Le général-major Dick Olum a été nommé nouveau commandant des troupes de l’armée ougandaise déployées en RDC dans le cadre des opérations conjointes avec les FARDC contre les ADF dénommées « Shujaa ».
Il vient d’être désigné à ce poste par le Président ougandais Yoweri Museveni en remplacement du lieutenant-général Kayanja Muhanga, nommé il y a quelques jours commandant des forces terrestres de l’UPDF.
La Division provinciale de la santé du Kasai-Oriental a découvert, dans la nuit de lundi à mardi 11 octobre dans une maison résidentielle à Mbuji-Mayi, un lot important d’intrants de lutte contre la malnutrition, qui était destiné à la zone de santé.
Le centre de santé de Gumba Lego, à 45 kilomètres de Yakoma centre( Nord-Ubangui) s'est écroulé depuis samedi 9 octobre à la suite des inondations qui frappent cette région. Ce bâtiment construit en daube s’est effondré immergeant tous les matériels, y compris quelques médicaments qui étaient disponibles, indiquent des témoins.
Les activités scolaires ont repris, mardi 11 octobre, dans les écoles de Butuhe ( Béni), un jour après la paralysie qui y a été observée.
Selon des sources sur place, tout est parti de l'arrestation d'un enseignant de l'école primaire Butuhe par deux policiers et trois militaires alors qu’il dispensait le cours.
Dans cette tribune, un citoyen burkinabè fait des propositions pour la conduite de la transition. Pour la fonction de président de la transition, à part Ibrahim Traoré, il propose entre autres Auguste Denise Barry, Me Prosper Farama, Dr Lassina Zerbo, Soungalo Appolinaire Ouattara, le général Kouamé Lougué, le général Yacouba Issac Zida ou encore le général Djibril Bassolé, etc. En ce qui concerne la formation du gouvernement, il a aussi fait des propositions. Et comme il le souligne, « il n'y a pas d'hommes messies, immaculés, mais il y a des hommes valeureux qui respectent la morale, intègres et qui peuvent servir pour le bien du Burkina Faso ».
Burkinabè, Osons nous réinventer dans l'inclusion, la compétence et l'intégrité 1
Dans quelques jours, les Burkinabè auront à choisir un Président pour diriger l'épisode de la transition. Mais qui ?
Pour la désignation du Président du Faso, chef de l'Etat, Il y'a deux scénarii qui pourraient s'inviter. La première hypothèse est que les forces vives estiment qu'il existe un candidat naturel en la personne du capitaine Ibrahim Traoré et demandent sa confirmation au poste du chef de l'Etat comme le réclame la population et que le Capitaine Ibrahim Traoré accepte et s'engage de porter la charge présidentielle pour la période de la transition. Dans ce cas de figure, il n'y'a pas lieu de chercher d'autres candidats.
La deuxième est que le Capitaine Ibrahim Traoré, chef de l'Etat actuel malgré sa confirmation par les forces vives refuse lui-même de son propre gré catégoriquement d'exercer cette charge et dans ce cas de figure il faut désigner « un président civil ou militaire » pour le remplacer. Dans cette deuxième hypothèse, qui pourrait faire l'affaire des Burkinabè dans ce contexte de crise sécuritaire et de gouvernance préoccupante ?
I- De la convocation des forces vives
Qui est force vive et qui ne l'est pas ? Le concept de forces vives est un concept éminemment politique créé pour. Forces vives ce sont les entités représentatives de la société burkinabè
Les organisations religieuses et coutumières, les organisations de la société civile. A ce niveau il ne faut pas commettre l'erreur de vouloir mais les faitières comme le SPONG, le Cadre de concertation des ONG et associations. Il y'a des organisations spécifiques à prendre en compte ce sont celles des victimes du terrorisme, des violences politiques (insurrection, coup d'Etat,) les personnes vivant avec un handicap, les partis politiques, les faitières économiques (Chambre de commerce et patronat), les organisations paysanes (Confédarion paysanne du Faso), les organisations féminies, le Conseil national de la jeunesse, les Forces de défense et de sécurité, les organisations Syndicales, les organisations dans le domaine de la promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance (CGD, NDI, Centre Mark Garango ect..), les organisations de lutte contre la Corruption ( RENLAC), Les organisations des droits de l'Homme (MBDHP, Collectif de lutte contre la Stigmatisation), les organisation faitières de la culture, les représentants des 45 provinces du Burkina désignés consensuellement au sein de leurs provinces, ces personnes ne doivent pas porter une caquette politique ou d'OSC mais consensuellement choisies par les populations de chaque province. Le principe c'est l'inclusion, la qualité des hommes qui doivent participer, la représentation de toutes les couches et de tous les bords.
NB : On peut se passer de convoquer les forces vives et mettre en place un Comité techniques de 30 personnes ressources (juristes, politologues, communicateurs, sociologues, économistes, FDS religieux et coutumiers) qui vont croiser les chartes de transition de 2014 et de 2022 pour faire sortir une charte consensuelle et s'inspirer de l'expérience de 2014 qu'il faut améliorer pour adopter le mode de désignation du président.
II- Du profil du président
Le profil de cet acteur, doit être une personnalité qui obéit principaux critères suivants.
1- La maitrise de la question sécuritaire
2- Avoir une connaissance élevée du fonctionnent de l'Etat
3- La non-participation aux prochaines élections présidentielles
4- La non-appartenance à un parti politique
III- Des propositions de présidentiables
Au regard de ces critères, des noms peuvent se dégager. Auguste Denise Barry qui s'y connait en matière de lutte contre le terrorisme et qui cumule le profil civil et militaire. Il a le mérite d'avoir une expérience en matière de gestion des affaires publiques. Son handicap c'est d'avoir eu quelques incompréhensions avec certains de ses frères d'armes en 2014-2015 et avoir été accusé de préparer un coup d'Etat contre le régime de Roch Marc Christian Kaboré et jusqu'à preuve de contraire, il est un présumé innocent. Me Prosper Farama, intègre dans le discours et dans les actes, éloquent, intelligent, il a le sens de la gouvernance, de la rationalité étatique et sécuritaire.
Son seul handicap peut être la non-maitrise des intrigues politiques. Dr Rabsalga Ouedraogo, il a une bonne vision de l'Etat et de la lutte contre le terrorisme, il se montre intègre dans son discours mais son handicap est qu'entre la théorie et la pratique il y'a parfois un décalage. Dr Lassina Zerbo peut être de cette transition, lui qui maitrise le nucléaire, il a des relations pour aider le pays, il a une bonne vision de l'Etat, de la transformation sociale du Burkina, son handicap, il ne maitrise pas les intrigues partisanes du cosmos politique burkinabè ; Soungalo Appolinaire Ouattara, méthodique, rigoureux et travailleurs, maitrisant les rouages de l'Etat, il peut être d'une utilité mais son handicap on ne sait pas s'il est toujours au CDP ou pas, le Professeur Laurent Bado, il a le mérite d'avoir prédit tout ce qui est arrivé au pays aujourd'hui, il a une bonne vision pour l'avenir de ce pays surtout l'organisation de la production agricole dans un contexte de lutte contre le terrorisme, les réformes institutionnelles, lui qui avait prédit l'ouverture de la fenêtre et des portes de l'enfer au regard de certains signaux, sa doctrine basée sur le tercérisme est une option sérieuse pour le développement socio-économique du Burkina Faso.
Le Pr Bado peut aider à éteindre l'enfer qui s'abat sur notre pays actuellement en lu faisant voir le paradis. Son handicap, c'est le fait qu'il soit toujours président d'honneur du PAREN. Le Général Moise Minoungou, homme de poigne, il connait le contexte actuel du terrorisme pour avoir été CEMGA, il peut être candidat mais son handicap peut être la maitrise de l'environnement global de l'Etat et le terrain politique. Le Général Brice Bayala, Ancien chef d'Etat Major de l'armée de l'air, ancien CEMGA adjoint, le Général Bayala homme conciliant et pragmatique par son expérience peut servir mais son désavantage est peut-être le fait qu'il est hors de la troupe.
Le Général Nabéré Honoré Traoré, éloquent, ayant l'expérience de tous les régimes de Blaise à Compaoré à aujourd'hui, le Général s'est déjà montré disposé pour cette fonction avec l'insurrection populaire de 2014, il peut parler à tous les bords mais son handicap est qu'il doit trancher dans certaines situations et peut être exposé au jeu des influences et peut ne pas être. Le Général Kouamé Lougué, à la retraite, ancien ministre de la défense, aimé de la troupe en son temps, le Général Lougué s'est également montré prêt pour la fonction présidentielle par sa déclaration ratée à la RTB en 2014 à la faveur de l'insurrection populaire de 2014.
Le Général Yacouba Isaac Zida, Il a l'expérience de la gestion de l'Etat, imprégné de la question du terrorisme et peut être candidat à la transition mais son handicap est qu'il est poursuivi par la justice burkinabè et a eu quelques incompréhensions avec ses frères d'armes en 2014-2015. Le Général Pingrenoma Zagré, ancien CEMGA, actuel ambassadeur du Burkina au Ghana, militaire conciliant, éloquent et diplomate, il a le sens de la gestion de l'Etat et peut être candidat. Sa limite est qu'avec sa fonction actuelle hors du pays, il peut être en déphasage avec certaines réalités. Le Général Djibril Bassolé, stratège, il a le profil d'un homme d'Etat ; maitrisant les questions du terrorisme et de la diplomatie, il peut être candidat mais son handicap est qu'il est dans les liens de la justice burkinabè.
Le Colonel Major David Kabré actuel CEMGA, rassembleur, maitrisant les rouages des affaires publiques et de la diplomatie, il peut être candidat mais ses limites restent la maitrise des acteurs d'influence. Le L.t. Colonel Emmanuel Zoungrana, légitime et réputé militaire de terrain au sein de la troupe, il est vu comme un homme qui peut donner de l'impulsion à la lutte contre l'insécurité mais son handicap est qu'il est dans les liens de la justice et qu'il faille trancher en termes de procédures.
Le L.t. Colonel Yves Didier Bamouni, réputé stratège, intègre, major à tous les niveaux et pragmatique, il a également le profil de l'emploi. Chef de corps de Kaya où le Capitaine Ibrahim Traoré actuel chef de l'Etat était son élément avant d'occuper le poste du COTN après le coup d'Etat de janvier 2022, cet officier supérieur est vu comme un homme médian entre l'ancienne et la nouvelle génération au sein de l'armée et peut parler à tous les bords pour une entente cordiale entre les frères d'armes. Les Burkinabè le connaissent peu et son désavantage est la non-maitrise du jeu politique mais certains pensent qu'il a l'intelligence de la situation. Le L.t. Colonel Evrard Somda, jeune, dynamique, il avait ouvertement attiré l'attention du Président Damiba et de son premier ministre sur le manque de matériel de la troupe, il avait pris position du coté du peuple en 2014 pour faire échec au coup d'Etat. Il peut être également un choix mais son handicap peut être la non-maitrise du contexte politique.
NB. Ce que nous Burkinabè devons admettre c'est qu'il n'y'a pas d'hommes messis, immaculés, mais il y'a des hommes valeureux, qui respectent la morale, intègres et qui peuvent servir pour le bien du Burkina Faso. Personne n'est 10 sauf Dieu et toute personne soit-elle parfaite a des limites et il appartient au peuple souverain de trancher au regard des forces et des faiblesses de chacun de faire le choix suivant son intérêt. Des femmes et des hommes pour faire face à la situation actuelle, On les retrouve tant dans le rangs des forces armées que dans le rang des civils. Le choix souverain revient au peuple de faire le choix d'une personne consensuelle, il ne s'agit pas de faire l'unanimité, mais le choix d'un homme d'Etat susceptible de pouvoir se mettre au-dessus de la mêlée, être au-dessus de tous les bords pour gouverner dans l'intérêt général des Burkinabè.
IV- De la formation du gouvernement.
Former un gouvernement inclusif, de personnes compétentes et qui font montre de leur volonté à servir pour le bien de tous. Dans ce sens, on peut proposer :
1- Premier Ministre : Pr Augustin Loada ou Rosine Coulibaly ou Dr Rabsalga Ouedraogo, ou Auguste Dénise Barry ou Newton Ahmed Barry ou Basga Emile Dialla ou Abdoul Karim Saidou ou Joséphine Ouedraogo /Guissou
2- Ministre d'Etat, de la guerre, des forces armées et des anciens combattants : Lt. Colonel Yves Didier Bamouni ou Gle Moise Minoungou
3- Ministre d'Etat en charge de la cohésion sociale : Mme Mariémé Ouattara
4- MATDSI : Pr Léon Sampana ou Kalifa ou Kalifa Séré ou Mahamadou Sawadogo
5- Ministre des arts, de la culture, de la communication, porte-parole et secrétaire Général du Gouvernement : Abdoulaye Barry
6- Ministre de la fonction publique. Fatoumata Bénon/yatassaye ou Jonas Hien
7- Ministre de l'économie, des finances et de la prospective : Moumounou Gnakabary ou Philippe Néri Kouthon Nion ou Pr Taladia Thiombiano
8- Ministre des Mines et des carrières : Toussaint Bamouni ou Pascal Diendéré ou Adama Barry
9- Ministre de l'entreprenariat et de l'emploi : Alexandre Sankara ou Monique Yéli Kam
10- Ministre de la santé et de l'hygiène publique : Pr Christian Napon ou Dr Bertrand Méda
11- Ministre de l'Education et de l'enfance : Dr Kassem Salam Sourwema ou Adama amadé Siguiré
12- Ministre de la justice et des droits humains : Juge Colette Sawadogo ou Me Appolinaire Kyelem de Tambila
13- Ministre des affaires étrangères et de la coopération régionale : Minata Samaté ou Gle Pengrenoma Zagré
14- Ministre de l'habitat et de l'urbanisme : Moussa Zerbo ou l'architecte Francis Kéré
15- Ministre de l'action sociale, humanitaire et du genre : Dr Nestorine Sangaré ou Alino au Faso ou Martine Yabré
16- Ministre du commerce et de l'industrie : Wilfried Bassolé ou Kaboré Victor
17- Ministre des infrastructures : Jean Christophe Ilboudo ou Babou Bayili ou Ousmane Nakoulma
18- Ministre de la révolution agricole et de l'élevage : Rokya Rouamba ou Bassiaka Dao
19- Ministre de l'environnement, de l'écologie et de l'énergie : Aziz Diallo
20- Ministre délégué à la coopération régionale et à la diplomatie de la guerre : Lt-Col Ismaël Kiswensida Soapa Diawari
21- Ministre des TIC et du renseignement numérique : Cptne Farouk Kiswensida Sorgho
22- Ministre des réformes institutionnelles et de la moralisation de la vie publique : Yacouba Ladji Bama ou Me Guy Hervé Kam
23- Ministre des transports et de la mobilité urbaine : Zalissa Koumaré
24- Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique : Pr Afsata Paré ou Pr Windkouni Haoua Eugenie Maiga
25- Ministre des sports, des loisirs et de la mobilisation sociale contre le terrorisme : Colonel Major David Kabré
26- Ministre Délégué à la sécurité : Lt. Colonel Evrard Somda
27- Ministre délégué à la culture et au Secrétariat Général du Gouvernement : Dr Dramane Konaté ou Dr Jocelyne Vokouma
28- Ministre délégué Chargé du Budget. Placide Kaboré ou Pr Salif Yonaba
29- Secrétaire Général du Gouvernement chargé de renseigner le gouvernement : Ibrahim Maiga ou Wendpouiré Charles Sawadogo
NB : Aux dirigeants
Le plus fort n'est jamais assez fort pour rester éternellement le plus fort car le plus fort d'aujourd'hui peut devenir le plus faible de demain et le plus faible d'aujourd'hui le plus fort de demain et l'histoire politique du Burkina Faso est riche d'enseignements à propos. Dans votre gestion, il faut considérer tout le monde du vigile devant votre porte au patron, du pauvre en matériel au riche plein d'argent, du sans voix au preneur de la parole publique, de l'opposition à l'adhésion, de ceux qui vous aiment à ceux qui ne vous aiment pas, ne méprisez personne car la plus puissante attente de tout être humain est d'être considéré.
Dans la gestion des affaires publiques au Burkina Faso, il ne faut pas chercher à écraser la contradiction constructive de ses concitoyens mais plutôt travailler à prendre en compte les critiques pour améliorer votre gouverne au quotidien. Tout dirigeant est faillible et corruptible et nul n'est à l'abri. Ce qui vous sauvera c'est d'écouter toutes les voix, même les voix dissonantes contre votre gouvernance, ne pas prendre des légèretés avec les lois, travailler pour que l'impact de votre action au quotidien donne des résultats visibles, palpables mesurables au quotidien et que les résultats de votre action contribuent à faire baisser la considérablement l'insécurité et le niveau de pauvreté de vos concitoyens.
C'est la seule voie du salut. Pour gouverner ce Burkina Faso de 2022, il faut impérativement allier l'intégrité, la rigueur, la sobriété de Thomas Sankara ; à la bonté et l'accessibilité de Roch Marc Christian Kaboré ; à la rationalité, la prudence et le réseautage de Blaise Compaoré ; à l'engagement et aux stratagèmes de Yacouba Isaac Zida ; au calme et à la sagesse de Michel Kafando ; à la ténacité et au risque de Damiba.
V- Des Conseilleurs spéciaux
Le rôle des conseillers spéciaux sera de suivre les actions des différents ministères et d'apporter leurs avis techniques au Président dans leur domaine de compétence pour les décisions à prendre Chaque semaine, le Président devra avoir une séance de travail avec ses conseillers sur les différentes préoccupations nationales. Il s'agit de prendre « un peu de ceci un peu de cela » dans chacun de ces conseillers pour aider à la prise de décision efficace et qui va l'intérêt de tous. Quelques propositions de conseillers spéciaux : Bernadette Dao, Me Prosper Farama, Dr Balima Sampala, Pr Mahamadé Sawadogo, Pr Augustin Loada, Roch Marc Christian Kaboré, Michel Kafando, Jean Baptiste Ouédraogo, Dr Rabsalga Ouedraogo, Pr Laurent Bado, Pr Luc Ibriga, Pr Mahamadé Sawadogo, Dr Salifou Sangaré, Colonel Jean Pierre Bayala, Colonel Lona Charles Ouattara, Newton Ahmded Barry, tous les généraux de l'armée en activité et à la retraite, Mahamadou Sawadogo, Yacouba Ladji Bama, Dr Daniel Kéré, Ibrahim Maiga, Irène Coulibaly, Odile Bonkoungou, Dr Nestorine Sangaré, Pr Serge Théophile Balima, Alpha Barry, Toussaint Bamouni, Pengwendé Clément Sawadogo, Dr Abdoul Karim Sango, Pr Séni Mahamoudou, Auguste Dénise Barry, Moussa Palenfo, Issaka Kargougou, Tertius Zongo, Mahamadou Karambiri, Mgr Alexandre Bazié, Bonaventure Ouédraogo, El Adj Moussa Koanda, Ollo Mathias Kambou, Yéli Monique Kam, Wilfried Prosper Bako, Boukary Ouoba, Boureima Ouédraogo, Julie Nigan/Somda, Me Batibié Benao.
VI- De la rémunération des dirigeants
Ni embourgeoisement, ni raser les murs, il faut fixer les salaires des dirigeants en fonction des moyens du pays. « Tout travail mérite un salaire » (Karl Marx). A ce titre, occuper une fonction de dirigeant au sommet de l'Etat est un travail qui mérite un salaire. La fonction ne peut être gratuite au risque d'exposer très vite les occupants au vol, aux détournements, la corruption. Un ministre, un président a des besoins, il y'a toutes ces personnes, nous qui les avons choisis qui venons vers eux pour leur demander « de ceci ou de cela », émettre des demandes sociales soit au nom de la famille, de l'amitié, de la camaraderie ect et la perception et le comportement que nous avons-nous-mêmes vis-à-vis de nos dirigeants ne les conditionnent pas parfois à prendre des voies impunies pour nous satisfaire ? Pour moi, si l'on doit renumérer un président du Faso à un milliard de francs CFA sous le contrat qu'il produise des résultats de sorte que le Burkina Faso soit la première nation économique, politique et développée devant les USA, la Chine dans 05 ans ect, pourquoi pas ?
Dans un contexte difficile pour le pays, une telle rémunération peut s'avérer inopportune et répugnante. Dans ce contexte, il est demandé à chacun de faire des sacrifices mais il faut trouver le juste milieu pour permettre à nos dirigeants de vivre dignement sans qu'ils n'aient besoin de se détourner des normes établies. Toutefois, l'homme étant un éternel insatisfait, « il faut marquer nos dirigeants aux pas » (Ladji Bama) quel que soit le niveau de salaire octroyé en exerçant un contrôle permanent sur leur conduite et leur demander des comptes car ils sont les employés du peuple.
VII- De la conclusion
NB : Sans être exhaustif, Il existe des millions de Burkinabè de l'intérieur et de la diaspora qui peuvent faire l'objet de proposition au regard de ces critères définis pour être président du Faso ou membre du gouvernement. Le plus important c'est de rendre le service attendu par la population car « le plus grand pouvoir c'est le pouvoir du service ».
Le Burkinabè au village.
Tel : 51 91 99 99
« Le capitaine Ibrahim Traoré ne doit pas trahir cette petite dose de confiance, cet infime espoir que le peuple a placé en lui ». Voici en substance le mobile de la conférence de presse du mouvement “Je refuse", ce mercredi 12 octobre 2022 à Ouagadougou.
Le mouvement interpelle le président du Faso, Ibrahim Traoré, à se méfier des citoyens porteurs de « la primauté du ventre ». Cela, dans l'objectif de se concentrer exclusivement sur la libération du Burkina Faso. « Il y a beaucoup de choses qu'on entend et qui feraient suite aux tractations au sein de l'armée pour le pouvoir. Mais si elles sont avérées, c'est que notre situation est plus que gravissime », évoque Oscar Séraphin Ky, coordonnateur du mouvement "Je refuse".
Avant d'affirmer que le pouvoir politique n'est pas la chose des militaires. Ce temps est révolu dit-il. Pour lui, le capitaine Ibrahim Traoré doit nécessairement terminer ce pour quoi il est venu. Pour ce faire, le mouvement appelle l'armée à un sursaut collectif général en soutien à Ibrahim Traoré.
Concernant la convocation des assises nationales dans les prochains jours, le mouvement se pose la question suivante : « Qui sont les forces vives ? Est-ce les mêmes qui ont été convoquées par le précédent pouvoir sans apporter une valeur ajoutée à notre situation ? ».
Cette conférence se tient à l'orée des assises nationales prévue les 14 et 15 octobre prochains. Elle s'inscrit dans une dynamique de veille citoyenne. Ce, en vue de refuser que le destin du peuple burkinabè soit confié à des incapables, indique Oscar Séraphin Ky.
Le mouvement est pour la liberté de coopération
Les gens doivent faire preuve de patriotisme et respecter la volonté du peuple burkinabè, selon lui. À l'entendre, tout commence par le peuple et finit par le peuple : l'alpha et l'oméga, le début et la fin de tout pouvoir politique.
Le mouvement “Je refuse” dit être pour une liberté de coopération et une diversification des partenaires sur tous les plans. Tant que cela s'inscrit dans une vision de partenariat gagnant-gagnant.
Cependant, le mouvement s'oppose à la présence de toute force étrangère sur le sol burkinabè. Il estime que celles déjà installées doivent plier bagages.
Hamed NANEMA
Lefaso.net
Les entreprises commerciales se créent au même rythme qu'elles ferment chaque jour au Burkina Faso. La mauvaise gestion est l'une des plus grandes raisons de ces échecs. C'est dans le but de répondre à cette préoccupation de nombreux commerçants que Nafann, une entreprise de technologie et d'assistance stratégique commerciale a conçu le logiciel Bang Welegre. Nous avons approché les développeurs de cette innovation technologique pour en savoir davantage. Le responsable marketing de l'entreprise Nafaan, Bassirou Nana, dans une interview nous a éclairés sur le fonctionnement et l'utilisation de Bang Wélegre.
Jeunesdufaso.net : Comment est née l'idée de création du logiciel Bang Welegre et quand a-t-il vu le jour ?
Bassirou Nana : Ce logiciel est né à partir d'un constat que notre équipe a fait lors de ses sorties terrain. Nous avons remarqué que la plupart des commerçants avaient des difficultés liées à la gestion de leurs activités commerciales. C'est ainsi que nous avons mûri la réflexion pour aboutir à la conception du logiciel Bang Welegre qui signifie "savoir faire la part des choses". Ce projet était en cours depuis longtemps mais le lancement officiel a eu lieu en septembre dernier.
A quel besoin répond Bang Welegre et quelles sont ses principales cibles ?
Les commerçants ont parfois des difficultés à gérer leurs activités. La gestion des caisses et des dépenses, la fidélisation de la clientèle sont autant de difficultés rencontrées. Ce logiciel souhaite donc apporter des solutions efficaces. C'est une technologie qui s'adresse à tout type de commerce sans aucune distinction.
Comment fonctionne ce logiciel et quelles sont les stratégies mises en place pour faciliter son bon fonctionnement ?
Bang Welegre existe sous trois formes. Il y a la version « cloud » qui fonctionne entièrement avec la connexion internet et la version locale qui nécessite une installation d'un certain matériel au sein de l'entreprise mais qui n'a pas besoin de connexion internet. La troisième version est celle semi-locale qui peut s'utiliser avec ou sans connexion internet en fonction de votre situation géographique. Pour faciliter l'utilisation et le bon fonctionnement de cette technologie, nous avons mis en place un système d'assistance client constituée d'une communauté de gestionnaires de compte. Ces derniers sont affectés automatiquement à chaque commerce qui utilise le logiciel. Lorsqu'un client souscrit à nos offres, il reçoit automatiquement une formation de la part de son gestionnaire de compte afin d'apprendre à utiliser le logiciel. Ces gestionnaires sont disponibles en permanence pour assister le client et ce, même à la fin de la formation. C'est un suivi gratuit que nous offrons car nous avons remarqué que l'assistance en matière de logiciel au Burkina Faso reste à désirer. C'est donc une stratégie que nous avons instauré pour faciliter l'utilisation de notre logiciel. Lire la suite
Le policier qui a abattu un jeune conducteur, mardi 11 octobre à Goma, comparait, depuis la matinée de ce mercredi 12 octobre, devant le tribunal militaire près l’auditorat de garnison de Goma (Nord-Kivu), en procédure de flagrance.
L'Université de Technologies et de Management (UTM), organise deux sessions d'informations sur sa toute nouvelle filière : Ingénieur en Informatique Génie Logiciel.
Ces sessions sont destinées à vous fournir toutes les informations concernant le contenu de la formation, les débouchés et les métiers possibles à la fin des études.
Ne ratez pas l'une de nos deux sessions d'informations en visioconférence , car elles pourraient changer radicalement votre avenir ou celui de votre enfant :
Session #1 : Samedi 1er Octobre 2022
Session #2 : Samedi 15 Octobre 2022
Horaire : De 9h30 à 10h30
Au programme :
Présentation des spécialités de la filière Génie Logiciel
Échanges, Questions et Réponses
Lien pour suivre le webinaire : https://bit.ly/web-genie-logiciel
Pour en savoir plus : https://utmbf.com/ingenieur-des-travaux-en-informatique-option-genie-logiciel/
UTM, prêts pour l'emploi »
La police nationale congolaise(PNC) a affirmé, lundi 10 octobre, avoir arrêté plus de 250 criminels et récupéré environ 500 armes, à Bunia (Ituri) en une année et demie.
Le commandant provincial de la PNC en Ituri, le commissaire divisionnaire Ngoy Sengelwa a présenté ce bilan devant la presse à Bunia.
Le gouvernement provincial du Maniema a lancé, mardi 11 octobre à Kindu, la deuxième phase de la campagne de vaccination contre la COVID-19.
Selon le chef de Division provinciale de la santé au Maniema, cette activité de 7 jours va cibler tous les 300 sites de vaccination, installés dans toutes les 18 zones de santé de cette province.
Il a demandé aux personnes concernées de se rendre au site le plus proche pour se faire vacciner.
La prise en compte des spécificités des peuples dépendant des forêts dans la nouvelle loi foncière est au centre des échanges initiés par l’ASBL Congo Watch depuis mardi 11 octobre à Kinshasa. Près d'une quarantaine d'associations et plateformes de la société civile environnementale de la RDC et des représentants de provinces du Nord et Sud-Ubangi ainsi de Mongala y travaillent, pour une consolidation des recommandations issues des consultations et nouvelles approches à intégrer dans la future loi foncière.
Les assises nationales pour l'adoption d'une nouvelle charte et la désignation du président de la transition telles qu'annoncées sont porteuses de germes crisogènes tant les faiblesses sont légion aussi bien en ce qui concerne le format qu'en ce qui concerne le contenu. C'est la conviction de l'Alliance Ensemble pour le Faso qui s'en explique à travers ces lignes.
Au lendemain de sa prise du pouvoir, le Capitaine Ibrahim TRAORE a, au cours de ses différentes déclarations et interviews, annoncé la tenue dans les meilleurs délais d'assises nationales inclusives, rassemblant les représentants de toutes les couches socio-professionnelles, politiques, coutumières et religieuses du pays en vue de la rédaction d'une nouvelle charte de la transition et de la désignation du président de la transition. Après avoir pris connaissance du décret N°2022-002/MPSR/PRES, portant convocation des assises nationales les 14 et 15 octobre 2022, nous en avons pris acte.
Cette convocation est à première vue une confirmation du respect de la parole donnée par l'officier de l'armée burkinabé. Force est cependant de constater que le format et le contenu des assises laissent à désirer.
En rappel, notre pays est à une période charnière de son histoire et son existence même est aujourd'hui compromise en raison de la crise sécuritaire qui le frappe depuis plus de sept ans. A cette crise, il faut ajouter les immixtions intempestives de l'armée dans la vie politique qui ne sont pas de nature à améliorer la situation déjà très préoccupante. Il y a donc urgence à trouver les voies et moyens d'assurer une transition apaisée et réussie, condition nécessaire pour inverser le rapport de force en faveur des FDS sur le front sécuritaire et humanitaire. A cet égard, les assises annoncées revêtent la plus grande importance car nous n'avons plus le droit à l'erreur.
Or, telles qu'annoncées, les assises nationales sont porteuses de germes crisogènes tant les faiblesses sont légion aussi bien en ce qui concerne le format, qu'en ce qui concerne le contenu.
Sur le format des assises
S'agissant du format, nous notons un risque élevé que les assises ne se transforment en une foire de dupes où siègent des personnes qui n'ont aucune légitimité avérée à parler au nom de nos concitoyens. Cela est vrai non seulement pour les partis politiques mais aussi pour les régions, le MPSR et la société civile.
Pour le cas des partis politiques, il est à noter que depuis le coup d'État du 24 janvier 2022 qui a remis en cause l'ordre sorti des élections de 2020, les notions de majorité présidentielle et d'opposition politique sont devenues caduques. Il n'y a donc aucune légitimité attachée aux notions d'ex APMP, d'ex CFOP, d'ONA et d'Autres partis politiques. De plus, la répartition proposée ne reflète aucunement la représentativité politique nationale actuelle. Nous ignorons les critères qui ont prévalu au choix proposé mais son caractère arbitraire évident est une grave entorse au crédit et à l'espérance que le peuple tout entier porte à ces assises du point de vue de sa représentativité et partant, de sa légitimité. La conséquence certaine de ce schéma sera, à n'en pas douter, l'exclusion d'une bonne partie de la classe politique qui porte aujourd'hui les aspirations légitimes de notre peuple.
En ce qui concerne le MPSR, il reste une nébuleuse dont le peuple burkinabè ne connait pas la composition depuis le 24 janvier 2022. Il est important que le peuple burkinabé sache qui le gouverne. Il y a donc lieu de donner la composition du MPSR avant les assises comme gage de transparence dans la gestion de la chose publique.
S'agissant des OSC, l'on ne sait pas encore quels sont les critères qui ont présidé aux invitations qui circulent actuellement. Tout porte à croire que comme aux précédentes assises, seront invités aux assises des « oiseaux du ciel qui ne cultivent pas et qui mangent » en lieu et place des organisations les plus représentatives.
A l'égard des forces vives des régions, tel qu'il a été donné de constater lors de la désignation des représentants à l'ALT, aucun critère objectif ne permettra de désigner les forces vives régionales. Leur choix sera donc guidé par l'arbitraire, toute chose qui déteindra sur la crédibilité des assises et partant, sur la légitimité de ses décisions.
Sur le contenu des assises
S'agissant du fond, il ressort que les assises ont pour mission d'adopter la charte, de désigner le Président de la Transition et de recueillir les propositions pour une bonne marche de la transition. C'est trop léger pour une instance qui doit décider de la vie de la nation.
Après le coup d'État, notre pays a déjà un régime de fait qui dirige le pays. Il n'y a donc aucune raison de se précipiter vers l'abîme. Il convient donc de se donner le temps et les moyens de faire les choses correctement pour mettre le pays définitivement sur la voie de l'espérance.
Notre appel
Au regard de ce qui précède, et prenant l'opinion nationale et internationale à témoin, nous appelons les autorités morales et le peuple burkinabè à la responsabilité et à la vigilance pour ne pas rater ce tournant décisif pour notre histoire commune.
Nous interpellons ensuite le Capitaine Traoré Ibrahim sur sa responsabilité personnelle à ne pas décevoir l'espoir que la jeunesse désabusée et en manque de repère a placé en lui.
Au regard de ce qui précède, nous appelons le Capitaine Traoré à reporter ne serait-ce que de deux semaines les assises nationales pour une meilleure organisation. Ce laps de temps lui permettra de rencontrer l'ensemble des forces vives pour exposer sa vision de la transition. Cette étape est importante pour nourrir les propositions qui devront être faites lors des assises pour une transition réussie.
Il permettra ensuite d'élaborer un document de travail qui servira de base de discussion aux participants et de donner un contenu plus consensuel. Enfin, ce report permettra aussi de revoir le format des assises pour assurer une plus grande représentativité des participants qui devront avoir un minimum de légitimité pour que les décisions prises en soit autant.
Fait à Ouagadougou, le 11 octobre 2022
Pour l'Alliance Ensemble Pour le Faso
Le Président du mois
Wahir Justin SOME
Président du PUR
L’Initiative africaine pour l’aide d’urgence et de développement, (AIRD) a lancé officiellement, lundi 11 octobre à Kinshasa, un projet d’assistance humanitaire en abris, eau, hygiène et assainissement en faveur des populations du Nord et Sud Kivu.
Il s’agit d’un troisième projet financé par l’USAID à hauteur de 2 834 705 USD et destiné à l’amélioration des conditions de vie des déplacés internes et des populations hôtes de ces deux provinces.