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Updated: 2 months 1 week ago

Elections au Burkina : Les humoristes militent pour des élections apaisées, avec le spectacle « Votez pour moi »

Tue, 27/10/2020 - 00:00

La conférence de presse de lancement de la 2e édition du spectacle « Votez pour moi » s'est tenue le lundi 26 octobre 2020, au Jardin de la musique Reemdogo, à Ouagadougou. Ce spectacle vise à promouvoir des élections apaisées et la cohésion sociale. L'édition est placée sous le thème « Je vote les mains propres, je vote celui qui a des mains propres, je vote celui qui développe la culture, l'accès à l'eau potable, l'hygiène et l'assainissement ».

Ce spectacle à caractère humoristique vise à sensibiliser les Burkinabè, pour des élections apaisées. Salif Sanfo, directeur artistique du festival « Bon nané/Ouistiti d'or », initiateur de cet évènement a expliqué que le Burkina Faso est dans une année déterminante pour la stabilité du pays et le renforcement du vivre en ensemble. A cet effet, poursuit-il, la thérapie du rire est un outil fédérateur et d'apaisement.

Le concept « Votez pour moi » consiste à demander aux humoristes de se mettre dans la peau de candidats aux élections pour briguer la magistrature suprême d'un pays imaginaire appelé « Ouistiti Sounongoland », « Happy land » ou « Terre de joie ». Deux spectacles sont prévus et le premier, prévu le 20 novembre 2020 à 20h 20 minutes 20 secondes au jardin de la musique Reemdoogo va se dérouler en plusieurs phases. D'abord, à l'entrée du spectacle chaque spectateurs devra se laver les mains avec du gel hydro alcoolique et recevra un kit anti Covid-19 offert par le comité d'organisation, ensuite chacun recevra un bulletin de vote avec les noms, photos et parti des douze candidats en lice.

Le tirage au sort des candidats humoristes sur la liste électorale de « Votez pour moi ».

Sur la scène douze urnes seront déposées devant le public et chaque candidat aura huit (8) minutes de prestation pour convaincre l'électorat. Après chaque prestation le public va voter et à la fin des prestations, Génération 2000 représentant la commission humoristique électorale nationale indépendante (CHENI) procédera au décompte des voix devant le public et sous la supervision de l'observateur internationale des élections, Adama Dahico, qui offrira une prestation humoristique de haut vol en attendant la proclamation des résultats par la Cour constitutionnelle représentée par les Dupons. Avant « Votez pour moi » prévu 20 novembre 2020, chaque candidat à la présidentielle va battre campagne sur les réseaux sociaux.

Les candidats à cette « élection présidentielle humoristique » seront au nombre de douze. Il sera accordé huit minutes à chacun pour convaincre les électeurs. Ici, l'objectif recherché est que les humoristes soient des vendeurs d'illusions, qu'ils arrivent à faire rêver la population. Selon l'initiateur du concept, Salif Sanfo, « l'idée étant de faire de la Thérapeurire pour désarmer les esprits, détendre, sensibiliser et apaiser en cette période électorale qui s'annonce. Comme le soutien l'UNESCO : « Les guerres prenant naissance dans l'esprit des hommes et des femmes, c'est dans l'esprit des hommes et des femmes que doivent être élevées les défenses de la paix ». Chaque candidat doit avoir un parti politique dont le nom déjà donne à rire et un programme politique digne des vendeurs d'illusions. En plus, le candidat humoriste aura pour mission de faire rire au maximum le public afin de bénéficier de ses voix.

Salif Sanfo, directeur artistique du festival « Bon Nané/Ouistiti d'or ».

La date du deuxième spectacle, dédiée à l'investiture du Président du Sounongoland, sera communiqué ultérieurement mais d'ores et déjà, le spectacle « Votez pour moi » prévu le 20 novembre à 20h 20 minutes 20 secondes fera l'objet de captation audio et vidéo et sera diffusé sur les chaînes de télé et radio partenaires la veille et le jour des élections pour partager la bonne humeur au maximum de téléspectateurs, auditeurs et internautes.

Tirage au sort des candidats humoristes sur la liste électorale

Pour la réussite de cet évènement, le comité d'organisation a lancé un appel aux sponsors, mécènes et au grand public pour un financement participatif qui permettra à tout le monde d'apporter sa part de contribution. Lors de la conférence de presse de lancement, il s'est aussi agi de faire un tirage au sort pour déterminer le positionnement des candidats sur la liste électorale ainsi que l'ordre de passage des humoristes sur la scène. « Dans le pays fictif de Sounongoland, quand il y a des morts, ce sont des morts de rires, quand il y a des larmes, ce sont des larmes de joie, et nous souhaitons que les politiciens de notre pays s'en inspirent pour des élections libres, transparentes et apaisées dans notre pays ». a conclu Salif Sanfo. Le public est donc invité à prendre d'assaut le jardin de la musique Reemdoogo, qui deviendra pour la circonstance le temple du rire et de la bonne humeur pour passer de moments en famille ou avec des amis.


Dofinitta Augustin Khan (stagiaire)
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Categories: Afrique

Zone de libre-échange continentale africaine : Le Burkina veut se doter d'une stratégie nationale de mise en œuvre

Mon, 26/10/2020 - 23:55

Ouagadougou abrite, les 26 et 27 octobre 2020, l'atelier national de lancement des consultations pour la formulation de la stratégie nationale de mise en œuvre de l'accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).

Après la signature, le 21 mars 2018 à Kigali, par les chefs d'Etat africains de l'accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), la phase d'opérationnalisation est prévue pour commencer en janvier 2021. Cela commande que les pays se dotent d'une stratégie nationale de mise en œuvre de la Zlecaf. Le Burkina Faso, à l'instar d'autres pays africains, se prépare donc à rejoindre cette Zone de libre-échange continentale africaine dont tous les bienfaits sont chantés par les différents partenaires au développement.

Une vue des participants à l'atelier.

Dans la journée de ce lundi 26 octobre 2020, des acteurs de la société civile, du gouvernement, du secteur privé, des institutions et des centres de recherche se sont retrouvés à Ouagadougou pour une série de consultations qui vont contribuer à l'élaboration de la stratégie nationale de mise en œuvre de la Zlecaf. « La tenue de cet atelier permettra de mener de larges consultations constructives avec tous les acteurs, en vue d'arriver à un document de stratégie nationale de la Zlecaf », a indiqué Boubacar Traoré, secrétaire général représentant le ministre du Commerce, de l'Industrie et de l'Artisanat.

La Zlecaf, une aubaine pour les pays africains

Les activités de la Zone de libre-échange continentale africaine doivent débuter en janvier 2021. Pour Metsi Makheta, coordonnatrice résidente du Système des Nations unies au Burkina Faso, cette zone devra créer un marché commun en Afrique. « La Zlecaf vise l'élimination progressive des barrières tarifaires et non-tarifaires au commerce intra-africain. A terme, la Zlecaf devra créer un marché continental unique et intégrer de 1,2 milliard de personnes et un produit intérieur brut supérieur à 2 500 milliards de dollars américains, soit quasiment un niveau équivalent au PIB du continent en 2018 », a-t-elle relevé. La zone en création devra encourager à la longue la migration du secteur informel vers le secteur formel. Elle est l'un des grands projets du premier Plan décennal de la mise en œuvre de l'agenda 2063 de l'Union africaine.

Metsi Makheta, coordonnatrice résidente du Système des Nations unies au Burkina Faso.

Pour le Burkina Faso, les bénéfices seront énormes. « Selon les estimations de la CEA, une libéralisation ambitieuse devrait accroître fortement les exportations du Burkina Faso vers les autres pays de la région, et leur augmentation vers ces partenaires africains serait perceptible dans les secteurs de l'énergie, des mines et de l'industrie », selon Metsi Makheta.

Cependant, les recettes douanières vont connaître une baisse sensible. Mais il n'y as pas lieu de s'inquiéter. « Avec la mise en œuvre de la Zlecaf, cette baisse serait rapidement compensée par l'accroissement des recettes provenant de la hausse significative des exportations vers le marché africain », a résumé la coordonnatrice résidente du Système des Nations unies au Burkina Faso.

Au terme du processus d'élaboration de la stratégie nationale, le Burkina Faso rejoindra la Côte d'Ivoire, la Gambie, la Guinée, le Niger, le Sénégal, la Sierra Léone et le Togo qui disposent déjà de leurs stratégies de mise en œuvre de la Zlecaf.

J.B
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Categories: Afrique

Coris Bourse : Près de 1300 milliards de FCFA de ressources d'emprunt mobilisés en 10 années d'existence

Mon, 26/10/2020 - 23:50

26 octobre 2010 - 26 octobre 2020. Il y a dix ans que Coris Bourse débutait ses activités après son entrée, un mois plus tôt, dans la grande famille des Sociétés de Gestion et d'Intermédiation (SGI) de l'Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA). Aujourd'hui, la société est le partenaire de référence des grandes opérations du Marché financier régional de l'espace et sur son tableau de bord, ce sont près de 1300 milliards de FCFA de ressources d'emprunt mobilisés durant la décennie. Un jubilé d'étain que la société compte marquer d'une pierre blanche à travers l'organisation de plusieurs activités. Les détails de cette célébration ont été donnés, ce lundi 26 octobre à Ouagadougou par le Directeur général, Yacouba Saré.

Créée avec un capital social de 300 millions FCFA, capital doublé seulement après deux ans d'existence, la société Coris Bourse, à en croire son directeur général, Yacouba Saré, surclasse aujourd'hui « toutes les 30 SGI de l'UEMOA en termes de solidité financière avec un capital social de 2 milliards de FCFA et des fonds propres de plus de 10 milliards de FCFA ». Au cours d'un déjeuner de presse, organisé, ce lundi 26 octobre à Ouagadougou, les premiers responsables ont fait le bilan des activités de la société et le programme de célébration de son dixième anniversaire.

Parmi les invités, il y avait le directeur de l'antenne nationale de la Bourse régionale des valeurs mobilières, Léopold Ouédraogo (extrême gauche)

A en croire, Yacouba Saré, Coris Bourse dont le slogan est « l'excellence au service du rendement », est la première SGI de l'UEMOA certifiée à la nouvelle Norme ISO : 9001-2015. Dans son allocution, il a indiqué que la phase d'expansion de la société a débuté en 2014 avec l'ouverture du bureau de liaison de la Côte d'Ivoire, suivi en 2015 de celui du Mali et en 2016 du bureau de liaison du Togo et enfin une agence à Bobo-Dioulasso en 2017. « Tout au long de ces dix années de parcours sur le Marché financier régional, Coris Bourse s'est forgée une solide expertise dans la conduite et la réalisation d'opérations majeures de levée de fonds pour le compte des Etats, d'institutions financières sous régionales et d'entreprises », a déclaré Yacouba Saré.

Le directeur général de Coris Bourse, Yacouba Saré, lors de la présentation du bilan et des perspectives de la société

Bilan satisfaisant malgré les difficultés

En termes de chiffres, cela représente, selon lui, près de 1300 milliards de FCFA de ressources d'emprunt mobilisés dont plus de la moitié consacrée à l'économie nationale ; et une contribution aux recettes fiscales qui s'élève à plus de 7,2 milliards de FCFA au cours des 10 années d'existence. Pour Yacouba Saré, le bilan est très satisfaisant et malgré un contexte difficile, à la création de la société, lié à la crise post-électorale ivoirienne de 2010, l'équipe a, à force d'anticipation et d'innovation, su gagner la confiance des acteurs économiques de l'UEMOA.

Une vue du personnel de Coris Bourse

Perspectives

En termes de perspectives, Coris Bourse compte garder le cap de la performance avec la même stratégie, toujours hisser la qualité de ses prestations pour satisfaire les Etats, les entreprises et les particuliers. La société va parachever dans quelques mois son nouveau siège dans la Zone d'aménagement commerciales et administrative qui sera doté d'une salle de marché répondant aux standards internationaux et présentant des produits innovants. Elle compte également installer de nouveaux bureaux de liaison au Bénin, au Niger et au Sénégal.

Les premiers responsables de la société ont procédé à la coupure du gâteau d'anniversaire

Des lauriers

En une décennie, Coris Bourse, c'est plusieurs lauriers parmi lesquels le Prix d'Excellence lors de la 7e édition du prix burkinabé de la Qualité en 2018 ; le prix d'encouragement du Ministère de l'Economie et des Finances de la République de Côte d'Ivoire en 2018 ; le prix de l'Entreprise la plus dynamique dans le secteur de l'intermédiation financière au Burkina en 2015.

Huit activités jusqu'en décembre 2020

Au programme du dixième anniversaire de Coris Bourse, il est prévu l'organisation d'une conférence publique sur le thème « La bourse au service du développement : la décennie Coris Bourse et les perspectives nationales et sous-régionales », suivie d'un don de sang, le 28 octobre 2020 à l'ENAREF. Cette conférence sera animée par le Directeur exécutif de l'Institut Free Afrik, le Docteur Ra-Sablga Seydou Ouédraogo.

Une remise de dons sera faite du 5 au 10 novembre, aux déplacés du Centre Nord, à la Police nationale et au Centre national de Transfusion sanguine. Il est également prévu le 13 novembre, l'inauguration d'une salle de marché aux couleurs de Coris Bourse au sein de l'Université de l'Unité africaine (ex-Institut africain de management) et la tenue d'une deuxième conférence publique le 13 novembre 2020 au CBC sur le thème « Contraintes de financements des affaires : mettre la Bourse au service de l'essor des entreprises au Burkina Faso ».

Une compétition inter-écoles sur la connaissance du Marché financier se tiendra de novembre à décembre en collaboration avec la télévision BF1. Quant à la troisième et dernière conférence publique, elle se tiendra le 17 décembre 2020 sous le thème des métiers de la Bourse. Et pour clore en beauté son dixième anniversaire, Coris Bourse compte organiser une course cycliste sur l'avenue Charles De Gaulle, le 20 décembre 2020.

Herman Frédéric Bassolé
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Sécurité au Burkina : Les forces armées ont permis la réouverture des classes dans des localités du Centre-Nord

Mon, 26/10/2020 - 23:45

Dans leur mission de sécurisation du territoire, les forces armées nationales menèrent des diverses activités sur le terrain. Elles conduisent des activités de soutien au développement au profit des structures de l'Etat, de structures privées, ainsi que des activités au profit des populations.

Le 20 octobre 2020, plusieurs détachements militaires du Centre-Nord ont permis la réouverture des classes dans plusieurs localités, en conduisant des opérations de sécurisation. Ces opérations visent à permettre aux élèves de ces localités d'effectuer la rentrée scolaire en toute quiétude. C'est ce que révèle un document de l'armée qui fait le point des opérations de sécurisation sur la période du 19 au 25 octobre 2020.

Afin de renforcer la collaboration entre militaires et civils, les forces armées organisent également des activités ludiques avec la population civile. C'est le cas d'un détachement militaire du Centre-Nord qui a organisé une rencontre de football avec les jeunes de la localité dans laquelle il est basé.

Les détachements du groupement de forces ont poursuivi les opérations de sécurisation des principaux axes routiers afin de permettre aux populations de se déplacer en toute quiétude. Dans la même dynamique, les unités ont poursuivi la sécurisation des récoltes dans plusieurs localités à travers le territoire afin de permettre aux populations d'aborder cette phase décisive de la saison hivernale en toute sérénité.

Mais tout ceci se déroule dans des situations difficiles. Les militaires sont confrontés à des attaques sur le terrain. Le 20 octobre, par exemple, une unité du détachement de TINAKOFF en mission de reconnaissance sur l'axe TINAKOFF- GOROM est tombée dans une embuscade. La réaction de l'unité a, cependant, permis de mettre en déroute les assaillants qui, dans leur fuite, ont abandonné de l'armement, des munitions, des moyens roulants et divers autres matériels. Ces matériels ont été récupérés par la patrouille.

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Agriculture : Des réformes opérées pour booster les affaires dans le domaine agricole

Mon, 26/10/2020 - 23:40

Le ministre de l'Agriculture et des Aménagements hydro-agricoles, Salifou Ouédraogo, au cours d'un déjeuner de presse organisé le 26 octobre 2020 à Ouagadougou, a échangé avec les journalistes sur les réformes opérées en matière d'amélioration du climat des affaires dans le secteur agricole. Il s'agit entre autres de la conduite réussie du processus d'adoption du code des investissements agricoles, l'ouverture d'un guichet du Fonds de développement agricole au sein de la Banque agricole du Faso, la mise en place d'un mécanisme d'assurance agricole, le développement de l'agriculture contractuelle et la promotion de la consommation des produits agricoles nationaux.

Dans le but de poursuivre la transformation des potentialités agricoles, le gouvernement burkinabè, à travers le ministère de l'Agriculture, a opéré des réformes relatives à l'amélioration du climat des affaires dans le secteur agricole. C'est dans ce cadre que le ministère a procédé à l'élaboration d'un code des investissements agro-sylvo-pastoraux, halieutiques et fauniques pendant les phases d'investissements et d'exploitation.

Adopté en mai 2018, ce code permet de disposer d'une définition claire et consensuelle de l'entreprise agricole, de faciliter la formalisation et le suivi des entreprises agricoles, et de permettre aux promoteurs d'entreprises agricoles de disposer de moyens juridiques pour justifier leurs statuts auprès des services de la douane et des impôts pour bénéficier des avantages. « Ce code octroie des avantages fiscaux aux entreprises évoluant dans le domaine agricole », a indiqué le ministre en charge de l'Agriculture, Salifou Ouédraogo.

Le ministre de l'Agriculture et des Aménagements hydro-agricoles, Salifou Ouédraogo.

En effet, il s'agit, avec ce code, de promouvoir l'entreprenariat dans les domaines agro-sylvo-pastoral, halieutique et faunique, et la création d'emplois décents ; de renforcer la compétitivité de la production nationale sur les marchés intérieur et extérieur ; de moderniser les techniques de production, de conservation et de transformation.

Pour ce qui concerne l'assurance agricole, elle vise à réduire la vulnérabilité des producteurs face aux aléas pluviométriques. Déployée en phase pilote dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Ouest et de l'Est pour cette campagne, cette assurance vise à protéger le producteur, qui a adhéré, contre les risques de pertes de rendement de sa récolte de maïs, suite à une insuffisance de pluies ou à une sécheresse. Concernant ce mécanisme, « une phase de mise à l'échelle sur toute l'entendue du territoire et avec d'autres spéculations sont en cours, de même que la création d'une société spécialisée au métier d'assurance », a souligné le ministre de l'Agriculture, Salifou Ouédraogo.

Pour l'accompagnement financier du secteur agricole, un décret portant création du Fonds de développement agricole (FDA) a été adopté et domicilié dans les livres de la Banque agricole du Faso. Le FDA a pour objet l'octroi de crédits destinés à financer l'acquisition de matériels et d'équipements agricoles ainsi que la réalisation d'infrastructures de conservation et de stockage des produits agricoles. La création de ce fonds consacre la mise en place d'un dispositif permanent capable de répondre durablement aux besoins financiers des petits exploitants agricoles.

Des journalistes présents à ce déjeuner de presse.

Quant à l'agriculture contractuelle, elle repose sur un contrat entre producteur et acheteur. Les deux partenaires conviennent au préalable des termes et des conditions de la production et de la commercialisation du produit agricole. C'est donc une forme de production dans laquelle l'agriculteur et l'acheteur établissent un contrat avant la saison de production.

Toujours dans ce cadre, le département de l'agriculture, à travers le projet d'agriculture contractuelle et transition écologique, compte satisfaire aussi la demande alimentaire (en qualité et en quantité) par le développement de l'agriculture. Cela va consister à développer l'accès de coopératives professionnelles aux marchés institutionnels, moderniser les filières à valeur ajoutée locale et professionnaliser les acteurs par l'agriculture contractuelle.

Sur le plan des infrastructures, entre 2016 et 2020, le département a réalisé 20 unités de transformation de produits agricoles dans les zones à forte production. Pour la conservation des produits agricoles, 268 magasins et aires de séchage, 97 unités de conservation de produits maraîchers et quatre comptoirs d'achat ont été construits sur la période 2016-2020.

Issoufou Ouédraogo
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Ecole nationale des douanes : Une promotion toute fraiche de 90 membres, prête à servir

Mon, 26/10/2020 - 23:35

Après deux années de formation à l'Ecole nationale des douanes (END) et au Groupement des forces armées (GFA) à Bobo, 90 nouveaux douaniers font leur sortie de promotion, le lundi 26 octobre 2020, sous le parrainage de Michel Zimba, ex-Directeur général adjoint des douanes du Burkina à la retraite. C'est une cérémonie conviviale, présidée par le ministre de l'économie, des finances et du développement, Lassané Kaboré, qui a été organisée en l'honneur des 90 récipiendaires. Promotion « résilience » c'est le nom qu'a donné ce dernier, à cette 26e promotion.

Le ministre de l'économie Lassané Kaboré, donne le nom de baptême Résilience à la promotion

Annoncée par la fanfare, l'arrivée du ministre de l'économie et des finances, accompagné du parrain et du directeur général de l'École nationale des douanes, Casimir Sawadogo, a donné le top de départ de la cérémonie du jour. Après les honneurs au drapeau, suivis de la revue des troupes, le délégué de la promotion sortante, Georges Tougouri, a pris la parole au nom de toute la promotion sortante. « C'est avec grande joie que je porte à la connaissance de monsieur le ministre de l'économie, des finances et du développement et du directeur général des douanes, que nous sommes prêts à accomplir avec professionnalisme et dévouement, les missions assignées à nos administrations » a-t-il réitéré dans son propos.

Les majors des deux filières reçoivent leurs gallons des mains du ministre de l'économie et le parrain de la promotion

Le directeur général de l'École, Casimir Sawadogo, pour sa part a présenté les effectifs de cette 26e promotion, dont le taux de succès a été de 100%. Selon lui, ils sont 90 élèves dont 16 filles, formés professionnellement et militairement. Parmi ces 90, ce sont 40 nouvelles compétences, dont 10 inspecteurs et 30 contrôleurs qui sont mis à la disposition de l'administration des douanes du Burkina. Les élèves venant de l'étranger étant composé de 33 Centrafricains dont 7 inspecteurs et 26 contrôleurs des douanes, 15 Congolais dont 4 inspecteurs et 11 contrôleurs, 01 contrôleur Tchadien et 01 contrôleur Bissau-guinéen.

Les invités

Casimir Sawadogo, tout en saluant les résultats engrangés (100% de taux de succès ndlr), n'a pas manqué de montrer l'impact du covid-19 sur les activités académiques de l'école. « L'année a été difficile à cause de la covid-19 et l'est toujours. Je saisis l'opportunité pour saluer tous mes collaborateurs pour le résultat positif auquel nous sommes parvenus » a souligné monsieur Sawadogo. Les difficultés ont été surmontées, selon lui, grâce à la résilience des uns et des autres, qui a permis la reprise des cours le 4 mai 2020, après leur suspension en mars 2020.

Georges Tougiri, délégué général de la 26è promotion

Après ce bilan élogieux, le directeur général de l'école a conseillé aux nouveaux lauréats à continuer à se former, à apprendre s'ils veulent être compétents. Après son discours, les 90 récipiendaires ont reçu leurs gallons des mains des autorités venues pour la circonstance. Le ministre de l'économie était accompagné de son ministre délégué chargé de l'aménagement du territoire, Pauline Zouré et du ministre de la sécurité, Ousséni Compaoré. Etaient aussi présents à ladite cérémonie, le directeur général des douanes du Burkina, Elie Kalkoumdo et son homologue du Congo Brazzaville, Guénolé Koumou Mbongo, parrain de la promotion précédente.

Michel Zimba, parrain de la cérémonie

Michel Zimba, ex directeur général adjoint des douanes du Burkina, qui était le parrain de la présente promotion, est allé dans la lancée du directeur général de l'école, en invitant ses filleuls à plus de responsabilités après avoir gravi des grades supérieurs. « Un certain nombre de valeurs et de vertus cardinales, parmi lesquelles, la discipline, l'intégrité et la rigueur doivent habiter en vous » a-t-il renchéri, confiant que l'administration douanière peut compter sur ces derniers.

Etienne Lankoandé
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Personnes vivant avec un handicap : Le cadre de réflexion a débouché sur des recommandations pour une meilleure inclusion de cette cible

Mon, 26/10/2020 - 23:30

Le ministère en charge de la femme a organisé, ce lundi 26 octobre 2020, un panel préparatoire entrant dans le cadre du 2e forum national des personnes vivant avec un handicap (PVH) afin de mieux orienter les actions de protection et de promotion des droits des PVH en général et celles en situation de déplacement interne en particulier. La cérémonie était placée sous le patronage du Premier ministre, Christophe Dabiré.

Le Burkina Faso est marqué ces dernières années par une crise sécuritaire sans précédent. Beaucoup d'efforts ont été consentis dans le domaine de l'assistance humanitaire mais l'expérience montre que l'assistance et la protection spéciales des personnes vivant avec un handicap (PVH) en cette période ne sont pas systématiques. Pis, elles restent insuffisamment adaptées. En raison de leur infirmité, cette cible est souvent abandonnée par les populations en panique lors des déplacements massifs de population et en urgence.

Le présiduim

Et si une opportunité de transport s'avérait, l'équipement dont dépend la personne handicapée ne serait pas transporté. Dans le même ordre d'idée, le ministre de la femme, Marie Laurence Ilboudo/Marshal, a ajouté que les personnes vivant avec un handicap seraient insuffisamment prises en considération dans les évaluations et les interventions humanitaires. Pour ce qui concerne les enfants présentant des handicaps quelconques, ils sont exposés à la négligence durant les situations d'urgence.

Faisant l'état des lieux de la situation sécuritaire dans certaines régions, le ministre Ilboudo/Marshal a expliqué que l'insécurité a entrainé un déplacement massif de 1 034 609 personnes déplacées, accueillies dans 257 communes du pays. Parmi ces personnes déplacées internes, on dénombre plus de 11 741 PVH dont 6 698 femmes et 5 043 hommes. En plus des difficultés communes aux autres personnes déplacées internes, les PVH font face aux barrières environnementales liées à leur handicap.

Les participants

C'est dans l'optique de lever ces obstacles et d'interpeller les différents acteurs sur les défis à relever pour une meilleure protection et promotion des personnes vivant avec un handicap en contexte de crise sécuritaire que le forum national et la célébration par anticipation de la 27e Journée internationale des personnes handicapées se tiennent sous le thème : « Protection et promotion des personnes handicapées dans un contexte de crise sécuritaire : défis et perspectives ». Le dialogue direct avec le président du Faso, Roch Kaboré, est prévu pour le 27 octobre 2020, à Ouagadougou.

Des pistes de solutions

Des réponses inclusives aux besoins des PVH

Mais avant le jour J, un panel a été organisé ce lundi, à Ouagadougou. Les travaux, axés sur le thème central du forum, ont permis aussi d'ausculter les thématiques sur le renforcement de la résilience des personnes handicapées dans un contexte de crise humanitaire, et la contribution des personnes handicapées à la consolidation d'une paix sociale durable au Burkina Faso.

Au terme des travaux, les panelistes après avoir suivi ces communications, échangé sur certaines préoccupations, ont proposé les recommandations suivantes pour une meilleure inclusion des PVH dans le processus de développement au Burkina Faso : Veiller à ce que les services et l'aide humanitaire soient disponibles et accessibles à toutes les personnes handicapées ; garantir leur accès aux services spécialisés, y compris aux technologies ; œuvrer à l'élimination des barrières physiques, comportementales et de communication pour ce qui les concerne.

Aucun Burkinabè ne doit rester en marge du développement

Les participants suggèrent aussi de sensibiliser tous les acteurs, y compris les familles et notamment le personnel humanitaire sur les droits, la sécurité et la protection des personnes handicapées ; favoriser le mécanisme de protection communautaire inclusif afin d'assurer une réponse holistique et adaptée au contexte. Prononçant le discours de clôture, le chef du gouvernement, Christophe Dabiré, s'est réjoui des résultats auxquels les panelistes sont parvenus.

Conscient du fait que la mise en œuvre de ces recommandations commande des actions fortes de la part du gouvernement, il a pris l'engagement que lesdites recommandations seront examinées avec la plus grande attention en vue de leur prise en compte, dans le cadre du processus d'élaboration en cours du nouveau référentiel de développement du Burkina Faso. Le Premier ministre a tenu à féliciter le ministre de la femme pour la tenue effective des fora régionaux et les partenaires techniques et financiers pour leur accompagnement constant aux côtés du Gouvernement

Aïssata Laure G. Sidibé
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Lotissement des collectivités territoriales : 42 communes rurales reçoivent leurs attestations

Mon, 26/10/2020 - 23:25

Le ministre de l'habitat et de l'urbanisme, Dieudonné Bonanet, a procédé à la remise de dossiers techniques de lotissement des 42 communes rurales sur 88 au total, ce lundi 26 octobre 2020 à Gaongo dans la province du Bazéga.

C'est un engagement pris en janvier 2016 : lotir les 88 communes rurales. Les premiers lotissements des communes se concrétisent. En effet, au cours d'une cérémonie symbolique, le ministre de l'habitat et de l'urbanisme, Dieudonné Bonanet, a procédé à la remise de dossiers techniques de lotissement des 42 communes rurale.

Le ministre Dieudonné Bonanet (à gauche) remettant l'attestation au maire de la commune de Bonsoukoula (région du Sud-ouest)

Pour chaque commune, c'est environ 50 hectares de terres qui ont été aménagées. Cela a permis de dégager en moyenne 500 parcelles pour une taille moyenne de 300 à 400 mètres carrés, selon les données.

A la base, cette politique nationale devrait toucher tous les chefs-lieux des 88 communes rurales mais « des aléas qui ne dépendent pas de l'homme » n'ont pas facilité la tâche, a laissé entendre le ministre Dieudonné Bonanet. A l'en croire, sur les 88 communes rurales, 14 localités n'ont pas vu leurs lotissements achevés à cause de l'insécurité. « Il y a également douze lotissements, sur les 88, où les incompréhensions ne nous ont pas permis de démarrer », a-t-il ajouté.

Le ministre de l'Administration territoriale, Siméon Sawadogo

D'autres difficultés étaient au rendez-vous. Selon le ministre en charge de l'administration territoriale, Siméon Sawadogo, seulement 45,76% des objectifs ont été atteints. « Nous avons demandé aux maires pour chaque fois qu'il y a lotissement, il faut mener un débat franc avec la population », a-t-il confié, car sans consensus, pas de lotissement.

Plusieurs maires étaient présents à la cérémonie

Plus de 1,2 milliard de FCFA investi

Malgré ces difficultés, le ministre Dieudonné Bonanet a rassuré que 20 localités sont en cours de lotissement.
Pour les 42 communes rurales loties, c'est un budget de plus de 1,2 milliard de francs CFA qui a été investi. L'ensemble de ces investissements a été financé par le budget de l'Etat à travers le compte spécial intitulé « Compte d'opérations lotissement des centres urbains et ruraux ».

Par un sketch des acteurs de la série « Affaire publique », la population est invitée à faciliter le processus de lotissement

Une telle politique n'est pas sans avantages pour les bénéficiaires. Le maire de la commune de Gaongo, Salif Zoundi, n'a pas caché sa satisfaction, au regard de ce que cela va apporter à sa localité. « Ces lotissements vont sans doute contribuer à l'économie de la commune et à renforcer davantage la politique nationale de l'Etat en matière d'habitat et d'urbanisme », a-t-il déclaré.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

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Lutte contre les cancers gynéco-mammaires : L'hôpital Saint-Camille de Ouagadougou outille son personnel

Mon, 26/10/2020 - 23:20

Le personnel de l'Hôpital Saint-Camille de Ouagadougou a été formé, ce lundi 26 octobre 2020, sur le cancer du sein et celui du col de l'utérus. Une initiative du centre hospitalier qui entre dans le cadre d'Octobre rose, le mois destiné à la lutte contre le cancer du sein.

Le personnel, surtout féminin, de l'Hôpital Saint-Camille de Ouagadougou (HOSCO) ne se s'est pas fait prier pour prendre part à la formation. Munis de leur cache-nez, Covid-19 oblige, les travailleurs de l'hôpital ont été formés par Dr Safyatou Ilboudo et Dr Wilfried Traoré sur les deux cancers féminins les plus fréquents dans le monde et au Burkina Faso : le cancer du sein et celui du col de l'utérus.

Père Marius Bélemniégré, responsable du service des laboratoires, a expliqué que l'HOSCO a un projet de mise en place d'une unité de prévention des cancers. En prélude donc à la mise en œuvre de ce projet, et à l'occasion du mois d'Octobre rose, « l'Hôpital Saint-Camille a voulu faire quelque chose pour la femme. Nous avons commencé par la sensibilisation et la formation de notre personnel pour qu'il puisse comprendre le phénomène pour pouvoir mieux sensibiliser et éduquer les autres », a indiqué Père Belemniégré.

Une vue des participants.

Cette formation a donc permis de donner au personnel, les outils nécessaires pour pouvoir parler au public, avec pour objectif de prévenir la survenue des cancers. « Notre rêve, c'est que vraiment on puisse mettre en place la prévention, que la prévention soit la première des choses, parce que mieux vaut prévenir que guérir », a laissé entendre Père Marius.

Le cancer du sein constitue 21% de tous les cancers au Burkina Faso

Dr Safyatou Ilboudo/Sawadogo, qui a exposé sur le cancer du sein, a relevé que c'est le premier cancer féminin dans le monde. Au Burkina Faso, il constitue 21% de l'ensemble des cancers et 55% des cancers gynécologiques devant le cancer du col de l'utérus. En ce qui concerne les facteurs de risques de ce cancer, elle a cité l'âge, le sexe (seulement 1% des cas concernent les hommes), la puberté précoce, le traitement contraceptif prolongé avant la première grossesse, l'âge tardif de la première grossesse, les antécédents familiaux, etc.

Une vue des participants.

Dr Wilfried Traoré, qui a exposé sur le cancer du col de l'utérus, a indiqué que c'est le 2e cancer le plus fréquent et la première cause de mortalité chez la femme. Il est causé par le Human Papilloma Virus (HPV), et malheureusement, l'on constate un rajeunissement de la maladie. L'âge précoce du premier contact, les partenaires sexuels multiples, mais aussi le manque de dépistage précoce constituent entre autres les facteurs de risque de ce cancer.

La prévention, le meilleur traitement

Tout comme pour le cancer du sein, la meilleure façon de lutter contre le cancer du col de l'utérus demeure la prévention. En effet, une fois le cancer déclaré, le traitement est difficile, coûteux et pénible, souligne Dr Traoré. Pour le cancer du sein, la guérison s'obtient dans 94% des cas s'il est diagnostiqué très tôt. La prévention passe par le dépistage des lésions précancéreuses, et cela le plus tôt possible. Dr Ilboudo conseille qu'à partir de 20 ans, toutes les femmes se fassent dépister et qu'elles pratiquent régulièrement l'autopalpation des seins à la fin des règles.

Tout en rappelant que le cancer du col de l'utérus met une longue période avant de se déclarer (au moins 10 ans), Dr Traoré exhorte toutes les femmes à partir de 25 ans, à faire chaque trois ans, le dépistage des lésions précancéreuses du col de l'utérus.

Une formation bénéfique

A l'instar de Madeleine Touré, sage-femme, les participants ont salué l'initiative de former le personnel médical sur ces deux pathologies qui touchent les femmes. « Je suis très contente de la formation. Avec ça, on est prêt à sensibiliser les femmes à la maternité pour les amener à faire les examens. Nous-mêmes allons faire un dépistage gratuit pour les 20 premières femmes », a-telle indiqué.

Marie-Thérèse Sawadogo, qui était de passage et voyant l'affiche, a tenu à suivre la formation. « Cette formation m'a fait du bien. Je souhaite que l'initiative soit étendue à d'autres femmes dans les services par exemple, parce que c'est très important », a-t-elle déclaré.

Le Père Marius Belemniégré a souligné que l'Hôpital Saint-Camille de Ouagadougou ne veut pas seulement s'arrêter à Octobre rose, mais voudrait s'engager tout au long de l'année 2021 à venir, dans la lutte contre les cancers gynéco-mammaires. « Nous allons essayer d'entreprendre des activités dans le cadre de la prévention des cancers gynéco-mammaires. Nous allons initier différentes activités au cours de l'année 2021, pour faire de cette année, une année de sensibilisation et de dépistage », a-t-il conclu.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net
Crédit photo : Service de communication de l'Hôpital Saint-Camille de Ouagadougou.

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Boucle du Mouhoun : Toma se mobilise pour une culture de la sécurité routière

Mon, 26/10/2020 - 23:15

La Direction régionale des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière de la Boucle du Mouhoun et l'ONASER ont organisé des activités de sensibilisation à Toma, trois jours durant. Le lancement des activités a eu lieu le jeudi 22 octobre 2020 dans la salle polyvalente de Toma. Cette 5e édition était placée sous la présidence du gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun représenté par Mariama Konaté / Gnanou et le parrainage de Drissa Koussoubé représenté par Siméon Toé.

L'édition de cette année, cinquième du genre, a pour thème : '' Synergie d'actions entre acteurs pour une culture de la sécurité routière''. L'activité a débuté par une conférence sur la sécurité routière. Ensuite, quelques élèves des différents établissements avec le concours de l'auto-école Kasero, furent initiés au ba.ba du code de la route.

Le deuxième jour, un cross populaire a été organisé suivi de l'enrôlement au permis de conduire et une collecte des dossiers d'immatriculation. Une sensibilisation dans les écoles aux abords de la Nationale en construction a été faite suivie d'une initiation au code de la route, et une sensibilisation à travers les artères de la ville de Toma. Le soir, une animation avec le camion podium a permis de détendre l'atmosphère dans la ville de Toma. Le dernier jour, avant la clôture des activités, une sensibilisation à travers les artères de la ville a été faite.

Debkoun Aristide Meda , directeur régional des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière de la Boucle du Mouhoun, a traduit toute sa reconnaissance à Mme le haut-commissaire de la province du Nayala représentant monsieur le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, qui a bien voulu présider la présente cérémonie malgré son calendrier bien chargé. Il a saisis cette occasion pour traduire toute sa reconnaissance au nom du comité d'organisation au directeur général de Best Technologie et à Drissa Koussoubé, directeur général adjoint de la compagnie de transport TSR tous parrains de cette 5e édition.

En effet, les soixante-douze heures de la sécurité routière sont une initiative des acteurs de la région de la Boucle du Mouhoun avec le soutien de ses partenaires en l'occurrence l'Office national de la Sécurité routière (ONASER). Elles ont pour objectif d'informer et de sensibiliser les citoyens de la région au respect des règles de la circulation afin de réduire considérablement les accidents ainsi que leur gravité. Aussi, elles servent de cadre pour faire respecter le code de la route et informer la population sur les causes des accidents de la circulation et leurs effets, explique le directeur.

« Il m'est particulièrement agréable de prendre la parole aujourd'hui pour vous encourager, vous féliciter et traduire toute ma satisfaction pour votre engagement et votre contribution combien fort appréciable dans le soutien à la promotion de la sécurité routière à travers vos multiples actions de sensibilisation. L'organisation de telles journées pour sensibiliser et appeler les citoyens au civisme et au respect du code de la route nécessite d'être encouragée et soutenue au regard de son importance. » dit le parrain.

Le haut-commissaire représentant le gouverneur, a souhaité la bienvenue à l'ensemble des autorités et des invités présents et à tous les participants à cette cérémonie. « Je voudrais ensuite vous traduire toute ma gratitude pour votre présence effective, malgré vos charges de travail contraignantes. Vous témoignez ainsi de l'intérêt évident que vous portez à la problématique de l'insécurité routière dans notre pays. Cela témoigne également de votre engagement auprès de l'administration et de ses partenaires dans le combat inlassable contre ce phénomène aux conséquences socioéconomiques énormes pour notre pays. » [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Gaston Toé
Lefaso.net
Nayala

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Formation au Burkina : La marque CFPEM-SST enregistrée auprès de l'OAPI

Mon, 26/10/2020 - 23:14

Le Centre de Formation professionnelle en conduite d'engins miniers et santé sécurité au travail (CFPEM-SST) annonce l'enregistrement de sa marque auprès de l'organisation Africaine de la propriété intellectuelle (OAPI). Ci-après le certificat d'enregistrement.

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Avis de recrutement : Coordonnateur(trice) de projet PPASAB

Mon, 26/10/2020 - 23:14

TERMES DE REFERENCE

I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION

L'Association Sos Santé et Développement Paalga (ASD Paalga) est une organisation non gouvernementale (ONG) créée en 1991, qui travaille dans les domaines de :

la formation,
l'appui conseil,
La sécurité alimentaire
l'insertion socioprofessionnelle des couches vulnérables,
la santé communautaire et l'adaptation aux changements climatiques,
la Participation citoyenne et la gouvernance locale,
l'Alphabétisation et l'éducation non formelle
l'intermédiation financière.

L'association œuvre à la construction d'une société où les femmes et les hommes disposent d'un minimum de bien-être et partagent le peu de bien être qu'ils ont. ASD Paalga intervient dans la région du centre, du centre ouest, du centre sud et du sahel.

Dans le cadre de la continuité de la mise en œuvre du projet à Nanoro et Sabou dans la province du BOULKIEMDE, le présent avis de vacance de poste vise à recruter un Coordonnateur de projets pour une durée de 01 an, avec possibilité de renouvellement par la suite.

II. INTITULE DU POSTE

Coordonnateur(trice) de projet PPASAB basé à Sabou avec des déplacements fréquents à Nanoro et Ouagadougou.

III. FORMATION ET PROFIL

• Avoir au moins une licence (Bac+3) en développement rural, économie, socio économie, sociologie, Gestion de projets, nutrition et sécurité alimentaire, ou tout autre diplôme reconnu équivalent

• Disposer d'au moins deux (02) années d'expérience professionnelle pertinente dans la conduite de projets de développement notamment la conception, la planification, le suivi-évaluation et la capitalisation.

• Disposer d'une expérience pertinente dans la gestion de projets de sécurité alimentaire.

• Avoir une bonne connaissance des associations de développement communautaire est exigée ;
• Avoir une bonne connaissance des techniques de communication, de développement institutionnel et organisationnel ;
• Être familier avec les outils bureautiques (Word, Excel, PowerPoint) est exigé ;

• Avoir une maitrise des outils de collecte numérique et de traitement de données (Kobotoolbox) est un atout ;
• Savoir travailler en équipe ;

• Parler couramment le mooré et avoir une bonne connaissance de la localité est un atout.

IV. DESCRIPTION DES TACHES
MISSION DU POSTE :

• Veiller à la bonne gestion et la bonne mise en œuvre du projet PPASAB financé par ADC au sein de l'OP dans sa zone d'intervention.
• Assurer la planification des activités du projet

• Veiller à l'élaboration et à l'exécution des programmes d'activités (annuel, semestriel, mensuel et hebdomadaire) du projet, à l'harmonie et à la synergie des activités avec les autres projets de ASD PAALGA et avec le programme national d'AdC ;

• Préparer les programmes et rapports d'activités techniques à temps ;

• Veillez à l'exactitude des rapports financiers ;

• Assurer la supervision du travail des animateurs/trices ;

• Assurer la relation technique entre les acteurs de terrain, la coordination de AdC au Burkina et la chargée de programme en Suisse ;
• Assurer la relation entre les acteurs de terrain et ASD PAALGA

• Faire toute proposition ou suggestion visant l'amélioration de l'efficience de l'exécution des activités du projet.

Gestion du projet :

• Appuyer et conseiller les animateurs/trices dans l'exécution des tâches de leurs cahiers de charges,
• Exécuter les activités planifiées avec responsabilité financière,

• Veiller à la prise en compte des groupes défavorisés dans la mise en œuvre des actions du projet (approche genre sensible),
• Assurer une bonne collaboration avec les autorités coutumières, administratives et communales, les autres projets et partenaires et avec les services techniques de l'État.

Mise en œuvre des activités du projet :
• Organiser et coordonner l'exécution de toutes les activités planifiées dans le document de projet,
• Contribuer à développer des stratégies innovantes et adaptables au milieu de mise en œuvre du projet
• Organiser les études spécifiques nécessaires à la bonne marche des actions du projet.
Suivi-Évaluation :
• Contribuer à la mise en place des outils et du système de suivi évaluation pour toutes les activités du projet en collaboration avec ASD PAALGA et la Coordination AdC,

• Superviser et valider les résultats de la mise en œuvre des activités sur le terrain,

• Organiser des évaluations de la mise en œuvre des actions du projet,

• Organiser des auto évaluations participatives du projet

• Assurer le monitoring des activités.
Gestion administrative et financière :

• Exécuter en collaboration avec la secrétaire-comptable, la coordination nationale AdC et la hiérarchie de ASD PAALGA les dépenses selon le budget annuel approuvé,

• Assurer convenablement le suivi budgétaire dans le strict respect des manuels de procédures internes et d'AdC ;
• Vérifier et valider les états de paie, les factures et autres pièces comptables,

• Transmettre les pièces comptables nécessaires à la justification des avances reçues à la comptabilité,
• Garantir la conservation du patrimoine mobilier, immobilier et roulant en veillant à sa bonne utilisation et à son bon fonctionnement,
• Participer à l'inventaire périodique de tout le matériel.

Réunions :

• Organiser et diriger les réunions périodiques (hebdomadaires, mensuelles, trimestrielles, semestrielles ou annuelles) de l'équipe du projet,

• Participer aux réunions bilan de ASD PAALGA,

• Participer aux réunions de supervision de la coordination nationale d'AdC et la chargée de programme,
• Participer aux réunions avec les partenaires, organisations et structures étatiques.

Rapports et planification :
• Établir la planification annuelle, semestrielle, trimestrielle et mensuelle des activités et du budget en collaboration avec les responsables de ASD PAALGA et autres membres de l'équipe technique ;
• Établir des rapports d'activités semestriels selon le contrat avec AdC, les envoyer à la coordination nationale et à la chargée de programme, veiller à intégrer tous les commentaires et apports y compris,
• Établir des rapports analytiques annuels.

V. COMPOSTION DES DOSSIERS DE CANDIDATURES

• Une Photocopie légalisée des diplômes requis ou équivalents (pour les versions papier)

• Une lettre de motivation adressée à monsieur le Président du Conseil d'Administration de ASD PAALGA
• Un curriculum vitae à jour avec les expériences pertinentes pour le poste (3 pages maximum)
• Des copies des attestions de travail antérieur

• Une prétention salariale au poste

VI. TYPE DE CONTRAT

Contrat à durée déterminée : 01 an avec possibilité de renouvellement selon les performances

VII. PROCÉDURE DE RECRUTEMENT
Phase1 : Présélection sur dossiers ; Phase 2 : un test écrit ; Phase 3 : Entretien avec le candidat

VIII. COMPOSITION DES DOSSIERS DE CANDIDATURE

Une demande manuscrite adressée au Président de SOS-Santé et développement Paalga ; une lettre de motivation datée et signée ; un curriculum vitae daté et signé ; une copie certifiée conforme des diplômes requis ; une photocopie légalisée des attestations ou certificats de travail ;

VIIII. DÉPÔT ET CLÔTURE DES DOSSIERS DE CANDIDATURE

Les dossiers de candidatures sous pli fermé portant la mention du poste sollicité ; doivent parvenir au siège de SOS-Santé et Développement à Ouagadougou, sis à la Cité AZIMMO de Tampouy 07 BP 29 Ouagadougou 07, Porte 114, Tél :25 35 27 27 ou à Sabou et à Nanoro au niveau du siège

Les dossiers peuvent également être envoyés simultanément aux adresses
électroniques suivantes : sossantedev@gmail.com, et sagrasyrecrutement17@gmail.com dès la date de diffusion de l'avis de recrutement et ce, jusqu'au 07 novembre 2020 à 17h

La réception des dossiers physiques est ouverte tous les jours ouvrables du vendredi 31 Octobre 2020 au mercredi 07 Novembre 2020 de 8h à 16h niveau des sièges de l'ONG.

Seuls les dossiers de candidature présélectionnés feront l'objet de convocation pour entretiens et tests écrits. Pour tous les postes à pourvoir la connaissance des langues locales à savoir moré et gourounsi sera un avantage.

NB : LES CANDIDATURES FÉMININES SONT FORTEMENT ENCOURAGÉES

VOUS POUVEZ CONSULTER EGALEMENT NOTRE SITE-WEB/ www.asdburkina.org, www.allinburkina.org,
email : sossantedev@gmail.com

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Covid-19 au Burkina Faso : Un record de 145 patients guéris à la date du 24 octobre 2020

Mon, 26/10/2020 - 23:00

Sur 546 échantillons analysés, le Burkina a enregistré, à la date du 24 octobre 2020, huit nouveaux cas confirmés de Covid-19, tous à transmission communautaire, dont quatre à Ouagadougou et quatre à Banfora.

Avec 145 patients guéris, le pays enregistre un nouveau record depuis le début de la maladie.

Deux patients ont malheureusement perdu la vie portant à huit le nombre de morts, depuis le 1er octobre 2020.

Depuis le 9 mars 2020, date de la découverte des premiers cas, le Burkina compte 2 459 cas confirmés, 2 164 guérisons et 67 décès. 228 patients sont donc sous traitement dans les centres de prise en charge.

Lefaso.net

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Société pour le Développement du Sud-Ouest (SODESO) : La deuxième AG ordinaire et extraordinaire se tiendra le 07 novembre 2020

Mon, 26/10/2020 - 22:30

Le Président du Conseil d'Administratif de la Société pour le Développement du Sud-Ouest (SODESO) convie tous les membres de ladite société à la deuxième assemblée générale ordinaire et extraordinaire qui se tiendra le samedi 07 novembre 2020 à 09 heures dans la salle de conférence de la Direction Générale de la Coopération (DGCOOP) sise à Koulouba, côté sud de l'hôtel Azalaï, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour ci-après :

Au titre de l'Assemblée générale ordinaire

1. Lecture du rapport du conseil d'administration à l'assemblée générale sur les exercices 2016, 2017, 2018 et situation de 2019 à 2020.

2. Lecture des rapports du Commissaire aux comptes sur les exercices 2016, 2017 et 2018.

3. Approbation des comptes des exercices 2016, 2017 et 2018.

4. Vote des résolutions.

Au titre de l'Assemblée générale extraordinaire

1. Lecture du rapport du conseil d'administration à l'assemblée générale extraordinaire.
2. Lecture du rapport du Commissaire aux comptes à l'assemblée générale extraordinaire.
3. Vote des résolutions.

Les documents y relatifs peuvent être téléchargés à partir du lien http://tiny.cc/sodeso.

Au regard de l'importance de l'ordre du jour, tous les actionnaires sont priés de bien vouloir prendre toutes dispositions nécessaires pour participer effectivement à ladite assemblée générale.

Une représentation est possible sur présentation d'un Pouvoir de représentation dûment rempli et signé du Mandant et du Mandataire, en cas d'empêchement.
Ouagadougou, le 15 octobre 2020
Le Président du Conseil d'Administration

Fidèle HIEN

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Semaine scolaire de l'éducation à la citoyenneté : Une série d'activités pour promouvoir le civisme chez les élèves du Sahel

Mon, 26/10/2020 - 22:00

Le monde de l'éducation scolaire de la région du Sahel a procédé, le 26 octobre 2020 à Dori, au lancement de la cinquième édition de la Semaine scolaire de l'éducation à la citoyenneté (SeSECi). La cérémonie a connu la présence des hautes autorités de la région et du ministre en charge de l'Enseignement supérieur, Pr Alkassouma Maïga.

Le Burkina Faso, depuis 2016, connaît une situation des plus complexes de son histoire qui lui est imposée par des ennemis et adversaires de toutes sortes. Cette situation s'est manifestée par des attaques terroristes visant, sans discrimination, hommes, femmes, vieux, jeunes, particuliers, salariés du public et du privé, élèves, étudiants et principalement les Forces de défense et de sécurité.

Outre cela, le Burkina Faso est en permanence perturbé par la fronde sociale, avec son corollaire d'actes d'incivisme et de négation des valeurs cardinales de l'Etat de droit. Et comme pour compliquer davantage la situation, le Covid-19 a elle aussi, inhibé, au cours de l'année scolaire précédente, les perspectives de développement, et surtout l'éducation et la formation.

de gauche à droite le gougerneur de la region du sahel Salfo Kaboré, le ministre Alkasoum Maiga et le presiendent du conseil regional du sahel Hamidou Dicko presents pour la montée des couleurs

La Semaine scolaire de l'éducation à la citoyenneté, qui vient d'être lancée, vise donc, selon les organisateurs, à inculquer les valeurs cardinales dont la citoyenneté, le civisme et la défense de l'honneur aux étoiles montantes que sont les élèves du Sahel. Selon le ministre Alkassoum Maïga, des comportements déviants se multiplient dans les lycées et collèges. Les violences et les actes de vandalisme se multiplient. De son avis, cette semaine dédiée au monde scolaire vise à inviter les uns et les autres à intérioriser le vivre-ensemble et l'acceptation de l'autre pour une cohésion sociale dans la région du Sahel.

A en croire le ministre, l'enseignant doit être un modèle dont les élèves s'inspirent. A l'endroit de ces derniers, Alkassoum Maïga a déclaré que leur comportement influencera positivement ou négativement les élèves. Le ministre de l'Enseignement supérieur a aussi appelé les élèves à être disciplinés car, selon lui, c'est dans la discipline que l'on peut bien travailler.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Daoula Bagnon
Correspondant Dori

Categories: Afrique

Bobo-Dioulasso : L'incubateur Sira Labs bénéficie de l'appui aux starts-ups du numérique

Mon, 26/10/2020 - 21:30

Le ministère du Développement de l'Economie numérique et des Postes, à travers le Projet E-Burkina, a procédé le lundi 26 octobre 2020 à Bobo-Dioulasso, au lancement officiel de l'appui aux starts-ups du numérique. L'incubateur Sira Labs bénéficie de 275 millions à travers son projet Wuli.

Placée sous la présidence du ministre de l'Economie numérique, Hadja Fatoumata Ouattara/Sanou et le parrainage du ministre de la Jeunesse, cette activité a pour objectif d'apporter un appui financier à un incubateur numérique à Bobo-Dioulasso pour le développement de programmes d'incubation numérique au profit des jeunes de la région.

L'enjeu du projet est de permettre à des porteurs de projets innovants d'accéder à des espaces d'innovation pour bénéficier de tout l'accompagnement nécessaire pour passer d'idées de projet à une start-up ayant un réel potentiel de développement.
En effet, avec l'appui financier de la Banque mondiale à travers le Projet E-Burkina, deux incubateurs ont été sélectionnés dont l'un pour Ouagadougou et l'autre pour Bobo-Dioulasso.

Les participants

Cet appui consiste en un apport financier pour leur permettre de mener des activités à fort impact, afin de positionner le Burkina Faso comme référence en Afrique de l'Ouest en matière d'innovation numérique.
Et pour la ville de Bobo-Dioulasso, c'est l'incubateur Sira Labs qui a été sélectionné avec son projet Wuli suite à un appel d'offres ouvert.

Le projet Wuli s'inscrit dans la réalisation de la composante 3 du projet e-Burkina qui a pour objectif principal d'améliorer la capacité d'utilisation des TIC par les administrations publiques et les agences pour la fourniture d'informations et de services électroniques et pour promouvoir l'entrepreneuriat dans l'économie numérique, avec un focus particulier sur l'agriculture et les zones rurales.

Photo de famille

Par ailleurs le projet « Wuli » se veut inclusif avec pour ambition de faire bénéficier directement toutes les couches sociales de la région des Hauts-Bassins.
Il comprendra 11 programmes différents repartis en 05 composantes qui ciblent toutes les tranches d'âge en partant des jeunes entrepreneurs porteurs de projets, des chefs d'entreprises, des associations de développement et des professionnels qu'ils soient du secteur public ou privé.

Pour Django Bathily, directeur général de Sira Labs, l'innovation c'est de pouvoir stimuler les entrepreneurs pour créer des projets et apprendre aux gens à développer le numérique. Aussi, il s'est donné comme défi avec son équipe d'envahir les rues de Bobo en commençant par les « Grains de thé », voir les parents qui sont ceux qui se soucient en premier de l'avenir de leurs filles et fils, pour faire sortir les jeunes afin de bénéficier de ces 426 jours de projets. Et pour cela mentionne

Django Bathily, directeur général de Sira Labs

Django, ils seront là s'il le faut durant le weekend pour les accompagner.
Comme souligné par la ministre de l'Economie numérique Hadja Fatoumata Ouattara/Sanon, « aujourd'hui il est difficile de continuer à consommer des plateformes qui viennent d'ailleurs ; et pour respecter les règles élémentaires de l'économie, il faut produire ce que nous consommons. Ce qui suppose une masse critique de Burkinabè, de jeunes innovateurs burkinabè qui conçoivent ces plateformes, pour nous permettre de consommer ces plateformes au lieu de continuer à consommer des plateformes qui viennent d'ailleurs. C'est donc un environnement technologique qui offre les commodités nécessaires aux jeunes burkinabè, aux jeunes filles, aux agriculteurs, aux femmes pour les accompagner dans leurs innovations ».

Hadja Fatoumata Ouattara/Sanon, ministre de l'Economie numérique

La région des Hauts-Bassins étant une zone a forte potentialité économiques surtout dans les secteurs porteurs comme l'agriculture et l'industrie, ce potentiel pourrait se booster avec l'apport numérique. C'est pourquoi le ministère à travers l'ANPETIC a initié cet appui aux incubateurs afin qu'ils puissent contribuer à la transformation numérique des régions grâce à l'apport du numérique. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Haoua Touré
Lefaso.net

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Région du Sahel : Une Journée des communautés pour promouvoir l'inter culturalité et lutter contre la stigmatisation

Mon, 26/10/2020 - 18:40

Le consortium Union fraternelle des croyants de Dori–Solidar suisse, à la faveur du dialogue pour un « mieux vivre ensemble » pour la paix et la sécurité dans la région du Sahel, a organisé la deuxième journée régionale des communautés du sahel le 25 octobre 2020 à Dori. 20 communautés ont pris part à cette journée. L'ouverture des activités a aussi connu la présence des hauts commissaires des quatre provinces du sahel et les différents maires de la région. Elle a été présidée par le gouverneur de la région du Sahel.

Le consortium Union Fraternelle des Croyants de Dori–Solidar suisse dans le souci de contribuer à un changement qualitatif durable des rapports intercommunautaires, intra et interreligieux et avec l'Etat pour une cohésion sociale dans un environnement mieux sécurisé dans la région du Sahel, a organisé la 2e édition de la journée régionale des communautés du sahel. L'ouverture des activités a été lancée par le colonel major Salfo Kaboré gouverneur de la région du Sahel.

les plats aux crapaux etaient au rendez vous1

Les activités ont débuté par un thé débat sur le thème « promouvoir l'inter culturalité pour lutter contre la stigmatisation. » Ce thé débat a connu la présence des haut-commissaires des provinces du sahel, des maires des communes, les représentants des différentes communautés vivant au sahel et les leaders religieux et coutumiers. A cette occasion les participants ont eu des échanges directs avec le gouverneur du sahel sur le thème.

le partage du repas entre les communautés1

Après ce thé débat bien apprécié par les participants, c'est le défilé des 20 communautés vivant au Sahel sur le terrain dudal Jam de l'UFC Dori. Ces communautés sont entre autre les bissas, les peuls, les mossis, les bobos, les gourounsis, les communautés sous régionales que sont les Guinéens, les Togolais, les Ivoiriens, les Béninois (…). Ces différentes communautés ont aussi exposé leur savoir-faire culinaire à la libre dégustation gratuite des participants. Pour Paul François Ramdé, coordonnateur de l'UFC Dori, cette deuxième édition est incluse dans la mission que s'est assignée le consortium UFC Dori–Solidar suisse à travers le dialogue inclusif pour un mieux vivre ensemble.

les autorités regionales presentes au thé debat0

L'objectif recherché selon lui est de promouvoir la cohésion sociale, l'acceptation de l'autre et l'exploitation des différences comme des ressources d'enrichissement personnel. A l'en croire le fait de permettre à ces communautés de communier, d'interchanger les cultures va revigorer la cohésion et le vivre ensemble au sahel. Quant à l'organisation pratique de la journée, M. Ramdé affirme que celle-ci est une réussite car riche en enseignements. Le gouverneur de la région du sahel a demandé au consortium que cette journée des communautés soit désormais une semaine des communautés.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Daoula Bagnon
Correspondant Dori

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Fédération burkinabè de baseball et softball : « Renaissance » comme nom de baptême du mandat

Mon, 26/10/2020 - 18:00

La Fédération burkinabè de baseball et softball (FBBS) a effectué, le dimanche 26 octobre 2020, sa rentrée sportive 2020-2021. Piloté par un nouveau bureau sorti des dernières élections, le mandat est placé sous le signe de la « renaissance ». Plusieurs activités, visant à promouvoir la discipline, sont au programme des quatre prochaines années.

Le Baseball et Softball doit renaître au Burkina Faso. C'est d'ailleurs l'objectif que s'est fixé le bureau entrant de la Fédération qui vient d'effectuer sa rentrée sportive, le 25 octobre dernier. Devant l'ambassadeur du Japon au Burkina Faso, le directeur général des sports de haut niveau, Abraham Zoma, la représentante de la JICA au Burkina et bien d'autres invités, le jeune patron de la discipline, Ibrahima Siboré, a réitéré cet engagement. « Nous avons décidé de baptiser notre mandat ‘‘Renaissance'' parce que nous avons connu entre temps des problèmes au niveau de la discipline. Nous entendons redonner de la motivation aux différents acteurs de ce sport », a-t-il dit.

Le président de la Fédération burkinabè de baseball et softball, Ibrahima Siboré (veste noire) ; l'ambassadeur du Japon au Burkina (milieu) et le représentant du ministre des Sports et des Loisirs (extrême gauche).

La discipline était à un moment donné en berne à cause des dissensions à l'interne. En ce début de mandat, les membres de l'ancien bureau brillent par leur absence aux activités. En vue de réunir à nouveau les acteurs du baseball et softball, le président compte faire la politique de la main tendue. « Bien sûr que nous allons leur tendre la main. D'ailleurs, dans mon propos après les élections, j'ai cité Saint Antoine de Padoue qui disait que « les pierres elles seules n'ont pas d'espoir que d'être pierres. Mais lorsqu'elles s'assemblent, elles peuvent devenir un temple ». Ce qui veut dire que seuls, nous ne pouvons rien faire. Nous avons besoin de l'ensemble des acteurs pour la réussite du mandat. Le sport est collectif. Il promeut la paix, la cohésion. Nous sommes ouverts et attendons le soutien de tous ceux qui veulent contribuer au développement de ce sport », a ajouté Ibrahima Siboré.

Les officiels félicitant les anciennes gloires et les champions d'Afrique de l'Ouest qui venaient de livrer un match de gala (1-1).

Promouvoir aussi la discipline dans tout le pays

En plus de la réconciliation, le président veut faire de la promotion du baseball et softball, un autre de ses combats. Pour cela, des actions sont prévues dans le programme des quatre prochaines années, surtout en direction des scolaires. « Ce mandat sera marqué par plusieurs activités. Nous l'avons d'ailleurs commencé par la visite aux clubs. Nous voulons ainsi toucher du doigt les réalités de chaque club et leur signifier que nous sommes là pour œuvrer au développement du sport. Nous comptons organiser une assemblée générale qui va réunir tous les acteurs du baseball pour discuter du fonctionnement de la discipline sur le plan national. Nous avons également des championnats des lycées et collèges que nous allons lancer très bientôt en vue de permettre aux joueurs d'être compétitifs aux échéances futures », a précisé le président. Aussi, les Burkinabè sont les champions ouest-africains de la discipline. Pour Ibrahima Siboré et son équipe, l'objectif est de travailler à garder ce titre et, mieux, à conquérir le titre continental.

Les officiels et les joueurs posant ensemble.

Pour l'atteinte de ces objectifs, le bureau fédéral peut compter sur le ministère de tutelle, selon Abraham Zoma, directeur général des sports de haut niveau, représentant le ministre des Sports. « Le ministère accompagne les fédérations dans leurs programmes d'activités. Baseball et softball a eu l'accompagnement du ministère à partir de la subvention. Pour leurs sorties à l'international, le ministère les a toujours accompagnés. Je suis content pour les activités prévues au profit des scolaires et lycéens », s'est-il réjoui.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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Coupe de l'APSAB : L'Association des agents généraux remporte la deuxième édition

Mon, 26/10/2020 - 18:00

La deuxième édition de la Coupe de l'Association professionnelle des sociétés d'assurances du Burkina Faso (APSAB) a désigné son vainqueur dans la soirée du samedi 24 octobre 2020. Opposés à l'équipe de l'UAB (Union des assurances du Burkina), les Agents généraux (APAG) se sont imposés sur un score sans appel de quatre buts à zéro (4-0). Les joueurs de l'APAG sont repartis avec un trophée et la somme de 200 000 francs CFA.

Les assureurs étaient réunis dans la soirée du samedi 24 octobre 2020 sur le terrain du Plateau SONAR. Et pour cause, ils clôturaient les 72h dédiées au métier d'assurance par la finale de la Coupe de l'Association professionnelle des sociétés d'assurances du Burkina Faso (APSAB).

Photo d'action, un joueur de l'UAB renvoyant la balle de la tête.

L'équipe de l'Union des Assurances du Burkina (UAB) recevait celle des Agents généraux (APAG). Dès le coup d'envoi de la rencontre, les agents généraux ne se sont pas offert un round d'observation avant d'aller au charbon. Ils sont les premiers à s'octroyer les occasions, au grand dam des joueurs de l'UAB qui présentaient déjà des limites techniques. Après plusieurs ratés devant les buts adverses, Kevin Ouédraogo, sur une frappe chirurgicale, ouvre le score à la 10e minute. Les Vert et blanc de l'UAB tentent vainement de revenir au score avant la pause.

A la reprise, Rasmané Barry aggrave le score. Très inspiré, il inscrit coup sur coup le deuxième et le troisième but de son équipe. La formation de l'UAB est au bord du naufrage. Il faut maintenant sauver les meubles. Malheureusement pour eux, les adversaires du jour ne faisaient que monter en force. Ils enfoncent le clou grâce à Charles Pafadnam. APAG 4, UAB 0. Le coup de sifflet final intervient sur ce score sans appel.

Les agents généraux s'adjugent le trophée de la deuxième édition et succèdent ainsi à Saham Assurance, vainqueur de la première édition. L'équipe finaliste malheureuse est repartie avec la somme de 150 000 francs CFA, tandis que les vainqueurs de la Coupe ont reçu un trophée et la somme de 200 000 F CFA.

La marraine de la finale donnant le coup d'envoi de la rencontre.

Renforcer la cohésion entre les membres

Le tournoi, initié par l'Association professionnelle des sociétés d'assurances du Burkina, est à sa deuxième édition. « Nous avons décidé d'organiser cette activité pour renforcer la cohésion, la solidarité et l'amitié entre les membres de notre association. Le sport de façon générale et le football en particulier est un puissant moyen pour promouvoir ces valeurs », a indiqué Abdoulaye Touré, président de l'APSAB.

Les officiels saluant les joueurs.

L'édition 2020 se tient dans un contexte marqué par la pandémie à coronavirus et a contraint les organisateurs à revoir le calendrier de la compétition. Au lieu d'un mois en matchs de poule, les organisateurs ont opté pour un tournoi de trois jours, en éliminations directes. Neuf équipes dont celles des auxiliaires des assurances (courtiers et agents généraux) ont pris part au tournoi, à la différence de la première édition. « Toutes les sociétés d'assurance se sont inscrites pour le tournoi. Mais nous avons dû regrouper celles qui ne pouvaient pas aligner cinq joueurs pour former des équipes », a expliqué Issa Sidibé, superviseur de la Commission sports et loisirs de l'APSAB.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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Décès de Mamadou OUATTARA dit Tom : Programme des obsèques

Mon, 26/10/2020 - 17:50

Les grandes familles OUATTARA et HEMA, à Bobo, Soubakagniedougou, Banfora, Niangoloko, Côte d'Ivoire, Italie, Canada
Les familles alliées : COULIBALY, SOULAMA, KONE, TRAORE, PALE, YACOUBA, OUEDRAOGO, DIARRA, LOUBOULA, BATIONO,

La veuve OUATTARA née PALE Yelly Marie Agnès,
Les enfants : Bamassi Rachid Fabrice et Biê Aziz Kévin

Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès le 18 octobre 2020 à Abidjan de leur fils, frère, oncle, beau-frère, époux, père.
Mamadou OUATTARA, affectueusement appelé Tom,
cadre de banque (BOA Côte d'Ivoire) à la retraite

Programme des obsèques

Mardi 27 octobre 2020 :
• Arrivée du corps à Bobo par vol Air Burkina aux environs de 14 h00 mn
• Transfert de la dépouille au domicile du défunt sis Lafiabougou (6m de la nouvelle station ACCES OIL route de Orodara)
• Lecture de coran à partir de 20h.
Mercredi 28 octobre 2020 :
• Transfert du corps au domicile familial sis Accart-ville sud (secteur 9) dans la matinée
• 20h : veillée de prière (lecture du St Coran)

Jeudi 29 octobre 2020 :
• 8h30 : Absoute
• 9h 30 : Levée de corps suivie de l'enterrement au cimetière municipal, route de Banakélédaga (côté droit)
Ils vous informent par ailleurs que a la cérémonie de doua aura lieu le dimanche 1er novembre à 8h30 au domicile familial.
Union de prière pour le repos de son âme.

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