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Des centaines d’avocats observent un rassemblement ce samedi matin à la Grande poste d’Alger.
Les robes noires manifestent en guise de solidarité avec le mouvement populaire en cours contre la prolongation du quatrième mandat d’Abdelaziz Bouteflika et pour le départ du système.
Après avoir tenu leur rassemblement, entamé peu avant 11h, les avocats ont franchi le cordon sécuritaire de la police pour marcher vers la Place Maurice Audin.
10h45 Mobilisation importante des avocats algériens en ce moment au centre d’#Alger pic.twitter.com/bhQWlojtDd
— Khaled Drareni (@khaleddrareni) March 23, 2019
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Lors d’une réunion qui s’est tenue au Palais du gouvernement, le premier ministre, Noureddine Bedoui, a demandé aux ministres de l’ancienne équipe de ouyahia de continuer à faire leur travail de manière normale jusqu’à la formation du nouveau gouvernement . Rapporte El bilad.
Le premier ministre n’a avancé aucune date pour la formation de sa nouvelle équipe . Mais cette décision confirme que le duo Bedoui – Lamamra rencontre des difficultés pour constituer leur gouvernement dans un contexte de manifestations contre le pouvoir.
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L'ancien comptable gestionnaire de la circonscription scolaire de Kétou, Louis D. sera bientôt présenté au procureur près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Le mis en cause avait été arrêté et gardé à vue en novembre 2018 au commissariat de Police de Pobè pour avoir détourné environ quatre millions (4.000.000) de francs CFA destinés à l'achat de carburant pour le fonctionnement de ladite circonscription. Après avoir remboursé les fonds détournés, il avait été relâché par le Procureur de la République près le tribunal de première instance de deuxième classe de Pobè.
Grand récidiviste, Louis D. après l'obtention des ressources destinées au troisième et au quatrième trimestre de l'année 2018 pour la même cause, a disparu de son poste depuis décembre 2018, bloquant les activités pédagogiques dans la circonscription scolaire. Des sources proches de la circonscription informent que l'intéressé aurait détourné des subventions d'une dizaine d'écoles de cette zone pédagogique.
Arrêté par les éléments de la police républicaine lundi dernier, il est gardé à vue au commissariat de police de Pobè, et sera présenté au procureur de la République près la CRIET dans les prochains jours.
F. Aubin AHEHEHINNOU
(Par Roger Gbégnonvi)
L'opération, on le sait, consiste à disséquer le cadavre pour savoir pourquoi cadavre il y a afin d'éviter, si possible, qu'il n'y ait plus cadavre à l'avenir dans les mêmes conditions, à moins que ce ne soit pour aider les étudiants en médecine ou le tribunal face à un meurtre. L'autopsie de notre Parlement s'est invitée au débat le 16 mars 2019 quand un habitué de ce lieu a portraituré - propos de table - nos représentants qu'il connaît bien : ‘‘Ils sont terribles. Si tu ne leur remets pas tout de suite les 100 que tu leur as promis, ils accepteront 25 à côté et s'en contenteront. Ils ne connaissent que l'immédiat. Demain ne les intéresse pas''.
Pour la clarté du propos, 100 ou 25, il s'agit d'argent. Dans son essai paru en 2004, ‘‘Le mal transhumant'' (207 pages), François K. Awoudo atteste que le député béninois se vend au plus offrant : ‘‘Il était établi qu'on pouvait acheter des élus du peuple…et que le prix d'achat moyen est la dizaine de millions de francs CFA'' (p. 116). D'ailleurs le préfacier du livre félicite l'auteur d'avoir révélé ‘‘l'univers de l'immoralité politique dans son pays le Bénin'' (p. 7), car en soumettant notre Parlement à l'investigation journalistique, Awoudo s'est vu dans un supermarché où les marchandises à emporter sont d'authentiques bipèdes.
Ejecté de la tête de son parti, le député X ‘‘doit clarifier et rendre compte de la gestion du patrimoine […] en vue de sa restitution au parti, son légitime propriétaire'' (p. 27). C'était le 27 mars 1997. Les éjecteurs savaient leur cause perdue. L'argent du parti géré comme bien personnel par le président déchu devenait plus que jamais son argent à lui. Sans scrupule. Le 29 octobre 2000, une nouvelle éclate : ‘‘Les deux députés […] avaient été approchés par l'honorable Y qui leur avait proposé de démissionner de leurs groupes parlementaires contre remise immédiate d'une somme de dix millions de francs CFA, soit plus de 15.000 euros à chacun d'eux… Les deux députés appelés à transhumer acceptent le deal… Ils ont reçu chacun la somme convenue'' (p. 113). Sans scrupule. Un an auparavant, en 1999, tous avaient communié aux ‘‘transactions et appâts dont a usé Z pour revenir au perchoir'' (p. 114). Lors d'un meeting dans son village, le député X' proclama, satisfait : ‘‘J'ai reçu dix millions pour voter contre la loi électorale'' (p. 115). Dans un autre dossier, le député Y' affirme : ‘‘On m'avait proposé 11 millions de francs CFA pour voter la loi sur l'avancement au mérite. J'ai refusé'' (p. 115). Scrupule ? Pas du tout ! Mérite et vertu sont détestés par le Parlement béninois. Ladite loi fut donc naturellement rejetée. Grâce à quoi le fonctionnaire béninois continue d'être avancé tous les deux ans, qu'il ait travaillé ou pas et, s'il a travaillé, quelles que soient la quantité et la qualité du travail qu'il a fourni.
Aucun procès en diffamation ne fut intenté contre François K. Awoudo. En effet, son autopsie du Parlement béninois dit la pure vérité. Il reste toutefois à préciser que dans ce nécropole étrange grouillant d'ombres qui le menacent, l'Exécutif est obligé d'acheter moult zombis pour toute loi à voter, que certains de ces zombis sont assis sur des diplômes aussi fantasques qu'eux-mêmes, que nombre d'entre eux, dans la vraie vie, ne payent pas d'impôt à l'Etat sur leurs revenus plantureux et nébuleux, que presque tous font coïncider immunité et impunité, ce qui fonde, dans leur univers, tous les dépoitraillés criminels. Etc.
Après les deux premières législatures du Renouveau démocratique, composées de lettrés cultivant la vertu, le Parlement béninois a sombré dans l'affairisme des commerçants sans foi ni loi, cultivant un profond mépris pour le peuple et pour ses intérêts. Par notre vote intelligent et patriotique aux législatives de 2019, nous démolirons ce Parlement-cimetière, gros handicap pour la justice et pour l'équité au Bénin. Sortir du Bénin Etat de passe-droit, pour marcher vers le Bénin Etat de droit. Voilà l'enjeu des prochaines législatives au Bénin.
En séance plénière ce vendredi 22 mars 2019 à l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji a déclaré être au terme de la mission que lui a confiée le Chef de l'Etat Patrice Talon, celle de trouver des solutions pour sortir de l'impasse des élections législatives 2019.
Après avoir transmis à la Commission des lois la proposition de loi dérogatoire, modificative et complétive de la loi nº 2018-31 du 09 octobre 2019 portant Code électoral, en vue des élections législatives de 2019, Me Adrien Houngbédji estime avoir terminé sa mission qui consiste entre autres à trouver un consensus avec les partis politiques. Mais ce consensus n'a pas abouti puisque toutes les formations politiques n'étaient pas présentes à la concertation de ce jeudi 21 mars 2019. « Moi, j'ai essayé de l'obtenir hier en programmant une réunion avec les formations politiques à 19 heures. J'étais là à 19 h, je n'ai vu à 19 h 40 que deux formations de l'opposition et à 20 h une troisième de l'opposition qui s'est ajoutée. Donc, je n'ai pas pu faire de concertation », a-t-il signalé.
Me Adrien Houngbédji rappelle que la mission que le chef de l'Etat lui a confiée a été de mettre en œuvre les procédures législatives. En transmettant ainsi le texte qui a été élaboré par le comité paritaire à la Commission des lois, le président de l'Assemblée nationale juge que sa mission a pris fin. « Considérez une fois que j'ai saisi la Commission des lois aujourd'hui là, ma mission est terminée (...) J'ai fini », a affirmé Me Adrien Houngbédji. Selon lui, le consensus doit être dorénavant recherché au niveau de la Commission des lois.
C'est à l'issue de la rencontre boycottée par les forces de l'opposition le mercredi 06 mars 2019, que le Chef de l'Etat, Patrice Talon a demandé au Président de l'Assemblée nationale de mener des réflexions pour une sortie de crise.
Une impasse née au lendemain de la clôture des dépôts de dossiers de candidatures pour les législatives 2019 qui s'est intensifiée avec l'absence des listes de l'opposition après étude des dossiers par la CENA.
Akpédjé AYOSSO