Suite à la rupture de l’alimentation d’eau potable pour une bonne partie du chef-lieu des Ouadhias (à 35 km au sud de Tizi-Ouzou) à laquelle ont fait face les habitants de cette localité durant la journée d’avant-hier, l’Algérienne des Eaux de cette commune s’est mobilisée, hier, sur le terrain pour mettre fin à cette perturbation en AEP qui pénalise les populations de cette localité. Un incident qui a eu lieu suite à l’éclatement de la conduite de refoulement reliant Takhoukht vers le chef-lieu de cette commune montagneuse.
Pour cela, les responsables de l’ADE ont tenu à rassurer les clients qu’une équipe a été mobilisée sur les lieux pour rétablir à cette situation et mettre un terme à ces éclatements récurrents. « Nous mettrons en place un appareil qu’on appelle communément la soupape de décharge qui sera installée dans un endroit bien défini pour mettre fin à ces éclatements », a indiqué Nabil Berdous, responsable au niveau de l’Algérienne des Eaux (ADE) des Ouadhias. Ce dernier a tenu à présenter les excuses de leur agence auprès de ses clients pour les désagréments causés par les travaux de réparation de cette conduite d’eau potable. Il a précisé que les travaux de réalisation de cette soupape seront achevés le plus vite possible, puisqu’une équipe performante est sur place.
Pour rappel, des moyens importants ont été mobilisés pour développer le secteur hydrique au niveau de la capitale de Djurdjura, mais surtout pour mettre fin aux perturbations en matière d’alimentation en eau potable au niveau des localités les plus fragilisées par ce phénomène, en l’occurrence Bouzeguène, Azazga, Aït-El-Hammam, Illilten, Betrouna… D’ailleurs, une enveloppe budgétaire estimée de 200 milliards de centimes a été allouée par le gouvernement pour améliorer la situation hydraulique au niveau de ces communes et leur permettre de passer un été loin du spectre de la pénurie d’alimentation en eau potable.
The post Tizi Ouzou : Perturbation de l’AEP au chef-lieu des Ouadhias appeared first on .
Placée sous le slogan de « Tissage tissé dans l’amour et la paix », les préparatifs de la 51e édition de la Fête du tapis de Ghardaïa, qui se déroulera du 23 au 27 mars 2019 au Palais des expositions situé à Bouhraoua, sur la RN1, vers Laghouat, vont bon train. Le choix de la date coïncidant avec les vacances scolaires permettra sans aucun doute à de nombreuses familles de tous les coins du pays et même d’outre-Méditerranée de visiter cette superbe ville de Ghardaïa et, du même coup, de faire des emplettes intéressantes.
Les inscriptions de wilayas et de dizaines d’artisans souhaitant y prendre part continuent d’affluer au niveau de la commission de préparation de la Chambre de l’artisanat et des métiers, dépendant de la direction du tourisme et de l’artisanat de la wilaya de Ghardaïa. Même de l’étranger, des pays frères et amis comme le Maroc, la Tunisie, la Libye, l’Egypte, la Jordanie et l’Arabie Saoudite, et la liste n’est pas pour autant exhaustive, ont déjà confirmé leur présence tant sur le plan de l’animation culturelle, avec des troupes folkloriques et des orchestres, que dans le domaine artisanal avec des expositions- ventes de produits de leurs pays respectifs.
Ce qui permettra aux milliers de visiteurs attendus de faire des emplettes. Une dizaine de wilayas, entre autres Constantine, Tlemcen, Tipasa, Djelfa, Chlef, Tizi Ouzou, Skikda, Bouira et Guelma ont déjà confirmé leurs présences et seront ainsi représentées par pas moins de 45 artisans et artisanes qui auront à exposer leurs produits du terroir. Mais comme son nom l’indique, cette fête sera surtout celle du tapis traditionnel qui aura la part belle ainsi et en sus du tapis traditionnel, qui aura bien sûr la part du lion, il y aura aussi des exposants en tannerie, vannerie, dinanderie, maroquinerie, bijouterie traditionnelle (argent) et céramique artistique. Les préparatifs tendant à assurer une réussite maximale à cette importante manifestation économico-culturelle battent leur plein.
Cinq journées intensément riches
En effet, les organisateurs s’efforcent de mettre à profit les richesses de l’art traditionnel des différentes localités de la région à l’effet de donner à cet évènement une attraction touristique et faire en sorte qu’en bénéficie l’économie de la vallée du M’zab. Ils constitueront, de ce fait, un tremplin idoine pour la relance des activités touristiques, économiques et culturelles dont l’impact pour la région qui sera une plus-value. Au plan logistique, et afin d’assurer une affluence constante du public, la direction des transports a prévu, comme l’année passée, une dizaine de minibus chargés uniquement d’acheminer les visiteurs de plusieurs arrêts facultatifs de la ville et la périphérie vers le lieu de l’exposition et vice-versa. Au plan de l’animation, des troupes folkloriques aux couleurs chatoyantes et bigarrées se chargeront d’assurer une ambiance festive et bon enfant.
Par ailleurs, et afin de permettre aux visiteurs de se rafraîchir et même d’avaler un en-cas en ces belles mais néanmoins sèches journées de début printanier, un café-restaurant mobile sera monté à proximité. Siroter un bon verre de thé ou boire une consommation fraîche serait, à n’en pas douter, bien agréable après un petit marathon autour des stands. La parade des chars, unique en Algérie par ses aspects culturels et artistiques, qui ouvrira les festivités est en elle-même une curiosité.
Véritable fresque dévoilant les spécificités de chacune des treize communes composant la wilaya de Ghardaïa, elle dévoile aux yeux des visiteurs toutes les valeurs ancestrales du terroir. Trente-deux chars ouvriront la cérémonie d’auuverture. Chacun d’eux, paré de ses plus beaux atouts, symbolise l’activité dominante de sa commune. Entre chaque char, une troupe folklorique aux costumes chatoyants se chargera d’assurer l’animation au son du karkabou et du baroud. Ces cinq journées, qui seront intensément riches du point de vue économique mais aussi et surtout au plan culturel et sportif, au regard de l’alléchant programme concocté par les organisateurs, permettront certainement à la ville de Ghardaïa, véritable musée à ciel ouvert, classée patrimoine universel de l’humanité par l’Unesco, de mettre en valeur son cachet festif.
Ce qui permettra aux artisans de la région de présenter et d’écouler leurs produits, très appréciés par les touristes qui ne manqueront certainement pas d’affluer en masse dans la pentapole du M’zab. Aussi, pour assurer une animation non-stop tout au long de cette semaine, les organisateurs, avec le concours de la direction de la culture et celle de la jeunesse et des sports de la wilaya des Ghardaïa, ont concocté un riche programme culturel, notamment par l’organisation de tournois de pétanque, de volley-ball, de football et de soirées musicales. Encore une fois, hélas, et chaque fois que la région organise un évènement majeur, le seul point noir, reste le problème récurrent des rachitiques capacités hôtelières de la région.
L’hôtel El-Djanoub, dont une importante partie tombe en ruine depuis des lustres, restent très en deçà de ses capacités malgré tous les efforts entrepris par le directeur pour redorer le blason de ce fleuron, œuvre de Fernand Pouillon, alors que le magnifique et majestueux hôtel les Rostémides demeure tristement clos malgré le scandale des 54 milliards de centimes engloutis pour sa réfection, et la commission d’enquête dépêchée par le ministère de tutelle pour faire la lumière sur les tenants et les aboutissants de cette scabreuse affaire, n’a, comme il fallait s’y attendre, à l’image de toutes les commissions d’enquête dans notre pays, toujours pas révélé ses secrets. C’est, encore une fois, l’occasion de rendre hommage à ces pionniers du tourisme et à cette poignée d’amoureux de cette région qui ont réalisé un véritable havre de paix et de détente avec tout le confort qui sied aux lieux, et ce, dans le plus pur style ibadite, par l’édification de quelques superbes maisons traditionnelles regroupées en résidences et maisons d’hôtes au milieu de la magnifique palmeraie de Beni Izguène, jusqu’à N’tissa, son extrémité.
Très prisées par les touristes, suscitant un réel engouement pour ce type d’hébergement traditionnel, elles sont, depuis que l’actuel exécutif a engagé les travaux de bitumage des 8 km de pistes, qui étaient autrefois un vrai parcours du combattant pour y accéder, devenue aujourd’hui facilement et rapidement joignables. Cette opération de bitumage, attendue depuis des années, par les opérateurs du tourisme de ce lieu paradisiaque, et dont il faut ici saluer l’intervention et l’implication personnelle du wali de Ghardaïa, Azzedine Mechri, pour sa concrétisation effective, permet dorénavant aux touristes d’y accéder facilement. Ce n’est que justice rendue, sur le plan touristique, culturel et écologique, pour cette à cette merveilleuse région, véritable don de Dieu, dont il faut en prendre soin.
The post Ghardaïa : Les bouchées doubles pour être au rendez-vous de la «Fête du tapis» appeared first on .
ALGER- Le Conseil constitutionnel a annoncé, mercredi, dans un communiqué rendu public au terme de sa réunion, que le fait de statuer sur la validité des candidatures pour l’élection du président de la République, qui était prévue pour le 18 avril prochain, est désormais « sans objet » en vertu du décret présidentiel du 11 mars en cours annulant les dispositions du décret présidentiel portant convocation du corps électoral en vue de l’élection du président de la République.
« Le Conseil constitutionnel, réuni les 12 et 13 mars 2019, a décidé que le fait de statuer sur la validité des candidatures pour l’élection du président de la République ,qui était prévue pour le 18 avril prochain, est désormais sans objet en vertu du décret présidentiel N19-92 du 11 mars 2019 portant annulation des dispositions du décret présidentiel portant convocation du corps électoral en vue de l’élection du président de la République et que les dossiers des 21 candidats à la candidature pour la présidentielle, déposés au niveau du Secrétariat général du Conseil constitutionnel, seront gardés au niveau des archives du Conseil », a précisé le communiqué.
« La décision rendue par le Conseil à ce propos sera signifiée aux concernés et publiée au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire », a ajouté la même source.
Le Conseil constitutionnel a rappelé que ces décisions interviennent conformément aux dispositions de la Constitution et en vertu de la loi organique relative au régime électoral et du règlement fixant les règles de fonctionnement du Conseil constitutionnel et conformément au décret présidentiel N19-92 du 11 mars 2019 portant annulation des dispositions du décret présidentiel N19-08 du 17 janvier 2019 portant convocation du corps électoral en vue de l’élection du président de la République.
The post Conseil constitutionnel: Statuer sur la validité des candidatures est désormais sans objet appeared first on .
C'est un trio arbitral éthiopien qui officiera le match Bénin - Togo du dimanche 24 mars prochain.
Selon la note de la Confédération africaine de football (Caf), adressée à toutes les parties concernées par le match, Bamlak Tessema Weyesa (arbitre central), Temesgin Samuel Atango (1er arbitre assistant) et Tigle Gizaw Belachew (2ème arbitre assistant) vont officier le match Bénin – Togo qui se déroulera le dimanche 24 mars à Cotonou, au Stade General Mathieu Kérékou. Le 4ème arbitre retenu est l'éthiopien Tewodros Mitiku. L'ivoirien Réné Williams Sere sera le commissaire au match et l'officier de sécurité est le Marocain Rachid Akib.
Il faut rappeler que le match Bénin-Togo compte pour la dernière journée des éliminatoires de la Can Egypte 2019. Un match d'une très grande importance pour les deux sélections. L'équipe victorieuse de cette rencontre sera qualifiée pour la phase finale de la Can 2019.
Marcel HOUETO
Depuis la publication des listes retenues par la CENA dans le cadre des législatives de 2019, les partis recalés ont fait recours devant le juge du contentieux électoral afin de trouver gain de cause. Malheureusement, la cour a donné raison à l'institution en charge des élections. Cette décision a donc permis à l'équipe dirigée par Emmanuel Tiando de donner sa version des faits. Établissant le processus de délibération ayant conduit à cette décision de recaler certains partis, le président de la CENA a profité de cette tribune pour faire part de sa convocation à la brigade criminelle. Cette sortie médiatique, a été également l'occasion pour le commissaire Freddy Houngbedji pour faire des mises au point face aux accusations mensongères portées contre sa pesonne .
Les réseaux Sociaux ont abondamment relayé ces derniers jours la convocation de Emmanuel Tiando devant la brigade criminelle le 12 mars dernier. Une convocation qui n'a rien à voir avec le recours devant la cour constitutionnelle. Selon la vice-présidente, Geneviève Boko Nadjo, il faut faire la différence entre cette convocation qui est du ressort pénal de celle liée au recours des partis politiques. Il faut dire donc que le président de la CENA a été convoqué par la brigade criminelle suite à une plainte d'un des candidats du PRD positionné dans la 10 ème circonscription électorale. Ce dernier a saisi le procureur de la République pour connaître des motivations ayant poussé son parti à l'aligner comme candidat car ne possèdant pas de carte d'électeur. C'est dans ce cadre que le président de la CENA s'est rendu à la brigade criminelle pour être entendu.
La pièce confidentielle dont le PRD a fait mention
L'équipe de Emmanuel Tiando n'est plus soudée. Le président a fait cas de l'ambiance délétère qui prévaut actuellement au sein de la CENA. Le PRD a fait mention de certains documents lors de l'audience à la cour constitutionnelle sur les recours des partis politiques, prouvant des irrégularités et le traitement de faveur accordé aux partis politiques. Il s'agit d'un document faisant mention des observations sur des listes du Bloc Républicain et de l'Union Progressiste. Ce document dira le président de la CENA ne devrait pas se retrouver en leur possession. Le nom le plus cité à travers les médias est celui du commissaire Freddy Houngbédji. Celui-ci a apporté sa version des faits soulignant par ailleurs que l'ouverture de la cantine contenant les dossiers doit se faire suite à une décision de la plénière. Autrement qu'il ne peut le faire. Mieux, tous ses autres collègues (commissaires et cadre des équipes ) de la CENA avaient en leur possession la pièce incriminée . Il a rappelé qu'il n'est pas membre du PRD et le fait qu'il porte le nom Houngbédji ne doit pas faire de lui le coupable dans cette affaire de fuite de document.
La part de vérité de Freddy
Me Freddy Houngbédji s'étonne. A l'injonction faite par la vice-présidente et le président de la CENA d'ouvrir les cantines pour besoin d'enquête à la brigade criminelle, le commissaire Freddy Houngbédji souligne " avant d'envisager de me demander une pareille chose, il eût fallu que vous convoqueiez la plénière, qu'elle soit saisie de la convocation et de la réquisition de Monsieur le chef de la brigade criminelle et qu'elle se prononce sur la question que soulèvent ces actes". Il signale que c'est la plénière qui a décidé de lui confier les clés et que les cantines soient gardées par la vice-présidente.
Me Freddy Houngbédji précise par ailleurs que " eu égard du climat délétère qui prévaut actuellement au sein de notre institution et dans tout le pays entier, je tiens à préciser que je ne procéderai pas à l'ouverture des cadenas des cantines contenant la déclaration des candidatures des partis politiques, que sur décision dûment formalisée par la plénière et en présence d'un huissier de justice requis plus effectuer toutes constatation".
La CENA poursuit ses travaux en attendant la suite des propositions du côté de l'assemblée nationale. L'étape suivante devrait être le positionnement des partis sur le bulletin.
G.A.
Loi de Finance 2009 a impacté lourdement l’économie algérienne, a affirmé le vice-président de la confédération des industrielles et des producteurs algériens, qui précise que les textes de 1990 étaient beaucoup plus facilitateurs et encourageants à l’investissement.
Invité, jeudi matin, de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio Algérienne, Ali Bey Nasri, estime que l’Algérie avait toutes les capacités de réussir, malheureusement « ils ont mis en place toutes les possibilités d’échecs».
Contrairement à ce que les autorités affirment, l’investissement n’a pas été libéré, puisque selon lui, tout est encore centralisé. « L’Algérie, est le pays qui exige le plus d’autorisation au monde. Des autorisations partout et pour n’importe quoi», a-t-il ajouté.
Interrogé sur la situation actuelle de l’économie algérienne, l’invité de la Chaine 3, indique qu’elle est en panne et qu’on n’arrive pas à redresser la barre. « Nos avons des indices macroéconomiques et une balance des payements qui sont en déficits depuis quatre ans », a-t-il dit.
La gouvernance actuellement n’a pas la capacité de trouver une réaction pour redresser cette situation, affirme Mr Ali Bey Nasri, en précisant que l’administration est hors champ du monde économique et que les cadres algériens capables d’apporter un plus ont été, malheureusement, tétanisés.
The post Ali Bey Nasri : l’Algérie avait toutes les capacités de réussir sur le plan économique appeared first on .
La France peine visiblement à trouver une solution de juste mesure à l’égard des événements qui se déroulent en Algérie. Emmanuel Macron et certains de ses ministres ont mis les pieds dans le plat au moment où il ne le fallait pas.
Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Peut-on croire à une maladresse, une erreur politique comme en multiplie le Président français qui a d’ailleurs entraîné son pays dans une grande phase de déstabilisation, ou mettre simplement les dernières déclarations de la France officielle sur la grande difficulté qu’éprouve cette dernière à sauvegarder ses intérêts, sans doute ses acquis aussi, dans une situation qu’elle ne voyait pas venir de cette manière ? Sa hâte à commenter les événements en cours dans le pays tranche ainsi à tout point de vue avec les réactions internationales enregistrées jusqu’à l’heure.
Loin de la neutralité russe, du soutien américain au mouvement populaire, de la prudence de l’Union européenne, Paris affiche une réelle «passion» exprimée avec les premiers mots qu’elle ait pu trouver pour ne pas paraître en décalage avec la nouvelle page d’Histoire qui s’écrit en Algérie. Pour traduire, sans choquer, son «cauchemar algérien», selon les termes utilisés par certains médias français, Macron est passé très vite d’une période d’attentisme (liée au flou ayant précédé l’annonce du cinquième mandat) à celle d’une expression qui trahit bien son angoisse.
Comme beaucoup, le Président français n’a pas vu venir réellement l’explosion populaire algérienne, sous cette forme, et a donc très tôt laissé filtrer des informations confirmant son soutien à une nouvelle candidature de Abdelaziz Bouteflika.
Les journalistes français brieffés ont relayé la position ainsi définie en laissant cependant bien entrevoir son lien avec la grande appréhension française de se voir subir les conséquences d’une déstabilisation algérienne qui entraînerait un flux migratoire important. Une véritable hantise, alimentée par des rapports permanents des diplomates français en poste dans le pays portant sur l’état d’exaspération régnant au sein de la population algérienne et sa jeunesses en particulier.
Les connaisseurs du dossier français indiquent que la position d’Emmanuel Macron s’est ainsi forgée et puisée à partir du brûlant dossier de la migration, n’hésitant pas à se démarquer publiquement des voix, et pas des moindres, qui s’élevaient dans son pays pour décrier Bouteflika et le régime en place.
L’officialisation de l’option du cinquième mandat et les événements qui s’ensuivent semblent cependant le prendre de court. Il prend la température auprès de son ambassadeur sur place auquel il demande également d’effectuer un déplacement pour informer le ministre des Affaires étrangères. Sur cette base, Jean-Yves Le Drian se livre alors à une déclaration qui provoque une grande colère des Algériens. «Je salue la déclaration du Président Bouteflika par laquelle il annonce ne pas solliciter un cinquième mandat et prendre des mesures pour rénover le système politique algérien (…) Je pense que c’est un signe de maturité, et nous ferons tout pour accompagner l’Algérie dans cette transition avec amitié et avec respect.» Dans le pays, les réseaux sociaux s’enflamment, les manifestants sortent de nouvelles pancartes demandant à Macron de s’occuper de «ses gilets jaunes».
Des partis politiques réagissent aussi pour faire porter aux auteurs de ces propos une responsabilité historique devant le peuple algérien. Sur le net, les numéros de téléphone de l’Elysée sont mis à la disposition des citoyens appelés à joindre Paris pour protester comme ils l’ont fait avec Genève lors de l’hospitalisation de Bouteflika. Conscient de la maladresse de son ministre, Macron réagit alors qu’il se trouve en pleine conférence de presse à Djibouti. Il appelle à «une période de transition raisonnable» puis juge utile d’aller plus loin en tweetant un message dans lequel il évoque «une nouvelle page qui s’écrit dans la démocratie algérienne».
Ses déclarations successives, trop rapprochées, les commentaires réguliers de ses ministres, le trop grand intérêt porté à la situation irritent les Algériens qui évoquent des «tentatives d’ingérence», et des «méthodes dont nous ne voulons plus». La France officielle est appelée à revoir sa copie.
A. C.
The post Déclarations des officiels français à propos de la situation en Algérie: Quand la France met les pieds dans le plat appeared first on .
Les annonces du Président ayant déjà été rejetées par la rue, le quatrième vendredi de manifestations sera inéluctablement un jour de grande mobilisation.
Les Algériens ont investi la rue trois vendredis de suite depuis le début des manifestations contre le cinquième mandat et pour le rejet du système, le
22 février dernier. Pendant trois semaines, la mobilisation est allée crescendo, enregistrant chaque jour une adhésion citoyenne colossale.
Les différentes corporations libérales, à l’exemple des avocats, ainsi que les syndicats autonomes et les associations ont rejoint progressivement la contestation. Devant cette dynamique révolutionnaire inédite, mais surtout pacifique, les premières tentatives d’empêcher les marches par l’intervention des services de l’ordre se sont avérées infructueuses.
Les intimidations des commis du système et la propagande des partis politiques et organisations satellites du pouvoir, quant au risque de voir l’Algérie sombrer dans des scénarios tragiques, ont été de peu d’effet, puisque les étudiants et les lycéens étaient retournés dans la rue.
Au deuxième vendredi, la mobilisation était encore plus impressionnante. Les médias publics et les chaînes TV offshore (privées), qui avaient passé sous silence ce à quoi le monde entier assistait avec émerveillement, ont fini par tendre leurs micros et tourner leurs caméras vers l’Algérie réelle, la rue. Les faits étaient là, et à défaut de pouvoir les cacher, les médias relais du pouvoir ont tenté de les pervertir sous l’injonction de maîtres censeurs révolus et complètement dépassés par les événements.
C’est alors que des journalistes de la télévision et de la radio publiques se rebellent et manifestent contre leur hiérarchie. Des démissions et des défections s’ensuivent dans les rédactions.
De son hôpital à Genève, Abdelaziz Bouteflika adresse un message à la nation, le 3 mars, par la voie de son nouveau directeur de campagne, Abdelghani Zaâlane, qui venait fraîchement de remplacer Abdelmalek Sellal, limogé dans des circonstances embarrassantes.
Le chef de l’État promet d’organiser une élection présidentielle anticipée et de convoquer une conférence nationale inclusive juste après sa reconduction pour un cinquième mandat. À peine son directeur de campagne déposait-il son dossier de candidature au Conseil constitutionnel, que des milliers d’Algériens ont investi la rue partout à travers le territoire national.
Quatre jours plus tard, les avocats du barreau d’Alger, appuyés par leurs confrères venus de plusieurs wilayas du centre du pays, marchent vers le siège du Conseil constitutionnel, à El-Biar, pour exiger l’invalidité de la candidature d’Abdelaziz Bouteflika. Aussi, la constatation et la déclaration de la vacance du pouvoir conformément à l’article 102 de la Constitution. Le lendemain, vendredi 8 mars, l’Algérie offrait une démonstration de force. Des millions d’Algériens manifestaient en famille dans les quatre coins du pays.
Devant les images resplendissantes de femmes, d’enfants, de jeunes et de personnes âgées, fêtant le réveil d’un peuple empêché, 20 ans durant, d’expression, les porte-voix du pouvoir se sont tus. Le Président rentre au pays dimanche 10 mars. La mobilisation ne faiblit toujours pas. Les commerçants, les transporteurs et les travailleurs de plusieurs administrations publiques entrent en grève. Le lendemain lundi, il annonce le report de l’élection présidentielle et le retrait de sa candidature à un cinquième mandat.
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, lui remet sa démission. Nourredine Bedoui, jusque-là ministre de l’Intérieur, le remplace à la tête du gouvernement, secondé par le revenant Ratmane Lamamra. Peine perdue encore. Dans la même soirée, les Algériens battent le pavé pour dire “Non à la prolongation du quatrième mandat”. Pareil le lendemain mardi, le peuple est sorti de nouveau dans la rue. Des magistrats rejoignent la mobilisation populaire, et les travailleurs d’entreprises publiques névralgiques, telles que Sonatrach et Sonelgaz, débrayent.
Hier, mercredi, les enseignants sortaient à leur tour dans la rue. Signe que les annonces du Président ont été catégoriquement rejetées et que le quatrième vendredi de manifestations sera inéluctablement un jour de grande mobilisation.
Mehdi Mehenni
The post Les décisions de Bouteflika n’ont pas affaibli la mobilisation populaire: La grande démonstration vendredi appeared first on .
L’intervention du vice-Premier ministre, hier, sur les ondes de la radio Chaîne III, après une exclusivité réservée à RFI, a été un exercice difficile pour lui, puisqu’il ne pouvait justifier l’injustifiable.
Le renoncement d’Abdelaziz Bouteflika à un 5e mandat a été présenté, hier, par Ramtane Lamamra, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, comme étant une réponse à un souhait formulé par les Algériens. “Le Président a fait le choix en faveur du fonctionnement des institutions de la République”, a-t-il dit sur les ondes de la radio algérienne, soulignant qu’il n’avait “point l’intention d’aller au bout de son quatrième mandat, comme ce fut le message rapporté par sa lettre du 3 mars dernier. Le Président a annoncé que s’il est réélu, ce sera à la conférence nationale de fixer la fin de son mandat. Il ne restera donc au pouvoir que de conduire sa mission déclinée dans sa lettre aux Algériens”.
Quant à l’inconstitutionnalité de son offre, celle d’ajourner l’élection du 18 avril prochain en attendant de préparer une période de transition, Ramtane Lamamra n’y voit rien d’illégal, puisque, selon lui, une telle pratique a été constatée chez l’ancien président de la République, Liamine Zeroual. “Quand Zeroual avait décidé de raccourcir son mandat, beaucoup de juristes avaient dit que ce n’était pas prévu par la Constitution. Mais c’était dans l’intérêt de la nation”, a-t-il estimé, remettant ainsi en cause la voix des juristes qui dénonçaient une pratique incompatible avec la Constitution. Feignant d’ignorer que le retrait de Liamine Zeroual était plutôt une démission prévue par les dispositions de la Constitution, contrairement à ce que propose Abdelaziz Bouteflika, qui n’est autre qu’un passage en force pour se perpétuer au pouvoir, le ministre des Affaires étrangères tente un autre justificatif, invoquant le risque d’instabilité dans la région.
En somme, l’offre d’Abdelaziz Bouteflika est, pour Lamamra, un gage de “stabilité et de permanence de l’État”. Quid des revendications de toute la société qui demande le départ de Bouteflika et de tout son système ? Pour répondre à cette question, Ramtane Lamamra use de la langue de bois pour dire que “l’éveil de la jeunesse est l’une des plus belles réalisations qu’il faudra mettre sur le compte des 20 années de Bouteflika”. Dans le foisonnement des initiatives que propose Abdelaziz Bouteflika dans sa dernière lettre aux Algériens, il y a une zone d’ombre qui tarde à être levée : comment et qui va conduire la transition proposée ? Ramtane Lamamra explique que c’est le Président qui veillera en personne à cet exercice et que c’est au gouvernement que reviendra la mission de mener les consultations et la prise de décision.
La composition de la nouvelle équipe gouvernementale sera annoncée sous peu. “C’est un changement important et substantiel. Une fois formé, le gouvernement va lancer des consultations et prendre des décisions importantes”, a indiqué le vice-Premier ministre, soulignant qu’“il n’y a jusqu’ici aucun conciliabule qui se tient avec l’opposition”.
Répliquant à l’idée d’une Constituante, il précise qu’entre cette formule et la conférence nationale proposée par Abdelaziz Bouteflika, il n’y a qu’une infime différence ; la Constituante est composée de personnes élues, alors que la conférence nationale a pour mission de ratisser plus large pour atteindre toutes les composantes de la société.
Quant à la participation de l’opposition, il dit vouloir compter sur sa proposition et qu’un appel à manifestation d’intérêt sera lancé.
Ali Titouche
The post Chargé de justifier les décisions de Bouteflika: Indigente plaidoirie de Lamamra appeared first on .
Après avoir fait une critique en règle du système, Saïd Sadi a déroulé des propositions pour “transformer le rejet du système en projet pour le pays”.
Pour Saïd Sadi, la solution à la crise, que vit actuellement le pays, doit commencer par le départ d’Abdelaziz Bouteflika, la démission du gouvernement et l’organisation d’élections libres et transparentes. L’ancien président du RCD, invité hier au Forum de Liberté, estime qu’“il faut transformer le rejet du système en projet” pour le pays. Après avoir fait une critique acerbe du système et du chef de l’État, Abdelaziz Bouteflika, Saïd Sadi déroule ses propositions. “La période de transition comme sas devant permettre l’ouverture de discussions annonçant un nouveau départ est aujourd’hui admise”, indique-t-il. L’homme estime que “la démission du chef de l’État et de son gouvernement avant l’installation d’un gouvernement chargé de liquider les affaires courantes (gouvernement de transition, d’union nationale, intérimaire…) est désormais intégrée dans le processus alternatif”.
En troisième lieu, “l’installation d’une équipe (ou d’un binôme) chargée d’assumer les fonctions de la représentation symbolique de l’État est également acceptée”. À cela, Sadi ajoute la création d’une commission de préparation des élections et surtout la mise en place de “postulats démocratiques” qui seront la garantie pour un État républicain. “Ceux qui veulent participer à la transition doivent annoncer respecter l’égalité des sexes, la liberté d’expression, la liberté de conscience et de culte. Ceux qui refusent doivent être exclus du jeu démocratique. Il faut absolument avoir des garanties”, a indiqué Saïd Sadi.
Ce dernier précisera que la période qui s’ouvre doit se faire avec les nouvelles générations. “Ma génération doit aider, mais ne doit pas avoir d’ambition organique”, a-t-il indiqué tout en précisant que lui-même n’est “candidat à rien”. Pour l’invité du Forum de Liberté, “la classe politique a à apprendre de ce mouvement”. “La capacité à transcender les différences pour additionner les énergies et les intelligences, l’affirmation de la tolérance et du pardon qui évacuent les rancœurs et les frustrations qui ont été le ferment et le ciment de cette dynamique sont déjà riches d’enseignements pour le futur immédiat”, a-t-il indiqué. L’ancien détenu d’Avril 1980 a lié les événements en cours à l’histoire des luttes des Algériens depuis les siècles de différentes dominations. “La révolution démocratique qui doit consacrer l’élan citoyen du 22 février n’est, au fond, que la perpétuation d’une tradition de luttes inédites que le génie algérien est l’un des rares à oser et savoir déclencher”, a-t-il indiqué.
Ali Boukhlef
“Le pouvoir veut instaurer l’état d’urgence”
Saïd Sadi a révélé qu’il détenait des informations indiquant que le pouvoir irait vers l’instauration de l’état d’urgence. “J’ai eu une information d’une source dont je n’ai pas de raison de douter et qui dit que dans le cercle présidentiel, la démarche arrêtée est la suivante : pousser à l’exaspération la jeunesse pour aller vers l’état d’urgence. D’où, la nécessité de savoir que la volonté Bouteflika n’est absolument pas près de négocier une phase de transition, mais d’asseoir encore plus l’emprise de son clan sur le pays. Et qu’il faut encore plus de vigilance lors de ces manifestations.
Si on veut jouer le pire, on va faire les fous et on va se retrouver devant la Cour pénale internationale (CPI), et s’il doit y avoir un Gbagbo algérien (en référence à l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, présenté à la CPI, ndlr), alors chiche ! Gbagbo a essayé de ruser avec la rue ivoirienne. C’est souvent le destin des despotes qui ne savent pas partir à temps”, a-t-il dit. Estimant que “Bouteflika ne partira pas sans un rapport de force favorable” au peuple, Sadi propose d’adopter “les grèves générales” comme mode de protestation parce qu’elles “évitent les provocations” et “c’est très efficace”.
Ali B.
“La France est passée à côté de mouvements historiques de l’Algérie”
Invité à donner son avis sur la réaction de la France, Saïd Sadi a énuméré les “ratages” de la France officielle concernant l’Algérie. “Ce n’est pas la première fois que la France passe à côté d’un mouvement historique en Algérie. C’est une maladresse de plus. Il faut que les Algériens s’en souviennent. Pendant la guerre de Libération, François Mitterrand, alors ministre de l’Intérieur, disait que la seule réponse à la rébellion est la guerre. Une fois l’indépendance acquise, le pouvoir français, plus particulièrement les socialistes, ont cru faire oublier leurs dérapages pendant la guerre et ont soutenu mordicus le FLN d’après-guerre qui n’avait plus de rapport avec le FLN historique.
Au point que des hommes comme Hocine Aït Ahmed ont été refoulés de l’aéroport d’Orly (Paris) parce qu’il avait parlé sur Europe 1. Ahmed Khider a été chassé de France, à l’instigation d’un certain Abdelaziz Bouteflika, pour que le FLN d’après-guerre ne soit pas fâché”, a rappelé Sadi. Plus direct, Sadi s’en est pris au chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian. Ce dernier “a ses petites relations avec les notables du régime qui lui servent de points d’appui pour faire mûrir les contrats, les approches et les visions stratégiques. Il est dans son rôle. Mais ce n’est pas à lui de nous dire si les Algériens doivent accepter un chef de l’État octogénaire pendant que son pays se donne un quarantenaire flambant neuf”.
Ali B.
“L’opposition a ses faiblesses mais aussi du mérite”
L’ancien président du RCD est catégorique. Les cercles du pouvoir en place infiltrent les comptes sur les réseaux sociaux et les manifestations pour discréditer, entre autres manipulations, la classe politique, particulièrement l’opposition amenée à jouer un rôle déterminant dans l’étape actuelle de la vie du pays. “Faute de pouvoir sauver le système, ces agents et relais s’emploient à disqualifier toute la classe politique en amalgamant pouvoir et opposition”, a-t-il affirmé, hier, au Forum de Liberté.
Il a indiqué qu’une sémiologie étudiée est introduite méthodiquement dans les slogans, du genre : “Il n’y a pas d’opposition et d’opposants” ou “Les politiques se valent tous”. Pour lui, c’est une manière d’ériger des barrières entre les jeunes Algériens qui occupent depuis des semaines les rues, exigeant le départ de toutes les personnes incarnant le régime, et les militants politiques et de droits de l’Homme de longue date, structurés ou pas dans des partis politiques. “Ce travail de diabolisation des luttes pour les alternances démocratiques et la volonté de fractionnement des expériences participe d’une stratégie d’isolement du mouvement du 22 février pour en faire un ectoplasme informe et acéphale, livré à terme à l’usure ou, si possible, aux manipulations”, a-t-il prévenu sur un ton grave.
Il a jugé urgent de débusquer les infiltrés et de préserver ainsi les aspects sains de la révolte populaire. D’autant qu’il lui faudra, à un moment ou à un autre, une représentativité à différents niveaux. “Le mouvement n’a pas besoin de leaders, mais d’une organisation”, a suggéré Saïd Sadi. Des comités de quartiers, mais aussi dans les corporations et les catégories sociales, investies dans le rejet du système. “Un encadrement ne veut pas dire embrigader et étouffer la créativité des manifestants. Il faut, néanmoins, mettre en place une structure de personnes, admises par le peuple, qui pourra agir en son nom si les événements s’accélèrent”, a-t-il souligné.
Pour cet objectif, le capital expérience des partis et organisations de l’opposition n’est pas de trop. “L’opposition a ses limites et ses faiblesses. L’attaquer en disant qu’elle n’a rien accompli est une erreur. Elle a le mérite d’exister dans un régime qui a verrouillé tous les espaces d’expression et de militantisme”, a recadré l’homme politique, qui met en évidence, encore une fois, les missions conférées à la classe politique en cette conjoncture “sérieuse et complexe”. Elle sera encore plus efficace si elle apprend “de ce mouvement, la capacité à transcender les différences pour additionner les énergies et les intelligences, l’affirmation de la tolérance et du pardon”, a-t-il précisé. Jusqu’à présent, l’opposition s’est considérablement fragilisée par ses divergences idéologiques, mais surtout par ses disputes autour du leadership.
Ce sont des erreurs commises lors des rencontres de Mazafran 1 et qu’il ne faudrait pas rééditer, a averti Saïd Sadi. “Les ambitions sont légitimes, mais l’impatience relève de l’obscénité. Après la période de transition viendra le temps de s’engager dans les compétitions”, a-t-il conseillé. Pour ce qui le concerne personnellement, il affirme ne prétendre à rien sauf à apporter sa contribution pour faire avancer le processus de dépassement de l’impasse actuelle. “Ma génération a passé son temps en termes d’exercice du pouvoir. Je n’ai aucune ambition partisane ou exécutive. Mon rôle est d’aider, quand c’est utile et nécessaire, à passer le gué…”
Souhila Hammadi
Une “armée politique” ne peut être en phase avec “la nouvelle société”
Saïd Sadi a commenté les multiples interventions dans le débat public, depuis le début de l’insurrection populaire, du général de corps d’Armée Gaïd Salah. Il y a relevé des tergiversations, des maladresses et des contradictions. “Cela doit cesser pour le bien du pays, de l’armée et surtout de ceux qui ont disposé de cette institution en fonction de leurs positions et de leurs intérêts”, a-t-il asséné. “J’ai entendu récemment des paroles qui heurtent la conscience citoyenne et blessent chaque patriote.
Ce n’est pas à l’armée de porter des jugements sur le peuple ou d’en être fière, mais au peuple d’être fier de son armée, faut-il encore qu’elle le mérite”, a-t-il corrigé. “Une nouvelle société est en marche (…) Elle consacre la fin de l’armée politique et de son emprise sur la nation (…) Une page se tourne aussi pour l’armée. Celui qui n’a pas compris cet appel est condamné à rester sur le bas-côté de l’histoire”, prévient-il.
Souhila H.
The post Il l’inscrit dans la tradition des luttes inédites des algériens: “La révolution démocratique doit consacrer l’élan citoyen du 22 février” appeared first on .
Ce sont des centaines d’étudiants, rejoints par leurs camarades des autres universités, qui se sont organisés pour battre le pavé en brandissant des banderoles et des pancartes signifiant clairement qu’ils n’entendent pas cesser leur mobilisation.
Hier matin, les Oranais ont renoué avec la mobilisation, les marches, les rassemblements pour exprimer, encore une fois, le rejet et le refus de la prolongation du 4e mandat suite aux dernières décisions énoncées dans la lettre attribuée au chef de l’État. Ce sont en particulier les étudiants de l’université des sciences et de la technologie Mohamed-Boudiaf (ex-USTO) et leurs enseignants, qui, depuis leur campus, ont organisé une imposante marche qui les a menés jusqu’au siège de la wilaya, placé sous protection. C’est ainsi que des centaines d’étudiants, rejoints par leurs camarades des autres universités, se sont organisés pour battre le pavé en brandissant des banderoles et des pancartes signifiant clairement qu’ils n’entendent pas cesser leur mobilisation.
Parmi eux, de nombreux enseignants dont certains sont heureux de voir se rencontrer enseignants et étudiants. “On devrait remercier Hadjar, depuis sa décision il a réveillé l’université et provoqué le rapprochement avec nos étudiants”, nous dira l’un d’eux. Empruntant la plateforme du tramway pour marcher, les étudiants ont scandé sans relâche des slogans tels que : “Pour un État de droit fondé sur la légitimité”, “Ne pas respecter la Constitution c’est un crime”, “Ni Bedoui, ni Saïd, ni prolongation”, “Pacifique, pacifique”, “Université en colère”… Devant le tribunal de la cité Jamel, une halte sera observée pour scander longuement “Justice libre et indépendante”.
Tout au long de leur procession, ce ne sont qu’encouragements, klaxons et applaudissements qui accompagnent les protestataires. Des bouteilles d’eau sont posées sur leur parcours. Arrivés devant la wilaya, l’accès sera limité par les forces de l’ordre, notamment le jardin lui faisant face pour empêcher les étudiants de filmer de loin leur rassemblement. Sur place et tout en symbole, “Min jibalina” sera reprise par tous alors que des portraits de Ben M’hidi étaient brandis. Néanmoins, n’était la vigilance des étudiants, des tentatives d’infiltrations de jeunes voyous, auraient pu provoquer un dérapage, surtout lorsque ces derniers ont entrepris de caillasser les étudiants qui avaient mis en place un cordon de sécurité.
Des enseignants ainsi que des lycéens ont également manifesté dans la matinée pour dénoncer, Nouria Benghabrit, la ministre de l’Éducation. Par ailleurs, de nombreux magistrats ont marché, hier après-midi, à Chlef, à côté des avocats et d’autres fonctionnaires de la justice, en soutien au peuple pour réclamer le départ du système “devenu indésirable”. Ils ont exigé également “que la constitution doit être strictement appliquée et respectée”.
D. LOUKIL/A. C.
The post Marche des étudiants et des enseignants universitaires à Oran: “Non aux clans, non à Saïd, non à la prolongation !” appeared first on .
Les participants à la réunion appellent à une forte mobilisation citoyenne en prévision des manifestations populaires prévues pour ce vendredi, notamment dans la capitale.
Des partis et des personnalités de l’opposition, réunis hier au siège du parti Al-Adala d’Abdallah Djaballah, ont appelé à la tenue d’une rencontre nationale ouverte à l’ensemble des représentants du front opposé à la voie de sortie de crise que propose le pouvoir en place.
Par voie, ils entendent les décisions prises par Bouteflika, lundi, à savoir le report de l’élection présidentielle, la prolongation du 4e mandat et la tenue d’une conférence nationale. ils considèrent que ces décisions constituent un “danger à la stabilité du pays et à l’unité nationale”. Ils plaident ainsi pour l’ouverture d’un dialogue “sérieux” pour l’élaboration d’une feuille de route de “transition démocratique”. Cette réunion, la cinquième du genre, a connu la participation, notamment, des principaux partis islamistes, MSP, El-Adala, le parti d’Ali Benflis, Talaie El-Houriat, et des personnalités dont l’ancien ministre de la Communication, Abdelaziz Rahabi, et l’avocat et défenseur des droits de l’Homme, Mustapha Bouchachi.
Deux anciens responsables du FIS dissous, en l’occurrence Kamel Guemazi et Ali Djeddi, ont également pris part à cette réunion. Dans un communiqué rendu public à l’issue de cette réunion, les participants plaident pour que le contenu de la feuille de route de transition soit inspiré des revendications exprimées par le peuple à l’occasion des marches qui se poursuivent à travers l’ensemble du territoire. L’objectif, soulignent-ils, étant de fonder un nouveau système “loin de ce que dictent les forces extraconstitutionnelles”. Ils appellent, dans la foulée, à une forte mobilisation citoyenne en prévision des manifestations populaires prévues pour ce vendredi, notamment dans la capitale. Réaffirmant leur “soutien total” au front populaire, ils mettent en garde contre « “l’implication de l’Armée (ANP) dans les tractations politiques”. L’armée, soutiennent-ils, doit se limiter à des missions constitutionnelles et à veiller au respect des revendications du peuple.
Les participants à cette réunion, cinquième du genre, lancent, par ailleurs, un appel à l’ensemble des députés “intègres et sages” leur demandant de se retirer des deux Chambres du Parlement.
Enfin, ils n’ont pas raté l’occasion, pour réitérer leur “refus catégorique de toute forme d’ingérence étrangère dans les affaires internes du pays”, allusion au parti pris de la France en faveur du pouvoir algérien dans son bras de fer avec le peuple.
Il convient de signaler que la réunion d’hier a connu la défection d’au moins deux partis, à savoir le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et l’Union des forces socialistes (UDS).
Farid Abdeladim
The post Réunion, hier, à Alger, des partis et des personnalités de l’opposition: Appel à une grande mobilisation pour vendredi appeared first on .
Cet ouvrage se veut un guide aux mamans, à l’aide de témoignages poignants de femmes infatigables et courageuses pour accompagner leurs enfants frappés par cette “maladie” toujours incomprise dans notre pays.
Après avoir édité son premier ouvrage L’autisme : témoignage d’une femme algérienne en avril 2018, l’auteur Rachid Harbi revient avec un deuxième tome intitulé L’autisme : synergie ! qui va paraître incessamment. Dans ce précieux ouvrage, qui se veut un guide aux mamans à l’aide de témoignages poignants de femmes infatigables et courageuses pour accompagner leurs enfants frappés par ce “mal” toujours incompris dans notre pays, l’auteur rappelle que la prise en charge de cette pathologie est loin d’être satisfaite à cause du manque de structures spécialisées et surtout de spécialistes dans ce domaine.
À travers des témoignages vivants et édifiants à plus d’un titre, l’auteur note en premier lieu que l’autisme demeure un fléau interrogatif et surtout évolutif de par les recherches véhiculées à travers le monde, si bien qu’il faille s’enquérir chaque fois et à tout moment des récentes découvertes. “Des raisons me poussent à penser qu’aucun être, aucune association ni autre institution ne peuvent circonscrire, à eux seuls, les contours de la planète de l’autisme”, pense-t-il. C’est pourquoi Rachid Harbi estime qu’un échange d’idées pour une synergie utile permettra d’écouter et d’élaguer l’isolement d’un naufrage annoncé.
D’ailleurs, pour confectionner ce manuel, s’il convient de le nommer ainsi, son auteur a traduit avec fidélité les témoignages et les expériences des mamans d’El-Mehdi, de Djaâfar, de Lynda, autrement dit des femmes combattantes qui accompagnent leurs enfants “malades” dans leur vie de tous les jours en la transformant en quotidien normal. Les expériences de ces braves mères sont explicites et démontrent bel et bien que la rage de vaincre de ce mal est de mise. “Sans tabou et avec spontanéité, pour une vérité subie, et convaincu que leurs idées ne seront pas vaines mais plutôt utiles et fructueuses pour lesquelles j’invite le lecteur à s’en imprégner”, souligne Rachid Harbi dans ce deuxième tome. “Je précise que leurs écrits ont été repris fidèlement sans souci de la fioriture littéraire, car les témoins se sont exprimés librement, sans contraste dans le creux de mémoire, de cœur et de spontanéité”, mentionne-t-il encore. “C’est le désert total… côté étatique”, s’indigne une maman outrée.
En épilogue, Rachid Harbi écrit : “À travers ces témoignages, l’on note qu’une frange de notre société patauge et vit dans une indifférence sidérale. Celles ou ceux qui se sont exprimés ont mis la toge pour une défense de la liberté de dire. Leur générosité m’a permis de confectionner cet ouvrage. Ces témoignages ont traduit une complicité pour la confection d’une grille à la mesure d’un transfert d’une détresse vécue par les mamans.” D’ailleurs, très attentif à ces appels et ces cris de détresse, l’auteur a saisi aussi l’occasion pour interpeller la ministre de l’Éducation nationale à ce propos. Alors que sur la quatrième de couverture de ce livre de 127 pages, l’auteur juge l’autisme ! “À ce choc enivrant, je fus résolu, encore une fois, à m’interroger pour noter que le silence est l’un des plus mauvais combats.
Compiler les interventions des personnes attentives qui vivent à leur manière le déroulement ardu, pénible, au demeurant, de ce handicap qui ronge et dérange des milliers de familles algériennes, m’a paru utile si ce n’est nécessaire.” Enfin, il est à rappeler que Rachid Harbi est aussi auteur de Vérités sur l’incarcération des cadres gestionnaires, Une vie, une phobie, un espoir, Chebha, roman, Une courtisane aux péripéties à l’eau d’ortie et L’irréel, recueil de poèmes.
O. Ghilès
The post L’ouvrage comprend des témoignages de “mères courage” – “L’autisme : synergie !” de Rachid Harbi bientôt sur les étals appeared first on .
La régionalisation et la laïcité, deux mots qui fâchent l’Algérie entière ou presque. Deux mots qui sèment l’animosité chez les Algériens, du moins la plupart. Un état mental sociétal qui surpasse l’appartenance à un tel groupe social ! Et pourtant ces deux mots, ces deux concepts demeurent, à mon sens, une clé parmi d’autres capable de répondre à un grand lot de nos problèmes modernes.
Dans le sens philosophique de ces deux mots résident quelques réponses aux échecs qui gangrènent notre société, aux agacements à caractère socioéconomique et aux contrariétés à caractères religieux-identitaires. Mais pour approprier ces deux mots qui fâchent les Algériens, il faut une classe politique propre et courageuse et une intelligentsia visionnaire, critique et rationnelle. Face aux crises qu’a connues l’Algérie depuis les années de la guerre d’indépendance et qui continuent jusqu’au jour d’aujourd’hui qui ont rongé le pays, la classe politique basée sur le populisme stérile n’a jamais eu le courage d’interpeller et creuser dans le sens de ces deux mots : régionalisation et laïcité.
L’ogre de la laïcité : en Algérie, dès qu’on évoque la laïcité, le mot nous renvoie directement à une interprétation erronée. Il est interprété comme synonyme d’“athéisme”. Ainsi, aux yeux des Algériens, tout intellectuel laïc est vu comme un antireligieux. Un apostat ! Un juif ! Un communiste ! Dans une telle société sclérosée, il faut avoir le courage politique et intellectuel pour dire : on a besoin d’un État laïque afin de gouverner civilement ce beau pays, sans concession idéologique ou religieuse. Usant d’un discours archaïque et une rhétorique passéiste, le populisme religieux active sur tous les tribunes afin de pousser la laïcité sur le podium d’accusé.
La religiosité populiste est l’ennemi initial de la religion, toutes religions confondues. Elle assèche la religion de sa dimension spirituelle pour, par la suite, l’offrir au charlatanisme politique ou social ; les escrocs des roqia et les zaïms des partis politiques islamiques. La laïcité est un cadre juridique et institutionnel de la gouvernance. Elle est une vision qui appelle à respecter la religion en la sauvegardant de toute pollution politique ou tricherie administrative. La laïcité est le garant des droits à la citoyenneté participative pour tous ceux et celles qui conçoivent la patrie et qui se partagent l’espace public.
Malheureusement, les pouvoirs politiques successifs en Algérie indépendante, les programmes scolaires à connotation religieuse, les médias avec leur vision propagandistes ou clientistes… tous ces appareils enrhumés, usant d’un enthousiasme populiste, ont déclaré une guerre ouverte, annoncée ou déguisée contre la laïcité, contre la citoyenneté, contre la liberté confessionnelle et pourtant assurée par la Constitution. La laïcitophobie (phobie de la laïcité) est une arme efficace utilisée par le pouvoir populiste- religieux contre toute sorte d’éveil de citoyenneté politique ou culturel dans la société.
La régionalisation est un mot qui fait peur en Algérie. Il est le mot ou le concept qui fâche les Algériens, pas tous. Et pourtant on n’a jamais essayé de le décortiquer loin de l’activisme politico-idéologique. En Algérie, évoquer la régionalisation, c’est menacer l’unité nationale ! Défendre la régionalisation, c’est se ranger avec les ennemis de l’indépendance ! Et pourtant la régionalisation est un cadre politico-culturel et structurel qui assure la force de la diversité d’un pays. Assure la répartition juste et égalitaire des richesses de la nation. Assure l’épanouissement du génie pluraliste de la nation. Assure la diversité créative. La régionalisation est un mode de gouvernance capable de lutter contre la corruption qui gangrène le centre et les centristes. La régionalisation est l’espace culturel qui encourage toutes les énergies locales à se développer : littérature, cinéma, art culinaire, chanson, artisanat, agriculture, tourisme… Ces énergies locales sont le fondement solide de l’âme nationale.
Il n’y a pas de culture nationale sans une culture locale régionale vivante, en bonne santé. La régionalisation est une force pour un pouvoir démocratique. Une énergie renouvelable pour la démocratie et pour le développement économico-social propre. En Algérie, le pouvoir politique centriste et autoritaire a toujours peur de la régionalisation. Parce que cette dernière fait barrage à son hégémonie et le déplume de la corruption qui est l’essence même de son existence. Le pouvoir politique centriste autoritaire a toujours peur de la régionalisation parce que cette dernière est la matrice de la citoyenneté participative, elle est l’âme de l’existence de toute nation.
Afin de garder et de sauvegarder ses privilèges et ceux de sa clientèle et ses alliés, le pouvoir centriste despotique, usant d’un discours populiste, utilisant les médias corrompus, brandit, à l’occasion de toute crise, la régionalisation comme une menace de l’État-nation. L’État-nation fort par sa démocratie, par l’alternance générationnelle, est une nation fondée sur la laïcité comme cadre qui respecte toutes les composantes de la société, sans exclusion aucune, et sur la régionalisation comme énergie renouvelable pour l’équilibre et la répartition du travail et des richesses. Malheureusement ces deux mots qui sont le fondement de la société moderne fâchent les Algériens, pas tous !
A. Z.
The post …Souffles…souffles…souffles…Les deux mots qui fâchent les Algériens ! appeared first on .
The post Vidéo : les artistes protestent contre le prolongement du 4e mandat de Bouteflika à Constantine appeared first on .
Après une première défaite en Champions League d’Asie, Al Sadd se devait de réagir, mais la mission n’a guère été facile face à l’équipe Iranienne Prespolis, finaliste de la dernière édition. Et encore une fois, le club qatari s’en est remis à son buteur algérien, Baghdad Bounedjah.
En effet, Al Sadd s’est imposé à la dernière minute grâce à l’avant-centre des Verts. L’international algérien a eu beaucoup d’occasions, à la 34e minute il fait une magnifique percée balle au pied mais son tir a été détourné par un défenseur, Bounedjah a ensuite marqué juste avant la fin de la première période, mais l’arbitre a refusé le but à cause d’un hors-jeu douteux ; Score de la première période 0-0.
En deuxième mi-temps, Bounedjah a tout fait pour donner l’avantage à son équipe et il a eu plusieurs occasions, à la 50e minute l’attaquant algérien frappe au but mais trouve un très bon gardien Ali Reda, qui était l’un des meilleurs en phase de groupes de la dernière coupe du Monde. Quelques minutes plus tard, Bounedjah tente une nouvelle fois un tir qui se dirigeait tout droit dans les filets, mais la vigilance du gardien l’en a empêché encore. Bounedjah a ensuite joué le rôle de passeur lorsqu’il a donné une très belle passe pour son capitaine, mais ce dernier rate lamentablement l’occasion.
Les minutes s’écoulent et Bounedjah à la dernière seconde dans les arrêts de jeu libère son équipe en inscrivant son premier but dans la compétition, après avoir suivi le ballon et mis dans les filets adverses. Même si Bounedjah était dans une position illicite, l’arbitre a accordé ce but important qui offre les premiers trois points pour Al Sadd dans la compétition.
L’attaquant international algérien avait terminé meilleur buteur de cette même compétition la saison passée. Il avait également égalé le record réalisé dans ce registre. Il avait inscrit 13 buts lors de la prestigieuse compétition asiatique des clubs qualificative au mondial, égalant au passage le record des buts lors d’une seule édition détenu par un duo brésilien.
Le baroudeur du championnat qatari avait déclaré, lors de la réception de son trophée, que ce dernier va l’encourager à faire plus lors des prochaines échéances. Décidemment, il annonce déjà la couleur.
Hakim S.
The post Ligue des champions d’Asie: Bounedjah s’illustre encore appeared first on .