L'Association des techniciens son et lumière (ATSL) a initié une formation aux métiers du son et de la lumière à l'endroit de jeunes techniciens, du 26 septembre au 8 octobre 2022 à Ouagadougou. Trente jeunes issues de plusieurs localités du Burkina Faso y ont pris part. Ils ont reçu leur attestation de fin de formation le samedi 8 octobre 2022, au cours d'une cérémonie.
Pendant deux semaines, des jeunes techniciens en son et lumière ont renforcé leurs capacités en techniques son et lumière. La formation s'est passée sur trois modules, a précisé le président de l'ATSL, Mohamed Kaboré. La première semaine, a-t-il poursuivi, a consisté à donner aux impétrants les rudiments en matière d'électricité et la maintenance. « La deuxième semaine, on a divisé le groupe en deux parties. Une partie pour le son et l'autre pour la lumière », a soutenu le président de l'ATSL.
Pour cette session, l'ATSL a préféré travailler avec des structures déjà dans le domaine. Ainsi, deux représentants de cinq villes ont été conviés à ladite formation, les autres étant de Ouagadougou. Ces villes sont Koudougou, Dédougou, Fada N'gourma, Bobo Dioulasso et Ouahigouya. Le projet de formation, à en croire M. Kaboré, a une durée de cinq ans afin de permettre aux jeunes d'être beaucoup plus professionnels.
D'après le représentant des apprenants, Jacob Zongo, originaire de Koudougou, la formation a été intense. C'est pourquoi, au nom de ses camarades, il a remercié l'association pour l'initiative. Pendant les deux semaines, les impétrants ont été accueillis à l'Espace culturel Gambidi (ECG). La représentante du directeur, Constantine Kama, a remercié l'association pour avoir choisi son espace pour cette activité. « Nous tenons à vous dire que les portes de Gambidi seront toujours ouvertes pour vous », a-t-elle promis.
Ce projet a été financé par le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT), à travers un appel à projets. 112 projets ont été retenus sur 400 dossiers dont la présente session de formation. A écouter le représentant du FDCT, M. Sawadogo, le projet a été retenu parce qu'il est pertinent. « Je suis là pour suivre de bout en bout vos réalisations. D'ores et déjà je peux vous rassurer que vous faites du bon travail. A l'endroit des apprenants, je vous invite à vous approprier ce que vous avez appris afin d'impacter positivement votre environnement », a-t-il conseillé.
Obissa Juste MIEN
Lefaso.net
Le club de pétanque Sountong nooma, du président El Hadji Boureima Koanda, a fait le « Touk guili » (tout rafler) cette saison 2022-2023. Il a raflé les trophées majeurs cette année sur le plan national, puis deux autres à l'international. En plus du succès collectif, le club a vu son président être désigné « Personnalité AJSB », également son joueur Alassane Compaoré, meilleur joueur AJSB. Il ne reste qu'une seule compétition pour boucler la saison. Elle est organisée par une grande maison de fabrication de boissons du Burkina. Mais le club Sountong nooma tient à finir en beauté la saison. Immersion dans le club.
Dans la perspective de cette compétition dénommée coupe SOBBRA qui avait été programmée et reportée, le club Sountong nooma a organisé le 10 octobre dernier une compétition interne avec ses 42 sociétaires (nombre record sur le plan national). Dans la bonne ambiance, on joue en se lançant des défis. En marge de cette compétition, les trophées du club étaient exposés, le « Prési » comme l'appellent ses joueurs, juge sa saison. En début d'année, sur sa propre initiative, il dépêche quatre joueurs pour participer au tournoi international de Saly au Sénégal.
« J'ai demandé à la Fédération burkinabè de pétanque (FBP) si le Burkina allait participer au tournoi, la FBP m'a répondu par la négative, par manque de moyens. C'est ainsi que j'ai demandé l'autorisation d'y envoyer mon club Sountong nooma au nom du Burkina », relate le président Koanda. Cette audace du président Koanda allait s'avérer concluante, puisque parmi de grands joueurs internationaux, le club burkinabè triomphe en finale contre une équipe française et ramène le trophée à Ouagadougou. A la satisfaction générale du pays, le club venait de représenter victorieusement le drapeau national, un accueil triomphal avait du reste était réservé aux héros de Saly à leur retour.
Quelques mois après, arrive le tournoi international de Cotonou au Bénin, là encore, le club Sountong nooma du Burkina, surclasse en finale la sélection du Bénin. Ces trophées internationaux remportés, allaient s'avérer un signe avant-coureur d'une saison couronnée de succès pour le club. Sur plan national, pour ne citer que les trophées convoités, Sountong nooma engrange la coupe du maire de Saaba, la coupe de l'ambassade de France, la coupe de la ligue régionale du Centre, puis la cerise sur le gâteau, le championnat national 2022-2023. « Je suis un président comblé cette saison, les joueurs ont réalisé mes souhaits au-delà de mes attentes sur tous les plans, international, national, surtout pour le championnat, un trophée qui manquait à notre palmarès, depuis la création du club en 2014, je les félicite beaucoup », s'enorgueillit le président Koanda.
Ce succès a-t-il un mystère ? Un mystère, non explique le président, « Comme ce sont des jeunes, il faut savoir les motiver, les flatter, si vous gagnez, vous aurez ceci, cela, être aussi à l'écoute, de leurs préoccupations sociales », confie-t-il. Et de préciser, « selon la valeur du joueur, il peut signer un contrat de 300 000 à 1 000 000 de francs CFA pour deux saisons ». Mais qu'en est-il du traitement salarial des joueurs ? Même si le président n'a pas voulu entrer dans les détails, des sources bien introduites avancent des salaires compris entre 100 000 à 200 000 francs CFA, et régulièrement versés. De quoi rendre jaloux certains clubs de football de la place. On peut faire foi à ces sources, puisque Sountong nooma à lui seul, possède la moitié de l'effectif de l'équipe nationale. Que gagne le président Koanda par un tel investissement dans la pétanque ? « Je ne gagne rien dans la pétanque, nous les clubs de pétanque, nous n'avons pas de subventions à l'instar des clubs de football, c'est la passion, parce que j'aime la discipline et mon pays, quand j'envoyais le club au Sénégal, nous n'avons pas reçu le moindre kopeck, ni de la Fédération, ni du ministère, excepté les documents de voyage », martèle-il.
C'est au vu de tous ces efforts consentis, que l'Association des journalistes sportifs (AJSB) lui a décerné le titre de personnalité sportive de l'année. Depuis sa création en 2014, le club a engrangé des dizaines de trophées, parmi lesquels les plus prestigieux. Mais le président Koanda ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Selon lui, tant que Dieu lui assure la santé et les moyens, il compte encore s'investir davantage pour la pétanque, aussi bien à l'échelon national, qu'international. Il compte du reste repartir défendre son titre au Sénégal, et afin de bien préparer les joueurs internationaux qui sont dans son club, parce qu'il veut que le Burkina rayonne lors de la coupe du monde de pétanque qui aura lieu l'année prochaine au Bénin.
Sur le plan national, le président Koanda est conscient que la saison prochaine son club sera le club à abattre, mais il se dit confiant, eux n'ont plus ne comptent rentrer leurs griffes de sitôt, il dit qu'il va renforcer son effectif, mais aussi en libérant des joueurs.
Théodore Zangré, l'un des internationaux du club, explique leurs succès, par le fait qu'ils sont en famille dans le club, ils ont un président qui est à leurs petits soins, en retour eux aussi les joueurs, s'investissent pour l'équipe. Le club entend finir la saison en beauté, en remportant la dernière compétition qui reste sur le plan national, et le président a en vue d'organiser une fête pour dire merci à ses joueurs pour ce qu'ils ont réalisé cette saison.
Barthélemy KABORE
Les avocats conseils de Jean-Marc Kabund ont saisi ce lundi 10 octobre le président du bureau de l’Assemblée nationale pour lui demander « d’ordonner la fin des poursuites de leur client, conformément aux dispositions constitutionnelles, réglementaires de cet organe et à la loi de procédure devant la Cour de cassation».
Pour les avocats de Kabund, la détention de leur client est devenue irrégulière et viole la loi.
La route Kisangani-Ubundu (Tshopo) est très délabrée. Longue de 126 kilomètres, cette route est d’une grande importance économique car elle permet le trafic entre la ville de Kisangani et la province du Maniema en passant par la cité d’Ubundu.
Parcourir les 126 kilomètres reliant la ville de Kisangani à la cité d’Ubundu, « c’est s’engager sur le chemin de la croix », déclarent certains usagers de cet axe routier. Des bourbiers jonchent la chaussée rendant ainsi difficile la circulation des engins.
La population de plusieurs quartiers de la ville de Kasumbalesa (Haut-Katanga) s’est soulevée lundi 10 octobre pour protester contre le meurtre d’un jeune par des hommes armés non autrement identifiés. La société civile locale déplore cette situation et demande aux autorités provinciales de renforcer la sécurité face au regain de la criminalité dans cette ville.
Les habitants des hauts plateaux de Batumba accusent un chef milicien connu sous le nom de colonel Kavunga Liwa de semer la terreur dans cette partie de la province du Tanganyika. Ce dernier a fait irruption dans cette contrée et rançonne les habitants. L’administrateur du territoire de Kalemie confirme l’information ce mardi 11 octobre.
Les villages Kikozi, Ipara et Batumba sont parmi ceux qui sont inquiétés par le chef milicien Liwa et sa bande armée, sur l’axe Kalemie Kabimba.
Le Sud-Kivu enregistre des contreperformances budgétaires depuis trois ans. Le gouverneur de province, Théo Ngwabije Kasi, a dénoncé des détournements des fonds publics par certains responsables des services. Il l’a affirmé à Bukavu lundi 10 octobre lors de l’ouverture des conférences budgétaires du Sud-Kivu. Il promet des sanctions sévères aux responsables des services mobilisateurs des recettes qui détournent les fonds.
Le centre neuropsychiatrique AMK du diocèse de Kindu (Maniema) a enregistré trois cent soixante-six cas de trouble mental en 2021. Le docteur Alex Mulaghalalya, médecin assistant technique du programme santé mentale, coordination provinciale du Maniema, a donné ces chiffres à l'occasion de la célébration ce lundi 10 o à Kindu de la journée mondiale la santé mentale.
Les étudiants de la faculté de droit de l’ ont été éclairés sur les enjeux climatiques et environnementaux de l’exploitation des blocs pétroliers et gaziers de la RDC, au cours d’une conférence scientifique organise samedi 9 octobre à Goma (Nord-Kivu). Cette conférence avait pour thème : « La mise aux enchères des blocs pétroliers et gaziers en RDC, face aux impératifs de la conservation de l’environnement ».
Chaque année en hivernage, circuler sans encombres dans certains quartiers de Ouagadougou relève d'un parcours de combattant. Les populations subissent avec impuissance l'état désastreux des routes qui se dégradent considérablement. La mairie est souvent accusée, à tort ou à raison, d'inaction face à cette situation. Pour mieux comprendre les raisons de cet éternel calvaire des populations ainsi que les mesures prises pour y remédier, nous avons tendu notre micro au directeur des infrastructures et de la mobilité urbaine à la Direction générale des services techniques municipaux (DGSTM) de la commune de Ouagadougou, Ibrahim Toé. Interview.
Lefaso.net : Avec la saison des pluies, on constate que dans de nombreux quartiers de Ouagadougou, les voies se dégradent. Qu'est-ce qui peut expliquer cette situation ?
Ibrahim Toé : Il est vrai que c'est le constat que l'on peut faire. Sur la majorité des voies à Ouagadougou, les usagers ont du mal à circuler. Ce qu'il faut dire, c'est que la ville de Ouagadougou est caractérisée par un relief plat. Les pentes sont faibles et l'écoulement des eaux pluviales n'est pas rapide. On peut aussi remarquer une insuffisance de caniveaux pour drainer l'eau de pluie. Le premier ennemi de la voie, c'est l'eau. Quand une voie reste longtemps imbibée d'eau, elle se dégrade très vite. L'eau fait en sorte que le matériel n'est plus cohérent. En plus de cela, dès que la saison pluvieuse s'installe, il devient difficile d'entretenir les voies. Quand le sol est humide, il faut attendre que ça sèche.
En voulant forcer, on peut plus dégrader la voie et les choses se compliquent. C'est ce qui fait que le constat est ainsi. Il ne faut pas oublier que Ouagadougou, c'est 2 300 km de routes ; 1 800 km sont en terre. De ces 1 800 km, environ 500 ont été construits. Cela veut dire qu'on a apporté de la latérite pour aménager et compacter convenablement. Le reste n'a pas été aménagé, si bien que quand il pleut, ce n'est pas simple. Pour ce qui est des voies bitumées, elles sont vieillissantes. Avec le trafic et les intempéries, elles se dégradent et il faut aussi prévoir l'entretien à ce niveau. La commune s'y emploie. Elle fait des efforts pour entretenir la voie. Mais vu l'ampleur de la situation, quand la saison s'installe, les efforts ne sont pas visibles. Il est non seulement difficile de travailler, et les voies se dégradent de partout.
En matière d'entretien de la voirie, quelles sont les obligations de la commune et des mairies d'arrondissement ?
Selon la loi 065-2009/AN du 21 décembre 2009 portant code général des collectivités territoriales, le domaine de l'entretien routier a été transféré à la commune de Ouagadougou. Seulement, il y a plusieurs transferts qui sont faits sans que les ressources financières ne les accompagnent. Aussi, quand l'Etat a des ressources, c'est le ministère des Infrastructures qui réalise les travaux d'entretien dans la ville de Ouagadougou. La commune assure principalement l'entretien sur toute la voirie, à l'exception des routes nationales et de la circulaire qui sont dévolues à l'Etat central, à travers le ministère des Infrastructures.
Y a-t-il des mesures prises par la commune pour prévenir la dégradation des voies ?
Les dégradations de voies sont des phénomènes normaux. Quand la voie est aménagée et qu'il y a beaucoup de trafics, avec les intempéries, il y a forcément des dégradations. Pour prévenir ces dégradations, la commune a mis en place deux équipes d'entretien des routes. Une équipe d'entretien des routes en terre, une autre d'entretien des routes bitumées. Ces équipes sont équipées d'engins pour prendre en charge l'entretien des routes dans la commune de Ouagadougou. Compte tenu du fait que le réseau routier de Ouagadougou est très vaste, on a profondément du mal à atteindre notre vitesse de croisière. Toutefois, le processus de renforcement des engins et des équipements se poursuit. Aussi, l'ennemi de la route étant l'eau, la commune a pris des mesures pour réhabiliter les caniveaux qui ne fonctionnent pas, sans oublier de les curer afin que l'eau ne reste pas sur la chaussée.
Quelle appréciation faites-vous des riverains qui prennent personnellement l'initiative d'arranger les voies de leurs quartiers ?
Il y a beaucoup de riverains et d'associations qui nous approchent pour contribuer à aménager les voies de leurs quartiers. A ce sujet, nous essayons de voir ce qu'on peut faire. On essaie quelques fois de leur trouver de la terre et eux les engins, et vice-versa. Pour ceux qui prennent cette initiative, on leur recommande toujours de nous en parler avant, pour que l'investissement soit durable. Si on les laisse faire à leur manière, ils peuvent utiliser une terre de mauvaise qualité. Cela va empirer l'état des voies et l'investissement aura été inutile.
Faut-il nécessairement que les populations manifestent le désir d'arranger leurs voies pour que la mairie s'investisse ?
Je rappelle à ce sujet qu'on a qu'une brigade pour toute la ville de Ouagadougou qui compte douze arrondissements. Nous fonctionnons sur la base d'un programme. Il y a des voies qui sont programmées pour être entretenues. Seulement, le rythme n'est pas celui voulu par les populations. Voilà pourquoi nous accompagnons les initiatives privées, pour soulager un tant soit peu les populations.
La dissolution des conseils municipaux a-t-elle un impact sur l'entretien des voies ?
La dissolution des conseils municipaux a eu un impact sur l'entretien des voies, car les matériaux que nous commandons pour l'entretien des routes ont eu un retard, compte tenu des événements qui sont survenues en début d'année. Cela ne nous a pas permis de réaliser certains travaux. En matière d'entretien, les travaux se font avant la saison pluvieuse. Sinon, la situation devient de plus en plus compliquée et on a du mal à travailler.
Quelles sont les difficultés qui entravent la bonne exécution de l'entretien des voies ?
Sur ce point, il faut citer d'abord l'insuffisance des ressources financières allouées à l'entretien des voies. Les dégradations sont plus constatées pendant l'hivernage et les interventions à cette période sont lentes et souvent inefficaces. Aussi, les remblais latéritiques sont rares. C'est une terre de qualité qu'on utilise pour les routes. On va de plus en plus loin pour la chercher. Les conditions d'exploitation de ces carrières-là sont aussi compliquées. Il y a aussi la circulation des poids lourds qui accélère le processus de dégradation de la voie. Pour les véhicules et les engins à deux roues, l'effet n'est pas assez significatif. C'est surtout les camions et les gros porteurs qui posent problème.
L'action de l'homme a-t-elle un impact sur l'entretien des routes ?
L'action de l'homme a un gros impact sur l'entretien des voies. Par exemple, dans les quartiers, les gens déversent les eaux usées sur la voie. Si vous remarquez bien à ce niveau, il y a des petits trous qui se forment. Au fur et à mesure qu'ils continuent de jeter l'eau, les trous s'agrandissent et la voie se dégrade beaucoup plus. C'est une pratique générale qu'on constate. Les gens voient et savent que ce n'est pas bien, mais ils continuent quand même.
Tous les ans, à la même période, le problème de la dégradation des voies se pose. Songez-vous à trouver une solution plus pérenne ?
La solution pérenne serait de construire des caniveaux. Il faut mettre l'accent sur le drainage des eaux de pluie pour éviter que l'eau ne stagne. Tant qu'on ne le fera pas, on aura toujours des difficultés à entretenir les voies. Présentement, la commune est en train de finaliser une stratégie d'entretien de la voirie. Des recommandations seront faites et un plan d'action sera dévoilé suivi d'une évaluation des ressources financières qu'il faut pour venir à bout de ce phénomène. A l'issue de cette stratégie, des plaidoyers seront faits afin d'obtenir des financements pour l'entretien de la voirie.
Quel est votre mot de fin ?
Nous comprenons la souffrance des populations qui doivent rouler sur des voies pas très carrossables. Il y a de l'eau qui empêche de passer à certains endroits. Nous sommes conscients de la situation et on essaie de faire tout ce qui est possible pour entretenir les voies. La ville est très grande et on ne peut pas être partout à la fois. Nous demandons la compréhension de la population. Nous l'invitons aussi à mettre la main à la pâte en participant au curage des caniveaux et à éviter de déverser les eaux usées sur la voie. Nous encourageons aussi les initiatives personnelles. Toutes ces mesures peuvent nous permettre de venir à bout de ce phénomène.
Propos recueillis par Erwan Compaoré
Lefaso.net
« Il ne viendra à l'idée de personne de mettre Laurent Bado comme président de la Transition, parce qu'ils savent que je suis autoritaire », a déclaré le Pr Laurent Bado lui-même, à l'émission Le grand déballage diffusé, ce dimanche 9 octobre 2022 à la télévision Burkina Info. Âgé aujourd'hui de 77 ans, l'homme politique, connu pour ne pas avoir sa langue dans la poche, a confié avoir été approché par l'ex-président Paul-Henri Damiba pour intégrer son équipe. Nous vous proposons quelques extraits de son entretien.
« Je me porte assez bien. Le matin, j'ai fait du sport. Chaque matin, je fais du sport. Je ne fume pas. Je fumais avant. Deux paquets de gaulois par jour. Je ne bois pas de whisky, mais j'aime bien la bière. Et je mange beaucoup le tô. J'aime le tô. Chaque matin, je commence par le tô ».
Les Burkinabè se demandent pourquoi vous ne parlez pas ?
« Pourquoi je vais parler ? Qu'on pose la question aux 20 millions de Burkinabè ? Parler, pour dire quoi ? Vous parlez, on vous insulte. Que vous êtes un beau parleur. Un jour, il y a une personne qui a dit qu'il ne faut plus jamais présenter un micro à cet oiseau de mauvaise augure, parce que j'ai dit que les portes de l'enfer vont s'ouvrir bientôt devant les Burkinabè ».
La jeunesse est-elle une opportunité ou un problème ?
« Nous avons une jeunesse qui est capable de faire des miracles au Burkina Faso. Mais il faut encore un gouvernement intelligent qui sache utiliser cette jeunesse. Jusqu'à présent, on l'a exploitée. (…) J'imagine qu'avec ce qui s'est passé, les jeunes prendront conscience que c'est de leur devoir - un devoir mortel - de se battre aujourd'hui pour le vrai, le juste, le bien ».
Sur les événements du 30 septembre 2022
« Ça fait la troisième insurrection populaire au Burkina. Mais qu'est-ce qu'on en a tiré ? Il faut éviter que ce soient des choses à répétition pour rien. J'espère que cette fois-ci, il n'y aura plus de soulèvement populaire. J'espère ! Mais, à condition que le gouvernement fasse face à un certain nombre de questions qui brûlent la jeunesse. Vous voyez un jeune qui a 20, 30 ans qui n'a pas d'emploi et surtout qui est sûr de ne pas avoir d'emploi, comment voulez-vous empêcher ce type-là de tuer, de voler, de ne pas respecter l'Etat ? »
Le coup d'Etat contre Roch, est-ce un gâchis ou un coup d'Etat salvateur ?
« C'est difficile de parler parce qu'il y a le cœur, il y a la raison. Un type comme Roch Marc Christian Kaboré est un homme gentil, doux, rigolo et c'est peut-être cela sa faiblesse. Il ne savait pas donner un coup de poing. Je n'ai pas exactement été surpris par sa chute. S'il m'avait demandé mon avis - Qui suis-je pour qu'il puisse demander mon avis ? - j'allais lui dire de faire attention ».
« Je ne peux pas dire que la gouvernance de Roch était mauvaise. Il se débrouillait et les affaires reprenaient, même si c'était, d'après moi, dans le mauvais sens. Parce que, c'était pour enrichir des amis et appauvrir des millions d'hommes. Oui, il faisait ce qu'il pouvait, mais seulement ce qui lui est arrivé est une leçon pour tout autre chef d'Etat de savoir qu'en politique, on n'est pas là pour les amis. On s'en fout des amitiés. C'est le peuple. Si ton ami vole, il ira en prison. Va lui rendre visite. Un régime ne doit plus être là avec une histoire de copinage. On doit choisir les hommes qu'il faut à la place qu'il faut. Quand quelqu'un est incapable, immédiatement, on l'enlève ».
Sur le retour de Blaise Compaoré…
« Je n'ai pas de pitié dans ma vie. Quand quelqu'un est un criminel, quand quelqu'un fait le mal et ne sait pas s'humilier, au contraire, ça augmente ma colère. Blaise avait une chance dès le départ de demander pardon et de venir. Je ne sais pas qui l'a conseillé, qui l'a convaincu. Il attend qu'on dise qu'il y a une réunion de réconciliation pour venir. Il pouvait venir bien avant et dire `ˋMe voici peuple burkinabè avec mes qualités et mes défauts. Jugez-moi, condamnez-moi ! Tuez-moi si vous voulez. Je vous ai servi avec mes possibilités. Je vous demande donc pardon pour mes échecs'´. On connaît ce peuple, ii ne vaut rien. Je veux dire que ce peuple pardonne très facilement. (…) Qu'il se présente ici. Qu'on l'enferme. C'est un individu. Il n'est pas supérieur aux autres. Le 11 décembre, le peuple va sortir pour demander une amnistie.
Consulté par le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba
« Damiba a demandé à ce que je sois un maillon de son régime. Je lui ai dit que je suis vieux, je suis fatigué, mais je peux rendre service. C'est toujours mon pays. Je suis vieux, mais je suis plus jeune que des jeunes de 25, 30 ans. J'ai dit que s'ils ont des décisions importantes, qu'ils m'appellent pour que je donne mon point de vue. Malheureusement, je n'ai rien vu. »
Pr Laurent Bado, président de la Transition ?
« D'abord, écarte ça complètement ! C'est une idée folle qui te fatigue la tête pour rien. Tu sais, moi j'ai toujours fait horreur aux hommes politiques (…). Jamais, ils n'accepteront. C'est moi qui le dis. Ce que je demande à Dieu, c'est que tout simplement, on se dise quelles institutions mettre en place. Pas de trucs lourds avec beaucoup d'argent. Maintenant, pour le reste, même moi qui suis retraité, j'ai un rôle à jouer. Il ne viendra à l'idée de personne de mettre Laurent Bado comme président de la Transition parce qu'ils savent que je suis autoritaire. Là où il y a le bien, je ne m'amuse pas. Le monde est pourri, corrompu à mort. »
Je n'aime pas les manières de voir de la CEDEAO
« Moi, je rejette la CEDEAO. Ça n'a qu'à disparaître. Ça est là pour nourrir des individus. Des petits copains. Ils ont 9...12 millions par mois. Ils pensent qu'on ne connaît pas la vie qu'ils mènent. Nous au Burkina Faso, nous souffrons. Oui ou non ? Mais, la CEDEAO nous a-t-elle déjà donné un franc pour notre armée ? Nous ont-ils déjà envoyé un soldat, un fusil ? Ils se prennent pour qui ces gens là ? Ils défendent des chefs d'Etat qui sont indignes d'être des chefs d'Etat. (…) Je n'aime pas les manières de voir de la CEDEAO. Ils ne peuvent pas se lever pour dire qu'il faut remettre le gouvernement à un civil. Ce n'est pas seulement un civil qui peut sauver un pays. De Gaulle n'était pas un civil. Napoléon n'était pas un civil. Je peux passer mon temps à citer des pays qui sont sortis de l'ombre par des militaires. La démocratie avec des élections où des partis au pouvoir triche, vole, que dit la CEDEAO ? Quand on me parle de la CEDEAO, j'ai envie de vomir. Ces gars n'aiment pas l'Afrique ».
Retranscription Fredo Bassolé
LeFaso.net
Source : Emission Le Grand Déballage sur Burkina Info
Les 27 militaires morts dans l'attaque du convoi de ravitaillement de la ville de Djibo, le 26 septembre dernier à Gaskindé (région du Sahel), ont été inhumés le samedi 8 octobre 2022 au cimetière de Gounghin, à Ouagadougou. L'enterrement a été précédé d'une cérémonie d'hommage au camp Sangoulé-Lamizana qui a connu la présence du chef de l'Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, et du chef d'état-major général des armées, David Kabré.
« Le plus dur avec la disparition d'un être cher, c'est sa douloureuse présence dans la mémoire des vivants ». Les parents, amis et connaissances des 27 éléments des forces de défense et de sécurité tombés les armes à la main à Gaskindé, vivront sûrement pour longtemps la triste réalité de ce dicton, suite au drame ayant emporté de manière brutale leurs proches.
Il était 11h25 lorsque nous arrivions dans la cour du camp Sangoulé-Lamizana. Assis ou debout, le regard froid et fixe, les parents des victimes ne pouvaient pas dissimuler leur douleur. Certains, pour calmer leur peine, se contentaient de lâcher un grand soupir. D'autres tentaient de contenir leurs larmes, mais excédés par l'amertume, finissaient par éclater en sanglots. Pendant ce temps, la cour grouillait de militaires qui s'activaient à installer les officiels et à faire les derniers réglages pour débuter la cérémonie.
A exactement 12h03, le capitaine Ibrahim Traoré, chef de l'Etat, fit son entrée. La cérémonie pouvait donc débuter. Après avoir dévoilé l'identité des martyrs de la patrie et rappelé le sinistre contexte dans lequel ils ont passé l'arme à gauche, un hommage leur a été rendu en leur décernant, individuellement, la médaille d'honneur militaire.
Après cette étape, l'aumônerie militaire du camp a dit quelques prières pour le repos en Dieu de l'âme des défunts, « eux qui ont donné leur vie en sacrifice pour la nation ». Les prêcheurs ont tous livré un message de paix, invitant les uns et les autres à prier pour que le bien triomphe du mal et que le Burkina Faso puisse se tirer d'affaire.
La cérémonie s'est terminée juste après cet instant. Après que le chef de l'Etat s'est retiré, l'assistance se mobilisa derrière le fourgon mortuaire, afin d'accompagner les FDS tombées à leur dernière demeure, au cimetière de Gounghin.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
Des travaux de reprofilage des voies de la ville de Bobo-Dioulasso sont en cours depuis quelques jours, à l'initiative de la délégation spéciale. Environ 500 km de linéaires de routes en terre sont concernés par les travaux, en vue de désenclaver des quartiers devenus difficilement accessibles, du fait de la dégradation de la voirie. Le président de la délégation spéciale de la commune, Adama Bidiga, était sur certains chantiers ce samedi 8 octobre 2022, pour constater de visu l'état d'avancement des travaux.
La commune de Bobo-Dioulasso, sous l'impulsion de la délégation spéciale, continue d'amorcer sa voie vers son développement. C'est ainsi que, sous l'impulsion de son président, Adama Bidiga, la direction des infrastructures routières et de la mobilité procède au reprofilage des voies non-bitumées de la commune. Il s'agit des différentes voies qui souffrent véritablement de dégradation dans les sept arrondissements que compte la commune. A en croire le président de la délégation spéciale de la commune de Bobo-Dioulasso, « aucun développement n'est envisageable sans le développement de la route ; il faut donc permettre aux populations de pouvoir circuler librement ».
C'est au regard de l'enjeu qu'il y a autour de la réparation des routes en dégradation, que les autorités communales ont initié ce projet de reprofilage qui va permettre de désengorger certains axes. Selon lui, ce programme vise à améliorer la circulation à l'intérieur des quartiers en attendant leur bitumage. Techniquement, il s'agira de gratter les voies d'abord, ensuite faire des apports en terre pour pouvoir reprofiler afin que les voies puissent être bien praticables. Ce samedi, le président Adama Bidiga a effectué une visite de terrain pour constater l'état d'avancement des travaux. Il était accompagné par certains présidents de délégations spéciales d'arrondissements et des membres de son cabinet.
La visite de chantiers a touché principalement sept voies dans trois arrondissements (2, 3 et 5) de la commune de Bobo-Dioulasso. Il s'agit, entre autres, de la rue François-Vilain (voie passant devant la direction régionale de l'agriculture), la rue Docteur-Malé (voie passant devant le lycée Mollo-Sanou), la rue Konaté-Souleymane (voie passant devant l'Institut Free Afrik), la voie menant au marché du secteur 25, la route de Léguéma, la route du CMA de Dô et la voie menant au lycée scientifique (secteur 23). Les travaux sur ces différentes voies devront normalement durer trois mois.
« Nous avons voulu de cette visite pour venir constater de visu le travail qui est en train d'être fait sur le terrain. Nous avons été interpelés par la population par rapport à certaines voies ; et pour éviter que les populations ne sortent manifester pour des questions de routes, parce que nous avons la situation sécuritaire déjà, nous avons jugé nécessaire de faire un effort pour soulager les populations. Nous avons demandé aux présidents de délégations spéciales d'arrondissements de faire le point des axes qui nécessitent une intervention de la direction des infrastructures. C'est sur cette base que sommes en train d'intervenir », a expliqué le président de la délégation spéciale, Adama Bidiga.
Après la visite des différents chantiers, l'autorité communale se réjouit de l'état d'avancement des travaux. « La commune n'a pas assez de moyens pour bitumer l'ensemble des voies, sinon elle l'aurait fait. Nous voulons faciliter la circulation des populations en attendant de plaider pour que certains axes soient bitumés. Déjà, nous sommes satisfaits de ce que nous avons vu sur le terrain : les travaux sont en cours et vont se poursuivre pour atteindre plusieurs voies de la commune », a-t-il poursuivi.
Des riverains saluent cette initiative de la délégation spéciale
Ces travaux de reprofilage s'effectuent sous le regard de certains riverains pour qui, cela est un ouf de soulagement, vue le calvaire qu'ils enduraient en empruntant ces différentes voies. Ceux qui souhaitaient voir le bitumage de ces voies se résignent à « téter la grand-mère à défaut de la mère ». Pour la sœur religieuse Nathalie Dembélé, cette initiative est à saluer. « Notre souhait était de voir ces voies bitumées. Mais à défaut, nous saluons déjà cette initiative de reprofilage parce que nous étions vraiment dans des difficultés depuis des années sur cette voie (route menant au marché du secteur 25). Sur un tronçon d'au moins 1 km, il te fallait souvent plus de 30 minutes pour atteindre le goudron. Aujourd'hui, ma joie est grande de voir que cette voie est en train d'être raclée », s'est-elle réjouie. Avant d'inviter l'autorité communale à se pencher sur la construction de caniveaux, afin d'éviter que l'eau des prochaines pluies ne viennent gâter les efforts déjà consentis.
Mêmes effets de joie et de satisfaction chez Fidèle Coulibaly qui n'a pas manqué de saluer cette initiative de la délégation spéciale de la commune de Bobo-Dioulasso. « Cette initiative est à saluer parce qu'il était très difficile de traverser cette voie surtout en saison pluvieuse, avec des trous par endroits de telle sorte que nous avions difficilement accès à nos maisons. Quelques fois, lorsqu'il pleut, il fallait attendre des heures avant de pouvoir rentrer chez vous, donc ce projet est une aubaine pour les populations de la zone du secteur 25 », a-t-il félicité.
Pour Adama Ganamé que nous avons rencontré sur la rue Docteur-Malé, emprunter cette voie était vraiment décourageant. « Voir ces travaux aujourd'hui ne peut que me réjouir et nous tenons à féliciter les initiateurs car ils sont en train de faire un bon travail », a-t-il fait savoir.
Romuald Dofini
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Pour piloter les assises nationales devant adopter la charte de la transition et désigner le président de cette transition le 14 octobre 2022, un comité d'organisation a été mis en place. Il est présidé par le colonel-major Célestin Simporé. Voici la liste complète des membres.
L'ex-opposition non affiliée (ONA) a été invitée à désigner cinq personnes pour participer aux assises nationales pour l'élaboration de la charte de la transition qui doivent se tenir à Ouagadougou le 14 octobre 2022. L'invitation est signée du colonel-major Célestin Simporé, président du comité d'organisation de ces assises. Toutes les forces vives du Burkina devraient être représentées.
Ces assises, selon les termes de référence, ont été convoquées pour examiner et adopter la charte de la transition, désigner un président de la transition et recueillir toute proposition pouvant permettre de bien conduire cette transition.
A ces assises devraient également participer les forces vives des différentes régions, les Volontaires pour la défense de la patrie, le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration, toutes les composantes des Forces de défense et de sécurité, les organisations de la société civile.
Sont également attendues des représentants des partis politiques toutes tendances confondues, des organisations coutumières et religieuses, des personnes déplacées internes, des syndicats et des Burkinabè de l'extérieur.
En rappel, dans un communiqué lu à la télévision nationale le samedi 8 octobre 2022, le capitaine Ibrahim Traoré, qui a pris le pouvoir, le 30 septembre 2022 en renversant le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, convoquait les Forces vives de la nation, les 14 et 15 octobre 2022, pour des assises nationales.
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Dans un communiqué lu à la télévision nationale, ce samedi 8 octobre 2022, le Capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition, convoque les Forces vives, les 14 et 15 octobre 2022, pour des assises nationales.
Selon le communiqué, ces assises auront pour objectif d'adopter la Charte de la transition.
En rappel, le Capitaine Ibrahim Traoré a pris le pouvoir, le 30 septembre 2022, en renversant le Lieutenant-Colonel Paul Henri Sandaogo Damiba.
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Pour Abdoul Salam Ouédraogo, Burkinabè résidant aux Etats Unis, le colonel Auguste Denise Barry pourrait être d'une grande importance dans la gestion de la transition au regard de son background. Lisez plutôt.
Fin stratège et bien connu du milieu de la défense et de la sécurité, le colonel Auguste Denise Barry est un officier supérieur de l'armé burkinabè originaire de Ouahigouya dans le Nord du Burkina Faso. Très INTEGRE, réputé RIGOUREUX, l'homme a été, entre autres, ancien ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité et Fondateur et Directeur Exécutif du Centre d'Etudes Stratégiques en Défense et Sécurité Burkina Faso.
Doctorant en stratégie (histoire militaire) à l'Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC), de l'Université de Yaoundé II Soa, Cameroun (2021), le colonel Barry est titulaire d'un Master II en Stratégie-Défense-Sécurité, option Gestion des Conflits et des Catastrophes (2009-2010 ) de la même université, du Brevet du Cours Supérieur Interarmées de Défense (École de Guerre) de Yaoundé au Cameroun et de plusieurs autres diplômes militaires et civils. L'enfant de la cité de Naaba Kango va aussi bâtir la plus grande partie de sa formation de militaire sur les questions de défenses et de sécurité en Afrique surtout dans sa partie subsaharienne.
Il est aussi Expert en Sécurité et Médiation de l'Association des Médiateurs de la République de l'UEMOA (AMP-UEMOA), personne ressource de l'Association des Stagiaires et Etudiants Africains en France (ASEAF) et de l'Institut Mandela de Paris, Expert et Personne ressource de la Fondation Konrad Adenauer pour le Dialogue politique. Ses connaissances du milieu de la défense et de la sécurité et son expérience vont lui ouvrir les portes onusiennes. Le colonel Auguste Denise Barry est copté courant 2022, comme expert pour préparer une nouvelle approche des Nations Unies dans le Sahel sur la sécurité.
En plus d'être un fin connaisseur militaire, le natif de Ouahigouya traine derrière lui une expertise d'un super pédagogue. En effet, il est un enseignant vacataire à l'Université Joseph KI-ZERBO, en « Stratégie et Géopolitique » au Master de Macroéconomie Appliquée et Finances Internationales (MAFI) de l'Unité de Formation et de Recherche en Sciences Économiques et de Gestion, en « Processus de stabilisation, reconstruction, sécurisation post-conflit » au Master Professionnel de Médiation et Management des conflits (MMC) de l'Unité de Formation et de Recherche en Sciences Humaines, en « Stratégie-Politique de Défense des États » à l'Institut des Hautes Études Internationales (INHEI) de Ouagadougou. Son management des hommes est sans égal. En plus de ses fonctions de ministre en 2011 et 2014-2015. L'homme est nanti d'une très bonne expérience civilo-militaire car il va occuper de hautes fonctions civiles et militaires. Il sera entre autres :
Conseiller Technique du ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants,
Point focal pour le Burkina auprès de la Capacité Africaine de Réponses Immédiates aux Crises (CARIC) de l'Union Africaine,
Chef de la Division Planification/Suivi des Opérations de l'état-major Général des Armées,
Point Focal du Comité des Chefs d'état-major de la CEDEAO pour le Burkina Faso,
Chef de Cabinet de l'état-major de l'Armée de terre,
Chef du Bureau Opérations de la 1re Région Militaire, et Chef de corps du 11e Régiment d'Infanterie Commando de Dori, du Groupement d'Instruction des Forces Armées de Bobo puis de l'Académie Militaire Georges Namoano de Pô,
Directeur du Bureau du Suivi/Traitement de l'Information du Secrétariat d'État à la Présidence du Faso,
Chargé de Missions et Conseiller à la Présidence du Faso,
Directeur de l'École Nationale de Police,
Conseiller Militaire du Représentant Spécial du Secrétaire Général de l'ONU en RCA et du BONUCA,
Commandant Adjoint de la Compagnie burkinabè de la MINURCA,
Officier logistique du Contingent burkinabè de la MINURCA,
Officier Rédacteur du Commandant de la Force et du Chef d'État-major de la MINURCA,
Officier de sécurité par intérim du système des Nations Unies en RCA ;
Président du Groupe Opérationnel d'Experts de Prospective sur la cohésion sociale au Burkina Faso, étude commanditée par la Présidence du Faso,
Secrétaire Permanent du Secrétariat Permanent du Suivi des Résolutions, recommandations et Décisions des Cadres de Concertation des Forces Armées Nationales et Point focal de l'Amicale de la Communauté du Centre d'Études Stratégiques de l'Afrique (ACCESA) des États-Unis d'Amérique pour le Ministère de la Défense Nationale et des Anciens Combattants,
Personne ressource et Représentant du Burkina Faso au Conseil d'Administration du Centre pour le Contrôle Démocratique des Forces Armées à Genève en Suisse (DCAF).
En tant que militaire, Le colonel Auguste Denise Barry sera amener à occupé des fonctions stratégique au sin de l'armée Burkina. Il sera :
1997-2000 : Chef de Corps du 11ème Régiment d'Infanterie Commando à Dori, Burkina Faso.
Responsabilités :
Assurer le commandement et l'administration du corps de troupe, en tant que chef de corps ;
Accomplir les missions opérationnelles confiées au corps.
1995-1997 : Chef du Bureau Opérations de la 1ère Région Militaire à Kaya, Burkina Faso.
Responsabilités :
Assurer la préparation opérationnelle et la planification opérationnelle des unités et des personnels composant la région militaire ;
Concevoir et faire mettre en œuvre les plans de protection des infrastructures d'importance vitale, les plans d'opérations et d'engagement des troupes ;
Elaborer les orientations opératives et tactiques et mettre en œuvre les concepts d'emploi des forces ;
Contribuer à la défense de l'intégrité du territoire et à la lutte contre l'insécurité.
1995-1996 : Cumulativement, Chef de Détachement et Commandant de la Compagnie du Poste de Commandement de la 1ère Région Militaire à Kaya, Burkina Faso ;
Responsabilités :
Assurer le commandant et l'administration de l'unité ;
Accomplir les missions confiées à la compagnie.
1994 : Chef de Cabinet de l'Etat-Major de l'Armée de Terre, Burkina Faso.
Responsabilités :
Animer le cabinet du Chef d'état-major ;
Contribuer à la mise en place et à l'opérationnalisation de l'instance de commandant nouvellement crée ;
Appui-conseils au chef d'Etat-major…
1992-1994 : Commandant de la Brigade d'Application des Officiers et Instructeur à l'Ecole des Cadres des Forces Armées (ECFA) de Kamboinsé, Burkina Faso.
Responsabilités : assurer le fonctionnement de la Brigade d'Application des Officiers par l'organisation des stages et dispenser des cours aux stagiaires dans les matières retenues dans les programmes de formation des stages accueillis à l'école.
1990-1992 :
Directeur du Bureau du Suivi et Traitement de l'Information à la Présidence du Faso :
Responsabilités :
Faire la synthèse des fiches des services de renseignements pour le Chef de l'Etat ;
Suivre les dossiers spécifiques sur instruction du Chef de l'Etat ;
Elaborer les guides d'orientations stratégiques du cycle de renseignement ;
Coordonner en cas de besoin, certaines actions des services de renseignement.
Chargé de Missions à la Présidence du Faso :
Responsabilités :
Etudier des dossiers à lui confiés par le Chef de l'Etat ;
Suivre les dossiers spécifiques sur instruction du Chef de l'Etat ;
Accomplir les missions à lui confiées par le Chef de l'Etat.
Conseiller du Président du Faso :
Responsabilités :
Etudes techniques de dossiers au profit du Chef de l'Etat ;
Délégation pour le Suivi de certaines missions par le Président du Faso ;
Appui-conseil au Président du Faso.
1988-1989 : Instructeur au Groupement d'Instruction des Forces Armées Populaires.
Responsabilité : Dispenser des cours aux stagiaires dans les matières retenues dans les programmes de formation des stages accueillis à l'école.
1989-1990 : Directeur de l'Ecole Nationale de Police de Ouagadougou, Burkina Faso ;
Responsabilités :
Assurer le commandement et l'administration de cette école ;
Assurer la formation initiale et le perfectionnement des agents et cadres supérieurs de la police nationale.
1984-1985 : Commissaire Politique au Haut-Commissariat de la Province du Bam, à Koungoussi, Burkina Faso.
Responsabilités : Assurer la formation politique du peuple et la mobilisation populaire pour la réalisation des projets et programmes de la Révolution Démocratique et Populaire.
Du haut de ses fonctions riches et diversifiées, l'homme a reçu plusieurs distinctions, notamment il sera : Commandeur de l'ordre national ; Officier de l'ordre national ; Chevalier de l'ordre national ; Médaille d'honneur militaire ; Médaille d'honneur des sapeurs-pompiers ; Médaille d'honneur de la police nationale ; Médaille commémorative avec agrafe Centrafrique 1(MINURCA) ; Médaille commémorative avec agrafe Centrafrique 2 (BONUCA) et Médaille commémorative de la MINURCA. Toue chose qui serait un atout pour le Burkina dans cette période charnière de son histoire surtout dans la lutte contre le terrorisme. Ayant déjà fait ses preuves, Auguste Denise Barry pourrait être d'une grande importance dans la gestion de la transition et pour sa réussite.
Depuis quelques années, les Burkinabè ont la fâcheuse tendance à banaliser la mort sur les réseaux sociaux. Plus rien n'émeut personne. L'on confond « apprendre à vivre avec la mort » et « irrespect pour les défunts ». Que sommes-nous devenus ?
Elisabeth Kübler-Ross, vous connaissez ? Il s'agit d'une psychiatre et psychologue américaine, pionnière de l'approche des « soins palliatifs » pour les personnes en fin de vie et de l'accompagnement aux mourants. Dans l'épisode 1 de la saison 6 de la série télévisée médicale américaine, Grey's Anatomy, la protagoniste éponyme, Dr Meredith Grey, cite cette psychiatre en ces termes : « Quand quelqu'un meurt ou que l'on subit une perte horrible, on passe tous par les cinq étapes du deuil. Tout d'abord, le déni, parce que la perte est si inconcevable qu'on ne peut pas croire que c'est vrai. Puis, on est en colère contre tout le monde. Contre les survivants, contre nous-même. Ensuite, on négocie. On supplie, on implore, on offre tout ce qu'on a. On offre nos âmes en échange d'un jour de plus. Quand les négociations échouent et que la colère est trop difficile à contenir, on tombe dans la dépression, le désespoir, jusqu'à ce qu'on accepte enfin qu'on a fait tout notre possible. On abandonne. On abandonne et on accepte. En [faculté] de médecine, on a une centaine de cours qui nous apprennent à lutter contre la mort. Mais pas un seul sur la façon de vivre avec ».
Lorsqu'on rapporte cette réflexion dans le contexte burkinabè où l'humanisme et le bon sens vont à vau-l'eau sur la toile, l'on se demande si certains vivent ne serait-ce que deux des étapes énoncées par la psychiatre Elisabeth Kübler-Ross. L'intimité a fait place au m'as-tu-vu et c'est peu de le dire, avec des individus qui ont été bercés parfois trop près du mur. Conformisme et exhibitionnisme ? Allez savoir ! Il n'y a presque plus de limite sur les réseaux sociaux, si bien que la mort est devenue banale.
Sur les réseaux sociaux, il est fréquent de rencontrer des internautes écrire des phrases du type « Je viens juste de perdre mon père », « Maman vient juste de nous quitter ». Quel est le but recherché, lorsque ces personnes se précipitent pour annoncer le décès de leur proche ? Recherche de buzz ou besoin d'affection ? Plusieurs d'entre elles ont même le temps de répondre à chaque mot de soutien et de condoléances. Certains diront que les réseaux sociaux constituent pour eux une sorte de catharsis, mais disons-le-nous net. « En Afrique, si tu meurs, c'est pour toi qui est finit », comme le disent si bien les Ivoiriens.
D'autres personnes se contenteront de changer leur photo de profil par un fond noir pour exprimer leur deuil. Dès que cela est fait, place à la curiosité et à l'absurdité. « Ma chérie, qui est décédé ? », « Cher ami, que se passe-t-il ? » « Qu'est-ce qu'elle avait ? ». À toutes ces questions posées en commentaires, il faut ajouter les réactions des partisans du moindre effort préférant les « RIP » aux messages du type « Courage, cher (e) ami (e). Que son âme repose en paix ». Quoique, je vous l'accorde un « RIP » peut être empreint de sincérité alors qu'un « Que son âme repose en paix » peut cacher une dose d'hypocrisie.
Que dire de cette catégorie de personnes qui mettent les « likes » sans réfléchir ? Que peuvent-elles bien aimer dans l'annonce d'un décès au point de cliquer sur le pouce bleu ? Notre peine ou l'annonce du décès ? Facebook a pourtant lancé ses émoticônes « Solidaire » et « Triste » pour permettre à ces abonnés de compatir en cas d'événement malheureux. Comment se comportent ces personnes dans la vie réelle lorsqu'elles doivent exprimer leur tristesse et compassion ? Ce n'est certainement pas par des « RIP » ou « likes ».
La perte d'un être cher peut nous mettre hors de contrôle, nous plonger dans un labyrinthe de questionnements ou nous conduire à l'absurde. Les grandes douleurs sont muettes, dit-on. Il n'y a certes pas qu'une seule façon de gérer son deuil, mais tâchons de ne pas banaliser la mort ni sur la toile ni dans la vie réelle. Nos morts ne sont pas morts et ils n'aiment pas le bruit. Soyons discrets, soyons pudiques et ils nous le revaudront.
HFB
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Le Burkina Faso vit de douloureuses heures d'incertitudes à cause des défaites militaires face aux groupes terroristes et des luttes de clans dans l'armée pour le pouvoir. L'argument principal du coup d'Etat du 30 septembre 2022 c'est encore la question sécuritaire comme il y a huit mois. C'est encore le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration qui continue sans sa tête précédente, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba.
Est-il le seul qui a été éjecté par le jeune capitaine Ibrahim Traoré et ses frères d'armes où d'autres "traitres" l'accompagnent dans ce départ du MPSR et du pays ? Si cette lutte pour le pouvoir a eu le dénouement que l'on connaît, on le doit aux autorités religieuses et coutumières qui ont fait tout pour que nos militaires ne s'entretuent pas au grand bonheur des groupes terroristes.
Notre pays a un problème depuis sept ans sans solution, parce qu'il est mal posé. Depuis sept ans que nous sommes en guerre contre les terroristes, qu'avons-nous appris ? Quelles sont les leçons que nous tirons de ces attaques contre nos garnisons et postes de police et de gendarmerie ainsi que les populations civiles ? Pouvons-nous ravitailler Djibo sans subir une attaque meurtrière encore une fois ?
Avec cette junte qui affiche la jeunesse à sa tête, aurions-nous la sagesse de réfléchir à ce qui nous arrive et de prendre les bonnes décisions qui garantissent la sécurité et l'intégrité de notre pays ? Les militaires pourront-ils se rassembler pour se battre ensemble contre nos agresseurs ? Les partis politiques et les organisations de la société civile auront-ils la patience de laisser cette junte dérouler son programme sans chercher à participer et influer sur le cours des choses ?
Pourrions-nous prendre le chemin de la confiance en soi et de l'amour propre pour envisager nos problèmes de notre point de vue, brandir uniquement le drapeau du Burkina Faso, qui est le seul que nous devons aimer ?
Les personnes responsables, les pères et mères de famille qui font que l'on mange à la maison, savent que les coups d'Etat ne font pas chauffer la marmite de riz et ne font pas du bien au pays. L'expérience du dernier coup d'Etat ne permet pas d'affirmer leur efficacité dans la lutte contre le terrorisme. Aussi notre problème reste entier ces jours-ci. Au lieu de lutter contre les groupes terroristes, notre armée est actuellement en pause pour savoir qui dirige le pays et quelles sont ses options. Il serait bien qu'elle fasse vite pour relancer la machine parce que nos ennemis eux avancent aux quatre coins du pays. La jeunesse urbaine et les populations des villes qui ne connaissent pas les affres de cette guerre, l'ont oubliée et se passionnent pour qui va diriger le pays (président civil ou militaire, général ou capitaine) comment et avec quel partenaire. Le pays est à terre et cela ne dérange pas certaines personnes qui pensent qu'il n'y a pas le feu en la demeure, qu'on peut faire et défaire les mêmes choses à l'envi à Ouagadougou, abandonnant le pays aux groupes terroristes.
A-t-on le temps et les moyens de refaire tout le cirque du début de l'année 2022, intronisation, prestation de serment, comité de réflexion, assises de transition pour une charte de la transition et des députés de la transition MPSR II ? Quelle image voulons-nous donner au monde avec ce perpétuel recommencement de futilités qui ne contentent qu'une minorité de privilégiés et ne changent rien au statut des territoires occupés par les groupes terroristes ? Ces habillages du coup d'Etat que sont l'Assemblée législative de la transition et la charte de la transition ne sont que des moyens de se faire de l'argent pour certains, puisque la défunte assemblée a refusé de travailler bénévolement et a même voté le droit de légiférer par ordonnance.
Est-ce vraiment le sujet face à ce qui nous menace ? Si les partis politiques et les organisations de la société civile pouvaient une fois, de façon patriotique, s'abstenir de faire de grands raouts qui n'aboutissent qu'à exacerber leurs différends... Va-t-on laisser le pays disparaître parce que les insurgés et les partisans de Blaise Compaoré ne veulent pas arrêter leurs disputes ? Peuvent-ils considérer que chacun a eu sa transition et que celle-ci est celle du pays ? Et que ce n'est pas la peine de tout recommencer ? Il faut un gouvernement de combat rapidement, pas d'union nationale, ni de réconciliation nationale mais de lutte contre le terrorisme et pour la restauration de l'intégrité du territoire.
Les yeux de Chimène d' Evgueni Prigojine
Les militaires au pouvoir devraient se méfier des politiciens et de leurs supplétifs des OSC qui ne veulent pas vivre sans être proches des caisses de l'Etat. C'est ce qui a emmené le pays dans cette situation et tant que l'on ne les éloignera pas tous, pour des hommes désintéressés, nous ne verrons pas de jours meilleurs dans un avenir proche. Les nouveaux dirigeants du pays devraient se dire qu'ils se sont engagés dans un combat complexe que celui de prendre les rênes du pays dans un contexte de rivalités entre les puissances impérialistes. On ne s'affranchit pas en changeant de maître, et les yeux de Chimène que lancent le chef du groupe Wagner, Evgueni Prigojine, au jeune capitaine Ibrahim Traoré, sont pour les richesses du Burkina, pas pour son talent et son beau sourire.
Si c'est l'indépendance et la souveraineté du pays que la nouvelle junte recherche, il ne faut pas s'appuyer sur une puissance impérialiste pour en combattre une autre. On ne sait pas comment une personne qui se noie en s'accrochant à un crocodile peut sauver sa vie comme certains le disent. Notre indépendance et notre souveraineté, nous la gagnerons en nous battant nous-mêmes par nos bras, nos têtes. Nous pouvons aller chercher la science et les armes partout, mais c'est à nous de la faire cette guerre.
Sana Guy
Lefaso.net
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