Suite à la rencontre tenue ce mercredi 20 mars 2019, avec le chef de l'Etat Patrice Talon, la Plateforme électorale des Organisations de la société civile (Osc), dit non à la révision de la constitution pour une sortie de crise électorale. Elle exige entre autres le respect des délais constitutionnels.
Devant statuer sur l'étude des propositions de lois pour des élections inclusives ce jeudi à l'Assemblée nationale, les députés, et tous les acteurs concernés sont appelés à jouer convenablement leur mission afin qu'un consensus soit trouvé autour du contenu de la loi dérogatoire.
La plateforme électorale des OSC souhaite que cette loi dérogatoire puisse permettre une régulation des délais du processus électoral pour « que la 8e législature soit installée à échéance constitutionnelle du 15 mai 2019 ».
Selon la présidente, Fatoumatou Batoko Zossou, la plateforme a également exhorté le président Patrice Talon à jouer de son leadership afin que l'Etat de droit et de la démocratie puisse continuer à régner au Bénin.
« En tout état de cause, la Plateforme voudrait exhorter toutes les forces vives de la Nation et tous les artisans de paix à s'associer à elle pour amener nos députés à écouter l'appel pacifique, tant du peuple béninois que du Chef de l'Etat qui souhaitent vivement une sortie consensuelle de cette impasse afin que, dans les plus brefs délais, les élections législatives apaisées, transparentes et conviviales puissent être tenues pour l'installation à temps de la 8e législative de l'Assemblée nationale », a déclaré la présidente de la Plateforme électorale des Osc du Bénin, Fatoumatou Batoko Zossou.
Akpédjé AYOSSO
Imorou Soumaïla, l'emblématique gardien de but des requins de l'Atlantique et de l'équipe nationale du Bénin, n'est plus. Il a rendu l'âme ce matin au Centre National Hospitalier et Universitaire de Cotonou à l'âge de 54 ans.
Paix à son âme
Les enseignants du supérieur n'ont pas encore fini de manifester leur colère par rapport au décret N°2018-44 du 20 septembre 2018 du gouvernement qui suspend l'élection des recteurs, vice-recteurs, membres du Conseil d'administration d'universités, doyens, directeurs, vice-doyens et directeurs adjoints des Unités de formation et de recherche (Ufr) des universités nationales du Bénin.
Réunis au sein de l'Intersyndicale du supérieur, ils entendent observer un sit-in ce jeudi 21 mars 2019 au ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Mesrs).
Selon l'Intersyndicale des enseignants du supérieur, le moratoire accordé au gouvernement pour procéder à l'annulation des nominations des responsables des Unités de formation et de recherche (Ufr) des universités publiques n'a servi à rien. Fustigeant le refus de dialogue de l'autorité, ils entendent user de tous les moyens légaux pour la contraindre au respect des libertés universitaires. Point question pour eux de démordre, ni de courber l'échine face aux réformes et actes qui remettent en cause les acquis démocratiques et les textes régissant le fonctionnement des universités nationales du Bénin.
Dans leur plateforme revendicative, les enseignants du supérieur dénoncent également les réformes “non inclusives“ du Conseil national de l'Education (Cne), ancienne et nouvelle formule, à la lumière de la loi 2003-17 portant orientation de l'éducation nationale en République du Bénin.
Ce sit-in, est le second après la nomination en conseil des ministres le 30 janvier dernier, des responsables des Ufr des universités nationales du Bénin.
F. Aubin AHEHEHINNOU
C'est difficile de comprendre. Le procès fait à Tiando et son équipe est loin de laisser une bonne image sur la démocratie béninoise. Dire où affirmer que la CENA est à la base de ce qui s'établit comme impasse électorale, ressort d'une ignorance du rôle de l'institution. En dehors de l'affaire dite favoritisme à l'endroit des deux grands partis de la mouvance, la CENA n'a rien à voir dans le rejet des listes de l'opposition. Aujourd'hui, le feu qui brûle est la non éligibilité des partis de l'opposition au certificat de conformité délivré par le ministère de l'intérieur. Si on statue sur la situation du PRD, FCDB, MOELE-Bénin, tous de même couleur politique, on se rend compte que la situation est plus gérable puisqu'appartenant à priori à la mouvance, ces partis peuvent aisément se comprendre si la médiation du chef de l'État intervenait.
Le problème n'est donc pas Tiando et son équipe.
La CENA ayant déjà fait ses preuves à travers un parcours élogieux depuis quelques années, il n'est pas juste de jeter cette institution dans la poubelle. Aujourd'hui, la démission des membres de la CENA ne résoudra aucun problème mais enfoncera le pays dans l'incertitude d'une élection crédible. Il faut avouer qu'il est normal pour l'opposition de chercher par tous moyens à avoir raison même si ce qui se passe à la CENA ne la concerne réellement. Il est aussi bienséant de prioriser la nation et l'avenir de la jeunesse qui n'attend que le résultat des actes posés par ses aînés en politique aujourd'hui.
La Commission électorale nationale autonome a déjà établi un chronogramme accepté par tous, tant l'opposition que la mouvance et ne peut suspendre sans un réajustement du calendrier électoral, d'une nouvelle convocation par le chef de l'État du corps électoral ou de l'intervention de la Cour constitutionnelle en cas de saisine éventuelle. Sans une telle injonction, elle ne pourra que suivre son chronogramme étant donné que la loi exige un calendrier à respecter pour tenir dans le temps et permettre l'installation de la prochaine législature à bonne date.
Le problème n'est donc nullement du côté de la CENA. Si le président de la CENA est allé jusqu'à livrer le secret de délibération, accepté par la majorité, il manifeste ainsi sa volonté de rendre le processus crédible. Ni l'opposition ni la mouvance ne doit jeter de l'opprobre sur le président Emmanuel Tiando et ses pairs si tant est qu'ils optent pour le respect des textes et une organisation sans problème des législatives. Si aucune œuvre humaine n'est parfaite, il est incohérent de vouloir la démission de l'équipe qui jusque-là a pu surmonter certaines réalités.
Les partis dont les dossiers sont rejetés devraient être exemplaires sans qu'on ne leur trouve une petite erreur.
La supposée démission voulue par certains politiciens ne fera que déplacé le problème. La solution à la situation qui prévaut n'est pas du côté de la CENA mais de l'Assemblée nationale. Chacun doit savoir raison gardée et laisser la CENA hors de ce qui se passe.
Giscard AMOUSSOU
Dans le cadre des travaux de construction et d'aménagement de la route Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara, le ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané s'est rendu à Djougou, ce mardi 19 mars 2019, pour un atelier technique de lancement.
Fières du démarrage imminent desdits travaux, les populations ont exprimé toute leur gratitude au ministre d'Etat, natif de la localité, et à tout le gouvernement du président Patrice Talon. Pour les populations concernées par la réalisation de cet ouvrage, la construction de la route Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara, est un rêve longtemps caressé, qui devient une réalité avec le Nouveau Départ et la Rupture.
Elles ont par ailleurs réaffirmé leur soutien et leur attachement au président Patrice Talon et à tout son gouvernement.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Dans cette ambiance politique électrique marquée par des revirements inattendus et des déballages au sein des partis dirigeants, il faut une bonne dose de témérité pour continuer à soutenir Bouteflika.
Alors qu’on assiste à une foudroyante levée des orages au sein de la désormais ex- majorité présidentielle, alors que les bruits de vestes se font entendre, Belkacem Mellah, membre fondateur du RND et membre de la direction de campagne de Bouteflika, brave la tempête, refuse de quitter le navire et exprime ouvertement son soutien à Bouteflika. «Je ne l’abandonne pas en cours de chemin», a-t-il déclaré «Je reste discipliné comme un soldat», insiste-t-il ajoutant que «Bouteflika est un moudjahid, il s’est engagé à partir.» Mellah en veut surtout à ceux qui se renient citant son parti, le RND et le FLN. «Je rappelle que les partis comme le RND et le FLN ont appelé le président à se présenter pour un cinquième mandat. Pourquoi, ils n’ont pas continué le chemin avec lui?», s’est interrogé l’ancien secrétaire d’Etat à la Jeunesse sous le gouvernement Sellal en 2012. «Je dénonce ceux qui disaient «Fakhamatou al rais» et qui le lâchent aujourd’hui», a-t-il regretté. Dans cette ambiance politique électrique marquée par des revirements inattendus et des déballages au sein des partis dirigeants, il faut une bonne dose de témérité pour continuer à soutenir Bouteflika .
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«L’Algérie a été dirigée par ces forces durant au moins ces cinq, six ou sept dernières années», a déclaré mardi le porte-parole du RND sur le plateau de la chaîne de télévision El Bilad.
Le grand déballage. Il donne surtout une piètre image d’une Alliance présidentielle qui, a en croire les déclarations de certains de ses responsables, n’affichait qu’une unité de façade. On assiste de surcroît à des retournements de vestes spectaculaires à un moment où un vent de liberté exceptionnel souffle sur le pays. Il augure d’un changement de système irréversible, dicté par la volontée populaire, portée par un mouvement de contestation sans précédent dans l’histoire de l’Algérie. S’il s’agit de prendre le train en marche, il est vraisemblablement trop tard. S’il est question de faire son mea culpa, il est aussi trop tard. Un cliché renvoyé, incarné par une des figures les plus en vue du Rassemblement national démocratique, un parti qui s’est rangé aux côtés du président de la République depuis son accession à la tête du pays en 1999 et qui lui a apporté un soutien constant, sans faille depuis. Une position confirmée lorsque l’actuel locataire d’El Mouradia a décidé de briguer un 5ème mandat. Seddik Chihab, puisqu’il s’agit de lui, estimait «impossible de trouver un président de consensus autre que Bouteflika», dont le maintien à la tête de l’État est donc «une nécessité politique» à l’occasion d’un conseil de wilaya élargi de son parti, qui s’est tenu le 28 octobre 2018 au Musée du moudjahid de Tizi Ouzou, avec comme ordre du jour le vote d’une motion de soutien à un 5e mandat de Bouteflika. «Le président exerce normalement ses fonctions constitutionnelles», a-t-il renchéri, trois jours plus tard, lors d’une interview . Une position sur laquelle il campera solidement, jusqu’à il y a quarante-huit heures avant de faire des révélations fracassantes qui apportent incontestablement de l’eau au moulin au «Hirak» qui a débuté le 22 février. «L’Algérie a été dirigée par des forces non constitutionnelles durant au moins ces cinq, six ou sept dernières années», a déclaré mardi, le porte-parole du RND sur le plateau de la chaîne de télévision El Bilad. «Il y a des forces qui sont gênées par les partis. Il s’agit de forces non structurées. Des forces non constitutionnelles, non organisées, etc. Elles sont partout. L’Algérie a été dirigée par ces forces durant au moins ces cinq, six ou sept dernières années», enchaînera le bras droit de Ahmed Ouyahia avant de lancer une autre bombe. Seddik Chihab reconnaîtra que la candidature de Bouteflika était «une erreur». «Nous avions manqué de perspicacité. Naturellement, c’était une aventure», avouera le lieutenant de l’ex-Premier ministre. Un aveu qui résonne comme un mea culpa qui, d’une part fait voler en éclats une Alliance présidentielle de pacotille. Il signe de surcroît la fin d’un système en perdition qui vraisemblablement, ne sait plus sur quel pied danser, d’une forme de gouvernance qui était loin de répondre aux aspirations d’une jeunesse, de tout un peuple, qui veut transpercer le voile de l’opacité. Passer de l’ombre à la lumière. Agir et gouverner au grand jour, dans toute la transparence. Les révélations du porte-parole du Rassemblement national démocratique insinuent sans détours, que les décisions qui engagent l’avenir du pays, de celui de cette jeunesse qui ne jure que de faire table rase du passé, ont été prises hors du cadre constitutionnel. Ce qui donne encore plus de légitimité à ce «Hirak», à ces marches pacifiques qui font l’admiration du monde pour l’avènement d’une IIe république. Seddik Chihab ira-t-il au bout de ses révélations aussi inattendues que spectaculaires? Osera-t-il faire tomber les masques? Son parti s’est déjà érigé en rempart pour que le désavouer. «Dans un débat orienté et où il y avait de la provocation, notre collègue a été poussé vers une réaction émotive et parfois à un éloignement des positions connues du parti», souligne le RND qui a réitéré sa fidélité au président de la République, dans un communiqué rendu public hier. Seddik Chihab se taira-t-il? Ses déclarations ont, en tout cas, fait l’effet d’un séisme, ses répliques seront de la même intensité…
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L'ancien Président de la République Nicéphore Soglo était en audience avec S.E.M Patrice TALON ce mercredi 20 mars 2019 au Palais de la Marina.
Aucune déclaration n'est faite à la sortie de l'audience. Ce dont on est sûr c'est que les échanges se sont déroulés dans une bonne ambiance entre les deux hommes .