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(B2) « Plus d’une centaine de personnes seraient mortes après un naufrage au large des côtes de la Libye il y a une semaine » révèle l’ONG Médecins sans frontières sur son fil twitter.
Entre Malte, Italie et Libye
L’évènement se serait produit le 1er septembre, « dans les eaux entre la Libye et l’Italie et Malte » confirme Flavio Di Giacomo le porte-parole de l’OIM, l’Organisation internationale des migrations. « Selon les autorités libyennes, au moins 25 personnes ont été portées disparues (+ 2 personnes sauvées), mais il est possible qu’il y ait plus de victimes. »
Quelques survivants pris en charge à Khoms
La nouvelle n’est révélée que maintenant. Ce n’est que lorsque les équipes médicales de MSF ont pris en charge (au niveau de l’assistance médicale) un groupe de 276 personnes, dont des survivants du naufrage, que la nouvelle a pu être connue.
Plus aucun bateau d’ONG disponible
Pour l’ONG SOS, il n’y actuellement « aucun bateau d’ONG » en ce moment dans la zone de Méditerranée centrale. « Moins de moyens de sauvetage et pas de témoins » signifie plus de naufrages. Car les migrants continuent de « fuir l’enfer libyen », à n’importe quel prix.
L’Europe ne devrait pas nous laisser mourir
« Je ne serais pas allé en mer s’il n’y avait pas eu de guerre à Tripoli » raconte un survivant du récent naufrage à MSF. « J’ai vécu en Libye pendant dix ans et je travaillais à Tajoura. » « Même si l’Europe ne voulait pas nous accorder l’asile, ils ne devraient pas nous laisser mourir en mer » dit-il.
“I would not have gone to sea if there were not a war in #Tripoli. I have lived in #Libya for 10 years and I was working in Tajoura. Even if Europe didn’t want to give us asylum, they should not leave us dying at sea” – a survivor of the recent shipwreck pic.twitter.com/IboIGQNJJX
— MSF Sea (@MSF_Sea) September 11, 2018
(NGV)
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(B2 exclusif) Les Britanniques ne seront plus qu’une force associée à l’opération maritime européenne anti-trafics en Méditerranée (EUNAVFOR Med / Sophia). Ce qui équivaut à un simili retrait de l’opération.
Le HMS Echo qui a participé à l’opération Sophia est désormais le navire amiral de l’opération de l’OTAN Sea Guardian (crédit : marine britannique)
Que signifie être associé ?
Les Britanniques continueront de fournir des moyens maritimes au cas par cas à l’opération Sophia. Mais ceux-ci n’opéreront plus dans le cadre de l’opération Sophia dans la chaîne de commandement européenne. Ils interviendront sur une décision prise par le commandement britannique, et pour les missions qu’ils auront choisies, en réponse le cas échéant à une demande de Rome (1). Depuis l’été, ainsi, il n’y a plus de navire arborant le White Ensign (le pavillon de la Croix de Saint-Georges) dans l’opération. Ce qui constitue un changement singulier (2). Les Britanniques ont contribué depuis le début, et ceci de façon régulière, avec un navire et des moyens de renseignement et d’information, à l’opération (lire : Face à la tragédie en Méditerranée, le Royaume-Uni répond « présent »).
Pourquoi cette décision ?
Les Britanniques ont fait connaître leur décision aux responsables européens, qu’ils ont rapidement mise en œuvre. Une mesure qui tient à l’arrivée prochaine du Brexit (mars 2019 normalement), mais aussi et surtout au changement de position de Rome sur le port de débarquement. La décision du gouvernement d’abandonner son obligation d’accueillir, comme port de débarquement, les migrants et réfugiés récupérés en mer, lors d’opérations de secours (SOLAS) par les navires, a été perçue comme un signal d’alerte. Pour Londres, hors de question de se retrouver avec des personnes à bord, qui ne pourraient être débarquées immédiatement dans un port proche.
Le Royaume-Uni reste très présent en Méditerranée
Les navires britanniques continueront de patrouiller dans la zone méditerranéenne, où ils disposent de deux bases (à Gibraltar et à Chypre) et de participer aux opérations … de l’OTAN. Ainsi le navire hydrographique HMS Echo (H-87), qui a participé à l’opération Sophia, est devenu ainsi le navire amiral de l’opération de l’OTAN Sea Guardian.
(Nicolas Gros-Verheyde)
(1) Un peu comme le fait la France dans l’océan indien en contribuant au coup par coup à l’opération anti-piraterie de l’UE (EUNAVFOR Atalanta).
(2) Londres n’est pas le seul à avoir sa décision. Pour diverses raisons, deux autres pays habitués des opérations maritimes — Pays-Bas et Belgique — ont déjà décidé de ne plus fournir pour 2018 et 2019 de moyens
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(B2) Manfred Weber, l’eurodéputé allemand CSU, président du groupe politique du PPE au Parlement européen, vient d’annoncer sa candidature à la tête de liste du PPE, et, s’il l’emporte, à la tête de la Commission européenne. Une candidature sérieuse, soutenue par Berlin, et qui ne semble pas susciter d’opposant sérieux (1).
Manfred WEBER présentant sa candidature à la tête du PPE pour les élections européennes (crédit : Parlement européen)
Une candidature à forte logique interne…
La CDU-CSU est le principal parti du groupe du parti populaire européen. Il n’y a pas eu de candidat allemand à la Commission européenne depuis plusieurs dizaines d’années. L’homme, peu connu du grand public, a réussi (jusqu’ici) à conserver une unité malgré les divisions entre les partisans d’une Europe politique, les partisans d’une intégration plus profonde sur tous les pans économiques sociaux et extérieurs, et les partisans d’une Europe classique, grand marché avant tout. Il vient du côté ‘conservateur’ du parti, traduisant l’évolution du groupe vers la droite. Cette candidature n’en représente pas moins — si elle est approuvée — une sévère baisse d’ambition pour la Commission européenne.
… mais quelques questions se posent
Weber a-t-il tenu rôle de premier plan ?
Ce n’est pas un critère officiel de nomination. Mais c’est l’un des premiers critères ‘non écrits’ pour prétendre au poste. Il faut faire partie du ‘club des chefs’. Depuis Jacques Delors, tous les présidents de la Commission ont tenu un rôle de premier plan dans leurs pays : de Jacques Santer, le Luxembourgeois, à Jean-Claude Juncker, son compatriote, en passant par l’Italien Romano Prodi ou le Portugais José-Manuel Barroso, tous ont été premiers ministres dans leur pays avant de passer à Bruxelles. Logique : les chefs d’État et de gouvernement veulent propulser à l’exécutif européen un des leurs, un de ceux qui a une histoire gouvernementale, ce qui lui éviterait de ‘partir tout seul’. Ayant été élu, et ayant gouverné, il sait faire la part entre ce qui est la trajectoire politique et la nécessité de concilier les points de vue. En théorie, il assure d’avoir une certaine assise populaire. Accessoirement, cela permet aussi au président de la Commission d’être un homme de coups de fils — « Jean-Claude Juncker passe son temps au téléphone », assure-t-on au Berlaymont. Le président de la Commission est en effet un ‘honnest broker‘ (un courtier honnête) chargé de faire fonctionner dans une certaine harmonie des États membres qui ont des politiques différentes. C’est un harmonisateur politique, soit pour préparer les législations à proposer, soit pour déminer certains conflits. Manfred Weber n’a même pas été ministre de premier plan (affaires étrangères ou économie et finances) comme l’était Jacques Delors. On est, là, dans une régression très notable. Ce qui ne préjuge pas de la qualité politique de l’homme. Le pouvoir peut être souvent un révélateur de personnalités.
Est-ce un personnage politique reconnu ?
C’est un deuxième critère ‘non écrit’ au poste. Il faut avoir une certaine renommée qui transcende les frontières. Un nom qui veuille dire ‘quelque chose’ pas seulement dans sa région ou son pays, mais au-delà. Or, même si Weber peut rassembler toute la famille politique, voire au-delà du côté des Libéraux, il n’a pas la même aura qu’avait (avant leur nomination) un Jean-Claude Juncker ou un Romano Prodi. Ceux-ci n’étaient pas seulement un représentant de leur parti, ils visaient au-delà. Un président de la Commission est avant tout un rassembleur qui, même s’il a des idées politiques très ancrées, doit représenter au-delà.
Le PPE a-t-il un droit inéluctable à avoir la tête de la Commission ?
Même si le parti populaire européen (PPE) pourrait rester le premier du Parlement européen en 2019, son avance ne serait pas aussi triomphante qu’aujourd’hui où il compose, avec près de 220 sièges, 30% de l’hémicycle. De plus, en 2019, le partage des tâches à deux partis — dans un axe PPE – S&D, dans la plus pure tradition de la ‘Große Koalition‘ à l’allemande —, aura vécu. La majorité gouvernementale européenne ne pourra venir, en 2019, que d’un nouveau regroupement : soit une majorité de progrès, en associant les libéraux et démocrates (renforcés ou refondés au besoin avec l’appui des ‘En Marche‘ européens), voire un autre groupe — les Verts par exemple —, soit une ligne de droite PPE – Conservateurs + Libéraux par exemple (2). Le PPE pourra difficilement revendiquer d’occuper trois des quatre principales fonctions européennes (présidence du Conseil européen, de la Commission européenne, du Parlement européen) (3), comme c’est le cas aujourd’hui.
Le système des Spitzenkandidat est-il viable ?
Le principe de donner automatiquement au leader du parti arrivé en tête de la campagne la tête de la Commission européenne est contesté. D’un point de vue politique, on peut considérer que c’est un point qui ne figure à aucun moment dans la philosophie européenne de l’existence de la Commission. Il n’est pas inscrit dans les traités non plus ; il n’est pas interdit, mais pas autorisé non plus ni même déductible implicitement. D’un point de vue philosophique, on peut considérer que c’est un gage de démocratie ou, au contraire, la victoire des superstructures sur la démocratie. Mais surtout, concrètement, plusieurs dirigeants européens (qui sont ceux qui ont voix au chapitre pour la nomination du président de la Commission) contestent ce procédé : du Français Emmanuel Macron au Hongrois Viktor Orban en passant par l’Italien Giuseppe Conte. Bref, le principe des Spitzenkandidat peut être conservé comme tête de liste et prétendant au poste de président du Parlement européen — ce qui a une logique à la fois politique et démocratique — mais pas pour la tête de la liste de la Commission.
Conclusion : un candidat d’attente ou une manière de tuer les Spitzenkandidat ?
Avec cette candidature, Berlin n’est-il pas en train de ‘tuer’ discrètement le principe des Spitzenkandidat (qui ne recueille pas la sympathie de Angela Merkel), en proposant un candidat qui ne remplit pas certains des critères, non écrits mais respectés jusque là ? Dans cette hypothèse, Manfred Weber serait apte à présider le parlement (4). Mais un autre candidat devrait se profiler pour la tête de la Commission européenne. Ou ne prépare-t-il pas une nouvelle coalition, orientée plus à droite, avec les conservateurs, en logique avec la tendance observée dans plusieurs États membres (Autriche, notamment) ? Le problème sera ensuite de recueillir l’approbation des Chefs d’État et de gouvernement (5).
(Nicolas Gros-Verheyde)
(1) La candidature du Français Michel Barnier, même si elle pourrait être souhaitable, ne semble plus autant d’actualité.
(2) Cette coalition logique au plan économique serait délicate à constituer au niveau idéologique. Entre des libéraux pro-intégration et des conservateurs anti-intégration, l’équation s’avèrera difficile.
(3) Le poste de vice-président de la Commission / Haut représentant de l’UE étant dévolu aux sociaux-démocrates.
(4) Sur une partie du mandat de cinq ans, en cas de coalition.
(5) Le Conseil européen peut décider de la proposition du président de la Commission à la majorité qualifiée de ses membres.
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