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Updated: 2 months 1 week ago

Hygiène et assainissement dans la Sissili : La fin de la défécation à l'air libre, une réalité à Zoro

Thu, 08/10/2020 - 01:08

Afin d'évaluer les réalisations du projet « Assainissement total piloté par les communautés (ATPC) », une équipe de l'Unicef a effectué une sortie terrain à Zoro, un village situé à cinq kilomètres de la commune de Léo, dans la province de la Sissili. C'était le mardi 6 octobre 2020.

« Accroître en milieu rural le taux d'accès à l'assainissement de 12% en 2015 à 100% en fin 2020 », telle est la vision du projet « Assainissement total piloté par les communautés (ATPC) », lancé il y a quatre ans dans la province de la Sissili. Ce projet est piloté par l'Association pour la paix et la solidarité (APS), en partenariat avec l'Unicef et la Direction régionale de l'eau et l'assainissement du Centre-Ouest.

A trois mois des échéances de cette initiative, l'Unicef a fait un arrêt pour constater de visu l'impact de son exécution sur le terrain. C'est ainsi que le représentant adjoint de l'organisation, Dr James Mugaju, s'est rendu à Zoro, le mardi 6 octobre 2020, où le projet est mis en œuvre. Il avait à ses côtés le haut-commissaire de la province de Sissili et d'autres partenaires. Ils ont été accueillis par une population joyeuse fortement mobilisée avec à sa tête le chef du village.

Le projet a connu l'adhésion de la population de Zoro

Comme l'a souligné la superviseuse de l'APS, Aïssata Sawadogo, l'objectif du présent projet est de sensibiliser la communauté pour un changement de comportement en matière d'eau, d'hygiène et d'assainissement. Ainsi, plusieurs activités ont été réalisées sur le terrain, parmi lesquelles des activités de pré-déclenchement et de déclenchement, et la formation des Comités d'assainissement villageoises/quartiers. « Après ces activités, le village a été visité par le comité provincial d'assainissement qui a déclaré la fin de la défécation à l'air libre à Zoro, le 26 septembre 2020 », a rappelé Mme Sawadogo. En termes de performance, 66 latrines ont été auto-construites par la population elle-même après le déclenchement, en plus des 64 latrines existantes. On note également la réalisation de puisards pour la gestion des eaux de la douche.

La certification se fait six mois après l'acquisition du statut FDAL

Les efforts ont porté des fruits

Désormais, des comportements responsables ont été adoptés par les populations en termes de lavage des mains, d'utilisation systématique d'une latrine pour se soulager, d'entretien des latrines. Aussi, les enfants utilisent des pots pour se soulager. Au regard de ces acquis, le suivi se poursuit pour la certification dudit village. Mais pour l'instant, le projet a positivement impacté la vie de la population.

C'est le cas notamment d'Issaka Ziba, un chef de famille qui habite à Zoro. Il explique qu'avant l'arrivée du projet, l'un de ses enfants tombait régulièrement malade à cause du manque d'hygiène sanitaire. Il fallait l'amener chaque semaine à l'hôpital pour des soins. Mais grâce au projet, ce chapitre relève du passé. Tout en prenant l'engagement de ne plus revenir sur les mauvaises habitudes, M. Zida demande aux uns et autres d'assainir leur cadre de vie.

Un milieu sain contribue au bon développement des enfants

Le représentant adjoint de l'Unicef au Burkina Faso, Dr James Mugaju, a félicité et encouragé la population et les leaders communautaires pour avoir adhéré à l'initiative visant à mettre fin à la défécation à l'air libre d'ici fin décembre 2020.

Pour lui, la présence de son équipe marque l'engagement de l'Unicef à accompagner la province et les villages à continuer à aller de l'avant dans cette perspective. « Nous allons continuer à travailler avec les équipes de la région (la Direction régionale de l'eau et de l'assainissement, le haut-commissaire et le comité exécutif d'hygiène et d'assainissement) pour identifier les besoins qui restent à couvrir. En fonction de l'état des besoins, nous proposerons ensemble des solutions les plus réalistes possibles qu'il faut », a rassuré M. Mugaju, faisant allusion aux doléances émises par le président du Conseil villageois de développement, Salif Dagano.

Le représentant adjoint de l'UNICEF au Burkina Faso (en pantalon blanc) satisfait des réalisations

Pour le haut-commissaire de la province de la Sissili, Aristide Mohamed Kam, c'est un sentiment de joie qui l'anime en ce jour. « Nous sommes satisfaits de ce qui a été réalisé dans ce village et dans tous les villages qui ont été déclenchés dans la province de la Sissili », a déclaré M. Kam.

Aïssata Laure G. Sidibé
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Categories: Afrique

Jubilé d'or de la paroisse Saint Jean XXIII : Une halte pour interroger le vivre-ensemble dans le Christ

Thu, 08/10/2020 - 01:07

La paroisse Saint Jean XXIII fêtera son cinquantième anniversaire en 2021. En prélude à ce jubilé, le comité de pilotage du cinquantenaire, présidé par Edouard Malgoubri, a organisé une conférence de presse ce mercredi 7 octobre 2020 à Ouagadougou, en vue d'annoncer les couleurs des festivités qui seront lancées le dimanche 11 octobre 2020 par une messe. Le thème de ce jubilé d'or est « A l'exemple de Saint Jean XXIII, soyons des témoins vivants de notre foi ».

A l'entame de cette rencontre avec les journalistes, le curé de la paroisse Jean XXIII, le père Dominic Appe, a fait savoir que la célébration du jubilé a des fondements bibliques. L'année jubilaire est un moment où l'on se repose comme Yahvé Lui-même s'est reposé le septième jour. C'est la raison pour laquelle, « s'inspirant de cet esprit biblique, source et gage de notre salut, nous avons jugé bon qu'après 50 ans, nous fassions à notre tour une halte pour interroger notre vivre-ensemble dans le Christ, afin de nous réjouir dans le Seigneur pour toutes ses incommensurables grâces dont il nous a gratifié », a justifié le curé.

Créée le 23 février 1969, la paroisse des « non-Africains » a été baptisée Jean XXIII par l'intermédiaire du cardinal Paul Zoungrana. L'abbé Laurent Bilgo a été le premier curé de la paroisse en 1971. C'est ce dernier qui a travaillé à élargir l'espace paroissial aux Africains non-mooréphones. C'est lui aussi qui proposa au cardinal Zoungrana le nom de Jean XXIII.

Les participants

Cette commémoration jubilaire va s'étendre sur une période de douze mois. Cette année jubilaire sera ponctuée de célébrations liturgiques, d'enseignements catéchétiques, de formations en secourisme, de journées d'évangélisation, de conférences, etc. Le budget prévisionnel sera communiqué dans les jours à venir, selon le comité d'organisation.

Dofinitta Augustin Khan (stagiaire)
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Categories: Afrique

Syndicalisme au Burkina : Les femmes veulent prendre les devants de la lutte

Thu, 08/10/2020 - 01:05

Le Réseau des enseignantes syndicalistes de l'Afrique de l'Ouest (RESAO) a organisé une formation au profit de 25 femmes venues des différentes régions du Burkina, les 6 et 7 octobre 2020 à Ouagadougou. Cette rencontre a permis aux femmes d'exprimer leur volonté de prendre les devants de la lutte pour l'amélioration de leurs conditions de vies.

Plusieurs femmes venues des treize régions du Burkina ont été outillées en leadership en vue de mieux s'impliquer dans les luttes syndicales, les 6 et 7 octobre 2020. Pour Alima Bikienga, présidente du Réseau des enseignantes syndicalistes de l'Afrique de l'Ouest (RESAO), « les femmes doivent prendre le devant de la lutte ». Mais cela passe par le renforcement des capacités des femmes. Cet atelier, selon elle, prend en compte le contexte actuel marqué par l'impact du Covid-19 sur le système éducatif.

Alima Bikienga, présidente de RESAO

Ces 25 femmes venues de différentes régions du Burkina, selon les propos de la présidente Alima Bikienga, ont bénéficié d'une formation en leadership féminin. Cette formation doit permettre aux femmes de s'impliquer en profondeur dans la lutte syndicale.

Au sortir de l'atelier, elles sont invitées à aller former les autres femmes dans les régions et à ouvrir des antennes régionales afin que les capacités féminines soient transmises à la base.

E.K.S
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Categories: Afrique

Programme Voix pour le changement : Des OSC plaident pour une meilleure prise en compte des problèmes liés au pastoralisme

Thu, 08/10/2020 - 01:00

Les Organisations de la société civile (OSC) membres du groupe thématique « Résilience pastorale » du programme Voix pour le changement (V4CP) organisent, les 7 et 8 octobre 2020, un atelier de dissémination des résultats d'une étude sur les preuves produites auprès des acteurs concernés par la problématique de la résilience pastorale. A travers cet atelier organisé avec l'appui de l'ONG SNV, les OSC et leurs partenaires entendent faire un plaidoyer pour une meilleure prise en compte des problèmes liés au pastoralisme dans le contexte de changement climatique et de décentralisation.

C'est sous le thème « Programme budgétaire du ministère des Ressources animales et halieutiques : quelles perspectives pour le renforcement de la résilience des ménages pastoraux au Burkina Faso ? » que les OSC du groupe de Résilience pastorale du programme Voix pour le changement (V4CP) organisent leurs journées d'échanges et de plaidoyer en faveur de la résilience des ménages pastoraux, les 7 et 8 octobre 2020 à Ouagadougou. Appuyées par IFPRI (en anglais International food policies and research institute), ces OSC que sont l'Association pour la promotion de l'élevage au Sahel et en savane (APESS) et la Plateforme d'action pour la sécurisation des ménages pastoraux (PASMEP), ont mené une étude sur le secteur de l'élevage dans le cadre du programme V4CP, qui est un programme de plaidoyer de l'ONG néerlandaise SNV développé depuis 2016.

Le participants à l'atelier

Selon Oumarou Modibo de l'APESS, les études, dans le cadre de V4CP, ont donné des preuves d'insuffisance de textes et de lois liés au pastoralisme au Burkina. La thématique des études vise, ajoute-t-il, à promouvoir l'application effective de textes et lois liés au pastoralisme dans un contexte de changement climatique et de décentralisation. Dans ce cadre, explique Oumarou Modibo, une étude comparative sur trois textes que sont la loi d'orientation relative au pastoralisme, la loi portant régime foncier rural et le Code général des collectivités territoriales, a montré clairement qu'il y a la nécessité de procéder à une relecture de la loi d'orientation relative au pastoralisme.

Oumarou Modibo de l'Association pour la promotion de l'élevage au Sahel et en Savane (APESS)

Il ajoute qu'une étude a aussi été menée sur la prise en compte du pastoralisme dans les plans communaux de développement. Cette étude a révélé, pour les neuf communes considérées, que les plans annuels d'investissement de ces communes ne correspondent pas à ce qui est prévu dans les plans communaux de développement. D'où la nécessité d'harmoniser, selon Modibo, les plans d'investissement aux plans de développement, qui sont des documents-cadres dans lesquels toutes les planifications opérationnelles sont consignées. Enfin, annonce-t-il, l'étude sur les infrastructures pastorales et leur maillage au Burkina a montré que des zones où l'élevage est important comme le Sahel, sont peu dotées d'infrastructures pastorales telles que les points d'eau, les parcs de vaccination, les marchés de bétail, etc. Alors que dans d'autres zones, cette densité des infrastructures est plus importante.

Au micro Fatimata Valea de l'OSC PASMEP, avec à sa droite le représentant de l'ONG néerlandaise SNV, Benoît Delma.

C'est l'ensemble de toutes ces études, déclare Fatimati Valea de l'OSC PASMEP, qui sera restitué aux acteurs présents à l'atelier pour voir comment le plaidoyer peut être mené, pour que des dispositions soient prises pour faire un équilibrage en fonction de l'importance de l'élevage dans chaque région.

Hamado R. Ouédraogo, a salué l'initiative qui permettra aux décideurs de corriger certaines insuffisances dans l'allocation des ressources

Les OSC et leurs partenaires ont pu constater avec satisfaction que la transformation laitière contribue en grande partie aux revenus des ménages pastoraux, particulièrement aux revenus des femmes, et veulent faire un plaidoyer pour la promotion de ce secteur. L'élevage contribue à environ 22% au Produit intérieur brut (PIB), signale Oumarou Modibo, alors que ce secteur est peu financé, malgré le Protocole de Maputo qui a amené l'Etat à augmenter le budget au profit du secteur agricole d'environ 15%. « Dans ces 15%, la partie qui va au sous-secteur de l'élevage est très minime, et c'est l'ensemble de ces difficultés qui sont concernées par le plaidoyer », a-t-il confié.

Etienne Lankoandé
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Categories: Afrique

Décès de Mme SANFO née KALMOGO Léontine : Programme des obsèques

Thu, 08/10/2020 - 01:00

Les grandes familles SANFO à Nambéguian, Lioudougou (Kongoussi),

La famille OUEDRAOGO à Zoura,

La famille KALMOGO à Koumbango, Bobo Dioulasso, Etats Unis,

La familles alliées COULIBALY, BITIBALY, DIASSO, ZONGO, SALLOGO, WEIS, et COMPAORE,

Ont le regret d'annoncer le décès survenu le 6 octobre 2020 de leur épouse, sœur, mère, et grand-mère, Madame SANFO née, KALMOGO Léontine, précédemment institutrice et Ingénieure FJA à la retraite à Ouagadougou Zone 1.

Le programme des obsèques se présente comme suit :

1. Jeudi 8 octobre : veillée de prière au domicile familial à la Zone 1 (ex secteur 28) à 20 heures

2. Vendredi 9 octobre :

 Levée du corps à la morgue de l'hôpital de Bogodogo à 9 heures
 Départ du domicile à 11 heures
 Absoute à la chapelle Saint Paul (Paroisse Saint François d'Assise) à 11 h 30 heures
 Départ pour le cimetière de Gounghin à 12 heures 30
 Enterrement à 14 heures

Categories: Afrique

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 7 octobre 2020

Wed, 07/10/2020 - 22:30

Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 07 octobre 2020, en séance ordinaire, de 09 H 15 mn à 13 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L'ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE DIX (10) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale :

un décret portant approbation des statuts de l'Agence nationale d'appui au développement des collectivités territoriales (ADCT).

L'adoption de ce décret permet de doter l'ADCT de textes règlementaires lui permettant de remplir efficacement ses missions.

I.1.2. Pour le compte du ministère de la Sécurité :

un décret portant révision des modalités de reclassement des Assistants de police dans le corps des Officiers de police.

L'adoption de ce décret permet de régulariser la carrière des Officiers de police et de réparer le préjudice subi par ces derniers dans l'application des dispositions de la loi n°045-2010/AN du 14 décembre 2010 portant statut du personnel de la Police nationale.

I.1.3. Pour le compte du ministère de la Justice :

un décret portant nomination de Chefs de greffe.

L'adoption de ce décret permet la nomination de huit (08) greffiers en chef dans les fonctions de Chef de greffe des tribunaux de Grande instance de Ouaga II, de Pô, de Tenkodogo, de Diébougou, de Banfora, de Yako, du Tribunal de commerce de Ouagadougou et du Tribunal du travail de Ouagadougou.

I.1.4. Pour le compte du ministère de l'Economie, des finances et du développement :

un décret portant déclaration d'utilité publique le projet d'aménagement et de bitumage du Boulevard des Tansoba, tronçon entre la Route nationale (RN) n°03 et l'Echangeur du Nord, dénommé Rocade Nord, dans l'arrondissement n°04 de la commune de Ouagadougou.

Ce projet couvre une superficie de 77,124 hectares sur un linéaire total de 10,500 km et traverse les quartiers Kossodo (secteur n°17) et Tanghin (secteur n°19 et n°20) de Ouagadougou.

L'adoption de ce décret de déclaration d'utilité publique permettra d'engager la procédure d'expropriation et la mise en œuvre effective de ce projet.

une ordonnance portant autorisation de ratification de l'accord de don n°TFB2545 conclu le 04 août 2020 entre le Burkina Faso et l'Association internationale de développement (IDA) agissant en tant qu'entité accréditée du Fonds vert pour le climat pour le financement du Projet de renforcement de la résilience climatique au Burkina Faso.

D'un montant de 22,500 millions USD soit 12,375 milliards de F CFA, ce don de l'Association internationale de développement est destiné au financement du Projet de renforcement de la résilience climatique au Burkina Faso. Ce projet vise à améliorer les prévisions météorologiques et climatiques, à contribuer à la mise en place de systèmes d'alerte précoce et à renforcer les capacités de riposte des communautés face aux effets du changement climatique.

un décret portant référentiel d'alignement des indemnités des agents des établissements publics de l'Etat (EPE) sur celles des agents de la Fonction publique d'Etat.
L'adoption de ce décret permet de disposer de textes règlementaires en vue de l'harmonisation des indemnités à servir aux agents des EPE avec celles des agents publics de l'Etat.

un décret portant création de l'Agence nationale d'appui au développement des collectivités territoriales (ADCT).

L'Agence nationale d'appui au développement des collectivités territoriales vient en remplacement du Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales.

L'adoption de ce décret permet de mettre en place une structure plus dynamique lui permettant d'assurer efficacement ses missions.

un projet de loi portant ratification de la convention de prêt conclue le 29 septembre 2020 entre le Burkina Faso et la République Populaire de Chine (RPC) à travers EXIMBANK CHINE pour le financement du projet SMART BURKINA.

Le projet SMART BURKINA vise à améliorer la protection des personnes et des biens sur toute l'étendue du territoire national.

Il est prévu pour une durée de 54 mois avec un montant de cinquante-deux milliards trois cent cinquante-un millions huit cent dix mille vingt-quatre (52 351 810 024) F CFA. La durée du remboursement du prêt est de 20 ans avec un différé de 05 ans.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l'Assemblée nationale.

I.1.5. Pour le compte du ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l'action humanitaire :

un rapport relatif à l'organisation du deuxième Forum national des personnes handicapées 2020.

Le deuxième Forum national des personnes handicapées se tiendra les 26 et 27 octobre 2020 à Ouagadougou sous le thème : « Protection et promotion des personnes handicapées dans un contexte de crise sécuritaire : défis et perspectives ».

Cette édition permettra de faire le bilan de la mise en œuvre des engagements pris lors de la 1ère édition en 2018 à travers les foras dans les 13 régions du Burkina Faso et de recueillir les préoccupations à soumettre au Président du Faso lors du dialogue direct.

I.1.6. Pour le compte du ministère des Droits humains et de la promotion civique :

un rapport relatif à l'organisation de la Semaine nationale de la citoyenneté (SENAC) édition 2020.

Les activités entrant dans le cadre de l'édition 2020 de la SENAC se dérouleront du 12 au 16 octobre 2020 dans les 13 régions du Burkina Faso sous le thème : « Rôle et responsabilité des différents acteurs pour des élections apaisées dans un contexte de défis sécuritaire et sanitaire ».

La cérémonie officielle de la SENAC 2020, prévue le 12 octobre à Bobo-Dioulasso est placée sous le très haut patronage de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale a présenté au Conseil la situation issue de la destruction de la mosquée de Panzani, arrondissement n°09 de Ouagadougou.

Le Conseil désapprouve la destruction d'un lieu de culte quelles que soient les raisons qui ont conduit à cette situation.

Une procédure est mise en œuvre pour que la propriété du terrain revienne à l'Etat, dans le respect des procédures en la matière.

Le gouvernement prendra toutes les dispositions pour une gestion apaisée de cette situation.

Il appelle à la retenue et à la responsabilité individuelle de chaque Burkinabè dans la recherche de la paix et le maintien de la cohésion sociale.

II.2. Le ministre de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur a informé le Conseil de la survenue d'un accident de la circulation dans la nuit du 06 au 07 octobre 2020 en territoire ivoirien.

Le bilan provisoire de la collision entre un car de transport et un camion porte-char est de plus d'une dizaine de ressortissants burkinabè décédés et de nombreux blessés.

Le Consulat du Burkina à Bouaké et l'Ambassade du Burkina en Côte d'Ivoire apportent à nos ressortissants tout le soutien nécessaire.

Le gouvernement présente ses condoléances aux familles éplorées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

II.3. Le ministre de l'Education nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales a fait au Conseil le bilan de la rentrée scolaire 2020-2021 à la date du 05 octobre 2020.

Il a présenté le point de la production des masques de protection, de la distribution des manuels scolaires, de la mise en œuvre des mesures barrières et de la situation des écoles fermées.

Le Conseil félicite les différents acteurs qui ont concouru à l'effectivité de la rentrée et souhaite une bonne année scolaire à l'ensemble du système éducatif.

II.4. Le ministre de la Santé a présenté au Conseil le point de la gestion de l'épidémie de Coronavirus (COVID-19).

Les activités réalisées au cours de la période du 16 septembre au 06 octobre 2020 sont essentiellement celles de prévention et de riposte à la COVID-19.

Au regard de l'évolution actuelle de la maladie, le Conseil invite les acteurs concernés à poursuivre le renforcement des activités de communication et de sensibilisation sur le respect des mesures barrières dans toutes les régions, la surveillance et le renforcement de l'engagement communautaire.

II.5. Le ministre de l'Agriculture et des aménagements hydro-agricoles a fait au Conseil le point des préparatifs de l'organisation de la 40ème édition de la Journée mondiale de l'alimentation (JMA).

Placée sous le thème : « Cultiver, nourrir, préserver. Ensemble, Agir pour l'Avenir », cette journée marque également le 75ème anniversaire de l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation (FAO).

La JMA se tiendra le 16 octobre 2020 à Dédougou, chef-lieu de la Région de la Boucle du Mouhoun.

Le ministre a également informé le Conseil de la mise en place du Conseil d'administration de la Centrale d'approvisionnement en intrants et matériels agricoles (CAIMA) du Burkina Faso.

II.6. Le ministre de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l'action humanitaire a fait au Conseil une communication relativeà la commémoration de la 23ème Journée internationale de la femme rurale, le 15 octobre 2020.

Au Burkina Faso, cette commémoration se tiendra à Banfora, Région des Cascades, sous le thème : « Quelles stratégies de résilience des femmes rurales dans un contexte d'insécurité, de changements climatiques et de COVID-19 ? ».

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE

- Monsieur Brahima SAWADOGO, Mle 111 292 B, Greffier en chef, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chef de greffe du Tribunal de grande instance de Ouaga II ;

Monsieur Démagori GNISSE, Mle 238 089 C, Greffier en chef, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de greffe du Tribunal de grande instance de Pô et cumulativement Chef de greffe du Tribunal administratif de Pô ;

Monsieur Séni DIALGA, Mle 59 819 H, Greffier en chef, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de greffe du Tribunal de grande instance de Tenkodogo et cumulativement Chef de greffe du Tribunal administratif de Tenkodogo ;

Monsieur Badaoudou OUATTARA, Mle 225 919 L, Greffier en chef, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chef de greffe du Tribunal de grande instance de Banfora et cumulativement Chef de greffe du Tribunal administratif de Banfora ;

Monsieur Salfo RABOGO, Mle 246 708 J, Greffier en chef, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de greffe du Tribunal de grande instance de Yako et cumulativement Chef de greffe du Tribunal administratif de Yako ;

Monsieur Hassamy KONDOMBO, Mle 59 821 C, Greffier en chef, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chef de greffe du Tribunal de grande instance de Diébougou et cumulativement Chef de greffe du Tribunal administratif de Diébougou ;

Madame Sambo Rasimata GUIRO/SANKARA, Mle 119 244 R, Greffier en chef, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Chef de greffe du Tribunal de commerce de Ouagadougou ;

Madame Claire Yipénégné OUEDRAOGO/KANSONON, Mle 212 342 W, Greffier en chef, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Chef de greffe du Tribunal du travail de Ouagadougou.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Monsieur Mamadou TRAORE, Mle 247 162 N, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines de l'Ecole nationale des régies financières (ENAREF) ;

Monsieur Labidi YONLI, Mle 219 334 E, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de l'administration et des finances de l'Ecole nationale des régies financières (ENAREF).

III.2.NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION

MINISTERE DE L'AGRICULTURE ET DES AMENAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Dofihouyan YE, Mle 33 957 Y, Ingénieur du génie rural, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Eau et de l'assainissement au Conseil d'administration de la Société nationale de l'aménagement des terres et de l'équipement rural (SONATER) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication et

des Relations avec le Parlement,

Porte-parole du gouvernement

Rémis Fulgance DANDJINOU

Officier de l'Ordre national

Categories: Afrique

Education au Burkina : La radiotélévision éducative, une alternative à la déperdition scolaire due à l'insécurité

Wed, 07/10/2020 - 18:08

Le ministère de l'Education nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales a entrepris la mise en place d'une Radiotélévision éducative (RTE). Cette technologie vise à permettre aux enfants qui se retrouvent hors des classes, à cause de l'insécurité, de poursuivre leur scolarité. A l'issue de la phase de conception, les acteurs du ministère de tutelle se sont retrouvés en atelier le 7 octobre 2020, pour valider le référentiel de création et de fonctionnement de la RTE.

La Radiotélévision éducative (RTE) est un projet d'éducation par les mass-médias. La dégradation de la situation sécuritaire, avec la fermeture des écoles dans les zones à forts défis sécuritaires, constitue l'une des principales motivations qui ont accéléré sa mise sur pied. Les trois volets de la RTE que sont la radio, la télévision et le numérique éducatif, vont servir à maintenir les enfants déscolarisés des zones à risques dans le processus d'enseignement-apprentissage, à contribuer à la formation continue et permanente des enseignants, à informer et distraire les enfants scolarisés et non-scolarisés.

Déjà avec l'apparition de la pandémie à coronavirus en mars 2020 (pour ce qui est du premier cas confirmé au Burkina), qui a conduit à la fermeture des classes, l'utilisation des technologies de l'information et de la communication s'est imposée aux acteurs du système éducatif. Ce qui a permis de produire des ressources pédagogiques qui ont pu être diffusées sur certaines chaînes de télévision et radio partenaires.

Stanislas Ouaro, ministre de l'Education nationale

Le projet de mise en œuvre de la RTE qu'examinent les participants au présent atelier national, a d'abord été conçu techniquement par une équipe de cinq experts en télécommunication. Une équipe du ministère de l'Education nationale a ensuite travaillé sur le volet communication, les contenus, les cibles, ainsi que les profils, afin de mettre véritablement la technologie au service de l'éducation. Selon Stanislas Ouaro, ministre de l'Education nationale, les conclusions des travaux devraient permettre de réussir l'éducation à distance, gage de la continuité de la scolarisation des élèves. Il n'a pas manqué de relever que la RTE ne saurait remplacer le rôle joué par les enseignants. De plus, ses programmes ne permettent pas d'évaluer les élèves.

La mise sur pied de la radiotélévision éducative du Burkina va coûter un peu plus d'un milliard de F CFA et sera entièrement financée par la Banque mondiale.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

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Elections couplées de 2020 au Burkina : La Fondation Konrad Adenauer outille les parties prenantes sur les défis sécuritaires

Wed, 07/10/2020 - 17:47

Dans le but de réussir le processus électoral de cette année au Burkina Faso, l'organisme allemand Konrad Adenauer Stiftung (KAS) a organisé un séminaire regroupant les parties prenantes, ce mercredi 7 octobre 2020 à Ouagadougou.

« La conduite du processus dans un contexte d'insécurité ». C'est sous ce thème que se tient le séminaire des parties prenantes au processus électoral dans le cadre des élections couplées du 22 novembre 2020 au Burkina Faso. L'organisme allemand Konrad Adenauer Stiftung, en partenariat avec la Commission électorale nationale indépendante (CENI), veut renforcer les capacités opérationnelles des parties prenantes aux scrutins et créer une synergie d'actions pour des élections crédibles et apaisées.

Les élections coupées qui se pointent à l'horizon vont se dérouler dans un contexte où le Burkina Faso connaît une crise sécuritaire sans précédent. Les participants à ce séminaire seront amenés à « mieux cerner leurs rôles et responsabilités dans la conduite du processus électoral », a indiqué le politologue Issaga Kampo, le représentant de Konrad Adenauer Stiftung.

Parmi les quarante participants à ce séminaire, une dizaine de journalistes y figurent.

Des gros enjeux

L'insécurité a d'énormes conséquences. Le Burkina Faso compte plus d'un million de personnes déplacées internes. Comment réussir une pleine participation aux votes ? Cette question fait l'objet d'une communication suivie d'échanges. Selon la secrétaire générale de la CENI, Esther Somé, sa structure avait mené une étude assortie d'une recommandation qui a été soumise à la classe politique. « A l'approche des élections, il convient de jeter un regard particulier sur comment on va réaliser le vote de ces personnes qui sont dans une situation assez difficile et qui, quand même, doivent garder l'exercice de leurs droits », a-t-elle affirmé.

Selon la secrétaire générale de la CENI, Esther Somé, il s'agit d'harmoniser la vision des différentes parties prenantes à ces élections.

Pour une première fois, les Burkinabè de l'étranger vont s'exprimer à travers les urnes. Cela représente également un défi pour la Fondation Konrad Adenauer et son partenaire la CENI. Les mécanismes pour réussir le pari de leur participation sont au menu d'une communication. « C'est vrai que, de façon globale, à l'opération d'enrôlement, ce n'est pas très fameux. Néanmoins, pour les 21 000 et quelque qui se sont inscrits, il faut travailler à ce qu'il y ait une pleine participation », a souligné Adam Régis Zougmoré, expert et facilitateur au compte de Konrad Adenauer.

Adam Régis Zougmoré, expert et facilitateur.

Cryspin Masneang Laoundiki
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Communications électroniques : L'ARCEP échange avec les associations de consommateurs pour une meilleure collaboration

Wed, 07/10/2020 - 17:46

Le lundi 5 octobre 2020, l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a procédé au lancement d'un atelier d'échanges avec les associations de consommateurs sur la régulation des communications électroniques. Cet atelier, qui se tient du 5 au 7 octobre 2020 dans la Cité du cavalier rouge (Koudougou), a pour objectif de faire acquérir aux associations de consommateurs des aptitudes et compétences devant leur permettre de mieux connaître l'environnement juridique, économique et institutionnel des communications électroniques au Burkina.

L'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) est une autorité administrative indépendante créée par la loi 061-2008/AN du 27 novembre 2008 portant règlementation général des réseaux et service de communications électroniques au Burkina Faso. Sa mission première est de veiller au respect des règles d'entrée des acteurs sur le marché des communications électroniques. C'est dans l'optique de protéger, informer et sensibiliser les consommateurs en matière d'accès aux services de communications électroniques que l'ARCEP tient ces trois jours d'échanges.

A travers ce cadre, il s'agira pour les participants de s'informer sur les missions de l'ARCEP, les prérogatives des acteurs de l'écosystème des communications électroniques, de créer un cadre d'échanges et d'interactivité. Cet atelier, selon Sibiri Jean Michel Ouattara, secrétaire général de l'ARCEP, est un cadre propice d'échanges sur les préoccupations actuelles des consommateurs. Il s'agit aussi de les mettre en contact avec les points focaux chez les opérateurs, auprès desquels, les éventuelles plaintes trouveront des réponses rapides. « La tenue du présent atelier nous semble appropriée pour établir un dialogue constructif grâce aux différentes communications qui seront présentées », dixit M. Ouattara.

Sibiri Jean Michel Ouattara, secrétaire général de l'ARCEP, représentant son président

Réduire les difficultés

Au nombre de 45, les participants issus majoritairement de structures associatives ainsi que de la Ligue des consommateurs, vont bénéficier de communications sur des thèmes divers. Il s'agit entre autres de la gouvernance du secteur des communications électroniques, la qualité des services, les rayonnements non-ionisants, les dispositifs de prise en charge des plaintes, requêtes et réclamations des clients par les opérateurs... Des communications qui, selon le secrétaire général de l'ARCEP, pourront permettre aux participants de mieux apprécier et découvrir les actions de sa structure.

Au nombre de 45, les participants sont issus majoritairement de structures associatives ainsi que de la Ligue des consommateurs du Burkina.

Du coté des consommateurs, c'est un sentiment de satisfaction de voir la tenue d'un tel cadre. C'est du moins ce qu'a confié Dasmané Traoré, président de la Ligue des consommateurs du Burkina. « Nous apprécions positivement la tenue de cet atelier, car il va nous permettre de comprendre le fonctionnement de l'ARCEP et les activités qu'elle mène avec les opérateurs de téléphonie mobile », a-t-il déclaré. En effet, selon M. Traoré, les plaintes sont nombreuses de la part des consommateurs contre les compagnies de téléphonie mobile. La tenue de cette rencontre constitue donc, selon lui, un grand pas afin de pouvoir ensemble réduire un tant soit peu les difficultés liées à l'exploitation.

Prince Omar
Lefaso.net

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Pastoralisme au Burkina : Une charte pour fédérer les OSC pastorales

Wed, 07/10/2020 - 17:45

Pour parler de la même voix, les OSC pastorales du Burkina ont mis en place une alliance. Objectif : faire front commun pour porter haut la voix et défendre les pasteurs.

Les OSC pastorales du Burkina ont mis en place l'Alliance des OSC pastorales. Cela s'est matérialisé par la rédaction d'une Charte et d'un règlement intérieur les 1er et 2 octobre 2020 à Koudougou. Cet évènement tant attendu par l'ensemble des acteurs a commencé il y a 4 ans, avec le projet voix pour le changement, mis en œuvre par la Plate-forme d'Actions pour la Sécurisation des Ménages Pastoraux (PASMEP) et l'Association pour la Promotion de l'élevage en Savane et au Sahel (APESS) et soutenu financièrement par le Service néerlandais pour le Développement. Ce programme a réuni 16 OSC exerçant dans le pastoralisme, qui, dès lors, ont mené des actions de plaidoyer auprès du gouvernement, des parlementaires, des régions et des communes.

Pour Fatimata Valéa, chargée de suivi-évaluation et qualité de PASMEP, il était nécessaire de regrouper les forces et les énergies des acteurs exerçant dans le pastoralisme. Car ce secteur était jusque-là très peu pris en compte dans les politiques publiques. De plus, les OSC pastorales évoluaient en rang dispersé, déplore-t-elle.

Boubacar Maïga, coordonnateur du Réseau de Communication sur Pastoralisme, estime qu'il faut que les OSC « aient à l'esprit l'intérêt supérieur des pasteurs » et d'œuvrer ensemble avec des actions pertinentes pour les prochaines années. Pour cela, il ajoute qu'il faut l'engagement de chacun des OSC, une synergie d'action et surtout de mettre de côté les intérêts personnels et les querelles de leadership. Il souhaite que cet outil soit efficace et soulage les acteurs.

Hassan Barry, président de la Rencontre citoyenne des éleveurs agropasteurs Boromo, soutient. Pour lui, cette Alliance porte les craintes et les espoirs des pasteurs. C'est pourquoi les OSC pastorales se doivent d'être solidaires et aller en front commun pour influencer les politiques et les décisions.

Capitaliser les acquis

Pour Mme Valéa, il faut capitaliser les acquis car c'est grâce à cette mobilisation que les perceptions sur le pastoralisme ont commencé à changer. En effet, la loi d'Orientation sur le pastoralisme, qui a été adoptée en 2002, est en passe d'être révisée avec la mise en place d'un comité interministériel de relecture de ladite loi en août 2020 ; afin de prendre en compte le nouveau contexte, notamment les changements climatiques, la décentralisation, le genre.

La participation des OSC aux foras est devenue plus importante et une solidarité accrue existe entre les OSC pastorales. Raison pour laquelle, l'Alliance doit organiser les concertations entre les OSC pastorales et leur participation aux rencontres concernant les pasteurs pour justifier de son efficacité.

Correspondance particulière

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Kaya : Aucune cache d'arme n'a été découverte, selon une source sécuritaire

Wed, 07/10/2020 - 17:40

Plusieurs internautes ont relayé, ce mardi 6 octobre 2020, sur Facebook, des informations sur la découverte d'une cache d'armes dans une villa près de l'hôtel 11 décembre à Kaya, dans la région du Centre-nord.

Toujours selon les internautes, « des personnes bien connues dans la ville ont été interpellées » suite à cette découverte, saluée sur la toile.

Mais selon une source sécuritaire, il s'agit bien d'une rumeur. « Il n'en est rien selon les résultats des constatations faites par les forces de défense et de sécurité », a-t-elle rassuré.

En rappel, la région du Centre-nord fait partie des zones les plus touchées par les attaques terroristes avec le Sahel, le Nord, l'Est et la Boucle du Mouhoun.

Plus de 400 000 déplacés internes, sur plus du million que compte le pays, ont été enregistrés dans cette région.

Pas plus tard que le dimanche 4 octobre 2020, des habitants ont perdu la vie dans une attaque qui a eu lieu dans un village de la commune de Pissila.

Lefaso.net

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Assistance humanitaire : Le représentant résident sortant du PAM fait officier de l'ordre de l'Etalon

Wed, 07/10/2020 - 17:30

Le gouvernement burkinabè a décoré, le mardi 6 octobre 2020 à Ouagadougou, deux responsables du Programme alimentaire mondiale (PAM). Il s'agit du directeur exécutif en visite au Burkina Faso et du représentant résident David James Bulman en fin de mission. Le premier a été élevé à la dignité de Grand officier de l'ordre de l'Etalon. Le second est fait officier de l'ordre de l'Etalon.

Les deux responsables ont reçu leur décoration des mains du ministre des Affaires étrangères, Alpha Barry. Selon lui, le PAM est un partenaire très important pour le Burkina Faso. L'organisme onusien a marqué sa présence en ces périodes où les questions humanitaires ont pris une grande importance, car le nombre de déplacés internes a considérablement augmenté.

Ils sont plus d'un million de personnes qui sont dans une situation de détresse alimentaire. Le PAM assiste donc ces déplacés internes. Le gouvernement fait des efforts, mais le ministre reconnaît que le pays seul ne peut pas tout faire. Le Burkina Faso compte sur beaucoup de partenaires comme le PAM. Ces deux décorations sont donc une manière, selon Alpha Barry, de saluer les actions d'accompagnement du PAM au Burkina Faso.

Les récipiendaires étaient tout heureux de recevoir leurs gratifications. Le représentant résident du PAM sortant, David James Bulman, dit avoir passé trois ans au pays des hommes intègres. Durant son séjour, il dit avoir travaillé dur avec son équipe pour augmenter l'assistance. Ainsi, de 300 000 personnes au départ, le PAM a pu toucher 1 500 000 cibles. Il a révélé que cette année 2020, cinq milliards de F CFA de vivres ont été achetés au Burkina. Cela est une grande contribution à l'économie.

Le directeur exécutif du PAM, David Beasley, s'est également réjoui de la distinction. Il a souligné que le Burkina Faso a bénéficié de plusieurs appuis. Son organisation ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Le PAM va continuer à appuyer le gouvernement dans la prise en charge des personnes vulnérables.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

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Paix et cohésion sociale : Le PNUD lance le Programme COSED

Wed, 07/10/2020 - 17:30

Le ministre de la Justice, René Bagoro, a procédé, ce mardi 6 octobre 2020 à Ouagadougou, au lancement du Programme Cohésion sociale, sécurité, Etat de droit (COSED). Mis en œuvre par le PNUD, en partenariat avec le gouvernement burkinabè, le programme est en partie financé par la Suède. Il vise à renforcer la cohésion sociale et l'Etat de droit au Burkina Faso.

Le Burkina Faso est victime, depuis 2016, d'attaques terroristes. Des éléments des Forces de défense et de sécurité et des civils font les frais de ces attaques à répétition qui ont fini par avoir des conséquences sur la paix, la cohésion sociale, le respect des droits humains et l'Etat de droit.

Pour contribuer à améliorer la situation de l'Etat de droit au Burkina Faso, le PNUD a élaboré le Projet COSED (Cohésion sociale, sécurité et Etat de droit) dont le financement est assuré en partie par la Suède. « Le Programme répond à la situation que connaît le Burkina Faso et apporte un appui au gouvernement pour faire face aujourd'hui aux défis sécuritaires, aux défis de promotion de l'Etat de droit, aux défis de protection des droits humains », a expliqué Mathieu Ciowela, représentant-résident du PNUD au Burkina Faso.

Mathieu Ciowela, représentant-résident du PNUD au Burkina Faso

D'un coût global de 8 939 792 269 de francs CFA, le programme est financé à plus de 2,5 milliards par le Royaume de Suède. Selon Peter Erikson, ministre suédois de la Coopération internationale pour le développement, les objectifs poursuivis par le programme entrent en droite ligne avec la politique de son pays. « Notre objectif est de soutenir le développement des pays en mettant l'accent sur les changements climatiques, la lutte contre le terrorisme et les conflits, de façon à avoir un développement durable et le respect de l'Etat de droit. Ce programme est mis en œuvre avec le gouvernement du Burkina Faso pour s'assurer que le développement durable et l'Etat de droit deviennent une réalité ; et nous profitons renforcer les Forces de défense et de sécurité », a précisé le ministre Erikson.

Peter Erikson, ministre suédois de la Coopération internationale pour le développement

Des actions déjà en cours de mise en œuvre

Des activités entrant dans le cadre du COSED sont déjà mises en œuvre depuis 2019. Elles concernent les ministères de la Justice, de la Sécurité, des Droits humains, de l'Administration du territoire et d'autres structures comme la Commission nationale des droits humains. En une année, des formations ont été réalisées au profit de magistrats, d'officiers GSP et de greffiers sur l'instruction des dossiers en rapport avec le terrorisme. Un appui a été apporté à la Commission nationale des droits humains pour certaines missions d'établissement des faits en rapport avec la violation des droits humains qui avaient été signalés. Aussi, le processus d'élaboration de la politique et de la stratégie en matière de sécurité est en cours de finalisation.

René Bagoro, ministre de la Justice.

Pour René Bagoro, ce programme est très important pour le Burkina Faso et surtout pour le ministère de la Justice. « Le programme est très important parce qu'il embrasse beaucoup de domaines. Son objectif final est de faire en sorte que le Burkina retrouve sa situation de paix et de quiétude, et de permettre un développement qui bénéficie à toute la population », a ajouté le ministre Bagoro.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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IPERMIC : Test de recrutement d'étudiants en première année de Licence pour l'année universitaire 2020-2021

Wed, 07/10/2020 - 17:00

Le Président de l'Université Joseph KI-ZERBO porte à la connaissance du public qu'il est ouvert à l'Institut Panafricain d'Etude et de Recherche sur les Médias, l'Information et la Communication (IPERMIC) un test de recrutement d'étudiants en première année de Licence pour l'année universitaire 2020-2021 (ex département Communication et Journalisme).

La durée de la formation est de trois (03) ans et est sanctionnée par une Licence en Sciences et Techniques de l'Information et de la Communication avec trois options :

Communication d'entreprise / relations publiques ;
Communication pour le développement ;
Journalisme.

I. Les conditions et modalités d'accès à cette filière de formation universitaire et professionnelle sont les suivantes

Composition du dossier de candidature

Une demande écrite de participation au test d'entrée adressée à Monsieur le Président de l'Université Joseph KI-ZERBO ;
Une photocopie légalisée du diplôme du baccalauréat session 2019 ou de l'attestation de réussite au baccalauréat session 2020 ;
Une photocopie légalisée des relevés de notes du baccalauréat ;
Une copie légalisée de l'extrait d'acte de naissance ;
Une quittance des frais de participation au test fixés à quinze mille (15. 000) FCFA pour chaque candidat (payable à l'Agence Comptable de l'Université Joseph KI-ZERBO lors du dépôt des dossiers).

N.B. : Les demandes d'inscription et les dossiers de candidature seront reçus au secrétariat de la directrice adjointe de l'IPERMIC (1er étage) sis au boulevard des Tansoba (boulevard périphérique entre l'hôpital pédiatrique et l'échangeur de l'Est, Immeuble à côté de la station Total) du lundi 05 octobre au lundi 19 octobre 2020 de 08 heures à 15 heures.

II. Déroulement des épreuves

a) Epreuves écrites

Les épreuves écrites se composent comme suit :
épreuve de français portant sur la maîtrise de l'expression écrite ;
épreuve d'actualité et de culture générale portant sur la connaissance du monde contemporain.

Les épreuves écrites se dérouleront le mercredi 05 novembre 2020 à 7 heures à l'amphi B de l'Université Joseph KI-ZERBO ainsi qu'il suit :

 7 heures à 10 heures : Epreuve de français
 10 heures 30 minutes à 12 heures 00 minutes : Epreuve d'actualité et de culture générale.

Les candidats doivent se présenter devant la salle de composition à 6 h 00 munis de leur CNIB ou passeport en cours de validité.

Les résultats de l'admissibilité seront publiés par affichage à l'IPERMIC le lundi 16 novembre 2020 à 16H.

Le nombre de places disponibles est de vingt-cinq (25).

b) Epreuve orale

A l'issue des épreuves écrites, les candidats admissibles prendront part à une épreuve orale portant sur la motivation et les aptitudes à exercer dans les domaines du journalisme et de la communication.

L'épreuve orale est fixée au jeudi 19 novembre 2020 à 08 heures à l'IPERMIC.

Par ailleurs douze (12) places sont disponibles pour les candidats qui souhaitent être recrutés sur dossier et prêts à payer des frais de formation de deux cent cinquante mille (250 000) francs CFA / an.

III. Frais d'inscription et de formation

NB :
Le régime d'examen terminal unique n'est pas accepté dans l'institut. La présence aux enseignements (cours, TD et TP) est obligatoire.

Les candidats sont informés que l'admission définitive au test de recrutement ne donne pas droit automatiquement à l'obtention de la bourse nationale.

Ouagadougou, le

P/Le Président et par intérim, la Vice-Présidente Chargée de la Recherche et de la Coopération Internationale

Pr Olga M. LOMPO,
Chevalier de l'Ordre national

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Armées burkinabè : Adieu Gal Ali Traoré !

Wed, 07/10/2020 - 12:38

Décédé le lundi 28 septembre 2020 des suites de maladie, le général de division Ali Traoré a été conduit, le 6 octobre 2020, au cimetière de Gounghin (Ouagadougou) où il repose désormais. Il a été élevé, à titre posthume, à la dignité de Grand officier de l'ordre de l'Etalon. Ambiance d'un cérémonial émouvant à l'honneur d'un homme qui a marqué son passage dans l'armée burkinabè.

Le général de division Ali Traoré s'en est allé. Un vibrant hommage lui a été rendu en présence du président du Faso, du chef du gouvernement, du ministre de la Défense, de tous les corps de l'armée burkinabè et des amis et parents. Dans le vaste espace de la Place de la nation, l'heure était au recueillement et aux hommages à un homme qui quitte les siens pour le voyage éternel.

Après l'arrivée des autorités, la dépouille mortelle de l'illustre disparu, parée de fleurs et recouverte des couleurs nationales, est entrée à la Place de la nation dans une voiture de l'armée. La cérémonie d'hommage a débuté par l'élévation du général défunt à la dignité de Grand officier de l'ordre de l'Etalon. Ensuite, le général Ali Traoré a reçu les honneurs militaires faits de chants aux morts, de défilé et de port d'armes.

La décoration du général de division Ali Traoré

Dans les airs, on a aussi assisté à quelques passages d'hélicoptères et d'avions au cours de cette cérémonie d'hommage. Une manière pour l'armée de l'air de rendre un dernier vibrant hommage à celui qui a façonné cette entité. Après cette reconnaissance de la nation au feu général de division, tour à tour, frères d'armes, enfants et famille du défunt se sont succédé au parloir pour les témoignages.

Tous ont décrit le défunt comme un homme de piété, d'humilité, d'intégrité ; un homme rempli de valeurs morales et professionnelles. « Nous te pleurons aujourd'hui pour tes valeurs d'homme de parole, d'honnêteté ; ta fidélité et surtout son sens élevé du devoir. C'est pour toutes ces qualités que toute la nation te pleure. Général, nous te disons au revoir », a déclaré le promotionnaire du défunt, l'adjudant-chef major Sibiri Sébastien Compaoré.

Pour le représentant des aviateurs, le général de brigade Brice Bayala, « la nouvelle l'a traversé comme une décharge électrique. En ce moment de douleur, j'aurais voulu suivre la voie du silence mais permettez-moi de parler de certaines de vos qualités. En effet, à tous les niveaux de votre commandement, vous avez été caractérisé par la sérénité, le sens de l'écoute, le sens du devoir, l'humanisme et le pragmatisme ».

Après la Place de la nation, la dépouille a été transportée à la Grande mosquée de Ouagadougou où une prière a été dite pour le repos de l'âme du défunt. Plusieurs chefs religieux et une foule immense de croyants ont assisté à cette prière. « Tu nous avais préparés à beaucoup de choses, y compris à accepter ton départ au cas où cela arriverait un jour. Mais sommes-nous réellement prêts ? », ont déclaré les enfants du défunt.

Des officiels

De la Grande mosquée, le cortège funèbre s'est ébranlé vers le cimetière de Gounghin où une multitude de personnes attendait le corps du général pour son inhumation. Avant de porter le corps dans la tombe, les grandes qualités de l'homme ont encore été rappelées. Quand la sonnerie aux morts a retenti, certains ont eu du mal à contenir leurs larmes. C'est dans cette ambiance que feu général Ali Traoré a été enterré par l'armée burkinabè avec le concours de quelques civils.

Issoufou Ouédraogo
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Transport routier : Dans 20 mois, des postes de péage modernes au Burkina

Wed, 30/09/2020 - 02:02

Le Premier ministre Christophe Dabiré a procédé, le mardi 29 septembre 2020 à Kotédougou, au lancement des travaux de construction de postes de péage routiers modernes au Burkina Faso. Trois postes seront réalisés en 2020 à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso.

Dans le but d'accroître les recettes des péages routiers, le Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B) a entrepris, depuis 2018, un vaste projet de modernisation du péage routier au Burkina Faso à travers la construction de postes de dernière génération. Le projet vise à améliorer la mobilisation des recettes de péages afin d'assurer le financement de l'entretien routier, réduire le temps d'attente des usagers de la route dans les postes de péage, contribuer à l'amélioration de la surveillance du territoire national avec la mise en place d'un système de vidéosurveillance de dernière génération.

Vue de participants

Selon le Premier ministre, il s'agit là de la deuxième phase de la modernisation des infrastructures routières burkinabè. La première phase a consisté à lancer les travaux de construction et de consolidation des routes au niveau du pays. Il a de ce fait félicité cette vision du chef de l'Etat qui vise à renforcer et moderniser les infrastructures routières. Il a également demandé aux entreprises de livrer des infrastructures de qualité, dans les délais impartis.

Le ministre des Infrastructures, Eric Bougouma, après s'être réjoui du lancement de ces chantiers, s'est adressé aux agents péagistes qui, après des périodes de grèves pour revendiquer de meilleures conditions de travail, travailleront effectivement dans 20 mois dans des conditions optimales. Il a également salué les efforts de l'équipe déléguée depuis trois ans pour effectuer des voyages afin de s'inspirer de l'expérience des autres pays engagés dans cette modernisation. C'est donc le fruit de ces voyages qui a permis d'entamer aujourd'hui, au Burkina, la réalisation des postes de péage les plus modernes d'Afrique de l'Ouest.

Eric Bougouma, ministre des Infrastructures.

Quant au ministre des Transports, Vincent Dabilgou, il a invité les transporteurs à s'engager à ne pas contourner ces postes de péage, mais à les utiliser dans un esprit de discipline et de patriotisme.

Plus de 7 milliards FCFA de recettes en 2019

Selon Franck Tapsoba, président du Conseil d'administration du Fonds spécial routier du Burkina (FSR), la gestion des péages, assurée depuis 1998 par le ministère des Finances, a été transférée en 2018 au FSR. La structure a généré une recette d'environ 6 milliards 650 millions de F CFA en 2017, et plus de 7 milliards 650 millions en 2019.

Franck Tapsoba, président du conseil d'administration du Fonds spécial routier.

Cependant, il a reconnu qu'ils sont toujours en deçà du potentiel en termes de mobilisation des recettes des péages routiers, d'où la nécessité de moderniser les postes pour accroître les recettes. Ainsi, Franck Tapsoba estime que la modernisation des trois premiers postes, qui génèrent à eux seuls près de 40% des recettes sur l'ensemble des 37 postes de péages routiers nationaux, leur permettra à moyen terme de tripler les recettes actuelles.

Christophe Marie Joseph Dabiré, Premier ministre

Le projet est financé par le FSR-B à hauteur de 14 milliards 902 millions 757 006 F CFA. Les travaux sont exécutés par le FSR-B, l'Agence des travaux d'infrastructures du Burkina (AGETIB) et quatre autres entreprises, avec un délai d'exécution de 20 mois.

Haoua Touré
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Education en situation d'urgence : Le Burkina adopte une nouvelle stratégie nationale

Wed, 30/09/2020 - 02:00

Le ministre de l'Education nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Pr Stanislas Ouaro, a procédé à l'ouverture d'un atelier, le mardi 29 septembre 2020, pour la présentation de la Stratégie nationale d'éducation en situation d'urgence 2020-2024. Elle vient en appui à la Stratégie de scolarisation des élèves des zones à forts défis sécuritaires (SSEZDS) pour intégrer les autres types d'urgence que le pays vit actuellement.

Face à la situation sécuritaire que le pays traverse depuis 2015, le gouvernement burkinabè, à travers le ministère de l'Education nationale, a adopté, en février 2019, la Stratégie de scolarisation des élèves des zones à forts défis sécuritaires (SSEZDS). Cette stratégie concernait les zones affectées par la crise sécuritaire. Mais actuellement, en plus du défi sécuritaire, le pays fait face à d'autres phénomènes notamment les inondations, les vents violents, les risques sanitaires.

Pour remédier à la situation et permettre aux élèves d'avoir une bonne année scolaire, ladite stratégie a été enrichie avec une annexe qui intègre les autres types d'urgence et élargit la couverture géographique de la stratégie à l'ensemble du territoire national.

Les agents et partenaires du ministère présents à l'atelier.

Selon le ministre Stanislas Ouaro, avec la crise sanitaire actuelle, il était nécessaire d'actualiser la Stratégie de scolarisation des élèves des zones à forts défis sécuritaires et son annexe en vue d'intégrer les réponses aux autres risques et d'étendre les interventions de la Stratégie nationale de l'éducation en situation d'urgence aux autres régions. D'où l'organisation de l'atelier pour une meilleure appropriation de cette mise à jour par l'ensemble des acteurs et partenaires de l'éducation, en vue de faciliter sa mise en œuvre par l'accompagnement de toutes et tous.

Rendre le système éducatif résilient

A en croire le ministre, ce nouveau référentiel a pour objectif de rendre le système éducatif burkinabè « très résilient ». Ainsi, le document aborde la question de la réouverture de toutes les écoles et établissements, la prise en charge des élèves déplacées internes et des enseignants sur le plan psychologique, la réalisation d'infrastructures scolaires supplémentaires dans les zones à forte concentration, la réhabilitation des infrastructures dégradées par des activités terroristes ou des phénomènes naturels. « C'est un ensemble d'actions qui vont concourir à la résilience de notre système éducatif face aux défis sécuritaires, la pandémie du Covid-19 qui a fortement impacté le système éducatif, ainsi que les catastrophes naturelles », a indiqué Pr Stanislas Ouaro.

Le ministre de l'Education nationale, Pr Stanislas Ouaro.

Ce nouveau référentiel est déjà en cours de mise en œuvre, car il prend en compte le déroulement du Plan de riposte du Covid-19 mis en place par le ministère de l'Education pour l'achèvement de l'année scolaire 2019-2020 et l'organisation des examens et concours. Par ailleurs, il ressort des résultats de la mise en œuvre de ce plan, à la date du 27 septembre 2020, que les activités ont repris dans 115 établissements scolaires, sur les 2 500 qui étaient fermés à la date du 9 mars 2020.

D'un coût global de 56 milliards de F CFA, ce nouveau référentiel, qui s'étendra sur la période de 2020-2024, a été élaboré grâce à l'accompagnement de plusieurs structures dont l'IIPE-Unesco, l'Unicef, de Plan International, Save the Children, Educo, etc.

Judith SANOU
Lefaso.net

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Présidentielle de 2020 au Burkina : Simon Compaoré a déposé le dossier de candidature du candidat-président Roch Kaboré

Wed, 30/09/2020 - 01:59

Au deuxième jour des dépôts de dossiers des candidats à la présidentielle de 2020, Roch Marc Christian Kaboré était attendu ce 29 septembre à la Commission nationale électorale indépendante (CENI). Pour la circonstance, il a été représenté par Simon Compaoré, le président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP).

Devant la CENI, les fans clubs du MPP (militants), hommes et femmes s'étaient amassés par centaines. Des cris, des battements des mains et des Vuvuzelas pour soutenir le dépôt de dossier de leur candidat. Finalement, en lieu et place du candidat-président Roch Kaboré, c'est Simon Compaoré, qui est venu pour le dépôt de dossier.

Il était accompagné d'une équipe de mentors du parti, notamment, Alassane Bala Sakandé, président de l'Assemblée nationale, du maire de la commune de Ouagadougou, Armand Beouindé, mais aussi de Me Bénéwendé Sankara, président de l'UNIR/PS (majorité présidentielle) et plusieurs autres membres du gouvernement.

Après plus d'une heure dans les locaux de la CENI pour l'examen, la réception et le dépôt de dossier de candidature, Simon Compaoré et le président de la CENI, Newton Ahmed Barry se sont présentés à la presse. Prenant la parole, M. Barry a laissé entendre : « Monsieur Simon Compaoré, après réception de dossier par la Commission, nous vous remettons le récépissé et le récapitulatif de dépôt de dossier de candidature, bonne chance ».

Les supporters du MPP

Au sortir de la salle, Simon Compaoré a expliqué à la presse que le dossier de leur candidat est accepté, avant d'ajouter : « Nous avons préparé minutieusement nos dossiers selon la loi, ils ont été déposés. Nous attendons le Conseil constitutionnel pour ce que concerne la présidentielle pour dérouler notre campagne », a-t-il laissé entendre.

Les candidats à la présidentielle de 2020 devront attendre la décision du Conseil constitutionnel validant leur candidature afin de concourir au scrutin présidentiel du 22 novembre 2020.

#ROCH2020

C'est fait la candidature du Président du Faso @rochkaborepf vient d'être déposée par le Directeur de campagne @simon_compaore.

C'est une grande mobilisation de militants qui a accompagné cet acte. pic.twitter.com/Pys1IFu0dv

— MPP_Burkina (@MPP_BurkinaOff) September 29, 2020

E.K.S
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Présidentielle de 2020 au Burkina : Dr Claude Aimé Tassembédo « veut changer les choses »

Wed, 30/09/2020 - 01:58

Il a déposé au premier jour (28 septembre 2020) son dossier de candidature à la fonction de Président du Faso. Dr Claude Aimé Tassembédo, candidat indépendant, veut briguer la magistrature suprême afin de « changer » la situation actuelle du Burkina.

A l'issue du dépôt de son dossier, il s'exprime devant la presse : « Ce n'est pas évident de réunir toutes les pièces pour être candidat à la présidentielle, mais j'ai pu le faire et pour moi, c'est déjà une bonne chose. » Le Burkina actuel n'est plus le havre de paix qu'il a été auparavant. Ainsi pour lui, toute personne « honnête » qui fait une analyse « sérieuse » de la situation nationale « doit » reconnaître que rien ne va. « Moi je suis-là pour changer les choses » a-t-il martelé.

Lors de l'annonce de sa candidature, il avait lancé un appel « aux Burkinabè à le rejoindre pour une révolution démocratique et citoyenne ». Un véritable procès fait aux dirigeants : « Depuis de nombreuses années, certains gouvernants du Burkina Faso ont cumulé incompétence, médiocrité et cupidité dans l'action politique.

« Malheur à ceux qui bâillonnent leur peuple », s'est écrié feu le Président Thomas Sankara. Feu Norbert Zongo, pour sa part, disait en substance ceci : « Il n'y a pas d'avenir pour qui que ce soit dans un pays sans avenir ». Et feu le Professeur Joseph Ki-Zerbo de renchérir en ces termes : « nan lara an sara ».

L'analyse de la situation socio-politique et économique de notre très chère patrie, le Burkina Faso, permet de constater une morosité et un déclin vertigineux. A cela s'ajoute une crise sécuritaire déprimante pour les populations et révoltante pour les forces de défense et de sécurité qui ne sont pas accompagnées à la hauteur des sacrifices et des défis qui sont les leurs.

Au regard de cette situation inquiétante à plus d'un titre qui nous interpelle tous, Moi, Docteur Claude Aimé Tassembédo, refuse la démission et invite tous les citoyens burkinabè au Faso et partout dans le monde, épris de paix, de patriotisme, de progrès social et d'idéal panafricaniste, à me rejoindre pour une révolution démocratique et citoyenne aux élections couplées du 22 novembre 2020. (…) Quoi qu'il advienne, je m'engage pour le sacerdoce dont le but est et reste la servitude à Dieu, à la Nation, à l'Afrique et pour un monde à visage humain ».

Pour y parvenir, il faudra d'abord que sa candidature soit validée par le conseil Constitutionnel. Pour cela, il peut attendre le 11 octobre prochain, la date de publication de la liste des candidats retenus. Une fois cette étape franchie, Dr Tassembédo devra encore convaincre les Burkinabè à le conduire à la victoire finale au soir du 22 novembre 2020.

Lefaso.net

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