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NorthStar Maritime Tapped For CVN-65 Disposal | Turkey Might Replace KC-135 With Pegasus |

Defense Industry Daily - Wed, 04/06/2025 - 06:00
Americas The Navy awarded a $536 million contract to NorthStar Maritime Dismantlement Service to dismantle, recycle and dispose of the former aircraft carrier Enterprise (CVN-65), a four-year undertaking that will set precedents for future nuclear-powered ship disposals. “Under this contract CVN-65 will be dismantled in its entirety, and all resulting materials will be properly recycled or disposed of. Specifically, hazardous materials, including low-level radioactive waste, will be packaged and safely transported for disposal at authorized licensed sites,” according to a May 30 contract announcement. Hermeus has flight-tested its Quarterhorse Mk 1 remotely piloted drone designed to support the development of high-Mach and hypersonic aircraft. The test, which took place at Edwards Air Force Base in California, focused on high-speed takeoff and landing, particularly demanding maneuvers due to the aircraft’s configuration optimized for high-speed flight. Middle East & Africa Turkey is deciding between Boeing’s KC-46A Pegasus and the Airbus A330 MRTT (Multi Role Tanker Transport) to replace its retiring KC-135 tanker aircraft, a Turkish official with knowledge of the matter told Breaking Defense. The choice “to buy the new tanker [is between] MRTT and KC-46,” the official said, adding the negotiations are ongoing with both sides. However, the official didn’t specify the number […]
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Putin’s Pressure Point

Foreign Affairs - Wed, 04/06/2025 - 06:00
Congress should wield oil sanctions to force Russia to negotiate.

United States : Defense Priorities, the other think tank influencing US intelligence

Intelligence Online - Wed, 04/06/2025 - 06:00
As the Director of National Intelligence's (DNI) deputy in charge of analytical activities, William Ruger is a key member of Tulsi Gabbard's team. With a doctorate in political science, the veteran of the war in Afghanistan will oversee two of [...]
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Russia : Spymasters from around the world gather for major Russian security forum

Intelligence Online - Wed, 04/06/2025 - 06:00
The Russian Federation's Security Council held a major forum bringing together many of the world's spymasters from 27 to 29 [...]
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United Kingdom : UK defence ministry sues once-feted driverless car entrepreneur

Intelligence Online - Wed, 04/06/2025 - 06:00
The UK government has filed a claim in a London court against an autonomous driving entrepreneur who once supplied transport [...]
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India/Singapore/United States : CT Group hiring, Mintz execs reshuffle, SynMax lobbyist

Intelligence Online - Wed, 04/06/2025 - 06:00
Mumbai/Singapore - CT Group consolidates in SingaporeAfter saying his goodbyes to Mintz Group's Mumbai offices in late May, consultant Jack [...]
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Canada : Trovicor, a European pioneer in interception, goes under Canadian ownership

Intelligence Online - Wed, 04/06/2025 - 06:00
A press release dated 23 May appeared on the website of Canadian telecoms giant Lumine Group announcing the acquisition of Dubai-based [...]
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On the hunt for Tiger, the fugitive linked to illegal South African gold mine where 78 died

BBC Africa - Wed, 04/06/2025 - 01:07
The BBC tracks down people close to the alleged crime kingpin who escaped custody while awaiting trial.
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Joseph Kabila et le PPRD interdits dans les médias de la RDC

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 04/06/2025 - 01:05


Il est désormais interdit aux médias congolais de parler de l'ancien président Joseph Kabila, de diffuser ou de commenter les activités de sa formation politique, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD). Le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), Christian Bosembe, l’a annoncé mardi 3 juin lors de son intervention sur la chaine privée Top Congo.

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Soudan : l'attaque d'un convoi humanitaire fait 5 morts

France24 / Afrique - Wed, 04/06/2025 - 00:22
Il s'agit de la plus grave crise de déplacement de population au monde. C'est ce qu'a annoncé l'ONU en publiant ce chiffre très inquiétant : quatre millions de personnes ont fui le pays depuis le déclenchement de la guerre entre les Forces armées soudanaises et les Forces de soutien rapide en 2023. La situation sanitaire est désastreuse. Ce mardi, un convoi humanitaire a été attaqué, causant la mort de cinq personnes.
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Vie de retraité : « Il faut absolument entreprendre (…), la chaise longue, c'est le meilleur moyen d'aller de l'autre côté », prévient M. Palé, pensionné de la CARFO

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 04/06/2025 - 00:14

Dans sa détermination de perpétuellement améliorer les prestations pour ses assurés et pensionnés, la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) enchaîne les innovations et bien d'autres activités connexes. À Ziniaré, chef-lieu du Plateau-central, où elle a, à l'instar des autres régions, initié des journées portes ouvertes et procédé à la mise en place de ses agences (les 26 et 27 mai 2025), la structure a animé une conférence publique à l'intention des agents publics en activité et à la retraite. Au-delà des informations sur la CARFO et ses prestations, la communication a été un moment de partage d‘expériences et de conseils…

Parmi les participants à cette conférence publique, Maïga Aboubakar Sambo d'Abissi, fonctionnaire retraité depuis 2013. « Je repars avec une grande satisfaction, parce que j'ai eu beaucoup de clarifications par rapport aux prestations, aux prises en charge, notamment pour les personnes vivant avec un handicap, les familles, etc. C'est une bonne chose pour nous de connaître tout cela. Il y a aussi le volet des accidents de travail qui a été abordé, et je crois que c'est très utile pour les agents en activité (les définitions et les possibilités de prises en charge) », apprécie le retraité, dont l'allure reflète difficilement ses 70 bougies.

Maïga Aboubakar Sambo d'Abissi revient sur le trajet de départ à la retraite. « Quand on part à la retraite, les difficultés sont liées à la constitution des dossiers (généralement, on demande les papiers de première prise de service, l'acte de naissance, les décisions d'avancement et autres). Heureusement, au niveau de la fonction publique, on peut avoir tous ces documents. Mais, si on n'est pas organisé, c'est difficile de les avoir. J'ai souffert pour faire mes dossiers, parce que j'avais même des problèmes de nom ; mon nom est long. Maïga Aboubakar Sambo d'Abissi ; tout cela est sur mon acte de naissance. Donc, quand je constituais mes dossiers, ce n'était pas facile, ça m'a pris beaucoup de temps. J'ai fait tout cela en me déplaçant à Ouagadougou. Mais aujourd'hui, les choses sont facilitées avec les possibilités offertes par la CARFO de faire certains actes en ligne. J'étais dans le Plateau-central, mais quand je vais à Ouaga, il fallait courir partout pour chercher les papiers ; parce que je n'étais pas organisé, j'étais agent de terrain. J'ai commencé à faire mes papiers trois mois avant mon départ à la retraite. C'est cela même qui m'a sauvé, sinon ça allait être très difficile pour moi. Voilà pourquoi je salue cette conférence publique. Vous avez écouté les conseils que la direction générale a donnés aux agents en activité ; c'est très important de s'y prendre tôt. Aussi, Ziniaré vient d'avoir une agence, c'est à féliciter ; parce que ça rapproche l'institution des assurés et pensionnaires, on n'a plus besoin de se déplacer pour aller à Ouaga », retrace le retraité.

Maïga Aboubakar

M. Palé est ingénieur agronome à la retraite depuis 2003. Il réside à Matté, un village de la commune de Ziniaré, où il se consacre désormais à des activités agro-sylvo-pastorales. « J'ai été impressionné par les activités que la CARFO vient de mener. Je sais qu'elle a beaucoup d'initiatives. En dehors de ces journées portes ouvertes, j'ai toujours apprécié son style de travail. Depuis 2003, je fréquente la CARFO en tant que retraité ; j'ai toujours été impressionné par la qualité de l'accueil, aussi bien au niveau du personnel que des dispositions qui sont prises en matière de facilitation aux personnes âgées (des chaises disponibles, un personnel courtois…). Par ces journées, nous avons eu beaucoup d'informations, et comme on le dit, l'information est très capitale pour un humain », félicite-t-il.

M. Palé

Puis, poursuit-il : « Au niveau des discussions, il est ressorti que le retraité ne doit pas opter pour le style de la chaise longue ; la chaise longue, c'est le meilleur moyen d'aller de l'autre côté. Style de la chaise longue, ça veut dire quoi ? Vous avez une longue chaise, vous êtes sous l'ombre d'un hangar ou d'un arbre et vous vous déplacez en fonction de la position du soleil. Ce n'est pas bon, c'est l'occasion d'avoir tous les ennuis possibles de santé. Ce qu'il faut, c'est essayer d'entreprendre. En tout cas, tant que tu n'es pas malade, il faut absolument entreprendre quelque chose ; soit au niveau de l'agriculture ou des ressources halieutiques : aujourd'hui, on peut même faire de la pisciculture à travers des bassins. Il y a aussi le maraîchage, le commerce, la quincaillerie, etc. Donc, il faut qu'on ait un peu d'imagination et éviter de croire qu'aller à la retraite, c'est aller s'asseoir. Non, ce n'est pas comme cela. Il faut vraiment entreprendre quelque chose, surtout si tu es en bonne santé, il ne faut pas s'amuser à s'asseoir sur une chaise longue. Moi, personnellement, une des initiatives jamais vues, c'est celle de récompenser les retraités pour justement qu'ils apprennent à abandonner le style de la chaise longue et à opter pour l'entrepreneuriat (M. Palé fait partie des deux retraités de la région auxquels la CARFO a, en marge des journées portes ouvertes, remis des chèques de 250 000 FCFA : Ndlr). Et le directeur général de la CARFO l'a relevé : avec l'entrepreneuriat, le retraité gagne en santé, génère des revenus pour lui-même, crée de l'emploi et peut contribuer à l'économie locale en injectant des produits. Avant la retraite, je faisais l'élevage de porcs, ce que j'appelais l'“élevage de week-end” ; c'est-à-dire que j'étais à Ouaga et venais les week-ends. Mais ça ne pouvait pas marcher parce que, lorsqu'on n'est pas à côté, c'est difficile avec l'ouvrier. J'ai basculé dans les pintadeaux avec les couveuses à pétrole. Là aussi, l'ouvrier a tout vendu derrière moi. C'est quand je me suis installé dans la ferme en 2016 que j'ai vu que c'était intéressant et ai commencé à avoir les revenus de la ferme. Donc, actuellement, je suis spécialisé dans l'élevage de la pintade et ma femme fait l'élevage de poulets. Mon fils, qui vit avec moi là-bas, est spécialisé dans l'apiculture et la production de lait », partage M. Palé.

Fatoumata Ouédraogo.

Retraitée depuis 2009, Fatoumata Ouédraogo s'est lancée à partir de 2011 dans l'élevage porcin. Elle fait partie des retraités qui se sont offert une nouvelle vie professionnelle. Dans cette initiative, elle a bénéficié de l'accompagnement du Fonds national d'appui aux travailleurs déflatés et retraités (FONA-DR), dont elle dit être adhérente. Un premier prêt de trois millions qui lui a permis d'élargir sa ferme. « On a tout remboursé et on a renouvelé le crédit. Avec ce deuxième prêt, on a acheté maintenant un moulin pour fabriquer l'aliment pour animaux (volaille et bétail). Ce deuxième prêt, on a également fini de le rembourser », retrace la pensionnaire Fatoumata Ouédraogo, exprimant sa joie d'avoir reçu le chèque de 250 000 FCFA et invitant à adhérer au FONA-DR, une structure du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale.

Photo de famille à l'issue de la conférence publique.

O.L
Lefaso.net

Categories: Afrique

Hémorragies post-partum : « Nous devons faire en sorte qu'aucune femme ne meurt de saignement après son accouchement », Pr Charlemagne Ouédraogo

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 04/06/2025 - 00:10

Selon le Pr Charlemagne Ouédraogo, gynécologue obstétricien, les hémorragies post-partum sont la première cause de décès maternels au Burkina Faso depuis 40 ans. Dans cette interview, il donne les causes et les actions à mener pour réduire drastiquement les décès liés aux hémorragies du post-partum.

Lefaso.net : Quelles peuvent être les causes des hémorragies post-partum ?

Pr Charlemagne Ouédraogo : Les hémorragies ont plusieurs causes. Parmi ces causes, il y a l'hémorragie de la délivrance. Ce sont les saignements qui surviennent après l'accouchement lorsque le placenta est sorti. La zone où le placenta était peut se mettre à saigner sans arrêt. Il y a les déchirures du corps de la femme durant la sortie de l'enfant. Ces déchirures peuvent concerner différentes parties. Cela peut être le col de l'utérus. C'est par là que l'enfant sort, cela peut concerner le vagin et son périnée. Toutes ces parties peuvent se déchirer et se mettre à saigner sans arrêt et si rien n'est fait la femme peut mourir en se vidant de son sang. Ce sont les causes des hémorragies du post-partum. Nous avons un certain nombre d'interventions que nous faisons depuis quarante ans. Nous avons des médicaments que nous utilisons depuis quarante ans et qui ont atteint presque la saturation de leurs capacités à faire disparaître les décès dus à ces hémorragies.

Quelles sont les actions à mener pour réduire drastiquement la mortalité maternelle due aux hémorragies du post-partum ?

Aujourd'hui, c'est d'apporter des éléments nouveaux. Nous avons plusieurs choses à faire dans les innovations. Nous avons de nouveaux médicaments qui existent. Ces nouveaux médicaments peuvent permettre à l'utérus de se rétracter rapidement et d'arrêter de saigner. Nous n'avons pas encore ces médicaments dans nos pharmacies hospitalières. Au nombre de ces médicaments, il y a la Carbétocine et d'autres. Nous souhaitons que le gouvernement puisse nous permettre d'avoir ces nouveaux médicaments et les disponibiliser dans toutes les formations sanitaires. Ce sont des médicaments qui résistent à la chaleur et qui n'ont pas besoin de chaîne de froid. Donc, dans les zones à haut défi sécuritaire on peut utiliser ces médicaments sans soucis et avec efficacité. Il y a également des choses qu'il faut faire, c'est d'avoir des sacs d'évaluation.

Quand une femme finit d'accoucher, il y a un saignement normal qui ne dépasse pas un demi litre. Quand ça dépasse un demi litre ce n'est pas bon. Aussi, ça peut ne pas dépasser un demi litre et entraîner des problèmes parce que la femme à accouché pendant qu'elle était anémiée. Donc pour pouvoir surveiller les saignements, il faut avoir un dispositif qu'on appelle le sac d'évaluation. Ces sacs d'évaluation ne coûtent pas chers. Le gouvernement peut s'engager et nous permettre d'avoir ces sacs d'évaluation parce que quand la femme saigne sur ses pagnes, on ne peut évaluer la quantité de sang qu'elle perd. Alors qu'avec le sac d'évaluation, on arrive à évaluer la quantité du sang et ça permet de prendre en charge tout de suite la femme afin que la situation ne se complique pas.

Ce sont des innovations de ce genre que nous demandons au gouvernement. Nous lui demandons de renforcer ce qu'il faisait avant notamment le budget alloué au secteur de la santé, la gratuité des soins, les différentes politiques incitatives qui permettent d'utiliser les services de santé telle que la gratuité des soins, le renforcement du parc automobile à travers le SAMU pour transférer gratuitement les femmes qui ont des difficultés au cours de l'accouchement ou après l'accouchement. C'est à la portée du gouvernement et du peuple burkinabè. Nous devons faire en sorte qu'aucune de nos femmes ne meurt de saignement après son accouchement.

Qu'est ce qui explique le fait que les nouveaux médicaments contre les hémorragies du post-partum ne sont pas disponibles encore au Burkina Faso ?

Le ministère de la Santé a déjà pris des engagements avec des procédures pour rendre disponibles ces médicaments. Cependant, nous allons adresser un plaidoyer au gouvernement pour soutenir l'action du ministère de la Santé.

Est-ce que ces médicaments et sacs d'évaluation n'auront pas un coût élevé ?

Non, tout cela fera partie de la gratuité des soins. Nous demandons au gouvernement que cela entre dans le paquet de gratuité qui est un engagement salutaire du gouvernement depuis 2016 pour apporter un soutien aux femmes et lutter contre la mortalité maternelle.

Interview réalisée par Rama Diallo
Lefaso.net

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Burkina : La Coordination nationale de lutte contre la fraude démasque un vaste réseau de détournement d'hydrocarbures subventionnés

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 04/06/2025 - 00:05

La Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) informe de l'existence d'un vaste réseau de détournement d'hydrocarbures subventionnés, impliquant des marketeurs de sociétés de distribution de carburant. C'était au cours d'une conférence de presse ce mardi 3 juin 2025, à Ouagadougou.

Après un audit minutieux des flux d'hydrocarbures entre la SONABHY et les marketeurs agréés, la Coordination nationale de lutte contre la fraude a mis au jour un système de redistribution illégale de carburant. Destinés exclusivement à la consommation des ménages à travers les stations-service, ces hydrocarbures, subventionnés par l'État, sont en réalité redirigés vers de grandes entreprises industrielles, minières, de BTP et de carrières, pourtant exclues de ce dispositif d'aide.

Selon les données fournies par le Coordonnateur national de la coordination nationale de lutte contre la fraude, Dr Yves Kafando, ce sont exactement 33 974 204 litres d'hydrocarbures qui ont été frauduleusement livrés à des entreprises non éligibles, entraînant une perte sèche pour l'État estimée à plus de 7,7 milliards de francs CFA.

« Une véritable escroquerie à ciel ouvert », a dénoncé le coordonnateur, Dr Kafando. Il qualifie ces pratiques de « manœuvres dilatoires » visant à contourner la politique publique de soutien au pouvoir d'achat des populations.

Face à cette fraude organisée, la CNLF n'est pas restée passive. Plusieurs carrières et unités industrielles ont été fermées temporairement, et les dossiers ont été transmis aux autorités compétentes. Ces mesures conservatoires ont déjà produit des effets, selon le coordonnateur national, qui assure que des sanctions plus sévères seront prises pour endiguer ce phénomène.

Dans une approche proactive, la CNLF a également formulé des recommandations concrètes. Elle propose notamment que les entreprises exclues du carburant subventionné puissent désormais s'approvisionner directement auprès de la SONABHY, à condition que la traçabilité soit assurée par des contrôles rigoureux.

Tout en réaffirmant la volonté de la CNLF de poursuivre ses missions « sans repos ni répit », Dr Kafando a lancé un appel à l'ensemble des acteurs économiques pour adopter des pratiques empreintes de transparence et de traçabilité, précisant que la CNLF restera un partenaire loyal pour ceux qui respectent la légalité, mais se montrera intraitable face à ceux qui compromettent l'intérêt national.

Lefaso.net
Source : page Facebook de la CNLF

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Lancement national du BEPC, CAP et BEP à Koudougou : Le ministre Boubakar Savadogo formule l'espoir d'un taux de succès de 100 %

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 04/06/2025 - 00:00

Ce mardi 3 juin 2025, le ministre en charge de l'enseignement secondaire, Dr Boubakar Savadogo, a officiellement lancé les épreuves écrites et orales des examens du Brevet d'études du premier cycle (BEPC), du Brevet d'études professionnelles (BEP) et du Certificat d'aptitude professionnelle (CAP) pour la session de 2025. La cérémonie s'est déroulée au lycée de l'Amitié de Koudougou, dans la province du Boulkiemdé.

Cette année, la région du Centre-ouest a eu l'honneur d'accueillir la cérémonie officielle de lancement des épreuves du BEPC. Le ministre, Dr Boubakar Savadogo, accompagné d'une forte délégation comprenant notamment le gouverneur par intérim de la région, le président de la délégation spéciale de la commune et le directeur régional de l'enseignement secondaire, a sillonné les différentes salles du jury unique du lycée de l'Amitié de Koudougou. L'objectif de cette visite était d'encourager les candidats et de s'assurer du bon déroulement des épreuves.

À 7h00, le ministre a procédé à l'ouverture du premier sujet de la journée. La première épreuve a débuté par une dictée intitulée « Le tourbillon », de Missom Jean-Pierre Sawadogo, extraite de l'ouvrage "Une femme prêtre" (éditions ELITH, 2024, pages 52-53). Les candidats, visiblement sérieux et bien préparés, ont affronté cette première composition du secondaire.

Les candidats entre stress et espoir abordent le premier sujet

Les candidats, entre stress et espoir, semblent malgré tout prêts pour la conquête du premier parchemin du secondaire. C'est le cas de Wendpanga Laure Marie Déborah Nana, du collège Saint-Joseph Moukassa, qui affirme : « Je n'ai pas peur, car je me suis bien préparée et je promets d'avoir mon BEPC avec une meilleure moyenne. J'encourage mes camarades à ne pas se stresser et à rester confiants. » Même son de cloche chez Bapian Vincent Nebié qui dit être prêt, car s'étant bien préparé, il a foi que ça ira. Il a souligné qu'il ne fallait surtout pas paniquer. Balguissa Nansé, du lycée privé Alpha Sanoussa, a également rassuré en disant être prête et bien préparée. Elle a ajouté : « J'ai confiance en moi et je crois que je vais avoir mon BEPC. » Elle encourage ses camarades à avoir confiance en eux et à ne pas paniquer, car c'est juste un examen qui est pareil aux devoirs qu'ils font d'habitude.

Wendpanga Laure Marie Déborah Nana, du collège Saint Joseph Moukassa

Le ministre en charge de l'enseignement secondaire a indiqué qu'il y a environ 206 000 candidats au BEPC. Il a conseillé aux candidats de « garder le calme, car tout ce qui leur sera demandé, ce sont des choses vues en classe. » Il a ajouté que même si une épreuve ne se déroule pas comme espéré, il est important de « garder le courage et l'espoir car il y a plusieurs épreuves et le BEPC s'obtient grâce à la moyenne de toutes les épreuves. » Il a également insisté : « Aussi, nous les avons invités à être des candidats disciplinés et à éviter les méthodes non conventionnelles pour réussir, car nous sommes dans un régime où le patriotisme et la souveraineté sont de mise, et, à leur âge, il faut avoir de tels comportements. »

Le ministre a exprimé l'espoir d'atteindre un taux de succès de 100 % pour cette session

Concernant les effectifs, le ministre a noté une baisse des candidats par rapport à l'année dernière au BEPC, mais une hausse au niveau des certifications professionnelles (BEP et CAP). Ces baisses, selon lui, sont attribuées à plusieurs raisons, notamment des questions d'orientation, des abandons, et la situation sécuritaire. Cependant, il a souligné que tous les candidats des zones de difficultés sécuritaires ont pu être inscrits. À l'entendre, des examens spéciaux seront organisés pour les zones reconquises en cours d'année. Le ministre a exprimé l'espoir d'atteindre un taux de succès de 100 % pour cette session.

Balguissa Nansé, du lycée privé Alpha Sanoussa

L'abbé Michel Bationo, président du jury 5, a précisé que son jury compte 307 candidats, dont 162 filles et 145 garçons, encadrés par 20 correcteurs, 18 surveillants et 4 membres du secrétariat. Il a souligné l'absence de difficultés majeures et a également souhaité un taux de succès de 100 %, espérant que tout se passe bien et que « le Seigneur veille sur l'ensemble des candidats et leur donne du succès. »

Pour la session 2025, la région du Centre-ouest compte un total de 22 844 candidats inscrits, dont 12 668 filles et 10 176 garçons. La région du Centre-ouest dispose de 88 jurys et de 126 centres secondaires pour ces examens, totalisant 214 structures.

Bapian Vincent Nebié, qui dit être prêt car s'étant bien préparé, et qu'il a foi que ça ira.

Le calendrier du BEPC indique que les sessions se déroulent jusqu'au 16 juin 2025. La première délibération est prévue pour le 10 juin 2025, et les épreuves du second tour le 13 juin 2025.

Prince Omar
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Burkina/ Hauts-Bassins : Le coup d'envoi des épreuves du BEPC-BEP-CAP donné par le secrétaire général de la région

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 03/06/2025 - 23:55

Ils sont au total 38 484 candidats inscrits pour les examens du BEPC-BEP-CAP, session 2025 contre 41 368 en 2024, soit une baisse de 4,55%. Le coup d'envoi des épreuves de ces examens a été donné ce mardi 3 juin 2025 par le secrétaire général de la région des Hauts-Bassins, Abraham Somdo. C'était au Groupe scolaire Yavé Jiré de Bobo-Dioulasso.

Pour ces examens de fin d'année, ils sont 34 333 candidats qui sont inscrits pour le Brevet d'études du premier cycle (BEPC) contre 36 895 en 2024, soit une baisse de 6,94%. Pour le Brevet d'études professionnelles (BEP) et le Certificat d'aptitude professionnelle (CAP) ils sont 4 151 candidats contre 4 473 en 2024, soit une baisse de 7,20%. Ils sont répartis sur 135 jurys et 123 centres secondaires à travers le territoire régional.

Le secrétaire général de la région des Hauts-Bassins, Abraham Somdo, accompagné d'une forte délégation a officiellement lancé les épreuves au Groupe scolaire Yavé Jiré de Bobo-Dioulasso. Sur place, la délégation a d'abord visité plusieurs salles d'examen pour adresser des messages d'encouragement aux candidats et aux examinateurs avant donc d'ouvrir la première enveloppe d'épreuve.

Le secrétaire de la région a saisi l'occasion pour saluer la mobilisation des acteurs éducatifs et des autorités locales pour assurer le bon déroulement des examens, malgré les défis logistiques et sécuritaires. Il a exprimé sa gratitude envers tous ceux qui contribuent à la réussite de cette session 2025.

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Boucle du Mouhoun : Plus de 38 000 candidats au CEP, BEPC, BEP et CAP composent pour la session 2025

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 03/06/2025 - 23:50

La secrétaire générale de la région de la Boucle du Mouhoun, Adjara Kientega/Ouédraogo, a donné le coup d'envoi de la composition des examens scolaires de la session 2025, au niveau régional, dans la matinée de ce mardi 3 juin 2025 au lycée privée technique Bethel Dédougou, notamment en ce qui concerne l'administration des épreuves écrites des examens scolaires du secondaire. Dans le même temps, le haut-commissaire de la province du Mouhoun, Souleymane Nakanabo, a procédé au lancement de la composition du Certificat d'études primaires (CEP) aux écoles primaires Borakuy.

La composition des examens scolaires de fin d'année 2025 a débuté sur toute l'étendue du territoire national ce mardi 3 juin 2025. Dans la région de la Boucle du Mouhoun, le top de départ officiel de l'administration des épreuves écrites a été donné par la secrétaire générale de la région, Adjara Kientega/Ouédraogo au lycée privé technique Bethel de Dédougou où siègent deux jurys. Face aux candidats au Brevet d'études du premier cycle (BEPC), au Certificat d'aptitudes professionnelles (CAP) et au Brevet d'études professionnelles (BEP), la secrétaire a dit être venue pour les encourager dans la quête du succès.

Ces candidats au BEP attendent impatiemment de découvrir les sujets

L'ouverture officielle régionale de l'enveloppe de la première épreuve du Certificat d'études primaires (CEP) de la présente session est opérée par le haut-commissaire du Mouhoun, Souleymane Nakanabo. Il a invité les candidats à se départir de la peur et à rester concentrés sur les questions qui leur seront posées. Le directeur régional de l'Enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique de la Boucle du Mouhoun, Raoul Sanon, a exhorté les candidats à se faire confiance. Il les a conseillés d'éviter la tricherie et de s'interdire d'entrer en salle de composition avec des appareils téléphoniques. La région présente à cette session, 15 113 candidats au BEPC et 873 aux examens du CAP et du BEP.

23 000 candidats au CEP 2025 pour le compte de la Boucle du Mouhoun

Au CEP, ils sont 23 000 candidats à se lancer à la conquête du diplôme terminal du cycle primaire. Selon le directeur régional en charge de l'enseignement de base de la Boucle du Mouhoun, Hyacinthe Coulibaly, ces effectifs sont en hausse par rapport à ceux de 2024. Il s'en est réjoui avant de souligner que la composition est de retour cette année dans huit communes qui avaient déserté il y a de cela cinq ans environ. A l'en croire, la priorité au niveau de son secteur est de réussir l'organisation des examens dans ces communes que sont Sanaba, Balavé, Tansila, Bomborokuy, Gossina, Yaba, Lankoé et Toéni qui renouent avec la tenue des examens scolaires.

Le haut-commissaire du Mouhoun, Souleymane Nakanabo, ouvrant l'enveloppe de la rédaction à l'examen du CEP

Alphonse Dakuyo
Lefaso.net

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Burkina : Les artistes passent à la caisse pour le paiement de leurs droits d'auteur

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 03/06/2025 - 23:45

Après l'effort, la récompense. Cette assertion prend tout son sens chez les artistes ce mardi 3 juin 2025. Le directeur général du Bureau burkinabè du droit d'auteur, Dr Hamed dit Patindeba Patric Léga, vient de lancer officiellement l'opération de paiement des droits du mois de mai 2025 ce matin au siège de l'institution à Bobo-Dioulasso. Le paiement se fera simultanément à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso. Une cagnotte de 409 308 827 francs CFA est mise en paiement au bénéfice de 8 277 membres du BBDA.

Dans la matinée de ce mardi 3 juin 2025, l'ambiance est joyeuse dans les locaux de la direction régionale du Bureau burkinabè du droit d'auteur (BBDA) à Bobo-Dioulasso. À l'intérieur de la cour, plusieurs dizaines d'artistes patientent. Ils sont venus pour percevoir leur part des droits d'auteur. Les artistes concernés par la répartition pourront ainsi profiter du fruit de leurs efforts. En donnant le top départ de l'opération de paiements des droits à Bobo-Dioulasso, la direction de Ouagadougou peut désormais procéder au paiement des droits des acteurs.

Les artistes de la région en attente du paiement de leurs droits d'auteur

Le directeur général du BBDA, Dr Léga, a rappelé que la répartition de mai 2025 porte sur les droits de représentation et la copie privée des œuvres d'art graphique et plastique. C'est un montant total de 409 308 827 FCFA qui est mis en paiement au titre des droits en cours. En plus du paiement des droits de mai 2025, les droits en instance des années 2021, 2022, 2023, 2024, et de février 2025 d'un montant de 431 051 311 FCFA seront également mis en paiement.

Le directeur général du BBDA procède au paiement des droits d'un artiste bobolais

Le lancement de l'opération de paiement des droits se tient à Bobo-Dioulasso pour la première fois. « À travers ce lancement à Bobo-Dioulasso, nous avons voulu faire honneur à la ville. Nous voulons aussi témoigner notre reconnaissance, nos félicitations et nos encouragements pour ce qui est fait à Bobo-Dioulasso. En plus des messages de félicitations et d'encouragement, nous voulons inciter les acteurs à faire davantage pour l'atteinte de nos objectifs », a expliqué Dr Léga. Il a saisi cette occasion pour inviter les artistes à s'engager et à s'impliquer dans les initiatives de développement entreprises par les plus hautes autorités du pays.

Les ayants droit de la répartition de mai 2025 sont, entre autres, les auteurs, les compositeurs, les arrangeurs et les éditeurs d'œuvres musicales ; les auteurs d'œuvres dramatiques ; les auteurs d'œuvres littéraires diffusées à la radiodiffusion ; les auteurs d'œuvres audiovisuelles et les auteurs d'œuvres d'Art graphique et plastique (AGP). Le paiement se fait par virement bancaire (sur demande avec les pièces justificatives requises) ; par mobile money (Orange Money ou Mobicash) ; ou en espèces au niveau des guichets du BBDA (Ouagadougou et Bobo-Dioulasso).

Le directeur général du BBDA, Dr Hamed dit Patindeba Patric Léga, explique le choix de Bobo-Dioulasso pour ce lancement

Visiblement, la directrice régionale des Hauts-Bassins du BBDA, Célestine Traoré/Sou, n'a pas caché sa joie pour cet honneur fait à sa direction. Elle a exprimé ainsi sa gratitude au directeur général du BBDA pour cette initiative de lancer le paiement des droits à Bobo-Dioulasso. « C'est une belle initiative non pas seulement pour la direction régionale du BBDA, mais aussi pour les autorités et les artistes de la région. C'est un honneur fait à nos membres et utilisateurs », a-t-elle affirmé. Madame Célestine Traoré/Sou a salué la résilience des artistes malgré les nombreux défis.

La directrice régionale des Hauts-Bassins du BBDA, Célestine Traoré/Sou, n'a pas caché sa joie

Le paiement des droits d'auteur marque un rendez-vous crucial pour les artistes locaux. Pour de nombreux artistes, ce paiement représente une part essentielle de leur revenu, surtout en dehors des périodes de tournée ou de production. Les artistes de Bobo-Dioulasso ne manquent pas de saluer cette initiative de décentralisation de l'institution. Ils ont exprimé leur gratitude au directeur général du BBDA pour toutes ses bonnes actions et initiatives à leur profit. Il faut rappeler que le comité de demande d'information (ou de réclamation) est à la disposition des membres du 3 au 11 juin 2025 dans les locaux du BBDA, pour examiner les éventuelles préoccupations ou anomalies liées à cette répartition.

Romuald Dofini
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Burkina : Le CSC exige la diffusion des chaînes publiques après expiration des abonnements Canal+

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 03/06/2025 - 23:30

Dans un communiqué signé le 2 juin 2025, le Conseil supérieur de la communication (CSC) demande à Canal+ de respecter l'article 8 de la nouvelle convention signée en février 2025. En effet le CSC et Canal+ ont signé, le 14 février 2025, une nouvelle convention d'autorisation de distribution de services audiovisuels à péage. Ce document marque le renouvellement de la convention initialement conclue en 2012.

Parmi les dispositions importantes de cette nouvelle convention, l'article 8 impose à Canal+ de diffuser en clair, au profit de ses abonnés au Burkina Faso, l'ensemble des chaînes publiques nationales (RTB) une fois leurs abonnements expirés.

Cette clause vise à garantir aux citoyens burkinabè un accès continu à l'information, même en dehors de la période de validité de leur abonnement.

À travers cette obligation, le CSC réaffirme sa volonté de préserver le droit fondamental des citoyens à l'information.

Il invite Canal+ à prendre sans délai les dispositions techniques nécessaires pour assurer l'effectivité de cette mesure, dans l'intérêt des consommateurs burkinabè.

Le CSC dit pouvoir compter sur la promptitude de Canal+ à honorer cet engagement, gage d'un service audiovisuel respectueux des droits du public.

Lefaso.net

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Burkina/ Troisième édition des 72 heures des Initiatives féminines endogènes : Du 3 au 5 juin 2025 à l'espace Bogodogo

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 03/06/2025 - 23:25

L'association Initiatives féminines pour le développement endogène (IFEDE) organise à Ouagadougou, la troisième édition des 72 heures des Initiatives féminines endogènes. La cérémonie de lancement a eu lieu dans l'après midi du mardi 3 juin 2025. Ces 72 heures sont une vitrine pour découvrir, apprendre et célébrer des initiatives locales portées par des femmes entrepreneures, engagées pour des solutions durables dans les domaines de l'agriculture, de l'artisanat, et bien d'autres secteurs vitaux de l'économie nationale.

« Résilience et relance économique : quelles contributions des femmes entrepreneures et entreprenantes pour un développement durable au Burkina Faso ? » est le thème de cette édition.
Du 3 au 5 juin 2025, les Ouagavillois sont attendus à l'espace Bogodogo. Des expositions-ventes, une formation en coiffe, des panels sur la thématique, des rencontres B to B … sont au menu de l'acte trois.

Cet événement est également un lieu de réseautage

« Cette activité répond à la question de la valorisation des femmes qui sont restées dans les initiatives endogènes ou locales. Le choix de ce thème répond au contexte sécuritaire que traverse notre pays. Cela perturbe les activités économiques, en particulier celles des femmes. A travers ce thème, nous souhaitons interpeller tous les acteurs, à savoir : les autorités, les entrepreneurs, les particuliers, etc. Il est vrai que les femmes sont résilientes et que leurs efforts sont salués. Mais, il faut les accompagner dans leurs initiatives », a justifié la présidente de l'IFEDE, Wakiyatou Kobré. Elle a rappelé que les femmes ne sont pas de simples bénéficiaires du développement socio-économique, elles sont des actrices majeures et des artisanes.

Wakiyatou Kobré a invité les populations à venir découvrir le savoir-faire des exposantes

La marraine de cette troisième édition est la directrice adjointe de l'information et de la rédaction chargée des couvertures facturées de BF1-TV, Caroline Waliyah Traoré Yoda. Son représentant, le journaliste-présentateur Abdourazak Traoré a salué l'organisation d'un tel événement.

« Lorsque les femmes sont mises en avant, il y a la réussite. Aujourd'hui, nous avons une population composée à majorité de femmes. On ne doit pas les laisser de côté, il faut évoluer avec elles.
La crise que nous traversons aujourd'hui est multidimensionnelle. Il faut impérativement s'adosser à des leviers internes qui sont ces femmes qui parviennent à transformer nos produits locaux pour proposer des produits de grande consommation », a-t-il signifié.

Abdourazak Traoré a été impressionné par les produits des exposantes

Dame Marie Claire Tiono est l'une des exposantes à ces 72 heures des Initiatives féminines endogènes. Elle a félicité l'association IFEDE pour l'organisation de cette activité qui met le travail des femmes en lumière.
« C'est une belle initiative qui permet à chaque exposante de mieux faire connaître ses produits et de les valoriser. Aux femmes qui souhaitent se lancer dans l'entrepreunariat, il faut emboîter le pas. Ce n'est pas facile, mais il faut y aller. Il faut être passionnée, surtout dans le domaine de la transformation. Avec le temps, les efforts payent », s'est t-elle exprimée ravie.

Marie Claire Tiono propose du café à base de soja

L'association Initiatives féminines pour le développement endogène (IFEDE) a été créée en 2022. Sa mission est de promouvoir l'entrepreneuriat féminin et l'autonomisation économique des femmes avec un accent particulier sur le développement endogène.
Les formations et les partages d'expérience sont entre autres les activités qu'elle mène. L'IFEDE compte une vingtaine de membres, selon sa présidente, Wakiyatou Kobré.

Quelques produits exposés

SB
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Hauts-Bassins/Nutrition : Des huileries engagées dans la fortification en vitamine A malgré des défis

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 03/06/2025 - 23:21

À Bobo-Dioulasso, capitale économique du pays, de nombreuses huileries industrielles sont présentes. Ces dernières ont l'obligation de fortifier leur production d'huile en vitamine A. À l'occasion d'une caravane de presse organisée par le Club des journalistes et communicateurs pour la nutrition et la sécurité alimentaire (CJCN-SA) en collaboration avec l'Alliance nationale pour la fortification, avec le soutien de la coopération allemande, des journalistes ont pu constater la qualité de la production de certaines usines de production.

Au Burkina Faso, plus d'un tiers des enfants de moins de cinq ans souffrent de carences en vitamine A, un nutriment essentiel à la croissance, à la vision et au système immunitaire. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la carence en vitamine A est une cause majeure de cécité infantile et augmente la mortalité chez les jeunes enfants. Elle est responsable de 23 % des décès infantiles en Afrique. Les carences en micronutriments, notamment en vitamine A, fragilisent la santé d'une large partie de la population, en particulier des enfants. Elles peuvent entraîner une vulnérabilité accrue aux infections et, dans les cas les plus graves, la cécité. C'est pourquoi, depuis plusieurs années, le Burkina Faso mise sur la fortification alimentaire comme levier de santé publique, notamment pour des produits de grande consommation comme la farine, le sel et l'huile.

Gabrielle Bernadette, responsable qualité, assure que l'huile est fortifiée en vitamine A dans l'usine de SOGEA Faso

Dans les ateliers de la Société générale alimentaire de Faso (SOGEA Faso), une usine de production d'huile alimentaire, le processus de transformation est minutieusement organisé. Chaque étape semble calibrée pour assurer un produit conforme aux normes, mais aussi enrichi en vitamine A. Gabrielle Bernadette, responsable qualité, détaille le processus. « La fortification, c'est après la filtration au niveau du raffinage. Le laboratoire effectue des tests, et quand les résultats sont conformes, on vérifie la température de l'huile. Si elle est aux normes, on procède au prélèvement. La quantité de vitamine A est calculée en fonction de la concentration et de la quantité d'huile à enrichir. » Elle ajoute qu'en cas de plainte, des échantillons de chaque référence sont conservés pendant plus d'un an, permettant à l'usine de vérifier si le problème vient de chez elle ou du client.

Note: ">À lire : Santé/Nutrition : Au marché de Sarfalao à Bobo-Dioulasso, l'huile et le sel sont vendus en vrac sans garanties sanitaires

Sory Sanogo appelle l'État à faciliter l'accès aux vitamines à travers la CAMEG

De son côté, la Société industrielle de transformation agroalimentaire du Burkina (SITAB) considère la fortification de l'huile comme une priorité, malgré des défis logistiques et économiques. Son promoteur, Sory Sanogo, insiste sur l'engagement de son entreprise. « La fortification en vitamine A est un point très essentiel pour nous. Nous enrichissons toute l'huile de coton que nous vendons. Elle est contrôlée par l'ANSEAT, ex-Laboratoire national de santé publique, et par l'ABNORM. Le taux est bon. Nous faisons aussi de l'huile de soja qui est enrichie elle aussi. Seul le beurre de karité n'est pas concerné. Que l'huile soit raffinée ou non, si elle est alimentaire, elle est fortifiée », assure-t-il.

Cependant, l'approvisionnement en prémix de vitamine A reste un casse-tête pour sa structure. « Au début, on l'achetait sur le marché. Il était prévu que l'on s'approvisionne via la CAMEG, une structure d'État. Mais cette année, elle n'a pas pu nous livrer. On achète donc auprès de commerçants agréés, à un prix très élevé, environ 450 000 francs CFA les 5 litres. La CAMEG pourrait fournir à un coût réduit, car elle bénéficie d'exonérations, mais son système administratif est très lent. » Malgré cela, il affirme rester ferme sur leur engagement en faveur de la fortification. « Que ce soit cher ou non, nous sommes obligés de mettre la vitamine A dans nos huiles alimentaires », souligne Sory Sanogo.

Les journalistes ont visité toutes les étapes de production dans les usines de production d'huile alimentaire

Des contraintes de production à surmonter

Pour le promoteur de SOGEA Faso, Amadou Moctar Salambatao, l'industrie huilière burkinabè présente un tableau contrasté. Spécialisée dans la transformation de graines de coton, de soja et d'amandes d'acajou, son entreprise fait face à une sous-production. « Nous avons une capacité de 16 000 tonnes en 10 mois de production, mais depuis quatre ans, nous ne dépassons pas les 1 500 tonnes annuelles. » Pour pallier cette situation, SOGEA Faso s'oriente vers de nouvelles filières comme l'huile de neem et d'avocat, à usage pharmaceutique. Salambatao plaide pour un soutien accru de l'État, notamment sur la question du coût des graines de coton, devenues très chères. « La tonne de graine de coton coûte 150 000 FCFA hors taxes. Pour que les graines arrivent ici, avec les taxes et le transport, toutes les manutentions, quand on a fait les calculs, nous sommes à 204 000 francs », a-t-il ajouté.

Moctar Salambatao

Note: ">À lire : Sud-ouest/ Caravane de presse : Les efforts pour la nutrition des enfants présentés à des journalistes

Si la fortification représente un surcoût pour les industriels, ils affirment y voir un investissement dans la santé publique et dans la confiance du consommateur. À travers leurs engagements respectifs qu'ils ont évoqués, ces deux usines souhaitent participer à la lutte contre la malnutrition. La caravane de presse qui a permis cette visite a eu lieu pendant la période du 18 au 28 mai 2025 dans quatre régions du pays, afin d'évaluer l'état nutritionnel des populations du Burkina Faso.

Farida Thiombiano
Lefaso.net

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