travail, le patron de l'AFD/BF a d'abord eu une séance d'échanges avec les premiers responsables de mise en œuvre du projet dans les locaux de AGRODEV. Il s'est agi pour l'opérateur, de présenter le Projet Contrats durables pour le riz des Hauts-Bassins à ses hôtes.

La délégation de l'AFD échange avec les responsables de AGRODEV-SERVICES

Au cours de cette rencontre d'échanges, le Directeur Général de AGRODEV SERVICES, M. Jean Bosco DIBOULONI a présenté le cabinet à la délégation de l'AFD, avant de céder la parole au coordinateur du projet PCD/RHB, Gilbert Poda, qui a fait le point sur l'état de mise en œuvre du projet. Cette présentation a permis aux acteurs de comprendre davantage le fonctionnement du projet.

A en croire le coordonnateur du projet, Gilbert Poda, le PCD/RHB qui a été officiellement lancé le 30 juin 2020 à Bobo-Dioulasso, vise à contribuer quantitativement et qualitativement à la satisfaction de la demande alimentaire, par la modernisation de la filière riz et la professionnalisation des acteurs. Selon lui, le projet est bâti autour de l'action contractuelle entre l'acheteur qui est la rizerie Wend-Yam et des coopératives de producteurs qui sont des vendeurs. Il a expliqué que l'objectif du projet est d'accompagner les parties prenantes et de faire en sorte que les volumes des transactions entre l'acheteur et ces coopératives puissent s'accroitre et de manière durable. « La performance que nous visons pour ces trois années de mise en œuvre du projet, c'est d'atteindre autour de 10 000 tonnes de riz Paddy. Autrement dit, nous prévoyons une transaction entre les coopératives et les acheteurs, d'au moins 3200 tonnes par an. Ce qui représente une valeur monétaire annuelle de 480 000 000 FCFA. Ce sont les performances que nous visons à travers ce projet », a-t-il laissé entendre.

Le directeur de l'AFD en visite à l'usine de production de riz de Boukary Traoré

Et pour l'atteinte de ces performances, il y a des accompagnements qui sont prévus, non seulement à l'endroit de l'acheteur et mais aussi du vendeur. « Ces accompagnements intègrent trois principes clés », affirme le coordonnateur. Il s'agit, selon lui, de faire en sorte que l'agroécologie se développe, que les principes de l'agriculture contractuelle soient adoptés et que les parties prenantes se professionnalisent et modernisent leur gouvernance.

La délégation de l'AFD en visite à l'usine de production de riz de Boukary Traoré

A l'issu de cette rencontre d'échanges avec les responsables de AGRODEV, la délégation de l'AFD s'est ensuite rendue à l'usine de production de riz de Boukary Traoré, responsable de la rizerie Wend-Yam de Bobo-Dioulasso. M. Traoré est en plein déménagement sur son nouveau site sur la route de Bama. Cela n'a pas empêché ce dernier de présenter son entreprise à la délégation, mais aussi le processus de transformation du riz, afin d'obtenir un produit fini. Ainsi, l'équipe a pu toucher du doigt le travail qui est abattu dans cette société. Cette visite a été mise à profit aussi pour échanger avec l'acheteur du riz Paddy autour de ses préoccupations qui sont, selon lui, financières surtout. Ce qui l'empêche de pouvoir payer le riz Paddy en grande quantité. Qu'à cela ne tienne, notre acheteur dit être confiant et rassure ses partenaires que « l'usine continuera toujours à fonctionner malgré les difficultés ».

Le coordonnateur du projet PCD/RHB, Gilbert Poda

Par ailleurs, il s'est réjoui de la visite de la délégation. « Si les patrons se déplacent pour venir nous voir, cela est une satisfaction d'autant plus qu'ils ont écouté nos doléances et on espère que des solutions seront trouvées afin de soulager tous les acteurs », a-t-il laissé entendre. Avant d'inviter la population burkinabè à la consommation du riz local.

L'AFD a eu raison de financer ce projet

Au terme de la visite ce sont des sentiments de joie et de satisfaction qui animent Gilles Chausse qui estime que l'AFD a eu raison de financer ce projet. Cette visite lui a ainsi permis de faire connaissance avec les acteurs du projet, mais aussi de mieux comprendre les stratégies mises en œuvre pour l'atteinte des objectifs escomptés. « C'est un projet qui vient de commencer, et l'AFD a eu raison de le financer parce que le Burkina Faso est un pays agricole qui bénéficie des potentialités agricoles liées à ses terres, à son climat et à ses agriculteurs qui ont développé un savoir-faire ancestral en matière de riziculture », a fait savoir le directeur de l'AFD.

La délégation de l'AFD échange avec le responsable de la rizerie Wend-Yam

Selon lui, ce qui est intéressant dans ce projet, c'est de positionner AGRODEV dans un rôle intermédiaire entre des producteurs, des transformateurs et un circuit de commercialisation. « C'est tout le savoir-faire que AGRODEV possède, soutenir une agriculture durable. Et c'est cette valeur que l'AFD partage avec AGRODEV », s'est-il réjouit. Avant d'exprimer aussi sa satisfaction de voir le projet qui a « bien démarré ».

Le nouveau directeur de l'AFD, Gilles Chausse

Pour les acteurs de mise en œuvre du projet, cette visite de la délégation de l'AFD est à saluer à sa juste valeur. Pour le coordonnateur dudit projet, Gilbert Poda, c'est un plaisir de recevoir le nouveau directeur de l'AFD, qui est l'un des partenaires les plus importants qui financent le PCD/RHB. « Nous sommes au démarrage du projet. Les bases institutionnelles sont déjà assises et les processus de contractualisation sont déjà en marche. Donc il était de bon ton que le partenaire qui finance ce projet puisse venir constater de visu que le processus est en marche. Non seulement cela les rassure, mais nous rassure aussi et nous réconforte », s'est-t-il justifié.

Le responsable de la rizerie Wend-Yam, Boukary Traoré

Par ailleurs, le directeur général de AGRODEV SERVICES, Jean Bosco Dibouloni, a confié que cette visite démontre tout l'intérêt que l'AFD accorde à ce projet. Pour lui, c'est une marque de reconnaissance et cela les encourage plus à réussir la mise en œuvre du projet afin d'atteindre les objectifs fixés.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Journée de la responsabilité sociale des entreprises : Un cadre de promotion de la démarche RSE auprès des entreprises burkinabè

Sun, 25/10/2020 - 18:00

Le Réseau burkinabè des experts en responsabilité sociale des entreprises (RBE/RSE) a organisé, le samedi 24 octobre 2020 à Bobo-Dioulasso, la première édition de la Journée de la responsabilité sociale des entreprises (JRSE). Cette édition était placée sous le thème : « La responsabilité sociale des entreprises, un nouvel allié pour les entreprises de demain ».

La Journée de la responsabilité sociale des entreprises (JRSE) avait pour but de promouvoir la RSE au sein des entreprises et organisations privées et publiques du Burkina Faso. Plus particulièrement, elle visait à informer et sensibiliser les acteurs du privé et du public, en vue d'améliorer leur perception et leurs connaissances sur la RSE ; de promouvoir les pratiques socialement responsables au sein des entreprises. Cette journée se fixait aussi pour objectif, de développer un partenariat et une synergie entre les acteurs en faveurs de la RSE et d'encourager l'engagement des entreprises dans la RSE.

En effet, le Burkina Faso apparaît en Afrique comme un bon exemple en matière d'adoption de la RSE selon les classements de l'Institut de recherche RESPECO. En 2017 et 2018, le pays a occupé la première place en Afrique dans le classement RESPECO des pays qui favorisent et encouragent le développement de la RSE. Toutefois, les entreprises burkinabè dans leur majorité ne sont pas suffisamment engagées dans la RSE.

Les participants à la Journée de la responsabilité sociale des entreprises

Selon une étude réalisée en 2018 sur « La responsabilité sociétale de l'entreprise dans les entreprises au Burkina Faso », le score global de performance sociétale des grandes entreprises au Burkina Faso est de 50,14%. Ce qui signifie globalement que les entreprises burkinabè ne respectent qu'une disposition légale sur deux dans le cadre de leurs activités. Pourtant, le lien entre la performance économique d'une entreprise et les normes et principes de la RSE est indéniable. La RSE s'impose aux entreprises et organisations comme un détour incontournable pour garantir la qualité de leurs produits par un label de commerce équitable, améliorer la gouvernance interne de l'entreprise et accroître leurs performances économiques, sociales et financières.

Le chargé de communication et de marketing à Twellium industrie, Adama Diarra

« Nous sommes partis du constat qu'il y a moins de 1% des entreprises qui disposent d'une politique RSE, ce qui n'est pas normal. Aujourd'hui la politique RSE est volontaire mais devient de plus en plus une exigence pour les entreprises du monde entier ; et nous pensons qu'il faut corriger cela en encourageant les entreprises, mais aussi en formant les experts afin qu'ils adhérent à cette vision », a expliqué Jean-Bosco Dibouloni, président du RBE/RSE. C'est dans ce contexte que le réseau a organisé cet atelier afin de promouvoir le concept et la démarche RSE auprès des entreprises et organisations des secteurs publics et privés du Burkina Faso.

Cette journée a été ponctuée par une conférence animée par les experts de la RSE sur le thème : « Quelle politique RSE pour les MPME du Burkina Faso ? » Environ 200 participants étaient attendus à cette rencontre. « Nous souhaitons qu'à travers cette journée, qu'il y ait beaucoup d'adhésion et que beaucoup de personnes connaissent ce qu'est la RSE. Que les entreprises aient un référent à travers notre réseau qui peut les conseiller de façon simple et moins couteuse, pour arriver à mettre en place une politique RSE afin que le Burkina Faso soit un pays de référence en matière de RSE », a laissé entendre Jean Bosco Dibouloni.

Jean-Bosco Dibouloni, président du RBE/RSE

A l'en croire, le RBE/RSE est un réseau qui se donne pour mission d'éduquer, former et contribuer au développement durable du Burkina Faso, de l'Afrique et du monde. Le réseau a été créé par des experts burkinabè en RSE aux profils diversifiés (sociologue, agronome, juriste, économiste, environnementaliste, travailleurs, organisation de travailleurs, etc.). Le RBE/RSE se fixe ainsi pour objectif, de promouvoir et d'accompagner les entreprises et organisations du Burkina à l'adoption de principes et normes socialement responsables. Son siège social est basé à Bobo-Dioulasso dans la région des Hauts-Bassins. Le réseau bénéficie de l'appui technique du cabinet d'étude AGRODEV-SERVICE & LOGISTIQUE pour l'organisation de cette journée.

La photo de famille

Cette première édition de la Journée de la responsabilité sociale des entreprises (JRSE) a été placée sous le parrainage de Ayman Kawthamari, directeur général du groupe Twellium industrie. Il a été représenté à cette cérémonie par son chargé de communication et de marketing, Adama Diarra. Ce dernier n'a pas manqué d'exprimer sa joie d'avoir parrainé cette activité. Car, dit-il, « la question de la RSE est assez importante et nous l'intégrons déjà chez nous. Nous encourageons également les autres à prendre ça en compte dans leurs entreprises ».

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Éducation : L'école primaire publique de Doundoulma célèbre son jubilé de diamant

Sun, 25/10/2020 - 18:00

L'école primaire publique de Doundoulma dans la commune rurale de Tanghin-Dassouri a 60 ans. L'Amicale des anciens élèves a décidé de marquer le coup en célébrant le jubilé de diamant de leur école, le samedi 24 octobre 2020. Ils avaient à leurs côtés le ministre en charge de l'Éducation nationale, Pr Stanislas Ouaro.

C'est une foule des grands jours qui a effectué le déplacement à l'école primaire publique de Doundoulma dans la commune rurale de Tanghin-Dassouri. Personne ne voulait se faire conter l'événement. Autorités coutumières, politiques, élèves, populations, ressortissants de la commune, tous ont tenu à être présents pour la célébration des 60 ans de l'école. Le tout premier directeur de l'école, Tibila Vincent Sawadogo, aujourd'hui âgé de 84 ans, a même tenu à faire le déplacement, malgré son grand âge.

Tout a commencé par une classe

Pauline Ouédraogo/Zoma, directrice de l'école de Doundoulma, aujourd'hui Doundoulma A, a rappelé que c'est le 17 octobre 1960, que l'école primaire publique de Doundoulma a ouvert ses portes avec une classe. Elle a par la suite été normalisée en 1986. À ce jour, ce sont 48 promotions d'élèves qui y sont passées. Les élèves des quatre premières promotions de l'école sont, eux tous à la retraite pour ceux qui ont été salariés du public ou du privé. Le ministre de l'Éducation nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Pr Stanislas Ouaro a tenu à rendre hommage aux anciens enseignants et n'a pas manqué d'inviter les jeunes enseignants à emboiter le pas de leurs devanciers. « Je voudrais dire aux anciens enseignants à qui je rends hommage, de se sentir fiers du résultat de leur travail et par la même occasion, demander aux jeunes enseignants de puiser leur récompense dans cette fierté à contempler le produit fini », a-t-il souligné.

Les invités lors de la célébration du 60e anniversaire de l'école de Doundoulma

60 ans et pas de latrines

La célébration du jubilé de diamant a été l'occasion pour les représentants des élèves, mais aussi pour la directrice de l'école de Doundoulma, d'adresser des doléances au ministre de l'Éducation nationale. Ainsi, les élèves ont relevé que leur école ne possède pas de latrines. La directrice est quant à elle revenue sur la vétusté et le manque de matériel didactique et de mobilier. À cela s'ajoute l'absence d'éclairage.

Pr Stanislas Ouaro qui a prêté une oreille attentive aux doléances, a jugé inadmissible que l'école n'ait pas de latrines. Il a pris l'engagement de résoudre ce problème. « Nous n'avons pas le choix de réaliser des latrines pour l'hygiène des enfants, mais surtout pour la question de l'hygiène menstruelle pour les filles. Vous savez que la mauvaise gestion de l'hygiène menstruelle des filles est un facteur d'abandon scolaire », a relevé le ministre. Il a indiqué que son ministère a reçu sept milliards de dollars du Partenariat mondial pour l'éducation dans le cadre de la riposte au Covid-19. Ce financement permettra de réaliser des latrines, des forages, mais aussi des tables-bancs.

Pr Stanislas Ouaro rend hommage aux anciens enseignants

Le ministre a également indiqué qu'il a pris note de la nécessité de réaliser des classes supplémentaires au vu des effectifs de l'école.

L'Amicale des anciens élèves de l'école primaire publique de Doundoulma a décerné des attestions de reconnaissance aux anciens enseignants et au premier directeur de l'école pour les efforts consentis dans l'éducation des enfants.

Le ministre de l'Education nationale, Pr Stanislas Ouaro, remet du matériel à l'école de Doundoulma

Du matériel didactique a aussi été remis par le ministre de l'Éducation nationale et par Abdoul Ouédraogo, président-directeur général de la société Abdoul Services international, co-parrain de la cérémonie.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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