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Afrique

Goma : les étudiants en Médecine de l'UPLG en campagne de sensibilisation sur la drépanocytose

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 11/10/2022 - 20:52



Les étudiants de la faculté de médecine de l’Université libre des pays des Grands lacs (ULPGL) ont lancé lundi 10 octobre une campagne de sensibilisation sur la drépanocytose dénommée « semaine de santé et de bien-être ». 


Ladite campagne vise à informer les jeunes étudiants en tant que futurs conjoints mais aussi le grand public de la ville de Goma (Nord-Kivu) sur l’importance du dépistage précoce et du diagnostic de la drépanocytose.  

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RDC : le respect des droits de la fille au cœur de la célébration de la journée internationale de la fille

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 11/10/2022 - 20:03



Les droits de la jeune  fille ont été au centre des activités organisées ce mardi 11 octobre, à l’occasion de la célébration de la dixième journée internationale de la fille en RDC. 


Dans son message, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a fait remarquer que lorsqu’on les aide à réaliser leurs droits fondamentaux, les filles peuvent atteindre leur potentiel et créer un monde meilleur pour elles-mêmes, leur communauté et leur société. 

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Université Jean Moulin de Lyon 3 : Blaise Compaoré déchu de son titre de Docteur Honoris causa

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 11/10/2022 - 20:01

Le président de l'Université Jean Moulin de Lyon 3, Éric Carpano a proposé de déchoir M. Blaise Compaoré de son titre de Docteur honoris causa. Une proposition adoptée à l'unanimité au Conseil d'administration restreint aux enseignants-chercheurs. L'annonce a été faite dans un communiqué en date du mardi 11 octobre 2022.

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Messagerie de Google : Vous avez 30 secondes maxi pour annuler un message envoyé par erreur

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 11/10/2022 - 20:00

C'est vendredi. Vous avez hâte de rejoindre votre famille ou vos amis après le boulot. Mais avant, vous devez envoyer un mail à un collègue ou un partenaire. Après avoir cliqué sur le bouton « envoyer », vous réalisez que vous n'avez pas joint un fichier ou que le message contient des coquilles ou fautes d'orthographe. Pas de panique !

La messagerie électronique de Google dispose en effet d'une fonction de temporisation méconnue, et pourtant bien pratique, qui consiste à « retenir » le message quelques instants avant de l'expédier réellement. Et ce, aussi bien dans sa version « Webmail » pour ordinateur, qui s'utilise avec un simple navigateur Web, que dans sa déclinaison mobile sous forme d'application.

Après avoir envoyé le message, cliquez rapidement sur le lien « Annuler » pour annuler l'envoi. Le message s'affiche alors aussitôt en tant que brouillon. Vous pouvez le corriger ou ajouter un élément manquant (information, destinataire, pièce jointe). Lire la suite

HFB
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Beni : les commerçants observent une semaine sans activités pour réclamer le rétablissement de la paix

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 11/10/2022 - 19:39



Les activités commerciales ont été paralysées ce mardi 11 octobre dans la ville de Beni. Cette situation est la conséquence d’un appel à des journées sans activités lancé par quinze corporations de commerçants de la ville de Beni. Les grévistes affirment « ne plus être en mesure de payer les taxes » et réclament le rétablissement de la paix dans la région. 

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Goma : au moins 10 cas d’assassinats ciblés enregistrés en 10 mois dans la commune de Goma

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 11/10/2022 - 19:31



Le conseil communal de la jeunesse de la commune de Goma, dans la ville de Goma (Nord-Kivu) affirme avoir enregistré au moins une dizaine des cas d’assassinat ciblés, rien que dans la commune de Goma, de janvier à octobre 2022.  


Selon le président de cette structure de la jeunesse, Jules Ngeleza, les victimes sont, pour la plupart, des changeurs des monnaies, assassinés par des personnes non identifiées dont les mobiles sont divers et parfois aussi inconnus.  


Les quartiers Mapendo, Himbi, Kyeshero et Lac-Vert, sont les plus touchés.  

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Burkina : La Banque africaine de développement soutient les efforts du gouvernement pour soulager les personnes déplacées internes

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 11/10/2022 - 19:30

Á la sortie nord-est de Ouahigouya, chef-lieu de la région Nord du Yatenga, la taille des deux sites d'accueil de personnes déplacées internes renseigne sur l'ampleur des besoins à satisfaire pour faire face à la crise humanitaire née des attaques terroristes. Depuis 2015, le Burkina Faso, comme certains pays du Sahel, fait face à une crise sécuritaire aiguë causant des mouvements massifs de populations dans la quasi-totalité des régions du pays.

Le premier site, ouvert en mars 2020, accueille 6 000 personnes originaires principalement de la commune de Barga. Quant au second, implanté en décembre 2021, il héberge 10 000 personnes, dont la plupart sont venues de la ville de Titao. Selon les dernières statistiques du gouvernement burkinabè, le pays comptait 1,52 million de personnes déplacées internes à fin avril 2022 et 3,5 millions de personnes ont besoin d'une assistance humanitaire.

Des treize régions du pays, celle du Nord se classait en troisième position pour l'accueil de personnes déplacées internes (222 000, dont 23% de femmes et 60% d'enfants), après le Centre-Nord et le Sahel. Ouahigouya a commencé à en recevoir dès 2018. Au fil des mois, le flux n'a cessé d'augmenter. En avril 2022, la ville de 100 000 habitants comptait en plus 130 000 déplacés internes, essentiellement des femmes et des enfants.

À quelques détails près, l'histoire est quasiment la même pour tous les déplacés internes : un départ précipité, à titre préventif ou sous la menace des groupes armés, le regret d'avoir tout perdu, le sentiment d'abandonner une partie de soi et l'incertitude d'un retour ultime sur la terre de ses ancêtres.

À Pobe-Mengao, à une centaine de kilomètres de Ouahigouya, Azèta Sawadogo a vécu des soirées d'enfer il y a un an, avec des crépitements réguliers d'armes jusqu'au petit matin. Apeurés, des dizaines d'habitants ont décidé de partir. « Nous ne pouvions plus rester, témoigne-t-elle, abasourdie. En chemin, les hommes armés nous ont arrêtés, avant de nous relâcher à la tombée de la nuit. Nous avons été soulagés d'atteindre Ouahigouya ».

L'augmentation du nombre de déplacés a entraîné un accroissement des besoins divers, principalement alimentaires, mais également les abris et le matériel de survie, l'éducation, la santé et la nutrition, et ceux en eau, hygiène et assainissement. Azèta Sawadogo est dans le désarroi : « nous sommes confrontés à la pénurie. Pas suffisamment à manger, pas de bois pour faire la cuisine et quand cela est possible, il y a peu d'eau ».

Face au flot continu de nouvelles arrivées, les infrastructures d'accueil s'avèrent bien insuffisantes, en dépit des efforts fournis par les autorités. Heureusement, certains déplacés bénéficient de l'hospitalité de familles généreuses. Faute d'espace dans les sites prévus, des tentes sont ainsi dressées dans des concessions familiales. D'autres sont obligés de louer des maisons en ville, qu'ils parviennent tant bien que mal à payer grâce aux activités rémunératrices qu'ils ont dû entreprendre.

La Banque au chevet des déplacés

Face à ces difficultés les acteurs humanitaires et les partenaires au développement se sont mobilisés pour aider l'État à surmonter cette crise. La Banque africaine de développement a ainsi mis en place, en 2021, le Projet d'aide humanitaire d'urgence aux personnes déplacées internes (PAPDI). Objectif : contribuer à améliorer les conditions de vie et la résilience de ces personnes dans les régions du Centre-Nord et du Nord. Un don de 500 000 dollars américains provenant des ressources du Fonds spécial de secours de la Banque est alloué à cette opération dont l'exécution est confiée au Conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation (CONASUR).

L'appui de la Banque africaine de développement a permis d'acquérir 358 tonnes de céréales pour répondre aux besoins alimentaires d'au moins 40 000 personnes déplacées internes. Il a également financé la réalisation de 300 abris, et doté 1000 ménages déplacés en nattes et couvertures destinées principalement aux enfants, aux femmes et aux personnes âgées, dont la vulnérabilité s'est accrue avec les intempéries qui touchent cette partie du territoire.

L'appui de la Banque africaine de développement a permis de répondre aux besoins alimentaires d'au moins 40000 déplacés internes

« Grâce à ce soutien, chaque ménage de la population cible a reçu une ration alimentaire de trois mois. La Banque a également réalisé des forages qui profitent non seulement aux déplacés, mais aussi à la population hôte, dans une ville traditionnellement confrontée aux pénuries d'eau », témoigne Léonard Sawadogo, directeur de l'Action sociale à Ouahigouya. En outre, en raison des conditions d'hygiène et d'assainissement précaires dans les sites d'hébergement, 500 ménages ont reçu une dotation en savon et autres produits d'hygiène.

Certains déplacés internes ont entrepris des activités rémunératrices

En cette matinée du 8 août 2022, pendant qu'il égrenait les bienfaits de l'appui de la Banque africaine de développement, Léonard Sawadogo appréhendait déjà la situation des jours prochains. En effet, quelques heures plus tôt, à 52 kilomètres de là, Séguénéga a subi sa première attaque terroriste, qui a contraint de nombreux habitants à quitter la commune. « Plusieurs d'entre eux se dirigeront sûrement vers Ouahigouya », soupire-t-il, soulignant ainsi la nécessité pour les autorités publiques et les partenaires, y compris la Banque africaine de développement, de poursuivre leurs efforts pour la prise en charge des personnes déplacées internes.

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« La team des belles rebelles » de retour pour de nouvelles aventures

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 11/10/2022 - 19:30

Après une pause de 2 ans, Boubacar DIALLO met en route sa team de choc pour une deuxième saison qui s'annonce encore plus captivante ! La première saison a su rythmer et conquérir le cœur des téléspectateurs d'A+ à travers l'histoire de nos 3 héroïnes investies d'une mission noble, celle de lutter contre les tares et injustices qui minent la société africaine en général et Burkinabè en particulier.

Après 12 mois de développement, 2 mois de préparation, 120 jours de tournage qui ont mobilisé 42 techniciens, une centaine d'acteurs et figurants, 1 réalisateur et 1 scénariste, le groupe CANAL+ à travers sa chaîne A+ avec à ses côtés la maison de production « LES FILMS DU DROMADAIRE », est fier de pouvoir vous faire découvrir la saison 2 de la série LA TEAM DES BELLES REBELLES, entièrement tournée au Burkina Faso.

Vous y retrouverez tous vos acteurs préférés avec au cœur de l'histoire le duo Jamie-Bibi, qui vont poursuivre leurs actions de justicières dans le quartier populaire au grand dam de la police qui désapprouve leurs méthodes souvent peu orthodoxes.

Heureusement, elles seront épaulées par la vieille Yaaba avec ses conseils toujours aussi avisés. Vous retrouverez également le Chinois et Lili sa fiancé Chinoise ainsi qu'Ali Ponré1er, le sapeur-charmeur-paralytique qui devra renoncer à son projet musical avec sa belle Rosy suite à une brouille sentimentale.

Sans oublier Babaladji et ses deux épouses envahissantes avec une Sita qui a décidé de s'inscrire dans un club de karaté pour affronter la Chinoise.

Cette nouvelle saison s'annonce donc trépidante !

« Après la diffusion sur A+ de plusieurs séries cultes produites au Burkina Faso telles que LES BOBODIOUFS, COMMISSARIAT DE TAMPI ou encore INA, nous sommes fiers, de coproduire et

d'accompagner Boubacar DIALLO dans la réalisation de sa 1ère série burkinabè : LA TEAM DES BELLES REBELLES . Boubacar Diallo réalisateur émérite de longs métrages a souhaité que nous soyons à ses

côtés pour cette 1ère production et cela a si bien fonctionné que nous en sommes aujourd'hui à la sortie de la saison 2. Nous sommes convaincus que de cette collaboration, naîtront plusieurs autres beaux projets ». Déclare Michel MUTOMBO-CARTIER, Directeur Général de A+.

« Le public Burkinabè a toujours été friand des séries diffusées sur la chaîne A+. Pour preuve, le Burkina fait partie du top 3 des pays qui suivent cette chaîne. Le GROUPE CANAL+ à travers sa chaîne A+ tient à remercier le public Burkinabè pour son soutien et sa fidélité mais également pour la qualité des programmes proposés qui permet ainsi à A+ de faire partie des chaînes les plus suivies sur le bouquet CANAL. Cette série que je vous invite tous à regarder, est une pure production Burkinabè qui j'en suis certain, fera la fierté de chacun et s'inscrit étroitement dans volonté d'œuvrer à la révélation et à la promotion des talents Burkinabè ». Conclu Jonathan LETT Directeur Général de CANAL+BURKINA.

La série de 52 * 26 minutes sera en diffusion en exclusivité sur la chaine A+ du lundi au vendredi à 15 H00 à partir du 11 octobre 2022.

CONTACT PRESSE

Suzanne Diallo

suzanne.diallo@canal-plus.com

Souaibou BA
souaibou.ba@canal-plus.com

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Journée mondiale de la poste : Une célébration marquée par un don aux déplacés internes

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 11/10/2022 - 19:30

Le 9 octobre de chaque année est célébrée la journée mondiale de la poste. À cette occasion, cette année, le ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques, l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) et La Poste Burkina Faso ont procédé à une remise de don aux personnes déplacées internes. C'était ce mardi 11 octobre 2022 à Ouagadougou.

Cette remise de don s'inscrit dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la poste le 9 octobre de chaque année. Pour cette année, les acteurs de l'écosystème de la poste ont décidé de marquer le coup en faisant parler leur cœur à l'endroit des personnes déplacées internes. Ainsi, les agents du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques, l'ARCEP et La Poste Burkina Faso ont collecté trois tonnes de riz et des vêtements qui ont été remis au CONASUR (Conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation) à destination des personnes déplacées internes.

Le secrétaire exécutif de l'ARCEP, Wendlassida Patrice Compaoré, qui a présidé la cérémonie, a indiqué que ce don, bien que modeste, est la preuve de la solidarité des agents des services postaux envers les personnes déplacées internes.

Trois tonnes de vivres et des vêtements ont été récoltés pour les personnes déplacées internes

« Tous les acteurs de l'écosystème de la poste ont contribué pour qu'on puisse donner un peu de sourire aux déplacés internes. On peut dire que ce geste est modeste, mais comme nous l'avons dit, on doit pouvoir continuer à mettre la main dans la poche, même si ce n'est pas au niveau de nos services, au niveau de nos quartiers, de nos localités, nos villages, nous devons faire en sorte que la solidarité soit agissante, qu'elle soit partout et permanente », a laissé entendre M. Compaoré au nom des donateurs.

Wendlassida Patrice Compaoré, secrétaire exécutif de l'ARCEP a souligné que ce don traduit la solidarité des acteurs de l'écosystème des postes

Abdoul Karim Tiendrébéogo, chargé de mission, représentant le ministre de la solidarité nationale et de l'action humanitaire, a indiqué que le Burkina compte à ce jour 1 520 000 personnes déplacées internes qui ont besoin d'assistance. Toute action tendant à venir en aide à ces personnes est pour ce faire salutaire. Ce don, de son avis, permettra donc un tant soit peu d'améliorer les conditions de vie des déplacés internes.

Abondant dans le même sens que le chargé de mission, le secrétaire permanent du CONASUR, Saturnin Sankara, a souligné que les besoins en vivres pour la prise en charge des personnes déplacées internes pour l'année 2022, ont été évalués à 504 000 tonnes. Pourtant l'État ne dispose que de 82 000 tonnes. Ce sont donc les dons des bonnes volontés qui permettront de combler le gap.

Saturnin Sankara, secrétaire permanent du CONASUR a remercié les donateurs pour leur geste qui aide à combler le gap des besoins en vivres pour les déplacés internes

« A l'évaluation des besoins des personnes déplacées internes, nous nous sommes rendus compte qu'on avait besoin de près de 504 000 tonnes de vivres pour leur prise en charge sur la période de l'année 2022 uniquement et l'État ne disposait que de 82 000 tonnes. Vous voyez la différence ? Ce sont les partenaires, les individus qui essaient de se mobiliser pour compenser le gap. Donc nous pensons que ces actions vont contribuer effectivement à soulager les déplacés internes », a-t-il laissé entendre.

Justine Bonkoungou
Photo et vidéo : Bonaventure Paré
Lefaso.net

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« Ma ville en peinture » : Les festivités se tiennent du 11 au 16 octobre 2022

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 11/10/2022 - 19:30

Un coup de peinture. C'est par cet acte symbolique que le directeur général de Coris holding, Emmanuel Sawadogo, représentant le PDG de Coris Bank international, a procédé à l'ouverture de la deuxième édition de « Ma ville en peinture ». C'était, ce mardi 11 octobre 2022, au rond-point des artistes sis aux 1200 logements. Etaient présents des autorités coutumières dont son excellence le Dagnoë Naaba, ainsi que des invités venus de la Côte d'Ivoire, du Sénégal, et du Mali. Portée par Adjaratou Ouédraogo, cet événement est placé sous le parrainage du président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, Maurice Konaté. L'édition 2022 a pour pays invité d'honneur, la Côte d'Ivoire.

« Ma ville en peinture » est une activité de peinture dans la rue qui offre la possibilité au public de peindre et de s'y initier. Après une première édition qui a connu un franc succès, la promotrice Adjaratou Ouédraogo rebelote avec une deuxième édition. L'édition 2022 est placée sous le signe de la résilience et de la solidarité. D'où le thème « la peinture, facteur d'union et de cohésion sociale ». Les festivités se tiennent du 11 au 16 octobre 2022, à Ouagadougou. L'acte deux de « Ma ville en peinture » sillonnera la ville de Ouagadougou à travers une caravane. Le programme prévoit également une séance de peinture dans la rue sur cinq sites afin de permettre au public de laisser parler leur génie créateur en matière d'art plastique. Les sites devant abriter les séances de peinture se répartissent comme suit : le rond-point des artistes aux 1200 logements, le rond-point de la Patte d'oie, la place du camp fonctionnaire (Bilbalogo), le terrain du king à Karpala, et le rond-point de la jeunesse à Tampouy.

Des leaders coutumiers soutiennent l'initiative

« Ma ville en peinture », c'est aussi un atelier de peinture avec les enfants dans la rue, les veuves et orphelins des forces de défense et de sécurité, ainsi que des déplacés internes. L'une des innovations majeures de cette édition est l'organisation d'un master class en peinture à l'endroit des journalistes et communicateurs culturels, selon la promotrice. Cette activité se tiendra le jeudi 13 octobre 2022, au niveau du camp fonctionnaire. Des œuvres sociales en faveur des femmes de la brigade verte y sont prévues. Dans le cadre de cette activité, une vente aux enchères de tableaux est prévue pour le 16 octobre 2022, à l'occasion de la soirée de remerciements des partenaires (Coris Bank International, Orange etc.), informe Mme Ouédraogo. Le palais de la jeunesse et de la culture Jean-Pierre Guingané servira de cadre à la tenue de cette soirée de remerciements des partenaires. « Ma ville en peinture » de toute évidence contribue à l'embellissement de la ville de Ouagadougou. C'est pourquoi, le parrain, le président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, Maurice Konaté, a dit la disponibilité de son institution à accompagner cette belle initiative.

Selon le parrain, Maurice Konaté, « Ma ville en peinture » va en droite ligne de la vision de la commune de Ouagadougou

« Nous sommes en train de trouver une rue que nous allons bloquer à une certaine heure de la nuit pour que les gens puissent venir peindre sur le goudron à l'occasion de cette deuxième édition de Ma ville en peinture. En plus de cela, nous allons dégager des clôtures d'une certaine distance ou les gens pourront aussi s'essayer à la peinture. Tout cela, conctribuera à donner un nouveau paysage culturel aux voyageurs qui viennent nous rendre visite », a confié M. Konaté. Par ailleurs, il a exprimé des mots d'encouragements à la promotrice, avant de traduire sa reconnaissance aux partenaires qui ont permis la tenue de cet événement. Profitant de cette tribune, le parrain a porté à la connaissance de l'assistance que le Burkina Faso a brillé à l'international. « Je viens de rentrer de Mexico ou la ville de Ouagadougou, au Burkina Faso, a obtenu un prix dans le domaine de la culture ; le seul pays africain parmi 193 (...) ».

Les partenaires de l'événement étaient présents

Bilan de la première édition

La promotrice tire satisfaction de la première édition de « Ma ville en peinture ». Car, les résultats étaient un peu au-delà de ce qui était attendu.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Burkina Faso : Un citoyen suggère au Capitaine Ibrahim Traoré d'annuler la tenue des assises nationales

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 11/10/2022 - 19:28

Dans une lettre ouverte adressée à l'actuel président du Faso, Ibrahim Traoré, un citoyen suggère l'annulation des assises nationales prévues pour les 14 et 15 octobre 2022. Pour lui, Ibrahim Traoré doit s'assumer en communiquant sur le pourcentage exact du territoire hors du contrôle de l'État. Cela, en vue de pouvoir faire dans les trois prochains mois, un bilan précis de sa mission de reconquête du territoire national. Lisez l'intégralité de cette lettre ci-dessous.

Monsieur le Président,

Je ne suis ni opposant, ni partisan de quelque ancien ou nouveau pourvoir politique que se soit. Je suis simplement un citoyen épris de paix et de démocratie, qui opine inlassablement pour l'amélioration de la société Burkinabè.

Le chiffre historique de la superficie du Burkina Faso est 274 222 km2.

Mais le 24 octobre 2020, par la Décision n°2020-001/CC/EC le Conseil Constitutionnel a constaté que 17,70% du territoire (soit 48 537 km2) étaient hors du contrôle de l'Etat. Je me suis alors opposé sans succès à la tenue de toute élection avant que le Burkina Faso ne recouvre l'intégrité de son territoire national.

Le 22 novembre 2020, toutes les autres forces vives se sont alors accordées pour tenir des élections sur les 225 685 km2 que l'Etat semblait contrôler. Ces élections au rabais n'ont pas permis l'amélioration de la situation sécuritaire, et le 24 janvier 2022, par une désobéissance militaire, une fraction de notre armée se faisant appeler MPSR, s'est emparée du pouvoir d'Etat en se donnant comme priorité, la restauration de l'intégrité de territoire national.

A la sortie du Conseil des Ministres du 22 juin 2022, le Porte parole du gouvernement MPSR a affirmé que 2/5 (soit 40%) du territoire étaient à reconquérir. Ce qui veut dire qu'à cette date, l'Etat ne contrôlait alors que 164 534 km2.

A la veille du bilan de l'ancien Président du MPSR sur sa mission de reconquête du territoire, une source sécuritaire révélait que les 2/3 (soit 66,66%) du territoire échappaient au contrôle de l'Etat. Donc, lorsque l'ancien Président du MPSR faisait son discours-bilan le 04 septembre 2022, l'Etat ne contrôlait plus que 91 408 km2 sur les 274 222 km2.

Monsieur le Président

Le 30 septembre 2022, le MPSR a démis son ancien Président en vous nommant comme nouveau Président. J'avoue que vous m'aviez rassuré par la pertinence de vos premières décisions contenues dans le communiqué n° 3 et, par la clarté de vos premières déclarations le 1er et le 02 octobre 2022 sur les antennes d'Oméga FM et de RFI.

Cependant, je l'avoue aussi, je me pose aujourd'hui la question légitime du comment faire sereinement l'unité nationale nécessaire au combat pour recouvrer l'intégrité du territoire, cela à cause :

de la signature le 05 septembre du 2ème acte fondamental du MPSR qui pèche en son article 11, et dont l'article 4 ne dispose pas dans le même sens que vos premières déclarations.

de la convocation d'assises nationales précipitées pour adopter une 2ème charte de transition les 14 et 15 octobre 2022.

et, de la présence supposée ou effective publique à vos cotés de certaines personnalités qui se sont négativement illustrées dans l'exclusion.

Afin d'éviter des flottements dans les décisions comme en 2014-2015, je souhaite qu'étant déjà proclamé Chef de l'Etat, Chef suprême des armées nationales, vous vous assumiez pleinement pour réunir toutes les autres fractions de l'armée en vue de faire en trois mois ce qui aurait dû être fait en huit mois comme vous l'avez prétendu. Pour cela je vous suggère entre autres :

1- de donner le pourcentage exact du territoire hors du contrôle de l'Etat, afin de pouvoir dans les trois mois, faire un bilan précis de la mission de reconquête du territoire ;

2- d'annuler les assises des 14 et 15 octobre 2022 ;

3- de légiférer par voie d'ordonnance conformément à l'article 5 du nouvel acte fondamental ;

4- d'éviter la restauration d'un quelconque ordre ancien au risque de vous mettre à dos les partisans de tous les autres ordres anciens, comme votre prédécesseur qui a tenté une réconciliation nationale aux forceps ;

5- de convoquer un Dialogue National inclusif de vérité dans les trois mois, en vue de la refondation du Burkina Faso.

« Le changement qualitatif de l'ordre politique consiste à établir un nouvel ordre de façon consensuelle, et non rétablir un ancien ordre »

Ouagadougou, le 10 octobre 2022

Harouna DICKO

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Situation nationale : Les cinq grandes propositions pour rebâtir le Burkina Faso

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 11/10/2022 - 19:27

Cette note de propositions pour la reconstruction du pays est du journaliste Mathieu Leader. Il y formule cinq propositions pour rebâtir le Burkina Faso.

1. Regroupement des partis politiques en deux camps : La gauche et la droite

Ces deux camps politiques qui s'opposent ne sont pas d'accord sur la façon de gouverner le pays. Mais les personnalités politiques, de gauche comme de droite, auront un but commun : améliorer la vie des Burkinabè. Cela nous évite les multiples partis politiques qui se crée chaque jour, avec pour gouverne leurs intérêts égoïstes. Cela participera grandement au courant idéologique populaire plutôt qu'à la corruption politique populaire. Ainsi, l'Etat ne reconnaîtra que ces deux idéo-politiques qui devront présenter chacun un candidat aux élections.

2. La révision de notre système éducatif, et l'axer sur la productivité et la culture du patrimoine national

S'il y a une chose dont les analystes patriotes sont unanimes, c'est l'inadéquation de notre système éducatif. Vous avez par exemple des élèves qui gagnent le bac et qui ne savent pas encore ce qu'ils feront après. Aucune vision de leur avenir. Hormis le stylo et le cahier, ils ne savent rien faire d'autre. C'est déplorable.

Il faudrait commencer par réviser les manuels et les programmes de formation. Cette révision devrait nous épargner des "bébé lève la tête...Nani est nue...la pipe de papa...". Plus loin, on devrait remplacer l'enseignement sur la révolution française par la révolution sankariste. On devrait présenter les héros d'Afrique à la place des pseudos héros comme Napoléon, Luis XIV... Nos élèves connaissent mieux l'Europe que l'Afrique. C'est pourquoi ils rêvent d'y aller par tous les moyens et certains vont jusqu'au péril de leurs vies.

Il ne s'agit pas seulement de changer, mais le plus important c'est d'introduire un programme qui répond à nos réalités et à notre contexte. La formation professionnelle et technique devrait commencer depuis le CP1. Il faudrait abandonner cet enseignement dit général qui ne produit que des chômeurs en attente des concours publics. L'Etat n'ayant pas les moyens de recruter tout le monde à la fonction publique devrait créer toutes les opportunités à l'élève pour que le fait de venir travailler à la fonction publique soit par patriotisme et non par manque d'argent.

Deuxièmement, il faudrait rigoureusement repenser l'enseignement sur les valeurs civiques et culturelles. Un enfant est comme une feuille blanche et on y écrit ce que l'on veut. Il faudrait apprendre à l'enfant depuis le bas âge les valeurs d'intégrité, de patriotisme, de pardon et de probité. Les matières comme "éducatif civique et sportive" doivent occuper une très grande partie dans le programme. Sans cela, vouloir changer les hommes et oublier l'enfant, c'est comme couper les feuilles d'un arbre croyant l'avoir abattu. Notre système éducatif est plus malade que notre système politique. Il faut l'admettre. Un homme ne peut donner que ce qu'il a. La formation est la gouverne des actions publiques.

Tant que nous n'allons pas revoir notre système éducatif, il y aura des corrupteurs, des corrompus, des braqueurs, des hommes politiques idiots et cela va engendrer des coups d'Etat, même dans 50 ans.

3. Lancer une construction populaire du pays

Chaque année, des milliards sont mobilisés pour les grands chantiers, mais la population n'y voit pas grand changement et même lorsqu'il y a des mouvements populaires, ils ne tardent pas à brûler et à casser.

Par exemple, en lieu et place de donner des milliards à une entreprise pour construire une route, faites recenser les jeunes du quartier ou de la ville et donner leur l'occasion de construire eux-mêmes la route. Il suffit de leur donner 10000 ou 15000F/jours, une petite formation, puis les encadrer par des spécialistes pendant l'exécution du chantier.

Ainsi donc l'Etat dépense moins, les chômeurs ont du travail et sont occupés, et les populations sont fiers d'avoir construit eux-mêmes leurs route. Thomas Sankara l'a fait pour beaucoup de chantiers comme les routes, le chemin de fer, et certains bâtiments publics. Rassurez-vous, vous n'avez pas à leur demander de ne pas brûler cette voie ou cette école qu'ils ont bâties de leurs propres mains. Ils sont même capables de menacer celui qui s'aventurerait. C'est là où commence le patriotisme...

4. Encourager et promouvoir l'invention technologique

Beaucoup de jeunes ont développé des solutions assez intéressantes dans le domaine de la technologie et de la science, mais les politiques n'y accordent pas un grand intérêt. Dans ce XXI e siècle, aucun pays ne peut se développer en mettant en marge ce volet. Ce serait une illusion. Il faut créer carrément un cadre de création et de développement technologique. Nous devons suivre l'exemple du Rwanda.

5. Adopter un plan de développement durable sur 50 ans

Le problème au Burkina c'est qu'on veut le changement ici et maintenant. Certains axes du développement devraient prendre 10-20 ou 30 ans. Nos hommes politiques s'engagent dans des choix politiques qui les arrangeront pendant leur mandat au pouvoir, même si cela engendrerait des conséquences graves pour les générations à venir. Le terrorisme en est un exemple.

La construction d'un pays ne se fait pas par un programme quinquennal. Le pays devrait avoir un plan de développement sur 50 ans. Ceci nous permet d'avoir un plan de développement objectif, réfléchi et surtout pour le bien du peuple. Ainsi chaque nouveau dirigeant devrait puiser son plan d'action dans ce plan général de développement durable. Chaque Burkinabè doit être fier d'avoir contribué et non seulement fier d'avoir fait. Si vous voyez l'instabilité politique de certains hommes politiques c'est parce qu'ils luttent pour leurs propres intérêts. Ils sont venus en politique pour se servir et non pour servir le peuple. Même ceux qui sont sincères dans leur idéo-politique veulent que leur luttent aboutissent de leur vivants afin d'avoir les honneurs et les acclamations.

Pourtant, il y a des combats idéologiques qui seront acceptés dans 30-40 ans voire plus. Il faut être fier d'avoir simplement contribué. Autant nous luttons pour chasser certains partenaires du Burkina, autant nous devons lutter pour reconstruire notre pays. Le changement vient de l'intérieur vers l'extérieur. Lorsque c'est le contraire ça devient de la propagande et non du patriotisme. Même si aujourd'hui le terrorisme finissait, le Burkina demeurera malade politiquement et économiquement, et le chômage ne diminuera pas. C'est d'ailleurs le manque de développement qui a entraîné le phénomène terroriste au sahel.

Comment éradiquer le terrorisme ?

Le fait de tuer les terroristes c'est bien, mais déterrer les racines du terrorisme (financement, approvisionnement, parrains...) est la solution. Sans soutiens extérieurs, la plus longue durée du terrorisme est au plus 6 mois. Ils déposeront les armes.

Depuis la crise, grâce au FDS, ils sont des milliers de terroristes neutralisés, mais leur nombre s'augmente davantage. Tuer est une solution mais peut-être pas la meilleure. Aucune guerre dans le monde n'a fini par les armes uniquement. Il faut ajouter à l'action sur le terrain une autre méthode.

C'est seulement en période d'exception comme celle que le Burkina vit actuellement que certains points importants peuvent être entièrement traités. Un politicien démocratiquement élus, quelle que soit sa bonne volonté ne peut résoudre certaines équations importantes de la Nation.

Je m'arrête à ces grands axes importants de développement. C'est ma contribution pour mon pays.

Pour notre pays, nous vaincrons !

Mathieu Leader

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Beni : arrestation du militaire présumé meurtrier d'un civil à Eringeti

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 11/10/2022 - 19:08



Le militaire, présumé auteur du meurtre d’un civil, a été arrêté lundi 10 octobre à Eringeti. Ce meurtre est survenu dans la nuit du 7 octobre dans une pharmacie au centre de négoce d’Eringeti, dans le territoire de Beni (Nord-Kivu). 


Selon des sources judiciaires, ce militaire, identifié comme un élément du 3204 ème régiment des FARDC, déployé à Eringeti a été arrêté dans sa cavale par ses compagnons d’armes. 

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Sud-Kivu : un convoi des FARDC tombe dans une embuscade à Kalingi

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 11/10/2022 - 18:19



Un convoi des FARDC ayant quitté Mikenge pour Minembwe-centre est tombé lundi 10 octobre dans une embuscade de présumés combattants Twirwaneho à Kalingi, environ 15 Km au Sud de Mikenge.  


 Au cours des échanges de tirs qui ont suivi cette embuscade, des sources de sécurité renseignent que quelques soldats FARDC ont été blessés. Cependant, les militaires ont poursuivi leur route vers Minembwe après avoir repoussé ces miliciens.  

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Nord-Kivu : 1000 enfants des familles déplacées reçoivent des kits scolaires à Rutshuru-centre

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 11/10/2022 - 17:41



Le gouvernement provincial du Nord-Kivu, à travers son partenaire UNICEF, a remis ce mardi 11 octobre plus d’une tonne d’intrants constitués essentiellement des kits matériels à plus de mille enfants des familles déplacées à Rutshuru-centre.  


Ces kits sont composés des cahiers, des stylos, des crayons, des lattes et des cartables.  

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Nord-Kivu : plusieurs décès enregistrés dans le camp de déplacés à Kanyaruchinya

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 11/10/2022 - 17:07


Plusieurs décès sont enregistrés dans le camp des déplacés et sinistrés de Kanyaruchinya, non loin de Goma, dans le territoire de Nyiragongo (Nord-Kivu). Le président de ce camp lance un cri d’alarme et plaide non seulement pour une bonne prise en charge de ces personnes vulnérables mais aussi pour le retour de la paix afin de permettre à ces déplacés et sinistrés de retourner dans leurs milieux d'origine.

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Université Norbert Zongo : Des journées pour promouvoir la coopération

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 11/10/2022 - 17:00

L'université Norbert ZONGO a tenu les 6 et 7 octobre 2022, la troisième édition des Journées de la coopération (JCOOP) placée sous le thème « La coopération au service de la communauté universitaire ».

L'université Norbert Zongo, à travers sa vice-présidence chargée de la recherche et de la coopération internationale (VP/RCI), a organisé les 6 et 7 octobre 2022, la troisième édition des journées de la coopération universitaire. Cette activité vise à favoriser les rapprochements entre la communauté universitaire de l'université et le service de la coopération universitaire.

Signature de conventions entre le Pr Issa Abdou Moumoula, président de I'UNZ et le Pr Ousseini So, directeur général de L'École normale supérieure

« De façon spécifique, elle vise à mieux connaître la coopération universitaire et les services qu'elle peut offrir à la communauté, à mieux faire connaître certains acteurs clés de la coopération universitaire, leur mode opératoire et les opportunités que les membres de la communauté universitaire peuvent en tirer », confie Pr Marie Laure Sougoti présidente du comité d'organisation, par ailleurs VP/RCI. Aussi selon elle, c'est faire également connaître le capital d'accords de partenariats conclus par l'UNZ et les bénéfices que les membres de la communauté universitaire peuvent en tirer, mieux faire connaître à nos partenaires les potentialités de l'UNZ afin de susciter de futures collaborations.

Pr Issa Abdou Moumoula, président de l'UNZ

La cérémonie d'ouverture de cette troisième édition a été placée sous la présidence du Pr Touridomon Issa Somé, secrétaire général du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation. Dans son intervention, il a précisé que dans la quête du savoir et de l'innovation, les coopérations universitaires sont d'une importance capitale. Parce qu'elles mettent selon lui en relation des chercheurs, des enseignants pour des échanges de connaissances en vue de mieux contribuer au développement socio-économique de nos nations. Il a également traduit sa reconnaissance aux différents partenaires nationaux qui, de par leurs contributions, permettent aux universités d'exercer au mieux les missions qui leurs sont confiées à savoir l'enseignement, la recherche et le service à la communauté. « J'attends de ces journées un meilleur positionnement des services de coopération. Que ces services de coopérations se rendent compte qu'elles doivent susciter ces relations et entretenir ces relations et aussi aller chercher les business dans lesquels nos enseignants peuvent s'engager en vue d'une meilleure contribution à notre recherche et à notre enseignement », a-t-il souhaité.

Thierry Ouédraogo directeur commercial et du réseau de la BCB

Aux dires du Pr Issa Abdou Moumoula, président de l'UNZ, le développement de la coopération universitaire contribue à la mobilité des enseignants et des étudiants ainsi qu'au renforcement mutuel des institutions d'enseignement supérieur. Ainsi, pour lui, la principale motivation de la tenue de cette 3e édition des JCOOP est le fait que la coopération inter universitaire est un levier du développement des universités, en termes d'accompagnement dans la réalisation de certaines initiatives, ou en termes d'offres de stages. D'où sa reconnaissance à l'endroit de la BCB pour son accompagnement.

La BCB, à travers son directeur commercial Thierry Ouédraogo, estime pour sa part que l'une des principales raisons qui justifie leur accompagnement est d'encourager l'excellence et la production d'éléments d'élite au Burkina. « Nous savons qu'aujourd'hui conjuguer les efforts donnent plus de force et la BCB est venue soutenir l'UNZ afin qu'elle puisse atteindre des objectifs fixés », a confié le représentant du directeur général.

le monde universitaire n'a pas marchandé sa présence.

A noter que cette 3e édition des JCOOP a été consacrée à la signature d'autres conventions et accords-cadres avec l'Université virtuelle du Burkina, l'École normale supérieure, l'École polytechnique de Ouagadougou et la Banque atlantique du Burkina Faso.

Ce fut également l'occasion de permettre aux différents laboratoires de l'UNZ ainsi qu'aux institutions d'enseignement supérieur et de recherche du public et du privé de présenter leurs produits et réalisations à travers des expositions sur le site de l'université.

Prince Omar
Lefaso.net

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Lutte antiterroriste au Burkina : La Russie peut fournir les équipements militaires nécessaires, selon Isaac Zida

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 11/10/2022 - 16:01

« Il me semble que le peuple burkinabè a clairement fait son choix depuis les évènements du 30 septembre dernier, et ce choix s'appelle capitaine Ibrahim Traoré ». Ce sont là les mots du LCL Yacouba Isaac Zida depuis le Canada. Dans sa déclaration parvenue à Lefaso.net ce mardi 11 octobre 2022, il estime qu'il faut collaborer avec la Russie pour réussir la reconquête du territoire national. Lisez l'intégralité de cette déclaration ci-dessous.

Il me semble que le peuple burkinabé a clairement fait son choix depuis les événements du 30 septembre dernier, et ce choix s'appelle Capitaine Ibrahim TRAORE.

C'est pourquoi je pense qu'il faut désormais gagner du temps et aller vite à la reconquête du territoire national.

Pour réussir cette reconquête, il y a également un choix à faire, celui d'un nouveau partenariat stratégique. La Russie comme partenaire apportera au Burkina Faso les équipements militaires nécessaires pour faire face à cette insurrection djihadiste.

Comme c'est le cas au Mali voisin, l'armée burkinabé sera équipée d'avions de reconnaissance, de vrais hélicoptères de combat, d'armements de dernière génération et bien d'autres moyens indispensables pour vaincre les terroristes.

Depuis le début de cette guerre il y a six années, tous nos soldats ne sont pas encore doté d'une arme individuelle. On ne parle même pas des volontaires mobilisés qui vont quelques fois à la rencontre de l'ennemi armés de leur seul courage et leurs amulettes.

Comment expliquer une telle situation quand on sait que des centaines de milliards ont été annuellement injectés dans le budget de La Défense ? Tout laisse penser qu'il existe un vaste projet d'anéantissement progressif de ce pays que nous avons hérité de nos ancêtres.

Le peuple burkinabé tout entier est debout et doit le rester jusqu'à la libération totale du pays.

Que Dieu bénisse le Burkina Faso

SEM YACOUBA ISAAC ZIDA

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Guinée : Négociations secrètes entre le président Mamadi Doumbouya et l'opposant Sidya Touré

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 11/10/2022 - 16:01

Le président de la transition guinéenne, Mamadi Doumbouya a entamé des discussions avec l'opposant Sidya Touré, président de l'Union des forces républicaines (UFR), actuellement en Côte d'Ivoire.

Selon les informations de Jeune Afrique, le Premier ministre de la transition guinéenne, Bernard Goumou a fait escale à Abidjan le dimanche 9 octobre 2022, en provenance de Cotonou.

Objectif, s'entretenir avec Sidya Touré,
ancien Premier ministre sous le régime de l'ex président Lansana Conté.

L'envoyé de Mamadi Doumbouya a en effet tenté de convaincre l'opposant de rentrer à Conakry afin de participer aux travaux du dialogue national.

Une initiative lancée lors de la célébration du 64e anniversaire de l'indépendance.

Lefaso.net
Source : Jeune Afrique

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Burkina : Appel à mes fils et frères !

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 11/10/2022 - 16:00

A travers ces lignes, le citoyen Joseph Ouédraogo lance un appel aux Burkinabè leu demandant de s'unir et donne quelques conseils aux nouvelles autorités.

Je vous félicite pour avoir pris la décision de rectifier la transition, cela est applaudi par la majeure partie de notre peuple. En effet le MPSR est venu pour combattre et restaurer notre territoire et non faire la politique. Je vous conseille vivement de vous en éloigner et aller au combat.

Voilà plusieurs conseils pour sortir la tête haute :

Avec les forces vives (inclusives) mettre en place une transition dont le président, le premier ministre et les ministres seront des hommes intègres, courageux et exemplaires pour amener tout le peuple, la population en ordre de bataille contre le terrorisme

Union sacrée, tous les partis politiques et organisations sans distinctions doivent se mobiliser et suspendre pour une durée (1 an) l'activité politicienne et se mettre tous ensemble derrière nos FDS pour la guerre

Recruter 20 à 30 000 VDP payés à 100 mille francs par mois pour le maillage de notre territoire. En faire des unités combattantes avec nos FDS (VDP mobilisés et armés dans toutes les villes et villages pendant 2 ans = 72 milliards)

plus d'inquisition, d'empoignade de débat sur qui a fait quoi ou qui a tort ou raison, on met balle à terre pour recouvrir notre territoire et après la politique reprendra ses droits. Les médias y veilleront.

Mettre à contribution les syndicats et organisations de lutte contre la corruption et la bonne gouvernance à être les sentinelles pour ce gouvernement de guerre et de combat, en instituant un tribunal spéciale pour rende des jugements rapide et immédiat après les rapports de l'ASCE-LC, RENLAC et autres

Canaliser l'élan patriotique qui se manifeste actuellement en prenant la volonté du peuple comme boussole (cela permettra de sensibiliser et réguler sur les prix des produits de grande consommation)

Revisiter nos accords avec la France et dire clairement à notre partenaire français que la coopération exclusive est terminée. Il faut aller vers tous pays et personnes qui peuvent nous aider à éteindre notre maison qui brûle (Algérie que tout le monde oublie alors qu'elle a combattue et vaincue le terrorisme, la Turquie, la Russie, l'Iran, l'Egypte etc.)

Les parties politiques et OSC doivent se focaliser uniquement pendant la trêve demandée aux propositions sur la réorganisation de l'administration, de l'armée et les institutions politiques pour l'avenir

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