Les membres du gouvernement se sont réunis ce mercredi 18 décembre 2024, pour la session ordinaire du Conseil des ministres. Plusieurs décisions ont été prises.
Voici les Grandes décisions prises par l'Exécutif béninois
Plusieurs nominations ont été prononcées ce mercredi 18 décembre 2024 en Conseil des ministres.
Liste des nominations
Au ministère de la Justice et de la Législation, après avis du Conseil supérieur de la Magistrature
– Président de la Cour d'appel de Cotonou
Monsieur Alexis METAHOU
– Conseiller à la Cour d'appel d'Abomey
Monsieur Taurin AFFOGNON
– Conseiller à la Cour d'appel de Parakou
Monsieur Lucien DJIMENOU
– 1er Substitut du procureur spécial près la Cour spéciale des affaires foncières
Monsieur Sovidé GAHOU
– Président du tribunal de première instance de 2ème classe d'Aplahoué
Monsieur Guy Noukpo HONGA
– Procureur de la République près le tribunal de première instance de 2ème classe d'Aplahoué Monsieur Hortégni Sèmèvo Médard GANDONOU
– Procureur de la République près le tribunal de première instance de 2ème classe de Lokossa Monsieur Adéola Paul Richard da MATHA
– Président du tribunal de première instance de 2ème classe d'Allada Monsieur Valentin Vidjannagni Vidéhomè KPAKO
– Procureur de la République près le tribunal de première instance de 2ème classe de Malanville Monsieur Eric FIDEMATIN
Au ministère des Affaires étrangères
– Ambassadeur chargé de la Diaspora Afro-descendante dans les Antilles
Monsieur Georges Emmanuel GERMANY
Au ministère de l'Industrie et du Commerce
– Inspecteur général adjoint du ministère
Monsieur Roufaï MOROU
– Directeur général de l'Agence nationale de Normalisation, de la Métrologie et du Contrôle qualité Monsieur Mouhamed Nazif MOUTAWAKILOU EL-HADJI ALASSANE
– Directeur du Développement industriel
Monsieur Jérémie Towènonda DOVOEDO
– Directeur du Commerce extérieur
Monsieur Fousséni GOMINA MAMA
– Conseiller technique juridique
Madame Jodavi Flora AKOUTEY.
Des nominations ont été prononcées en Conseil des ministres ce mercredi 18 décembre 2024 au Ministère de la justice, au Ministère des affaires étrangères ainsi qu'au Ministère de l'industrie et du commerce.
Au Ministère de la Justice et de la Législation, après avis du Conseil supérieur de la Magistrature :
– Président de la Cour d'appel de Cotonou
Monsieur Alexis METAHOU
– Conseiller à la Cour d'appel d'Abomey
Monsieur Taurin AFFOGNON
– Conseiller à la Cour d'appel de Parakou
Monsieur Lucien DJIMENOU
– 1er Substitut du procureur spécial près la Cour spéciale des affaires foncières
Monsieur Sovidé GAHOU
– Président du tribunal de première instance de 2ème classe d'Aplahoué
Monsieur Guy Noukpo HONGA
– Procureur de la République près le tribunal de première instance de 2ème classe d'Aplahoué
Monsieur Hortégni Sèmèvo Médard GANDONOU
– Procureur de la République près le tribunal de première instance de 2ème classe de Lokossa
Monsieur Adéola Paul Richard da MATHA
– Président du tribunal de première instance de 2ème classe d'Allada
Monsieur Valentin Vidjannagni Vidéhomè KPAKO
– Procureur de la République près le tribunal de première instance de 2ème classe de Malanville
Monsieur Eric FIDEMATIN
•Au ministère des Affaires étrangères
– Ambassadeur chargé de la Diaspora Afro-descendante dans les Antilles
Monsieur Georges Emmanuel GERMANY
•Au ministère de l'Industrie et du Commerce
– Inspecteur général adjoint du ministère
Monsieur Roufaï MOROU
– Directeur général de l'Agence nationale de Normalisation, de la
Métrologie et du Contrôle qualité
Monsieur Mouhamed Nazif MOUTAWAKILOU EL-HADJI ALASSANE
– Directeur du Développement industriel
Monsieur Jérémie Towènonda DOVOEDO
– Directeur du Commerce extérieur
Monsieur Fousséni GOMINA MAMA
– Conseiller technique juridique
Madame Jodavi Flora AKOUTEY
Dr Edgard KPATINDÉ, expert franco-béninois très connu aussi bien à Paris qu'à Cotonou, et dans d'autres capitales africaines a soutenu avec brio, sa thèse de doctorat à l'Université de Perpignan-Via Domitia. Par ses travaux, il apporte un éclairage inédit sur l'une des problématiques majeures du développement économique régional.
« La liberté d'établissement intracommunautaire des sociétés commerciales au sein de la CEDEAO, à la lumière des réussites et des échecs de l'Union européenne », c'est la thématique brillamment développée par Edgard Kpatindé devant un jury composé d'experts internationaux, et présidé par le Professeur Isabelle Barrière-Brousse lors de sa thèse de doctorat à l'Université de Perpignan-Via Domitia. Par ses recherches, l'impétrant propose une analyse comparative approfondie entre les mécanismes d'intégration de l'Union européenne et ceux de la CEDEAO. Une approche novatrice qui permet d'identifier les obstacles actuels à la mobilité des entreprises en Afrique de l'Ouest, et proposant des solutions concrètes adaptées aux réalités socio-économiques de la région. A travers ses recherches, le candidat aborde une problématique cruciale en lien avec le développement économique de la région : Comment faciliter l'entrepreneuriat transfrontalier tout en respectant la souveraineté des États ? Pour répondre à cette interrogation, il propose un cadre juridique et des mesures innovantes qui pourraient grandement améliorer les pratiques commerciales régionales. Ses recommandations visent à stimuler les investissements transfrontaliers tout en protégeant les intérêts légitimes des États membres et, ceux des entreprises, notamment des petites et moyennes entreprises.
Cette recherche intervient dans un contexte où le Bénin, à l'instar de plusieurs autres pays de la sous-région, s'engagent dans la dynamique de modernisation de son environnement des affaires. L'expertise développée par le Dr KPATINDÉ revêt une importance particulière pour les institutions financières régionales et internationales. La double compréhension du nouveau docteur des aspects théoriques et pratiques de la liberté d'établissement fait de lui, un interlocuteur précieux pour ces organisations comme pour les décideurs régionaux et nationaux. Par ses travaux, le franco béninois démontre qu'il est possible de construire des ponts entre l'expertise académique et les besoins concrets du développement économique.
F. A. A.
Pour sa première exposition itinérante internationale, le Musée national de l'histoire et de la culture africaines-américaines (NMAAHC) de Washington inaugure l'exposition « In Slavery's Wake : Making Black Freedom in the World » (Dans le sillage de l'esclavage : la construction de la liberté des Noirs dans le monde).
Fruit de dix années de collaboration avec des conservateurs du monde entier, l'exposition raconte l'histoire de l'esclavage et du colonialisme, mais aussi celle d'une liberté, âprement disputée et gagnée.
Elle se présentée sur quatre continents, dans les villes dont les musées ont travaillé le plus étroitement avec le NMAAHC : Rio de Janeiro (Brésil), Le Cap (Afrique du Sud), Dakar (Sénégal), Liverpool (Royaume-Uni) et Turvuren (Belgique).
Les artefacts historiques qu'elle propose ont été choisis pour faire naître des conversations sur des idées aux ramifications multiples, telles que la « la construction de la liberté », un concept qui recouvre les choix faits par les personnes réduites en esclavage et leurs descendants, qu'il s'agisse de se rebeller, de construire des cadres de vie et d'autres activités encore.
Une histoire de résilience
Parmi les objets exposés figurent des chaînes et d'autres dispositifs de contrainte servant à dominer les personnes réduites en esclavage. Mais loin de se limiter à un récit de violence et d'exploitation, elle raconte aussi une histoire de résistance, de résilience et de liberté, explique Paul Gardullo, historien et conservateur en chef.
Ainsi, l'exposition présente également des instruments de musique, des créations artistiques et des textes politiques qui témoignent de l'individualité et de l'humanité des Noirs réduits en esclavage et des Noirs libérés
Les 190 objets, 250 images et 10 films/médias interactifs comprennent des pièces provenant des six musées participants ainsi que des œuvres d'art nouvellement commandées. Le NMAAHC et l'université Brown, coorganisatrice de l'exposition, ont travaillé avec des partenaires et de simples citoyens afin de donner une voix moderne à l'histoire de l'esclavage et du colonialisme, à travers 150 récits oraux recueillis. L'assemblage d'artefacts provenant du monde entier envoie un message fort sur la nécessité de faire face à ce passé, insiste M. Gardullo. « Nous allons cultiver un espace dédié à des conversations en rapport avec ces sujets …. un regard important sur l'histoire et les legs des systèmes d'esclavage racial et de colonialisme qui remontent aux années 1400. »
Nyugen E. Smith s'est vu confier la tâche de réimaginer huit drapeaux liés aux mouvements anti-esclavagistes dans différents sites du monde atlantique. (Les drapeaux de l'époque ont disparu au fil du temps.) Et Daniel Minter, celle de créer une installation — une « narration », pour reprendre son terme — qui s'étend sur deux salles.
Son installation, en forme de S, qui trône au centre de l'exposition offre aux visiteurs un espace de réflexion sur ce qu'ils ont vu. Formée d'un mur de bois recouvert de tissu, elle comprend des collages d'images, des sculptures en bois et des objets provenant des quatre coins du monde, tels qu'une marmite du Sénégal et une pagaie en bois sculpté du Suriname. L'artiste a incorporé des sons — des fredonnements, des chants et des commentaires poétiques sur le partage et l'abondance. Les mains sont une image récurrente : elles tissent, elles tiennent quelqu'un, elles font un geste. « J'utilise les mains comme une métaphore », explique Daniel Minter, pour évoquer la connexion à la terre et « pour ne pas perdre de vue qu'on est un être libre, qui interagit avec le monde ».
Une autre image montre des pieds dans l'eau (ce qui renvoie à l'océan traversé par les personnes capturées et réduites en esclavage à leur arrivée, comme le suggère le titre de l'exposition). « On est capable de créer nous-mêmes des vaguelettes, des vagues qui peuvent traverser l'océan. »
Sa collaboration avec des chercheurs, des historiens et des archéologues a été une source de joie pour Daniel Minter. « Ils donnent de la profondeur à mon travail, et j'apprends à leur contact », se félicite-t-il. En même temps, il est en mesure de contribuer à leur travail « en apportant une interprétation qui donne de la cohésion à certaines des informations qu'ils partagent ».
« C'est la raison d'être de tout travail : transmettre des histoires, transmettre des expériences », insiste Daniel Minter.
Encourager la participation
Comme dans toutes les galeries du musée, l'exposition comporte un élément interactif qui donne aux visiteurs l'occasion de livrer leurs réflexions sur diverses questions. Par exemple : « La liberté, qu'est-ce que cela signifie pour vous ? »
Du papier est mis à leur disposition pour qu'ils puissent coucher leurs idées, libres à eux ensuite de les afficher sur le mur ou de les déposer dans un conteneur qui voyagera avec l'exposition. Tous les propos recueillis seront ultérieurement catalogués. « Cela place les gens aux commandes, de pouvoir ajouter leur voix aux avis sur des questions qui, selon nous, méritent qu'on y réfléchisse », souligne M. Gardullo.
L'exposition, qui est gratuite, restera à Washington du 13 décembre jusqu'au 8 juin 2025. Son conservateur en chef forme avant tout le vœu qu'elle suscite une « conversation sur ce que nous devons faire pour prendre soin du monde et de nous-mêmes ».
Les « actes de liberté » des personnes réduites en esclavage « sont une feuille de route pour nous, et j'espère que les gens verront cela, qu'ils en parleront et qu'ils le feront d'une manière axée sur le changement ».
Le chef de l'Etat Patrice Talon rencontre le jeudi 19 décembre 2024, les 12 ministres conseillers récemment nommés.
Après leur nomination en Conseil des ministres le mercredi 11 décembre 2024, les 12 ministres conseillers vont rencontrer le chef de l'Etat. Cette première rencontre selon des sources concordantes, aura lieu dans la soirée du jeudi 19 décembre.
A cette occasion, le coordonnateur du collège des ministres conseillers sera connu. Ce dernier aura pour mission, de suivre la mise en œuvre de leurs programmes d'activités. Il participe à ce titre, aux réunions du Conseil des ministres à l'instar des membres du cabinet du président de la République.
F. A. A.
Une femme a comparu, mardi 17 décembre 2024, devant le Tribunal de Première Instance de Première Classe de Cotonou pour exercice illégal de la médecine et homicide involontaire.
Une aide-soignante est accusée d'avoir causé la mort d'une femme en mai dernier après un accouchement de jumeaux, dans des conditions qui violent les dispositions légales en vigueur. Selon les informations recueillies lors de l'audience, la victime a sollicité les services de l'aide-soignante pour un accouchement à domicile. Après la naissance des jumeaux, des complications sont survenues : la jeune mère a commencé à saigner abondamment. Face à l'urgence, l'aide-soignante a décidé de transporter la patiente dans un hôpital de Cotonou. Un gynécologue de l'hôpital entendu à la barre a révélé que la patiente était déjà décédée avant son admission à l'hôpital. Plus troublant encore, l'aide-soignante aurait tenté de fuir les lieux après avoir déposé la victime, prétextant devoir payer le transport. Elle a été finalement rattrapée et contrainte de fournir des explications.
Devant le tribunal, la prévenue, actuellement sous mandat de dépôt, a reconnu avoir pratiqué des soins à domicile, malgré l'interdiction légale. Elle affirme toutefois que la patiente était encore en vie au moment de son arrivée à l'hôpital. L'aide-soignante est poursuivie pour exercice illégal de la médecine et homicide involontaire. L'affaire a été renvoyée au 14 janvier 2025. Cette affaire rappelle une fois encore les graves conséquences que peuvent engendrer les pratiques médicales illégales.
Akpédjé Ayosso
Les lauréats de la 3e édition du concours Tremplin start-up de l'UEMOA ont été récompensés vendredi 13 décembre 2024, lors d'une cérémonie riche en couleurs à la Chambre de commerce et d'industrie du Bénin (CCI Bénin). Pour cette édition, l'entreprise MAISON FUNKE SA, spécialisée dans la confection du pagne tissé selon le procédé ancestral, a remporté le 3e Prix (Or).
« Le marketing créatif et digital au service des industries culturelles et créatives », c'est le thème retenu pour la 3e édition de l'initiative « Tremplin start-up UEMOA » qui a vu récompenser ses lauréats le vendredi 13 décembre 2024 à la CCI Bénin. Au total, 5 prix d'excellence (Diamant, Platine, Or, Argent, Bronze) et des prix d'encouragement nationaux ont été décernés.
Pour cette 3e édition qui fait suite aux éditions de 2020 et 2021, c'est la Côte d'ivoire qui remporte le premier prix d'excellence (Diamant) avec une récompense de 15 millions de francs CFA. Le Burkina Faso part avec le 2e prix d'excellence (Platine), et empoche une enveloppe de 13 millions de francs CFA. Troisième de la liste, le Bénin pour une première fois part avec le prix d'excellence (Or), avec une somme de 12 millions de francs CFA grâce à l'entreprise MAISON FUNKE SA.
Le 4e prix d'excellence (Argent) de 11 millions de francs CFA est décerné à une entreprise sénégalaise, tandis que le Niger, 5e sur le plan régional, part avec le prix d'excellence (Bronze) de 10 millions de francs CFA. En dehors des prix d'excellence, chaque Etat membre gagne trois prix nationaux d'encouragement dont les montants varient entre 6 millions et 4 millions de francs CFA. A l'instar des lauréats, les structures d'accompagnement ont été également récompensées.
Pour le représentant résident de la Commission de l'UEMOA au Bénin, le thème retenu pour cette 3e édition est révélateur et répond aux nouveaux défis des industries culturelles créatives et culturels (ICC), qui visent à aider les Etats membres à relever les défis de la modernisation des ressources, de la disponibilité des images et de la promotion de contenus culturels artistiques et patrimoniales dans l'espace UEMOA. Fort de cet intérêt, la commission de l'UEMOA fait savoir Yaovi BATCHASSI, a fait le choix avec les chambres consulaires nationales de primer les start-ups évoluant dans ce secteur. D'où l'initiative Tremplin start-up qui s'inscrit selon lui, dans le cadre de l'initiative IRCA, mis en place pour soutenir l'émergence de champions nationaux et régionaux dans l'espace communautaire, reconnaitre et valoriser le travail des structures d'accompagnement en entreprenariat et surtout, de créer l'emploi au sein de la jeunesse dans la zone UEMOA. « S'investir donc dans une telle activité génératrice de revenu moderne et innovant est la meilleure façon de contribuer à la promotion de la création de l'emploi et de l'entreprenariat des jeunes », a déclaré le représentant résident. S'adressant aux chefs d'entreprises et start-ups candidates, il souligne que leur audace et leur créativité sont l'espoir de l'espace communautaire car, elles contiennent une promesse, celle d'un avenir synonyme de progrès, et de vitalité économique et culturelle. Et si l'Union place de tels espoirs en eux, il lui appartient en retour de créer les conditions indispensables à l'émergence des jeunes pouces, notamment à travers cette l'initiative Tremplin start-ups UEMOA. « Pour le renforcement de l'intégration régionale, notre souhait est que vous deveniez des entreprises citoyennes qui contribuent au-delà de l'aspect économique, avec une forte ambition de rayonner au niveau national, régional et aussi, dans l'espace CEDEAO, et au niveau international en délivrant des prestations et des services innovants », a-t-il laissé entendre.
Une initiative en phase avec les ambitions des institutions consulaires
Le vice-président de la CCI Bénin, Casimir MIGAN a salué la pertinence de l'initiative Tremplin start-up UEMOA dont les objectifs sont en phase avec les ambitions des institutions consulaires ; celles de booster la compétitivité et insuffler le dynamisme des acteurs économiques de la sous-région pour la promotion de l'entreprise. Il nourrit l'espoir qu'elle contribuera à stimuler les structures d'accompagnement pour un appui prononcé à l'endroit des start-ups dans les secteurs innovants et stratégiques à fort potentiel de développement. Les différents prix décernés aux lauréats selon lui, font d'eux des champions en devenir mais également, des ambassadeurs de l'économie numérique dans l'industrie culturelle. Ainsi donc, ils devront selon le vice-président, travailler davantage à maintenir le cap, et progresser dans cet environnement de plus en plus complexe avec des contraintes non insurmontables. Casimir MIGAN n'a pas manqué de rassurer de la disponibilité de la CCI Bénin aux côtés des lauréats pour les accompagner.
Elie SANTOS, au nom du ministre de l'industrie et du commerce a salué l'initiative du concours qui permet aux jeunes entrepreneurs de présenter leurs projets innovants, de bénéficier d'une reconnaissance et de soutiens précieux. Tremplin start-up UEMOA selon lui, est un concours qui s'inscrit dans une dynamique visant à encourager l'entreprenariat, l'innovation et la digitalisation au sein de l'espace communautaire. « Aujourd'hui des modèles d'inspiration pour toute une génération d'entrepreneurs, leur créativité, leur capacité à exploiter les opportunités numériques et leur détermination à promouvoir le patrimoine culturel des Etats, sont des exemples de réussite à suivre », a laissé entendre le représentant du ministre exhortant les lauréats renforcer l'impact de leurs projets, et en cherchant à toucher un public plus large. Il a réitéré l'engagement des autorités à soutenir les initiatives entrepreneuriales et numériques dans tous les secteurs de l'économie, et en particulier dans les industries culturelles et créatives, un domaine clé pour la diversité, la richesse et le rayonnement de la région.
Pamella N'ZE ASSEKO, promotrice de MAISON FUNKE SA a, au nom des lauréats du Bénin et de la sous-région, exprimé ses remerciements aux initiateurs du concours qui encourage la jeunesse à mettre en œuvre des idées novatrices qui amènent à faire bouger l'économie des pays, et par ricochet, celle de la sous-région.
Plusieurs personnalités dont le directeur de cabinet du ministre des petites et moyennes entreprises, le directeur de l'Agence de développement des arts et de la culture (ADAC) ont pris part à la cérémonie de remise de prix.
F. A. A.
Le conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a conclu aujourd'hui la cinquième revue de l'accord mixte d'une durée de 42 mois au titre du mécanisme élargi de crédit (MEDC) et de la facilité élargie de crédit (FEC), ainsi que la deuxième revue au titre de la facilité pour la résilience et la durabilité (FRD). Le programme MEDC/FEC a été approuvé par le conseil d'administration du FMI en juillet 2022 (voir communiqué de presse 22/252) et l'accord conclu au titre
de la FRD en décembre 2023 (voir communiqué de presse 23/452),
La conclusion des revues permet le décaissement immédiat de 31,2 millions de DTS (environ41 millions de dollars) au titre de l'accord MEDC/FEC – portant le total des décaissements à date au titre du programme MEDC/FEC à 431,4 millions de DTS (environ 565 millions de dollars) – et de 29,7 millions de DTS (environ 39 millions de dollars) au titre de la FRD.
Le Bénin a réussi à développer de nouvelles industries, avec des exportations de biens à plus forte valeur ajoutée et un élan dans les technologies de l'information et le tourisme. L'activité économique devrait s'accroitre de 6,4% en glissement annuel au cours de la première moitié de cette année, avec
maintien d'une croissance forte à court terme. La balance des paiements s'est temporairement détériorée, en raison de grands projets d'investissement, y compris ceux relatifs au développement de la zone économique spéciale (ZES). Les comptes extérieurs devraient graduellement se redresser à
mesure que la transformation des produits locaux dans la ZES stimule les exportations.
Les performances au titre du programme ont été solides avec tous les objectifs quantitatifs pour fin juin 2024 atteints, et tous les repères structurels (au titre du programme MEDC/FEC) réalisés. Au titre du programme FRD, les autorités ont intégré le marquage climatique dans le processus d'élaboration
du budget 2025 et adopté un mécanisme de tarification prédictible des produits pétroliers avec un mécanisme de compensation associé. La mise en œuvre complète de la réforme relative à la tarification d'eau en milieu urbain est maintenant attendue en début 2025. Les partenaires du Bénin se sont engagées, lors de la récente COP29, à apporter leur financement en soutien à l'action climatique du pays.
Suite aux délibérations du Conseil d'administration, M. Okamura, directeur général adjoint et président
par intérim, a fait la déclaration suivante :[1]
“La gestion macroéconomique saine et l'engagement continu des autorités en faveur des réformes au cours des dernières années ont engendré des signes prometteurs de transformation économique au Bénin, notamment une forte croissance économique, des améliorations des notations du crédit souverain et un soutien continu des partenaires au développement. Les autorités doivent néanmoins rester vigilantes, vis-à-vis des risques émanant des incertitudes globale et régionale qui nécessitent une planification d'urgence délibérée.
“Le Parlement a adopté le budget 2025 qui vise à respecter la norme de déficit budgétaire de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) de 3 pour cent du PIB tout en augmentant les dépenses sociales. L'année prochaine devrait être la dernière année de consolidation budgétaire du
cycle économique en cours. L'ajustement budgétaire continuera d'être appuyé par les recettes et ancré dans la stratégie de recettes à moyen terme. Le rééquilibrage du portefeuille de la dette vers la dette intérieure au fil du temps, comme le prévoit la stratégie de dette à moyen terme récemment élaborée, ainsi que la gestion proactive de la dette par les autorités, contribueront à atténuer les risques de
refinancement externe.
“L'adoption d'un mécanisme prédictible pour les produits pétroliers qui tienne compte des spécificités du marché local des carburants au Bénin ainsi que du mécanisme de compensation associé constitue une étape importante. La mise en œuvre rapide de ces régimes sera cruciale.
“Les autorités devraient renforcer davantage les dispositifs de lutte contre la corruption au Bénin afin de préserver les gains macroéconomiques durement acquis et générer une croissance inclusive tirée par le secteur privé. Rester vigilant vis-à-vis des risques du secteur financier public et non public
contribuera à préserver la stabilité macroéconomique et limiter les risques de passif éventuel.
“L'un des principaux défis à relever pour le Bénin est de maintenir la dynamique des réformes et renforcer davantage les politiques inclusives pour une transformation économique qui génère des emplois et profite à tous les Béninois. Dans ce contexte, l'opérationnalisation complète du registre social facilitera la coordination des différents programmes d'assistance sociale et améliorera le ciblage
des ménages vulnérables dans toutes les régions.
“La mise en œuvre résolue de l'agenda de lutte contre les changements climatiques des autorités soutenu par la Facilité pour la résilience et la durabilité complémentera le programme MEDC/FEC en soutien à la résilience socio-économique globale du Bénin. Ceci aidera également le Bénin à capitaliser
sur les engagements de financement par ses partenaires lors de la récente COP29, à la suite de la tableronde sur le financement climat à Cotonou.”
Le ministre d'Etat, ministre de l'Economie et des Finances est le toit de la gestion de l'économie des États en Afrique. Pour la cinquième année consécutive, il vient en tête du Top 5 des ministres de l'économie en Afrique. C'est ce que révèle Financial Afrique dans sa parution 116 du 15 Décembre au 15 février.
Selon le journal, Romuald Wadagni est suivi de Nadia Alaoui du Maroc, de Adama Coulibaly de la Côte d'iVoire, Vera Daves de Sousa de l'Angola puis de Louis Paul Motaze du Cameroun. Voici ce qui est écrit sur le ministre du Bénin.
Notation : Le Bénin est souvent cité en exemple pour ses réformes économiques et bénéficie de notations favorables. En avril 2024, la note du pays est passée de B+ à BB- avec perspective positive, soit au même niveau que la Côte d'iVoire.
Endettement : Politique de dette bien structurée, avec des financements intelligents sur les marchés. Endettement estimé à 54,5% du PIB et devant passer en deça de 50% à partir de 2026.
Inflation : estimée à 1% et stable grâce à une gestion macroéconomique rigoureuse.
Croissance : Le Bénin devrait voir sa croissance se stabiliser à 6,2% entre 2024 et 2026, résultat des réformes structurelles.
Leadership : Wadagni est perçu comme un visionnaire, ayant gagné plusieurs distinctions pour son efficacité. L'émission réussie en février 2024 d'un eurobond inaugural de 750 millions en dollars à échéance 14 ans témoigne de l'esprit d'innovation des équipes du ministère béninois des Finances.
Les résultats de l'examen du Diplôme d'Études Agricoles Tropicales (DEAT), session d'octobre 2024 ont été rendus publics le 16 décembre 2024 par le Ministère enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle.
Voici la liste complète des admis, sous réserve des vérifications, à cet examen dans les spécialités telles que production végétale, production animale, foresterie, pêche et aquaculture, nutrition et technologie alimentaire.
Le ministère de la justice et de la législation du Bénin a émis un mandat d'arrêt international contre l'homme d'affaires sénégalais, Yérim Sow, condamné à une peine de 05 ans de prison dont 02 ferme dans une affaire d'escroquerie, de surévaluation frauduleuse d'apport en nature , et non établissement d'états financiers.
Mandat d'arrêt international contre l'homme d'affaires sénégalais Yérim Sow. Son nom figure figure parmi les personnes les plus recherchées au Bénin. Il a été condamné à une peine de 05 ans de prison dont 02 ferme dans une affaire d'escroquerie, de surévaluation frauduleuse d'apport en nature , et non établissement d'états financiers. Son collaborateur, Yigo Faly Thiam est également recherché. Ils occupent respectivement les troisième et deuxième places sur la liste des fugitifs publiée par le ministère de la justice et de la législation.
F. A. A.
Après le Ballon d'Or France Football remporté par Rodri en octobre dernier et le Ballon d'Or africain décerné à Ademola Lookman hier lundi, c'est au tour de la FIFA de désigner ce mardi 17 décembre 2024, son meilleur joueur de l'année civile. Cette fois, c'est le jeune talent brésilien du Real Madrid, Vinicius Jr, qui a soulevé le trophée FIFA The Best 2024.
Deuxième au classement du Ballon d'Or en octobre, Vinicius Junior est nommé ce mardi soir meilleur joueur FIFA de l'année 2024. L'international brésilien, vainqueur de la Ligue des Champions, de la Liga, de la Supercoupe d'Europe et de la Supercoupe d'Espagne, a eu les faveurs des votants.
Dans le classement final, Vinicius arrive en tête avec 48 points et devance Rodri (43) puis son coéquipier Jude Bellingham (37). On retrouve ensuite dans l'ordre Dani Carvajal (31), Lamine Yamal (30), Lionel Messi (25), Toni Kroos (18), Erling Haaland (18), Kylian Mbappé (14), Florian Wirtz (8) puis Federico Valverde (4).
Au palmarès, l'Auriverde succède d'ailleurs à Messi, lauréat de cette distinction individuelle en 2023 et en 2022.
Découvrez les récompenses FIFA The Best 2024 du football masculin :
Meilleur joueur : Vinicius Junior (Real Madrid / Brésil)
Meilleur coach : Carlo Ancelotti (Real Madrid)
Meilleur onze : Martinez - Carvajal, Rüdiger, Dias, Saliba - Rodri, Bellingham, Kroos - Vinicius, Haaland, Yamal.
Meilleur gardien : Emiliano Martinez (Aston Villa / Argentine)
Prix Puskas : Alejandro Garnacho (Manchester United / Argentine)
Voici les récompenses FIFA The Best 2024 du football féminin :
Meilleure joueuse : Aitana Bonmati (FC Barcelone / Espagne)
Meilleure coach : Emma Hayes (Chelsea / Etats-Unis)
Meilleur onze : Naeher - Bronze, Girma, Paredes, Batlle - Portilho, Guijarro, Horan, Bonmati - Hansen, Paralluelo.
Meilleure gardienne : Alyssa Naeher (Chicago Red Stars / Etats-Unis)
Plus beau but : Marta (Orlando Pride / Brésil)
J.S
L'armée béninoise a repoussé deux attaques des groupes armés le dimanche 15 décembre 2024 à Banikoara, dans le département de l'Alibori. 07 présumés terroristes ont été mis hors d'état de nuire et plusieurs matériels saisis.
Nouvel exploit des forces armées béninoises face à la menace terroriste dans la partie septentrionale du pays. 07 présumés terroristes ont été tués lors d'une double attaque dimanche 15 décembre 2024.
La première offensive a lieu vers 8h dans la localité de Yanpogou-Baraka, aux abords du fleuve Mékrou. Les éléments de l'opération Mirador avaient pour objectif de déloger un groupe de présumés djihadistes qui s'étaient retranchés dans une cache dans cette zone frontalière. Au terme des échanges de tirs nourris, deux présumés djihadistes ont été neutralisés. D'importants équipements militaires composés essentiellement des armes, de munitions et des moyens de communication ont été saisis.
Peu après, aux environs de 11h dans la localité de Yiguiwirou, une autre patrouille des Forces de défense et de sécurité a été la cible d'une embuscade tendue par des terroristes près du fleuve Tandara. Les échanges de tirs se sont soldés par la mort de 5 présumés terroristes. Des matériels de guerre, et un grand nombre de pièces détachées de motos ont été récupérés par les Forces de défense et de sécurité.
Un banquier et l'un de ses clients ont été jugés lundi 16 décembre 2024 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), pour des faits de « vol du numéraire et complicité de vol du numéraire ». Le montant en cause dans le dossier est de 54 millions de francs CFA.
Une affaire de vol de 54 millions de francs CFA examinée ce lundi 16 décembre à la CRIET. L'affaire implique un agent de banque, et un client de la structure financière devenu son ami. Les faits remontent à 2020.
Selon l'accusation, c'est le banquier qui a retrouvé un téléphone d'une de ses collègues dont le solde du compte mobile money était de 104 millions de francs CFA. Ne voulant pas se lancer dans la récupération des fonds au risque d'éveiller les soupçons, il confie l'affaire à un client qui est devenu son ami. Dans l'incapacité de craquer le mot de passe du compte, le client ami sollicite l'expertise de quelqu'un d'autre qui a pu récupérer une somme de 54 millions de francs CFA.
A la barre, les deux prévenus ont plaidé coupables. Le banquier déclare avoir été floué par son co-prévenu. Sur les 54 millions de francs CFA, il dit avoir pris 9 millions de francs CFA que son ami lui a volés après. Dans sa déclaration, il informe avoir caché sa part sous terre, en présence de son ami, mais malheureusement, confie-t-il, l'argent a disparu de sa cachette. L'agent de banque dit être surpris quand il a appris que c'est la somme de 54 millions FCFA qui a été retirée sur le compte.
Devant la Cour, le co-prévenu rejette les accusations du banquier. Pour lui, c'est le technicien qui a réussi à craquer le mot de passe du compte qui les a floués tous les deux. Ce dernier lui aurait présenté 28 400 000 FCFA, et sur ce montant, ils devraient appliquer un pourcentage de 50%. Ainsi, le banquier et lui se sont retrouvé avec 14 200 000 FCFA. Le banquier a alors pris 9 millions et lui, il a gardé le reste (5,2 millions).
Lorsque l'affaire s'est révélée au grand jour, le coaccusé a quitté le pays pour se réfugier au Gabon. Deux ans après, pensant que l'affaire est classée, il rentre au bercail, et se fait rattraper. Le présumé technicien selon les déclarations à la barre, a disparu depuis lors.
Le dossier est renvoyée au 27 janvier 2025 pour les réquisitions du ministère public et les plaidoiries des avocats de la défense.
A Sikècodji, quartier situé dans le 7e arrondissement de Cotonou, les malfrats ont emporté la voiture d'un journaliste dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16 décembre 2024.
La voiture d'un journaliste béninois volée au petit matin de ce lundi 16 décembre 2024, devant l'église du Christianisme céleste de Sikècodji à Cotonou. La victime a donné l'alerte à travers une publication sur les réseaux. Il s'agirait d'une voiture BMW de couleur bleue immatriculé CA 4520 RB. « J'ai été sollicité vendredi nuit par un oncle chrétien céleste pour présenter le concert du cinquantenaire de leur paroisse à sikecodji. À la fin vers 3h du matin je n'ai plus retrouvé la clé de ma voiture que j'ai déposée sur le podium à mon arrivée. On a cherché en vain jusqu'à 8h le samedi matin. Puis j'étais obligé de rentrer en bus sur Porto-Novo le temps de trouver un serrurier pour me refaire la clé. Ce lundi à 12h mon oncle m'appelle pour me dire que mon véhicule n'est plus là. Je suis venu faire malheureusement le même constat », lit-on dans la publication qui informe par ailleurs qu'une plainte est déjà déposée au commissariat de Hindé.
Le journaliste victime de ce vol prie toute personne qui aurait des informations sur ladite voiture, à contacter les numéros 01 40 19 20 20 ; 01 97 60 30 29 ou contacter le poste de police le plus proche.
Le Conseil consultatif du Prix Africain du développement durable, en partenariat avec l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), a choisi la Banque d'Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) comme lauréate de la catégorie « Institution financière de l'année - Afrique » du Prix africain du développement durable. Le prix sera remis lors d'un événement prévu le 30 décembre 2024 à la salle de conférence internationale d'Accra, au Ghana.
Ce prix récompense l'implication exceptionnelle de la BIDC dans la mise en œuvre de pratiques durables à travers l'Afrique et son engagement à faire progresser le continent sur le plan environnemental, social et économique, en accord avec les Objectifs de Développement Durable (ODD) de l'ONU.
Conformément à sa mission d'amélioration de l'accès aux ressources financières durables en Afrique de l'Ouest, la Banque a engagé à ce jour, plus d'un milliard USD dans des projets axés sur la durabilité, guidés par sa stratégie 2021-25.
L'attention portée par la Banque aux initiatives durables a acquis une reconnaissance internationale, à tel point que la Banque Européenne d'Investissement (BEI) a récemment accordé une ligne de crédit d'un montant de 100 millions d'euros pour soutenir des projets durables et respectueux du climat dans la sous-région de la CEDEAO.
Pour rappel, en février 2023, la BIDC a publié son premier Cadre de financement Environnemental, Social et de Gouvernance (ESG), formalisant ainsi son engagement en faveur du financement vert et des initiatives de développement durable. Cette publication a été suivie par la première édition d'un cadre de discussions initié par la Banque intitulé « La Table Ronde du Président » sur le thème « Rendre l'Afrique de l'Ouest verte » en octobre 2023. Le programme, qui a rassemblé des experts de l'environnement et du développement durable, s'est concentré sur les effets du changement climatique en Afrique de l'Ouest et a fait des propositions pour un développement économique respectueux du climat.
En outre, la BIDC est récemment entrée dans l'histoire en devenant la première Institution de Financement du Développement (IFD) à émettre une obligation verte, sociale et durable sur le marché financier régional de l'UEMOA à travers la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM). Cette transaction historique a été sursouscrite en l'espace de 48 heures.
Enfin, la Banque est en train de finaliser son accréditation auprès du Fonds vert pour le climat (GCF) et, à cet égard, a récemment reçu une délégation de haut niveau du GCF venue de Corée du Sud, pour des discussions sur les mesures visant à positionner la Banque pour mieux soutenir la sous-région dans ce domaine.
Le Prix Africain du développement durable (ASA) est une plateforme qui honore les individus, les organisations, les entreprises, les ONG et les organismes gouvernementaux qui font preuve d'un engagement important en faveur des pratiques durables.
Source : Communiqué de Presse
À propos de la BIDC
La Banque d'Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) est l'Institution de Financement du développement des quinze (15) États membres de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) que sont : le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d'Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo. Basée à Lomé, en République togolaise, la Banque s'engage à financer des projets et programmes de développement portant sur diverses initiatives dans les secteurs des infrastructures et des services sociaux de base, du développement rural et de l'environnement, de l'industrie ainsi que des services sociaux, à travers ses guichets dédiés aux secteurs privé et public.
Les interventions de la BIDC se font sous forme de prêts à long, moyen et court terme, de prises de participation, d'octroi de lignes de crédit et mise en place d'accords-cadres de refinancement, des opérations d'ingénierie financière et services connexes.
Le ministre des Affaires étrangères du Bénin, Shegun Adjadi Bakari s'est prononcé, lundi 16 décembre 2024, sur la réouverture des frontières Bénin-Niger.
Les yeux sont toujours rivés vers Niamey pour la réouverture de ses frontières avec le Bénin. Les relations entre les deux pays semblent s'améliorer avec la reconnaissance officielle de l'ambassadeur du Bénin à Niamey et celui du Niger à Cotonou. « Nous sommes dans un processus de décrispation et de normalisation au plan bilatéral. (…) Je pense que nous sommes sur un chemin et qu'il faut prendre le temps pour qu'on arrive à ce dégel complet », a affirmé le ministre béninois des Affaires étrangères Shegun A. Bakari.
Les relations entre le Bénin et le Niger se sont dégradées suite au coup d'Etat de juillet 2023 qui a renversé le président Mohamed Bazoum. En application des sanctions de la CEDEAO, le Bénin a fermé ses frontières. Après la levée des sanctions et dans sa volonté de rétablir les relations, le Bénin a procédé à la réouverture de ses frontières. Mais le Niger a maintenu ses frontières fermées jusqu'à la date d'aujourd'hui. « La frontière elle est ouverte du côté du Bénin et nous avons bon espoir que très rapidement de l'autre côté cela puisse se faire », a déclaré le ministre.
À l'en croire des progrès ont été enregistrés dans les échanges entamés pour normaliser les relations. « Il est important que l'on puisse regarder les avancées. C'est vrai qu'on attend tous cette réouverture, on l'espère tous au plan bilatéral, mais nous venons de loin. Nous avons parcouru beaucoup de chemin et je pense que chaque jour nous rapproche de cet objectif. Nous y travaillons de façon consciencieuse (…) et j'espère que de l'autre côté les choses avanceront rapidement pour que bientôt tout cela soit derrière nous pour que nous puissions avancer sur les sujets importants », a ajouté le chef de la diplomatie béninoise.
A.A.A