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B2 Le Blog de l'Europe géopolitique. Actualités. Réflexions. Reportages
Updated: 8 hours 21 min ago

Au sommet européen du 15 décembre 2016

Fri, 16/12/2016 - 07:20
(B2) Dans sa nouvelle formule, voulue par Donald Tusl —  sur une seule journée —, la réunion au sommet des Chefs d'État et de gouvernement a largement débordé de l'horaire prévu. Le calendrier chargé de la réunion (migrations, défense, économie, Ukraine, Brexit) auquel est venu se greffer l'urgence syrienne explique ce dérapage assez limité somme […]

L’Union de la défense a un partisan opiniâtre : le Parlement européen

Thu, 15/12/2016 - 15:30

Elmar Brok et Cristian Dan Preda pendant un débat au Parlement européen (Crédit : PE)

(BRUXELLES2) S’il est un endroit où une Europe de la Défense est toujours au cœur de l’action européenne, c’est bien au Parlement européen. Les parlementaires ne veulent pas céder au défaitisme ambiant ou baisser les bras sur l’ambition d’une « Union de la défense ». Ils le disent haut et clair face à des Chefs d’Etat et de gouvernement qu’ils jugent timorés. A la veille du sommet, B2 a regroupé les quelques phrases entendues ces derniers jours au Parlement.

« L’Europe ne sera pas l’Europe tant que nous n’aurons pas une politique européenne de défense » — Inés Ayala Sender (S&D, Espagne). 

L’Europe n’est pas prête

Après avoir construit la paix sur le continent, les Européens ont oublié de se préparer à une nouvelle guerre, quelle que soit sa forme.

« Notre Union n’est pas équipée pour faire face à des défis majeurs en matière de défense.  » — Urmas Paet (ALDE, Estonie)

Ne plus dépendre de l’OTAN

Les Européens ne pourraient pas assurer leur propre sécurité si la Russie devait passer à l’acte, dépendant de l’accord des Américains… et des Turcs. Le Parlement européen reprend de plus belle sa demande d’indépendance face à l’organisation transatlantique.

« L’OTAN ne peut pas, avec sa table de décision à laquelle siègent M. Erdoğan et bientôt M. Trump, être la caution de sécurité des Européens. Nous devons nous prendre en main, et il est temps de transformer les bonnes intentions et les bonnes paroles en actions concrètes. » — Arnaud Danjean (Les Républicains/PPE)

Arrêter l’hypocrisie

Pour les députés européens, le vrai problème est politique. Le manque de volonté des États membres est le véritable frein à une Europe de la défense. Ils demandent donc aux Chefs d’État et de gouvernement d’assumer « une plus grande responsabilité ».

« Nous avons de nombreux exemples ridicules de mauvais fonctionnement. Prenons les battlegroups. Ils existent depuis 2007 mais n’ont jamais été utilisés. C’est encore plus ridicule si on regarde de près les raisons pour lesquelles ils n’ont pas été utilisés  […]  » — Urmas Paet (ALDE, Estonie)

« Les États membres doivent arrêter de dire qu’ils veulent plus de défense, de sécurité, sans pour autant contribuer financièrement. Ça ne fonctionne simplement pas. » — Ioan Pascu (PSD/S&D, Roumanie).

Repenser la PSDC pour acquérir une autonomie stratégique

Il faut commencer à mettre en oeuvre le « C » de la politique européenne de sécurité commune (PSDC), disent les députés : « mutualiser » les efforts de capacités, d’échange d’informations, d’unités militaires mises à disposition de l’UE pour ses missions en Afrique ou ailleurs… Objectif : avoir plus d’autonomie stratégique.

« La politique de sécurité et de défense commune (PSDC) doit être radicalement remaniée afin d’affirmer l’autonomie stratégique de l’Union européenne et de renforcer sa capacité de résistance » — Ioan Pascu (PSD/S&D, Roumanie).

Parler de défense régulièrement dans les hautes sphères

Aussi contradictoire que cela puisse paraitre, sécurité et défense sont des thèmes fort peu traités par les décideurs européens. Les ministres de la Défense des 28 ne se réunissent que deux fois par an, toujours dans l’ombre de leurs confrères des Affaires étrangères. Les chefs d’État et de gouvernement ne parlent de défense et sécurité que de façon épisodique et souvent lapidaire…

« Le véritable problème est l’absence d’un Conseil des ministres de la défense. Tout comme l’absence d’un commissaire pour la défense. Il en découle un manque réel de leadership. Bien sûr, il y a la Haute représentante, Federica Mogherini, avec une casquette pour les affaires étrangères et la sécurité, ce qui signifie à peu près tout dans le monde… Je crois que c’est trop. Un seul commissaire ne peut pas gérer tout cela, simplement parce que personne n’a pas plus de 24 heures par jour » — Urmas Paet (ALDE, Estonie)

Pour avoir des capacités, relancer l’industrie de la défense

La clé pour avoir les capacités de défense nécessaires est de renforcer l’industrie européenne de la défense, par de nouveaux programmes, de nouveaux financements…

« Depuis des années, nous savons que l’industrie de la défense est une industrie stratégique confrontée à un nombre croissant de défis. En effet, il n’était pas nécessaire de le reformuler dans un autre plan. Seuls de nouveaux programmes d’armement commun garantissent la survie de notre industrie de la défense. Ce qui manque, ce sont les programmes coopératifs »— Michael Gahler (CDU/PPE/ Allemagne)

Une question de crédibilité

L’enjeu final est clair. Considérée un soft-power, l’Union européenne n’est plus crédible si elle ne peut pas se protéger elle-même.

« Si nous ne sommes pas capables d’assurer notre sécurité, l’Union européenne cessera d’exister. » — Sandra Kalniete (PPE/Vienotiba, Lettonie)

« Nous avons besoin d’une solide capacité militaire. Nous avons besoin d’une capacité de projection de puissance substantielle. Nous avons besoin d’un pouvoir crédible pour pouvoir participer à la prévention des conflits avec succès. »  — Tamás Meszerics (Verts/ Allemagne)

(Leonor Hubaut)

Le Parlement veut voir se concrétiser l’Union européenne de la défense (projet de rapport)

Il faut repenser les priorités de la PSDC. La Syrie doit être au top de la liste (Ioan Pascu)

Les 10 propositions des parlementaires (en bref):

  • Créer un Conseil de la Défense et un semestre européen de la défense;
  • Avoir un Livre blanc;
  • réviser les missions de Petersberg et permettre des interventions de types plus variées;
  • créer un quartier général européen;
  • utiliser les battlegroups, « en y ayant davantage recours pour les missions et les opérations de la PSDC »;
  • réviser le mécanisme Athena pour « étendre le financement commun des opérations de la PSDC  »;
  • renforcer l’industrie européenne de la défense;
  • permettre le financement de la recherche liée à la défense, par des fonds communautaires;
  • renforcer le Service de diplomatie européen (SEAE) : « renforcer son expertise thématique et sa capacité de planification et de prévision stratégique, ainsi que le domaine du renseignement »;
  • faire plus dans l’OTAN, notamment en aidant les États membres qui accueillent ou impliqués dans le déploiement des quatre bataillons à l’est.

Quatre plans, 50 mesures pour débloquer l’Europe de la défense (Synthèse)

Thu, 15/12/2016 - 13:10
(B2 - exclusif) Ces dernières semaines, l'Union européenne a accouché de quatre initiatives complémentaires visant à renforcer la défense européenne sur tous les plans (politique, capacitaire, industriel, opérationnel) : Les conclusions des ministres des Affaires étrangères / Défense le 14 novembre (Jumbo). Lire : L’Europe fournisseur de sécurité. Les 28 donnent le cap d’une nouvelle […]

N°47. Un nouvel élan pour la Défense européenne. Sommet Européen décembre 2016

Thu, 15/12/2016 - 11:15
(B2) La mise en place d'un nouvel élan pour la Défense européenne a fait l'objet d'une lente maturation pour aboutir, le 15 décembre 2016, à un ensemble de décisions prises par les 28 chefs d'Etat et de gouvernement. Mardi 28 juin 2016, les 28 endossent lors de leur sommet la Stratégie globale présentée par Federica […]

Les Occidentaux, ces badauds diplomatiques d’une des plus graves crises de l’après-guerre (B. Badie)

Thu, 15/12/2016 - 09:45

Bertrand Badie lors d’une conférence organisée par l’ambassade de France à Oman (Crédit: Ministère français des Affaires étrangères)

(B2) Face à la situation dramatique à Alep, nous avons choisi de donner la parole à Bertrand Badie, professeur de sciences politiques à Sciences Po-USPC. Il analyse — bien mieux que nous aurions pu le faire — la débâcle totale des diplomaties occidentales (européenne et américaine) faisant « des vieilles puissances (…) des spectateurs impuissants, badauds diplomatiques d’une des crises les plus aiguës de la scène internationale d’après-guerre ». Et ce n’est pas fini. La situation actuelle recèle encore d’autres dangers.

Humainement, les souffrances de la population d’Alep couvrent toute autre considération. Politiquement, la déroute occidentale fait l’événement tant elle est accablante. Les vieilles puissances étaient jadis tour à tour les gendarmes, les administrateurs et les arbitres d’une région où, dès 1919, elles se considéraient chez elles.

Elles se retrouvent aujourd’hui au rang de spectateurs impuissants, badauds diplomatiques d’une des crises les plus aiguës de la scène internationale d’après-guerre. Pire encore, incapables d’agir, elles sont en partie les responsables plus ou moins conscientes du drame. Réunions au Quai d’Orsay, missions parlementaires, bons sentiments rhétoriques : tout est bon pour servir de cache-misère. Mais la débâcle est là : il va falloir la gérer…

Un mauvais départ et une naïveté diplomatique

Peut-être convient-il d’abord de la comprendre. Convenir que le point de départ était absurde : brandir, la main sur le cœur, qu’on ne parlerait plus jamais au dictateur incriminé. Bonne ou mauvaise sur le plan éthique, la posture relevait de l’extrême naïveté diplomatique. Elle rendait impossible toute négociation, puisqu’elle l’excluait par avance et qu’elle brandissait le résultat avant même que ne commence le débat.

Assortie de la certitude que Bachar al-Assad ne tiendrait que quelques semaines, elle devenait l’otage d’un pari risqué digne de turfistes ou de pelousards d’occasion. Le choix était même irréaliste dès lors qu’on savait que les armées occidentales ne conduiraient aucune coalition capable d’épauler une insurrection dont on ne s’assurait ni de l’identité ni des soutiens régionaux. Il devenait carrément arrogant dès lors qu’il était perçu, à tort ou à raison, comme le prolongement d’une diplomatie « transformationnelle », c’est-à-dire visant à guider les changements de régime là où on le décide.

L’échec de la diplomatie transformationnelle

Cette diplomatie a échoué partout tout en faisant pourtant la réputation de l’Occident : elle s’est effondrée en Afghanistan, en Irak, en Libye ; elle s’est révélée meurtrière et source de problèmes nouveaux sans cesse plus graves. Pire encore, elle a éveillé le soupçon d’un grand nombre pour s’imposer comme une aubaine chez les plus cyniques. Les islamistes radicaux s’en sont nourris avec abondance, les puissances émergentes au souverainisme sourcilleux s’en sont inquiétées jusqu’à s’éloigner de la diplomatie de l’ancien monde tandis que la Russie de Poutine y a trouvé les choux gras de sa nouvelle diplomatie : se protéger d’un interventionnisme qu’elle n’avait pas vu venir en Libye et se présenter comme la garante des pouvoirs établis, là où tant de régimes autoritaires tremblent pour leur survie.

S’immiscer pour imposer un autre pouvoir n’aboutit jamais

L’équation est pourtant simple : intervenir chez l’autre pour réchauffer un pouvoir chancelant est possible, parfois gratifiant à court terme. S’immiscer pour imposer un autre pouvoir n’aboutit jamais : aucun fourgon étranger n’est assez grand pour y transporter un régime de substitution. Les puissances occidentales ont pu sauver des dictateurs, au Gabon, en République démocratique du Congo, au Tchad et ailleurs : elles ont été moins heureuses lorsqu’il s’agissait de mettre en place des formules de substitution.

Moscou ou Téhéran avaient trop besoin de démontrer à l’Occident que celui-ci perdait la main en la matière pour faciliter une transition politique douce en Syrie. Ils ont trop besoin de démontrer que la diplomatie occidentale a définitivement perdu cette prétention d’antan pour se prêter à une concertation ouverte sur l’évolution du régime de Damas.

Le choix dangereux des révoltes qui arrangent

L’avenir n’est réjouissant en fait pour personne. Renforcée par son succès militaire, la coalition russo-irano-assadienne n’a pas fini le travail, tant s’en faut. Quelques heures après que François Hollande se fut réjoui des « reculs » de Daech, celui-ci avançait victorieusement vers Palmyre, tandis que la bataille de Mossoul semble s’enliser. Les actions menées vers Raqqa sont le fait d’une coalition « arabo-kurde » qui risque de provoquer l’ire d’Ankara et mettre la Russie face à des soutiens occidentaux ambigus.

Devant de telles incertitudes, les handicaps l’emportent sur les atouts. Le jeu occidental est terriblement pauvre. Les puissances qui l’orchestrent n’ont pas d’alliés dans la région, face à une Turquie incontrôlable et une Arabie saoudite des plus complexe. Elles n’ont plus de leviers, tant la méfiance des uns et l’incrédulité des autres viennent à les affaiblir. Appuyant certaines dictatures et choisissant les révoltes qui les arrangent, elles ne savent pas construire une diplomatie réellement en prise avec les réalités sociales régionales ; piégées par leurs échecs, elles ont du mal à atteindre les tables de négociation, à l’exception des États-Unis que la Russie recycle partiellement pour lui servir de faire-valoir…

Les impasses des uns, le bonheur des autres

La Russie, quant à elle, a mangé son pain blanc : elle a pu montrer sa force, ce dont elle rêvait pour revenir dans le jeu. Il lui faut maintenant montrer que cette force est convertible en capacité politique. Mais il ne suffit plus de faire d’Assad un nouvel Husak ou un Gomulka d’après 1956. Ce temps est terminé et cette résistance des dynamiques sociales risque bel et bien de faire le jeu du troisième larron incarné par les entrepreneurs islamistes les plus radicaux. « Voilà pourquoi votre fille est muette » et comment les impasses des uns font le bonheur des autres : il serait temps d’y penser…

Bertrand Badie

Professeur des Universités à Sciences-Po (Institut d’études politiques de Paris) et enseignant-chercheur associé au Centre d’études et de recherches internationales (CERI).

Article publié en premier lieu dans le Journal du Dimanche, reproduit avec l’autorisation de son auteur. Titres et intertitres sont de la rédaction

Accords de Minsk : le compte n’y est pas. Les sanctions contre la Russie prolongées

Thu, 15/12/2016 - 08:20
(B2) Selon nos informations, Angela Merkel et François Hollande devraient, devant leurs homologues, chefs d'État et de gouvernement, dresser un point d'étape du processus de Minsk qui n'incite pas à l'optimisme. Ce bilan qui s'appuie sur « leurs derniers contacts » avec les différentes parties impliquées, Vladimir Poutine comme Petro Porochenko, n'incite pas à l'optimisme. […]

Face à l’explosion syrienne, les Européens semblent bien désarmés

Thu, 15/12/2016 - 06:30
(B2) La Syrie est au cœur du débat des chefs d'État et de gouvernement des 28, réunis à Bruxelles ce jeudi 15 décembre. Avec la chute d'Alep en toile de fond, les Européens veulent, une nouvelle fois, envoyer un message qui se veut fort. Hormis quelques sanctions supplémentaires et le conditionnement de la reconstruction à la transition […]

Carnet (14.12.2016). EUCAP Sahel Mali / EUMM Georgia (chef de mission). COPS (agenda). Belgrade-Pristina (Justice). Danemark (Daesh). Manul (prolongation). France (futur terrestre). Finlande (42.7). Alep (civils). Turquie (attentat/état d’urgence)....

Wed, 14/12/2016 - 17:28
(B2) Parus récemment : Le Parlement européen veut renforcer les capacités de dissuasion de l’UE - rapport Brok Un tournant dans la politique européenne de défense (Analyse) (blog) La conduite des opérations : une pièce manquante du dispositif de l’UE… entre autres La mission de soutien aux capacités de sécurité maritime en Somalie « EUCAP Nestor / […]

La conduite des opérations : une pièce manquante du dispositif de l’UE… entre autres

Tue, 13/12/2016 - 23:55
(B2) Malgré les efforts des Européens en Afrique, où se déroulent dix sur leurs seize missions et opérations, les résultats ne sont pas toujours à la hauteur des attentes. « On ne peut pas dire que l'action européenne en Afrique ne fonctionne pas. Cependant, il y a des tas de choses à améliorer » reconnait […]

La mission de soutien aux capacités de sécurité maritime en Somalie « EUCAP Nestor / EUCAP Somalia »

Mon, 12/12/2016 - 22:04
(B2) L’idée d’une mission de renforcement des capacités maritimes somaliennes naît dans la foulée de la mise sur pied de l’opération maritime de lutte contre la piraterie, EUNAVFOR Atalanta. L’objectif est de consolider l’action en mer, supposée à court terme, par une action à terre dans toute la Corne de l'Afrique, celle-ci devant être à […]

Alerte à Alep ! Les Européens conscients de l’urgence ne veulent pas baisser les bras

Mon, 12/12/2016 - 19:45
(B2) « La situation [syrienne] n'est clairement pas positive ni encourageante. » Un certain pessimisme, doublé d'un sentiment d'impuissance et de lassitude, était présent dans les couloirs du Justus Lipsius, ce lundi 12 décembre, parmi les ministres des Affaires étrangères de l'UE. La chute d'Alep fait craindre le pire. Et la multiplication des efforts diplomatiques […]

Un général belge bientôt à la tête d’EUTM RCA

Mon, 12/12/2016 - 18:55
(B2 - exclusif) Le commandement de la mission européenne de formation de l'armée centrafricaine (EUTM RCA) va changer de tête en janvier prochain. Le général français Eric Hautecloque va être relayé par son homologue belge, le général Herman Ruys. La continuité est assurée puisque les deux officiers supérieurs font partie de l'Eurocorps qui est désormais […]

Et EUCAP Nestor devint EUCAP Somalia

Mon, 12/12/2016 - 17:45
(B2) Le Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'UE a prolongé, ce 12 décembre, le mandat de la mission civile de renforcement des capacités (EUCAP) en Somalie, jusqu'au 31 décembre 2018. Une décision logique qui s'inscrit dans la filigrane d'une décision politique prise en février dernier. Changement de dénomination, reconcentration de l'objectif Comme prévu, […]

Conduite des missions militaires : une MPCC pour boucher un trou manquant

Mon, 12/12/2016 - 07:35
(B2 - exclusif) C'est un des points des conclusions des ministres de la Défense et des Affaires étrangères du 14 novembre qui pourrait trouver à s'appliquer assez rapidement. Une capacité de conduite des missions militaires (à mandat non exécutif) pourrait être mise en place dans les mois qui suivent. Ce qu'on appelle en terminologie interne […]

Désastre du Moyen-Orient, l’Europe coupable ou complice ?

Sun, 11/12/2016 - 07:36

(B2) Tunisie, Syrie, Libye, Egypte… le sable devient mouvant pour les Européens dans leur voisinage sud.

Dans toutes ces crises, notre confrère spécialiste du Moyen-Orient, correspondant à Bruxelles, Salim Badaoui, avec Hela Sahli, décryptent pas à pas les évènements, les déclarations européennes, souvent hasardeuses, parfois contradictoires… et la suite de ces déclarations, qui est parfois très limitée. L’attitude notamment de la Haute représentante d’alors, Catherine Ashton, est notamment scrutée.

En 2010-2011, la révolution de Jasmin en Tunisie surprend les Européens. Ils croyaient le régime de Ben Ali stable et solide. Patatras tout s’écroule. En quelques mois, la politique européenne dans le pays est revue, mettant davantage l’accent sur la démocratie. Mais le soutien affirmé officiellement est-il réel sur le terrain ?

En 2011, en Libye, la victoire militaire n’a pas vraiment été suivie d’une stabilisation politique. Les Européens ont-ils eu raison de s’impliquer militairement dans la crise libyenne ?

En Syrie, en 2012, la révolte civile — soutenue par les occidentaux — se transforme en conflit civil violent — où les Européens ne sont plus audibles. L’Europe pouvait-elle agir ? N’a-t-elle pas pêché par naïveté en appelant au départ de Bachar sans avoir les moyens de cette politique. La naissance dans l’Irak voisin de l’organisation de l’état islamique était-elle prévisible ?

En 2013, ils misaient sur une avancée démocratique en Égypte après les évènements de la place Tahar, la place prise par les frères musulmans rend silencieux les Européens — à une ou deux exceptions près — face au coup d’état militaire.

Un livre, court, qui se lit facilement et captivant car il met à nu une politique moins connue de l’Europe dans un voisinage explosif.

  • Désastre du Moyen-Orient, l’Europe coupable ou complice ? Salim Badaoui et Hela Sahli, Éd Boîte à Pandore, 17,90 €

Le financement commun du déploiement des battlegroups va être prolongé

Sat, 10/12/2016 - 16:00
(B2) Les 28 ministres des Affaires étrangères (1) devraient adopter, le 12 décembre, en point A (sans débat), une déclaration visant à prolonger la prise en charge solidaire de l'envoi des battlegroups, au titre du mécanisme Athena, pour deux années supplémentaires (jusqu'au 31 décembre 2018). C'était un des engagements des ministres pris lors de leur […]

Deux femmes yezidis, Nadia et Lamiya, prix Sakharov 2016. Leur vie

Sat, 10/12/2016 - 09:04

(B2) Nadia et Lamiya, deux femmes Yezidis qui échappé aux geôles de l’organisation de l’état islamique (Daesh), recevront le prix Sakharov 2016 lors de la session plénière du Parlement européen. Leur témoignage…

Leur parcours est différent. Lamiya Aji Bashar tente de retrouver une vie normale. À 19 ans, et 6 mois après avoir échappé aux griffes de l’État islamique, elle a trouvé refuge ici en Allemagne, où elle habite avec ses sœurs. Nadia Murad voyage à travers le monde pour raconter son histoire. A 23 ans, elle a perdu ses six frères et sa mère dans le conflit. Elle veut faire reconnaître le massacre des Yezidis comme un génocide.

Lire aussi : Le témoignage de Nadia Murad Basee Taha, rescapée de Daesh

La société Stoof mise en cause dans la fourniture de véhicules blindés à la Bundeswehr

Sat, 10/12/2016 - 07:40
(B2) La société Stoof — qui gère également pour le compte de l'Union européenne l'entrepôt des missions civiles de la PSDC — a été mise en cause de façon sévère par un article du Bild, fin novembre, pour avoir fourni à la Bundeswehr des véhicules blindés non conformes aux règles de sécurité. Un habile subterfuge […]

Défense européenne. En avant ! vont dire les 28 Chefs

Fri, 09/12/2016 - 17:55
(B2) La discussion "défense" au prochain Conseil européen, jeudi 15 décembre) pourrait être assez limitée. En l'état des conclusions, travaillées au niveau des ambassadeurs de l'UE, la partie "sécurité et défense" devrait être assez courte. B2 a eu connaissance des textes en discussion. En voici les aspects principaux... Un encouragement politique à faire davantage Le […]

Carnet (09.12.2016). EDA (review). EUTM Rca (Serbie). ACSA (signature). Sanctions (Corée du Sud/Syrie/Ukraine). Libye (armes chimiques). Daesh (recommandations). Golfe de Guinée (navigation). France (véhicules). Airbus (contrat). Royaume-Uni (navires...

Fri, 09/12/2016 - 16:45
(B2) Parus récemment : Cinq pirates arrêtés par le Siroco finalement libérés. 8 autres maintenus en détention L’aide de l’UE en Ukraine : pas terriblement efficace Contrôle des armes : l’accord n’est pas tout à fait consommé Un para-commando belge à la tête d’EUTM Mali Le dispositif de sanctions contre la Russie en cours de […]

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