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B2 Le Blog de l'Europe géopolitique. Actualités. Réflexions. Reportages
Updated: 2 hours 25 min ago

Carnet (13.11.2016) Battlegroups (planning). EUPOL Afghanistan (suite). EUFOR Althea / EUNAVFOR Med (mandat ONU). Mission ONU (flexibilité). Norvège/Royaume-Uni (coopération défense). Ghana (MOE). RDC (radios brouillées). Ukraine. Bosnie-Herzégovine ...

Sun, 13/11/2016 - 16:45
(B2) Parus récemment : Une défense européenne : oui mais en complément à l’OTAN (Stoltenberg) Défense européenne : le syndrome de la citrouille Nous devons mettre l’accent sur la formation des formateurs et des 2e écoles (A. Conze) PESC. Le Parlement européen demande des décisions « ambitieuses » avant la fin de l’année Six membres de […]

Le double avertissement du chef de l’OTAN à Donald Trump et aux Européens (entretien exclusif avec Jens Stoltenberg)

Sun, 13/11/2016 - 15:30

(crédit : OTAN)

(B2 – exclusif) Dans un entretien à B2 et Sud-Ouest, publié vendredi, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a averti mezzo vocce le nouveau président américain, Donald Trump, comme les Européens de ne pas jouer avec le feu.

  • Le langage reste très policé et diplomatique, et il faut le lire souvent à rebours. Mais, au lendemain de l’élection américaine et à la veille de la réunion des ministres des Affaires étrangères et de la défense de l’UE, le message est très clair : ne tentez pas d’affaiblir le lien transatlantique, de diminuer le rôle de l’OTAN, c’est votre meilleure garantie de stabilité pour l’Europe, comme pour les États-Unis ! Sur la défense européenne, le secrétaire général de l’OTAN ne veut pas s’engager plus avant… La volonté européenne de se doter d’un C2 (Command & Control) autonome ne lui parait pas vraiment une bonne idée. Il engage plutôt les Européens à s’investir dans l’OTAN.

Etre candidat c’est une chose, être président c’est une autre, Trump doit s’inscrire dans les pas de ses prédécesseurs

« Les Américains ont toujours été engagés dans l’OTAN depuis 70 ans. C’est un engagement solide comme le roc. Je suis certain que les États-Unis continueront de l’être. (…) Tous les présidents américains ont toujours été de grands supporters de l’OTAN. Tout simplement parce qu’ils ont vu qu’une OTAN forte n’est pas seulement bénéfique pour l’Europe, c’est bien aussi pour les États-Unis. »

L’OTAN n’en est pas à sa première réforme et elle peut encore s’adapter

« Je chercherai à travailler avec [le président élu Donald Trump] pour continuer à adapter l’OTAN face aux défis existants de la sécurité, comme nous l’avons fait avec ses prédécesseurs auparavant. »

La solidarité transatlantique, ce sont les Etats-Unis qui en ont bénéficié les premiers…. en 2001 ! Un fait que Donald Trump semble avoir oublié

« L’article 5 a été invoqué par les États-Unis, après les attentats du 11 septembre 2001. C’était la première, et la seule fois, qu’on a mis en œuvre cette clause de défense collective. Des soldats de toute l’Europe et du Canada ont alors répondu présent, pour aller en Afghanistan, dans une opération de l’OTAN. C’était une réponse directe à une attaque contre les États-Unis et à une demande américaine. Plusieurs centaines d’entre eux ont payé de leur vie cet engagement. »

Dans une période d’instabilité aux bordures de l’Europe, l’OTAN a son intérêt

« Plus que jamais. Particulièrement dans des moments de tensions, d’augmentation de l’instabilité d’imprévisibilité, comme aujourd’hui, il y a besoin d’avoir d’institutions fortes comme l’Alliance. L’OTAN offre de la stabilité. L’OTAN est une plate-forme de coopération. L’OTAN permet d’avoir un lien solide de part et d’autre de l’Atlantique. Cela a toujours été le cœur des tâches de [notre] organisation. »

Si on mine cette solidarité, on enlève un élément clé de la dissuasion euro-atlantique

« Tant que nous serons unis, nous serons capables de transmettre le message très clair qu’une attaque contre l’un est une attaque contre tous. C’est la meilleure dissuasion possible et cela préviendra un conflit. Dans un monde plus dangereux, où il faut répondre à la fois à une Russie plus affirmée, à l’Est, et au terrorisme et à l’instabilité au Sud, l’OTAN est là pour dissuader et fournir une défense solide. »

La nécessité de partage du fardeau entre l’Europe et les USA est une réalité… Et ce n’est pas nouveau

« C’est un problème réel. C’est sûr. A chaque fois que j’ai été à Washington, c’est le même message que j’ai entendu, venant du Congrès, de la Maison Blanche, d’Obama comme du président élu Donald Trump. C’est le message des Etats-Unis… »

… et les Européens ont entendu ce message et commencé à prendre des mesures

« En 2014, au sommet du Pays de Galles, nous avons décidé collectivement d’arrêter les coupes dans la défense et de, progressivement, augmenter les budgets de défense pour les amener à 2% du produit intérieur brut (PIB). Dès la première année après la décision, en 2015, après des années de coupes, nous avons pu obtenir que la baisse des dépenses soit stoppée. Et en 2016, les premières estimations montrent qu’on a réussi à augmenter d’un peu plus de 3% les dépenses. Il reste encore un long chemin à parcourir, la situation est toujours ambivalente. Certes. Mais c’est au moins beaucoup mieux qu’il y a quelques années. Oui, le message [américain] a été entendu par les Européens. »

Le projet de l’Union européenne de se doter d’un QG autonome pour ses opérations militaires, c’est … non

« Il est est trop tôt pour moi d’être précis pour dire comment résoudre les différents défis. (…) L’important maintenant est de s’asseoir et de travailler ensemble. Et surtout, il est primordial que le processus au sein de l’UE reste transparent afin que les Alliés non membres de l’UE puissent être certains que la façon dont l’Europe renforce sa défense apporte quelque chose en plus (added value), soit complémentaire et n’entre pas en concurrence avec l’OTAN. »

Ce n’est pas le moment d’affaiblir le lien transatlantique

« Je salue les discussions en Europe pour renforcer la défense européenne. C’est une discussion en cours en Europe et dans l’Union européenne. Je suis convaincu, en effet, qu’une défense européenne plus forte renforcera l’OTAN, le lien transatlantique et permettra, au final, un partage plus équilibré du fardeau. Ce sera encore plus facile de transmettre le message aux États-Unis que nous travaillons ensemble. »

L’OTAN reste la clé de la défense européenne

« Je me félicite, notamment, des déclarations de nombreux dirigeants européens disant que l’objectif n’est pas de construire une armée européenne, de faire de la défense collective ou de présenter une alternative à l’OTAN mais davantage de faire quelque chose de complémentaire à l’Otan. »

Le Brexit renforce encore la nécessité de l’OTAN comme ‘cornerstone‘ de la défense

« Il faut bien prendre conscience qu’après le Brexit, 80% des dépenses à l’OTAN sera assuré par des pays qui ne sont pas membres de l’UE. Et trois des quatre bataillons déployés à l’Est de l’Europe l’année prochaine seront dirigés alors par des pays non membres de l’UE (États-Unis, Canada, Royaume-Uni). Il n’y a pas d’autre moyen que de travailler ensemble. »

(Propos recueillis par Nicolas Gros-Verheyde)

Entretien complet (publié le 11.11 : Une défense européenne : Oui mais… en complément à l’OTAN

Trump fera-t-il décoller la défense européenne ? Pas sûr…

Sat, 12/11/2016 - 18:30

La première rencontre entre Obama et le nouvel élu Donald Trump a été plus consensuelle que prévue (crédit : US White House)

(BRUXELLES2) L’élection de Donald Trump à la présidence américaine sera-t-il un motif pour les Européens de se ressouder et de trouver des motifs d’agir davantage ensemble, de renforcer la défense et l’industrie européennes ? On peut l’espérer, le souhaiter. Certains le disent et l’expriment. Mais le contraire pourrait tout aussi bien être envisageable et doit être envisagé.

 

Ne me quitte pas…

Les quelques paroles de Donald Trump sur l’OTAN peuvent certes apparaitre comme des propos de campagne. Ils vont susciter de la part des dirigeants européens qui ne tiennent pas à voir l’OTAN diminuer son rôle ni les Américains cesser de s’y investir. Ce n’est donc pas le moment de créer le moindre brin d’incertitude des Européens ou d’alternative possible qui pourrait permettre à Washington d’en tirer parti. Ce mouvement a déjà commencé. Dans plusieurs pays (Belgique, Allemagne…) les dirigeants ne cessent de monter au créneau pour démontrer l’utilité de l’OTAN. Et le secrétaire général de l’OTAN a sonné l’alarme (lire son entretien exclusif à B2 : Une défense européenne, oui mais en complément à l’OTAN). Il va falloir ensuite passer à la caisse…

 

Oui … je paierai davantage

Ce qu’a dit Donald Trump sur la solidarité transatlantique — pas de solidarité sans un effort européen — peut susciter des interprétation diverses. Au premier degré, l’ambition américaine est de quantifier l’effort américain à l’effort européen. C’est ce qu’on appelle le partage des charges. Trump s’inscrit là concrètement dans les pas de ses prédécesseurs (Bush, Obama). Aux Européens de se prendre en charge un peu plus, avec à la clé une augmentation des budgets des dépenses de défense (1) mais aussi une prise de risque plus importante. Un discours qui n’est pas exempt de contradiction côté américain. Car si cette montée en puissance des Européens est souhaitée, les Américains ne souhaitent finalement pas qu’elle soit trop autonome.

Buy American ou je me tire !

Au second degré, le propos de Trump est davantage une attitude de négociateur commercial. La menace de plus assurer l’assistance aux Européens doit être prise comme une volonté de s’assurer de la fidélité des Européens. Et cela marche, à en juger par les déclarations dans les capitales européennes. Elle s’accompagne d’une volonté d’avoir davantage de retour sur investissements, dans le plus pur style du principe « I want my money back ». Autrement dit, si les Américains assurent une partie de la défense, européennes aux Européens de payer plus, en nature au besoin, en achetant… américain. Dans toute cette logique, on est assez loin du renforcement d’une défense européenne autonome…

(Nicolas Gros-Verheyde)

Lire : Trump élu, l’Europe va devoir se bouger les fesses !

(1) L’objectif fixé de dépenser 2% du PIB pour la défense est un objectif idiot. Sans un plan de dépense à l’échelle européenne, il risque d’aboutir à des achats dispersés, un gaspillage d’argent comme il y a eu dans le passé, et ne permettront pas en tant que tel de résoudre les lacunes qui persistent.

Sécuriser les océans… une communication de la Commission

Sat, 12/11/2016 - 14:50
(B2) La Commission européenne a adopté jeudi 10 novembre une communication conjointe intitulée « gouvernance des océans : un agenda pour le futur de nos océans ». L'Union européenne appelle à créer des « synergies » entre sa stratégie de sécurité maritime (EUMSS) et de ses politiques (cyber sécurité et cyber défense) pour « une croissance […]

Une défense européenne, en complément à l’OTAN (Stoltenberg)

Fri, 11/11/2016 - 12:00
(B2 - exclusif) Le secrétaire général de l'OTAN a bien voulu accorder quelques minutes, dans un emploi du temps chargé, à B2, en marge du Nato Industry Forum. Un entretien marqué au sceau des élections américaines. L’incertitude est grande, en effet, à Bruxelles sur ce que veut faire le futur président républicain. Mais nous avons […]

Défense européenne : le syndrome de la citrouille

Thu, 10/11/2016 - 23:00
(B2) A quelques jours de la réunion des ministres des Affaires étrangères et de la Défense de l'Union européenne, lundi (14 novembre), il semble toujours difficile aux différents acteurs de la négociation, de situer à la fois le niveau d'ambition que pourront atteindre les Européens comme les projets qui pourraient déboucher concrètement. Tout semble encore […]

Nous devons mettre l’accent sur la formation des formateurs et des 2e écoles (A. Conze)

Thu, 10/11/2016 - 06:02
(B2 - exclusif) Depuis près de deux ans, l'Union européenne a déployé au Mali une mission de soutien aux forces de sécurité intérieure (EUCAP Sahel Mali), qui est d'une certaine façon le pendant civil de la mission militaire de formation EUTM Mali. Elle s'inscrit dans la suite de la mission similaire déployée au Niger, le […]

PESC. Le Parlement européen demande des décisions « ambitieuses » avant la fin de l’année

Wed, 09/11/2016 - 21:00
(B2) « La crise actuelle peut donner à l’Union européenne l’occasion d’améliorer son fonctionnement. » C'est de ce constat que partent les eurodéputés pour demander aux États membres de prendre des « décisions ambitieuses » pour renforcer la politique de sécurité et de défense commune. Des avancées très concrètes, que l'eurodéputé allemand Elmar Brok (CDU/PPE), président de la commission des Affaires […]

Six membres de la Douma russe, élus en Crimée, sur liste noire

Wed, 09/11/2016 - 15:10
(B2) L'Union européenne a décidé ce mercredi (9 novembre), d'ajouter six membres de la Douma sur sa liste noire : Ruslan Ismailovich Balbek, Konstantin Mikhailovich Bakharev, Dmitry Anatolievich Belik, Andrei Dmitrievich Kozenko, Svetlana Borisovna Savchenko et Pavel Valentinovich Shperov (également élu au Conseil d'État de Crimée). Ils sont désormais interdits de visa dans l'Union européenne […]

Hello Donald. Don’t forget us ! L’UE et l’OTAN inquiètes du futur des relations USA-Europe

Wed, 09/11/2016 - 11:05
(B2) Après avoir redouté son arrivée, voir en 'off' commenté son "idiotie", les dirigeants européens ont, ce matin, été obligés de se rendre à l'évidence. Donald Trump est élu président des Etats-Unis, et d'une façon si large et évidente (contrairement à toutes les prévisions diplomatiques et d'observateurs... mal avertis), qu'elle ne suscite plus de discussions […]

Trump élu, l’Europe va devoir se bouger les fesses !

Wed, 09/11/2016 - 09:40

Crédit : US White House / vue sur Anchorage (Alaska) du Air Force One aoput 2015

(B2) L’élection de Donald Trump à la présidence américaine va obliger les Européens à réviser leur politique étrangère et de défense. Même si les déclarations de Donald Trump sur l’OTAN peuvent apparaître comme des propos de campagne (lire : L’Amérique « en premier », de Trump. Pour l’Europe, un certain langage de la vérité), il ne faut pas s’y tromper. Une réflexion doit s’entamer très rapidement au niveau des 28 (27) Etats membres et déboucher sur des décisions…

Les Européens n’ont plus désormais une assurance tous risques dans l’OTAN. Soit ils investissent durablement et de façon plus décisive dans l’Alliance atlantique pour assurer leur propre défense, soit ils optent pour un certain fatalisme et neutralisme de bon aloi. Les quelques pays d’Europe de l’Est hostiles à toute défense européenne — comme la Pologne ou la Lituanie — vont devoir réviser leur politique. Ce n’est pas en dépensant uniquement 2% du PIB pour la défense qu’on réalise la défense du continent européen. C’est en ayant des forces capables, formées, interopérables qui ont un certain pouvoir de dissuasion. Aujourd’hui les armées européennes — mise à part une ou deux — n’ont pas ce pouvoir de dissuasion au niveau territorial (malgré 1,4 million de soldats sous les drapeaux !). Et la présence américaine sur le territoire européen apparait toujours nécessaire.

Les Européens doivent définir leur position dans le monde. S’ils veulent peser sur une certaine marche du monde, faire valoir leurs valeurs, ils doivent s’investir davantage, jouer plus soudés, se doter (enfin) des instruments minimaux d’une politique de stabilisation du monde. C’est-à-dire notamment d’instruments de conduite des opérations de stabilisation. Il faut cesser de tergiverser, ne plus écouter les empêcheurs de tourner en rond et autres eurosceptiques en chambre sur la puissance européenne. L’Union européenne doit se doter, maintenant, d’une véritable structure de commandement et de contrôle (C2) de ses opérations de maintien de la paix (1). L’UE doit réfléchir à comment mieux utiliser sa force diplomatique potentielle pour s’investir dans les conflits encore en cours.

3° Les Européens doivent se doter de nouveaux outils d’autonomie stratégique. Il faut arrêter de croire, comme au messie, aux vertus d’un libre échange sans outil de sanctions efficace. L’Union européenne doit ainsi renforcer sa politique anti-dumping et ne plus hésiter à taper fort, en augmentant les droits de douane de façon drastique, en cas de pratique déloyale destinée à capter des marchés. Il ne faut pas être dupe… la destruction de capacités industrielles européennes par une politique de bas prix de pays comme la Chine ou l’Inde n’a qu’un seul objectif : détruire la concurrence avant de remonter les prix. En ne protégeant pas son industrie, au nom d’un irrédentisme idéologique, l’Europe s’affaiblit. Il ne faut pas hésiter non plus à mener des restructurations industrielles pour se doter de vrais champions industriels européens. L’Europe doit être fière de ses Airbus et Ariane — qui sont des vecteurs de croissance — et en mettre en place d’autres. Il ne faut plus hésiter à jouer « groupé » dans un monde divisé. Face à une Amérique qui se veut plus forte, l’Europe doit être plus forte.

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) NB : ce n’est pas un grand Quartier général qui est nécessaire comme le présentent ces détracteurs ou le prélude à une quelconque armée européenne avec un commandement centralisé. Il s’agit juste d’un instrument — avec quelques dizaines de planificateurs et experts militaires — permettant aux Européens quand ils décident d’une mission ou d’une opération militaire de stabilisation ou de soutien à la réforme de sécurité de combler le gap entre le niveau de décision politique (établi au niveau des ministres ou des ambassadeurs) et le niveau de commandement tactique (sur le terrain). Refuser cette avancée est incompréhensible…

La Louise Marie en Méditerranée

Wed, 09/11/2016 - 07:47

(crédit : marine belge)

(B2) La frégate Louise-Marie va rejoindre l’opération européenne Sophia contre les trafics en Méditerranée (EUNAVFOR Med). La frégate belge (F-931) largue les amarres de son port d’attache, Zeebruge, vendredi (11 novembre).

A son bord 150 militaires environ (NB : l’équipage standard de la frégate comporte 15 officiers, 70 sous-officiers et 60 matelots). Durée de l’engagement prévu : un mois et demi. Avec un retour prévu au pays, juste avant Noël, le 22 décembre.

Le motto de ce navire « Ad augusta per angusta» (« Vers des sommets par des chemins étroits ») correspond assez bien aux enjeux de cette opération qui n’a pas la tâche facile. La Marine belge avait déjà participé, en 2015, durant deux mois à cette opération avec la frégate Léopold I.

La Turquie rappelée au respect des principes fondamentaux par les 28. Les négociations gelées de facto

Tue, 08/11/2016 - 23:10
(B2) La question turque sera mise à l'ordre du jour de la réunion des ministres des Affaires étrangères des 28 lundi (14 novembre). La situation dans le pays ne lasse pas d'inquiéter les Européens. Les ambassadeurs de l'UE ont ainsi tenu une réunion exceptionnelle ce lundi (7 novembre), consacrée à ce sujet. Et la déclaration […]

A l’agenda du Conseil des Affaires étrangères et de la Défense (14 et 15 novembre 2016) (maj1)

Tue, 08/11/2016 - 17:00
(B2) Les ministres des Affaires étrangères de l'UE et de la Défense se retrouvent lundi (14) et mardi (15) novembre pour leur traditionnelle réunion semestrielle, en partie conjointe. Auparavant, ils auront eu un dîner informel, dimanche soir entre les chefs de la diplomatie, sur les relations avec les Etats-Unis et les conséquences de l'élection de […]

Carnet (08.11.2016). EULEX Kosovo (budget). EUPOL Afghanistan (liquidation). EUCAP Sahel Mali (chef). Agenda FAC Défense. Turquie (progrès). Minusma (lacunes). Allemagne (MINUSS et MINUAD). Pays nordiques (circulation militaire). OTAN (nomination)....

Tue, 08/11/2016 - 16:05
(B2) Parus récemment (* sur le blog de B2): Faut-il une armée européenne ? Y-a-t-il un espace pour la défense européenne ? (web Tv)* La stratégie globale ne suffit pas, il faut un livre blanc sur la défense européenne (Urmas Paet) Le Fonds Lenaïc est ouvert. Candidatez… Soutenez !* Une banque iranienne blanchie par le […]

La stratégie globale ne suffit pas, il faut un livre blanc sur la défense européenne (Urmas Paet)

Mon, 07/11/2016 - 16:35
(B2 - exclusif) A quelques jours du Conseil réunissant les ministres des Affaires étrangères et de la Défense de l'Union européenne, les eurodéputés ont préparé leur propres propositions pour faire avancer l'Union de la défense vers plus de coopération. Ce rapport que B2 a lu en avant-première est intéressant (1). Son rapporteur, l'ancien ministre estonien des […]

Le Fonds Lenaïc est ouvert. Candidatez… Soutenez !

Mon, 07/11/2016 - 10:30

(B2) Lenaic était une collègue journaliste, compétente, souriante, au talent plus que prometteur. Spécialisée sur les questions européennes, elle était perspicace et acharnée au travail. Ayant travaillé d’abord chez Europolitique puis chez ViEUws (avec la revue en ligne Insight Trade), elle est devenue une des meilleures, pour ne pas dire « la » meilleure spécialiste de la politique commerciale européenne. Domaine ardu, car très technique, très complexe, très politique aussi, dans lequel Lenaïc se débrouillait comme une chef. Son professionnalisme était reconnu par tous. Elle est décédée, d’un cancer foudroyant, il y a un an, en septembre 2015. Elle avait 28 ans.

Ses parents, ses amis ont décidé d’honorer sa mémoire en créant un « Fonds Lénaïc pour le journalisme » qui offre une bourse à deux jeunes étudiantes récemment diplômées d’un État membre de l’UE qui souhaitent démarrer leur carrière dans la profession du journalisme européen. Carrière ardue s’il en est. Mais une très belle idée qui « colle » bien à l’image que j’ai gardée de Lenaïc.

Une bourse Lenaïc pour les jeunes journalistes

Chaque participant sélectionné bénéficiera ainsi de:

  • Une bourse financière de 5 000 €
  • Un stage de cinq ou six mois au sein d’un certain nombre de médias basés à Bruxelles, spécialisés sur les affaires européennes.

 Il y aura deux périodes de stages de cinq mois par an. La première se déroule de mars à juillet, la seconde d’octobre à février. Les premières bourses devraient être octroyées au printemps 2017. Deux médias à Bruxelles (Politico et Mlex) ont déjà accepté d’accueillir le ou les candidates sélectionnées.

Chaque bénéficiaire devra rédiger un rapport à la fin de son stage décrivant ses réalisations durant la période de la bourse.

Comment candidater ?

Si vous êtes diplômée d’un pays de l’UE de moins de 30 ans, et que vous voulez travailler dans le journalisme européen à Bruxelles, préparez une lettre de motivation et votre CV en anglais et envoyez le à candidate@lenaic.eu. Première date limite : le 31 décembre 2016. Autres renseignements ici

Cette sélection d’un petit groupe de finalistes sera faite par un jury indépendant. Le choix final de la / des jeune (s) journaliste (s) pour recevoir le prix de la bourse sera fait par le comité organisateur composé des parents de Lénaïc, Aulde et Charles Vaudin d’Imécourt, John Clancy et David Thual. La Fondation bénéficie du soutien de l’eurodéputée Marietje Schaake.

Pour soutenir la Fondation ?

Un premier don de 2000 euros a pu être obtenu avec l’équipe de « The Annual Press Revue  » (animée par les correspondants de presse à Bruxelles, essentiellement anglo-saxons, qui font une revue satyrique annuelle de la vie à Bruxelles). Mais il reste à pérenniser le financement. Pour soutenir la Fondation Lenaic — qui est placée au sein de la Fondation Roi Baudouin – la principale fondation belge— C’est Ici

NB : L’inauguration de cette Fondation a lieu ce jeudi (10 novembre) au Press Club Brussels Europe, 95 rue Froissart (Bruxelles), de 18h à 20h.

Une banque iranienne blanchie par le Tribunal. Le soutien au gouvernement pas prouvé

Sun, 06/11/2016 - 17:00
(B2) La Sina Bank vient, à nouveau, d'être blanchie par le Tribunal de l'Union européenne. Dans l'arrêt rendu le 18 octobre, les juges de Luxembourg ont annulé le gel des fonds frappant la banque iranienne estimant que le Conseil avait fait une erreur manifeste d'appréciation en maintenant cette entité sur la liste noire de l'UE. Ils estiment notamment […]

La mission de soutien aux capacités de sécurité au Mali « EUCAP Sahel Mali » (Fiche)

Sat, 05/11/2016 - 23:34
(B2) La mise en place de cette mission traduit une différence d’approche des Européens, dictée en partie par les circonstances. A l’origine, les Européens pensaient mettre en place une mission de renforcement des capacités, à l’échelle régionale (EUCAP Sahel). La situation au Mali et le coup d’état, en mars 2012, les convainquent de changer d’approche, pour […]

Un soldat de la force Barkhane tué au nord Mali près de Kidal

Sat, 05/11/2016 - 12:36

Convoi logistique (crédit : DICOD / EMA)

(B2) Il y a bien eu une explosion parmi les troupes françaises qui évoluaient au nord du Mali. L’Elysée et le ministère de la Défense l’ont confirmé ce matin.

Victime d’un engin explosif

Deux VAB (véhicules de l’avant blindé) d’un convoi logistique de la force Barkhane, armé par le 515e régiment du train de la Braconne, ont été sauté sur une mine, vendredi dans l’après-midi (14h), alors qu’ils se trouvaient à environ 40 km au nord-est de Kidal. Composé d’une soixantaine de véhicules, le détachement avait quitté Kidal dans la matinée pour ravitailler le poste d’Abéibara au nord du Mali.

Blessé mortellement

L’explosion a fait deux blessés, l’un très gravement atteint, l’autre plus léger et trois soldats commotionnés. Les deux militaires blessés ont immédiatement été « secourus par les équipes médicales présentes dans le convoi puis évacués par hélicoptère sur la plate-forme de Tessalit », où se trouve une unité chirurgicale militaire française. Malgré les soins, le maréchal des logis-chef Fabien Jacq âgé de 28 ans, n’a pu être sauvé. Il est « décédé des suites de ses blessures dans la nuit du 4 (au 5) novembre ».

Le 18e soldat depuis le début de l’intervention française au Mali

Le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian a rendu « hommage à ce militaire mort pour la France dans l’accomplissement de sa mission » et présenté « ses condoléances à sa famille, ses proches et frères d’armes ». Le Président de la république a tenu à redire « sa confiance et sa fierté aux soldats des forces françaises qui apportent leur soutien à l’armée malienne et à la mission des Nations Unies pour la mise en œuvre de l’accord de paix au Mali et la réduction des groupes armés terroristes dont la menace pèse sur l’ensemble du Sahel ».

NB : C’est le 8e soldat français décédé depuis le lancement de l’opération Barkhane le 1er août 2014 sur la zone du Sahel, et le 18e, si on prend en compte l’opération Serval, qui l’a précédée au Mali à compter de janvier 2013.

Une situation loin d’être pacifiée dans le nord

La région du nord Mali est loin d’être pacifiée. Les engins explosifs improvisés (IED) sont régulièrement placés sur les routes. La force Barkhane avait ainsi perdu trois de ses hommes en avril dernier par l’explosion d’une mine (Lire : Trois soldats français tués par l’explosion d’une mine au nord Mali). Et les camps des casques bleus de la Minusma sont régulièrement attaqués (Lire notamment : La Minusma sévèrement attaquée à Gao et Sévaré. Une stratégie à revoir ?).

(NGV)

Né en janvier 1988 à Trappes (78), Fabien Jacq avait rejoint les rangs de l’armée de Terre en mars 2008 comme engagé volontaire, selon sa biographie officielle. A l’issue de sa formation initiale à l’école nationale des sous-officiers d’active (ENSOA), il est nommé maréchal des logis le 1er juillet 2008 et affecté au 515e régiment du train, à l’escadron de circulation routière, le 3 novembre 2008. Il a été au Sud Liban, de septembre 2010 à février 2011 ; en Afghanistan, de juillet à octobre 2012, au Mali (dans le cadre de l’opération Serval), de mai à novembre 2013, et à nouveau au Mali (à partir d’octobre 2016). Il a également participé aux missions de sécurisation en France (opération Sentinelle) en août 2015 puis de novembre à décembre 2015.

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