N'ayant pas obtenu une décision favorable du gouvernement, l'Intersyndicale des Universités Nationales du Bénin (UNB) veut se faire entendre autrement. Ils tiennent ce mercredi 13 mars 2019, une conférence de presse pour dénoncer ce qu'ils qualifient d'ingérence du politique dans les affaires académiques et pédagogiques.
Au cours de cette conférence, les enseignants et chercheurs des différents syndicats des UNB vont réfléchir sur les stratégies communes de lutte à adopter. Ils vont également identifier des actions pour un retour au principe électoral dans les universités publiques. Aussi, aborderont-ils les attributions du Conseil National de l'Education (CNE) ancienne et nouvelle formule.
Les deux thèmes retenus sont formulés en ces termes : « Les exigences des universitaires face à la crise née de la suspension des élections dans les UNB'' et les ‘'Attributions du Conseil National de l'Education (CNE), ancienne et nouvelle formule, à la lumière de la Loi 2003-17 portant Orientation de l'Education Nationale en République du Bénin ».
Akpédjé AYOSSO
Dans le cadre des mouvements de protestation plusieurs marches pacifiques sont projetées pour ce vendredi 15 mars 2019 dans différentes communes afin d'exiger l'organisation des élections législatives inclusives ouvertes à toutes les formations politiques.
Dans une correspondance en date du 12 mars 2019, les FCBE notifient au maire de la ville de Parakou du report de leur marche pacifique pour le lundi 18 mars 2019.
« (...) Il nous est revenu de constater que d'autres sensibilités politiques ont envisagé d'organiser le vendredi 15 mars 2019, une activité similaire à la nôtre », a souligné le secrétaire exécutif communal FCBE de Parakou, Alasssane Idrissou dans la correspondance adressée au maire et au préfet du Borgou.
Pour éviter d'éventuels chevauchements, les FCBE décident du report de leur marche initialement prévue pour le vendredi 15 mars 2019 au lundi 18 mars 2019 à 09 heures. Toutefois, indique la correspondance la même itinéraire est retenue et se présente comme suit : départ du rond-point Hubert Maga -Palais royal de Kobourou-bifurquer à gauche au feu tricolore (ancienne auto-gare de Tchaourou) en passant par la rue Abdoulaye ISSA-destination Préfecture de Parakou.
Akpédjé AYOSSO
“Le clan Bouteflika reporte l’élection présidentielle, le temps de ficeler à la va-vite une réforme des institutions dont on ne sait pas dans quel sens elle ira et quand elle se fera.” C’est une conviction que les citoyens ont exprimée juste après l’annonce des 7 propositions faites dans la nuit de lundi à mardi.
“Nous sommes sortis non pas pour fêter cette annonce, comme certains médias essayent de l’avancer, mais pour dire non à cette manœuvre politicienne”, dira un jeune manifestant. “C’est un viol de la Constitution et un vol de notre Révolution”, ajoute-t-il. Dans la nuit de lundi à mardi, les Bordjiens avaient au début exprimé leur joie (le peuple a remporté une première victoire) qui, juste après, a disparu avec l’annonce des noms du Premier ministre, et surtout de son vice-Premier ministre, Lamamra, et de la visite de Lakhdar Brahimi.
“Les hommes qui tiennent les manettes ont craint de ne plus rien contrôler. Ils changent de tactique en faisant miroiter des réformes”, dira un universitaire. Les collégiens et les lycéens ont interrompu hier matin leurs cours et ont investi les rues de Bordj Bou-Arréridj et celles des nombreuses autres villes de la wilaya pour manifester et exiger un changement en profondeur du système.
Chabane BOUARISSA
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Les Algériens de France ont quelque peu été sonnés en apprenant avant-hier soir, en même temps que leurs compatriotes en Algérie, que le mandat du président Bouteflika allait être prorogé, avec la promesse vague d’une élection libre. “C’est un coup de force anticonstitutionnel que nous rejetons”, dénonce Farid Yaker, du collectif Debout l’Algérie.
Lui et d’autres responsables associatifs de la diaspora se sont entendus sur de nouvelles actions plus percutantes en France, pour réclamer le départ du système et la mise en place immédiate d’une transition démocratique, dirigée par des personnalités jouissant d’une crédibilité auprès des Algériens. Vendredi à 17h, un rassemblement sera organisé face au siège de l’ambassade d’Algérie, rue de Lisbonne, dans le 16e arrondissement.
Dimanche 17 mars, les Algériens devront se rassembler à nouveau à la place de La République à 14h. De là s’ébranlera une marche inédite jusqu’à la Place des Victoires, sur un parcours de 1,8 kilomètre. La préfecture de police de Paris a déjà donné son feu vert, rassurée par le civisme qui a marqué jusque-là les manifestations des Algériens à Paris.
Pour marquer leur opposition au soutien affiché par la France à l’égard de Bouteflika, les associations de la diaspora envisagent également de tenir un sit-in devant les locaux du Quai d’Orsay. “La sortie de Jean-Yves Le Drian lundi soir, après l’annonce du report de la présidentielle, confirme que la France approuve le maintien de Bouteflika au pouvoir”, explique Zoheir Rouis, responsable en France de Mouwattana et de Jil Jadid. Pour lui, il est inacceptable que le gouvernement français s’immisce ainsi dans les affaires de l’Algérie, en apportant sa caution au régime contre la volonté du peuple. “On ne lui demande pas de soutenir les manifestants. Mais qu’il arrête au moins de soutenir le régime”, fait-il savoir. Même réaction de Farid Yaker.
“Jean-Yves Le Drian n’a pas pris acte des mesures annoncées, mais les a saluées. Il s’agit d’une ingérence que nous ne tolérons pas”, proteste notre interlocuteur, précisant que la France valide une démarche illégale et rejetée par la population algérienne. Outre le sit-in devant le Quai d’Orsay, les représentants de la diaspora veulent demander à être reçus par le président Macron à l’Élysée. “La France doit rectifier sa position car elle pourrait le regretter. L’Algérie est en train de muer. Le système que les Français soutiennent partira inéluctablement et leurs intérêts pourraient être mis en danger s’ils continuaient à lui prêter main-forte”, souligne Ilyas Rahmani, président de l’association Repères et du Front des Forces vives algériennes (FFV).
Les animateurs de la protesta en France se réuniront ce soir pour arrêter d’autres actions. La mobilisation devra gagner plus de villes dans l’Hexagone.
S. L.-K.
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La blogosphère nationale s’est déchaînée depuis l’annonce du report de la présidentielle et de la prolongation du mandat actuel du chef de l’État, Abdelaziz Bouteflika. Entre déception et appels à la mobilisation, les internautes n’ont pas pour autant laissé passer la nouvelle donne.
Si au début, des interrogations fusaient sur la Toile pour tenter de comprendre les objectifs de la missive du chef de l’État, quelque temps après, les interrogations ont cédé la place à la déception. “Le peuple a dit que vous devez partir”, “Pas de prolongation du 4e mandat”, telles étaient, entre autres, les premières réactions des internautes. Aux côtés de celles-là, le rire et le sarcasme étaient aussi de la partie. “C’est le 4e mandat et demi”, “Lhadj Moussa, Moussa Lhadj”, “Du pareil au même”, “Il veut nous duper” étaient les réactions sarcastiques des internautes qui n’ont pas hésité à comparer la sortie du chef de l’État à cette histoire d’un couple qui se sépare, mais qui décide de rester amis.
Face à ces réactions à chaud, ce sont les événements de rue qui ont suivi la missive de Bouteflika, qui ont animé les réseaux sociaux. C’était notamment la vidéo de ce jeune garçon qui répond, en pleurs, “à la énième ruse”. C’est aussi celle de ce jeune qui intervenait en plein direct sur la chaîne Sky-News Arabic dont la journaliste évoquait de prétendues “manifestations de joie” suscitées par la lettre de Bouteflika. Le jeune, qui a fait irruption lors de ce direct, “corrige” la journaliste, refusant même de parler en arabe classique. “Je ne parle pas l’arabe classique, ma langue est notre derdja (dialecte algérien)”, a-t-il répondu.
“C’est faux ce qu’elle vous dit”, a-t-il poursuivi, précisant que “Bouteflika n’a fait que déplacer des pions”. Le départ d’Ouyahia, les nominations de Bedoui et de Lamamra ont été largement commentés sur le Web. Si la majorité s’est “réjouie” du limogeage d’Ouyahia, Noureddine Bedoui, lui aussi, n’a pas été épargné. Idem pour Ramtane Lamamra que plusieurs posts sur Facebook brocardaient sans ménagement. Lakhdar Brahimi, pressenti pour mener les travaux de la “conférence inclusive”, a été également descendu en flammes. Le tout dans une atmosphère de déception, de rire et de mobilisation. Idem pour hier. La lettre de Bouteflika était le sujet qui captait le plus l’attention des internautes.
Entre partages de vidéos de la séance de réception d’Ouyahia, de Bedoui, de Gaïd Salah, les internautes ont relevé “le décor changeant”, avant de s’interroger sur la force avec laquelle Bouteflika a pu écrire une lettre, recevoir autant de monde, alors qu’il revenait tout juste d’une hospitalisation qui a duré deux semaines.
Mohamed Mouloudj
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En première ligne de la gigantesque marée humaine, une centaine d’enseignants de l’université déterminés à ne pas baisser les bras et de continuer jusqu’à la chute de tout le système.
La réaction de la rue constantinoise, la communauté universitaire plus particulièrement, à la décision prise, avant-hier soir, par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en guise de réponse à la mobilisation générale des populations, qui ne cesse de prendre de l’ampleur depuis le 22 février écoulé, de reporter l’élection présidentielle sans fixer de nouvelle date, et du retrait de sa candidature pour un 5e mandat, ne s’est pas fait attendre.
Hier, les Constantinois étaient, à l’instar des citoyens de toutes les wilayas du pays, au rendez-vous.
Dès les premières heures de la matinée, les étudiants et les enseignants de l’université les frères Mentouri de Constantine se sont rassemblés sur la grande esplanade de l’université centrale, le point de départ d’une impressionnante procession. Munis surtout de l’emblème national et de pancartes mises à jour après les développements intervenus la veille. Étudiants et enseignants se sont, ensuite, dirigés vers le centre-ville, scandant des slogans hostiles à la prolongation du mandat présidentiel annoncé la veille. En première ligne de la gigantesque marée humaine, une centaine d’enseignants de l’université déterminés à ne pas baisser les bras et à continuer jusqu’à la chute de tout le système.
La procession sillonnera lentement, pendant plus d’une heure, les grandes artères de la ville en passant par l’avenue de la Liberté, puis par le boulevard Abane-Ramdane. Ils ont tenu, pendant plusieurs minutes, un rassemblement à la place des Martyrs (Bab El-Oued), afin de reprendre la marche vers le boulevard Belouizdad. La foule s’est dispersée vers 13h30 dans le calme. Par ailleurs, des mouvements de protestation rejetant en bloc les annonces faites par le Président ont été signalés en différents endroits de la wilaya dont les travailleurs de l’ex-Sonacome d’Oued Hamimine, qui ont tenu, hier matin, un rassemblement devant le siège de leur entreprise contre l’UGTA et aussi pour exprimer leur refus de cautionner la démarche du régime politique.
De leur côté, les maîtres assistants, les professeurs, les médecins et les résidents ont également marché, hier matin, au sein du centre hospitalo-universitaire Ben-Badis de Constantine. Signalons que la veille, des centaines de Constantinois ont envahi la rue, au son des klaxons, des chants et munis du drapeau algérien, quelques minutes après l’annonce du président Bouteflika pour dire que ces changements ne vont surtout pas mettre fin à cette mobilisation, bien au contraire.
Ines Boukhalfa
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Des leaders politiques et militants de l’opposition ont réagi instantanément sur les réseaux sociaux pour alerter sur les pièges contenus dans le message du chef de l’État.
Dans le message qu’il a rendu public avant-hier, le président Bouteflika a joué sur les mots dans une manœuvre flagrante de leurrer l’opinion publique sur ses véritables intentions. “Je renonce au 5e mandat ; j’annule les élections, je dissous la Haute instance indépendante de surveillance des élections ; je change le gouvernement ; j’organiserai une conférence nationale inclusive.” Il donne l’impression d’accéder à la demande de ses compatriotes, sans évoquer explicitement un détail crucial : il reste à la magistrature suprême pour une durée indéterminée en sautant la case des urnes. Il s’avérait compliqué de comprendre, de prime abord, les enjeux véritables des engagements pris.
Réactifs, des leaders politiques de l’opposition ont utilisé instantanément les réseaux sociaux pour prévenir contre l’entourloupe. À l’instar de nombreux activistes, ils ont posté des commentaires ou des vidéos, dans lesquels ils ont expliqué le sens caché desdites décisions. Abdelaziz Bouteflika ne renonce pas à la plus haute fonction de l’État. Il s’y maintient, en violation flagrante de la Constitution. Il conserve aussi ses proches à des postes clés dans les institutions. Il opère des changements de façade et assoit sa tutelle sur la période de transition. Ces éclairages ont assurément contribué à rendre l’euphorie, née d’un sentiment de victoire sur le régime, éphémère.
Les appels à une grande marche le vendredi 15 mars se sont alors multipliés sur les réseaux sociaux et les commentaires ont changé de ton. Nullement émoussée par les engagements hypothétiques du chef de l’État, la révolte populaire semble repartir de plus belle par le truchement des rassemblements des étudiants, notamment à Alger. Tiendra-t-elle ses promesses ? L’élite politique, qui fait écho au grondement de la rue sans chercher à se l’approprier, est en mesure de peser sur le cours des événements. Les partis politiques et les personnalités nationales ont pour mission immédiate de suggérer à la mobilisation citoyenne une représentativité, autre que celle imposée par le pouvoir en place (sur les profils Facebook et Twitter, le besoin de porte-parole est exprimé clairement, jusqu’à mettre en avant des noms).
La tâche de formuler des pistes concrètes de refondation de l’État sur des bases démocratiques et enfin de réunir les conditions pour l’organisation d’une élection présidentielle libre, leur incombe également. Le sort du pays se déterminera à l’aune de la réplique des citoyens et de la capacité de la classe politique et des militants chevronnés à renforcer le mouvement par des fondations solides et une vision consensuelle de l’avenir proche. Le virage est dangereux. Il doit être négocié habilement.
Souhila Hammadi
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S’il se maintient, en violation de la Constitution et envers le peuple, après l’expiration de son mandat en cours, Bouteflika sera un chef d’État illégitime… doublé, dans son cas, de putschiste.
Lundi, soit le lendemain de son retour de Genève, où il a été hospitalisé pendant quinze jours, le chef de l’État a décidé, seul, sans prendre l’avis de personne, d’arrêter le processus électoral et, de la même manière, s’offrir une prolongation de mandat. Il est tout à fait clair que cette décision de Bouteflika procède plus de la manœuvre que d’une résignation à accéder à la demande du peuple. Cela est incontestable.
Cependant, celle-ci aurait pu être de moindre gravité si elle n’était pas en même temps un viol flagrant de la Constitution, qui, dans le cas d’espèce, n’est rien d’autre qu’un coup d’État. Car, quand bien même la rue aurait massivement manifesté contre la tenue de l’élection présidentielle, ce qui n’est pas tout à fait le cas, puisque la revendication populaire a visé essentiellement la disqualification du 5e mandat, cela n’autorise pas le chef de l’État à agir comme il vient de le faire. La loi fondamentale ne lui confère pas cette prérogative. La Constitution fixe très précisément les situations dans lesquelles, il est permis aux autorités habilitées du pays de reporter une élection présidentielle : uniquement dans le cas d’une situation d’extrême urgence, plus précisément en cas de guerre. Ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui.
D’ailleurs, même la contestation populaire, au caractère pacifique inédit, saluée par le monde entier, ne saurait constituer un prétexte à la résolution de Bouteflika ou de ceux qui agissent en son nom. Aussi, sur le plan de la légalité, la décision communiquée lundi au peuple algérien — toujours sous forme de message écrit, dont la paternité devient de plus en plus douteuse — et qui a consisté en le report sine die du scrutin présidentiel, est sinon condamnable, pour le moins contestable. Tout chef de l’État qu’il est, Bouteflika n’a pas le droit de faire ce qu’il veut, quand il veut.
Sa décision est également contestable sur le plan politique, tant est qu’elle n’a pas satisfait à une exigence de base et aux préalables qui doivent être respectés pour ce genre d’entreprise politique, à savoir l’organisation d’une consultation avec la classe politique, mais surtout avec les candidats à la candidature à l’élection présidentielle qui sont demeurés dans la course pendant que d’autres se sont retirés pour les raisons que d’aucuns connaissent. Ce préalable n’ayant pas été satisfait, c’est forcément donc une décision autoritaire qu’a prise Bouteflika. Un coup de force aggravé par un putsch, puisque le chef de l’État n’a pas seulement décidé de reporter l’élection présidentielle, mais il s’est surtout offert, comme si de rien n’était, un supplément de mandat à durée indéterminée sans y ouvrir droit.
En effet, il n’est nullement besoin d’être érudit en sciences juridiques pour savoir que, dans un pays régi par une Constitution et des lois, personne n’a le droit de se hisser ou de se maintenir au pouvoir sur une simple décision personnelle, à plus forte raison lorsque la décision n’est pas adossée à la loi. C’est pour cette raison que Bouteflika, élu pour une magistrature de 5 ans, devra impérativement quitter ses fonctions à l’expiration de son mandat en cours, soit au plus tard le 25 avril, selon les constitutionnalistes.
S’il se maintient, en violation de la Constitution et envers le peuple, au-delà de cette date, il sera un chef d’État illégitime… doublé, dans son cas, de putschiste.
Sofiane Aït Iflis
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Depuis des mois, le président Bouteflika a mis l’administration et le gouvernement à son service afin de préparer l’opinion publique à sa candidature pour le 5e mandat. Mais pas seulement : il a lancé la machine de sa “réélection” et entrepris des actions concrètes pour s’offrir une nouvelle mandature.
Bousculé par une rue qui ne décolère pas, le président Bouteflika a fini par reconnaître l’erreur du 5e mandat auquel il aspirait. Le pouvoir est une drogue dure. Lundi, dans la foulée de ses annonces, portant sur l’annulation de l’élection du 18 avril prochain et l’organisation d’une période de transition, le candidat à sa propre succession surprend plus d’un en soulignant qu’il n’avait jamais eu cette intention de briguer un cinquième mandat et que sa santé ne le lui permettait point. Surprenante est cette “révélation”. Et plus encore cet aveu sur son état de santé que les fervents défenseurs de ses choix tentaient sans relâche de dédramatiser.
Depuis des mois, le président Bouteflika a mis l’administration et le gouvernement à son service afin de préparer l’opinion publique à sa candidature pour le 5e mandat. Depuis des mois, les ministres sillonnaient le pays, pour distribuer des logements, inaugurer des piscines et des routes et ne manquaient pas, au passage, de louer les réalisations du Président. Même la planche à billets, validée en octobre 2017 par les deux Chambres du Parlement, allait être présentée comme un coup de génie d’un Président qui, voyant l’état inquiétant de la trésorerie du pays, a décidé d’y recourir pour préserver la souveraineté économique du pays.
Peu importe la réalité des “réalisations” à mettre sur le compte exclusif du président Bouteflika, l’essentiel est qu’elles puissent aider à faire avaler la pilule du 5e mandat. L’essentiel aussi, à ce stade, est de maintenir cette dynamique en faveur de son rêve unique, celui de mourir Président. Abdelaziz Bouteflika ira jusqu’au bout. Il fait fi des lois de la République et des dispositions de la Constitution en poussant vers le 5e mandat en dépit de son incapacité physique à assumer les fonctions de chef d’État. Il avance derechef ses pions sur un terrain qu’il ignorait totalement, semble-t-il, pour faire campagne en faveur de la “continuité” et de la “stabilité”, quitte à faire de son handicap un détail insignifiant face à l’ambition de se perpétuer au pouvoir.
Il s’agissait aussi d’une question de survie de tout un régime, voire d’un clan qui, à défaut d’une alternative consensuelle, se résigne à soutenir un 5e mandat injustifiable tant au plan constitutionnel qu’au plan moral. Plébiscité par ses soutiens traditionnels, à savoir le FLN, le RND, le MPA, TAJ, l’UGTA et le FCE, Abdelaziz Bouteflika annonce sa candidature dans une lettre adressée aux Algériens, installe un QG de campagne, désigne son directeur et appelle, de façon précipitée, ses “adeptes” à faire campagne au bénéfice de son 5e mandat.
La course vers les parrainages et la quête de signatures ont été aussitôt lancées, même si la rue et la société commençaient à bouillonner dans le sillage de cette annonce de la volonté de briguer un énième mandat, y voyant une “insulte”, voire une “humiliation de trop”. Abdelaziz Bouteflika est candidat. Il persiste et signe. Il va jusqu’à déposer son dossier de candidature par procuration auprès du Conseil constitutionnel, ne se souciant point des formes, des dispositions constitutionnelles et encore moins de l’avis de tout un peuple qui demandait son départ et qui croyait encore, jusqu’au 3 mars 2019, date limite du dépôt des candidatures, à un sursaut de lucidité de sa part. Niet. Alors qu’il est encore à Genève pour des soins, son dossier sera déposé par son directeur de campagne, Abdelghani Zaâlane, successeur d’Abdelmalek Sellal, pris en flagrant délit de “conspiration”.
Lundi, au lendemain de son retour de Genève, pris en tenailles entre une protestation qui prenait de l’ampleur et l’impératif de sauver un régime aux abois, Abdelaziz Bouteflika renonce à sa candidature, annule les élections et dit vouloir organiser une transition. Il dit surtout n’avoir jamais flirté avec ce rêve de briguer un 5e mandat. Un pur mensonge. Une plaisanterie de mauvais goût. Lui qui a mis la machine du 5e mandat en marche depuis déjà plusieurs mois, pariant sur une société “résignée” et “défaitiste”.
Ali Titouche
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Antonio Guterres tentera de sensibiliser Washington sur “les problèmes financiers graves”, qui mettent en danger ses nombreuses missions, notamment celles de maintien de la paix à travers le monde.
Le secrétaire général des Nations unies sera à Washington aujourd’hui et demain pour discuter avec les autorités américaines du financement des opérations de paix, dont le budget est déséquilibré par la baisse de la contribution des États-Unis.
De plus en plus alarmé par la trésorerie défaillante de l’ONU, Antonio Guterres s’attèle à multiplier les initiatives pour sensibiliser les États membres aux “problèmes financiers graves” auxquels est confrontée l’institution, après avoir consacré à la question une rencontre mensuelle avec le Conseil de sécurité et adressé une lettre alarmante aux 193 membres des Nations unies réunis récemment pour trouver à des solutions. Adopté chaque année en juin, le budget de l’ONU pour sa quinzaine d’opérations de paix employant plus de 100 000 Casques bleus est de 6,689 milliards de dollars. Il faut dire que la décision du président Donald Trump de réduire la contribution financière américaine à 25% représente le plus gros casse-tête pour Antonio Guterres.
De nombreux pays sont réfractaires à se substituer aux États-Unis, qui ne sont pas parvenus fin 2018 à faire entériner par l’ONU le principe d’une part américaine réduite. Selon Washington, la répartition des contributions n’est plus juste, avec des pays ne payant pas assez au vu de leurs possibilités. En ligne de mire des États-Unis figurent l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Émirats arabes unis, la Turquie, Singapour, Brunei, le Brésil, le Mexique ou l’Inde. “La capacité américaine devrait plutôt se traduire par une contribution à 29%”, rétorque un diplomate africain, en soulignant que Washington est “le premier bénéficiaire” des opérations de paix.
En plus de la réduction depuis 2017 de 28% à 25% de la contribution américaine (soit 220 millions de dollars par an en moins), Antonio Guterres fait face à de plus en plus de retards de paiement par les États membres, pouvant atteindre au total plusieurs centaines de millions. Parmi les conséquences de ces réductions dans les contributions, l’ONU qui doit rembourser les pays ayant déployé des troupes dans des opérations accuse elle aussi des retards conséquents. Jusqu’à présent, le problème n’a pas poussé les pays à proposer moins de troupes, note-t-on à l’ONU. Il n’en demeure pas moins que l’on se pose la question : mais jusqu’à quand ? Les répercussions sont particulièrement importantes pour les gros fournisseurs de Casques bleus.
En tête des pays auxquels l’ONU doit de l’argent figurent l’Éthiopie qui attend 41,6 millions de dollars, l’Inde 40,5 millions et le Pakistan 35,7 millions. Sans mission de l’ONU dans certains pays, l’engagement et le coût pour les États-Unis seraient démultipliés, note une source. Alors, quelles solutions, sachant qu’aucune sanction n’est prévue pour ceux qui ne paient pas la totalité de leur dû ou s’exécutent avec retard, et “qu’une réduction des dépenses ne peut compenser le manque à gagner” comme l’a admis lui-même Antonio Guterres ?
Merzak Tigrine
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Louiza Allia Belamri – native de Béjaïa et avocate de métier – fait partie de ces jeunes artistes algériens talentueux et prometteurs qui cherchent à travers leur art certes à véhiculer des messages, mais aussi et surtout à construire une autre Algérie, une Algérie ouverte à l’autre et qui accepte la différence. À l’issue de la projection de son moyen-métrage Unique.dz à Alger, elle nous dévoile un peu de ses ambitions qu’elle veut bien partager avec nos lecteurs.
Liberté : Vous êtes réalisatrice, mais aussi artiste peintre, comment vous est venu ce penchant artistique ?
Louiza Belamri : J’ai d’abord commencé par m’intéresser aux arts plastiques, mon oncle – qui est d’ailleurs l’un des intervenants de mon documentaire Unique.dz, en l’occurrence Me Cherbal l’avocat excentrique – m’emmenait souvent avec lui au théâtre régional de Béjaïa – qui est ma ville natale et y ai vécu jusqu’en 2012. En 1988, alors que je n’avais que 4 ans, il m’emmena à un vernissage au TRB, c’est le plus vieux souvenir que j’ai ; je me vois encore toute petite lui tenant la main entourée d’œuvres plastiques… Plus tard, j’ai aussi suivi une formation au théâtre ; à la fac, j’étais mime… Je suis une grande fan de Marcel Marceau. Étant avocate, en venant m’installer à Alger, je me suis spécialisée dans l’audiovisuel, cela m’a permis de connaître du monde, mais surtout d’apprendre sur le tas, de me faire des amis techniciens qui m’ont d’ailleurs aidée sur le plan technique pour ce documentaire.
Pourquoi avoir opté pour le genre documentaire ?
J’ai voulu faire le doc, car je suis passionnée par l’Homme, je trouve l’humain tellement beau, j’aime ces différences, propre à chacun ; j’aime discuter et échanger même avec des inconnus ; j’appelle cela les moments hors du temps, ces petites parenthèses qui peuvent marquer une vie, ou même la changer carrément. Le documentaire est pour moi la plus authentique des façons de montrer cela, comme les personnes ne jouent pas et sont elles-mêmes, on y voit toute la beauté de leur âme et de leur esprit. Vous savez, chaque personne est unique, et si on prend le temps de nous intéresser ou simplement d’échanger quelques mots avec les autres, l’on s’en rendrait tous compte. On me dit souvent que je suis une grande idéaliste, mais je pense que je suis simplement réaliste, le positif attire le positif, et c’est ce que je veux transmettre entre autres à travers ma démarche. Pour le court métrage, mon côté psychédélique prend le dessus, j’aime jouer sur la subtilité, mon art se veut suggestif mais jamais choquant, je trouve que l’on fait mieux passer certains messages ainsi, surtout dans notre société.
À quoi peut servir l’art justement ?
Pour cette question, je ne peux vous répondre sur l’art en général, mais je vais plutôt vous répondre par rapport à ma démarche : je souhaite redonner foi en nous, il faut croire en nos rêves ! L’homme est bon par nature, je souhaite que toute personne qui voit mon documentaire en sorte heureuse, que la personne qui voit l’un de mes travaux ait le sourire aux lèvres, tout en ayant compris le message. C’est peut-être un raisonnement enfantin, mais c’est le mien… Je suis une grande enfant, et je dis toujours qu’il faut rêver sa vie en couleur, car c’est le secret du bonheur, et c’est exactement le message que je veux faire passer.
Quels sont les sujets de société que vous aimez aborder dans votre art ?
Cela dépend du moment et de l’inspiration, mais je travaille beaucoup sur l’humain que j’aime sublimer et sur la femme.
Dans vos tableaux, la femme est omniprésente, pourquoi ?
Tout simplement car je suis une femme ! Et plus sérieusement, je suis une militante des égalités, j’ai d’ailleurs participé à deux résidences artistiques, l’une avec l’ONU Femme et l’autre avec une autre ONG ; quand je dis égalités je ne parle pas que du côté juridique et je suis contre le féminisme extrémiste. Vous voulez un exemple ? L’espace public, une Algérie où la femme se réapproprie cet espace comme dans les années 70 en gardant notre algérianité, voilà un de mes rêves… Et avec ce qui se passe en ce moment, j’ose espérer qu’on y reviendra…
Vous avez d’autres projets en perspective ?
Je travaille actuellement sur le montage d’un court documentaire Tiferdoud se raconte sur les gens de Tiferdoud, que j’ai filmé lors du festival Racont’arts, et je suis en pleine réflexion pour un nouveau projet documentaire…
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Qualifiés par certains de Don Quichottes des temps modernes, les lanceurs d’alertes subissent de fortes pressions politiques et surtout judiciaires de la part des États et des grandes multinationales aux pratiques douteuses.
L’Union européenne vient d’enregistrer un pas en avant dans la protection des lanceurs d’alerte en concluant un accord dans la nuit de lundi à hier, une première, ont rapporté les agences de presse. Même si l’accord est provisoire, il constitue une victoire pour les lanceurs d’alerte qui dénoncent les infractions liées à l’évasion fiscale, à l’exploitation illégale ou abusive des données personnelles, aux violations des règles de la concurrence commerciales, etc. “Nous avons obtenu un champ d’application large pour protéger ces personnes”, s’est réjouie l’eurodéputée française Virginie Rozière (Socialists and Democrats -S&D, gauche) lors d’une conférence de presse à Strasbourg.
La rapporteure du texte y a vu “une avancée majeure pour notre démocratie”. Avec ce texte, encore provisoire, doivent être mis en place des “canaux sûrs” pour que des individus puissent signaler, en interne ou publiquement, des infractions au sein d’une entreprise ou de l’administration, sans craindre des représailles. Il s’agissait de l’un des principaux points de blocage.
Certains pays, dont la France, voulaient que la révélation d’informations se fasse d’abord en interne au sein de l’organisme en cause, puis, si nécessaire, publiquement. L’ONG Transparency International a salué “un jour historique pour les lanceurs d’alerte”. Pour l’heure, les lanceurs d’alerte, qui révèlent de manière désintéressée un délit ou une menace pour l’intérêt général, sont très inégalement protégés selon les pays. Ils seront désormais préservés des procédures judiciaires, mais aussi des rétrogradations, intimidations ou suspensions de leur contrat de travail. “Ces règles contribueront ainsi à la lutte contre la fraude, la corruption, l’évasion fiscale des entreprises et les atteintes à la santé publique et à l’environnement”, a réagi Frans Timmermans, vice-président de la Commission européenne. Les nouvelles règles concernent notamment la fraude fiscale, le blanchiment de capitaux, les marchés publics, la sécurité des produits et du transport, la protection environnementale, celle des consommateurs, des données à caractère personnel et la santé publique, selon le Parlement européen.
Les États membres pourront étendre ces règles à d’autres domaines. Les domaines de la défense et la sécurité de l’État, ainsi que les informations classifiées, restent exclus des possibilités de signalement, a précisé Virginie Rozière. En avril 2018, la Commission européenne, qui a dans l’UE le pouvoir de proposer des lois, avait présenté un projet de directive visant à protéger les lanceurs d’alerte après une série de scandales, Dieselgate, LuxLeaks, Panama Papers ou encore Cambridge Analytica. Ce texte a ensuite fait l’objet de négociations avec les deux colégislateurs, le Parlement européen et le Conseil représentant les États membres. Cet accord provisoire doit désormais être voté à la fois par le Conseil et par le Parlement européen, ce qui devrait avoir lieu avant les prochaines élections de fin mai. Une fois le texte adopté, chaque État membre devra alors le transposer en droit national.
L. M./Agences
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Suite à l’annonce du président Bouteflika de renoncer à un cinquième mandat, reporter les élections présidentielles et convoquer une conférence nationale et inclusive, l’opposition ne s’emballe pas. À l’unanimité, partis politiques et personnalités de l’opposition, mettent en garde contre ce qu’ils appellent un «4ème mandat +», c’est-à-dire le maintien du mandat actuel de Bouteflika, le temps que le système trouve un successeur.
«Le régime en place, depuis un demisiècle, reste autiste aux aspirations du peuple algérien », a indiqué, hier, au « Courrier d’Algérie », Fetta Sadat, députée RCD, également membre de la commission des Affaires administratives et juridiques à l’APN. « Le peuple algérien n’a pas simplement dit non au cinquième mandat, mais il a radicalisé ses revendications à une phase tel qu’il dit maintenant “système dégage !” Donc il faut aboutir à un changement de ce système », a-t-elle ajouté. Pour l’avocate et militante des Droits de l’Homme, il s’agit « d’une manière pour le chef de l’État en place de rester toujours Président. Or, cela n’est pas prévu dans la Constitution. Mais évidemment il ne s’offusque pas du respect des lois de la République ».
Sadat a qualifié les récentes mesures prises par Bouteflika comme « une honte » et « une gifle » au peuple algérien, qui, estime-t-elle, « néanmoins est doté de la maturité politique et citoyenne adéquate pour continuer à lutter jusqu’à réalisation de ses aspirations ». Le président de la République s’est engagé, lundi soir, à convoquer une «conférence nationale et inclusive » impliquant toutes les forces politiques du pays, et qui sera en charge de gérer la transition démocratique et rédiger une nouvelle Constitution. Selon Sadat, il n’est point question de transition, mais d’une « ruse machiavélique ». Car, « ce dispositif est discrédité pour la simple raison qu’il est utilisé pour prolonger le mandat actuel de Bouteflika et non pas le fait de vouloir imposer une transition démocratique », a-t-elle jugé.
De son côté, le Parti des travailleurs (PT) a estimé le renoncement du président Bouteflika pour un cinquième mandat « dont il s’est clairement et étrangement démarqué, et le report de l’élection présidentielle, aurait été un réel facteur d’apaisement, dans le sens où cela aurait constitué une réponse positive à l’aspiration de millions d’Algériens ». Or, « la prolongation du 4e mandat traduit une volonté de travestir la volonté de l’écrasante majorité du peuple de se libérer du système », a souligné le PT dans un communiqué. Le parti s’interroge et pose des doutes : «la convocation d’une conférence nationale non élue peut-elle incarner la volonté populaire ? » Il conclura : « le même système politique totalement rejeté par la majorité continuera donc de sévir au compte de l’oligarchie prédatrice, des mafias qui ruinent le pays».
Pour sa part, le Mouvement pour la société de la paix (MSP) a considéré que « les mesures annoncées par le président de la République sont un détournement de la volonté des Algériens, dont les visées visent à faire rater une occasion historique de changement vers une Algérie qui traduit réellement la volonté populaire ». Dans un communiqué publié hier, le MSP a estimé que « les mesures de report annoncées ne sont pas conformes à l’initiative du consensus national du MSP, qu’il a proposées à la Présidence et à l’Opposition en toute transparence et netteté ». Le MSP estime que les mesures du Président « sont complètement dépourvues de consensus », dont a appelé à maintes fois le parti.
Le MSP a appelé « à privilégier le dialogue, sans exclusion aucune, que se soit dans la classe politique ou la société civile, en incluant aussi les jeunes du mouvement de mobilisation citoyenne de sorte à concrétiser une réelle volonté nationale d’aller vers une transition démocratique souple et consensuelle, selon les textes de Mazafran et l’initiative de consensus national et ce qui est demandé aussi par les foules dans les places publiques », lit-on aussi dans le communiqué du parti.
Hamid Mecheri
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