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Updated: 2 months 1 week ago

Cyclisme : Le Mogho Naaba invite le nouveau bureau à l'humilité et à la patience

Thu, 08/10/2020 - 16:30

Le Mogho Naaba Baongho a reçu en audience, ce mercredi 7 octobre 2020, les membres du nouveau bureau de la Fédération burkinabè de cyclisme. Amadée Berewoudougou et ses collaborateurs sont allés demander les bénédictions du chef des Mossi afin de réussir leur mandat.

Comme d'habitude, la cour du Mogho Naaba Baongho n'a pas désempli ce mercredi 7 octobre 2020. Parmi les visiteurs du chef des Mossi se trouvaient les membres du bureau de la Fédération burkinabè de cyclisme.

Elus le 15 août 2020, les membres du bureau sont allés « se présenter » au roi des Mossi et demander ses bénédictions afin de réussir leur mandat. « Après mon élection, le 15 août passé, j'ai décidé de dédier ma première activité à la visite à sa Majesté le Mogho Naaba. C'est ce que je viens de faire aujourd'hui. Nous sommes venus demander des bénédictions, des conseils à sa Majesté », a indiqué Amadée Berewoudougou, président de la Fédération burkinabè de cyclisme après son entretien avec le premier des Mossi.

La requête des premiers acteurs du cyclisme a été bien entendue par le Mogho Naaba qui n'a pas été avare en bénédictions et en conseils à leur égard. « Ils sont venus nous présenter leur bureau. Nous les bénissons, leur souhaitons un bon mandat dans la paix, la quiétude », a mentionné le Mogho Naaba.

De nombreux acteurs ont accompagné le président Amadée Berewoudougou

Il a, en outre, appelé le président de la FBC à l'humilité, à la compréhension et à la maîtrise de soi. « Le monde du cyclisme est composé en majorité de jeunes. Pour cela, il faut que le président cultive l'humilité, la patience et surtout le contrôle de soi », a conseillé le Mogho Naaba.

Le chef des Mossi a aussi appelé le nouveau président à entretenir de bonnes relations avec ses prédécesseurs afin qu'ils l'aident dans ses fonctions.

A l'issue des échanges, la saison est désormais lancée pour Amédée Berewoudougou et son équipe. Même si tout porte à croire que le Tour du Faso n'aura pas lieu cette année, le président Berewoudougou pense déjà à d'autres compétences pour la saison.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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Médias : Des journalistes du Centre-Est à l'école du traitement rigoureux de l'information en période électorale et de conflits

Thu, 08/10/2020 - 16:25

La période des campagnes électorales s'ouvrent bientôt. Du 28 septembre au 2 octobre 2020, Enabel en partenariat avec l'association des Journalistes du Centre-Est ont convié une vingtaine de journalistes de la région pour une formation à Koupéla. Durant cinq jours, les professionnels de l'information ont bénéficié de plusieurs communications notamment le traitement rigoureux des informations en période électorale et de conflits.

Ils sont au total 25 journalistes venus des trois provinces de la région du Centre-Est qui ont bénéficié de cette formation offerte par Enabel. « Former des Journalistes sensibles aux conflits, qui savent détecter très tôt les crises naissantes en période de campagne », c'est l'objectif de l'association des Journalistes du Centre-Est.

Adama Sorgho, le président de l'association pense que cette formation est bénéfique parce que l'idée c'est d'élargir les connaissances aux autres journalistes de la région. Pour lui, si un maximum de journalistes est formé sur l'enjeu des prochaines élections, les chiffres en matière de crises pourront être redressés dans le Centre-Est.

Adama Sorgho, président de l'association des journalistes du Centre-Est

Produire des informations justes, impartiales et complètes, c'est ce qu'attend le formateur Lassané Yaméogo, enseignant chercheur et formateur, des journalistes. Selon lui, la période électorale doit être prise aux sérieux. C'est une période sensible ou l'opinion attend des journalistes du professionnalisme et le traitement rigoureux de l'information. La spécificité d'une telle formation c'est de conduire les journalistes en situation d'auto réflexibilité, c'est-à-dire les inviter à regarder leurs propres production et prendre conscience des dangers de la désinformation. Le souhait de Docteur Yaméogo, c'est de voir ces professionnels des médias, mettre en pratique et partager leurs expériences, aux autres journalistes.

Lassané Yaméogo, enseignant-chercheur et formateur

Quant aux bénéficiaires, c'est un ouf de soulagement, aux dires de Boureima Pafadnam, représentant la radio Sugr nooma de Ouargaye. Elle vient renforcer leur capacité en matière de traitement de l'information. Pour lui, l'information sera bien traitée et de façons impartiale. « Je suis satisfait et prêt à produire rigoureusement des informations liées aux conflits et en la période électorale », foi de Pafadnam.

Gérard BEOGO

Categories: Afrique

Burkina Faso : Le ministère du Tourisme sensibilise sur l'apport économique du secteur touristique dans le Sud-Ouest

Thu, 08/10/2020 - 16:10

Dans le cadre de la commémoration en différé de la Journée mondiale du Tourisme, le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme a organisé à Gaoua le vendredi 2 octobre 2020, une conférence publique sous le thème « Tourisme et valeur culturelles de la region du Sud-Ouest ». Cette journée est une occasion pour les acteurs du tourisme de souligner la contribution de l'industrie touristique et de promouvoir ce secteur.

Susciter l'intérêt des populations sur l'importance de la valeur sociale du tourisme et surtout de montrer la contribution du secteur touristique au développement, c'est tout le sens de la commémoration en différé à Gaoua, confient les initiateurs. La conférence de Gaoua est également un cadre pour les acteurs de discuter sur les potentialités touristiques de la région du Sud-Ouest, confie la directrice régionale en charge de la Culture du Sud-Ouest, Séraphine Somé.

« Nous allons présenter ce qu'il y a comme potentiel dans la région en termes d'attraits touristiques. L'autre aspect va consister à nous monter en quoi nos valeurs culturelles peuvent nous aider à mieux entretenir et à gérer nos sites. Tous les acteurs sont présents et c'est ensemble que nous trouverons les solutions pour booster le secteur touristique dans la région du Sud-Ouest » a-t-elle rappelé.

Pour le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Emmanuel Zongo qui a présidé la cérémonie de lancement des activités, cette journée est d'une importance capitale. « La région du Sud-Ouest a un fort potentiel culturel et touristique ; deux secteurs qui sont étroitement liés. J'invite tous les acteurs du tourisme et de la culture présents à cet effet, à se partager les idées et les expériences pour une bonne promotion du tourisme dans notre région », a insisté le gouverneur Emmanuel Zongo.

Près d'une centaine de sites touristiques sont plus ou moins fréquentée dans la région du Sud-Ouest, et il ressort une baisse drastique du taux de fréquentation de ces sites due à la pandémie de Covid-19, souligne la directrice régionale en charge de la culture du Sud-Ouest, Séraphine Somé .

Les participants ont profité de l'occasion visiter les ruines de Loropeni, inscrits dans le patrimoine culturel mondial de l'UNESCO, et les sanctuaires des roi gans.

Boubacar TARNAGUIDA

Categories: Afrique

ENAREF : Voici le programme de la rentrée scolaire 2020-2021 des enseignants et élèves en 2ème année

Thu, 08/10/2020 - 16:00

Le Directeur Général de l'Ecole Nationale des Régies Financières (ENAREF) informe les enseignants, les élèves en 2ème année au cours de l'année scolaire 2020-2021, toutes options confondues que la rentrée scolaire 2020-2021 se déroulera selon le programme ci-après :

La rentrée des élèves des cycles A, B et C 1ère année, inscrits au titre de l'année scolaire 2020-2021 s'effectuera après la publication des résultats des concours directs et des tests de recrutement.

N.B : Les élèves des cycles B et C, deuxième année, absents au choix des filières ne seront plus prioritaires.

Ouagadougou, le

Le Directeur Général,

Adama BADOLO

Officier de l'Ordre de l'Etalon

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Décès de BANGRE Lydie Marie Estelle : Remerciements et faire part

Thu, 08/10/2020 - 15:30

Sa Majesté « Naaba YEMDE », Chef de Kampoaga ;
Les grandes familles BANGRE, NIKIEMA, BERE, LEOSGO, KAYORGO, DAMIBA,

KOUDOUGOU, LOKORE à Kampoaga, Tenkodogo, Daltenga, Koupéla, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Fada, Abidjan ;

Les familles alliées, VANGA, COMPAORE, PARE, ZONGO, KI, KABORE, NARE, ZOUNGRANA, BELEMBAONGO, LOFO, KOURAOGO ;

Veuve NIKIEMA Brigitte épouse BANGRE ;

Messieurs BANGRE Paul, BANGRE Achille et famille à Koupéla ;

Abbé Pierre Célestin BANGRE, curé de la paroisse de Mogtedo ;

Sœur Scholastique KAYORGO,
Les frères, Silvère Louis Thierry, Frédéric Alexandre, Camille Apollinaire, Alain Jean, Eric Bertrand Pasba, Maurice Emile ;

Le fils, Kosongo Evra Hendrès ADA ;
Les neveux et nièces ;

remercient du fond du cœur tous ceux qui, de près ou de loin, leur ont apporté un soutien moral, spirituel, matériel ou financier, lors du rappel à Dieu le mardi 06 octobre 2020, et de l'inhumation le mercredi 07 octobre 2020 de leur fille, sœur, mère :
BANGRE Lydie Marie Estelle,
Précédemment professeur d'anglais au Lycée Philippe Zinda KABORE

Ils se réservent de citer des noms de peur d'en oublier. Que le Tout-Puissant rende à chacun le centuple de ses bienfaits.

Par ailleurs, ils vous informent qu'une messe sera dite en sa mémoire, le dimanche 11 octobre 2020 à 7 heures, à la chapelle St Paul (Zone I).

D'autres messes seront dites selon le programme suivant :

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Décès de Batien Frédéric Constant NAMA : Remerciements - Messes de requiem

Thu, 08/10/2020 - 15:30

« Dieu créateur notre père
Tu es le commencement et l'aboutissement
L'Alfa et l'Omega de tout ce qui existe »

La grande famille NAMA à Sapouy,
Monsieur Germain Bitiou NAMA et ses frères Roger, Jean et Dominique,
Madame Awa SANOGO épouse NAMA,
Ses fils et filles, Sita, Flora Pascaline, Félix Stanislas, Valérie Pabiéssan, Sandra Pascale, Déborah Douanga,
Les petits-enfants, Marius, Éveline, Joachim, Noémie, Nathan, Raïna, Ben, Farelle,
Et toutes les familles alliées et amies

Renouvellent leurs remerciements à tous ceux qui leur ont témoigné sympathie, affection et amitié, à l'occasion du décès le mercredi 2 septembre à Ouagadougou et l'inhumation le vendredi 4 septembre à Sapouy de leur très cher Batien Frédéric Constant NAMA, transitaire à la retraite. Qu'ils reçoivent ici l'expression de notre profonde reconnaissance. Des messes pour le repos de l'âme du défunt ont été demandées aux dates et heures indiquées dans le programme ci-dessous :

PROGRAMME DES MESSES




La famille vous remercie d'avance de votre présence.

Paix à l'âme de Batien Frédéric Constant NAMA

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Présidentielle du 22 novembre 2020 au Burkina Faso : 14 candidatures retenues par la CENI

Thu, 08/10/2020 - 01:25

La Commission électorale nationale indépendante a publié ce mercredi 7 octobre 2020 la liste des candidats retenus pour la présidentielle du 22 novembre 2020. Ils sont 14, comme en 2015. Sur 23 dossiers soumis, neuf auront donc été éliminés.

1- BARRY Tahirou

2- DIABRE Zéphirin

3- FARAMA Ségui Ambroise

4- KABORE Roch Christian Marc

5- KAM Yéli Monique

6- KINDO Harouna

7- KOMBOIGO Wend-Venem Eddie Constance Hyacinthe

8- OUEDRAOGO Ablassé

9- OUEDRAOGO Gilbert Noël de Bonne Espérance Goulewindin

10- OUEDRAOGO Kadré Désiré

11- SESSOUMA Kiemdoro Do Pascal

12- SOMA Abdoulaye

13- TASSEMBEDO Claude Aimé

14- ZIDA Isaac Yacouba

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Destruction de la mosquée de Pazani : L'Etat compte récupérer le terrain

Thu, 08/10/2020 - 01:20

Le conseil des ministres, en sa séance de ce mercredi 7 octobre 2020, a désapprouvé la destruction de la mosquée de Pazani à la périphérie nord de Ouagadougou, au secteur 37 de l'arrondissement 9.

Cet acte est injustifiable « quelles que soient les raisons qui ont conduit à sa destruction », a indiqué le porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou.

Il a également laissé entendre qu'une procédure a été engagée pour le trait des titres de propriété qui vont revenir à l'Etat « qui prendra toutes les dispositions qui s'imposent pour voir comment cette question peut être réglée ».

Pour finir, le gouvernement a appelé à la retenue des populations. Son porte-parole estime qu'il n'est pas nécessaire de créer un conflit en rajoutant de l'huile sur le feu. « La responsabilité individuelle de chacun est engagée. Il nous faut refuser la violence et faire confiance en la capacité de l'Etat à mettre en place une discussion saine et apporter des solutions », a-t-il laissé entendre.

En rappel, c'est sur décision judiciaire que la destruction de l'édifice religieux et d'une école franco-arabe, s'est déroulée en septembre 2020 en présence d'un huissier et d'agents de la force publique. Cette démolition a provoqué un grand tollé au sein des populations riveraines. A la base, deux hommes se disputent la paternité d'un terrain qui s'étend sur une superficie de plus de 8000 mètres carrés.

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Destruction de mosquée à Pazanni : Les musulmans appelés au calme

Thu, 08/10/2020 - 01:19

La Fédération des Associations Islamiques du Burkina (FAIB) a appelé ce mercredi 7 octobre 2020, les musulmans au calme et à la retenue, suite à la crise née de la démolition de la mosquée de Pazanni.

Dans la déclaration, la FAIB a fait remarquer que le gouvernement a condamné la destruction de la mosquée et a retiré le terrain litigieux. Elle précise que la réaction sous l'effet de la colère est contraire aux enseignements de l'islam. Déclaration !

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Burkina Faso : Ce que les Burkinabè attendent du prochain président du Faso, selon un rapport de la CODEL

Thu, 08/10/2020 - 01:17

Comme en 2015, la Convention des organisations de la société civile pour l'observation domestique des élections (CODEL) apportera sa contribution pour des scrutins acceptés, transparents et libres, grâce à sa plateforme de veille électorale. C'est aussi dans cette dynamique que la faîtière a rendu public un rapport sur les attentes des Burkinabè à prendre en compte par les candidats en course à la présidentielle du 22 novembre 2020. Le contenu de cette étude a été dévoilé ce mercredi 7 octobre 2020 à Ouagadougou, au cours d'un déjeuner de presse qui a aussi permis aux responsables de la faîtière de revenir sur les actions jusque-là menées, et de présenter les perspectives.

Ce sondage d'opinion sur les politiques publiques prioritaires vise à mettre sur l'agenda de la campagne électorale et les projets de société, les attentes des Burkinabè. Il se veut donc un plaidoyer auprès des candidats à l'élection présidentielle afin que ceux-ci tiennent compte des attentes des citoyens lors de la campagne et dans leurs projets de société. Cette étude devra également permettre aux médias de prendre en compte ces préoccupations lors des entretiens qu'ils auront avec les candidats.

2 534 personnes âgées de 18 ans et plus ont constitué l'échantillon de cette étude menée du 15 au 23 juillet 2020. L'échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, et la sélection des cibles a été faite de façon systématique et proportionnellement à la structure de la population au niveau national, selon les critères d'âge, de sexe et de catégorie socio-professionnelle, expliquent les responsables de la CODEL.

Selon les organisateurs, la majeure partie des personnes interrogées étaient sans appartenance politique, soit 83,7%, et celles ayant affirmé leur appartenance syndicale ou politique se répartissent entre la majorité présidentielle (7,97%), l'opposition politique (4,74%) et les syndicats (3,51%).

Le rapport fait ressortir que la majeure partie des Burkinabè n'ont pas une bonne perception de la situation du Burkina. 32,1% la décrivent comme un pays sous haute menace terroriste, et 31,8% comme un pays malade qui a besoin d'un médecin à son chevet. A l'actif de cette perception, le terrorisme et son cortège de conséquences, les mouvements sociaux, le Covid-19, la pauvreté et la propension à la gouvernance au gré des opinions exprimées sur les réseaux sociaux. « A ce propos, un enquêté décrit le Burkina Faso comme ‘‘un enfant de la rue ; n'importe qui l'éduque : le fou, l'intellectuel. On a permis que les décisions soient prises en fonction des réseaux sociaux'' », rapporte l'étude, qui apprend également que des enquêtés nourrissent l'espoir de la restauration du Burkina à l'horizon 2025.

Pour eux, les élections du 22 novembre 2020 pourraient constituer un tournant décisif dans l'histoire politique du pays. Pour 40% des personnes enquêtées, le prochain scrutin (présidentiel, ndlr) apportera une thérapie aux maux qui minent le pays ; 23,2% pensent que le scrutin pourrait, à défaut, être une partie de la réponse. Les sceptiques et les indécis sont moins nombreux avec respectivement 20,2% et 16,4% des enquêtés.

Me Halidou Ouédraogo, président de la CODEL est, lui, revenu sur le déploiement des observateurs à travers le territoire national et la diaspora.

« Les personnes interviewées sont optimistes quant au changement escompté de l'élection présidentielle. En effet, quatre personnes sur cinq ont exprimé une opinion favorable à l'avènement du changement à l'issue de l'élection présidentielle du 22 novembre. Mais ce changement résultera de l'éveil de la conscience populaire pour un choix axé sur la qualité du programme du candidat, de la transparence du processus électoral qui permettra de garantie l'intégrité du scrutin, du courage et de la ténacité du président qui sera élu et de la prise en compte des aspirations réelles du peuple dans les différents projets de société », note-t-on.

« Les élections du 22 novembre pourraient amener la classe politique, dans un dynamisme de conquérir le pouvoir, à élaborer un programme contenant des solutions aux différentes crises », fonde un interviewé.

Les personnes sceptiques, elles, justifient leur sentiment par le contexte politique burkinabè caractérisé par l'analphabétisme, la gestion clanique du pouvoir (qui fait que tout changement d'homme ne rime pas toujours avec la qualité de gouvernance). Certaines personnes sont par ailleurs convaincues que la crise que vit le Burkina est si profonde qu'elle ne peut être résolue par une simple élection.

Intention de vote le 22 novembre 2020 et priorités

L'étude indique qu'une bonne majorité des Burkinabè est disposée à participer aux prochaines échéances électorales, soit 79,2%. « Si cette vérité statistique se perpétue jusqu'aux élections, le taux de participation sera historique », projettent les responsables de la CODEL, pour qui, il appartient aux partis et formations politiques de maintenir cette flamme, voire de l'attiser dans le but de réduire davantage la proportion des indécis.

66,9% de Burkinabè ont pour déterminant du scrutin, la qualité du programme de société du candidat ; 16, 2%, c'est tenant compte de la personne du candidat ; 9,6% pour autres raisons (pour le changement, par devoir civique) ; 5,1% pour l'appartenance politique du candidat et 2,1% par affinité avec le candidat. Aussi note-ton que dans la région du Sud-Ouest, 31% de personnes disent ne pas voter, tandis qu'au Nord, 94,1% des personnes affichent leur intention de voter.

Les priorités du prochain quinquennat sont, selon les interviewés, la sécurité (55,8%), la santé (11%), l'emploi des jeunes (8%), l'éducation (6,3%) et l'accès à l'eau potable (5,5%).

« Les Burkinabè nourrissent l'espoir que le prochain président trouvera, dans les meilleurs délais, l'antidote contre le terrorisme qui engendrera un retour progressif des populations dans leurs localités d'origine. Ce souhait a été vivement exprimé dans les entretiens qualitatifs », révèle le rapport.

Lydia Zanga a insisté sur la nécessité pour les candidats de prendre en compte les attentes des citoyens

Les Burkinabè souhaitent également la poursuite, l'élargissement de la gratuité des soins, le relèvement du plateau technique des structures publiques de santé, la construction des Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) dans tous les villages et de Centres médicaux dans les chefs-lieux de commune.

Les enquêtés pensent aussi que les Burkinabè doivent se réconcilier avec eux-mêmes. « Deux actions phares doivent guider la réconciliation nationale dans le prochain quinquennat. Il s'agit de la création d'un cadre de concertation permanent entre la majorité politique et l'opposition politique d'une part, et le gouvernement et les organisations syndicales d'autre part. Ce cadre de concertation a été suggéré par 47,3% des Burkinabè.

La présente étude a révélé que la réconciliation nationale nécessite un dialogue entre tous les fils du pays. Ce dialogue doit se faire dans un cadre inclusif. En outre, la création d'un cadre de dialogue permanent entre le gouvernement et les organisations syndicales devrait permettre d'apaiser le front social et remettre les fonctionnaires au travail. La deuxième action phare concerne le mode opératoire de la réconciliation nationale. 31,3% des enquêtés demandent le respect de la tryptique ‘‘vérité, justice et réconciliation nationale'' », expose Lydia Zanga, secrétaire exécutive de la CODEL. La justice et l'exploitation minière sont par ailleurs les domaines dans lesquels le nouveau président du Faso est attendu par les Burkinabè.

La rencontre a permis de faire le point des activités menées du début du processus électoral à ce jour. A moins de deux mois des scrutins, la CODEL prévoit plusieurs actions. Ainsi, outre les plaidoyers, on liste un atelier sur le financement privé des partis politiques et le plafonnement des dépenses de campagne (qui aboutira sur l'adoption d'un code de bonne conduite), le recrutement de journalistes pour faire du fact-checking pendant la campagne électorale et après (opération Fumée sans feu), le recrutement de 200 moniteurs pour le suivi d'éventuels cas de violences électorales et la mise en place de la situation « room » électorale avec 3 800 observateurs.

O.L
Lefaso.net

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Lutte contre les engins explosifs improvisés : Des détecteurs ultra-modernes pour l'armée burkinabè

Thu, 08/10/2020 - 01:16

Dans le cadre de la lutte contre les engins explosifs improvisés (IED), le projet « Renforces », financé par la Délégation de l'Union européenne au Burkina Faso, a offert du matériel de détection aux forces armées nationales. Ce matériel, composé de quatre détecteurs de pointe, a été officiellement remis à l'Unité spéciale de déminage du génie militaire (USDG), le 7 octobre 2020 à Ouagadougou. Le coût global du matériel est de 100 millions de F CFA.

Le projet « Renforces » vise à appuyer les forces armées nationales du Burkina. C'est pourquoi, le projet a décidé de doter l'Unité spéciale de déminage du génie militaire (USDG) de matériel de détection ultra-moderne pour lutter contre les engins explosifs improvisés (IED). D'un coût global de 100 millions de F CFA, ce matériel, composé de quatre détecteurs, permet de détecter tout engin métallique ou non-métallique enfoui dans le sol.

Echange de documents

La remise de ce matériel s'inscrit dans le cadre d'un très large programme d'appui de la France aux forces armées burkinabè, avec le concours financier du Centre de crise et de soutien d'expertise du ministère des Affaires européennes et étrangères de France. « Il est important, pour les forces armées, le génie militaire en particulier, qui a ce rôle de détecter ces engins explosifs, de pouvoir être doté de matériel suffisant. Dans le cadre du projet ‘Renforces' que nous mettons en œuvre et qui concerne l'Est du Burkina, d'autres moyens seront apportés », a annoncé le directeur des opérations d'Expertise France, Hervé Conan.

Le directeur des opérations d'Expertise France, Hervé Conan

Pour le colonel-major Pierre Ouédraogo, sous-chef soutien de l'état-major des armées du Burkina, « ces détecteurs permettront à nos équipes de détecter plus d'engins explosifs sur les axes. Ce qui permettra de libérer des axes pour que la population puisse circuler librement ».

Le colonel-major Pierre Ouédraogo, sous-chef soutien de l'état-major des armées

Concernant le transfert de compétences pour une bonne maîtrise des outils et leur utilisation sur le terrain par les hommes, il est prévu des séances de formation. « Dès la semaine prochaine, la société qui a fourni ces détecteurs sera présente pour former une douzaine de personnes du génie militaire pendant quatre jours. Elle sera personnalisée parce que le métier de déminage est un métier de précision. Le matériel n'est pas remis pour être fermé, mais pour travailler », a ajouté Hervé Conan.

Il poursuit en soulignant que le matériel est sophistiqué et très facile d'emploi. Il est déjà utilisé au Burkina par les forces armées, et cette unicité du matériel va faciliter la formation et surtout la maintenance.

Les officiels

« Nous travaillons sur divers projets. Et cette réalisation est très concrète. Je tenais à être absolument présent pour la concrétisation d'un de ces projets. La menace IED est très importante au Burkina. Mais avec ces éléments supplémentaires, l'armée pourra déployer plus d'équipes sur le terrain pour sécuriser la population dans ses mouvements », a indiqué l'attaché de défense près de l'ambassade de France à Ouagadougou, le lieutenant-colonel Pasquier.

Le lieutenant-colonel Pasquier

Débuté en décembre 2019, le projet « Renforces » à deux aspects. Le premier aspect a pour but le renforcement capacitaire du front militaire du Grand-Est en dotant le génie militaire de moyens de protection, et l'amélioration des conditions de vie des soldats. Le deuxième aspect vise le renforcement de la confiance entre les populations civiles et les forces armées nationales du Burkina Faso. Le projet s'achève en mai 2021.

Issoufou Ouédraogo
Lefaso.net

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Élections politiques au Burkina : Les 5 ENGAGEMENTS attendus du candidat

Thu, 08/10/2020 - 01:16

L'eau c'est la vie. L'adage est aussi vieux que le monde et nul besoin d'argument pour prouver cette vérité immuable, dans le temps et dans l'espace. Pourtant, l'accès au précieux liquide vital, demeure un véritable parcours du combattant, que l'on soit en ville ou en milieu rural. Mangée à toutes les sauces par des dirigeants qui en avaient fait une priorité lors de leurs assauts incessants vers l'électorat, « l'eau potable pour tous », est trop souvent réduite, après les votes, à l'expression de promesse électorale irréaliste.

Les robinets continuent d'être muets pendant des jours, à cause des pannes récurrentes, les femmes n'ont jamais cessé de parcourir de longues distances pour s'approvisionner en eau, souvent après s'être crêpées les chignons à la borne-fontaine, et sur les milliers de forages construits et inaugurés en grande pompe, mais dont plusieurs sont en panne, depuis plusieurs semaines. Le chapelet peut être égrené à satiété, on retombera toujours sur cette problématique de l'eau qui, non seulement rend la vie dure aux populations, mais hypothèque leur épanouissement que les experts qualifient de développement humain durable.

Pas même le puissant slogan « zéro corvée d'eau », porté en son temps par le président du Faso, alors candidat, il y a cinq ans de cela, n'aura permis de changer significativement le quotidien des Burkinabè. Certes, de nouveaux forages, châteaux d'eau et autres ouvrages sont venus augmenter l'existant, mais dans le même temps, la continuité du service reste problématique, compte-tenu des défaillances structurelles de l'organisation du service public. L'insatisfaction de la population est tangible, autant au sein des 30% privilégiés desservis par la nationale des eaux, ONEA, que le reste de la population vivant dans les zones rurales. En attendant Godot, les consommateurs désespérés, tout juste à la périphérie de la capitale Ouagadougou, sont toujours contraints de se ravitailler par le biais de barriques à la propreté plus que douteuse et donc causes de fréquentes maladies diarrhéiques qui viennent mettre le doigt sur un autre problème, et pas des moindres, celui de l'assainissement.

Une plaie apparemment incurable de plusieurs localités du Burkina est sans doute l'assainissement. Véritable fléau à la peau dure, l'absence d'assainissement, en plus de dégrader l'environnement, avec les contenus des WC, déversés, nuitamment et constamment, dans les dépotoirs à ciel ouvert, est à l'origine de plusieurs maladies qui affectent, sans distinction, les adultes, mais surtout les enfants. Et les cas graves et létaux, déciment une population souvent prise au piège de l'ignorance.

Dans les villes, l'insuffisance critique des systèmes de traitement des vidanges de nos toilettes est une véritable menace sanitaire et environnementale. Dans les zones rurales, les concessions sont pour la plupart, dépourvues de latrines, faisant de la défécation à l'air libre le sport le plus pratiqué par tous.

La course est lancée pour les candidats aux élections présidentielle et législatives couplées du 22 novembre 2020. Après le dépôt des dossiers, qui sera suivi de leur validation, ou non, par les institutions compétentes, la campagne électorale mettra en piste, des candidats qui jetteront leur va-tout dans le jeu, l'un pour atteindre qui le fauteuil présidentiel, et les autres, les sièges de l'Assemblée nationale. La bataille sera rude, car la conquête de l'électorat ne sera plus une sinécure, les populations devenant, de plus en plus, conscientes des enjeux électoraux. Elles savent désormais recenser, analyser et contrôler les engagements électoraux. Cette avancée de la maturité des électeurs oblige tous les candidats à aussi améliorer leur discours et apporter des réponses pertinentes aux problèmes complexes.

Il est évident que tous les citoyens burkinabè, de toute catégorie sociale, portent le ferme espoir que tous les candidats aux élections politiques, s'imposent le devoir d'inscrire en priorité, des mesures vigoureuses pour éradiquer la corvée d'eau et assurer aux populations, un cadre de vie sain, au cours du quinquennat 2021-2025.

Il s'agit d'un devoir politique et d'une obligation morale pour la justice sociale. A l'épreuve de l'expérience du quinquennat échu qui n'est que le reflet des 40 dernières années, la réponse aux problèmes d'eau potable, d'assainissement et d'hygiène ne se limite pas à réaliser des forages, des pompes, des châteaux ou des latrines. Il est plutôt question de changer structurellement la fourniture des services publics, avec 5 repères fondamentaux découlant des attentes légitimes des citoyens :

• Le robinet doit être privilégié partout et pour tous à la place de la pompe manuelle

• Tous les points d'eau potable doivent fonctionner 24/24 et les coupures d'eau doivent être des exceptions

• Les villes doivent faire l'objet d'investissements suffisants pour le traitement des boues de vidange

• La défécation à l'air libre doit être découragée par tous les moyens et le lavage des mains doit être promu partout et en permanence

• Au moins 90% des besoins de financement des plans nationaux pour les objectifs de développement durable en matière d'eau et d'assainissement, doivent être mobilisés par le gouvernement.

Éradiquer la corvée d'eau et assurer un cadre de vie sain pour le bien-être des Burkinabè n'est pas un choix négociable. Les candidats aux élections politiques doivent plutôt se faire le devoir d'approfondir leurs connaissances des causes profondes des problèmes, de tirer leçon des décennies d'échec et de retard, et enfin, avoir le courage d'engager les changements nécessaires pour marquer leur passage dans l'histoire de leur peuple.

Correspondance particulière

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SUNU Assurances : Clap de fin pour la 2e édition du programme "Kiffe Tes Vacances avec SUNU Assurances Vie Burkina Faso"

Thu, 08/10/2020 - 01:15

Les rideaux sont tombés sur la 2e édition du programme "Kiffe Tes Vacances (KTV) avec SUNU Assurances Vie Burkina Faso" à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. C'était respectivement les 18 et 25 septembre 2020. Bilan et remises d'attestations de stage étaient le menu de ces cérémonies de clôture.

Lancée en juillet 2020, la 2e édition du programme "Kiffe Tes Vacances avec SUNU Assurances Vie Burkina Faso" a réceptionné environs 1 000 candidatures dont 170 stagiaires retenus pour Ouagadougou et 58 pour Bobo Dioulasso soit un effectif de 228. Tel est le bilan annoncé par le M. Djibril Kader OUEDRAOGO, Directeur Commercial & Marketing de SUNU Assurances Vie Burkina Faso.

Imelda BONANE, représentante des stagiaires de Ouagadougou lors de son mot

Il a remercié l'ensemble des stagiaires pour la confiance placée en SUNU Assurances Vie Burkina Faso avant d'annoncer que certains stagiaires recevront des attestions de mérite en plus des attestations de stage pour s'être brillamment distingués a-t-il insisté.

M. Jean-François KAMBOU, Directeur Général de SUNU Assurances Vie Burkina Faso remettant les attestations de stage et de mérite d'une stagiaire

Durant cette période de stage, les stagiaires de KTV ont été formés par ds coachs professionnels en développement personnel, sur les solutions de SUNU Assurances Vie Burkina Faso, ont mené des activités terrain, une immersion au sein de la société et quelques activités de détente et de loisir. A travers ce programme, SUNU Assurances Vie Burkina Faso a voulu réaliser une mise en situation réelle de l'apprenant dans le milieu professionnel à travers un stage ouvrier. A en croire Imelda BONANE, représentante des stagiaires de Ouagadougou, ce fut une véritable chance pour eux d'avoir participé à cette édition car « KTV part d'un concept impactant, c'est un bel exemple de soutien pour l'insertion professionnelle des jeunes, c'est un plus. » a-t-elle indiqué.

Les stagiaires posant avec leurs attestions en compagnie du DG de SUNU Assurances Vie Burkina Faso

Au cours de la cérémonie de clôture de Ouagadougou, M. Jean-François KAMBOU, Directeur Général de SUNU Assurances Vie Burkina Faso n'a pas manqué de féliciter l'ensemble des stagiaires pour les résultats obtenus. Dans des échanges directs et à bâtons rompus, il a invité quelques stagiaires à partager leurs expériences respectives et les faits marquants pour eux au cours de ce stage. Ces derniers sont unanimes sur le changement que KTV a opéré non seulement sur leur personne, mais aussi sur leur regard du métier de commercial et du monde professionnel.

M. Didié ZONGO, Conseiller Technique à SUNU Assurances Vie Burkina Faso remettant à un stagiaire ses attestations de stage et de mérite

S'appuyant sur leurs récits, M. KAMBOU n'a pas manqué de leur prodiguer quelques conseils avant de leur souhaiter bon vent pour la suite de leur carrière.

Vue d'ensemble de la cérémonie de clôture de Bobo-Dioulasso

A Bobo-Dioulasso, au sein du Bureau Direct de SUNU Assurances Vie Burkina Faso, c'est le même principe et la même ambiance qui a prévalu à la cérémonie de clôture. C'est dans une ambiance festive que stagiaires et personnel de SUNU Assurances Vie Burkina Faso se sont dit aurevoir. Le rendez-vous est pris pour 2021 pour une nouvelle cohorte. Au regard du succès de cette 2e édition et des différentes sollicitations, la société n'exclut pas d'étendre le programme à d'autres localités du Burkina Faso pour les éditions à venir.

SUNU Assurance Vie Burkina Faso
Communication et Relations Publiques

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Éducation au Burkina : Le 20 octobre 2020, date butoir pour le port des masques dans les écoles

Thu, 08/10/2020 - 01:15

Au cours du conseil des ministres de ce mercredi 7 octobre 2020, le ministre de l'éducation nationale, Stanislas Ouaro, a fait le point de la rentrée scolaire en rapport avec la crise sanitaire et les écoles fermées du fait de l'insécurité.

Pour ce qui est de la lutte contre le Covid-19, il ressort qu'à la date du 28 septembre, la totalité des masques prévus ont été réalisés et que tous les élèves devraient en bénéficier.

« A partir du 20 octobre 2020, les élèves qui se présenteront sans masque dans les établissements scolaires devront retourner les chercher à la maison avant d'accéder aux classes », a indiqué le ministre de la Communication, lors du point sur le compte rendu du conseil des ministres.

Sur le plan sécuritaire, il ressort que malgré la réouverture de plus de 200 écoles en mars 2020, 2 397 écoles du primaire, post-primaires et secondaire restent toujours fermées à la date du 30 septembre 2020.

En ce qui concerne les manuels éducatifs, il ressort que la couverture selon le ratio de distribution est à 93,23% pour le post-primaire et le secondaire dans le public, et 15,45% dans le privé.

Lefaso.net

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Covid-19 et rentrée scolaire au Burkina : Tous les acteurs n'ont pas encore intégré les gestes barrières à Ouagadougou

Thu, 08/10/2020 - 01:14

La rentrée des classes au Burkina est effective depuis le 1er octobre 2020. Elle intervient dans un contexte marqué par le Covid-19 où il est demandé aux responsables d'établissements de prendre des dispositions pour le respect des mesures barrières. Du constat fait le 6 octobre à Ouagadougou, toutes les conditions ne sont pas encore réunies.

Des élèves sur des motos, table-bancs, ou des chaises en bétons discutent en groupe sans une distance minimale (un mètre) ni de masque. C'est le constat au Lycée technique national El Adji Général Aboubacar Sangoulé Lamizana, ex-LTO. Une longue file d'attente nous accueille au niveau du secrétariat où parents et élèves viennent soit pour des renseignements sur les transferts soit pour les inscriptions. Mais toujours sans porter de masque ni respect de la distanciation sociale préconisée.

A en croire le proviseur du lycée, Evariste Millogo, cela s'explique par le fait que ce n'est qu'aujourd'hui (le 6 octobre) que l'établissement a accueilli les élèves. Cela, du fait qu'il a servi de centre de composition pour les concours de la fonction publique. En outre, le personnel n'étant pas en nombre suffisant, les dispositifs de lave-mains n'ont pas pu être mis devant les salles de classe. Actuellement les élèves sont entrains de s'acquitter de leur scolarité ; d'ici deux à trois jours, ils rejoindront les salles de classe pour le début des cours.

Millogo Evariste, Proviseur du Lycée technique national El Adji Aboubacar Sangoulé Lamizana.

« Dès les premiers cours, nous allons procéder à des séances de sensibilisation et de conscientisation pour rappeler les comportements à adopter. Aussi nous avons des lave-mains en quantité suffisante, notamment 35 lave-mains à trois positions. Une vingtaine de cartons de savon et des masques que nous allons partager. Les parents aussi ont été invités à doter leurs enfants de masque une fois que les cours auront repris » a déclaré Evariste Millogo.

Des cache-nez dans le sac

Certes, il existe des lave-mains devant certains bâtiments ou salles de classe, mais ils ne sont pas utilisés. Au Lycée Bogodogo le constat est le même. Des regroupements d'élèves sans masque ni respect de la distanciation sociale. Certains préfèrent mettre leur masque dans le sac et attendent une pression quelconque avant de s'exécuter, ou pour des raisons sanitaires s'abstiennent d'en porter.

Des élèves regroupés sans cache-nez ni respect de mesures barrières.

D'autres par contre portent le masque pour se conformer à la règlementation de l'école et respecter les consignes des parents. C'est le cas de Lukas en classe de 2de C5 qui se promène avec son masque parmi ses quatres camarades qui eux n'en portent pas. « Je suis venu répondre à l'appel pour la rentrée des classes. Ils n'ont pas encore exigé le port du masque en classe, mais moi je porte parce que j'ai entendu parler qu'il faut porter les masques pour aller à l'école. Les parents aussi ont exigé qu'on porte avant de sortir de la maison » confie-t-il.

Le cache-nez, une nouvelle habitude à adopter

Une autre réalité se présente au Collège privé de Wend Manegda où l'accès aux salles de classe est conditionné par le port du masque. Selon le surveillant principal, Frère David Kombetto, les élèves sont pour le moment réfracteurs. « On tente tant bien que mal de faire respecter les mesures » indique-t-il.

A l'école primaire Sig-Noghin D et l'école Kilwin D, le même constat se dégage. Les dispositifs de lave-mains ‘'accueillent'' les élèves devant les salles de classe et le port du cache-nez est obligatoire. Selon la directrice de Sig-Noghin D, Fatima Ouédraogo, les élèves ont eu des cache-nez qu'ils portent tout le temps, des lave-mains sont disposés devant chaque salle grâce à l'APE (association des parents d'élèves), et l'état aussi a fait un don de lave-mains, de savons en plus de cache-nez aux élèves.

Fatima Ouédraogo, Directrice de Signonghin D

A en croire Hortense Tougma, directrice de Kilwin D, les élèves ont eu des cache-nez et du savon grâce à l'inspection, mais l'école ne dispose pas suffisamment de lave-mains. « L'école n'a pas assez de lave-mains pour toutes les classes. Donc nous avons demandé aux plus grands, c'est-à-dire ceux de la classe de CE1, d'envoyer leur bidon d'eau pour se laver les mains avant d'entrer en classe » a-t-elle souligné tout en émettant le vœu de recevoir d'autres lave-mains. L'autre aspect qui rend le respect des mesures difficiles, c'est au niveau des élèves du CP1 qui oublient souvent leurs cache-nez ou qui en font des objets de jeux pendant la récréation.

Avec les concours de la fonction publique, plusieurs établissements de la ville de Ouagadougou n'ont pas encore reçu les élèves dans les salles de classe, l'heure est toujours aux inscriptions et réorientations. Beaucoup (parlant d'établissements) a attendent le début effectifs des cours pour exiger le respect des mesures barrières.

Sian Lukas, élève en classe de 2de C5 au Lycée Bogodogo

Le 20 octobre prochain, l'accès des classes sera conditionné par le port du masque. « A partir du 20 octobre 2020, les élèves qui se présenteront sans masque dans les établissements scolaires devront retourner les chercher à la maison avant d'accéder aux classes », a indiqué le ministre de la Communication, Remi Dandjinou, lors du point sur le compte rendu du Conseil des ministres de ce jour 7 octobre 2020.

Lire aussi : Education au Burkina : Le 20 octobre 2020, date butoir pour le port des masques dans les écoles

Judith Sanou
Alicia Ouédraogo (Stagiaire)
Lefaso.net

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Lutte contre le Covid-19 : IAMGOLD Essakane offre dix respirateurs au ministère de la Santé

Thu, 08/10/2020 - 01:13

Dans le cadre de l'appui au gouvernement burkinabè dans la lutte contre le Covid-19, la compagnie minière IAMGOLD Essakane SA a offert dix respirateurs, d'une valeur de 100 millions de Fcfa, au ministère de la Santé. La cérémonie de remise a eu lieu le mercredi 7 octobre 2020, en présence de l'ambassadrice du Canada, Carol Vivian McQueen, et du directeur de cabinet de la ministre de la Santé, Emmanuel Sorgho.

Joindre l'acte à la parole. C'est ainsi que l'on peut résumer l'acte posé par la compagnie canadienne IAMGOLD Essakane SA. Ce sont au total dix respirateurs et leurs accessoires qui ont été remis au ministère de Santé par le vice-président principal d'IAMGOLD Corporation pour les affaires internationales et le développement durable, Oumar Toguyeni. D'une valeur de 100 millions de F CFA, ce don fait partie d'une série d'accompagnements apportés par la société minière dans cette lutte depuis l'apparition de la maladie.

L'ambassadrice du Canada au Burkina, Carol Vivian McQueen, a salué cet élan de solidarité qui traduit l'excellence des relations entre la compagnie minière et ses parties prenantes nationales et locales.

Les acteurs à la cérémonie de remise.

Bien qu'arrivés tardivement, ces respirateurs, selon Oumar Toguyeni, pourront servir à soigner d'autres maladies. Même son de cloche chez le directeur de cabinet de la ministre de la Santé, Emmanuel Sorgho. « Ce don est d'une grande valeur et nous permet de redoubler de vigilance dans la lutte, car la maladie existe toujours », a-t-il déclaré. On observe actuellement une baisse du respect des mesures barrières, alors que la maladie sévit toujours. En témoignent les nouveaux cas d'infection enregistrés ces derniers jours.

Profitant de l'occasion, Emmanuel Sorgho a invité la population burkinabè à persévérer dans le respect des gestes barrières en vue d'éviter un éventuel rebond du nouveau coronavirus. Aussi, il a rassuré le donateur que ces respirateurs seront utilisés à bon escient pour la bonne santé de la population.

Oumar Toguyeni, vice-président principal d'IAMGOLD Corporation pour les affaires internationales et le développement durable.

A retenir que parmi ces dix respirateurs, deux sont destinés à la Direction régionale de la santé du Centre. Outre ce don, IAMGOLD Essakane SA contribue à la lutte contre le Covid-19 à travers plusieurs actions, notamment le don de divers produits et équipements de protection au Centre hospitalier régional de Dori d'une valeur de plus de 23 millions de FCFA. A cela s'ajoute sa contribution, à travers la Chambre des mines du Burkina, aux efforts de soutien au gouvernement burkinabè dans la lutte anti-Covid-19.

Judith SANOU
Sarah KABORE (stagiaire)
Lefaso.net

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Covid-19 : De nombreuses personnes ne croient toujours pas en l'existence de la maladie

Thu, 08/10/2020 - 01:12

Le sous-groupe Feedback de Afrique de l'Ouest et du Centre du groupe de travail CREC (Risk Communication and Community Engagement) et BBC Media Action ont tenu, ce mercredi 7 octobre 2020, un webinaire (conférence en ligne) sur le sujet de la non-croyance en la pandémie du Covid-19 et le manque de confiance dans la réponse à la maladie.

Elles sont nombreuses, ces personnes qui ne croient toujours pas au Covid-19 en Afrique. Que ce soit au Mali, au Congo, en Sierra Leone ou au Nigeria, les médias rapportent des propos de personnes ne croyant pas du tout en la maladie. Selon Deji Arosho de BBC Media Action, l'un des conférenciers du jour, il ressort d'une étude menée au sein de quelques médias dans les pays ci-dessus cités, que les populations croient que le Covid-19 a été créé par la Chine, et n'hésitent pas à l'affirmer sur les ondes.

Certains affirment qu'ils n'ont jamais vu un de leurs proches souffrir de la maladie ou encore que les températures élevées de leur pays font que le virus ne peut pas y survivre. D'autres aussi voient dans le Covid-19, un moyen pour les gouvernements de se faire de l'argent à travers les dons des partenaires. Mariana Palava, coordinatrice du sous-groupe Feedback de l'Afrique de l'Ouest et du Centre du groupe de travail CREC, indique d'ailleurs que les populations doutent de la réponse que les gouvernements apportent à la pandémie du Covid-19 et craignent la corruption qui peut découler de la gestion de cette crise sanitaire.

Face à tous ces propos qui mettent en doute la réalité de la maladie, ces médias ont développé des programmes pour lutter contre la désinformation et faire accepter la réalité de la maladie à leurs auditeurs et téléspectateurs. Ainsi, ils ont initié des spots en langues locales pour sensibiliser les populations. Certains ont invité des spécialistes pour parler de la maladie ou encore des leaders religieux et communautaires pour mieux faire passer le message. Ces programmes ont porté fruit, selon Deji Arosho, qui indique que certains auditeurs et téléspectateurs ont affirmé avoir changé d'avis sur l'existence de la maladie après avoir suivi ces émissions.

Deji Arosho suggère que les agents de santé portent la sensibilisation.

Mettre l'accent sur les agents de santé pour porter la sensibilisation

A en croire Deji Arosho, il faudrait minimiser la participation des responsables politiques dans la lutte contre la pandémie et plutôt mettre les agents de santé en première ligne dans la sensibilisation sur le Covid-19. En plus des agents de santé, il suggère de donner le plus souvent la parole aux survivants du Covid-19 ou aux proches de malades pour des témoignages sur la maladie. « Utiliser les histoires personnelles des survivants du Covid-19 aide à résoudre le problème de ceux qui sont dans la négation de la maladie », souligne-t-il.

Mariana Palava, elle, suggère aux responsables politiques d'être plus clairs et transparents dans la gestion de l'argent alloué à la réponse contre le Covid-19, mais aussi d'avoir des messages harmonisés et actualisés. Elle ajoute que les membres du gouvernement et les leaders communautaires doivent aussi montrer l'exemple en respectant les gestes barrières quand ils apparaissent dans les médias.

Justine Bonkoungou
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Côte d'Ivoire : 18 Burkinabè meurent dans un accident de la circulation

Thu, 08/10/2020 - 01:11

18 Burkinabè ont perdu la vie dans un accident de la circulation à Bouaké, en terre ivoirienne. Le drame s'est produit après que le car transportant les passagers a décidé d'effectuer un dépassement défectueux.

On dénombre également trois blessés graves. L'information a été donnée par le porte-parole du gouvernement au cours du point de presse du compte rendu du conseil des ministres, ce mercredi 7 octobre 2020.

Il a également rassuré que l'ambassade et le consulat sont à pied d'œuvre pour régler cette affaire.

Rappelons que ce drame intervient alors que les discussions sont en cours pour la réouverture des frontières terrestres fermées depuis l'arrivée du Covid-19.

Lefaso.net

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Développement des collectivités territoriales : Une Agence nationale créée en lieu et place du Fonds permanent

Thu, 08/10/2020 - 01:09

Un décret portant création de l'Agence nationale d'appui au développement des collectivités territoriales a été adopté par le Conseil des ministres, en sa séance de ce mercredi 7 octobre 2020. Cette agence remplace ainsi le Fonds permanent du développement des collectivités territoriales (FPDCT), créé en 2008. L'annonce a été faite par le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, lors du traditionnel point de presse du compte rendu du Conseil des ministres.

L'Agence nationale d'appui au développement des collectivités territoriales, comme son désormais prédécesseur, le FPDCT, sera placée sous la tutelle technique du Ministère en charge des collectivités territoriales et sous la tutelle financière du Ministère en charge des finances. Il devrait permettre de relever deux défis, selon le ministre Dandjinou. Le premier défi, à l'en croire sera, la mise en place d'un mécanisme unique d'appui technique et financier en direction des collectivités. Quant au second défi, il consistera à faciliter l'accès des collectivités territoriales aux subventions, prêts et financements innovants, etc.

Notons également que les statuts de cette agence ont été également adoptés avec comme grande innovation l'accompagnement dans la négociation, la création de commissions spécialisées et la création de nouveaux guichets de financement.

Bonne nouvelle également pour les assistants de Police. Ce conseil des ministres a pris un décret portant révision des modalités de reclassement des assistants de police dans le corps des officiers de Police. Rappelons que le gouvernement, dans le souci de faciliter le reclassement des agents de police qui ont subi des préjudices dans l'application de la loi (loi n° 045-2010/an portant statut du personnel de la police nationale) avait demandé une modification de ladite loi. Le décret pris donc en Conseil des ministres, ce mercredi, fixe donc « la révision des modalités du classement des assistants de police dont l'indice de classement est au moins ou égale à 575 avant le classement dans le corps des officiers de Police », a expliqué Rémis Fulgance Dandjinou.

Face-à-face entre le président du Faso et les personnes handicapées

Pour terminer, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le 2e forum national des personnes handicapées se tiendra sous le thème « Protection et promotion des personnes handicapées dans un contexte de crise sécuritaire : défis et perspectives ». Après les différents foras dans les différentes régions, Ouagadougou abritera, le 26 octobre 2020, le grand panel qui regroupera 500 participants et le 27 octobre, le dialogue direct entre le président du Faso et les participants.

HFB
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