L’équipe médicale et la mère après l’accouchement (Crédit : Marine espagnole)
(B2) Le printemps est arrivé de manière un peu particulière pour l’opération EUNAVFOR Med / Sophia de lutte contre les trafics d’êtres humains et d’armes en Méditerranée. « Emmanuel ». C’est le prénom du bébé né dans la nuit du 20 au 21 mars à bord de la frégate Canarias (F-86), quelques heures après que sa mère, et 1800 autres migrants, aient été secourus au large de la Libye.
La mère sauvée au large de la Libye
La mer était agitée lundi 20 mars, et les navires de fortune des migrants tentant de rejoindre l’Europe ont rapidement fait naufrage. Au large des côtes libyennes, la frégate espagnole a coordonné le sauvetage de plus de 1800 migrants, lors de six interventions. En fin de journée, le Canarias met cap vers le port italien de Mesina. A son bord, 638 migrants dont neuf femmes enceintes. Parmi elles, Adesuwa, une jeune nigériane.
Naissance et baptême à bord
C’est vers minuit que la jeune femme a rompu les eaux et a été prise en charge par l’équipe médicale du navire. L’accouchement s’est déroulé sans aucune complication précise la marine espagnole. Emmanuel est né à 2h10, heure espagnole, en parfait santé. A la demande de la mère, catholique, et en profitant de la présence d’un aumônier, l’enfant a été baptisé. Son parrain est le médecin du navire qui a assisté à la naissance.
Transfert vers un hôpital italien, sans polémique
A l’arrivé du navire à Mesina, mère et enfant ont été envoyés dans un hôpital de la ville. Ils seront ensuite pris en charge, comme n’importe quel migrant. Emmanuel, bien qu’étant né sur un navire espagnol, n’a pas automatiquement droit à la nationalité espagnole. Un débat qui semble avoir été tranché par l’Espagne, après la polémique de décembre dernier. Lire : Muna, le nouveau-né bébé ‘EUnavfor Med’ déclenche une polémique en Espagne
(Leonor Hubaut)
(B2) Sans conteste, c’est l’appel du pape aux 27 Chefs d’Etat et de gouvernement, réunis sous les ors de la Chapelle sixtine qui pourrait être l’évènement le plus marquant de ce sommet de Rome. Sur fond de chamailleries entre dirigeants européens, et d’un manque de projets concrets, le pape François a lancé un vibrant appel à rénover l’Europe.
Il a tenu à rappeler le passé comme pour marquer qu’en 1957, il fallait sans doute plus d’audace et de courage, deux vertus qui semblent manquer aux dirigeants d’aujourd’hui.
Après les années sombres et cruelles de la Seconde Guerre Mondiale, les Responsables de l’époque ont eu foi en la possibilité d’un avenir meilleur, ils « n’ont pas manqué d’audace et n’ont pas agi trop tard. Le souvenir de leurs malheurs et peut-être aussi de leurs fautes semble les avoir inspirés, leur a donné le courage nécessaire pour oublier les vieilles querelles, […] penser et agir de manière vraiment nouvelle et pour réaliser la plus grande transformation […] de l’Europe […]
Il a ensuite donné une définition de la multi-crises qui frappe l’Europe – politique, financière, de valeurs – revenant sur l’éthymologie du mot « crises »
Il y a la crise économique, qui a caractérisé les 10 dernières années, il y a la crise de la famille et des modèles sociaux consolidés, il y a une diffuse “crise des institutions” et la crise des migrants : beaucoup de crises, qui cachent la peur et le désarroi profond de l’homme contemporain, qui demande une nouvelle herméneutique pour l’avenir. Cependant, le terme “crise” n’a pas en soi une connotation négative. Il n’indique pas seulement un mauvais moment à dépasser. Le mot crise a pour origine le verbe grec crino (κρίνω), qui signifie examiner, évaluer, juger. Notre temps est donc un temps de discernement, qui nous invite à évaluer l’essentiel et à construire sur lui : c’est donc un temps de défis et d’opportunités.
Le pape livre ensuite un diagnostic sans concession sur des institutions européenne qui ont décroché de ses citoyens
L’Europe retrouve l’espérance lorsque l’homme est le centre et le cœur de ses institutions. J’estime que cela implique l’écoute attentive et confiante des requêtes qui proviennent aussi bien des individus que de la société et des peuples qui composent l’Union. Malheureusement, on a souvent l’impression qu’est en cours un ‘‘décrochage affectif’’ entre les citoyens et les institutions européennes, souvent considérées comme lointaines et pas attentives aux diverses sensibilités qui constituent l’Union.
Il donne ensuite les lignes directrices de ce que pourrait être cette Europe qui retrouve l’espérance…
L’ouverture aux autres tout d’abord
L’Europe retrouve l’espérance lorsqu’elle ne s’enferme pas dans la peur et dans de fausses sécurités. […] On ne peut pas se contenter de gérer la grave crise migratoire de ces années comme si elle n’était qu’un problème numérique, économique ou de sécurité. La question migratoire pose un problème plus profond, qui est d’abord culturel. Quelle culture propose l’Europe aujourd’hui ? […] Sans une vraie perspective d’idéaux, on finit par être dominé par la crainte que l’autre nous arrache à nos habitudes consolidées, nous prive des conforts acquis, mette en quelque sorte en cause un style de vie trop souvent fait uniquement de bien-être matériel. […] L’Europe a un patrimoine d’idéaux et de spiritualité unique au monde qui mérite d’être proposé à nouveau avec passion et avec une fraîcheur renouvelée et qui est le meilleur antidote contre le vide de valeurs de notre temps, terrain fertile pour toute forme d’extrémisme.
La solidarité ensuite, notamment entre États (un message assez clair, qui s’adresse notamment aux pays les plus riches du Nord de l’Europe, trop durs lors de la crise financière)
L’Europe retrouve l’espérance dans la solidarité qui est aussi le plus efficace antidote contre les populismes modernes. […] C’est à la politique que revient ce leadership d’idéaux qui évite de se servir des émotions pour gagner le consentement, mais qui élabore plutôt, dans un esprit de solidarité et de subsidiarité, des politiques faisant grandir toute l’Union dans un développement harmonieux, en sorte que celui qui réussit à courir plus vite puisse tendre la main à celui qui va plus lentement et qui a plus de difficultés à atteindre celui qui est en tête.
Un ensemble de règles et de protection pour les plus faibles, enfin.
Le développement n’est pas assuré par un ensemble de techniques productives. Il concerne tout l’être humain : la dignité de son travail, des conditions de vie adéquates, la possibilité d’accéder à l’instruction et aux soins médicaux nécessaires. […] Il n’y a pas de vraie paix lorsqu’il y a des personnes marginalisées et contraintes à vivre dans la misère. […]
Un peu de courage messieurs/mesdames les dirigeants ! semble dire le pape, qui encourage les 27 à élaborer de nouvelles décisions, de nouvelles étapes.
L’Union Européenne est aujourd’hui appelée à se remettre en cause, à soigner les inévitables ennuis de santé qui surviennent avec les années et à trouver de nouveaux parcours pour poursuivre son chemin. […] Il vous reviendra, en tant que dirigeants, de discerner la voie d’un « nouvel humanisme européen », fait d’idéaux et de choses concrètes. Cela signifie ne pas avoir peur de prendre des décisions efficaces, en mesure de répondre aux problèmes réels des personnes et de résister à l’épreuve du temps. […] Ceterum censeo Europam esse ædificandam, […] je pense que l’Europe mérite d’être construite.
(Nicolas Gros-Verheyde, à Rome)
Cette réception vaticane a aussi l’occasion de quelques « évènements » : le Premier ministre luxembourgeois Xavier Bettel, et son mari, reçus au Vatican ou le leader de la gauche grecque, Alexis Tsipras serrant chaleureusement le pape.
Télécharger le discours :
Les premiers tanks britanniques (re)débarquent sur le continent (Crédit : MOD UK)
(B2) Français et Britanniques commencent à se déployer en Estonie dans le cadre du redéploiement de l’OTAN destiné à rassurer les pays baltes. Les premiers véhicules britanniques ont ainsi débarqué en Estonie après avoir fait une halte à Emden, en Allemagne, pour embarquer des véhicules de combat d’infanterie Warrior, des chars Challenger 2 et des canons d’artillerie automoteurs AS90, ainsi que des véhicules de génie Terrier, Titan et Trojan. Les véhicules ont pris la route vers Tapa, la destination finale du battlegroup. Un premier détachement de 120 personnes, du 5e Rifles sous le commandement du lieutenant-colonel Mark Wilson, sont arrivés à la fin de la semaine dernière.
Les Français ont eux choisi la voie ferrée pour rejoindre l’Estonie. L’acheminement des matériels militaires « se poursuit » a précisé l’état-major des armées lors de son dernier point de presse. Le premier train emportant les véhicules blindés légers (VBCI) arrive en fin de semaine à Tallin. Après les VBCI, ce sont les chars Leclerc qui sont aujourd’hui en phase de chargement en métropole. Le transfert durera jusqu’à la fin mars, avec un dernier complément par voie aérienne. Un échelon précurseur de 50 militaires du 2e RIMA (le 2e régiment d’infanterie de marine) est déjà arrivé sur place, lundi (20 mars), par avion (avec les bons vieux Transall toujours de service), chargé de préparer l’accueil du matériel en transit. Début avril, ils vont « recevoir le renfort des 250 militaires qui vont compléter ce déploiement ».
Le battlegroup franco-britannique va compléter les forces de défense estoniennes. Un vaste éventail d’exercices et d’opérations sont ainsi prévus avec la 1ère brigade d’infanterie estonienne, précise-t-on à Londres. « C’est le début d’un des plus grands déploiements en Europe de l’Est depuis la guerre froide – a souligné le secrétaire à la Défense britannique, Michael Fallon. « A la fin du mois prochain, nous aurons 800 soldats britanniques armés avec des chars prêts à rassurer nos alliés et à souligner notre engagement à la sécurité de l’Europe. »
(NGV)
Les rues de Sanaa sont particulièrement marquées par les bombardements (Crédit : CICR)
(B2) La guerre au Yémen, opposant des rebelles yéménites chiites et une coalition de pays arabes menée par l’Arabie Saoudite et soutenue par les États-Unis, entre dimanche prochain (26 mars) dans sa troisième année. Un conflit très peu médiatisé. Selon l’ONU, la famine menace et plus de 17 millions de personnes ont besoin d’une assistance alimentaire, soit 60% de la population. Six organisations non gouvernementales (Action contre la Faim, CARE, Handicap International, Médecins du Monde, Première Urgence Internationale, Solidarités International), actuellement opérationnelles au Yémen, demandent à la communauté internationale de se mobiliser et de faire pression sur ceux qui ont le pouvoir de faire changer les choses… car la situation risque d’empirer.
Massacre à ciel ouvert
Les six ONG s’alarment de l’utilisation massive et répétée des armes explosives dans des zones densément peuplées au Yémen. Contraire au droit international humanitaire, l’usage des armes explosives en zones peuplées s’est accru dans les conflits contemporains au mépris des principes fondamentaux de la guerre. « Les bombardements qui pleuvent chaque jour au Yémen témoignent d’un mépris absolu pour la vie des civils ! Ce massacre à ciel ouvert est insupportable et indigne de notre époque » s’indigne Jean-Pierre Delomier, responsable de l’action d’urgence de Handicap International.
Système sanitaire au bord de l’effondrement
A cela s’ajoute la destruction de « plus de la moitié des installations sanitaires » (hôpitaux ou centres de santé) du pays. « Le système de santé au Yémen, particulièrement affecté par le conflit, menace de s’effondrer » avertissent les représentants des organisations. Les établissements sont également pénalisés par le blocus imposé et la crise financière frappant le pays : l’approvisionnement en médicaments et matériels médicaux reste très difficile et le personnel de santé n’est plus payé depuis de nombreux mois. Le choléra a fait son retour. « Depuis octobre dernier plus de 20 000 cas suspectés et près de 100 décès » alarme le docteur Jean-François Corty, directeur des opérations internationales de Médecins du Monde.
L’accès humanitaire limité de toutes parts
« L’accès aux populations vulnérables reste très limité et constitue l’un des enjeux majeurs pour les acteurs humanitaires. « Le problème est très politique », précise André Krummacher, directeur des programmes d’Acted. « Des deux côtés, les belligérants refusent parfois les distributions d’aide. » S’y ajoute la destruction partielle ou totale de nombreuses infrastructures (routes, ponts, aéroports, ports) et de bâtiments publics restreint. « Pour les travailleurs humanitaires, les difficultés d’accès aux populations tendent à s’accentuer. »
Un problème politique…
Il s’agit d’une guerre très complexe, vu le nombre et le profil de ses protagonistes. Les rebelles venus du nord du pays, les Houthis, alliés à des partisans de l’ancien président yéménite Ali Abdallah Saleh, combattent le camp de l’actuel président Rabbo Mansour Hadi. Celui-ci est soutenu par une coalition militaire arabe dirigée par l’Arabie saoudite, qui a déclenché, en mars 2015, une offensive pour empêcher les rebelles de prendre le contrôle de tout le territoire. Résultat : le pays est morcelé, l’économie en ruines, et al-Qaïda et le groupe Etat islamique tentent de profiter de ce chaos.
… empiré par le blocus aux importations
Avant la guerre, le Yémen achetait 90% de sa nourriture à l’étranger. La résolution 2216 des Nations Unies d’avril 2015, qui a notamment instauré un embargo sur les armes à destination des Houthis et de leurs alliés, « s’est transformée de facto en un blocus aérien et maritime empêchant la quasi-totalité des importations de produits de première nécessité, dont la nourriture » selon les ONG. Une résolution que l’UE a transcrit dans son droit (lire :Sanctions supplémentaires au Yemen)
(LH)
(1) Les six ONG sont :
Lire :
(B2) Après l’attentat ayant frappé Westminster ce mercredi (22 mars) qui a fait au moins 4 morts et 40 blessés (1), la sortie d’une réunion du comité spécial du gouvernement en format « Cobra », la Première ministre britannique Theresa May a tenu : « L’emplacement de cette attaque n’était pas un hasard ».
Un symbole de la liberté
« Les terroristes ont choisi de frapper au cœur de notre capitale, où des personnes de toutes nationalités, religions et cultures se réunissent pour célébrer les valeurs de liberté, de démocratie et de liberté d’expression. Ces rues de Westminster – abritant le Parlement le plus ancien du monde – sont empreintes d’un esprit de liberté qui fait écho dans certains des coins les plus reculés du globe. Et les valeurs que notre Parlement représente – la démocratie, la liberté, les droits de l’homme, la primauté du droit – commandent l’admiration et le respect des peuples libres partout. C’est pourquoi il s’agit d’une cible pour ceux qui rejettent ces valeurs. »
Pas de lockdown à Londres
La Première ministre a tenu à rassurer immédiatement : « toute tentative de vaincre ces valeurs par la violence et la terreur est vouée à l’échec. Demain matin, le Parlement se réunira normalement. Nous nous réunirons normalement. Les Londoniens – et d’autres venus du monde entier qui sont venus ici pour visiter cette grande ville – se lèveront et se dirigeront comme d’habitude. Ils embarqueront dans leurs trains, ils quitteront leurs hôtels, ils marcheront dans ces rues, ils vivront leur vie. » (2)
Ne pas céder à la terreur, ne pas céder à la haine
Et de conclure : « Il ne faut jamais céder à la terreur, ne jamais laisser les voix de haine et de mal nous séparer. » Précision utile : « Le niveau de menace du Royaume-Uni est [à un niveau] sévère depuis un certain temps et cela ne changera pas ».
(Nicolas Gros-Verheyde)
(1) Parmi les morts, on dénombre 1 policier (Keith Palmer, 48 ans, ancien militaire du Royal Artillery), 2 civils (le bilan a été revu à la baisse) et l’agresseur. Parmi les blessés, on compte non seulement des Britanniques mais aussi trois Français – dont deux gravement de Concarneau –, deux Roumains, une Allemande et cinq Sud-Coréens. Des touristes et étudiants essentiellement
(2) Une vision totalement différente de celle qui avait présidé en Belgique, en novembre 2015 et en mars 2016, et qui parait la bonne réaction : faire repartir la vie normale aussi vite que possible.
Le récit officiel tel que fait par la Première ministre
Un seul assaillant a conduit son véhicule sur le trottoir du pont de Westminster, tuant deux personnes et blessant plusieurs autres, dont trois policiers. Cet agresseur, qui était armé d’un couteau, a ensuite couru vers le Parlement où il a été confronté par les policiers qui gardent. Un officier a été tué. Le terroriste a été abattu.
Le colonel Felix Diallo, commandant de la région, passe en revue les 131 soldats maliens formés pendant la cérémonie de clôture, le 11 mars. (Crédit: EUTM Mali)
(B2) Pour la première fois depuis son lancement, une équipe conjointe de conseil et d’entraînement (CMATT) d’EUTM Mali a organisé une session à Gao. La mission européenne poursuit ainsi son processus de décentralisation avec ses équipes mobiles de formation. Après Segou et Kati, en juin 2016, la ville de Gao était l’objectif suivant. Son organisation a été retardée par la difficile situation sécuritaire de la région, jusqu’à présent. La cérémonie de remise des diplômes s’est tenue le 11 mars.
Renforcer la région militaire
Le but du CMATT de Gao était d’améliorer les capacités militaires de la 1ère région militaire. Pendant trois semaines, des officiers français et espagnols ont fourni conseil et assistance à l’état-major de la première Région Militaire.
Formation médicale et IED
Une partie importante de ses activités portait sur les aspects médicaux. D’une part au travers des formations aux premiers soins au combat dispensées au profit des 131 militaires maliens qui ont participé, mais également grâce à la présence d’un conseiller de l’EUTM qui a apporté son aide dans la gestion de l’hôpital de campagne de Gao. L’autre volet important portait sur la lutte contre les mines et les engins explosifs improvisés (IED) avec des cours donnés par des spécialistes britanniques, irlandais et belges.
(Leonor Hubaut)
Lire :
(B2) Le navire pétrolier Aris 13, capturé par les pirates somaliens lundi (1), a été libéré selon les sources maritimes. Le QG d’EUNAVFOR Atalanta l’a confirmé, jeudi (16 mars), dans la soirée. « Le navire est bien libre. Ils sont en route vers un port sûr sur la côte nord de la Somalie. Des membres de la police maritime de Puntland – qui ont aidé à la libération du navire – sont actuellement à bord. »
Le capitaine a confirmé que son équipage « n’avait subi aucune blessure au cours de l’attaque comme de leur captivité » qui a, finalement, été de courte durée (quatre jours).
Un avion de patrouille japonais – qui fait partie de la force anti-piraterie de la coalition (CTF 151) – a pu parlé aujourd’hui (vendredi 17 mars) au capitaine. Il lui a confirmé que le navire « était bien libre, qu’il avait repris la mer, avec tout l’équipage ».
(NGV)
(1) Lire : Les pirates repartent à l’attaque dans le Golfe d’Aden. L’Aris 13 capturé