Bouteflika a adressé lundi un message à la nation dans lequel il a annoncé le report de l’élection présidentielle du 18 avril 2019, et sa décision de ne pas briguer un 5ème mandat à la magistrature suprême.
Bouteflika a également annoncé la tenue de l’élection présidentielle dans le prolongement de la conférence nationale inclusive et indépendante ainsi que la formation d’un gouvernement de compétences nationales.
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Ali Fawzi Rebaïne,Président du parti AHD 54 a annoncé sur la chaine TV El Bilad, le retrait de sa candidature à l’élection présidentielle du 18 avril .
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Comme annoncé, les forces politiques de l'opposition sont descendues dans les rues de Cotonou ce lundi 11 mars 2019 pour une marche de protestation.
Les Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) de l'ancien président Boni Yayi, Restaurer l'espoir de Candide Azannaï, la Dynamique unitaire pour la démocratie et le développement (Dud) de Valentin Houdé, le Parti communiste du Bénin (Pcb) ainsi que des mouvements et associations opposants aux actions du gouvernement de la Rupture et du Nouveau Départ, sont tous descendus dans les rues pour dénoncer ce qu'ils appellent ‘'Exclusion de l'opposition pour les législatives du 28 avril prochain''.
Du stade de l'amitié Général Mathieu Kérékou à la place de l'étoile rouge en passant par le carrefour Cica Toyota, les manifestants ont battu le macadam scandant des slogans hostiles à l'endroit du chef de l'Etat et son gouvernement, au ministre de l'intérieur, au président de la Cour constitutionnelle ainsi qu'au président de la Commission électorale nationale autonome (Cena).
Sur les pancartes, on pouvait lire entre autres : « Tu n'aimes pas la compétition, tu n'es pas un compétiteur né », « Patrice Talon, laisse le Bénin respirer normalement », « Pas d'élection sans l'opposition », « La Fadesp s'indigne contre les décisions rendues par le prof Joseph Djogbénou : DEMISSION », « Sauvons la République, la démocratie en péril », « Gouvernement de ruse et de rage, libérez certificat de conformité », « Talon, laisse les exilés rentrer pour construire le pays ».
Des faits qui confirment la bonne santé de la démocratie béninoise, de la liberté d'expression et d'opinion adoptées par le peuple béninois au terme des travaux de l'historique Conférence nationale des forces vives de la nation de février 1990.
Contrairement à ce qu'on pense, le Bénin reste et demeure un pays démocratique. Les nombreuses réformes engagées par le gouvernement du président Talon, loin de porter atteinte aux valeurs démocratiques, visent à offrir un mieux-être à chaque Béninois. Conscient de l'impasse électorale dans laquelle le pays s'est retrouvé après la publication des listes retenues par la Commission électorale nationale autonome (Cena) pour participer aux législatives du 28 avril prochain, le chef de l'État a convoqué toute la classe politique béninoise et exhorté le parlement à trouver les voies et moyens pour une sortie de crise. Une séance que l'opposition aujourd'hui dans les rues, a boycottée.
Vivement qu'aux termes des agitations stériles, elle retourne à la table de discussions pour des propositions objectives.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Démarré lundi dernier, le championnat d'Afrique Itf/Cat des 12 ans et moins par équipe de tennis de l'Afrique de l'Ouest et du Centre a connu son épilogue hier. Dans l'ensemble, c'est-à-dire qu'au plan organisationnel tout comme sur les courts, le Bénin a fait montre d'une part, d'un accueil chaleureux, réservé à ses hôtes, et d'autre part, obtenu son ticket qualificatif dans la catégorie des filles pour le championnat d'Afrique Itf/Cat par équipe des 12 ans et moins prévu pour octobre prochain.
En effet au terme du tournoi, le secrétaire général de la Fédération béninoise de tennis (Fbt), Bernardin Codjo a présenté un bilan satisfaisant. Au nom du comité exécutif de la Fédération béninoise de tennis (Fbt), présidé par Jean-Claude Talon, il a exprimé sa joie. A l'en croire, les pays tels que le Togo, la Côte d'Ivoire, le Ghana, la Sierra Léone, le Gabon, le Mali et le Nigeria ont admiré l'accueil à eux réservé pendant leur séjour du lundi 04 au dimanche 10 mars 2019 à Cotonou. Selon ses propos, « le président Jean-Claude talon et son comité ont mis les bouchées doubles pour que tout se passe bien ». Autant l'accueil réservé aux pays étrangers n'a souffert d'aucune faille, autant la prestation des représentants béninois a été remarquable. La preuve, sur les trois places en jeu, notamment deux chez les filles et une chez les garçons, le Bénin a arraché un ticket qualificatif, chose due à son rang, premier dans la catégorie des filles. Le Ghana 2ème prend la seconde chez les filles et la seule chez les garçons. En résumé, le Bénin et le Ghana se sont partagés les trois places en jeu dans les deux catégories. Ces deux pays vont représenter la Zone II, constituée par les pays de l'Afriques de l'Ouest et du Centre au prochain championnat d'Afrique qui aura lieu, octobre prochain dans un pays non encore choisi, a dit le secrétaire général Bernardin Codjo. Pour le représentant du Comité National Olympique et sportif béninois, le secrétaire général Fernando Hessou, « la démonstration faite par les représentants des différents pays présents à ce championnat est la preuve que la pépinière se met en place ». Les matches quant à eux, ont eu lieu sur les courts du Tennis Club de l'Amitié (Tca).
Bertine Gaba (Coll)
Le classement général Chez les fillesCe matin, lors du sit-in des juges contre le 5e mandat de Bouteflika, Merzouk Touati, le blogueur qui a été condamné à de la prison ferme pour « intelligence avec puissance étrangère », et qui a été libéré récemment, est tombé sur le juge qui l’a condamné, puis s’est emporté .
Suite à ça, Merzouk Touati a publié une vidéo où il s’excuse auprès du juge, rappelant même que « L’action des juges entrera dans l’histoire et le premier groupe de juges qui se sont rebellés contre le régime sont ceux de la Cour de Justice de Béjaia et je salue ce geste ».
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L’image de la jeune ballerine dans une rue d’Alger est en train de faire le tour du monde à l’instar de celle des «amoureux de Vancouver» en 2011. Des reproductions de ce Dancing in the street algérien ont même été réalisées à l’étranger.
L’esprit créatif de la jeunesse algéroise s’en donne à cœur joie à l’occasion des marches et rassemblements de protestation contre le 5e mandat. Les slogans «vocaux» ou écrits sont d’une incroyable richesse. «We want to break free. We are the champions. My friends and we’ ll keep. On protestin’ til the end. No time for losers», ont écrit des jeunes sur une banderole, s’inspirant ainsi du groupe rock anglais Queen. Vendredi dernier, coïncidant avec le 8 Mars, la Journée internationale de la femme, un jeune a marché à Alger, en brandissant une pancarte : «Aujourd’hui, c’est le oui marche !» Deux autres jeunes à la rue Hassina-Ben-Bouali brandissaient le même «tableau» montrant une statue «bouddhiste» assise, légendée : «Non à Buddha-Flika !»
Auparavant, un autre «artiste» s’est inspiré de la célèbre photographie des Beatles traversant un passage protégé à Abbey Road. Dans son montage, John Lennon, Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr marchent à Alger sous le slogan «All we need is love».
C’est comme si les marches et les rassemblements «anti-5e mandat» et de manière générale «anti-pouvoir» ont ouvert aux Algériennes et aux Algériens un nouvel espace d’expression artistique. C’est ça, la vraie révolution, celle des idées et d’un art de vivre nouveau.
K. B.
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C’est dans l’après-midi d’hier, dimanche, que Abdelaziz Bouteflika a regagné le pays, en provenance de Genève où il s’était rendu le 24 février dernier pour y effectuer «ses contrôles médicaux périodiques». C’est ce qu’a annoncé la présidence de la République dans un communiqué quasiment identique à tous les autres communiqués du genre, traitant de ces mêmes séjours médicaux de Bouteflika ces dernières années.
Kamel Amarni – Alger (Le Soir) – Très laconique, le communiqué en question annonçait en effet que : «le président de la République Abdelaziz Bouteflika a regagné Alger dimanche après-midi, à l’issue d’une visite privée à Genève (Suisse) au cours de laquelle il a effectué ses contrôles médicaux périodiques». Une manière, bien sûr, pour la présidence de banaliser ce «séjour» de Bouteflika et qui est intervenu, cette fois, dans un contexte inédit. Un contexte marqué par un soulèvement populaire sans précédent, qui ébranle le pays depuis le 22 février dernier, avec comme revendication centrale, unanimement brandie à travers tout le pays, celle consistant à contester la candidature de Abdelaziz Bouteflika pour un cinquième mandat.
Ce sursaut populaire, qui a surpris tout le monde en Algérie et qui a émerveillé le monde, a fait, d’ailleurs, que ce «séjour» d’une quinzaine de jours soit au centre de l’intérêt permanent de l’opinion nationale et de quasiment l’ensemble des médias internationaux et, en même temps, l’objet de folles rumeurs sur l’état de santé du concerné. Quoi qu’il en soit, ce retour de Bouteflika est un prélude à d’importantes annonces qui seront rendues publiques incessamment. Une série de décisions que Bouteflika annoncera sous la pression de la gigantesque contestation populaire, pour tenter de désamorcer la crise sans précédent qui frappe son régime, en particulier, et tout le pays, en général.
Il est ainsi question de la nomination de son actuel ministre d’Etat, conseiller diplomatique, Ramtane Lamamra, à la tête d’un gouvernement qui sera chargé de gérer une période de transition et d’un report sine die de la présidentielle, initialement prévue pour le 18 avril prochain. C’est ce que nous révèle une source sure affirmant, par ailleurs, que d’autres décisions «tout aussi spectaculaires» sont à prévoir dans les tout prochains jours.
K. A.
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Les non-dits de Gaïd Salah Le vice-ministre de la Défense nationale et chef de l’état-major de l’Armée nationale populaire, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, s’est à nouveau exprimé, hier dimanche, sur la situation générale prévalant dans le pays, marquée par l’inédite mobilisation populaire contre la candidature de Abdelaziz Bouteflika pour un cinquième mandat. Une nouvelle sortie où l’on retiendra en particulier le ton apaisant du patron de l’état-major, mais aussi des non-dits certainement pas innocents.
Kamel Amarni – Alger (Le Soir) – Gaïd Salah, qui s’exprimait devant les cadres de l’appareil de formation de l’ANP, réunis hier dimanche à l’Ecole nationale préparatoire aux études d’ingéniorat à Rouiba, à Alger, a, cette fois, et contrairement à toutes les précédentes interventions publiques, nombreuses d’ailleurs, de ces derniers jours, complètement éludé le rendez-vous de la présidentielle. Pas un seul mot, pas la moindre allusion à ce rendez-vous que l’Algérie est censée s’apprêter à organiser dans un mois. A une semaine seulement de l’ouverture officielle de la campagne électorale, il est tout de même assez curieux que l’homme fort du MDN fasse cette fois l’impasse sur ce qui était une constante dans tous ses discours : l’engagement de l’armée à «sécuriser totalement l’élection présidentielle».
Bien sûr, à ce niveau-là de la responsabilité, il ne s’agit nullement d’une omission. De même, et c’est tout autant important à relever, que Gaïd Salah a cessé «subitement » de lancer des mises en garde contre ce qu’il appelle «les cercles occultes (…) aux desseins macabres». Du moins, dans son intervention d’hier dimanche. En tout cas, il le fait autrement, cette fois, en des termes allusifs. Evoquant l’actualité nationale brûlante de ces derniers jours, à savoir les manifestations populaires et grandioses à travers tout le pays, le chef de l’état-major tenait d’abord à rendre hommage au peuple algérien. «Ce même peuple (…) dont les enfants font montre aujourd’hui, d’un patriotisme sincère et donnent une ultime importance à la préservation de la réputation de leur patrie devant les nations.»
Ce qui l’amènera à ajouter qu’«en effet, l’Armée nationale populaire, digne héritière de l’Armée de libération nationale, s’enorgueillit de son appartenance à ce peuple brave et authentique, et partage avec lui les mêmes valeurs et principes, ainsi que les mêmes fondements nobles et prestigieux de l’identité nationale, et a l’intime conviction et avec grande fierté qu’un peuple avec ces valeurs et ces qualités ne peut que donner naissance à une armée ayant les mêmes principes et les mêmes spécificités. C’est ainsi que se rejoignent toutes les marques d’amour, de respect, de sympathie, et de solidarité entre le peuple et son armée, ainsi que tous les fondements d’une vision unique de l’Algérie.»
Cela avant de prévenir, tout de même : «Les motivations d’acquisition des vecteurs d’optimisation d’une vision commune de la patrie existent, et sont le fruit de la vision partagée de l’histoire, du présent et des perspectives marquées par l’effervescence, les événements et les mutations précipitées et préméditées.» Par «mutations précipitées et préméditées», le chef de l’état-major fait certainement allusion au «printemps arabe». Notamment lorsqu’il précisera encore : «J’ai l’intime conviction que le peuple algérien authentique et consciencieux qui a prouvé, toujours et en toutes circonstances, qu’il est un peuple à principes, a su et saura préserver sa patrie, l’Algérie et l’Armée nationale populaire sont certainement chanceuses d’avoir ce peuple.»
Le discours de Gaïd Salah, ce dimanche, exceptionnellement «conciliant», du moins débarrassé de la fermeté habituelle chez l’homme, prélude, en fait, à d’importantes décisions attendues, avec le retour, le même jour, de Abdelaziz Bouteflika au pays, après une quinzaine de jours à Genève, pour «des contrôles médicaux périodiques», pour reprendre le communiqué officiel de la présidence.
K. A.
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Une soixantaine d’entreprises nationales participent à la 5ème édition du Salon national inversé de la sous-traitance (SANIST-2019), qui a ouvert ses portes lundi au Palais des expositions (Pins maritimes, Alger).
Inauguré par le secrétaire général du ministère de l’Industrie et des Mines, Kheireddine Medjoubi, ce rendez-vous, qui regroupe les donneurs d’ordres (entreprises) et les receveurs d’ordres (sous-traitants), vise à accroître l’intégration industrielle nationale pour réduire les importations.
En visitant les différents stands du salon, le Sg du ministère de l’Industrie a relevé les nombreuses opportunités existantes sur le marché national et a appelé les opérateurs à saisir les facilités attribuées par les pouvoirs publics en faveur des investisseurs nationaux et étrangers.
Affirmant que la sous-traitance est partie prenante dans tous les projets nationaux, M. Medjoubi a appelé les opérateurs à redoubler d’efforts pour améliorer la compétitivité de leurs entreprises et pouvoir ainsi répondre aux besoins du marché national.
Il a, dans ce sens, exhorté les différents acteurs de l’industrie et de la sous-traitance algériennes à œuvrer pour la digitalisation et la numérisation de leurs activités afin de permettre une modernisation du tissu industriel national et l’augmentation de ses capacités productives et qualitatives.
Interrogé en marge du salon, sur les projets de sous-traitance, lancés pour accompagner l’industrie mécanique nationale, M. Medjoubi a fait savoir qu’investisseur privé algérien a consenti « 180 millions de dollars pour la fabrication de pneus de véhicules en Algérie ».
Le responsable a également évoqué un futur projet, initié par un autre operateur privé, déjà présent sur le marché algérien du montage automobile, pour la fabrication de tôle et de carrosseries de voitures dans la wilaya de Skikda.
Du côté du secteur public, M. Madjoubi a cité le cas du complexe sidérurgique d’El Hadjar (Annaba) qui envisage de produire des bobines spéciales utilisées dans la fabrication de carrosseries de véhicules d’ici la fin 2019.
Organisé par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) en partenariat avec la Société algérienne des foires et expositions (SAFEX), la Bourse algérienne de sous-traitance et de partenariat et l’Agence nationale de développement industriel (ANDI), ce salon, qui s’étale sur quatre jours, est réservé aux industriels et prestataires de services nationaux dans le but de développer et de protéger la production nationale, .
Plusieurs secteurs sont représentés à cette exposition notamment la mécanique, la construction métallique, l’électricité, l’électronique et l’électroménager, ainsi que les hydrocarbures, la pétrochimie, la sidérurgie, la métallurgie, les travaux publics et les transports, ainsi que les matériaux de construction.
Selon le président de la Coordination nationale des bourses de sous-traitance algériennes (BASTP), Kamel Agsous, le nombre total des entreprises algériennes activant dans la sous-traitance industrielle oscillait en 2017 entre 900 et 1.000 entreprises, soit 10% des entreprises composant le tissu industriel.
Dans le monde, le nombre des sous-traitants représente 20% à 30 % du nombre global des entreprises.
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Soufiane Djilali s’inscrit désormais dans l’après-Bouteflika, lui qui estime que le peuple algérien s’est exprimé dans un référendum à ciel ouvert et sans ambiguïté, contre le 5e mandat et pour un changement pacifique du régime.
M. Kebci – Alger (Le Soir) – Un régime qui, selon le président de Jil Jadid, qui s’exprimait, hier dimanche, dans une conférence de presse, s’est «symboliquement effondré» et que la Constitution, triturée et maltraitée par le pouvoir lui-même, est devenue, de fait, «caduque». Plus que cela, la «légitimité populaire a été retirée aux institutions», ajoutant que «si ce qui reste du régime s’entête à refuser la sentence populaire, cela exposera le pays à une déflagration qui pourra tout emporter».
Ce pourquoi, Soufiane Djillali, qui dit s’inscrire loin de toute logique de vengeance et en conformité avec sa proximité constante avec le peuple, exprime sa détermination à «aider le régime à s’en aller». Ceci à travers une feuille de route axée sur 8 étapes.
Il s’agit, d’abord, pour le président de la République tant décrié de reconnaître son «inaptitude à gouverner, d’annuler l’élection présidentielle d’avril 2019, charger une personnalité consensuelle ou un comité et d’engager immédiatement des consultations avec la classe politique, les syndicats, la société civile et des personnalités nationales».
Le président de Jil Jadid préconise la mise en place d’un forum national dont les membres seront bénévoles, un gouvernement neutre, non partisan et dont la durée et les missions seront également négociées entre 6 et 12 mois, le gel de la Constitution caduque, à ses yeux, dissolution de l’APN et du Conseil de la Nation.
Pour Soufiane Djillali, le forum national désignera, par consensus, une personnalité ou un comité pour assurer les missions de chef d’Etat pour la continuité de l’Etat.
Le chef de l’Etat ou l’instance présidentielle ainsi que les membres du gouvernement s’engagent à ne pas se présenter à l’élection présidentielle.
Le Président se retire définitivement à la fin de sa quatrième mandature, le 26 avril prochain, manière d’offrir à Abdelaziz Bouteflika une sortie honorable.
Le gouvernement, dont les membres devront accomplir la feuille de route négociée, s’attellera, en collaboration avec les partis politiques, dans le cadre du forum national, à préparer les conditions d’une véritable élection dans un délai raisonnable (12 mois) avec mise en place d’une commission indépendante et dont la composante sera négociée et refonte de la loi électorale et ouverture des médias.
Ce qui ouvrira les portes grandes à l’enclenchement d’un nouveau processus électoral avec, d’abord, l’élection du nouveau président de la République, engager un processus constituant pour une loi fondamentale consensuelle couronnée par un référendum avant l’organisation d’élections législatives et mise en place des institutions prévues par la nouvelle Constitution.
Faisant une lecture de ce soulèvement populaire inédit qui a ébloui aux quatre coins du monde de par son pacifisme, le président de Jil Jadid a estimé que ce n’était là que le résultat du quatrième mandat imposé, tant le peuple l’a refusé mais en vain.
Soufiane Djillali éloignera toute possibilité de récupération, notamment de la part des islamistes tant, selon lui, le peuple algérien a pu et su «rééquilibrer son identité en affichant fièrement son algérianité». «L’ère des idéologies messianiques est révolue chez les Algériens qui, selon lui, ont inventé de «nouveaux rapports sociétaux». Il appuiera son constat par des faits ayant marqué les manifestations grandioses à travers l’ensemble des wilayas du pays durant lesquelles le drapeau national et celui amazigh étaient brandis ensemble, avec aucun gros mot ou une quelconque agression même verbale à l’égard des femmes qui se sont impliquées fortement dans cette formidable mouvance citoyenne.
Par ailleurs, le président de Jil Jadid a égratigné ses pairs de l’opposition auxquels il reproche de s’adonner à un double jeu. «Il est temps que ces institutions illégitimes de rejoindre le peuple», dira-t-il à l’adresse des partis de l’opposition qu’il invite ainsi à retirer leurs membres du Parlement dans ses deux Chambres, car selon lui, «le peuple n’est pas dupe». A ces mêmes pairs de l’opposition, Soufiane Djillali reprochera le fait de ne pas l’avoir suivi dans la revendication de l’application de l’article 102 de la Constitution, estimant que s’il y insistait, c’est tout simplement parce que le système est basé sur la personne du Président Abdelaziz Bouteflika et que le départ de ce dernier entraînerait logiquement l’effondrement du premier.
M. K.
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Une grande confusion régnait hier, dans les établissements scolaires d’Alger. Alors que les lycées ont gardé leurs portes ouvertes, la majorité des collèges et même certaines écoles primaires ont décidé de ne pas faire cours et de libérer les élèves.
Rym Nasri – Alger (Le Soir) – Les lycéens ont regagné la rue hier dimanche 10 mars 2019, à travers plusieurs quartiers de la capitale notamment à Belouizdad, Aïn Bénian, Draria, El Achour, Dély Ibrahim, Dar El Beïda, … De nombreux lycées ont été désertés par les élèves. Des groupes denses de lycéens ont ainsi marché vers les places de la Grande-Poste et de Maurice-Audin, à Alger-Centre, pour dire eux aussi, non au 5e mandat de Bouteflika. Leurs rangs ont été renforcés par des collégiens qui ont été libérés par leurs établissements.
Si les lycéens ont abandonné les bancs des classes et sont sortis de leur plein gré dans la rue pour manifester contre le pouvoir en place, les collégiens eux, ont été pour la plupart, refoulés le matin, par leurs établissements à travers plusieurs localités de la capitale. Même les élèves du premier cycle n’ont pas été épargnés. En effet, plusieurs écoles primaires dans la capitale ont renvoyé les élèves chez eux sans explication.
A Aïn Bénian à l’ouest d’Alger à proximité du cimetière de la commune, les collégiens libérés par leurs CEM ont investi la route nationale reliant cette localité à celle de Baïnem. Scandant des slogans contre le 5e mandat, ils avaient bloqué la route sur le chemin du retour vers leur quartier. Les véhicules en direction de Aïn Bénian, roulaient au ralenti derrière le groupe d’élèves manifestant dans la joie. Des scènes identiques se sont produites dans plusieurs quartiers à travers la capitale.
Pourtant, la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit, instruit dans la note transmise samedi dernier, aux établissements de son secteur, les inspecteurs et les directeurs des établissements scolaires de, non seulement «d’être présents dans leurs établissements du 10 mars 2019 au 21 mars 2019» mais aussi d’«empêcher les élèves de quitter les établissements scolaires avant la fin des cours». C’est ainsi que des élèves se sont retrouvés livrés à eux-mêmes dans la rue et des parents inquiets dont certains ont rebroussé chemin pour aller les récupérer. Plusieurs scènes où des parents d’élèves arrivés devant les établissements primaires et moyens en témoignent.
A Draria, témoigne un parent d’élève qui vient chercher son fils de l’établissement qui vient de fermer ses portes, un enfant d’à peine 7 ans, pleurait devant l’école. Selon lui, l’enfant était complètement désemparé. Ce père de famille a heureusement, eu la présence d’esprit de consulter le cahier de correspondance de l’enfant pour vérifier son nom et son adresse afin de le remettre à ses parents.
Ry. N.
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BOMARE COMPANY participe à la 5ème édition du Salon inversé « SANIST » qui se tiendra du 11 au 14 mars 2019, au Palais des Expositions des Pins Maritimes à Alger.
Ce rendez-vous annuel dédié exclusivement aux industriels et prestataires de services nationaux, va être un carrefour d’échanges entre opérateurs et entreprises nationales, il permettra aux entreprises nationales de se rencontrer et de développer des partenariats. Il s’assigne également comme objectif le développement, la promotion de la sous-traitance et l’amélioration de la connaissance du potentiel de production nationale.
À travers cette participation, BOMARE COMPANY renforce son engagement d’œuvrer continuellement à augmenter les capacités nationales de production industrielle.
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Kia Al Djazaïr, avec sa direction après-vente, participe pour la première fois au salon Equip Auto Algeria pour sa 13éme Edition, qui se tient du 11 au 14 Mars 2019 au niveau du pavillon central de la Safex, stand B14 , Pins Maritimes, Alger.
Kia Al Djazaïr dispose d’une superficie de 70m² comprenant un espace d’accueil, un espace d’exposition où des pièces de rechange d’origine Kia ainsi qu’un comparatif des pièces d’origine usées et pièces contrefaites seront exposés. Enfin, un espace atelier composé d’un pont élévateur, d’un véhicule et de quelques équipements de garage.
L’équipe après-vente procèdera à des simulations de révision et mettra en avant les points de contrôle effectués lors de votre passage dans les ateliers Kia Al Djazaïr, cet atelier est animé par des formateurs technique après-vente de Kia.
Des vidéos sur les pièces d’origine et contrefaites après usures seront diffusées sur un grand écran.
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La police de l’urbanisme et de la protection de l’environnement relevant de la Sûreté de la wilaya d’Alger ont éliminé, en février dernier, 14 décharges anarchiques et recensé 227 chantiers de construction sans permis, dans le cadre de la préservation de l’urbanisme, de l’environnement et de la santé, a indiqué, hier, un communiqué de la cellule de communication de ce corps de sécurité.
14 sites et décharges anarchiques ont été éliminés par la brigade de l’urbanisme relevant de la Sûreté de la wilaya d’Alger, en coordination avec les autorités locales, et ce, dans le cadre de la protection de l’environnement, notamment la gestion et le contrôle des déchets, a ajouté le document.
480 interventions ont également été effectuées par la même brigade concernant le jet et l’abandon de déchets résultant de l’exploitation des mines, des carrières et chantiers de construction et le dépôt sur la voie publique de produits pouvant entraver la circulation routière ou affecter la santé des citoyens, ajoute le communiqué.
Concernant les règles urbanistiques et d’assainissement de la voie publique, la police de l’urbanisme a effectué, durant la période considérée, près de 230 interventions liées aux constructions sans permis, voire aux cas de non conformité des constructions avec les permis délivrés, outre 120 interventions relatives au commerce illicite, a précisé la même source.
En matière d’hygiène et de santé publique, les mêmes services ont recensé 6 cas liés au jet de corps d’animaux morts ou de déjections animales, en sus de 30 interventions relatives à la transformation d’espaces verts classés, a conclu le communiqué.
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Des dizaines d’acquéreurs de locaux à usage commercial ou professionnel ont contacté notre journal pour soulever un problème administratif qui réside dans la non-obtention de titres administratifs ou actes de propriété.
Selon ces acquéreurs, ces derniers ont acquis des locaux situés au rez-de-chaussée des habitations du programme des 158+28 logements de type LSP situés à la cité Laskri-Chérif. Ces locaux font l’objet de vente aux enchérisseurs par voie de presse et ont été cédés aux mieux offrants par plis cachetés devant des huissiers de justice.
Depuis maintenant plus de quatre ans, pour certains, les actes de propriété ou les actes administratifs ne sont toujours pas livrés, seuls des documents d’implantation (sans aucune valeur juridique) sont livrés à ces derniers.Les acquéreurs de ces locaux qui ont procédé à des travaux de restauration et d’aménagement demandent l’intervention du wali pour la régularisation de leur situation qui demeure bloquée, car, selon eux, sans l’un des deux documents, les acquéreurs ne peuvent exercer une fonction ou une activité faute de délivrance de registre de commerce.
Les acquéreurs qui se sont acquittés de tous leurs droits envers l’agence, demandent alors au wali d’intercéder auprès du premier responsable de l’agence foncière pour l’obtention de ces documents leur permettant d’exercer librement leur droit de propriété, certains pour des commerces multiples, d’autres pour des professions libérales ou carrément des transactions commerciales.
Ces mêmes acquéreurs nous confirment que ces locaux qui ne sont pas exploités sont investis par de jeunes voyous qui s’adonnent à de multiples actes, faisant de ces lieux des abris sources de maux sociaux, rendant ainsi la vie difficile aux habitants de ce quartier.
Moussa Chtatha
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Un trafiquant de drogue B.M. âgé de 54 ans au casier judiciaire bien étoffé, spécialisé dans la commercialisation de la drogue, vient d’être mis hors d’état de nuire par les forces de sécurité de la BRI, relevant de la wilaya de Mostaganem.
Selon le communiqué de la Sûreté de wilaya parvenu hier, le dealer a été interpellé par les policiers et la perquisition de son domicile s’est soldée par la découverte de 180 comprimés psychotropes détournés de leur destination médicamenteuse. Présenté en comparution immédiate devant le procureur de la République près le tribunal de Mostaganem pour les griefs de détention et de commercialisation de stupéfiants, B.M. a écopé de 8 ans de prison ferme assortis d’une amende de 500 000,00 DA.
A. B.
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