ALGER – Une cache d’armements et de munitions a été découverte mardi par un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP) près des frontières à Adrar, indique mercredi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et lors d’une patrouille de fouille et de recherche menée près des frontières à Adrar, dans la 3ème Région militaire, un détachement de l’Armée nationale populaire a découvert, hier 12 mars 2019, une cache d’armements et de munitions », précise la même source.
La cache contenait « un (01) Canon de calibre 106 mm, doté d’un viseur M90, une (01) mitrailleuse lourde de calibre 12,7 mm, avec un chargeur de munitions, une (01) mitrailleuse de type PKT, une (01) mitrailleuse de type RPK, avec un chargeur de munitions, un (01) fusil mitrailleur (FMPK) avec (02) bandes de munitions, trois (03) pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov avec trois (03) chargeurs de munitions, deux (02) fusils semi-automatiques de type Simonov et un (01) fusil à lunette ».
Cette cache contenait également « 2 obus pour lance-roquettes SPG-9, 12 fusées pour mortiers 120 mm, 18 fusées pour mortiers 82 mm, 79 mines antipersonnel et 602 balles de différents calibres ».
« Ces opérations réitèrent, encore une fois, la grande vigilance et la ferme détermination des forces de l’Armée nationale populaire mobilisées le long de nos frontières à préserver la sécurité de notre territoire national et à mettre en échec toute tentative de déstabiliser la sécurité du pays », souligne le communiqué.
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La Chine a proposé mercredi au Venezuela de lui apporter son aide face à la gigantesque panne de courant qui paralyse depuis cinq jours le pays, confronté à de graves difficultés sanitaires et alimentaires.
Pékin « espère que le Venezuela pourra rapidement identifier la cause de cet accident, et rétablir le courant et l’ordre social à leurs niveaux normaux », a affirmé Lu Kang, porte-parole de la diplomatie chinoise.
La Chine « est prête à proposer son assistance et un soutien technique pour redémarrer le système électrique » du pays, a-t-il insisté.
Le président Nicolas Maduro a imputé cette panne géante à des « attaques » fomentées par les Etats-Unis, et annoncé la création d’une « commission d’enquête présidentielle » pour laquelle il entend solliciter « l’aide de l’ONU, de la Chine, de la Russie, de l’Iran, de Cuba, pays qui ont une grande expérience des cyber-attaques ».
La Chine est « très inquiète » des informations faisant état de cyber-attaques, a martelé Lu Kang mercredi, tout en se refusant à mentionner explicitement les Etats-Unis.
« Cela ne peut être clarifié, j’en ai peur, que par le pays accusé par le président Maduro », a-t-il cependant souligné.
Le Venezuela est à l’arrêt depuis vendredi matin. Malgré le retour progressif du courant dans plusieurs quartiers de Caracas, la situation reste chaotique pour la population, pour qui se procurer de l’eau et de la nourriture à un prix abordable est devenu une gageure.
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ORAN – Au MC Oran, l’on se remet à rêver d’un titre qui lui fuit depuis 23 ans, après le nul ramené mardi du terrain du CS Constantine (1-1), en quarts de finale aller de la Coupe d’Algérie, au moment où ses joueurs accordent la priorité au maintien en Ligue 1 algérienne de football.
« C’est un bon résultat qui nous permet de prendre une option sur la qualification aux demi-finales, mais la priorité pour nous reste le maintien. La Coupe n’est qu’un bonus », déclare à l’APS, le milieu de terrain, Sabri Gharbi.
Cette première manche des quarts de finale intervenait dans une conjoncture difficile que traverse le club-phare de la capitale de l’Ouest dont les résultats se sont nettement détériorés depuis le début de la phase retour pour se retrouver en train de lutter pour son maintien.
« Nous aurions aimé revenir avec la victoire. Dommage car, nous avons concédé le but égalisateur dans les derniers instants de la partie. Rien n’est donc joué, surtout que l’adversaire est un gros calibre. A nous de rester donc prudents en vue du match retour, mais entre temps, il faudra songer à nos prochains matchs en championnat qui demeure notre priorité », a précisé, pour sa part, le gardien de but, Amine Mazouzi.
Le latéral gauche, Zineddine Mekaoui, lui, a estimé que le nul ramené de Constantine, « avec à la clé une très belle copie, peut être la meilleure de l’équipe cette saison va nous booster moralement pour rebondir en championnat et assurer le maintien, même si nous sommes conscient qu’un club comme le MCO est censé jouer les premiers rôles ».
Les « Hamraoua », qui sont rentrés à Oran dans les premières heures de mercredi, commencent jeudi la préparation d’un autre rendez-vous non moins important qui les mènera encore une fois à l’Est du pays pour affronter l’ES Sétif dimanche prochain dans le cadre de la 25e journée.
L’entraineur français du MCO, Jean Michel Cavalli, n’a pas jugé utile d’effectuer un stage à Constantine pour rallier de là bas la ville de Sétif, comme proposé par la direction du club.
Avant la 24e journée, les Mouloudéens occupent la 10e place au classement avec 25 points, devançant de trois unités le 14e et troisième potentiel relégable, l’O Médéa, mais comptent néanmoins un match en retard contre MC Alger sur le terrain de ce dernier.
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Hier comme tous les Algériens, les Oranais apprenaient que le président de la République avait fini par renoncer à briguer un autre mandat et procédé à l’annulation de l’élection présidentielle, tout en nommant un vice et Premier ministre. Si au début, quelques klaxons ont été entendus pour « célébrer » une certaine satisfaction, très vite le silence a pris le dessus puisqu’après réflexion, la majorité a pris les choses autrement «en fait, il s’agit d’une prolongation du 4e mandat avec les mêmes hommes du système ».
Amel Bentolba – Oran (Le Soir) – Le lendemain, beaucoup étaient frustrés mais pas résignés puisque tous ceux qui participent aux mouvements de contestation depuis le 22 février 2019, se donnent rendez-vous ce vendredi «pour poursuivre la lutte pour faire dégager le régime en place».
A l’université, l’on n’attendra pas jusque-là puisque suite à plusieurs AG tenues hier par des étudiants et des enseignants de toutes les universités qui se sont regroupés à l’université de l’USTO, il a été décidé d’une marche commune prévue aujourd’hui, regroupant les enseignants et les étudiants.
Les slogans sont clairs et précis «Non à la continuité, non au prolongement du 4e mandat», «Régime dégage».
Durant les débats riches et profonds, tous s’accordent sur le fait que désigner Bedoui en tant que Premier ministre ne change rien à ce qui prévalait avant avec Ouyahia. «Les mêmes hommes du régime s’inter-changent pour nous berner, mais nous ne sommes pas dupes !»
Les débats au sein de l’université étaient de haut niveau de prise de conscience politique surtout parmi des étudiants, qui, à présent, posent la question de fournir une feuille de route pour empêcher la constitution de cette conférence nationale à laquelle a appelé le Président, qui ne sera pas représentative des aspirations du peuple, estiment-ils.
A ce sujet, dans son dernier communiqué, le Syndicat enseignants supérieur solidaires (SESS) estime que «l’option de la conférence nationale menée par les institutions illégitimes du régime (présidence, gouvernement, Conseil constitutionnel, etc.) a pour tâche d’attirer tous les partis politiques pour créer la concurrence entre eux en espérant faire rejaillir cela sur la population et ainsi casser l’homogénéité du peuple qui a été la seule et singulière force».
Le bureau national du SESS- CGATA considère que ces mesures, «si elles rejettent le cinquième mandat qui a été l’humiliation de trop pour le peuple, ne peuvent être considérées comme une réponse à ceux et celles qui sont mobilisés depuis des semaines pour crier haut et fort leur désir d’une rupture radicale avec le système.
Ces mesures impliquent automatiquement une rallonge arbitraire et scélérate du mandat présidentiel ainsi qu’un temps de répit pour le régime algérien aux abois et pris au dépourvu par le formidable soulèvement pacifique du peuple algérien pour créer des diversions et muer sous une autre forme».
A. B.
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Le front El Moustakbel dit non à l’annulation de l’élection présidentielle. Son président s’oppose également à la période de transition. Maintenant sa candidature, Abdelaziz Bélaïd dit être en attente de la réponse du Conseil constitutionnel.
Nawal Imès – Alger (Le Soir) – Le Front El Moustakbel dit non à la politique du fait accompli. Son président se positionne contre l’annulation de l’élection présidentielle et appelle au respect du calendrier électoral. Les décisions annoncées par le président de la République sont, dit-il, en totale violation de la Constitution.
La prolongation du mandat de l’actuel Président est, dit-il, en contradiction avec la loi fondamentale. L’ensemble du contenu de la lettre lue lundi en son nom est anticonstitutionnelle, estime Bélaïd pour qui l’arrêt du processus électoral est une grave violation du texte fondamental et un aveu de l’absence d’institutions, donnant l’impression d’être dans «une jungle» et «pris en otage par une seule personne».
Commentant les propositions faites la veille, Bélaïd dit qu’il est difficile d’y croire et de faire confiance car, dit-il, il est impossible de réparer vingt ans de règne en quelques mois seulement. Animant une conférence de presse au niveau du siège national de son parti, le président du Front El Moustakbel rejette en bloc toutes les décisions annoncées la veille par le président de la République. La politique du fait accompli, dit-il, est porteuse de dangers car elle découle d’une logique «dangereuse» . Abdelaziz Bélaïd ne réclame ni plus ni moins que le maintien de l’élection présidentielle pour être en total accord avec la Constitution car rien ne peut justifier un tel report.
D’ailleurs, le numéro un de ce même parti dit maintenir sa candidature et dit être en attente de la décision du Conseil constitutionnel. La période de transition proposée n’est pas non plus du goût du Front El Moustakbel qui dit craindre que cette dernière ne s’éternise en devenant interminable et en entraînant le pays dans une spirale sans fin. Seule référence pour Bélaïd, la Constitution car, dit-il, son parti croit en la souveraineté des textes.
Il dit y rester attaché car elle représente l’unique solution pour que les délais soient respectés et que l’Etat de droit ne soit pas qu’un simple slogan creux. Dans ce contexte, conclut-il, chaque partie doit prendre ses responsabilités dans une situation qu’il qualifie de non-droit. Son parti, dit-il, se considère comme victime de ces décisions car la collecte des signatures en faveur du candidat du parti n’a pas été de tout repos et a mobilisé de véritables militants qui se sont investis pour porter sa candidature et présenter un dossier infaillible auprès du Conseil constitutionnel.
N. I.
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Des magistrats issus de plusieurs juridictions de la wilaya de Tizi Ouzou se sont rassemblés dans l’enceinte de la cour de justice, hier en début d’après-midi.
Ce rassemblement auquel ont pris part des greffiers, des avocats du barreau de Tizi Ouzou et des huissiers est une première dans les annales de la justice et pour le corps de la magistrature habituellement soumis au devoir de réserve et qui entendent s’impliquer, par cette action de protestation, dans la dynamique citoyenne pour le changement et le départ du système. «Notre rassemblement est une manière d’exprimer notre attachement pour le respect et la défense du principe de la séparation des pouvoirs, conformément aux dispositions de la Constitution.
Par notre action d’aujourd’hui en tant que juges qui rendent la justice au nom du peuple, nous nous engageons aux côtés du peuple qui s’est exprimé dans la rue pour défendre sa souveraineté, et il appartient à toutes les institutions de l’Etat de respecter la volonté populaire, étant entendu que le peuple est la source de tout pouvoir », dira un juge d’instruction qui, s’exprimant au nom de ses pairs magistrats, estime que «lorsqu’il y a violation et non-respect des dispositions de la Constitution , comme nous le constatons présentement, il n’y a pas place au devoir de réserve ».
S’exprimant à son tour, Me Brahim, bâtonnier de Tizi Ouzou , a exprimé sa solidarité et son soutien aux magistrats. «Notre devoir est d’utiliser les armes juridiques pour dire non à la violation de la Constitution.» Les décisions annoncées (la veille) par le Président sortant constituent une violation de la souveraineté populaire », dira le représentant des avocats de Tizi Ouzou qui se sont dit opposés à la continuité prônée par Bouteflika. «Non à la continuité, oui pour l’Etat de droit», ont-ils scandé. Ayant pris part au rassemblement, Me Bouchachi du barreau d’Alger n’hésitera pas à qualifier les propositions faites la veille par Bouteflika «d’insulte à l’intelligence du peuple et le désir profond pour le changement exprimé par les jeunes».
L’avocat et défenseur des droits humains s’est dit favorable à une large concertation pour la mise en place d’un cadre consensuel constitué de personnalités nationales intègres et autonomes pour diriger la transition.
Me Bouchachi ne manquera d’appeler l’ANP à se ranger aux côtés du peuple qui réclame le respect de sa dignité et de sa souveraineté.
S. A. M.
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«Non à l’abrutissement du peuple», «La Bedoui, la Saïd, Chaâb yourid tadjdid» (ni Bedoui, ni Saïd ; le peuple veut le renouvellement), «La Bedoui, la Ramtane ; Chaâb yourid isqat ennidham» (Ni Bedoui, ni Ramtane, le peuple veut la chute du régime), «La tamdid, la tahdid, chaâb yourid tadjdid» (ni prolongement, ni menace ; le peuple veut du renouveau), «Ihubed wadu n tlelli, Ara Ibeddlen lehkem irkn» (Le vent de la liberté a soufflé pour le départ du système pourri) ; ce sont là quelques slogans nouveaux scandés hier par des milliers de citoyens et d’étudiants à travers les principaux boulevards et rues de la ville de Bouira, en réponse aux propositions de sortie de crise que le Président Bouteflika avait annoncées la veille.
Il faut rappeler que dans la ville de Bouira et même dans certains chefs-lieux de daïra comme Lakhdaria et M’chédallah et même à Bechloul et Haïzer, la colère s’était manifestée déjà la veille, soit quelques minutes après la diffusion de cette lettre attribuée au Président Bouteflika, via les canaux officiels.
Et le personnage qui revenait le plus lors des discussions de la veille et même durant les marches d’hier, c’est incontestablement Nourdine Bedoui et à un degré moindre Ramtane Lamamra. Le tout nouveau Premier ministre est traité de tous les noms d’oiseaux et les citoyens que beaucoup avaient considérés un temps comme un peuple amorphe et incapable de se prendre en charge, s’est révélé d’une lucidité politique inouïe tant même les plus jeunes rappellent à tue-tête qu’il fait avant tout partie de ce système dont tout le peuple réclame le départ.
Et puis, n’était-il pas le ministre de l’Intérieur lors des dernières élections législatives et locales et l’architecte de toutes les fraudes enregistrées et les faux résultats annoncés qui ont envoyé de faux députés au Parlement ? Même les sénatoriales n’ont pas échappé aux critiques et dont l’architecte reste indéniablement le fameux Bedoui, et, par ricochet, le FLN : un parti qui est condamné par la rue à rejoindre le musée, alors que son clone le RND a également eu son verdict de la rue : berra (dehors).
Ainsi, l’espace d’une matinée, alors que les magasins sont toujours fermés pour la 3e journée consécutive, au grand dam des citoyens qui avaient espéré un moment voir au moins les supérettes de l’alimentation générale et les cafés ouverts, a connu plusieurs marches de dénonciation de ce qui est désormais appelé, les tentatives du pouvoir de revenir par la fenêtre après avoir été évacué par la porte.
Des marches entreprises d’abord par les fonctionnaires de la justice pour, selon eux, manifester leur soutien au peuple. Puis par les lycéens et les citoyens qui se sont regroupés au niveau de la place des Martyrs avant d’entamer une longue marche qui allait les conduire à travers plusieurs rues et boulevards de la ville, avant d’être rattrapés par les étudiants qui ont, eux aussi, organisé leur marche depuis le campus jusqu’à la place des Martyrs avant d’emprunter le principal boulevard Krim-Belkacem qui mène vers le siège de la Wilaya.
Là, les milliers de marcheurs se sont rencontrés pour poursuivre ensemble la marche à travers d’autres rues de la ville, avec des slogans cités plus haut, mais aussi, les «Pouvoir assassin», «Y en a marre de ce pouvoir», «Djazaïr horra dimocratia» (Algérie libre et démocratique», «Ulac smah ulac» et d’autres pancartes comme «Pour une Algérie meilleure, pour une démocratie majeure», «Pour une Assemblée constituante», «Pour une 2e République », etc.
Les marcheurs, qui étaient plus d’une dizaine de milliers entre étudiants, lycéens et citoyens, ont parcouru des kilomètres à travers la ville, avec les deux drapeaux, national et amazigh, attachés ensemble, tout au long de la marche pour dire que tous les marcheurs sont de dignes enfants d’une Algérie unie et fière, avant de se disperser dans le calme.
Cela étant, notons que dans l’après-midi, un sit-in a été observé par les magistrats au niveau de la cour, pour apporter leur soutien au mouvement populaire , rappeler la nécessité du respect de la Constitution et des lois de la République, mais également exiger l’indépendance de la justice et du juge, et dénoncer les pressions exercées sur eux. Une marche est prévue par ces magistrats pour demain jeudi.
Y. Y.
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Plus déterminés que jamais, ils étaient des milliers d’étudiants à descendre dans la rue, hier à Béjaïa, pour manifester encore une fois, leur colère face aux dernières décisions jugées «irresponsables», prises par le Président Bouteflika, pour le report des élections et son renoncement à un 5e mandat, tout en restant au pouvoir.
Les étudiants en nombre important, qui ont battu le pavé depuis le campus de Targa Ouzemmour, ont été rejoints par d’autres manifestants sur le parcours, composés de simples citoyens, des élus et autres travailleurs en grève de tous bords.
Des slogans hostiles comme à l’accoutumée ont été scandés lors de la marche «pouvoir assassin», «système dégage» notamment à l’arrivée de la masse devant le siège de la wilaya.
Les étudiants ont juré par cette action de ne «plus céder à la pression dictatoriale du régime» maintenant que tout le peuple a compris les stratagèmes du pouvoir en place qui, selon eux, ne «voulait que s’accaparer des richesses encore existantes et rester au pouvoir contre la volonté du peuple».
Plusieurs pancartes, comme «le peuple dit système dégage», «une société jeune gouvernée par de vieux putschistes» et «la seule légitimité, le peuple», ont été brandis par les manifestants lors de l’imposante marche d’hier dans les ruelles de la capitale des Hammadites en signe de colère et du rejet catégorique des dernières décisions de Bouteflika.
A l’issue pacifique de la manifestation, les organisateurs de la marche se sont donné rendez-vous pour vendredi prochain, où ils comptent mobiliser l’adhésion de tous les citoyens de la wilaya, comme ce fut le cas de celle du 8 mars dernier, où près d’un million de personnes ont battu le pavé.
A noter que la région observe, comme à l’instar des autres villes du pays, sa troisième journée de grève générale où pratiquement tous les commerces ont baissé rideau.
Kamel Gaci
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L'Union démocratique pour un Bénin nouveau (Udbn) à l'instar des autres formations politiques a fait des propositions pour une sortie de la crise préélectorale qui secoue le Bénin depuis quelques semaines. Le parti présidé par l'honorable Claudine Prudencio suggère à la commission de Me Adrien Houngbédji, l'amendement de l'article 242 du code électoral afin de respecter l'expression du suffrage des électeurs dans une circonscription électorale. Dans les propositions portées à la connaissance du président de l'Assemblée nationale, l'Union démocratique pour un Bénin nouveau souhaite également la modification de l'article 46 du code électoral afin de permettre aux partis dont les dossiers seraient rejetés par la Céna, de disposer d'un délai de 72 h pour compléter les pièces qui manqueraient. Claudine Prudencio et sa formation politique souhaitent la modification de l'article 112 du code électoral pour réduire le délai de dépôt du compte prévisionnel de campagne 20 jours avant la date des élections.
Les Forces cauris pour le développement du Bénin (Fcdb) présidé par Soumanou Toléba ont aussi souhaité la modification de l'article 242 du code électoral supprimant la condition des 10% de suffrages au plan national avant de prétendre lever des sièges. Ce parti a aussi suggéré à la Commission de Me Adrein Houngbédji, la modification du calendrier électoral pour des législatives sans exclusion et le respect du délai constitutionnel du 15 mai 2019, qui marque la fin du mandat des députés de la 7ème législature. Les Fcdb ont par ailleurs souhaité qu'une dérogation soit accordée aux partis n'ayant pas encore le quitus fiscal afin de leur permettre d'aller aux élections.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le conseil des ministres s'est réuni ce mercredi 13 mars 2019 sous la présidence du Chef de l'Etat. Votre journal publie ici le compte rendu des travaux.
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Reçu dans l'édition Afrique de RFI, le Garde des Sceaux, le Ministre de la Justice et de la Législation, Séverin Maxime Quenum rassure de la tenue des élections législatives malgré l'absence de l'opposition. Interviewé sur la situation qui prévaut actuellement au Bénin, il souligne que " L'Assemblée Nationale a voté des lois qui ont induit une réforme à la fois du système partisan et du code électoral". Lesdites lois selon le Garde des sceaux, exigent des partis politiques un certain nombre de formalités. Selon lui, " ceux qui ont pu répondre à ces formalités iront aux élections". Il indique que " Nous avons des lois qui sont très claires et je crois plutôt que nous sommes là en présence d'un syndrome lacunaire. Les anciens partis se conforment aux dispositions de la nouvelle loi et un délai a été prévu pour cela ". Pour lui, "S'il y a un certain nombre d'obligations qui découlent de la loi, il faut les remplir".
Aussi dira-t-il "Je partage le constat du Président de la République qui a déclaré que les élections sans les partis politiques de l'opposition n'honorent pas le Bénin. Je crois que nous devons saluer l'initiative du Président de la République de demander à tous les partis de faire en sorte que tout le monde y soit. C'est à dire de prendre toutes les initiatives, législatives voire constitutionnelles". Séverin Quenum pense que la balle se trouve désormais dans le camp de ceux qui veulent aller effectivement aux législatives du 28 avril 2019. " Il y a donc une voie de sortie de crise prônée par le chef de l'État, mais je ne vois pas tous les autres saisir la balle au bond. Je suis Ministre en charge des relations avec les autres institutions et je n'ai pas encore vu de propositions concrètes ou un projet ou une proposition de loi quelconque destinée à trouver une solution", affirme le ministre.
Il indique que " C'est une incongruité de mon point de vue de parler de gel des réformes. Lorsqu'on fait une réforme, on doit aller de l'avant. On ne fait pas une réforme pour y renoncer. Ces réformes ont été votées par l'Assemblée nationale. Aujourd'hui je ne vois pas pourquoi il faut les remettre en cause parce qu'il aurait certains partis qui seraient en retard". Le ministre explique qu'il s'agit ici d'un retard. "Ce dont il est question, c'est un retard, c'est une lenteur. À la limite, c'est de l'incurie. Repêcher des partis de l'opposition constitue une solution politique et la décision appartient aux politiques et à l'institution la plus politique qui est l'Assemblée nationale. Voilà donc pourquoi le Président de la République a souhaité que le Président de l'Assemblée nationale prenne le lead pour proposer assez rapidement une solution qui ne passe pas forcément par le gel des réformes", fait-il savoir.
Selon le ministre, " C'est relatif de penser que l'image du Bénin est entachée. L'essentiel est qu'il y ait une élection transparente. À partir de ce moment, si certains par leur propre lenteur, par leur propre négligence n'ont pas pu se présenter, je ne crois pas que ça entacherait le processus. Parce que ce qu'il faut regarder, c'est le processus tel qu'il a été mené du début jusqu'à la fin et non pas ces petits ratés qui sont imputables à ceux-là mêmes. Si ces partis politiques choisissent de ne pas aller aux élections, à partir de ce moment ce sera un choix clair. Ce serait une première depuis 1990 mais un choix clair de ces partis de ne pas participer aux élections ". Pour M. Quenum, ce n'est pas une obligation pour les partis de l'opposition d'aller aux élections. Car, il se demande " Est qu'il faut absolument que les partis politiques d'opposition présidés par les personnalités dont vous venez de citer les noms à savoir, Boni YAYI, Nicephore SOGLO et Sébastien AJAVON, aillent nécessairement aux élections pour que notre élection soit crédible ? Il n'y a pas exclusion de certains partis. Il y a de mon point de vue une incapacité de certains partis à pouvoir candidater".
G.A.
Les clubs de football de la ligue 1, 2 et 3 ont reçu des subventions ce mercredi 13 mars 2019. La cérémonie de remise des subventions s'est déroulée cet après-midi, à Marina hôtel de Cotonou en Présence du Ministre des sport Oswald Homeky, le président de la Fédération béninoise de football (FBF), Mathurin de Chacus, le président du Comité national olympique et sportif du Bénin (CNOSB), Julien Minavoa, les présidents des clubs (ligue 1, 2 et 3) qui animent les différents championnats nationaux, les membres du Comité Exécutif de la FBF, les supporters et la presse sportive.Retour ligne automatique
Au total 400 millions de francs ont été mis à la disposition des clubs concernés à raison de 10 millions pour chaque club de ligue 1, 6 millions pour chaque club de ligue 2 et 4 millions pour chaque club de ligue 3. Retour ligne automatique
Cette subvention vient soulager les responsables des clubs qui n'ont pas manqué de saluer la volonté du chef de l'Etat à travers son Ministre des sports. Si les différents responsables ont apprécié l'initiative, ils estiment qu'au regard des charges, le montant de la subvention ne couvrira que partiellement les besoins. Ils espèrent une amélioration du montant de la subvention pour les fois à venir.
Marcel HOUETO
N'ayant pas obtenu une décision favorable du gouvernement, l'Intersyndicale des Universités Nationales du Bénin (UNB) veut se faire entendre autrement. Ils tiennent ce mercredi 13 mars 2019, une conférence de presse pour dénoncer ce qu'ils qualifient d'ingérence du politique dans les affaires académiques et pédagogiques.
Au cours de cette conférence, les enseignants et chercheurs des différents syndicats des UNB vont réfléchir sur les stratégies communes de lutte à adopter. Ils vont également identifier des actions pour un retour au principe électoral dans les universités publiques. Aussi, aborderont-ils les attributions du Conseil National de l'Education (CNE) ancienne et nouvelle formule.
Les deux thèmes retenus sont formulés en ces termes : « Les exigences des universitaires face à la crise née de la suspension des élections dans les UNB'' et les ‘'Attributions du Conseil National de l'Education (CNE), ancienne et nouvelle formule, à la lumière de la Loi 2003-17 portant Orientation de l'Education Nationale en République du Bénin ».
Akpédjé AYOSSO
Dans le cadre des mouvements de protestation plusieurs marches pacifiques sont projetées pour ce vendredi 15 mars 2019 dans différentes communes afin d'exiger l'organisation des élections législatives inclusives ouvertes à toutes les formations politiques.
Dans une correspondance en date du 12 mars 2019, les FCBE notifient au maire de la ville de Parakou du report de leur marche pacifique pour le lundi 18 mars 2019.
« (...) Il nous est revenu de constater que d'autres sensibilités politiques ont envisagé d'organiser le vendredi 15 mars 2019, une activité similaire à la nôtre », a souligné le secrétaire exécutif communal FCBE de Parakou, Alasssane Idrissou dans la correspondance adressée au maire et au préfet du Borgou.
Pour éviter d'éventuels chevauchements, les FCBE décident du report de leur marche initialement prévue pour le vendredi 15 mars 2019 au lundi 18 mars 2019 à 09 heures. Toutefois, indique la correspondance la même itinéraire est retenue et se présente comme suit : départ du rond-point Hubert Maga -Palais royal de Kobourou-bifurquer à gauche au feu tricolore (ancienne auto-gare de Tchaourou) en passant par la rue Abdoulaye ISSA-destination Préfecture de Parakou.
Akpédjé AYOSSO