Après un début de saison remarquable avec sa nouvelle équipe en Ligue 1 Uber Eats, les performances de l’international algérien, Adem Ounas, sont couronnées par une récompense individuelle. Ainsi, l’ailier de l’équipe d’Algérie et la nouvelle recrue du club du LOSC, Adem Ounas, s’est vu attribuer le titre du meilleur joueur de l’effectif lillois en […]
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Le ministère de l’Éducation nationale a inclus le taux d’évaluation continue des quatre matières linguistiques du cycle primaire dans le calcul de la moyenne générale des élèves, pour passer en du cycle primaire vers le cycle moyen, afin de développer les compétences langagières des élèves, tandis que le l’évaluation des étudiants se limitait aux devoirs […]
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Depuis le mois de mars 2020, l’épidémie de coronavirus a fait son apparition en Algérie, notre pays a enregistré un bilan total s’élevant à 270.771 contaminations et 182.381 guérisons, tandis que le nombre de décès se maintient à 6.881. Le ministère de la santé, lors du dernier bilan des contaminations à la Covid-19, communiqué ce samedi […]
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Dans un entretien accordé au groupe médiatique de BeIN Sports, l’attaquant international algérien, Islam Slimani, est revenu sur la désillusion de l’équipe d’Algérie face à l’équipe du Cameroun pour le compte du match barrage, retour, qualificatif à la coupe du monde 2022. D’emblée, Slimani s’est montré déçu du résultat des Verts, « en ce qui […]
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La table ronde qui décidera de l’avenir de l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri sera organisée au mois de novembre de cette année, a annoncé ce jeudi 13 octobre, Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, et porte-parole du gouvernement.
Contrairement aux informations qui ont fuité la veille, l'audience de l'affaire lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana s'est tenue à huis clos ce mercredi 12 octobre 2022 au tribunal militaire de Ouagadougou. Une fois de plus, la demande de liberté provisoire a été rejetée.
Une si longue attente et un espoir de 9h à 15h. Malgré une audience à huis clos, les partisans du lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana ont attendu "la fumée blanche" du tribunal militaire de Ouagadougou qu'ils ont pris d'assaut.
La rédaction de Lefaso.net a contacté par téléphone Me Paul Kéré, qui a quitté plus tôt le tribunal. « La demande a été rejetée par la chambre de contrôle de l'instruction », a répondu désespérément Me Paul Kéré. En attendant d'avoir les motifs de ce refus, il pense que c'est dû au fait que cette affaire soit pendante au niveau de la Cour de cassation.
Une confiance éphémère…
Pourtant avant cette décision, Me Kéré s'est dit "confiant" de la décision qui va tomber plus tard. Après plus de cinq heures d'audience, il est sorti pour faire le point des débats aux journalistes et partisans de son client. « Il n'y a aucun élément à charge qui prouve que le lieutenant-colonel Zoungrana a détourné un seul centime lorsqu'il était le chef du corps du 12e régiment à Ouahigouya », a-t-il brandi.
En ce qui concerne le blanchiment des capitaux, Me Kéré a fait savoir que ce n'est pas une infraction autonome ; c'est-à-dire qu'elle découle d'une autre infraction principale. Or, l'infraction principale est le détournement de deniers publics ou d'enrichissement illicite. Pour cette infraction, il a été mis en liberté provisoire par la chambre de contrôle de l'instruction, a laissé entendre l'avocat du lieutenant-colonel Zoungrana.
Il faut signaler que le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana a comparu le jeudi 22 septembre 2022 devant la chambre criminelle de la Cour de cassation à Ouagadougou. Après une audience de près d'une heure, la plus haute juridiction du Burkina a prévu de statuer le 27 octobre prochain, sur la demande de liberté provisoire introduite par les conseils du détenu. Ce délibéré reste le dernier recours pour le conseil du lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana, a confié Me Paul Kéré.
Mis aux arrêts depuis le 10 janvier 2022 pour cinq chefs d'accusation dont l'atteinte à la sûreté de l'État et le blanchiment de capitaux, le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana voit, une fois de plus, sa demande de liberté provisoire refusée.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Le Comité engagé de réflexion pour la cause de l'Est a tenu une conférence de presse ce mercredi 12 octobre 2022, à Ouagadougou. Cette sortie médiatique a porté essentiellement sur la situation des établissements fermés dans la région de l'Est. Le comité appelle les fils et filles de la région à s'engager pour la réouverture des classes dans ladite région.
Par cette sortie médiatique ce mercredi 12 octobre 2022, le Comité engagé de réflexion pour la cause de l'Est lance un appel au fils et fille de la région de l'Est en ces termes : « Personne ne viendra développer notre région à notre place. Levons-nous avec les moyens à notre portée pour réaliser des actions qui faciliteront la réouverture des classes ». Cet appel est consécutif à la situation très peu reluisante des établissements fermés dans la région de l'Est.
En effet, selon le Comité, si dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-nord et du Nord, on constate une baisse du nombre de structures scolaires fermées, c'est tout le contraire dans les régions de l'Est et du Sahel. Pire, la situation ne fait que s'aggraver à l'Est des dires d'un des rapporteurs du comité, Marcel Tankoano au point que la région représente à elle seule plus de 35% du nombre d'établissements fermés sur le plan national.
Le comité se dit attristé par cette situation. Selon les conférenciers du jour, plus de deux semaines après la rentrée des classes, huit communes seulement sur 27 ont ouvert les classes et là aussi, c'est seulement dans les chefs-lieux de communes. Comment s'occuperont-ils ? Où iront-ils ? Que feront-ils ?, s'interrogent les ressortissants de la région de l'Est. Il veut, à travers des propositions de solutions, soulager la souffrance de la population de la région.
Un appel à aller plus vite
Rodrigue Thiombiano, membre du Comité, a bon espoir que les choses s'amélioreront dans le bon sens avec le changement à la tête du pays intervenu le 30 septembre dernier. « Nous, nous ne pouvons qu'accompagner les nouveaux dirigeants. Parce que c'est ensemble que nous pouvons résorber tous les problèmes de ce pays », a-t-il lancé. A la question de savoir si l'éducation est le seul problème à résoudre dans la région de l'Est, Moise Z. Lankoandé, un autre ressortissant de la région, membre du comité, répondra que le comité a été créé pour jeter un regard « panoramique » sur la situation difficile que traverse la région de l'Est.
« L'éducation semble, à nos yeux, la plus préoccupante. Et nous avons des solutions que nous allons proposer à qui de droit », a-t-il fait savoir. M. Lankoandé demande aux autorités d'aller plus vite. « Nous aimerions que les nouvelles autorités prennent en compte nos propositions », a-t-il souhaité. Pour des raisons sécuritaires, le comité n'a pas évoqué ces pistes de solutions. Il compte les reverser à qui de droit.
Obissa Juste MIEN
Lefaso.net
Egalement convaincus que la bonne marche des activités dépend de la paix, la sécurité et de la quiétude, les responsables de l'Union nationale des associations des commerçants des marchés et yaars du Burkina (U.N.A.C.M.Y.B) ont, par une conférence de presse, ce mercredi 12 octobre 2022 à Ouagadougou, appelé l'ensemble du peuple burkinabè à davantage conjuguer les efforts pour faire face aux défis cruciaux du pays.
« Nous avons subi d'énormes pertes lors de l'attaque du convoi de ravitaillement à destination de Djibo à Gaskindé par un groupe armé, causant plusieurs morts au niveau des forces de défense et de sécurité et également des civils ainsi que de nombreux dégâts matériels très importants », a rappelé le président de l'Union nationale des associations des commerçants des marchés et yaars du Burkina (U.N.A.C.M.Y.B), El hadj Ilboudo Malgre Naaba.
Il a déploré la situation d'instabilité que traverse le pays avant de souhaiter un retour rapide à la sérénité pour permettre à chaque citoyen de pouvoir vaquer librement à ses activités. « Le pays est assis sur deux principaux piliers : l'agriculture et le commerce. (…). Les premières victimes de l'instabilité, ce sont aussi nous, les commerçants. On ne peut plus voyager, on ne peut plus faire comme il se doit, nos activités commerciales. Or, il y a des gens parmi nous, s'ils passent une journée sans sortir, c'est leur famille qui va dormir le ventre vide. Voilà pourquoi notre grand souhait, c'est la fin de cette situation difficile que nous vivons et un retour à la sérénité sur l'ensemble du territoire national. C'est pourquoi nous louons les propos forts du capitaine Ibrahim Traoré qui montrent qu'il a la hargne de combattre et mettre fin à la souffrance des populations burkinabè. Que Dieu lui donne la force de pouvoir accomplir la noble intention qu'il a affichée et pour laquelle il est venu », ont décliné les responsables de l'organisation venus de Bobo-Dioulasso, de Koudougou et de bien d'autres localités pour animer cette conférence de presse.
Rappelant le contexte du coup d'Etat du 30 septembre 2022 (dégradation de la situation sécuritaire, plus de 40% du territoire national hors du contrôle de l'Etat, plusieurs écoles fermées et plus de deux millions de déplacés internes), les responsables de cette faîtière de commerçants exhortent donc le capitaine Ibrahim Traoré, président du MPSR, à prendre ses responsabilités pour la bonne gouvernance du pays. S'appuyant sur le discours justifiant les évènements du 30 septembre, l'U.N.A.C.M.Y.B dit rassurer les nouvelles autorités de son accompagnement du processus de développement du pays.
Sur les perspectives…, l'U.N.A.C.M.Y.B, qui dit n'avoir aucune préférence, estime cependant que celui-là qui va présider la transition doit toujours regarder là où ses prédécesseurs ont trébuché, pour ne plus commettre les mêmes erreurs. « Même s'il (Ibrahim Traoré : ndlr) n'est pas président de la transition, on retiendra de lui qu'il est un révolutionnaire qui a donné le ton de la bonne marche. Même si quelqu'un d'autre venait à prendre la présidence de la transition, il faut que le capitaine Ibrahim Traoré et ses hommes mettent le paquet pour libérer le pays. C'est tout ce qu'on souhaite », ont déclaré les conférenciers.
« La transition doit nécessairement réussir, nous n'avons pas d'autre chance »
« Nous vous demandons de travailler à apaiser les conditions de vie des commerçants qui représentent plus de 80% de la population. (…). La transition doit nécessairement réussir car nous n'avons pas d'autres chances. Pour ce faire, tout le peuple burkinabè, sans distinction, doit se tenir mobilisé pour soutenir les nouveaux dirigeants. Aussi, l'U.N.A.C.M.Y.B ne saurait se mettre en marge de cet élan, car sans paix, sans sécurité, point de quiétude, encore de marchés et yaars. C'est pourquoi, nous assurons le capitaine Ibrahim Traoré et son équipe de notre soutien total et notre entière disponibilité à les accompagner pour le succès de leur lourde mission qui est la nôtre à tous. Levons-nous comme un seul homme, dans un élan patriotique, pour soutenir les nouveaux dirigeants, les forces de défense et de sécurité, les volontaires pour la défense de la patrie, jusqu'à la victoire totale », ont lancé les conférenciers à travers la déclaration liminaire lue par le secrétaire général de la faîtière, Issaka Rouamba.
O.H.L
Lefaso.net
L'avènement du coup d'Etat du capitaine Ibrahim Traoré le 30 septembre 2022 a fait place à d'énormes mouvements de protestation contre la présence de l'armée française sur le territoire burkinabè. Dans la même lancée, des actes de vandalisme ont été effectués sur les institutions françaises parmi lesquels on peut citer les Instituts français de Ouagadougou et de Bobo. Ce mercredi 12 octobre 2022, la presse a effectué une visite sur le site de Ouagadougou pour constater les dégâts.
Il était 14h35 lorsque nous arrivions sur les lieux. Côté est et ouest, des parapets avaient été érigés pour empêcher les usagers d'emprunter le tronçon. Seuls pouvaient passer ceux qui étaient invités à constater les dégâts suite au violent passage des manifestants sur les lieux le 1er octobre 2022. Attendaient là les forces de l'ordre et quelques journalistes qui affûtaient déjà leurs armes pour récolter quelques images. Mais déjà, pouvait-on constater un visage de l'institut complètement méconnaissable.
Sur le sol, gisaient les feuilles mortes des arbres, les plaques de l'institut et des pierres brisées. Sur le bâtiment, des fissures sont bien visibles sur les deux portes d'entrée-sortie et un énorme trou au milieu de la fenêtre indique la violence des coups qui se sont abattus sur elle pour la défoncer. Ce constat laissait déjà un bref aperçu des dégâts importants qui ont été fait.
Pendant que les uns et les autres s'impatientent de découvrir l'intérieur, Thierry Bambara, régisseur général de l'Institut français, s'approche des journalistes et leur fait signe qu'ils pouvaient avoir accès à l'institut. Il est 15h. Après être passé au service de contrôle, un a un, chacun se dirige vers l'entrée.
Une fois dedans, il faut d'abord quelques secondes pour se faire à l'idée qu'on n'est pas sur un champ de bataille tant le chaos est total. Rien n'est à sa place. Tout est désordonné. Aucune pièce n'a été épargnée. La guérite, l'administration, les médiathèques adulte et enfant, le centre de langue, les grands et petit Méliès, Campus France qui contenait les dossiers des étudiants, la salle d'exposition, la cafeteria, etc., rien n'a échappé au courroux des manifestants. Le sol est entièrement recouvert des détritus des fenêtres qui ont toutes volées en éclats. Les portes ont été violemment saccagées. Les ordinateurs et les imprimantes ont soit été emportés, soit été détruits. Les frigos ont été vidés de leurs contenus. Les livres sur les étagères ont été renversés. Dans certaines pièces, tout a été consumé par les flammes. Les meubles ont été calcinés. Il n'y reste que de gros tas de cendre et la méphitique odeur de brûlis qui visiblement n'est pas prête de s'estomper.
Le directeur général de l'Institut lui a carrément refusé de s'exprimer. Interrogé sur l'évaluation des dégâts, le régisseur confie ceci : « Pour l'instant, on ne peut rien dire. Il faut d'abord établir un bilan pour déterminer ce qui reste et ce qui a été détruit. Ce que je sais, c'est qu'à mon niveau, des consoles ont été brûlées, les instruments de l'artiste Papa ont aussi été brûlés. Il avait un concert prévu ici le vendredi. »
Sur le visage des artistes présents sur les lieux, on pouvait lire la déception. « J'avais mon festival ici en début décembre. L'Institut français me donnait le local et la sonorisation. En tant que nouveau festival, il n'y avait pas de grands partenaires. Avec ce qui s'est passé, pour l'instant, on réfléchit à une autre alternative mais franchement, on ne sait plus comment gérer », se désole l'artiste musicien Kantala.
Les responsables de l'Institut n'ont donné aucune garantie que les lieux seront rouverts. Meme si c'est le cas, au vu de l'ampleur des dégâts, c'est parti pour un bon moment d'attente.
Erwan Compaoré
Lefaso.net