La version en ligne de ‘'La nouvelle tribune'' a été suspendue ce 26 juillet 2018 par la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (Haac). Désormais ce journal est interdit jusqu'à nouvel ordre, aussi bien en version papier qu'en numérique. Cette mesure fait suite à la suspension de la version papier du journal, le 02 mai 2018 par une décision conservatoire de l'organe de régulation des médias. Cette sanction intervient après une audition que les conseillers de l'institution ont tenu mercredi dernier pour écouter le directeur de publication de l'organe Vincent Foly.
Le président de la Haac, Adam Boni Tessi, au moment de la suspension de la version papier du journal en mai dernier, avait précisé que cela ne relève nullement d'un acharnement ou encore d'une volonté manifeste de piétiner la liberté de presse. Cette suspension relève selon le président, de l'application des textes qui mettent fin « aux dérapages » du journal.
F. A. A.
Les travaux du Salon international des mines, des carrières et du pétrole (Semica) se sont achevés, vendredi 20 juillet dernier. Mais c'est le Bénin qui sort gagnant de ce salon qui non seulement ouvre la voie pour une nouvelle exploration des potentialités de son sous-sol mais aussi offre un environnement sécurisé pour les investissements. Le Président du directoire, chargé de mission du chef de l'Etat et président du présidium du salon, Zul Kifl Salami, se veut optimiste quant à l'issue de cette rencontre.
Tout en rappelant les idées fortes autour desquelles s'est déroulé le séminaire, le professeur Zul Kifl Salami se dit rassuré des conclusions de la rencontre.
Déjà, à l'entame du séminaire, la vision était de se fixer un objectif à atteindre assez rapidement. « Faire en sorte que ce salon débouche sur la renaissance de la production minière et pétrolière dans notre pays et dans la sous région. Cet objectif paraît ambitieux mais, on a planté le décor et il nous revient pendant les délibérations de voir les voies et moyens qu'il faut activer pour effectivement atteindre cet objectif qui est très important pour les économies nationales des pays de la sous régions. Faire en sorte que tous les moyens soient examinés avec sincérité pour qu'en fin nous reprenions le chemin de la production pétrolière et minière dans nos pays », a indiqué Zul Kifl Salami.
Le président du présidium ajoute par ailleurs que cette vision a été porteuse puisque « Cela nous a conduit à voir quels sont les ingrédients, quels sont réellement les facteurs déterminants pour la renaissance de l'industrie pétrolière et minière dans nos pays ».
Une vision prospectrice
« La première chose qui est revenue sur toutes les lèvres et particulièrement celles des acteurs internationaux, c'est la nécessité d'assainir l'environnement institutionnel et l'environnement des affaires car l'investisseur ne viendra jamais prendre le risque d'investir dans un environnement qui ne garantit pas le retour sur investissement, la stabilité fiscale, la stabilité des institutions, la stabilité du cadre légal », martèle le président du directoire du séminaire.
Les actrues ont mis l'accent sur l'indispensabilité de la révision des codes. « Nous avons compris que deux documents de référence doivent être étudiés de fond en comble : le code minier et le code pétrolier », a rappelé Dr Zul Kifl Salami. Car soutient-il « ces deux documents ont en capsule, les devoirs et les droits de chaque partie lorsqu'on veut investir dans le domaine minier et pétrolier ».
C'est dire donc que beaucoup de choses sont à parfaire pour rassurer les investisseurs.
Le chargé de mission du chef de l'Etat montre à travers la présentation des conclusions, qu' « il est apparu clairement qu'il y a des efforts très importants à fournir par les pouvoirs publics pour procéder au nettoyage des codes minier et pétrolier tels qu'ils existent aujourd'hui, à leur reformatage afin que les préoccupations légitimes de ceux là mêmes qui sont appelés à prendre des risques pour l'investissement soient satisfaits ». La satisfaction soutient-il au niveau des acteurs est qu'ils se sont rendus compte d'une prise de conscience dans nos pays que « les codes doivent être nettoyés pour générer l'enthousiasme des investisseurs ».
L'autre aspect non moins important sur lequel a mis l'accent les acteurs est relatif aux problèmes de gouvernance. Pour Zul Kifl Salami, « Tant que la gouvernance n'est pas renforcée, l'Etat de droit n'est pas au rendez-vous, le fonctionnement des institutions n'est pas fluide, il est évident que l'investisseur ne sera pas en confort pour prendre le risque de l'investissement ». Aussi, fait-il remarquer le problème soulevé par le ministre des mines et de l'eau qui porte sur la garantie, la sécurisation des investissements à travers les fonds de garantie. A cela, le président du directoire répond que « la satisfaction est totale parce que nous avons des moyens légaux, des structures internationales, sous-régionales qui sont capables de fournir des garanties nécessaires aux investisseurs dans le domaine des mines et de l'énergie ».
Regard sur le Bénin
Heureux du déroulement du séminaire au Bénin, le professeur Zul Kifl Salami déclare : « ce séminaire, nous l'avons voulu et nous l'avons organisé grâce à la direction de la Semica ». Ce qui selon lui, témoigne de la volonté réelle du Bénin à aller de l'avant, sur le front de la recherche pétrolière et minière et surtout de la production pétrolière et minière. C'est alors important de dire, souligne le professeur, qu'il y a une volonté inoxydable de la part du pouvoir public, du gouvernement, de son Excellence, le président Patrice Talon à suivre les conclusions de ce séminaire. « Le Bénin a un environnement des affaires et un environnement institutionnel tout à fait porteur, la gouvernance est au rendez-vous, le leadership est fort et productif, la volonté y est et le rôle du secteur privé est porteur et surtout magnifié, la lutte implacable contre tout ce qui chatouille les velléités de corruption », étale-t-il. Zul Kifl Salami n'a pas manqué de préciser la vision du chef de l'Etat depuis son accession à la magistrature suprême d'assainir l'environnement pour permettre aux investisseurs de recourir au Bénin. « (...) vous êtes dans un Bénin nouveau et les conditions sont réunies pour que vous fassiez ce qu'on appelle le saut de l'autruche, c'est à dire investir dans un secteur à risque et à ce sujet la volonté de nettoyer notre code pétrolier y est », rassure-t-il.
Giscard AMOUSSOU
A la découverte du sous-sol béninois
Une première cargaison de fils de tissage du groupe industriel algéro-turc Tayal a été exportée jeudi à partir de la zone industrielle de Sidi Khattab (wilaya de Relizane) vers quatre pays européens, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée en présence du ministre de l’industrie et des Mines, Youcef Yousfi.
A cette occasion, le ministre a estimé que cette première opération est d’une « grande importance pour diversifier les exportations nationales et réduire progressivement la dépendance aux hydrocarbures ».
Pour sa part, le P-dg du groupe Tayal, Messut Toprak, a indiqué que le groupe industriel de textiles a commencé par satisfaire les besoins nationaux pour s’attaquer à l’international en fils de tissage. Il a également annoncé que le groupe commencera bientôt à exporter des produits finis et de prêt-à-porter.
Messut Toprak a indiqué qu’après la réception, à la fin de l’année en cours, des unités industrielles de production de différents vêtements et tissus fins, le complexe passera à la deuxième étape de fabrication du tissu de rideaux et autres produits domestiques.
Ce complexe industriel comprend huit unités industrielles et une école de métiers de tissage. Il dispose d’une capacité de production annuelle de 30 millions de mètres de fils de tissage, de 14 millions de mètres de tissage de filature et 3.200 tonnes de tissus et autres.
Lors de sa visite, Youcef Yousfi a visité le complexe industriel de textile et plusieurs unités industrielles dont l’entrepôt de matières premières, deux unités de tissage de filature et de tissus, l’école des métiers de textiles qui a formé en six mois derniers 600 jeunes en différents métiers.
APS
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La Direction générale de la pharmacie du ministère de la Santé vient de fixer les délais de dépôt des dossiers de programmes prévisionnels d’importation des produits pharmaceutiques. Les opérateurs dans le domaine disposent désormais de deux mois, du 1er août jusqu’au 30 septembre, pour déposer leurs programmes au titre de l’exercice de l’année 2019.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – Selon la note de la Direction de la pharmacie et des équipements de santé adressée aux opérateurs, «les programmes prévisionnels doivent être élaborés selon les canevas utilisés pour l’exercice 2018 sur support papier et informatique, et il est attendu des opérateurs de se conformer aux dispositions précises lors de l’exercice 2018 en matière de quantités prévisionnelles et de mise à jour de renouvellement de décisions d’enregistrement.
La même direction rappelle que le dossier accompagnant le programme prévisionnel d’importation doit être accompagné par une lettre explicative basée sur une étude de marché, notamment pour le dispositif médical et le réactif, d’un document attestant du respect de l’engagement à finaliser l’homologation des dispositifs médicaux ou l’enregistrement des réactifs, ainsi qu’un document faisant foi de l’introduction de la disposition portant reprise des produits périmés ainsi que leur remplacement ou remboursement par le fournisseur».
Le ministère de la Santé a décidé de rapprocher les délais de dépôt des dossiers des programmes d’importation pour l’exercice de 2019, puisque le délai de 2017 pour l’exercice de 2018 a été prolongé jusqu’au mois d’octobre. Ce qui ne permet pas, toutefois, la finalisation des études des dossiers dans les temps.
Une situation qui a engendré plusieurs retards dans la libération des programmes prévisionnels d’importation et dont se plaignent les opérateurs en pharmacie. Ces retards, accusent-ils, sont à l’origine des pénuries des produits pharmaceutiques. Devant ce constat, le département de Mokhtar Hasbellaloui a visiblement décidé de mettre de l’ordre.
S. A.
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Un terroriste armé s’est rendu hier aux autorités militaires à Adrar, a indiqué le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué. «Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce aux efforts de qualité continus, fournis par les forces de l’Armée nationale populaire, un terroriste s’est rendu, ce matin du 25 juillet 2018, aux autorités militaires à Adrar en 3e Région militaire», précise la même source, ajoutant qu’il «avait en sa possession un pistolet mitrailleur de type kalachnikov et 2 chargeurs garnis de munitions».
«Il s’agit de El Mahri Yourou, dit ‘’El Haïmer’’, qui avait rallié les groupes terroristes en 2016», ajoute-t-on.
Dans le même contexte et grâce à l’exploitation efficiente de renseignements, un détachement combiné de l’Armée nationale populaire «a arrêté, à Tébessa (5e RM), quatorze éléments de soutien aux groupes terroristes», tandis qu’un autre détachement «a récupéré, à In Guezzam (6e RM), deux pistolets mitrailleurs de type kalachnikov, un fusil à pompe, une quantité de munitions et deux véhicules tout-terrain».
D’autre part et dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, un détachement de l’Armée nationale populaire «a intercepté, à Biskra (4e RM), un contrebandier à bord d’un camion chargé de dix-sept quintaux de tabac», alors que des gardes-côtes» ont déjoué, à Béni Saf (2e RM), une tentative d’émigration clandestine de dix-neuf personnes à bord d’une embarcation de construction artisanale», rapporte le communiqué.
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L’avion d’Iraqi Airways a décollé sans encombre de Machhad en Iran. Mais ses 150 passagers ont bien failli ne jamais arriver à Bagdad, à cause d’une dispute entre pilote et co-pilote, apparemment… pour un plateau-repas!
Médias et réseaux sociaux irakiens se sont immédiatement saisis de l’affaire, avec horreur ou ironie, poussant la compagnie nationale à se fendre d’un communiqué d’explication.
« Ce sont des pilotes ou des chauffeurs de minibus ?« , faisait mine de s’interroger une internaute, en référence à ces conducteurs connus pour rouler à toute allure et qui sont le cauchemar des autres automobilistes.
Une enquête ouverte« Le ministère des Transports a ouvert une enquête avec les deux pilotes qui se sont disputés en vol« , a indiqué Iraqi Airways mercredi soir dans un communiqué qui ne précise pas quand l’incident a eu lieu.
بيان
نعلن أمام الناس عن قيام وزارة النقل بفتح التحقيق مع الطيارين الذين تشاجروا في الجو، وقد صدرت الأوامر سلفاً بإيقافهم عن الطيران، وتم تكليف مفتش عام الوزارة بإتمام الإجراءات الاصولية بحقهم، ولن يكون هناك أي تهاون مع أي طرف، ولن تكون أمامهم اي فرصة للإفلات من العقوبات المشددة pic.twitter.com/fvu29aqwFa
— IRAQI AIRWAYS (@Aliraqiaairways) 26 juillet 2018
La compagnie ne donne pas non plus la raison de la discorde sur ce vol qui avait à son bord 157 passagers ainsi que les membres d’équipage.
Tout ça pour un plateau-repasMais dans une lettre adressée à sa hiérarchie consultée par l’AFP, le co-pilote affirme que, alors que l’avion était en vol, « le ton est monté avec le pilote parce qu’il refusait qu’une hôtesse m’amène un plateau-repas sous prétexte que je ne lui en avais pas demandé l’autorisation« .
Après avoir pris son propre repas, poursuit-il, le pilote « a utilisé un vocabulaire inapproprié » puis l’a « frappé et insulté, ce qui a provoqué la venue d’un membre de la sécurité« .
Les deux hommes ont cependant réussi à faire atterrir l’avion mais une fois l’appareil posé à Bagdad, « le pilote a de nouveau porté coups et insultes« . Face à cela, plaide-t-il, « j’ai dû me défendre« .
Iraqi Airlines indique avoir suspendu les deux hommes et promet qu’ils « ne pourront échapper aux sanctions les plus dures (…) comme l’interdiction de voler à vie« .
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Par A. E. A.
Sous le slogan «Un été sans accidents», le commandement régional de la gendarmerie nationale de Constantine a lancé, hier, une campagne de sensibilisation, qui durera jusqu’au 18 août prochain, dont l’objectif est de réduire le nombre des accidents de la circulation, à travers la sensibilisation des usagers autour de la nécessité de respecter le Code de la route.C’est à l’échangeur de l’Université Constantine «3» «Salah Boubnider», sur le tronçon limitrophe de l’Autoroute Est-Ouest, que le coup d’envoi de cette campagne a été donné. Durant la première heure, pas moins de 200 dépliants ont été distribués et des conseils de prévention dispensés à 400 conducteurs de véhicules, tous types confondus, selon le capitaine Mohamed Hamidou. Notre interlocuteur de poursuivre que « dans ce cadre et en coordination avec des éléments des Scouts musulmans algériens, la protection civile et des Associations en charge de la sécurité routière, nous avons entrepris la sensibilisation des automobilistes usagers de l’autoroute Est-Ouest. Il s’agissait, beaucoup plus, de sensibilisation que de répression ». Sensibilisation au danger que représente la vitesse, la distance nécessaire de sécurité à respecter entre les véhicules, le dépassement interdit, les manœuvres dangereuses, qui peuvent entraîner des drames. Ceci est, particulièrement, valable lors de la saison estivale, qui se distingue par de nombreux déplacements vers les villes côtières comme Skikda, Annaba, Jijel, notamment.
A rappeler que cette campagne de la gendarmerie, qui se poursuivra jusqu’au 18 août, aura pour prochaine station les Quatre chemins’, à l’entrée de la nouvelle ville Ali Mendjeli, le 4 août, alors que le 10 du même mois, ce sera le CW175 tandis que le 16 août cela sera le tour de la RN (RN) n°3, réputée pour ces accidents meurtriers.
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Par Madjid BERKANE
Le sentiment de la honte nous ronge à chaque fois qu’un visiteur étranger se rend dans leur wilaya.
La wilaya de Saïda n’est finalement pas seulement loin de la capitale «Saïda baïda» comme le dit un adage populaire, mais surtout du développement. La pauvreté, l’absence de l’aménagement, la saleté, la poussière, les odeurs nauséabondes…, n’ont pas besoin d’êtres cherchées dans les recoins de cette wilaya, mais juste au chef-lieu de cette dernière. Tout près du siège de la wilaya, du siège de l’APC et des différentes directions exécutives. Une image qui va a contrario de «l’ordre établi» jusque-là en Algérie: le chef-lieu de la wilaya doit être l’arbre qui cache la forêt. S’agit-il là d’une preuve d’honnêteté de la part des responsables de cette wilaya refusant la discrimination entre les localités ou est-ce plutôt un laisser-aller collectif? Les habitants de Saïda ont la réponse et ce sont eux qui payent à présent le prix. Le sentiment de la honte les ronge en effet à chaque fois qu’un visiteur étranger se rend dans leur wilaya.
La double honte
«Contrairement à d’autres habitants d’autres wilayas, nous ressentons à Saïda une double honte à l’arrivée des visiteurs. Celle-ci est due à l’état déplorable de nos quartiers et celle de notre chef-lieu de wilaya», souligne, la mine toute rouge de honte, Nour El Houda, journaliste locale à Saïda. «Le retard est énorme. Tous les responsables qui débarquent dans notre wilaya expriment à leur arrivée de bonnes intentions, mais finssent tous par jeter l’éponge», ajoute-t-elle. «Certains walis préfèrent délibérément laisser les choses en l’état. La technique leur permet de maintenir la paix et s’épargner la colère des habitants de Saïda éternellement mécontents», poursuit Nour El Houda, indiquant que ses écrits trouvent rarement un écho. «Le chef-lieu de la wilaya dispose pourtant de tous les atouts pour être digne de ce nom. Il s’étend sur une plaine, il est entouré de beaucoup de forêts, facilement accessibles et près de quatre wilayas de l’Ouest: Mascara, Sidi Bel Abbès, Oran et Relizane», fera-t-elle observer. Il faut dire à ce propos que l’immobilisme dans cette ville est parlant. En la visitant avant-hier avec le ministre de l’Intérieur, nombre de cités, de placettes publiques, d’artères sont sans éclairage public, sans aménagement et même sans réseaux d’assainissement. Nouredine Bedoui a été interpellé d’ailleurs par plusieurs habitants au sujet de ces insuffisances. «Nous sollicitons les autorités, mais aucun signe de vie de leur côté», a déploré un résident, montrant du doigt au ministre l’éclairage public défaillant de la cité où il habite. La ville de Saïda frappe aussi par l’absence de l’urbanisme. Peu d’immeubles y sont visibles. Les directions de wilayas devant «meubler» un petit peu le chef-lieu de la wilaya sont entassées encore dans un seul immeuble: la cité administrative, en l’occurrence. Les walis de la République ont été pourtant tous instruits à l’effet de délocaliser les directions et leur construire des édifices.
Les structures minuscules
Le procédé est nécessaire pour améliorer le service public. Les autres structures dépendant des secteurs de la culture, de la santé, l’enseignement supérieur, du sport et de la jeunesse sont toutes minuscules et indignes d’un chef-lieu de wilaya. Le changement de leur vocation est une urgence pour changer la mine du centre-ville. Ce propos a été exprimé d’ailleurs par beaucoup de citoyens lors de la rencontre du ministre avec la représentants de la société civile. «Notre wilaya est pauvre. Nous manquons du tout. Le chômage frappe toutes les catégories. Nous avons une crise aiguë du logement. Nous vous demandons de révolutionner les choses monsieur le ministre», s’est emporté un intervenant. «Les routes de Saïda Sont toutes impraticables. C’est pour quand la pénétrante?», a indiqué un autre intervenant. La crise du logement a poussé, pour rappel, plusieurs habitants dans les localités de Sidi Brahem, Lahssassna, Youb, Balloul et dans le chef-lieu de la wilaya à organiser des sit-in lors de la visite du ministre de l’Intérieur. Le quota que les autorités accordent à certaines communes dans la formule de l’habitat rural est, selon les protestataires, très en deçà des besoins exprimés. La formule de l’habitat rural est très prisée dans la wilaya de Saïda, a-t-on appris sur place. Les citoyens veulent tous construire leurs maisons à même leurs fermes et champs agricoles. Le problème de l’emploi a poussé aussi beaucoup de jeunes à interpeller Bedoui lors de sa visite. «Les entreprises se font rares et le secteur public ne crée plus de l’emploi», ont souligné plusieurs jeunes en interpellant le ministre. La wilaya de Saïda dispose, a-t-on appris par ailleurs, de peu de zones d’activités. La seule qui a pu attirer certains investisseurs est celle du chef-lieu de wilaya. La proximité de Saïda des wilayas d’Oran, de Sidi Bel Abbès et de Relizane l’a fortement désavantagée. Le seul secteur qui connaît à présent une certaine dynamique et crée quelques postes d’emploi est celui de l’agriculture. «Les postes d’emploi créés dans ce créneau sont hélas saisonniers», déplore-t-on. Le secteur du tourisme connaît lui aussi une certaine dynamique. Les bains thermaux de la wilaya sont d’une notoriété internationale. Le bain thermal Hamam Rebbi est- fréquenté même par des Anglais et des Américains. Ses vertus curatives sont incontestables. Néanmoins, leur exploitation est encore traditionnelle. Ceci prive de nombreux jeunes de postes d’emploi et les autorités locales de richesse. Le non-développement du tourisme est dû aussi à l’absence des infrastructures hôtelières. La wilaya ne compte en effet que quelques résidences. Le ministre de l’Intérieur, qui a écouté attentivement les représentants de la société civile, a promis de solutionner de nombreux problèmes dans les jours prochains. Néanmoins, le ministre a indiqué qu’une seule main ne peut jamais applaudir. L’Etat ne peut plus être au four et au moulin en même temps. Les investisseurs et les détenteurs de l’argent doivent se montrer et mettre la main à la pâte. «Le défi de l’emploi est très compliqué pour qu’il soit solutionné de façon unilatérale», a fait savoir le ministre.
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Avec une inflation projetée à 1 000 000 % pour cette année, l’économie du pays perd la tête. Mais le gouvernement rejette toujours la faute sur l’opposition et les Etats-Unis.
Explosion sociale ? Ou future libération forcée de l’économie ? Avec une inflation désormais projetée à 1 000 000 % d’ici à fin décembre par le Fonds monétaire international (FMI), tous les scénarios sont possibles au Venezuela où les conditions de vie se détériorent rapidement.Pour faire face à cette hyperinflation, le président Nicolas Maduro a annoncé mercredi 25 juillet que le Venezuela allait bientôt supprimer cinq zéros de sa monnaie, le bolivar. « Le 20 août démarre (…) le plan de redressement économique avec la reconversion monétaire, cinq zéros en moins », a-t-il déclaré.
A l’heure actuelle, le salaire minimum d’un Vénézuélien (1,5 dollar au taux du marché noir, la référence de facto) lui permet à peine d’acheter un poulet d’un kilo. Les finances publiques, elles, sont exsangues. Le Venezuela tire 96 % de ses revenus du brut. Or sa production de pétrole s’est effondrée d’au moins la moitié en un an et demi faute de liquidités pour moderniser les champs pétroliers. Selon l’OPEP, la production de brut a chuté de 3,2 millions de barils par jour en 2008 à 1,5 million en juin.
Un tableau économique catastrophiqueLe panorama économique lugubre du FMI, pour qui tous les voyants sont au rouge, avec une récession de 18 % attendue en 2018, n’étonne pas outre mesure ceux qui vivent ces problèmes au quotidien. On estime que 1,6 million de Vénézuéliens ont émigré depuis 2016 à cause de la débâcle économique qui a fait basculer 87 % de la population dans la pauvreté, selon une étude des principales universités du pays.
Le FMI anticipe une hausse des départs, affectant de plus en plus les pays voisins. La pénurie est généralisée au Venezuela, où les services publics, des soins à l’électricité, en passant par l’eau ou les transports, se sont fortement dégradés.
« La seule façon pour sortir de l’hyperinflation, c’est avec des réformes économiques profondes. C’est de cette manière qu’on y a mis un terme dans tous les autres cas », déclare Henkel Garcia, directeur du cabinet Econometrica, qui rappelle que ces phénomènes ne durent pas éternellement, en donnant l’exemple du Zimbabwe.
Le FMI pointe par ailleurs du doigt la mise en circulation d’un nombre toujours plus grand de billets, ce qui alimente l’hyperinflation. Pour Henkel Garcia, il faut aussi sauver l’industrie vénézuélienne qui fonctionne actuellement à 30 % de sa capacité, mettre un terme au contrôle des changes et des prix, qui donne à l’Etat le monopole des devises. Pour redresser la situation, Econometrica estime qu’il faudrait injecter entre 20 et 30 milliards de dollars par an durant deux ou trois ans.
Le gouvernement inflexiblePourtant, « l’exécutif n’a aucun intérêt à modifier la politique économique », juge un autre cabinet, Ecoanalitica, dans un récent rapport. Face à une telle situation, le président socialiste Maduro, dont la réélection en mai jusqu’en 2025 n’est pas reconnue par une grande partie de la communauté internationale, devra jouer les équilibristes pour éviter de perdre le contrôle.
Travailleurs de la santé, du secteur électrique, retraités, professeurs : les conflits sociaux se multiplient ces dernières semaines pour demander des hausses de salaire et une amélioration des conditions de travail. Ces initiatives sont pour l’heure isolées et l’opposition, dont nombre des dirigeants sont à l’étranger ou en prison, apparaît dépourvue de chef. « Il est probable que seule l’aggravation de la crise entraîne les pressions nécessaires pour déséquilibrer » la coalition actuellement au pouvoir, voire « la remplacer », prévient Ecoanalitica, qui prévoit des changements structurels en 2019.
Récemment, des dirigeants du chavisme, le mouvement aux manettes, ont haussé le ton pour réclamer un virage économique. « Voilà dix-neuf ans que la révolution a eu lieu, nous sommes désormais responsables des bonnes et des mauvaises choses », a lâché Freddy Bernal, collaborateur influent du président.
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Les importations de bière par l’Algérie ont augmenté de 134% entre 2015 et 2017, a déclaré Hamani, président de l’Association des producteurs algériens de Boissons (APAB).
La plus grosse part du marché de la bière revient aux importateurs avec une progression de plus de 5%, entre 2015 et 2017, alors que la part des producteurs locaux a régressé, au vu de leurs unités de production qui fonctionnent à 60% de leurs capacités.
Si l’importation de la bière est plus importante, cela est lié, selon M. Hamani, «essentiellement aux prix pratiqués sur le marché, mais surtout à la composition chimique de cette bière importée». «Ce sont des bières à fort taux alcoolémique, ce qui représente, aussi, un réel danger sur le plan sanitaire», a-t-il ajouté.
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Véritable musée à ciel ouvert, le Vieux Mila, la seule cité millénaire encore habitée, renferme des richesses archéologiques inestimables, qui se dégradent de jour en jour. L’ancienne église où a officié St Augustin, devenue, par la suite, la mosquée Abu al-Muhajir Dinar, est la seule partie réellement protégée de cette cité antique, grâce à son classement de patrimoine national protégé en 2007.
Par Lounes Guermour, Radio Algérie Multimédia
Pour le reste, des maisons qui remontent à plus de 4000 ans, selon des spécialises, tombent en ruines l’une après l’autre, sans parler des habitants qui bétonnent leurs murs.
« Chacun fait ce qu’il veut, personne ne respecte les mesures de sauvegarde et nul ne s’inquiète de ce trésor qui, si les choses ne changent pas, disparaitra dans les années à venir », prévient un journalise de la radio locale de Mila, qui nous a fait visiter les lieux.
« Milo », la plus grande statue au monde sculpté à partir d’une seule pièce de marbre
La pièce maîtresse de ce musée est sans conteste la statue en marbre de « Milo ». Considérée par les spécialités comme la plus grande statue au monde faite à base d’une seule pièce de marbre, cette sculpture représente une forme humaine de près de deux mètres de hauteur, en position assise, au visage et aux membres indéterminés. La tête de cette statue est dans un musée en France.
Découverte en 1880 par des archéologues français, la statue exposée en plein air, a été, selon des témoins, endommagée lors d’un déplacement. Elle traine, aujourd’hui, au milieu d’un jardin, sans présentation, ni notice explicative. Heureusement que notre confrère de radio Mila était là pour nous donner quelques informations sur cette statue qui serait d’origine numide.
Le musée du site de Mila compte également dans sa collection deux sarcophages antiques ornés de sculptures, des fontaines romaines, de la mosaïque et de nombreuses bornes d’épigraphes et d’épitaphes dont la majeure partie provient de fouilles entreprises à l’époque coloniale ou de pièces restituées par des particuliers.
Un mur de 1.200 mètres de longueur qui ceinture la cité antique
De l’époque byzantine, Milo – Mila a un nom pour chaque période historique -, conserve surtout des pans du mur d’enceinte qui la ceinturait sur une longueur de 1.200 mètres. Piqué d’une multitude d’étranges fenêtres larges à l’extérieur et étroites de l’intérieur, visibles à ce jour, et doté de 14 tours de surveillance pouvant atteindre 12 mètres de hauteur. Ce mur reflète on ne peut mieux le statut de citadelle religieuse de Mila à cette époque.
La mosquée Abu al-Muhajir Dinar, la deuxième plus ancienne en Afrique
C’est la deuxième plus ancienne mosquée du continent après celle de Carthage en Tunisie. Baptisée au nom d’Abu al-Muhajir Dinar, un des compagnons du Prophète (QSSSL), cette bâtisse représente, clairement, l’évolution des croyances religieuses en Afrique du Nord et en particulier en Algérie, et ce, depuis l’antiquité jusqu’à la fin de la période coloniale.
D’église romaine dans l’antiquité, cet édifice a été transformé en mosquée, avant de servir d’annexe militaire, voire d’étable durant la colonisation française.
Selon des écrits de l’église romaine, cet édifice a abrité les deux conciles (assemblée des évêques de l’église catholique) tenus à Mila au début du Ve siècle et dont le second a été présidé par St Augustin, en personne. Ce qui n’est pas rien !
La fontaine « Aïn Lebled »
C’est la seule fontaine qui remonte à l’époque romaine et dont l’eau coule toujours avec abondance. La légende dit que « celui qui boira de cette source d’eaux se mariera une deuxième fois ». Les habitant de Mila semblent y croire.
Construite au IIIe siècle par l’empereur Hadrien, la fontaine « Aïn Lebled » était une partie intégrante du forum de Milev, l’autre nom romain de Mila.
Par ses vestiges multiples, elle déroule l’histoire de la présence dans cette région d’Algérie de plusieurs civilisations : Architecture de l’époque romaine (fontaines et tuiles), byzantine (muraille et pierres de taille) et musulmane (demeures ottomanes).
Enfin un « plan de sauvegarde » du Vieux Mila !
Un « Plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé du Vieux Mila » a été approuvé le 14 juillet 2018, par la commission nationale des biens culturels du ministère de la Culture.Ce plan élaboré par la direction de la culture conjointement avec l’association des Amis du Vieux Mila, comprend trois phases : « Diagnostic et mesures d’urgence », « analyse historique et typologique » et « projet préliminaire »
Il constitue un « mécanisme légal et technique » pour la protection de la cité antique du Vieux Mila, qui s’étend sur 38 hectares, et permet « l’inscription future d’une opération de restauration », selon le ministère de la culture.
Espérant que cette fois-ci ça sera la bonne et que ça ne restera pas que sur du papier.
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Les attaques coordonnées menées mercredi par le groupe terroriste autoproclamé « Etat islamique » (Daech/EI) dans le sud de la Syrie ont fait près de 250 morts, selon un nouveau bilan de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
L’assaut contre plusieurs villages couplés à des attentats suicide ont eu lieu dans la province de Soueida. Les terroristes de l’EI sont présents dans une zone désertique au nord-est de cette région à majorité druze, jusque-là relativement épargnée par le conflit qui ravage la Syrie depuis 2011.
Le bilan n’a fait que monter depuis l’attaque menée mercredi matin, revendiquée des heures plus tard par l’EI. « Il est à présent de 246 morts dont 135 civils », a indiqué le directeur de l’Observatoire, Rami Abdel Rahmane.
Le reste des morts sont des combattants progouvernementaux et des habitants qui avaient pris les armes pour défendre leurs villages.
« Le bilan s’élève, des civils blessés ayant succombé et des personnes portées disparues ayant été retrouvées mortes », a ajouté M. Abdel Rahmane cité par l’AFP.
Au moins 45 terroristes ont été tués dans les combats ayant suivi les attaques.
Les médias officiels syriens ont confirmé les attaques faisant état de morts et de blessés dans la ville de Soueida et les villages voisins, mais n’ont pas donné de bilan.
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Au cours de la visite de travail du chef de l'Etat, Patrice Talon, chez son homologue nigérian Muhammadu Buhari, ce mercredi 25 juillet 2018, les deux hommes d'État ont échangé sur les moyens pour lutter contre la contrebande du riz. Au terme de cette séance, ils se sont mis d'accord sur la mise en place d'un comité conjoint pour la lutte contre le phénomène.
Dans le but de dynamiser la production locale de riz et assurer la sécurité alimentaire et économique des Nigérians, le pays dès 2015 a pris des mesures avec les pays voisins pour limiter le commerce transfrontalier de riz. Selon Femi Adesina, conseillère spéciale des médias du président Buhari, le riz étuvé clandestin pénètre toujours au Nigéria, ce qui annule les efforts du gouvernement et décourage les agriculteurs. « Les activités des trafiquants entravent la quête d'autosuffisance du Nigéria, en particulier dans la production de riz », a-t-elle affirmé. C'est pourquoi, le gouvernement nigérian a menacé de fermer ses frontières avec le Bénin, si des mesures idoines n'étaient pas prises.
Face à cela, les deux chefs d'Etat se sont mis d'accord sur la création d'un comité mixte de lutte dont les modalités doivent être définies le plus tôt possible. Le président béninois a affirmé que la contrebande affecte négativement les économies du Bénin et du Nigeria, ce qui constitue une menace pour les relations bilatérales. « Nous sommes conscients de la manière dont la contrebande de riz affecte le développement des capacités locales dans la riziculture au Nigeria. Cela affecte négativement le commerce entre nous et le Nigeria, un partenaire important pour un pays comme le Bénin. Nous n'avons pas le pouvoir de bloquer les marchandises destinées à d'autres pays, et notre pays n'est pas la destination finale du riz de contrebande. Nous devons développer une volonté commune pour faire face au problème », a-t-il déclaré, selon les médias nigerians.
Pour Patrice Talon, il est nécessaire de mettre en place un comité conjoint pour combattre ce fléau.
Le président nigérian a aussi soulevé le risque d'insécurité dans son pays à cause de la contrebande d'armes de petit calibre et de munitions transitant par le Bénin à destination du Nigéria.
Par ailleurs, le chef d'Etat béninois a souhaité que le Nigéria se rallie au projet de la boucle ferroviaire Bénin - Niger. Muhammadu Buhari a apprécié cette opportunité qui pourrait être intéressante économiquement pour son pays. Il a suggéré la réalisation d'une étude en vue de connaître les tenants et aboutissants dudit projet.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)