Rassemblement des médecins prés du CHU Mustapha Bacha Alger. pic.twitter.com/yiIANUw4sU
— Info Trafic Algerie (@infotraficalg) 19 mars 2019
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A. E. A.
Les autorités de la wilaya entameront dès aujourd’hui, 19 mars, journée coïncidant avec la célébration de la Journée nationale de la victoire, la distribution de 4.254 logements de différents types, social et promotionnel aidé (LPA), et ce, au niveau de l’extension de l’UV n° 20 Ali Mendjeli, le pôle urbain Massinissa et aussi le pôle urbain Aïn Nahass.Au programme aussi, l’attribution de 100 aides à l’habitat rural, localisées dans près de huit communes de la wilaya. Selon une déclaration du wali de Constantine, A. Saidoune, faite à la radio régionale, hier, «pour ce qui concerne le logement social, nous avons 1.460 logements destinés aux habitants de la commune de Constantine, dont la liste a été arrêtée le mois de mai dernier, en plus de 624 logements réservés à la commune d’El Khroub».
Il reste, fait-il savoir, une 3ème liste de 403 bénéficiaires, destinée aux habitants de cette commune (El Khroub), dont les travaux d’aménagements extérieurs et autres VRD ont connu des retards suite à un glissement de terrain, «mais je rassure les concernés qu’ils auront leurs clés après la finition des travaux», relève-t-il. Et d’affirmer, «nous avons décidé d’octroyer à ces derniers des décisions de pré-affectation et ce, à l’effet de rassurer davantage ces citoyens.
Il s’agira, enfin, en ce jour de la fête nationale de la victoire de ne pas non plus oublier la remise des clés de 20 logements, qui représentent la dernière tranche des 480 appartements, programme de logements de fonction dont a bénéficié le secteur de l’enseignement supérieur et des universités de la wilaya», conclut-il.
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Après Soolking, L’Algérino, Amel Zen et plusieurs autres artistes Algériens qui n’ont pas hésité a exprimer leurs sentiments et même ressentiments envers la situation nationale actuelle et les événements qui ont suivi la déclaration de candidature à un cinquième mandat. La liste s’élargit et le dernier a avoir usé de ses talents pour exprimer son soutien envers les manifestants c’est le groupe Gnawa Diffusion avec leur chanson « ROHO » une chanson qui demande tout simplement au pouvoir de partir.
Le clip en vidéo.
M.A.Y
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A. Z.
Les éléments de la brigade de recherche et d’intervention ont arrêté ces derniers jours deux dealers au niveau de la cité Kouhil Lakhdar en possession d’une quantité de kif traité. Lors d’une ronde au niveau de ce quartier populaire, l’attention a été attirée par la présence d’un véhicule, stationné, à bord duquel se trouvaient deux individus, indique un communiqué de la cellule des relations publiques de la sûreté de wilaya. Immédiatement, ajoute la même source, les policiers se sont rapprochés du véhicule suspect pour opérer un contrôle préventif, c’est alors que l’un des occupants a tenté de se débarrasser de la quantité de drogue qui était en sa possession. Laquelle quantité a été récupérée et la fouille des deux suspects permettra de découvrir des sommes d’argent et deux téléphones portables qui seront saisis.Ainsi, près de 100 gr de kif traité ont été saisis, une somme d’argent évaluée à 44.000 dinars et deux téléphones portables.
Après l’accomplissement des procédures, les deux mis en cause, âgés de 25 et 30 ans, ont été présentés devant le procureur de la République territorialement compétent, indique le communiqué de la police.
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A.El Abci
A l’effet d’améliorer et humaniser les services de santé de proximité, à travers les mechtas et douars de la wilaya, plus de 8,5 milliards de centimes ont été dégagés pour réhabiliter 29 salles de soins, dont 5 situées dans la commune de Constantine et 3 dans celle d’El Khroub.Selon le chef du service Population’ à la direction de la Santé de la wilaya, Mohamed Daas, les travaux de réfection ont été lancés dans leur majorité et le reste sera touché très prochainement, les marchés ayant déjà été attribués à des entreprises spécialisées. La programmation des travaux a été faite de façon précise et détaillée, en fonction de ce que nécessite chaque salle de soins de la réparation des terrasses, l’étanchéité à la peinture et le ravalement des façades, la menuiserie, la vitrerie et la réfection de portes, etc.
Notre interlocuteur fera savoir également que ces 29 salles de soins ne font pas partie du patrimoine du secteur de la Santé, mais appartiennent plutôt aux APC, «même si nous aidons à leur exploitation et pas plus. Ainsi et à titre d’exemple nous ne pouvons pas y procéder à des investissements, et pour les réhabilitations actuelles, nous avons attendu que leur financement soit supporté par le budget de wilaya, en partie et des Plans communaux de développement (PCD) des différentes APC concernées.The post Plus de 8 milliards pour la réfection de 29 salles de soins appeared first on .
A.Ouélaa
Selon la Protection civile, un ouvrier en bâtiment, âgé de 45 ans, a trouvé la mort dans des circonstances tragiques hier vers 09h. Il a été victime d’une chute du 7ème étage d’un hôtel en construction à Sidi Belgacem, distante de trois kilomètres du chef-lieu de wilaya. La dépouille de la victime a été transportée vers l’EPH Hadi Bendjedid et une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes du drame.The post El-Tarf: Chute mortelle d’un ouvrier appeared first on .
Par Armel BAILY
A nouveau ciblé par les djihadistes, le Burkina Faso a été endeuillé au cours du week-end par la mort de cinq membres des forces de sécurité dans deux explosions à Kompienga, dans l’est du pays, et est sans nouvelles d’un prêtre burkinabè enlevé dimanche près de Djibo dans le Nord.
Le Burkina Faso, pays sahélien pauvre, est confronté depuis quatre ans à des attaques de plus en plus fréquentes et meurtrières, attribuées à des groupes djihadistes, dont Ansarul Islam, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Gsim) et l’Etat islamique au grand Sahara (Eigs). D’abord concentrées dans le nord du pays, elles ont ensuite visé la capitale et d’autres régions, notamment l’Est. Ces attaques ont fait depuis 2015 plus de 300 morts, selon un comptage de l’AFP. Dimanche soir, «un véhicule militaire du CGA (Groupement central des armées), a sauté (sur une mine artisanale) dans la zone de Kompienga, tuant trois soldats», a déclaré à l’AFP une source sécuritaire.
Une autre source sécuritaire, jointe à Ouagadougou, a confirmé cette attaque, précisant que «la veille (samedi), un autre véhicule avait aussi sauté sur un engin explosif improvisé lors d’un ratissage». «Un gendarme et un militaire ont perdu la vie» lors de cette attaque, a indiqué cet officier, rappelant que «depuis début mars, l’armée mène une opération de sécurisation dans les régions de l’est et du centre». Baptisée Otapuanu (coup de foudre, en langue gulmacéma, parlée dans la région de l’Est), cette opération toujours en cours a conduit à «des neutralisations de terroristes et à la destruction de cachettes dans les forêts de la région», a indiqué la même source.
Un prêtre enlevé
Dans le nord du pays, un prêtre burkinabè a été enlevé dimanche près de Djibo. «L’abbé Joël Yougbaré, curé de Djibo, parti à Bottogui, hier dimanche 17 mars 2019, pour la messe, n’est pas rentré à Djibo jusqu’à cette heure. L’alerte a été donnée dès hier (dimanche) vers 20h30 (locales et GMT) mais nous restons sans nouvelles», a annoncé lundi l’évêque de Dori, Mgr Laurent Dabiré, dans un communiqué. «Il a vraisemblablement été enlevé par des individus armés aux environs de Sergosoma, vers 15H00, selon les témoignages des habitants», a indiqué une source sécuritaire jointe par l’AFP. «Des opérations de ratissage ont été menées» dès l’alerte mais «aucune trace de lui ou de son véhicule» n’ont été retrouvés.
Mi-février, un prêtre espagnol et quatre douaniers avaient été tués dans une attaque djihadiste dans l’est du Burkina, alors qu’au Niger voisin un missionnaire italien a été enlevé dans le Tillaberi en septembre 2018.
Deux enseignants, enlevés début mars sur l’axe Kongoussi-Djibo au Burkina, sont toujours portés disparus.
Etat d’urgence
Depuis le 1er janvier, l’état d’urgence a été décrété dans 14 provinces sur 45, accordant des pouvoirs supplémentaires aux forces de sécurité, dont celui de procéder à des perquisitions à domicile, de jour et de nuit. Le 24 février, l’armée burkinabè a assuré avoir tué une trentaine de «terroristes» lors d’une «opération terrestre et aérienne» contre des groupes djihadistes dans la région de l’est du pays. Début février, en riposte à une attaque qui avait tué 14 civils dans le nord, l’armée avait mené des raids terrestres et aériens dans trois provinces du nord, au cours desquels elle a affirmé avoir tué 146 djihadistes. Mais selon le Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et du peuple, au moins 60 civils ont été exécutés sommairement en février par l’armée lors de ces opérations antiterroristes.
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Par A.O.
Dimanche vers 22h la ville de Besbès a été secouée par une tragique nouvelle. En effet, un jeune de 35 ans a été retrouvé pendu à une corde, dans le domicile familial, selon la Protection civile. La dépouille a été transférée vers l’EPH de Besbès et une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes du drame.
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«Que reste-t-il de la mémoire visuelle des années 1990 ?» a été la question centrale de la rencontre de samedi dernier à la librairie L’Arbre à dires de Sidi-Yahia (Alger), animée par le plasticien et photographe Ammar Bouras et le journaliste et écrivain Adlène Meddi. Réunis pour évoquer le Beau-livre «1990-1995 -Algérie, chronique photographique», paru récemment aux éditions Barzakh, et articulé autour de 144 photographies agencées chronologiquement, les deux compères ont évoqué le projet du livre, celui du retour en images sur une période où le cœur de la société n’a jamais cessé de battre.
Le retour du corps dans l’espace public à travers les manifestations et les marches qui se déroulent actuellement en l’Algérie apporte une autre dimension au beau-livre «1990-1995 -Algérie, chronique photographique» d’Ammar Bouras, qui a été présenté, samedi dernier à Alger, au cours d’une rencontre animée par le photographe et plasticien, et Adlène Meddi (qui a mené un entretien avec Ammar Bouras et signé un texte dans le livre). En effet, l’ouvrage en question, présentant des photographies réalisées avec un appareil argentique, évoque une période sur laquelle nous avons peu d’images, durant laquelle la société et ses individus ont continué à vivre et à espérer : des marches, des meetings politiques, des sit-in, mais aussi des rencontres culturelles et sportives et des scènes de la vie quotidienne «peuplent» cet ouvrage, qui dessine le portrait d’un monde qui n’existe plus… ou du moins, le croyait-on !
Ce monde-là est celui du mouvement, du «foisonnement», du mélange, de l’expression, de la «Khalouta» («dans le bon sens du terme», comme le confie Ammar Bouras à son ami Adlène Meddi dans l’entretien contenu dans le livre). Se voulant «un livre-document incontournable pour la mémoire et l’histoire», et qui devient un repère pour le temps présent, le beau-livre est né lorsque Adlène Meddi, comme il l’a raconté lors de la rencontre, «voulai[t] illustrer» son roman «1994» (éditions Barzakh) par «une des photographies de Bouras sur les années 1990». «Quand j’ai vu les photos d’Ammar dans son studio à Alger, poursuit-il, c’était un choc. Car il y a une chose qui est ressortie et qui frappe, c’est le dévoilement interne».
Les images ont installé chez l’auteur de «La Prière du Maure» «des sentiments contradictoires, une certaine nostalgie bizarre. Elles représentent [la période] du juste-avant, avant le basculement de ce monde qui avait totalement disparu». Adlène Meddi a également estimé que ces photographies sont «un support incroyable quand on pense aux conditions dans lesquelles elles ont été prises». En effet, pour lui, «aujourd’hui, il y a une facilité à prendre des photos, alors qu’avant, il fallait capter un moment dans le sens le plus profond du terme, c’est-à-dire ‘‘emprisonner’’ sur une pellicule rare et difficile à trouver», un instant, «un moment historique», des visages et des postures… De son côté, Ammar Bouras, a abordé des détails techniques, notamment le fait qu’«avant, la pellicule n’était pas accessible» et qu’il fallait faire preuve de «maîtrise».
Et d’évoquer sa démarche singulière sinon inédite de conserver ses négatifs, à partir du moment où il a commencé à travailler dans la presse (à «Alger républicain» notamment) alors qu’il était étudiant à l’Ecole supérieure des beaux-arts d’Alger. Un remarquable travail d’archives, sur la mémoire. Ammar Bouras a confié avoir scanné quelque «18 000 photos», et pour son livre, il a procédé à une sélection. Animé par «l’amour de la photographie» et par une recherche de la vérité des personnes et de l’instant, le plasticien a repris son appareil pour «photographier [le] moment historique» qui est en train de s’écrire aujourd’hui. Au présent.
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Les éditions Chihab convient le grand public à la rencontre-débat, organisée aujourd’hui à 14h30 à la librairie Chihab de Bab El Oued, pour la présentation de leur nouvelle publication à caractère social, économique et politique, intitulée «Travailler !».
Cet ouvrage collectif réunit, sous la conduite d’Amir Khan, les contributions de chercheurs, universitaires ou essayistes, dont Nassima Metahri, Nedjib Sidi Moussa ou encore Tin Hinan El Kadi et Ahmed Maiddi, et devrait également être l’occasion, nous précisent les organisateurs, d’aborder la situation que traverse le pays, marqué depuis un mois par une large contestation populaire du système politique en place.
Il nous rappelle que cet ouvrage collectif est publié dans le cadre de la collection «Nous autres, éléments pour un manifeste de l’Algérie heureuse», lancé voilà deux ans par la maison d’édition en faisant à chaque fois réagir des experts ou des personnalités nationales sur des questions touchant au présent et au devenir du pays. A ce propos, le directeur des éditions Chihab, Azzedine Guerfi, nous confie que la rencontre, programmée aujourd’hui, revêt un caractère particulier étant donné la situation du pays où «actuellement, le contexte est bien sûr particulier». Et «c’est bien le moment de se projeter dans l’avenir, de se poser la question de comment changer les choses, de s’interroger également sur ce qui ne va pas, sur ce qui n’a pas marché et pourquoi nous sommes bloqués».
Réflexion pour un manifeste de l’Algérie heureuse
Azzedine Guerfi souligne que cette période particulière est une opportunité d’échanger des points de vue sur l’avenir : «Aujourd’hui, cela fait un mois que tout le monde demande un changement et cette symbiose que l’on constate est extraordinaire, elle réunit toutes les tendances sans que ces différentes idéologies ne séparent les Algériens.»
Il nous explique en substance que, l’ouvrage collectif, intitulé, «Travailler !» entre dans le cadre d’une série d’ouvrages dont l’objectif est resté le même depuis deux ans, en précisant : «Nous avions ouvert une collection intitulée ‘Nous autres, éléments pour un manifeste de l’Algérie heureuse’ qui réunit des contributions de plusieurs intellectuels. Il s’agit de réflexions, de propositions d’idées sur les voies à suivre pour faire avancer l’Algérie.»
A propos de cette série, ayant déjà abordé la situation du pays au travers de plusieurs angles, il souligne que «nous sommes, aujourd’hui, au quatrième numéro. Le premier avait été une explication de la démarche, puis à chaque fois, nous avons abordé des thèmes réunis sous les titres ‘Penser’, ‘Aimer’ et maintenant ‘Travailler’». Quant au contenu de ce quatrième volume, que le public pourra découvrir cette après-midi, aux côtés des trois premiers numéros de la collection, il réunit, entre autres, précise la présentation faite par l’éditeur, les contributions de Tin Hinan El Kadi, qui «nous montre, de façon claire et documentée, la fabrication de mythologies culturalistes qui essentialisent les cultures des peuples au profit de la vision des dominants de l’heure», d’Amin Khan, qui revient plus spécialement sur l’aspect économique, ou encore de la regrettée Fatima Zohra Oufriha, dont le texte aborde notamment la place des femmes algériennes dans les sphères de l’économie et de la société».
Rencontre devant ainsi être animée par l’ensemble des contributeurs de l’ouvrage, qui rendront également hommage à leur consœur Fatima Zohra Oufriha, le directeur des éditions Chihab nous a, par ailleurs, précisé, hier, que le travail sur le cinquième volume était déjà lancé. «Nous allons également parler de la suite de la collection. Nous avons généralement deux numéros par an. Actuellement, nous travaillons sur plusieurs thèmes, le prochain pourrait être l’écologie, mais il sera également possible que nous parlerons de cette situation que vit le pays, en réunissant des contributions pouvant éclairer le public (…) Cela est, à mon sens, nécessaire, le système a tout fait pour que la jeunesse ne soit pas politisée.»
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Par Maria PANINA
Vladimir Poutine a inauguré, lundi, deux centrales électriques construites par la Russie en Crimée afin d’apporter la «sécurité énergétique» à cette péninsule ukrainienne, cinq ans après son annexion alors saluée par une majorité de Russes mais que Kiev et les Occidentaux continuent de dénoncer.
A Sébastopol, le grand port de Crimée sur la mer Noire, le président russe a assisté à une cérémonie pour le lancement d’une centrale et donné le coup d’envoi par visioconférence de celui d’une autre centrale à Simféropol, la capitale de la région. Les deux structures, dont les premiers blocs énergétiques ont été lancés en 2018, vont désormais «fonctionner à pleine puissance», s’est-il félicité, saluant «un pas important» vers le renforcement de «la sécurité énergétique de la péninsule». La Crimée était presque totalement dépendante du reste de l’Ukraine avant son annexion, et des coupures de courant attribuées par Moscou à des actes de sabotage ont poussé la Russie à investir massivement pour moderniser les infrastructures.
M. Poutine avait d’abord inauguré en grande pompe en mai dernier, au volant d’un camion, un pont de 19 km construit à grands frais pour relier la péninsule au territoire russe via le détroit de Kertch. «Le 18 mars est un jour remarquable pour Sébastopol, pour la Crimée et pour tout le pays», a souligné M. Poutine, qui doit prononcer un discours lors d’un concert à Simféropol dans la soirée. Des célébrations sont organisées dans toute la Russie pour l’anniversaire de l’annexion, conduite après l’intervention des forces spéciales russes suivie d’un référendum contesté par la communauté internationale. Elle répondait à l’arrivée au pouvoir à Kiev d’un gouvernement pro-occidental après le soulèvement du Maïdan. Le passage de la Crimée sous contrôle russe, acté le 18 mars 2014, est considéré comme un «rattachement» en Russie et dénoncé comme une «annexion illégale» par l’Ukraine et la majeure partie de la communauté internationale.
Cette décision a entraîné de lourdes sanctions européennes et américaines qui ont durement frappé l’économie russe. «La Crimée sera rendue à l’Ukraine. Nous ferons de notre mieux pour nous assurer que cela se fasse le plus rapidement possible, immédiatement après l’élection» présidentielle du 31 mars, a déclaré lundi le président ukrainien Petro Porochenko. En 2017 et 2018, les Etats-Unis et l’Union européenne avaient notamment décidé de nouvelles sanctions contre Moscou pour l’envoi en Crimée de turbines à gaz achetées par la Russie à l’entreprise allemande Siemens, un détournement «illégal» selon les Occidentaux. Ces sanctions «finiront par causer des dommages à tous», a commenté M. Poutine lundi.
«Sentiment de fraîcheur»
«Il y a un sentiment de fraîcheur, d’indépendance et de liberté», a affirmé à l’AFP Valentina Dorojko, une enseignante à la retraite de Simféropol. «Rien que ces cinq dernières années, la situation s’est largement améliorée», a renchéri une autre habitante, Marina Tichtchenko. Oleg Ivanov, un quadragénaire, regrette pour sa part les sanctions imposées par les Occidentaux sur la Crimée : «Il faut s’assoir, négocier et changer les choses». Vendredi, les Etats-Unis, en accord avec l’Union européenne, l’Australie et le Canada, ont infligé de nouvelles sanctions contre des responsables russes pour «la poursuite de leur agression en Ukraine».
A Bruxelles, l’Otan a dénoncé le renforcement «en cours» du dispositif militaire russe en Crimée et dans la région de la mer Noire. «Ces cinq dernières années ont été marquées par une ambiance de terreur, ouverte ou dissimulée, contre ceux qui habitent en Crimée, en violation du droit international», a affirmé à l’AFP le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Pavlo Klimkine. Les Tatars de Crimée, communauté musulmane locale majoritairement opposée à l’annexion de la péninsule, subissent notamment une forte pression de la part des autorités russes. Leur assemblée a été interdite et qualifiée d’»organisation terroriste», et la chaîne de télévision de cette minorité a été fermée par les autorités.
Vladimir Poutine, dont la popularité en Russie s’était envolée après l’annexion de la Crimée avant de retomber récemment, a écarté à maintes reprises toute restitution de la péninsule à l’Ukraine. Selon un sondage du Centre d’opinion publique (FOM) effectué début mars, seuls 39% des Russes estiment désormais que l’annexion a apporté à la Russie «plus de bien que de mal», contre 67% en 2014. Néanmoins, 49% des personnes interrogées jugent l’annexion «sans doute positive» et seuls 9% font part d’une appréciation négative.
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Des Soudanais ont manifesté lundi dans la capitale Khartoum, selon des témoins, afin de poursuivre le mouvement de contestation enclenché le 19 décembre contre le régime du président Omar el-Béchir. «Liberté, paix, justice», ont scandé des foules de protestataires qui réclament depuis bientôt trois mois le départ de M. Béchir, l’accusant notamment de mauvaise gestion économique.
Ce dernier dirige le pays d’une main de fer depuis son arrivée au pouvoir par un coup d’Etat en 1989. Lundi, des manifestants ont protesté dans le quartier Bahari, dans le nord de la capitale, et dans la rue 60 à Khartoum, selon des témoins. La police a tiré des gaz lacrymogènes sur les contestataires défilant dans la rue 60, d’après les mêmes sources. Des étudiants ont également manifesté dans une université d’un quartier huppé de Khartoum, ont rapporté des témoins. «Qui a tué nos martyrs?», ont clamé les protestataires en se rassemblant dans la rue 60, a indiqué à l’AFP un témoin. Selon un bilan officiel, 31 personnes sont mortes depuis le 19 décembre. L’ONG Human Rights Watch (HRW) évoque le chiffre d’au moins 51 morts.
Le puissant Service national du renseignement et de la sécurité (NISS) mène la répression et a arrêté depuis décembre des centaines de manifestants, leaders de l’opposition, militants et journalistes, d’après des ONG. Déclenchées par la décision du gouvernement de tripler le prix du pain, les manifestations sont quasi quotidiennes depuis près de trois mois. Face à une contestation qui perdure, le président Béchir, 75 ans, a décrété le 22 février l’état d’urgence dans tout le pays. Depuis, les manifestations se sont raréfiées. Il a également instauré des tribunaux d’exception pour juger toute personne ayant violé l’état d’urgence.
«Le nombre de manifestants n’est pas très important ces derniers jours», a déclaré Sawsan Mohamed, 25 ans, qui a été condamné à deux semaines d’emprisonnement par un tribunal d’exception pour avoir participé à un rassemblement à Khartoum. «Je crois que la violence des forces de sécurité et l’absence de leaders sur le terrain tiennent à l’écart de nombreux protestataires», a-t-il poursuivi. Les manifestations s’étaient initialement répandues dans tout le pays.
Considérée comme le plus grand défi posé au pouvoir de M. Béchir depuis 30 ans, la contestation a pris ces derniers temps la forme de rassemblements hebdomadaires principalement à Khartoum et dans la ville voisine d’Omdourman. Le Soudan, amputé des trois quarts de ses réserves de pétrole depuis l’indépendance du Soudan du Sud en 2011, est confronté à une inflation de près de 70% par an et fait face à un grave déficit en devises étrangères.
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Ramtane Lamamra fraîchement mis en fonction de vice premier ministre, démissionne de son poste de membre d’administration de l’ONG International Crisis Group (ICG) qu’il avait rejoint en juillet 2018, ceci d’après l’interview accordé du président de l’ICG, Robert Malley au journal Algérien Electronique TSA.
La cause principale de la démission, indique Robert Malley, sont les fonctions officielles du nouveau vice-président. Cependant le président de Crisis group n’a pas précisé quand M.Lamamra a exactement interrompu sa participation auprès du conseil d’administration de L’ICG.
Selon TSA, Lamamra n’aurait toute fois pas quitté les fonctions qui lui ont été accordés au sein de L’ONU et de l’union africaine.
M.A.Y
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Par Rouba El Husseini et Tony Gamal-Gabriel
Les forces arabo-kurdes ont resserré l’étau sur l’ultime réduit du groupe Etat islamique (EI) dans l’est syrien, où les combats se poursuivent lundi au terme d’une nuit de bombardements intenses leur ayant permis de progresser en territoire djihadiste. Soutenues par les raids aériens d’une coalition internationale conduite par les Etats-Unis, les Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance de combattants arabes et kurdes, tentent depuis des semaines de déloger les derniers djihadistes de ce village de la province orientale de Deir Ezzor, non loin de la frontière irakienne.
Lundi matin, les combats se sont poursuivis dans le secteur, les FDS confortant, en parallèle, des positions acquises la veille à la faveur de combats et de frappes intenses. «Nos forces ont progressé mais les affrontements se poursuivent», a indiqué à l’AFP Jiaker Amed, un porte-parole des FDS. «Nos forces ont pris le contrôle de plusieurs bâtiments (de l’EI). Elles ont continué de progresser ce (lundi) matin et encerclent désormais Daech depuis trois axes, le quatrième étant le fleuve» Euphrate, a précisé un responsable des FDS, utilisant l’acronyme arabe pour désigner l’EI. Au sommet d’une colline surplombant le bastion de l’EI, une journaliste de l’AFP peut entendre le crépitement des mitrailleuses et les fortes explosions d’obus atterrissant sur la poche djihadiste, réduite à un petit campement de tentes et à des tunnels.
Des hommes, probablement des djihadistes, se déplacent rapidement à l’intérieur du réduit, enveloppé en grande partie d’un nuage noirâtre. Accroupis derrière les rochers, les combattants des FDS ouvrent le feu sur les djihadistes visibles aux abords du camp, a-t-elle rapporté. Dans un tweet posté dimanche soir, le porte-parole des FDS, Mustafa Bali, a affirmé que les forces antidjihadistes ont conquis «plusieurs positions de l’EI» et «détiennent désormais plusieurs positions à l’intérieur du camp». Les frappes se sont intensifiées en début de soirée, selon une équipe de l’AFP, qui a fait état de «tirs nourris et de fortes explosions».
«Approche méthodique»
«L’offensive terrestre des FDS a été très efficace», s’est félicité lundi le porte-parole de la coalition antidjihadistes, Sean Ryan. «Les FDS continuent d’adopter une approche méthodique pour rayer le dernier territoire contrôlé par Daech» de la carte, a-t-il affirmé à l’AFP. L’assaut final des forces anti-EI, décrété le 9 février, s’inscrit dans le cadre d’une offensive lancée en septembre dernier, qui a permis d’acculer progressivement les djihadistes dans un ultime périmètre au bord de l’Euphrate. Mais l’opération a été maintes fois suspendue ou ralentie par l’évacuation de dizaines de milliers de personnes de la poche djihadiste. Durant le week-end, quelques dizaines de personnes ont été évacuées ou ont pris la fuite, mais le flot de départs a nettement diminué comparé aux semaines précédentes. Dimanche, le porte-parole des FDS Kino Gabriel a affirmé que quelque «5.000 personnes» se trouveraient encore dans le réduit djihadiste, et n’a pas voulu avancer de calendrier précis pour la fin de l’offensive.
Quelques 64.000 personnes ont déjà quitté l’enclave de l’EI depuis janvier, selon les FDS, parmi lesquelles se trouvent 5.000 djihadistes arrêtés après leur reddition. La plupart des évacués sont transférés vers le camp d’Al-Hol, dans le nord-est de la Syrie, où des dizaines de milliers de personnes sont entassées dans des conditions particulièrement rudes, selon plusieurs ONG.
L’EI avait proclamé en 2014 un «califat» sur de vastes régions conquises à cheval entre la Syrie et l’Irak avant que son territoire ne se réduise comme peau de chagrin.
Sa défaite à Baghouz doit constituer la fin officielle de son «califat», mais le groupe a déjà entamé sa mue en organisation clandestine.
La guerre en Syrie, qui est entrée dans sa neuvième année, a déjà tué plus de 370.000 personnes, selon un dernier bilan de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), et déplacé plusieurs millions d’autres.
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Par Saïd MEKKI
«En principe, tous les joueurs sélectionnés vont disputer les deux matchs contre la Gambie et la Tunisie», a indiqué le sélectionneur national, Djamel Belmadi, lors de sa dernière conférence de presse.
La sélection algérienne de football a entamé hier son stage de préparation au Centre technique national (CTN) de Sidi Moussa en vue de la préparation des deux matchs contre la Gambie (Elimiantoires CAN-2019) et la Tunisie (amical). Ce stage prendra fin le 27 mars courant. Ainsi, le sélectionneur national, Djamel Belmadi, a fait appel à 26 joueurs en prévision de ces deux rendez-vous, programmés les 22 et 26 du mois en cours au stade Mustapha-Tchaker de Blida. Les joueurs ont rejoint, hier, le CTN. Et comme tous venaient de disputer des matchs avec leurs équipes respectives, il était tout à fait logique que le sélectionneur en chef et son staff aient programmé une séance de décrassage à partir de 17h.
Un véritable test pour les joueurs
Mais c’est dès aujourd’hui que les choses très sérieuses commencent pour les 26 joueurs choisis par Belmadi, surtout que ce dernier a affirmé lors de sa dernière conférence de presse qu’il s’agira d’un véritable test avant d’arrêter la liste définitive pour la CAN-2019 en Egypte au mois de juin prochain. Avant ce match face à la Gambie, les Verts, qui trônent en tête du groupe D (10 points) sont déjà qualifiés pour le tournoi continental. Le second billet se jouera entre la Gambie, le Bénin et le Togo. La Gambie qui partage la troisième place avec le Togo (5 points) est condamnée à s’imposer contre l’Algérie pour espérer se qualifier.
Le Togo doit gagner contre le Bénin (2e avec 7points) alors que son adversaire pourrait se contenter d’un nul pour aller à la phase finale CAN-2019. C’est dire qu’en réalité, ce match est sans enjeu pour les Verts en matière de résultat technique, mais «ce serait un véritable test pour les joueurs afin de montrer ce dont ils sont capables et ainsi pouvoir peut-être faire partie des joueurs devant participer à la phase finale de la CAN2019 qui aura lieu en Egypte du 21 juin au 19 juillet». D’ailleurs, Belmadi a bien précisé qu’en principe «tous les joueurs sélectionnés doivent disputer les deux matchs contre la Gambie et la Tunisie». «Ils seront partagés en deux groupes et il y aurait deux équipes différentes dans les deux rencontres», a-t-il tenu à préciser.
Match d’application aujourd’hui
Le staff technique national va diviser les 26 joueurs en deux groupes pour un match d’application aujourd’hui. A l’issue de ce match d’application, Djamel Belmadi choisirait son «onze» rentrant pour le premier match contre la Gambie. Les joueurs qui seront alignés dans cette première rencontre doivent montrer qu’ils méritent bien leur place en sélection. Mais, il faut reconnaître qu’en face d’eux, ils auront une équipe gambienne décidée à jouer à fond ce match décisif pour elle, car seule une victoire lui permettrait de se qualifier à la phase finale de la CAN avec l’Algérie. C’est la raison pour laquelle justement Belmadi a insisté en indiquant que ce serait «un véritable test pour les joueurs». Quant au deuxième groupe qui ne serait pas de cette partie, il sera aligné lors du second match amical face à la sélection tunisienne, le 26 du mois en cours, toujours au stade Mustapha-Tchaker de Blida.
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Par O. HIND
Ce sont 90 pays qui prennent part cette année à la 58ème Biennale de Venise 2019 qui aura lieu du 11 mai au 11 novembre 2019.
L’Algérie en fait partie et ce pour la première fois à l’instar du Ghana, de Madagascar et du Pakistan notamment. La partie algérienne, qui aura ainsi son propre pavillon, est présentée sous un thème qui sonne fort «Time to shine bright» (le temps pour briller). Les artistes algériens participants sont Zoubir Hellal comme commissaire d’expo, représentant aussi du Conseil national des arts algérien. Figurent sur cette liste les artistes algériens comme suit: Amina Zoubir, Oussama Tabti, Rachida Azdou et enfin Hamza Bounoua. Intitulé «Puisses-tu vivre à une époque intéressante» cette Biennale de Venise est organisée par Ralph Rugoff, directeur de la galerie Hayward à Londres.
L’exposition se développera du Pavillon central (Giardini) à l’Arsenal et comprendra 79 artistes du monde entier. «La liste compte 13 artistes d’origine africaine, dont Njideka Akunyili Crosby, Michael Armitage, Arthur Jafa, Kahlil Joseph, Tavares Strachan, Julie Mehretu, Zanele Muholi, Henry Taylor et Kemang Wa Lehulere.» peut -on lire sur la page Web de l’événement. La République dominicaine et la République du Kazakhstan participent pour la première fois à la Biennale Arte avec son propre pavillon national.
Dans un communiqué, le curateur Ralph Rugoff s’est demandé si «pour vivre dans une époque intéressante cela comprendrait des oeuvres reflétant les aspects précaires de la vie actuelle, y compris les différentes menaces pesant sur les traditions, institutions et relations essentielles de«l’après-guerre». Il reconnaîtra d’emblée que «l’art n’exerce pas ses forces dans le domaine de la politique. Par exemple, l’art ne peut endiguer la montée des mouvements nationalistes et des gouvernements autoritaires dans différentes parties du monde, ni atténuer le sort tragique des personnes déplacées à travers le monde (dont le nombre représente maintenant près de 1% de la population mondiale).»
Et de renchérir: «Mais de manière indirecte, l’art pourrait peut-être servir de guide pour savoir comment vivre et penser à une«époque intéressante». La 58e exposition internationale d’art n’aura pas de thème en soi, mais mettra en évidence une approche générale faite de l’art, et d’une vision de la fonction sociale de l’art une conception qui englobe à la fois le plaisir et la pensée critique.» et de préciser: «L’exposition mettra l’accent sur le travail d’artistes qui remettent en question les habitudes de pensée existantes et ouvrent nos lectures d’objets et d’images, de gestes et de situations.
Cet art découle d’une pratique consistant à entretenir de multiples perspectives: à garder à l’esprit des notions apparemment contradictoires et incompatibles et à jongler avec diverses manières de donner un sens au monde.
Les artistes qui pensent ainsi offrent des alternatives à la signification de prétendus faits en suggérant d’autres moyens de les relier et de les contextualiser.
Animés par une curiosité sans bornes et un esprit vif, leur travail nous incite à regarder de travers toutes les catégories, concepts et subjectivités indiscutables. Il nous invite à considérer de multiples alternatives et des points de vue inconnus, et à discerner comment l’ordre est devenu la présence simultanée de divers ordres.».
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Par Mohamed BENHAMLA
Malgré l’amertume de ce sort, tout le monde tire le chapeau à cette jeune et inexpérimentée équipe du NAHD, qui a forcé le respect en tenant la dragée haute à des équipes habituées des compétitions continentales.
La déception était très grande dans la famille du NA Hussein-Dey après la fin de l’aventure de l’équipe drivée par Meziane Ighil en coupe de la CAF. A l’occasion de la 6e et dernière journée de la phase des poules de cette compétition, les Sang et Or étaient contraints de l’emporter face aux Egyptiens du Zamalek, avant-hier, pour valider leur qualification en quarts de finale. Au finish, ils n’ont pu réaliser cet exploit, se contentant d’un match nul et vierge devant des gradins presque vides du stade du 5-Juillet d’Alger.
Malgré l’amertume de ce sort, tout le monde tire le chapeau à cette jeune et inexpérimentée équipe du NAHD, qui a forcé le respect, en tenant la dragée haute à des équipes habituées des compétitions continentales.L’amertume était grande en raison, surtout, du fait qu’il y avait de la place pour mieux faire, face à une équipe égyptienne qui a évité de prendre trop de risques, en adoptant une tactique ultradéfensive. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé, car Landry Ntankeu, Abderrahmane Yousfi et Naoufel Khacef, pour ne citer que ces joueurs, se sont créé plusieurs occasions qui auraient pu donner une autre tournure à cette rencontre et réservé un sort bien meilleur aux Algériens.
Il y a lieu de relever, aussi, les choix tactiques du staff technique, avec un placement «incompréhensible» des joueurs sur le terrain, ce qui a fait que le Camerounais Ntankeu était isolé en pointe de l’attaque, ne constituant, de ce fait, aucun danger sur le portier adverse. Aussi, et à l’annonce de la liste du «onze» rentrant, d’aucuns ne sont arrivés à expliquer le choix de Ighil d’avoir laissé Chemseddine Harrag sur le banc des remplaçants.
Pourtant, le joueur en question constitue la plaque tournante de son équipe. La preuve, le jeu des siens a complètement changé après son incorporation en début de la seconde période à la place de Malik Raïh. «Dans l’ensemble, je suis satisfait du rendement de mon équipe, et tout ce que j’espère à présent, c’est que cette élimination ne pèsera pas sur le moral des joueurs au point de perturber la suite de leur parcours», a déclaré Meziane Ighil à la fin de ce match. C’est que l’équipe est encore engagée en championnat, où elle cherche à terminer dans une place qualificative à une compétition internationale la saison prochaine.
En coupe d’Algérie, les Sang et Or seront appelés à disputer, le 28 du mois courant, le match retour des quarts de finale face aux voisins et rivaux du CR Belouizdad, après avoir remporté la première manche par la plus petite des marges. Cette équipe du NAHD, s’accorde-t-on à dire, a du caractère et il ne faut surtout pas l’enterrer. A bon entendeur…
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Par Kamel BOUDJADI
La JSK est revenue bredouille de Médéa, battue par l’OM (1-0). Si du point de vue technique, la confrontation n’avait rien d’attirant ni de spécial, il n’en est pas de même des réactions d’après-match.
Les dirigeants de la JSK sont montés au créneau pour dénoncer une fois de plus, les dépassements des dirigeants de l’équipe adverse et de l’arbitrage.
En effet, dans ses propos tenus à l’issue de la rencontre, le président de la JSK, Chérif Mellal, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour qualifier ce qui s’était passé, «de dépassement grave».
Connu pour son franc-parler, Mellal a explicitement accusé le président de l’OM, Mahfoud Boukelkal, de l’avoir contacté «pour arranger le score de la rencontre». Une accusation très grave à laquelle a tenu à répondre le responsable médéen, qui a appelé Mellal à saisir la justice s’il a des preuves.
Une réponse qui semble ignorer que la justice aurait dû ouvrir une enquête après l’article du journal français France Football, qui a mis à nu les arrangements dont parle Mellal. Le journal a même donné les tarifs pratiqués par les présidents, sans qu’aucune réaction vienne de la part des responsables du football algérien.
C’est dire que la réplique de Boukelkal et l’accusation de Mellal ne valent rien dans un contexte où seuls les supporters savent ce qui se passe. Dans sa diatribe d’après-match, le président de la JSK n’a également pas ménagé l’arbitre, qu’il accuse d’avoir cédé à la pression, en sifflant un penalty «imaginaire» dans le temps additionnel de la rencontre.
Ce dernier, ajoute Mellal, a même empêché la direction de la JSK de faire des réserves. Le président de la JSK a même parlé d’envahissement de terrain mais beaucoup ne comprennent pas encore comment cela a été possible dans une rencontre jouée à huis clos.
En tout état de cause, les choses évoluent très mal pour le championnat en particulier et pour le football national en général. Dans les jours à venir, la cacophonie risque de reprendre de plus belle car Mellal menace de se retirer du championnat, si l’arbitre Boukouassa n’est pas radié. Par ailleurs, il est à signaler que beaucoup de supporters de la JSK n’ont pas digéré la prestation des Canaris, devant un adversaire faible techniquement. Pour bon nombre d’entre eux, les camarades du capitaine Saâdou auraient pu ramener au moins un point.
Une rencontre qui était largement à la portée des Canaris qui ne parviennent pas encore à marquer des buts. Le compartiment offensif reste trop faible malgré les recrutements effectués durant les mercatos d’été et d’hiver.
Les supporters, en colère hier, reprochent à Mellal d’avoir préféré procéder à des recrutements de bas de gamme, alors qu’il pouvait compter sur les talents du terroir ou bien recruter de bons joueurs. Les observateurs avertis avaient critiqué les recrutements, tout en préconisant à la direction de la JSK de rester sur son projet et ne pas évoquer le titre.
Cette erreur de communication coûte encore cher à Mellal, qui a placé haut la barre pour rien. Son erreur fait qu’aujourd’hui, les Canaris sont critiqués, bien qu’ils soient seconds au classement.
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