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Présidentielle de 2020 : « Le premier jour, c'est le jour de la victoire », Pr Abdoulaye Soma lors du dépôt de sa candidature

Tue, 29/09/2020 - 02:27

Le dépôt des dossiers de candidature à l'élection présidentielle du 22 novembre 2020 a débuté ce lundi 28 septembre 2020, à la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Pr Abdoulaye Soma, candidat du parti « Soleil d'avenir », est venu déposer sa candidature dès le premier jour. Il reconnaît que les conditions à remplir pour être candidat ne sont pas à la portée du Burkinabè ordinaire.

Pr Abdoulaye Soma a déposé son dossier de candidature à l'élection présidentielle du 22 novembre 2020. Seulement, il lui manquait le reçu de la caution. Le candidat a rassuré que c'est une question de temps, et que tout va rentrer dans l'ordre.

Selon lui, le premier jour est symbolique pour le parti. C'est pourquoi il a tout abandonné pour pouvoir honorer ce moment par sa présence. « Le premier jour, c'est le jour de l'ouverture, c'est le jour de la décision, c'est le jour de la victoire. L'essentiel se passe le premier jour », a déclaré Pr Soma, dont le parti avait dénoncé la non-conformité et la non-universalité du Code électoral.

A ce sujet, le constitutionnaliste a affirmé qu'il était mû par l'esprit de changement. « Si nous boycottons ces élections et qu'elles se passent quand même, le peuple n'aura pas le choix que de garder l'ancienne génération politique, l'ancienne classe politique avec des anciens hommes et des anciennes méthodes politiques de haine, de violence, de vols et de viols sur les biens publics », a-t-il justifié.

En outre, le candidat déplore les conditions à remplir pour être candidat à la présidentielle au Burkina Faso, notamment le parrainage et la caution de 25 millions de F CFA. « Pour les nouveaux candidats et pour les candidats indépendants, il est contraire à la Constitution et il est contraire à la démocratie de leur exiger des parrainages. (…) Je connais toutes les couches sociales du Burkina et je sais que le paiement de ces 25 millions n'est possible que pour la couche suprême. C'est une exclusion républicaine, c'est une mesure anti-démocratique », a déclaré Pr Soma.

Dofinitta Augustin Khan (stagiaire)
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Présidentielle 2020 au Burkina : « La Constitution me permet de déposer ma candidature sans la caution et le parrainage », déclare Issa Sawadogo

Tue, 29/09/2020 - 02:26

L'histoire retiendra que c'est Issa Sawadogo qui a ouvert le bal du dépôt des dossiers à l'élection du président du Faso, le lundi 28 septembre 2020 à la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Le candidat indépendant, par ailleurs conseiller d'intendance scolaire et universitaire s'est entretenu avec les hommes de médias à sa sortie.

Il est le premier à se présenter devant la Commission de réception de dépôt de dossiers à l'élection du président du Faso, lundi 28 septembre 2020, au siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). On lui a signifié que son dossier est incomplet, malgré qu'il ait reçu son récépissé de dépôt.

A sa sortie, face à la presse, Issa Sawadogo s'est justifié. « Selon moi, il n'est pas incomplet parce que la Constitution dans son chapitre 1, article 1, me permet de déposer ma candidature sans la caution et sans le parrainage. Le dossier est complet. La loi de la CENI n'est pas supérieure à la Constitution. Je me demande comment le Conseil constitutionnel va procéder pour écarter ma candidature », a-t-il fait savoir.

Lire aussi :Politique : « Actuellement, je ne vois pas un candidat qui peut sortir le Burkina de l'ornière », constate Issa Sawadogo

Pour le candidat indépendant, « la discrimination liée à la fortune est prohibée » par la Constitution.

Aux journalistes, il leur a demandé d'aider la population à comprendre les choses : « Un candidat qui dépose 25 millions. Il bat campagne avec un milliard et vous voulez que s'il vient au pouvoir qu'il soit comme Thomas Sankara ? C'est difficile ! Ce sont des investissements… ». Et d'ajouter : « Je ne suis pas content, c'est la raison pour laquelle je suis venu pour changer les choses ».

Cryspin Masneang Laoundiki
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Categories: Afrique

Gratuité de la planification familiale : Une réalité désormais effective au Burkina Faso

Tue, 29/09/2020 - 02:25

La planification familiale est désormais gratuite sur toute l'étendue du territoire burkinabè depuis le 1er juillet 2020. Le lancement officiel de l'opération a eu lieu le samedi 26 septembre 2020 dans la commune de Banfora, région des Cascades. La mesure contribuera ainsi à améliorer les indicateurs de santé « peu reluisants » au Burkina Faso. La cérémonie était placée sous le patronage de Sika Kaboré, épouse du président du Faso.

La promotion de la planification familiale, selon la ministre de la Santé, Claudine Lougué, est une des stratégies reconnues pour la maîtrise de la croissance démographique et le développement socio-économique. Ainsi, c'est dans la perspective d'assurer l'accès universel des populations aux services de planification familiale de qualité et de lutter efficacement contre la mortalité maternelle et infantile, que le gouvernement burkinabè a graduellement augmenté sa part contributive à l'acquisition des contraceptifs qui a connu une explosion au cours de ces dernières années. A en croire les statistiques données par la ministre de la Santé, en 2015, cette contribution était de 375 millions de F CFA. Ce montant est passé à 800 millions en 2018 et 900 millions en 2020. A cet important investissement financier, il faut ajouter les charges liées aux personnels, aux infrastructures et aux équipements.

« La planification familiale est reconnue depuis longtemps comme un moyen essentiel pour maintenir la santé et le bien-être des femmes et de leurs familles. Elle joue un rôle très important dans la régulation des naissances et contribue à réduire de 30% le ratio de mortalité maternelle et de 20% le taux de mortalité infantile », a indiqué la ministre.

Cependant, bien que les avantages de la planification familiale soient reconnus, beaucoup de Burkinabè, notamment les femmes, n'ont toujours pas accès à des services et des informations sur les méthodes modernes de contraception. La prévalence contraceptive chez les femmes en union reste faible (28% en 2019) avec un taux élevé des besoins non-satisfaits (23,3% en 2018).

C'est ainsi qu'en décembre 2018, le gouvernement a opté pour la gratuité des soins et des services de planification familiale dont la mise en œuvre se voulait progressive. Après une phase initiale réussie dans les régions des Cascades et du Centre-Ouest, le bénéfice de la gratuité de la planification familiale a été étendu à l'ensemble du territoire national pour compter du 1er juillet 2020. D'où le lancement officiel de la mesure, le samedi 26 septembre 2020 à Banfora.

La ministre de la Santé, Claudine Lougué.

Réduire les mortalités maternelles et infantiles à répétition

Cette opération permettra à toutes les femmes et aux jeunes filles d'avoir accès aux services de planification familiale (contraception et consultations médicales notamment). Une opportunité pour le Burkina Faso de venir à bout des mortalités maternelles et infantiles à répétition. En effet, le Burkina Faso est caractérisé par une augmentation rapide de sa population avec un taux de croissance démographique de 3,1%, un indice synthétique de fécondité de 5,4 enfants et une mortalité des enfants de moins de 5 ans de 81,6 ‰ en 2015. « Sur 100 000 naissances vivantes, on enregistre 330 décès maternels. En plus, la pauvreté touche deux Burkinabè sur cinq. Cela pourrait s'expliquer par le fait que le rapport entre le nombre effectif de producteurs et le nombre effectif de consommateurs reste encore faible (45% en 2016).

Pour Sika Kaboré, la gratuité des services de planification familiale instituée par décret par le président du Faso devrait contribuer à améliorer les indicateurs de santé au Burkina. « Maintenant, chaque femme pourra gratuitement choisir le temps de sa maternité, d'espacer les naissances afin de pouvoir se consacrer à l'éducation des enfants et de participer au développement économique en étant en bonne santé », a indiqué l'épouse du chef de l'Etat.

Sika Kaboré, épouse du président du Faso.

Pour l'opérationnalisation de cette opération, le pays a bénéficié de l'appui de plusieurs partenaires techniques et financiers dont le Fonds des Nations unies pour le développement (UNFPA), ainsi que le soutien des acteurs de la société civile. C'est pourquoi, la ministre de la Santé a saisi l'occasion pour rendre un vibrant hommage à tous ces acteurs qui ont œuvré à la réussite de la phase initiale et qui continuent d'œuvrer au renforcement de l'ancrage social de la planification familiale.

Les soins et services de planification familiale gratuits sont offerts dans toutes les formations sanitaires publiques, au niveau communautaire et dans les structures privées ayant une convention avec le ministère de la Santé pour la mise en œuvre de cette politique.

Romuald Dofini
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Categories: Afrique

Cohésion sociale : Le comité national outillé sur l'élaboration de la stratégie nationale

Tue, 29/09/2020 - 02:25

Ouagadougou abrite, du 28 au 30 septembre 2020, un atelier de formation des membres du comité national sur l'élaboration de la Stratégie nationale de cohésion sociale. Organisée en partenariat avec l'ONG Search for Common Ground (SFCG), cette session va outiller les participants sur la rédaction des orientations stratégiques, du plan d'actions et d'une feuille de route pour la mise en œuvre de ladite stratégie.

C'est connu. La persistance des attaques terroristes, des enlèvements et des conflits communautaires et fonciers ont contribué à la dégradation de la cohésion sociale. Conscientes que le développement du pays passe par la cohésion et que d'elle dépend la construction de l'Etat-Nation, les autorités ont décidé de doter le Burkina d'une Stratégie nationale de cohésion sociale. Son élaboration incombe à un comité national composé de représentants de plusieurs ministères et institutions. Ces membres seront outillés durant 72 heures, au cours d'un atelier de formation ouvert ce lundi 28 septembre.

« Il n'y a point de bon vent pour celui qui ne sait où il va »

Selon le secrétaire général du ministère de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Pierre Bicaba, plusieurs facteurs peuvent expliquer les attaques terroristes et la résurgence des conflits communautaires. Il y a les facteurs religieux, géographiques, socio-économiques et politiques. Les conséquences sont désastreuses : ralentissement des activités économiques, fermeture d'écoles, de centres de santé, et nombreux déplacés internes. « En un mot, c'est la remise en cause de notre vivre-ensemble », dira le secrétaire général. Pour justifier la pertinence d'une stratégie nationale qui servira d'unique référentiel en matière de cohésion sociale, Pierre Bicaba dira, en citant le philosophe Sénèque, qu'« il n'y a point de bon vent pour celui qui ne sait où il va ».

Pierre Bicaba, secrétaire général du ministère de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale.

L'appui de Search for Common Ground

Pour l'élaboration de cette stratégie, le Burkina bénéficie de l'accompagnement de l'ONG Search For Common Ground (SFCG), qui œuvre dans la consolidation de la paix. Pour sa représentante pays, Mariam Sawadogo, les actions des associations et organisations non-gouvernementales qui militent pour la promotion de la cohésion sont éparses à cause de l'absence d'un référentiel unique. A travers la formation de trois jours, Search For Common Ground va apporter son expérience au comité sur la rédaction de stratégie nationale, des différentes étapes d'élaboration en passant par le plan d'actions jusqu'à la feuille de route.

Mariam Sawadogo, représentante pays de l'ONG Search for Common Ground.

Cet atelier de formation fait suite à une rencontre, tenue le 28 juillet 2020, sur le cadrage de l'élaboration de la stratégie nationale dont la validation du rapport-diagnostic est attendue en mi-octobre prochain.

HFB
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Appel à proposition pour l'aménagements hydro-agricoles et pastoraux dans la région du Centre-Est, Burkina Faso

Tue, 29/09/2020 - 02:24

Le programme de coopération bilatérale Belgo-Burkinabé pour la période 2019-2023 est régi par la Convention Spécifique signée entre le Burkina Faso et la Belgique le 17 décembre 2018.

L'objectif général est de « Contribuer au développement économique et social inclusif et durable de la région du Centre-Est ».

C'est dans ce cadre que l'intervention « Appui au développement d'un entrepreneuriat inclusif et durable dans la région du Centre-Est » lance l'appel à propositions suivant :

Une session d'information sera organisée dans le bureau d'Enabel à la Zone du Bois (maison en face de l'entrée de la Croix Rouge burkinabè) le mercredi 7 octobre 2020 à 10h00.

Le texte complet des lignes directrices à l'intention des demandeurs est disponible sur le site Internet d'Enabel, l'Agence belge de développement : www.enabel.be / subsides.

Les demandeurs peuvent envoyer leurs questions par courrier électronique tel que mentionné au point 2.2.5 des lignes directrices jusqu'au mardi 13 octobre 2020.

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Lutte contre le terrorisme : Plus de vingt terroristes neutralisés, du matériel récupéré

Tue, 29/09/2020 - 02:24

Plusieurs terroristes ont été neutralisés par les militaires au Nord et à l'Est du Burkina Faso, selon le Point de la situation hebdomadaire (21-27 septembre 2020) des opérations de sécurisation établi par les Forces armées nationales.

Selon le point, sept terroristes ont été neutralisés, des motos, de l'armement et des munitions récupérés dans les environs de Tapoa-Djerma (Province de la Tapoa), le 24 septembre 2020, par une Unité du détachement de Diapaga. A la même date, quinze autres terroristes ont été mis hors d'état à Diabatou (Province de la Komondjari) par le détachement de Gayeri. De l'armement et divers matériels ont également été saisis par les militaires burkinabè.

Malheureusement, dans le village de Touldeni, à quelques kilomètres de Fada N'gourma, chef-lieu de la région de l'Est, six volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ont été tués dans une attaque terroriste. « Des opérations de ratissage, appuyées par des VDP, ont permis de neutraliser plusieurs terroristes », mentionne le point sur la sécurisation du territoire.

Dans le secteur Nord, les Forces de défense et de sécurité ont désactivé deux engins explosifs improvisés sur l'axe Kongoussi-Djibo. A Toéni, une escorte mixte a été victime d'un engin explosif improvisé causant la mort de deux militaires.

En plus de ces actions de lutte contre le terrorisme, les FDS ont aussi assuré la sécurisation des concours de la fonction publique, aidé à la réinstallation de personnes déplacées internes dans certaines localités et effectué des escortes de ravitaillement au profit de structures privées dans la région de l'Est. Elles ont effectué au total dix opérations aériennes (appui aérien, suivi de convoi, transport et fret), 39 opérations de sécurisation de marchés et de lieux de culte et 261 patrouilles et escortes.

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Mouvement Sens : La coordination de Koudougou installée

Tue, 29/09/2020 - 02:23

Le samedi 26 septembre 2020, le Mouvement Sens était dans la cité du Cavalier rouge. Me Hervé Kam et ses « camarades » ont installé la coordination communale de Koudougou, sous le parrainage de Koudbi Koala, promoteur des Nuits atypiques de Koudougou (NAK).

Sa seule présence à la tribune officielle aurait suffit pour drainer du monde. En sus, il lance un appel à joindre le Mouvement de Me Kam. « J'encourage les élèves, les étudiants et les jeunes de Koudougou et d'ailleurs à intégrer massivement le mouvement Sens. Ce mouvement, j'y adhère corps et âme ». Ces mots sont du promoteur des Nuits atypiques de Koudougou (NAK), Koudbi Koala.

Ses motivations sont d'ordre social, culturel, moral, humain... « Servir et non se servir exige de placer l'humain au cœur de nos préoccupations. Le moment est venu de se réarmer moralement », ajoute-t-il. Au Burkina comme en Afrique, des générations entières de politiciens ont déçu. L'heure est donc venue de « rompre » avec les élites politiques qui ont détruit ce pays, assène Guy Yogo, membre de la coordination nationale du mouvement Sens.

Le parrain du Mouvement Sens à Koudougou, Koudbi Koala a appelé les jeunes, les élèves, les étudiants et les femmes à adhérer le SENS

Aujourd'hui, son mouvement propose l'émergence de nouveaux paradigmes. « Le 2e axe de notre vision est la refondation. C'est-à-dire, construire un nouveau modèle enraciné dans nos valeurs », explique M. Yogo. Quoi qu'il en soit, la jeunesse de Koudougou est apte. « Nous entamons, à partir de maintenant, la construction d'une société de droit et de justice ; où l'égalité de chance, l'équité dans le partage, la vérité dans l'action et le respect de nos valeurs traditionnelles sont rois », fait noter Carine Zaba, membre du Comité d'organisation.

A Koudougou, le mouvement SENS n'a pas été orphelin ; de nombreuses personnes sont venues l'écouter ou adhérer

Lire aussi :Législatives du 22 novembre : La liste des candidats du mouvement SENS

La coordination communale est composée de 12 membres dont quatre femmes et huit hommes. Elle est dirigée par Jean Patrice Da. Il a rassuré, à travers le bureau, une participation active de la jeunesse au débat politique national. Les femmes aussi comptent jouer leur partition pour implanter le mouvement dans toute la municipalité. « Beaucoup se sont investis dans la politique avec pour souci d'apporter des conditions meilleures aux femmes. Ils veulent l'émancipation de la femme, mais on lui ferme les portes des instances décisionnelles », a déploré Blandine Ky, par ailleurs directrice exécutive de l'association Benebnooma, membre de la coordination communale. Le Mouvement Sens est le cadre idéal pour les femmes de s'engager en politique, parce qu'elles ont la parole et le pouvoir.

Le coordonnateur national, Me Hervé Kam s'adressant à la foule venue l'écouter

Le coordonnateur national du Mouvement Sens, Me Guy Hervé Kam, a salué la mobilisation des jeunes et des femmes de Koudougou, à l'occasion de cette cérémonie de lancement des activités du Mouvement. Il a aussi rendu hommage au Président Maurice Yaméogo, père de l'indépendance du pays et à Norbert Zongo, journaliste émérite, tous deux ressortissants de Koudougou. « Le Burkina est le résumé des valeurs pour lesquelles nous nous battons », soutient Me Hervé Kam. Son mouvement incite à une prise de conscience des jeunes. Ils ne sont pas l'avenir de notre pays, ils sont notre pays, argue l'homme de droit, exaspéré que les jeunes et femmes soient toujours utilisés comme des haies d'honneur des hommes politiques. Cette fois, ils ont leur mot à dire et un espace pour le faire.

Raogo YAMEOGO

Categories: Afrique

Débats oratoires en langues nationales : Une première édition pour promouvoir la cohésion sociale

Tue, 29/09/2020 - 02:22

Le Cercle d'initiative, de perfectionnement et de promotion des langues nationales du Burkina Faso (CIPPLN-BF) a organisé la première édition du Championnat des débats oratoires en langues nationales (CDOLN). La grande finale s'est tenue le samedi 26 septembre 2020 à Ouagadougou, avec les langues dioula, fulfuldé et mooré.

Ils sont douze débateurs : deux équipes de deux personnes pour trois langues nationales (dioula, fulfuldé et mooré). Chaque équipe a eu droit à quatre minutes pour convaincre le jury. Les thèmes abordés portaient sur la cohésion sociale, et plus précisément, le mariage interreligieux. Les thèses et antithèses étaient au rendez-vous.

Rasmata Diallo, la seule fille parmi les douze débateurs, s'est fait remarquer par la qualité de sa prestation ; le jury n'a pas manqué de la féliciter. Avec son binôme Adou Tall, l'équipe de Rasmata Diallo a remporté le prix dans la catégorie fulfuldé. « Le point était focalisé sur la cohésion sociale qui manque aujourd'hui au Burkina Faso. Nous avons dit que le mariage interreligieux est un facteur de cohésion sociale. Et tant qu'il n'y aura pas la paix, il n'y aura pas de développement », a-t-elle affirmé.

« Jeunes et valorisation des langues nationales pour une cohésion sociale pérenne au Burkina Faso ». C'est sous ce thème que la première édition du Championnat des débats oratoires en langues nationales (CDOLN) s'est tenue à Ouagadougou. Tout est parti d'un constat. « Nous voyons que de temps en temps, notre langue est en perte de vitesse et les gens travaillent à promouvoir des langues étrangères alors que nous savons bien que la richesse culturelle que nous avons ici est plus puissante que celle des autres pays », a signifié Abdoul Aziz Diallo, promoteur du CDOLN.

Abdoul Aziz Diallo, promoteur du CDOLN.

Les premiers de chaque catégorie sont repartis avec une enveloppe de 70 000 francs CFA et les deuxièmes avec 35 000 francs CFA. Tous les participants ont reçu des gadgets des partenaires du CDOLN.

« Cette initiative est à promouvoir »

Du côté des vainqueurs dans la langué mooré, il y a Abdoul Rachid Kaboré et Martin Willy. Ce duo, à sa sortie des salles, a félicité les organisateurs de ce championnat. « Cette initiative est à promouvoir », a laissé entendre Martin Willy.

Abdoul Rachid Kaboré et Martin Willy, vainqueurs dans la catégorie langue mooré.

Même son de cloche du côté du ministère en charge de la Promotion des langues nationales, représenté par le directeur général de l'éducation non-formelle, Kirassai Zio. Pour lui, la langue est le premier élément de la culture. « Si nous avons perdu notre langue, c'est que nous avons aussi perdu notre culture », a-t-il déclaré.

Pour Rasmata Diallo, il n'y a pas de raison de laisser la culture mourir. « D'aucuns pensent que lorsque la culture disparaît, c'est surtout à cause de la jeunesse. Ici, la jeunesse a démontré qu'il ne faut pas laisser la culture mourir », a-t-elle indiqué.
Quant à Martin Willy, il souhaite qu'il y ait une large ouverture en associant d'autres langues pour les éditions à venir.

Rasmata Diallo et Adou Tall (en arrière-plan à gauche).

Les trois jurys (dioula, fulfuldé et mooré) ont félicité les participants qui leur ont fourni un débat de qualité. Ils se sont appuyés sur l'argumentation et le glissement linguistique (langue d'emprunt) pour noter les débateurs. La forme était notée sur 12, et 8 pour le fond.

Rendez-vous a été donné au premier semestre de 2021 pour la deuxième édition. Pour une bonne communication autour de cette initiative, Abdoul Aziz Diallo et son équipe comptent faire deux éditions en 2021 ; et à partir de 2022, une édition par année.

Cryspin Masneang Laoundiki
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Rentrée scolaire au Burkina : Dans le Mouhoun, Pr Stanislas Ouaro rencontre les parents d'élèves

Tue, 29/09/2020 - 02:21

Les communes de Safané, Tchériba et Tissé, dans la province du Mouhoun, ont accueilli Stanislas Ouaro, ministre de l'Education nationale. C'était dans la journée du 26 septembre 2020. Cette visite a permis aux parents d'élèves desdites localités de présenter leurs doléances au ministre, à l'orée de la rentrée scolaire 2020-2021.

Pr Stanislas Ouaro, ministre de l'Education nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, poursuit ses visites de terrain. Après Dakola, à la frontière du Ghana, et Pô dans la province du Nahouri le ministre et son équipe étaient dans la province du Mouhoun le 26 septembre, plus précisément dans les communes rurales de Safané, Tchériba et Tissé.

l'école de Tissé

Il s'est agi de rencontrer les parents d'élèves et les acteurs de l'éducation, et de visiter des infrastructures scolaires. Pour les parents d'élèves, la visite du ministre a été une aubaine pour présenter leurs doléances au gouvernement. Ainsi, ils ont demandé « plus d'infrastructures scolaires, plus de centres de santé, des maternités, des routes bitumées, des lycées ».

Pr Stanislas Ouaro, au milieu

Pr Stanislas Ouara, après avoir écouté le chapelet de doléances, a invité les parents d'élèves à contribuer à l'éducation des enfants. Il a par la suite visité des infrastructures réalisées soit par le gouvernement, soit par des Associations de parents d'élèves (APE).

Une foule accueille Ouaro à Tissé.

Au cours de sa visite, le ministre a rencontré quelques obstacles, notamment au niveau du pont de Tiekuy, une localité proche de Safané. En effet, la rupture du pont bloque la circulation des villageois depuis le début de la saison pluvieuse. Les motos et les voitures doivent contourner le pont en passant par Tcheriba. Pr Stanislas Ouaro a aussi touché du doigt les réalités du village de Tissé, où les populations disent éprouver des difficultés pour émettre des appels téléphoniques du fait de l'absence de réseau.

E.K. Samboé
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Interruption sécurisée de grossesse : Un panel pour rappeler les dispositions juridiques qui encadrent la pratique

Tue, 29/09/2020 - 02:14

Le 28 septembre de chaque année est célébrée, dans le monde entier, la Journée internationale du droit à l'interruption sécurisée de la grossesse. Pour respecter cette tradition, la Communauté d'action pour la promotion de la santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso (CAPSSR-BF) a initié un panel, avec l'appui technique et financier du Projet RESOnance. En lieu et place de la ministre de la Santé, c'est la directrice de la santé et de la famille, Valérie Zombré/Sanon, qui a présidé la cérémonie d'ouverture. A l'occasion, les lauréats du concours d'excellence en production médiatique sur les droits à la santé sexuelle et reproductive ont été primés.

« Interruption sécurisée de grossesse au Burkina Faso : état des lieux, défis et perspectives ». Tel est le thème retenu pour le présent panel. Ce rendez-vous du donner et du recevoir est une opportunité pour donner la bonne information concernant la loi sur l'interruption sécurisée de grossesse au Burkina Faso. « Selon la loi, l'interruption sécurisée est autorisée dans certaines conditions. Et quelles sont les conditions ? C'est le viol, l'inceste, mais également lorsque la vie de la mère est en danger pour ce qui concerne la grossesse et aussi certaines malformations graves », a indiqué la directrice de la santé et de la famille, Valérie Zombré/Sanon.

Les acquis qui restent très précaires, nécessitent des efforts soutenus, selon la directrice de la santé et de la famille

Malheureusement, ces dispositions ne sont pas maîtrisées par beaucoup d'acteurs et encore moins par les populations. Les lourdeurs des procédures judiciaires et médicales associées aux valeurs de certains prestataires constituent des barrières pour que les femmes et filles bénéficient de ces dispositions juridiques.

Ainsi, il n'est pas rare de voir des femmes burkinabè mettre terme à leur grossesse de façon illégale et dans des conditions risquées, exposant parfois leur vie. Aujourd'hui, la santé de la reproduction s'impose comme un enjeu de développement. Selon l'annuaire statistique 2017, au total 40 988 avortements ont été pratiqués au Burkina Faso dont 38 925 spontanés, 1 943 clandestins et 120 thérapeutiques. « On peut aussi dire que c'est la partie visible de l'iceberg. Parce qu'il y a des situations qui se déroulent et on n'a pas d'informations. Donc, ce n'est pas comptabilisé », précise Mme Zombré.

Les participants

L'avortement constitue la 3e cause de mortalité maternelle au Burkina. Ces chiffres interpellent quant à la nécessité de redoubler les efforts et de renforcer les acquis pour un accès des populations à leurs droits sexuels. Pour la directrice de la santé et de la famille, l'appropriation de la loi par la population, les prestataires de soins et les décideurs, est une arme efficace. Toute chose qui permettra d'améliorer la santé de la mère et d'éviter les décès qui peuvent avoir un impact sur la population.

La CAPSSR-BF est apolitique

La Communauté d'action pour la promotion de la santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso (CAPSSR-BF) est l'initiatrice du présent panel. C'est une coalition qui regroupe plusieurs organisations de la société civile qui travaillent pour la promotion de la santé de la reproduction au Burkina Faso. Elle se propose de réduire les inégalités de genre et de faire la promotion de l'accès des populations aux services de santé sexuelle et de la reproduction, y compris l'accès à l'avortement sécurisé.

Le représentant de la CAPSSR a traduit ses remerciements à Pathfinder International ainsi qu‘aux ONG partenaires

« Quand on parle de l'accès à l'avortement sécurisé, c'est l'accès à l'avortement dans les conditions prévues par la loi », rappelle le représentant de la présidente du Conseil d'administration de la CAPSSR, Joseph Ido. Dans son discours, il a tenu à remercier l'assistance pour sa présence à leurs côtés pour cette journée commémorative qui se veut une journée d'échanges et de partage d'expériences sur la thématique de l'interruption sécurisée de grossesse. « Votre expertise et votre disponibilité constituent un atout majeur pour l'atteinte des résultats du projet RESOnance que sont la réduction des effets de l'avortement non-sécurisé et la promotion des droits des femmes en Afrique », a-t-il conclu.

En marge du panel, les lauréats du concours d'excellence en production médiatique en lien avec les droits en santé sexuelle et reproductive, y compris les avortements sécurisés, ont été primés. En télévision, le premier prix est décerné à Rodrigue Guel, journaliste à Burkina Infos, pour son œuvre « Interruption de grossesse : un sujet à polémique au Burkina », avec une moyenne de 13,07/20. Dans la catégorie radio, le premier prix est revenu à Marilyne Coulibaly de RMO pour son œuvre « Avortement médicalisé selon le protocole de Maputo ».

Photo de famille

Elle a obtenu la moyenne de 13,07/20. En presse écrite, Djakaridia Siribié des éditions Sidwaya a décroché le premier prix pour son œuvre « Santé reproductive et Covid-19 : la crainte d'une recrudescence des avortements », avec une moyenne de 14,64/20. Le prix d'encouragement dans cette catégorie a été attribué à Madina Belemviré pour son œuvre « Autorisation d'avortement médicalisé : un sésame difficile à obtenir », parue dans l'Economiste du Faso. L'œuvre a obtenu 13,64/20 comme moyenne.

En presse en ligne et blog, Daouda Zongo, journaliste à Wakatsera, a remporté le premier prix pour son œuvre « Burkina : viol et avortement clandestin, les cauchemars d'Aïssata, la fille du non-loti », avec 13,71/20 de moyenne. Le prix d'encouragement dans cette catégorie est revenu à Frédéric Tianhoun de Kaceto.net pour son œuvre « De l'idylle au cauchemar, récit de la vie cahoteuse de Sandra », qui a obtenu 11, 29/20 de moyenne.

Aïssata Laure G. Sidibé
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Journée mondiale du cœur : L'édition de 2020 se penche sur la prévention des maladies cardiovasculaires

Tue, 29/09/2020 - 02:03

Le 29 septembre de chaque année, le monde entier commémore la Journée mondiale du cœur. Pour l'édition de 2020, la Société de cardiologie du Burkina (SOCARB) a initié des activités de sensibilisation sur les facteurs de risques cardiovasculaires. Le lancement de ces activités est intervenu le samedi 26 septembre 2020.

Améliorer les connaissances et pratiques des populations sur les facteurs de risques cardiovasculaires et leur prévention. Tel est l'objectif principal de la Journée mondiale du cœur, édition 2020. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime à 17,7 millions, le nombre de décès imputables aux maladies cardiovasculaires, soit 31% de la mortalité mondiale totale.

Pour marquer cette journée, la Société de cardiologie du Burkina (SOCARB) a initié des activités d'information et de sensibilisation sur les maladies cardiovasculaires durant trois jours sous le thème « Je protège mon cœur, je pratique des activités sportives ». Selon le Pr Valentin Yaméogo, secrétaire général de la SOCARB, la Journée mondiale du cœur est une réponse concrète à la nécessité d'informer les populations que les maladies cardiaques et les accidents cérébraux et vasculaires sont les principales causes de décès dans le monde. Au niveau national, le constat est peu réduisant, car ces maladies sont en constante augmentation.

Dr N. Valentin Yaméogo, secrétaire général de la SOCARB.

C'est face à ce constat que la SOCARB a décidé de mettre un accent particulier cette année sur l'hypertension artérielle et sa prévention. Selon les données présentées par la SOCARB, plus d'un milliard de personnes souffrent d'hypertension artérielle dans le monde. Il s'agit donc d'un problème majeur de santé publique et les populations ont été invitées à apprendre les gestes qui sauvent : mesurer sa pression artérielle, dépister le diabète, se faire accompagner pour l'arrêt du tabac, contrôler la prise de poids, avoir une activité physique régulière et une alimentation équilibrée et savoir pratiquer le massage cardiaque.

Les stands d'exposition.

Dr Chantal Kambiré de l'OMS a salué cette initiative de la SOCARB qui entre en droite ligne des objectifs de l'organisme onusien. Quant au représentant de la ministre de la Santé, Dr Esai Méda, il a félicité cette initiative et réaffirmé l'engagement du ministère à soutenir la SOCARB dans le cadre de l'amélioration de la santé des populations.

Dr Chantal Kambiré de l'OMS.

A retenir que des opérations de dépistage gratuit de l'hypertension artérielle ont été organisées séance tenante, ainsi qu'une formation du personnel de santé à la prise en charge de cette maladie.

Judith SANOU
Sarah KABORE (stagiaire)
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Tranche commune entente Niamey 2020 : Le Burkina remporte le plus gros lot

Tue, 29/09/2020 - 01:53

Le directeur général de la Loterie nationale burkinabè (LONAB), Patin D. Naza, a présidé, lundi 28 septembre 2020 à Ouagadougou, la cérémonie officielle de remise des lots aux heureux gagnants de la 26e édition de la Tranche commune entente organisée cette année à Niamey au Niger. Le but de ce jeu qui se tient chaque année est de favoriser l'intégration entre les peuples des pays membres du Conseil de l'entente : Burkina Faso, Niger, Togo, Bénin et Côte d'Ivoire.

A cette 26e édition de la Tranche commune entente, cinq Burkinabè ont décroché le gros lot. La somme totale remportée par ces cinq heureux gagnants s'élève à plus de 18 millions de F CFA. Pour le directeur général de la Loterie nationale burkinabè (LONAB), Patin D. Naza, cette année, le Burkina Faso est encore sorti vainqueur en remportant le plus gros lot qui est de 10 millions de F CFA. Le directeur général n'a pas manqué de féliciter les gagnants.

Le directeur général de la LONAB, Patin D. Naza, félicite les lauréats pour la confiance accordée à sa structure

Parmi les heureux gagnants burkinabè, c'est Sotisse Tiendrébéogo qui repart avec le plus gros lot : un chèque de 10 millions de F CFA. Pour cet employé de commerce, qui n'est pas à son premier gain, cette somme servira à améliorer son activité et à diversifier ses services.

Sotisse Tiendrébéogo reçoit son chèque des mains du DG de la LONAB, Patin D. Naza

Quant au deuxième gros lot, d'une valeur de cinq millions de F CFA, c'est Boukary Balim qui l'a décroché. « Cet argent me permettra d'augmenter la popote de ma femme », lâche-t-il en souriant.

Les cinq lauréats de la 26e édition de la tranche commune entente en attente de leurs lots

Les pays organisateurs de la Tranche commune entente sont le Burkina Faso, le Togo, le Niger, le Bénin et la Côte d'Ivoire. Cette activité, selon les organisateurs, a pour objectif de consolider l'intégration sous-régionale, lutter contre la pauvreté et soutenir les populations à travers des œuvres sociales et communautaires. Rendez-vous est donc pris en 2021 en Côte d'Ivoire, pour la 27e édition.

Alicia Ouédraogo (stagiaire)
Yvette Zongo
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Fondation Lucie-Kaboré-Traoré : Une kermesse pour scolariser des orphelins

Tue, 29/09/2020 - 01:38

La Fondation Lucie-Kaboré-Traoré a organisé, le dimanche 27 septembre 2020 à son siège à Ouagadougou, un « Dassandaaga » (kermesse). Elle a voulu en ce jour joindre l'utile à l'agréable, en rassemblant les membres de ladite Fondation et en permettant aux veuves d'exposer plusieurs mets locaux. Les bénéfices obtenus leur permettront de scolariser leurs enfants.

La rentrée scolaire a toujours été une source de stress pour les parents, en particulier pour les populations vulnérables. Dans cette situation, les veuves se retrouvent souvent toutes seules à chercher des ressources pour scolariser leurs progénitures.

Hélène Simporé, l'une des veuves membre de la fondation

Consciente de cette lourde charge qui pèse sur elles, la Fondation Lucie-Kaboré-Traoré a décidé de leur venir en aide. Le dimanche 27 septembre 2020, elle a organisé une kermesse pour leur permettre de récolter des fonds pour financer la scolarité des orphelins dont les mères sont dans des conditions de vie précaires. Les femmes ont proposé des plats made in Burkina aux participants : tô, tomousso, gonré, zamné, babenda, sans oublier les boissons locales comme le dolo. En outre, des enveloppes surprises ont permis aux plus chanceux de repartir avec des lots.

Selon la coordonnatrice de la Fondation Lucie-Kaboré-Traoré, Dr Alice Zoungrana/Kaboré, cette kermesse entre dans le cadre des activités génératrices de revenus des veuves. « Les représentantes des veuves de Ouagadougou et de l'intérieur du pays ont proposé des plats. A la fin de l'activité, elles se partageront les bénéfices en parts égales », a-t-elle expliqué.

Docteur Alice Zoungrana-Kaboré,coordonnatrice de la Fondation Lucie Kaboré-Traoré,

Marie-Joseph Saré/Zoungrana est la responsable des activités génératrices de revenus au sein de la fondation. Il s'agissait, selon ses dires, de joindre l'utile à l'agréable en rassemblant les membres et en favorisant le travail pour que les veuves récoltent de l'argent nécessaire pour assurer la rentrée scolaire de leurs enfants.

« La fondation m'a aidée »

Hélène Simporé est l'une des exposantes à la kermesse. Veuve depuis plusieurs années, elle affirme que depuis le décès de son époux, c'est la Fondation Lucie-Kaboré-Traoré qui lui vient en aide. « La fondation m'a aidée avec mes orphelins. J'espère récolter assez d'argent aujourd'hui pour mieux subvenir aux besoins de ma famille », ajoute-t-elle.

B.S.
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Matchs amicaux des Etalons : Kamou Malo convoque 27 joueurs contre Madagascar et la RDC

Tue, 29/09/2020 - 01:21

Les Étalons affrontent les 9 et 12 octobre 2020 en amical international les équipes de la République démocratique du Congo et du Madagascar.

Pour ces deux matchs amicaux, le sélectionneur national, Kamou Malo a fait appel à 27 joueurs. A la tour, l'inamovible quator, Dayo, Edmond,, Steeve, Yacouba conserve sa place.

Le milieu de terrain reste aussi quasi inchangé. Charles Kaboré, Adama Guira, Alain Traoré, Abdoul Razack Traoré vont tenir le milieu.

A la pointe de l'attaque, pour remplacer le néo-retraité Aristide Bancé, l'entraîneur peut compter sur Franck Lassina Traoré. Quatre locaux font également partie du groupe.

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Covid-19 au Burkina Faso : 20 nouveaux cas et un décès à la date du 26 septembre 2020

Tue, 29/09/2020 - 01:19

Le point de la maladie à Coronavirus au Burkina Faso fait état de 20 nouveaux cas à la date du 26 septembre 2020. Ouagadougou compte 13 cas, 6 à Fada N'gourma et 1 à Bobo-Dioulasso.

Au même moment, trois cas de guérison ont été enregistrés portant à 1279 le nombre total des personnes guéries de la maladie. Malheureusement un décès a été enregistré portant à 57 les cas de décès.

Depuis le 9 mars 2020, le Burkina Faso compte 2028 cas confirmés dont 681 femmes et 1347 hommes. 692 cas sont encore sous traitement.

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Recrutement de vingt (20) inscrits sur titre pour la formation au Diplôme d'Etudes Supérieures en Diplomatie et Relations Internationales (DESDRI)

Mon, 28/09/2020 - 20:30

Le directeur général de l'Institut des Hautes Etudes Internationales (INHEI) informe les personnes intéressées, titulaires d'une maîtrise ou d'un Master en sciences sociales (Droit, Sciences Economiques et de Gestion, Philosophie, Sociologie, Histoire-Géographie, Lettres…) qu'au titre de l'année académique 2020-2021 l'institut recrute sur titre vingt (20) inscrits sur titre pour la formation au Diplôme d'Etudes Supérieures en Diplomatie et Relations Internationales (DESDRI).

Le recrutement se fera sur sélection de dossiers.

1- CONDITIONS DE CANDIDATURE :

Peuvent faire acte de candidature :

les personnes titulaires de la Maîtrise ou du Master en Droit, Sciences Economiques et de Gestion, Lettres, Sociologie, Histoire-Géographie, Anglais, Philosophie ; autre diplôme reconnu équivalent ;

les employés des services publics, privés ou de la société civile remplissant les conditions de candidature ci-dessus mentionnées et recommandées par leur structure.

2- COMPOSITION DU DOSSIER DE CANDIDATURE :

une demande manuscrite timbrée à 200F adressée à Monsieur le Directeur Général de l'INHEI ;
Un extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif en tenant lieu ;
une photocopie du reçu de paiement des frais d'instruction des dossiers (montant 15 000 Francs CFA) ;
une photocopie légalisée du diplôme ou de l'attestation de succès à la maîtrise ou au master ;
les relevés des notes de maîtrise ou de master ;
une copie légalisée de la pièce d'identité ou de la carte nationale d'identité burkinabè (pour les nationaux) ;
une lettre de motivation signée du candidat ;
un engagement signé du candidat, à ne pas exiger son intégration dans un emploi de la fonction publique à l'issue de sa formation.

3- DEPOT DES DOSSIERS

Les dossiers de candidature seront réceptionnés du 10 septembre au 30 octobre 2020 de 08 H à 15 H à l'Institut des Hautes Etudes Internationales, sis à Loumbila (sur la route de l'ENEP).
Les frais de dépôt et d'instruction des dossiers, payables auprès de l'Agent Comptable de l'institut sont de quinze mille (15 000) francs CFA non remboursables.

4- INFORMATIONS IMPORTANTES

Les employés des services publics, privés ou de la société civile doivent fournir une lettre de recommandation de leur hiérarchie les autorisant à suivre la formation pendant deux (02) ans ;

L'admission à la formation ne donne droit ni à une bourse ni à une aide quelconque ;

La durée de la formation est de deux (02) ans. Elle est sanctionnée par le Diplôme d'Etudes Supérieures en Diplomatie et Relations Internationales (DESDRI). L'obtention de ce diplôme ne donne pas droit à une intégration dans un emploi de la fonction publique ;

La formation se déroule en régime présentiel. Par conséquent, tous ceux qui sont admis seront tenus de respecter rigoureusement les horaires de cours, de participer aux évaluations, aux séminaires et sorties pédagogiques sur le terrain ;

Le début des cours de la 1ère année sera fixé ultérieurement par un Arrêté du Ministre chargé de la Fonction Publique.

les frais de formation sont fixés ainsi qu'il suit :

• Nationaux : 600 000 F CFA par an,
• Non nationaux 1 500 000 F CFA par an,
• Les frais d'inscription : 15 000 F CFA.

Didace Zidahon GAMPINE
Chevalier de l'Ordre National
Chevalier de l'Ordre des Palmes Académiques

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In memoria : Docteur SANNE Évrard Stéphane Salam

Mon, 28/09/2020 - 20:00

29 SEPTEMBRE 2015 - 29 SEPTEMBRE 2020

05 ans qu'il a plu à Dieu de rappeler auprès de lui son serviteur Docteur SANNE Évrard Stéphane Salam
Précédemment médecin en santé publique A la direction des établissements de santé(Ex).

Les grandes familles SANNE – OUOBA à Sankouissi – Mogtédo – Ouagadougou – Kantchari,

Madame SANNE/OUOBA Alice Patricia, les enfants : Serge Philippe, Kiswensida Khalyle Boris et Sidbé Nhourdine Yann,

Les familles alliées : SANDWIDI – KAGAMBEGA – OUAMENGA – BAGGNAN - YANOGO – KONE – DERA – NANA – KABORE – TAPSOBA – KIRAKOYA – KAFANDO – YARA – OUEDRAOGO – BIHOUN – SANOGOH à Sapaga, Pougma, New York, Ouagadougou, Abidjan, Fada N'gourma, vous invitent à vous unir à elles dans la prière en cet douloureux 5ème anniversaire du décès de leur fils, neveu, frère, cousin, époux, beau-fils, beau-frère, oncle et père, grand- père.

Citation : « Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c'est la présence des absents dans la mémoire des vivants. » Jean D'ormesson

UNION DE PRIÈRE

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Décès du Général Ali Traoré : Le Premier ministre exprime sa compassion

Mon, 28/09/2020 - 18:48

Dans un message publié sur sa page Facebook, le Premier ministre, Christophe Dabiré, a exprimé sa compassion suite au décès du Général de Division, Ali Traoré.

"J'ai appris avec une profonde affliction, la disparition du Général de Division Ali Traoré, des suites de maladie. Il a eu un brillant parcours au sein des Forces armées nationales burkinabè", a écrit le patron de la primature burkinabè.

Le Premier ministre a tenu à rendre hommage à celui qui a été Chef d'Etat-major général des armées du 1er octobre 2006 au 8 juillet 2009 et le premier Général de l'armée de l'air, "pour son apport inestimable dans l'édification de notre pays".

En rappel, le Général Ali Traoré est décédé dans la nuit du 27 au 28 septembre 2020 en Tunisie où il était évacué pour des soins. Il avait 70 ans.

Lire aussi : Armée du Burkina Faso : Le Gal Ali Traoré a passé l'arme à gauche

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Présidentielle de 2020 : Harouna Kindo, le choix du Mouvement des intellectuels pour le développement (MIDE)

Mon, 28/09/2020 - 17:16

Le Mouvement des intellectuels pour le développement (MIDE) a tenu, le dimanche 27 septembre 2020 à Ouagadougou, son congrès extraordinaire. Au cours de cette rencontre, Harouna Kindo a été investi comme candidat du parti pour l'élection présidentielle du 22 novembre 2020. Le MIDE se donne pour objectif de changer la mentalité des jeunes et de les inviter à travailler pour marquer positivement l'histoire du pays.

Des prestations d'artistes, des discours, un défilé de mode et une remise du drapeau national au candidat investi. Ce sont les principaux actes qui ont marqué le congrès du Mouvement des intellectuels pour le développement (MIDE). Pour le parti, cette installation du candidat Harouna Kindo est un acte qui va marquer l'histoire du pays, car la jeunesse, à travers Kindo, a décidé de prendre son destin en main.

Pour ce faire, le candidat compte d'abord changer les hommes. En effet, selon lui, le mal du Burkina réside au sein de ses hommes. « Quand les hommes changent, il est évident que le pays aussi évolue », convainc-t-il.

Des militants du MIDE

C'est pourquoi, le MIDE a comme priorité de confier le pouvoir à la jeunesse et de prendre les personnes âgées comme des conseillers de premier rang. « Quand on veut aider quelqu'un à se développer, ce n'est pas en lui donnant du poisson tous les jours, mais lui apprendre à pêcher » a déclaré le candidat du MIDE, Harouna Kindo.

Harouna Kindo après son installation

Le MIDE, dans cette conquête, compte mettre les jeunes au centre de ses préoccupations. Dans la vision du parti, certaines couches de la société doivent bénéficier de plus d'attention de la part des autorités. Ainsi, le MIDE compte octroyer un accompagnement financier mensuel à tous les leaders coutumiers et religieux. « Nous avons décidé de changer en premier lieu les mentalités des Burkinabè, car les Burkinabè ne votent pas l'individu mais votent l'argent », a souligné Harouna Kindo.

Harouna Kindo, le candidat du MIDE

Au regard du taux de chômage des jeunes, le parti veut réadapter le système éducatif à la réalité du Burkina et rendre l'école gratuite. Aussi, le MIDE encourage la consommation des produits burkinabè. « La seule solution pour sortir le Burkina de la pauvreté, c'est de consommer ce que nous produisons et de produire ce que nous voulons consommer », clame le candidat.

Issoufou Ouédraogo
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Armée du Burkina Faso : Le Gal Ali Traoré a passé l'arme à gauche

Mon, 28/09/2020 - 13:46

La triste nouvelle est tombée dans la matinée de ce lundi 28 septembre 2020, le Général de division Ali Traoré est décédé en Tunisie où il avait été évacué pour des soins.

Le Général Ali Traoré a été chef d'Etat-major général des armées du Burkina Faso du 14 nov 2000 au 8 juillet 2009. Il est le premier général et le premier Chef d'Etat-major général des armées issu de l'armée de l'air.

Evacué en Tunisie pour des soins, le Général Ali Traoré a définitivement rangé les armes dans la nuit du dimanche 27 septembre 2020.

Qui est le Général Ali Traoré

Le général de brigade de la Base aérienne, Ali Traoré est né le 14 novembre 1950 à Banfora. De 1978 à 1982, il a été chef des opérations de la Base aérienne.

A partir de l'année 1983, Ali Traoré a occupé les responsabilités de chef des moyens généraux de la Base aérienne. De 1988 à 1989, il a assumé les fonctions de chef de cabinet militaire à la Présidence du Faso.

En 1992, il assurait les fonctions de chef de section Air à l'Etat-major général des armées. A partir de la même année, il devient chef d'Etat-major de l'armée de l'air jusqu'en 1999. De 1999 à 2000, Ali Traoré était le chef d'Etat-major général adjoint des armées. De novembre 2000 à juillet 2009, le général Ali Traoré a été le chef d'Etat-major général des armées du Burkina Faso.

Le général a reçu plusieurs distinctions dont entre autres, celles d'officier de l'Ordre national, commandeur de la Légion d'honneur française, grand officier de l'Ordre du mérite du Conseil international du sport militaire.

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