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(B2) Le concept de présences maritimes coordonnées a fait irruption lors de la réunion informelle des ministres de la Défense de l’Union européenne ce jeudi (29 août) à Helsinki. Que recouvre-t-il ? Ce qu’il est ? Ce qu’il n’est pas ?
Ravitaillement entre plusieurs navires dans l’Océan indien (crédit : EUNAVFOR Atalanta – Archives B2 – septembre 2018)Un concept made in ‘détroit d’Ormuz ? Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce n’est pas la situation dans le détroit d’Ormuz et le Golfe qui a déclenché la réflexion. Elle avait commencé auparavant. Mais c’est certain. La tension maritime dans cette zone si stratégique a sûrement aidé à la prise de conscience et à la nécessité d’y réfléchir… plus rapidement.
D’où cela part ? L’idée est dans l’air depuis plusieurs mois, voire plusieurs années dans les couloirs européens. Tout part en fait du bilan de l’opération anti-piraterie Atalanta. Alors que l’option d’une fermeture de l’opération existe, la plupart des opérationnels européens estiment qu’il faut au moins garder le centre nerveux de l’opération : l’échange d’informations entre les Européens tout d’abord mais aussi avec le monde civil, la marine marchande. La nécessité de coordonner les efforts des marines pour permettre une présence semi permanente se fait aussi sentir. (Lire aussi : Les huit options pour l’opération anti-piraterie de l’UE (EUNAVFOR Atalanta) dans le futur).
Comment cela pourrait se passer en pratique ? L’essentiel reposera sur l’information. Les pays membres s’échangeront des informations sur leur présence navale dans la zone concernée, comme des menaces ou des incidents rencontrés. Des ‘bulletins de situation’ seront transmis aux États participants. Si nécessaire vu la situation de crise, les Européens pourraient décider de renforcer leur présence, ou d’intensifier les échanges. Au besoin, le ‘régulateur’ européen pourrait demander à certains pays de prolonger ou augmenter leur présence, si une crise se profile.
Est-ce semblable aux groupes permanents de l’OTAN (SNMG) ? Cela n’a pas vraiment à voir. En l’espèce, ces groupes malgré leur nom ne sont pas permanents, ce sont plutôt des missions régulières maritimes, avec un trajet identifié qui permettent de faire quelques exercices, de la ‘diplomatie navale’, voire de contribuer à des opérations de renseignement ou d’information, le tout sous un commandement otanien (*). Côté européen, le dispositif ne disposera pas du commandement de force navale en soi. Il reposera son ation sur les navires déjà présents dans la région, avec un plus : la liaison avec le monde civil. Le dispositif sera réellement permanent. Si on peut le comparer, c’est plutôt un mini-Marcom.
Est-ce une mission ou une opération PSDC ? Non même si le format peut être semblable, il ne s’agit pas d’une mission ou d’une opération. D’une part, il n’y a pas de chaîne de commandement. Le centre européen n’aura pas d’autorité le dispositif est beaucoup plus léger et repose davantage sur la technologie, l’échange d’informations que sur une emprise maritime.
Comment déterminera-t-on les zones concernées ? Cela fera partie d’un travail en amont. Les Européens vont déterminer des zones d’intérêt maritime commun. Les critères doivent être encore définis. Mais on peut préciser qu’il y en a trois ou quatre principaux. Premièrement, cela doit être une zone qui a un fort enjeu d’un point de vue stratégique, mais aussi économique ou politique, pour sinon la totalité des États membres, du moins pour nombre d’entre eux. Deuxièmement, différents moyens européens doivent y être déjà déployés, ou un déploiement coordonné est utile. Troisièmement, l’intérêt d’une coordination et d’un échange d’informations accru doit avoir une valeur ajoutée par rapport aux autres dispositifs déjà existants. Si une opération de la PSDC est déjà déployée dans la zone, cela ne nécessite pas la mise en œuvre de ce dispositif supplémentaire. Enfin, les Etats riverains doivent être associés ou désireux de voire les Européens s’impliquer davantage.
Quel sera la première zone test ? Normalement le Golfe de Guinée. C’est une zone bien balisée. Il existe déjà un programme européen (soutenu par la Commission européenne) pour consolider les pays de la zone et mettre en place un réseau d’information. Les Français avec l’opération Corymbe, comme les Espagnols, Portugais et autres forces sont présents dans la zone. Il y a déjà, un centre de coordination, basé à Brest, géré par la marine française. Et le ‘hasard’ fait bien les choses… Ce centre de coordination a pris en charge également la gestion des échanges d’information avec la marine marchande pour l’opération anti-piraterie EUNAVFOR Atalanta (le MSCHOA).
Pourquoi pas le détroit d’Ormuz ? Cette zone correspond ) peu près aux différents critères. Mais c’est prendre un risque politique certain. Les débats lors de la réunion informelle des ministres des Affaires étrangères à Helsinki jeudi (29 août) l’ont montré. Les Européens ne tiennent pas à mettre en place une opération dans le détroit d’Ormuz, préférant miser sur la diplomatie avec Téhéran que sur l’option militaire comme l’ont décidé Américains et Britanniques. Démarrer la mise en place d’un nouveau concept militaire par l’aggravation d’une crise politique ne serait pas de bon augure pour la survie de ce concept. Mieux vaut le tester sur une zone avec moins d’enjeux crispants.
(Nicolas Gros-Verheyde)
(*) Les SNMG sont des « forces maritimes multinationales intégrées composées de façon ad hoc de navires de pays alliés. Ils sont placés temporairement (le temps de la mission) sous commandement permanent de l’OTAN pour effectuer « un large éventail de tâches allant de la présence dissuasive, en passant par la connaissance de la situation, les exercices et la conduite de missions opérationnelles. Il existe deux groupes l’un composé de frégates et destroyers (SNMG 1 et 2) et deux groupes axés plus précisément sur la lutte contre les mines (SNMCMG 1 et 2), à des vocations plus opérationnelles : le déminage dans les zones d’intérêt maritime.
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(B2) La mise en place d’une frontière physique plus dure sur certains points de la limite entre l’Ossétie du Sud et la Géorgie fait remonter la tension dans cette ex-république soviétique
Patrouille de véhicules de la mission d’observation de l’UE dans la forêt de Chorchana (crédit : EUMM Georgia)Une réunion de médiation qui tourne court
La réunion prévue de l’IRPM (le mécanisme d’alerte et de médiation) à Ergneti jeudi (29 août) regroupant toutes les parties concernées (Russes, Géorgiens, Ossètes) a tourné court. La confrontation a remplacé la discussion, selon nos informations. Et elle n’a pu aboutir à la décrispation espérée. Point confirmé entre les lignes par le communiqué officiel diffusé après la réunion par la mission d’observation de l’UE présente dans la région depuis l’intervention russe de l’été 2008.
« The meeting was marked by a series of intense exchanges on the topic of Tsnelisi between participants. Regrettably it was impossible to complete discussions on all agenda points as the meeting was disrupted. »
La ‘borderisation’
Depuis plusieurs semaines, la ‘borderisation’, terme issu de l’anglais ‘border’ (frontières), menace les relations entre la Géorgie et la province sécessionniste d’Ossétie du Sud. Les Ossètes ont entamé un durcissement de leur frontière. Près de Gugutiantkari, une nouvelle clôture a ainsi été installée, plus rigide. Cela « divise davantage les communautés » a souligné le chef de la mission européenne d’observation de l’UE (EUMM Georgia). Erik Hoeg a fait une inspection du terrain mercredi (28 août) en compagnie des deux co-présidents (ONU et OSCE) du groupe de discussions de Genève (GID).
Visite des coprésidents du groupe de discussion de Genève, le long de la frontière qui s’est durcie (crédit : EUMM Georgia)Entre Tsnelisi côté ossète et Chorchana côté géorgien, la situation s’est brutalement aggravée également avec l’arrivée de matériel lourd militaire russe, de blindés, de forces armées, etc. Tandis que les Géorgiens répliquaient avec l’installation d’un poste mobile de contrôle de la police.
Une situation inacceptable
« La situation autour de Chorchana, comme la proximité étroite d’acteurs armés des deux côtés de la limite administrative (ABL) et le langage de confrontation utilisé aujourd’hui lors de la réunion de l’IRPM sont inacceptables » a déclaré Carl Hartzell, l’ambassadeur de l’UE à Tbilissi, dans un message transmis à deux heures du matin sur twitter. « Nous attendons à ce que toutes les parties fassent preuve de la plus grande retenue et usent de leur influence pour que la situation ne dégénère pas ».
Un appel au calme
La situation empêche de dormir (au propre et au figuré) les diplomates en charge du dossier. Le message a été transmis au gouvernement de Tbilissi de ne pas en rajouter. « Heureusement la Géorgie a un comportement assez responsable » nous précise un diplomate européen. Des coups de fils ont aussi été passés, selon nos informations, à quelques responsables russes à Bruxelles et Moscou pour leur demander de calmer leurs troupes.
(Nicolas Gros-Verheyde)
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Cet article (B2 Pro) Carnet (30.08.2019). Opérations (Opération Sophia, FINUL). Défense (Essais nucléaires. OTAN cyber-attaques. Pologne bases US. – Projet Blos lettre d’intention. Lituanie blindés US. Hongrie missiles air-air. Pays-Bas drones et Boxer. France arctique). Diplomatie (Corée du Nord tirs. Liban FINUL. Mer de Chine sécurité). Aides (Nigéria conflits). Sécurité (Migrants Malte). Pouvoirs (Italie Conte II. Belgique parlement). A lire est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
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