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B2 Le Blog de l'Europe géopolitique. Actualités. Réflexions. Reportages
Updated: 4 hours 36 min ago

Florence Parly veut mettre fin au ‘Club med de la bureaucratie’ et faire revenir l’ambition. Ca décoiffe

Tue, 11/09/2018 - 17:35
(B2 à Paris) « L'Europe était un rêve, une ambition. Et nous l'avons laissé devenir un Club Med de la bureaucratie ». La phrase est forte et ne sera sans doute pas tout à fait appréciée dans les couloirs européens. D'autant qu'elle n'émane pas d'un opposant déclaré à l'Europe, mais d'une de ses partisanes affichées, […]

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Naufrage au large de la Libye : une centaine de morts

Tue, 11/09/2018 - 17:17

(B2) « Plus d’une centaine de personnes seraient mortes après un naufrage au large des côtes de la Libye il y a une semaine » révèle l’ONG Médecins sans frontières sur son fil twitter.

Entre Malte, Italie et Libye

L’évènement se serait produit le 1er septembre, « dans les eaux entre la Libye et l’Italie et Malte » confirme Flavio Di Giacomo le porte-parole de l’OIM, l’Organisation internationale des migrations. « Selon les autorités libyennes, au moins 25 personnes ont été portées disparues (+ 2 personnes sauvées), mais il est possible qu’il y ait plus de victimes. »

Quelques survivants pris en charge à Khoms

La nouvelle n’est révélée que maintenant. Ce n’est que lorsque les équipes médicales de MSF ont pris en charge (au niveau de l’assistance médicale) un groupe de 276 personnes, dont des survivants du naufrage, que la nouvelle a pu être connue.

Plus aucun bateau d’ONG disponible

Pour l’ONG SOS, il n’y actuellement « aucun bateau d’ONG » en ce moment dans la zone de Méditerranée centrale. « Moins de moyens de sauvetage et pas de témoins » signifie plus de naufrages. Car les migrants continuent de « fuir l’enfer libyen », à n’importe quel prix.

L’Europe ne devrait pas nous laisser mourir

« Je ne serais pas allé en mer s’il n’y avait pas eu de guerre à Tripoli » raconte un survivant du récent naufrage à MSF. « J’ai vécu en Libye pendant dix ans et je travaillais à Tajoura. » « Même si l’Europe ne voulait pas nous accorder l’asile, ils ne devraient pas nous laisser mourir en mer » dit-il.

“I would not have gone to sea if there were not a war in #Tripoli. I have lived in #Libya for 10 years and I was working in Tajoura. Even if Europe didn’t want to give us asylum, they should not leave us dying at sea” – a survivor of the recent shipwreck pic.twitter.com/IboIGQNJJX

— MSF Sea (@MSF_Sea) September 11, 2018

(NGV)

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La Grèce est le pilier de la stabilité européenne en Méditerranée (Alexis Tsipras)

Tue, 11/09/2018 - 16:30
(B2 à Strasbourg) Trois ans après sa première intervention en tant que nouveau Premier ministre grec, Alexis Tsipras est venu, plus sûr de lui, dire aux députés européens réunis en session au Parlement européen, qu'une autre Europe était possible. A condition de faire front face au "monstre du chauvinisme" et tourner le dos au néolibéralisme […]

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Les Britanniques se retirent de l’opération Sophia

Tue, 11/09/2018 - 12:30

(B2 exclusif) Les Britanniques ne seront plus qu’une force associée à l’opération maritime européenne anti-trafics en Méditerranée (EUNAVFOR Med / Sophia). Ce qui équivaut à un simili retrait de l’opération.


Le HMS Echo qui a participé à l’opération Sophia est désormais le navire amiral de l’opération de l’OTAN Sea Guardian (crédit : marine britannique)

Que signifie être associé ?

Les Britanniques continueront de fournir des moyens maritimes au cas par cas à l’opération Sophia. Mais ceux-ci n’opéreront plus dans le cadre de l’opération Sophia dans la chaîne de commandement européenne. Ils interviendront sur une décision prise par le commandement britannique, et pour les missions qu’ils auront choisies, en réponse le cas échéant à une demande de Rome (1). Depuis l’été, ainsi, il n’y a plus de navire arborant le White Ensign (le pavillon de la Croix de Saint-Georges) dans l’opération. Ce qui constitue un changement singulier (2). Les Britanniques ont contribué depuis le début, et ceci de façon régulière, avec un navire et des moyens de renseignement et d’information, à l’opération (lire : Face à la tragédie en Méditerranée, le Royaume-Uni répond « présent »).

Pourquoi cette décision ?

Les Britanniques ont fait connaître leur décision aux responsables européens, qu’ils ont rapidement mise en œuvre. Une mesure qui tient à l’arrivée prochaine du Brexit (mars 2019 normalement), mais aussi et surtout au changement de position de Rome sur le port de débarquement. La décision du gouvernement d’abandonner son obligation d’accueillir, comme port de débarquement, les migrants et réfugiés récupérés en mer, lors d’opérations de secours (SOLAS) par les navires, a été perçue comme un signal d’alerte. Pour Londres, hors de question de se retrouver avec des personnes à bord, qui ne pourraient être débarquées immédiatement dans un port proche.

Le Royaume-Uni reste très présent en Méditerranée

Les navires britanniques continueront de patrouiller dans la zone méditerranéenne, où ils disposent de deux bases (à Gibraltar et à Chypre) et de participer aux opérations … de l’OTAN. Ainsi le navire hydrographique HMS Echo (H-87), qui a participé à l’opération Sophia, est devenu ainsi le navire amiral de l’opération de l’OTAN Sea Guardian.

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) Un peu comme le fait la France dans l’océan indien en contribuant au coup par coup à l’opération anti-piraterie de l’UE (EUNAVFOR Atalanta).

(2) Londres n’est pas le seul à avoir sa décision. Pour diverses raisons, deux autres pays habitués des opérations maritimes — Pays-Bas et Belgique — ont déjà décidé de ne plus fournir pour 2018 et 2019 de moyens

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Des bases militaires extérieures partageables entre alliés ?

Tue, 11/09/2018 - 08:01
(B2) C'est une des idées concrètes qui pourrait nourrir l'Initiative européenne d'intervention (IEI ou EI2), lancée par la France : permettre à chaque pays y participant de bénéficier des infrastructures extérieures de chacun des autres pays. Il ne s'agit pas d'une gestion ou d'une mise en commun, ni même d'une ouverture permanente, mais plutôt de […]

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Que cache la candidature de Manfred Weber à la Commission ?

Tue, 11/09/2018 - 07:11

(B2) Manfred Weber, l’eurodéputé allemand CSU, président du groupe politique du PPE au Parlement européen, vient d’annoncer sa candidature à la tête de liste du PPE, et, s’il l’emporte, à la tête de la Commission européenne. Une candidature sérieuse, soutenue par Berlin, et qui ne semble pas susciter d’opposant sérieux (1).

Manfred WEBER présentant sa candidature à la tête du PPE pour les élections européennes (crédit : Parlement européen)

Une candidature à forte logique interne…

La CDU-CSU est le principal parti du groupe du parti populaire européen. Il n’y a pas eu de candidat allemand à la Commission européenne depuis plusieurs dizaines d’années. L’homme, peu connu du grand public, a réussi (jusqu’ici) à conserver une unité malgré les divisions entre les partisans d’une Europe politique, les partisans d’une intégration plus profonde sur tous les pans économiques sociaux et extérieurs, et les partisans d’une Europe classique, grand marché avant tout. Il vient du côté ‘conservateur’ du parti, traduisant l’évolution du groupe vers la droite. Cette candidature n’en représente pas moins — si elle est approuvée — une sévère baisse d’ambition pour la Commission européenne.

… mais quelques questions se posent

Weber a-t-il tenu rôle de premier plan ?

Ce n’est pas un critère officiel de nomination. Mais c’est l’un des premiers critères ‘non écrits’ pour prétendre au poste. Il faut faire partie du ‘club des chefs’. Depuis Jacques Delors, tous les présidents de la Commission ont tenu un rôle de premier plan dans leurs pays : de Jacques Santer, le Luxembourgeois, à Jean-Claude Juncker, son compatriote, en passant par l’Italien Romano Prodi ou le Portugais José-Manuel Barroso, tous ont été premiers ministres dans leur pays avant de passer à Bruxelles. Logique : les chefs d’État et de gouvernement veulent propulser à l’exécutif européen un des leurs, un de ceux qui a une histoire gouvernementale, ce qui lui éviterait de ‘partir tout seul’. Ayant été élu, et ayant gouverné, il sait faire la part entre ce qui est la trajectoire politique et la nécessité de concilier les points de vue. En théorie, il assure d’avoir une certaine assise populaire. Accessoirement, cela permet aussi au président de la Commission d’être un homme de coups de fils — « Jean-Claude Juncker passe son temps au téléphone », assure-t-on au Berlaymont. Le président de la Commission est en effet un ‘honnest broker‘ (un courtier honnête) chargé de faire fonctionner dans une certaine harmonie des États membres qui ont des politiques différentes. C’est un harmonisateur politique, soit pour préparer les législations à proposer, soit pour déminer certains conflits. Manfred Weber n’a même pas été ministre de premier plan (affaires étrangères ou économie et finances) comme l’était Jacques Delors. On est, là, dans une régression très notable. Ce qui ne préjuge pas de la qualité politique de l’homme. Le pouvoir peut être souvent un révélateur de personnalités.

Est-ce un personnage politique reconnu ?

C’est un deuxième critère ‘non écrit’ au poste. Il faut avoir une certaine renommée qui transcende les frontières. Un nom qui veuille dire ‘quelque chose’ pas seulement dans sa région ou son pays, mais au-delà. Or, même si Weber peut rassembler toute la famille politique, voire au-delà du côté des Libéraux, il n’a pas la même aura qu’avait (avant leur nomination) un Jean-Claude Juncker ou un Romano Prodi. Ceux-ci n’étaient pas seulement un représentant de leur parti, ils visaient au-delà. Un président de la Commission est avant tout un rassembleur qui, même s’il a des idées politiques très ancrées, doit représenter au-delà.

Le PPE a-t-il un droit inéluctable à avoir la tête de la Commission ?

Même si le parti populaire européen (PPE) pourrait rester le premier du Parlement européen en 2019, son avance ne serait pas aussi triomphante qu’aujourd’hui où il compose, avec près de 220 sièges, 30% de l’hémicycle. De plus, en 2019, le partage des tâches à deux partis — dans un axe PPE – S&D, dans la plus pure tradition de la ‘Große Koalition‘ à l’allemande —, aura vécu. La majorité gouvernementale européenne ne pourra venir, en 2019, que d’un nouveau regroupement : soit une majorité de progrès, en associant les libéraux et démocrates (renforcés ou refondés au besoin avec l’appui des ‘En Marche‘ européens), voire un autre groupe — les Verts par exemple —, soit une ligne de droite PPE – Conservateurs + Libéraux par exemple (2). Le PPE pourra difficilement revendiquer d’occuper trois des quatre principales fonctions européennes (présidence du Conseil européen, de la Commission européenne, du Parlement européen) (3), comme c’est le cas aujourd’hui.

Le système des Spitzenkandidat est-il viable ?

Le principe de donner automatiquement au leader du parti arrivé en tête de la campagne la tête de la Commission européenne est contesté. D’un point de vue politique, on peut considérer que c’est un point qui ne figure à aucun moment dans la philosophie européenne de l’existence de la Commission. Il n’est pas inscrit dans les traités non plus ; il n’est pas interdit, mais pas autorisé non plus ni même déductible implicitement. D’un point de vue philosophique, on peut considérer que c’est un gage de démocratie ou, au contraire, la victoire des superstructures sur la démocratie. Mais surtout, concrètement, plusieurs dirigeants européens (qui sont ceux qui ont voix au chapitre pour la nomination du président de la Commission) contestent ce procédé : du Français Emmanuel Macron au Hongrois Viktor Orban en passant par l’Italien Giuseppe Conte. Bref, le principe des Spitzenkandidat peut être conservé comme tête de liste et prétendant au poste de président du Parlement européen — ce qui a une logique à la fois politique et démocratique — mais pas pour la tête de la liste de la Commission.

Conclusion : un candidat d’attente ou une manière de tuer les Spitzenkandidat ?

Avec cette candidature, Berlin n’est-il pas en train de ‘tuer’ discrètement le principe des Spitzenkandidat (qui ne recueille pas la sympathie de Angela Merkel), en proposant un candidat qui ne remplit pas certains des critères, non écrits mais respectés jusque là ? Dans cette hypothèse, Manfred Weber serait apte à présider le parlement (4). Mais un autre candidat devrait se profiler pour la tête de la Commission européenne. Ou ne prépare-t-il pas une nouvelle coalition, orientée plus à droite, avec les conservateurs, en logique avec la tendance observée dans plusieurs États membres (Autriche, notamment) ? Le problème sera ensuite de recueillir l’approbation des Chefs d’État et de gouvernement (5).

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) La candidature du Français Michel Barnier, même si elle pourrait être souhaitable, ne semble plus autant d’actualité.

(2) Cette coalition logique au plan économique serait délicate à constituer au niveau idéologique. Entre des libéraux pro-intégration et des conservateurs anti-intégration, l’équation s’avèrera difficile.

(3) Le poste de vice-président de la Commission / Haut représentant de l’UE étant dévolu aux sociaux-démocrates.

(4) Sur une partie du mandat de cinq ans, en cas de coalition.

(5) Le Conseil européen peut décider de la proposition du président de la Commission à la majorité qualifiée de ses membres.

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Entretiens européens de la défense (5) : Lancer vite des projets, solides (P. Delsaux, A. Fort, J.-Y. Martin)

Mon, 10/09/2018 - 15:49
(B2 à Paris) Lors des entretiens européens de la défense à Paris, le 1er juin, Anne Fort*, chef d’unité adjoint et Pierre Delsaux*, directeur général adjoint, tous deux de la DG GROW à la Commission européenne et Jean-Youri Marty*, Directeur adjoint de de la branche 'capacités, armement et technologies' de l'Agence européenne de défense (AED), […]

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Arrêter l’opération Sophia serait une erreur (S. Angelides, Chypre)

Mon, 10/09/2018 - 15:19
(B2) Les débats ne manquent pas entre ministres de la Défense. La dernière réunion informelle de Vienne l'a montré. Si l'attention s'est portée sur l'opération Sophia, d'autres lignes de fracture apparaissent, qui pour être discrètes, n'en sont pas moins sérieuses. Entretien avec Savvas Angelides *, ministre chypriote de la Défense Quel est votre sujet principal […]

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Carnet (10.09.2018). COPS (Agenda). Libye (agenda). OTAN (contribution US). Cisjordanie (Khan al-Ahmar). Madagascar (élections). Donetsk (élections). Européennes (PPE).

Mon, 10/09/2018 - 10:00
(B2) Parus récemment : F-35 : surcoûts et lacunes techniques (blog) Europe de la défense à Panthéon Sorbonne Entretiens européens de la Défense (4) : Un si long chemin parcouru (F. Grossetête) Un nouveau régime de sanctions contre les auteurs d’armes chimiques toujours à l’étude Entretiens européens de la Défense (3) : Bien définir les […]

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F-35 : surcoûts et lacunes techniques

Mon, 10/09/2018 - 07:00
(B2) Attention à la précipitation vers la ligne d’arrivée. C'est en substance ce que disent les auditeurs de la Cour des comptes américaine (GAO). L'étude qu'ils ont sortie en juin mérite le détour, alors que le nouvel avion de chasse américain F-35 doit entamer une phase de tests opérationnels à l’automne. Après avoir constaté une […]

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Entretiens européens de la Défense (4) : Un si long chemin parcouru (F. Grossetête)

Sun, 09/09/2018 - 14:15
(B2 à Paris) Quel chemin ? Françoise Grossetête *, rapporteuse du Parlement européen sur l'EDIDP, revient sur la véritable course contre la montre qui a saisi les eurodéputés pour boucler dans les temps prévus le programme de développement de la défense européenne. La Lyonnaise n'a pas sa langue dans la poche  Le coup de pied […]

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Un nouveau régime de sanctions contre les auteurs d’armes chimiques toujours à l’étude

Sun, 09/09/2018 - 08:07
(B2) Malgré une demande du Conseil européen (1), suite à l'attaque de Salisbury, l'Union européenne n'a toujours pas terminé le travail préparatoire pour mettre en place un régime de sanctions qui vise l'usage et la prolifération des armes chimiques. Un travail en cours « Le travail est en cours » a confirmé Maja Kocijancic, la […]

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Les premiers entretiens de l’Europe de la défense à Panthéon Sorbonne

Sat, 08/09/2018 - 15:38

(B2) Alors que la rentrée va se faire sous l’angle de la défense — que ce soit au niveau européen avec les propositions de Emmanuel Macron et le discours de l’état de l’Union de Jean-Claude Juncker — et avant les universités d’été de la défense, nous publions une série de papiers issus des Premiers Entretiens de la défense européenne à la Sorbonne que nous avons organisé en juin avec nos amis universitaires et chercheurs.

Une panoplie d’acteurs industriels, de chercheurs et d’acteurs institutionnels, réunis autour d’un sujet majeur : dans quelle direction s’oriente l’Europe de la défense, en particulier l’industrie européenne de défense qui a fait l’objet de toutes les attentions des politiques ces derniers mois.

Créer une base industrielle et technique de défense européenne (BITDE) suppose une autonomie industrielle, sans pays tiers précise Carole Ferrand, de la direction général de l’armement. Oui, mais elle doit être composée de champions forts à l’export, et pas seulement sur le marché européen, qui est trop petit pour avoir exister et innover, complète Olivier Martin, MBDA. Les Européens bénéficieront du Fonds européen de défense et d’une BITDE parce qu’ils leur offriront une autonomie stratégique et assurera leur sécurité, pense Stéphane Abrial, directeur Groupe international et relations institutionnelles chez SAFRAN.

Les acteurs institutionnels, eux, s’accordent sur un point en particulier : c’est à l’industrie de faire un pas en avant et lancer des projets rapidement, au moyen du Fonds européen de défense, comme l’ont martelé Pierre Delsaux, directeur général adjoint, et Anne Fort, chef d’unité adjoint, à la DG GROW à la Commission européenne ainsi que Jean-Youri Martin, directeur adjoint de l’Agence européenne de défense.

Quel chemin parcouru a précisé Françoise Grossetête, eurodéputée, qui nous a fait part de son expérience de rapporteure du programme de développement industriel de défense, détaillant les circonstances, finalement favorables, qui a amené une majorité assez large, plutôt inédite quand on parle d’intégration européenne, des conservateurs aux sociaux-démocrates, pour approuver ce nouveau programme.

Enfin nous avons pu avoir un portrait sans concession de la future coopération structurée permanente (PESCO) par F. Mauro ou de la situation des budgets européens de défense avec F. Coulomb

(NGV avec Aurélie Pugnet, st.)

Les seconds entretiens de la défense européenne auront lieu au printemps 2019, juste avant les élections européennes. Nous vous tiendrons informés sur ce site, comme sur celui des Entretiens

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Entretiens européens de la Défense (3) : Bien définir les modalités du Fonds (S. Abrial, Safran)

Sat, 08/09/2018 - 13:42
(B2 à Paris) Les Européens bénéficieront du Fonds européen de défense parce qu'il leur offrira une base industrielle (BITDE), une autonomie stratégique et assurera leur sécurité, pense Stéphane Abrial *, Directeur Groupe international et relations institutionnelles chez Safran, comme il l'explique le 1er juin, aux premiers entretiens de la défense européenne Nécessaire pour l'autonomie stratégique […]

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Carnet (07.09.2018). Ingérence électorale (projet). Allemagne (budget). Espagne (livraison d’armes). Dassault-Safran (litige). Irak (violences). Syrie (appel). Afghanistan (attentats). Malaisie (homosexualité). Qatar (migrants). ETIAS (règlement)....

Fri, 07/09/2018 - 19:15
(B2) Parus récemment :   Entretiens européens de la Défense (2) : Des champions européens, à l’export aussi (O. Martin, MBDA) EUBAM Libya doit-elle descendre vers le Sud ou… fermer ses portes ? Les trois options du SEAE (blog) La Cour pénale internationale impose sa juridiction au Myanmar Entretiens européens de la Défense (1) : […]

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Entretiens européens de la Défense (2) : Des champions européens, à l’export aussi (O. Martin, MBDA)

Fri, 07/09/2018 - 12:44
(B2 à Paris) Pour Olivier Martin *, secrétaire général chez MBDA, le Fonds européen de défense est une bonne nouvelle. Mais impossible d'y participer sans la garantie de champions forts sur le marché européen mais également à l'export, a-t-il alerté lors des premiers entretiens de l'Europe de la défense le 1er juin Nous avons besoin […]

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EUBAM Libya doit-elle descendre vers le Sud ou… fermer ses portes ? Les trois options du SEAE

Fri, 07/09/2018 - 11:55
(B2 - exclusif) Après deux ans de doutes et de planifications sur la future présence de la PSDC en Libye, les Européens vont devoir faire un choix. Pour ce faire, la Haute représentante a fait préparer un document d'option sur l'évolution de la mission européenne de soutien aux forces libyennes chargées du contrôle aux frontières (EUBAM […]

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La Cour pénale internationale impose sa juridiction au Myanmar

Fri, 07/09/2018 - 11:30

(B2) La chambre préliminaire de la Cour pénale internationale (CPI) a décidé jeudi (6 septembre) que la Cour « pouvait exercer sa compétence à l’égard de la déportation alléguée du peuple rohingya du Myanmar au Bangladesh », sur la requête du Procureur. Ce même si le Myanmar n’est pas partie prenante à la Cour

(Crédit : CPI-ICC)

La CPI applique da compétence territoriale

« La Chambre a conclu que la Cour pouvait exercer sa compétence si [le] crime étaient commis sur le territoire d’un État partie au Statut de Rome (article 12‑2‑a) ». Le crime en question étant « le transfert forcé [et/ou] la déportation », de l’article 7‑1‑d, sur lesquels la Cour a compétence.

Pour les juges internationaux, le fait « qu’un élément de ce crime (le passage d’une frontière) avait eu lieu sur le territoire du Bangladesh (État qui est partie au Statut) », comme présenté dans la requête du Procureur, justifie sa compétence.

Prochaine étape : l’autorisation d’ouverture d’enquête

Maintenant que la compétence de la Cour a été définie applicable à ce cas, le Procureur « peut présenter à la Chambre préliminaire une demande d’autorisation d’ouvrir une enquête en vertu de l’article 15 du Statut ».

Dans la ligne des Nations Unies

Dans le cadre de son rapport publié le 24 août, la Commission d’enquête indépendante des Nations Unies reconnaît « demande un mécanisme pour demander des comptes devant la justice internationale. La CPI serait logique, mais il serait aussi possible de créer un tribunal spécialisé (comme pour le Rwanda) ».

L’UE dans l’attente

L’UE, elle, attend « de recevoir le rapport complet de la mission » d’enquête internationale  pour « travailler sur ses recommandations », notamment la « mise en place d’un processus de responsabilisation approprié », a souligné la porte parole de la Haute représentante de l’UE, jeudi 30 août.

Lire :

(ES)

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Entretiens européens de la Défense (1) : L’autonomie suppose de se passer des pays tiers (C. Ferrand, DGA)

Thu, 06/09/2018 - 15:30
(B2) La « compétition avant même la phase d'exportation » rend l'armement européen « moins efficace sur le marché mondial » estime Carole Ferrand. Pour la responsable des stratégies industrielles au sein de la DGA (France), la solution passe par une « autonomie industrielle européenne ». « Sans État tiers, même si ce sont nos alliés c'est […]

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Fonds européen de défense : le projet de rapport décortiqué

Thu, 06/09/2018 - 07:05
(B2) Le Parlement européen avance sur la mise en place du futur Fonds européen de défense qui sera mis en place à partir de 2021. La filiation avecle programme de développement industriel de la défense (EDIDP) facilite le travail.  La proposition de la Commission européenne tenait déjà largement compte du fruit des négociations sur  Le […]

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