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Rentabilité des banques, inflation faible et dépendance de la reprise vis-à-vis des politiques monétaires accommodantes sont les trois risques auxquels est confrontée la zone euro, selon Mario Draghi. Un article de notre partenaire, Milano Finanza.

Un collectif d’intellectuels dénoncent l’appauvrissement et la « néo-salafisation » de la langue arabe dans la société.

La Banque européenne d’investissement a signé un contrat avec la province polonaise de Cujavie-Poméranie pour soutenir à la modernisation d’un hôpital. C'est un des exemples du déploiement du Fonds européens d'investissements stratégiques Un article d’EurActiv Pologne.

November 21, 2016 (KHARTOUM) - A joint South Darfur government and UNMAID delegation visited Graida area to inspect the security situation following recent clashes between farmers and pastoralists.

In a statement released Monday, the Darfur hybrid mission said that a joint delegation was led by UNMAID's Head of South Darfur Office, Berhanemeskel Nega and South Darfur Local Government Minister, Hassan Khamis, visited Graida, at 80km south of South Darfur capital, Nyala on 16 November .

The meetings discussed cooperation between the peacekeeping operation and local authorities to promote peaceful coexistence, organisation of capacity building programmes as well as delivery of humanitarian assistance and security, particularly during the harvest season

"In Graida, the delegation met with the Locality Commissioner, Mr. Hamid Abdalla Hamad, Community leaders and representatives of the Internally Displaced Persons (IDPs) in the area," said the statement.

In separates meetings held with Massalit and Falata leaders, the tribal chiefs reiterated their commitment to resolving their disputes over grazing land, peacefully.

"The Tribal leaders further urged UNAMID to provide capacity building support to native administrations to enable these institutions to continue to perform their traditional role in conflict resolution," UNAMID said.

In his remarks, Nega highlighted the importance of cooperation between the hybrid peacekeeping mission and the local authorities to enhance social peace in the area, saying that ' UNAMID is here to support you and the government to achieve these goals”.

On his part, the Graida Locality Commissioner, Hamid Abdalla Hamad, said that local authorities have put in place measures to control the situation.

He added that efforts are underway to hold a reconciliation conference between Rezeigat and Massalit tribesmen in Goghana area, south Darfur, in the near future.

On 9 November, five people were killed and several others wounded in violent attacks between cattle herders and farmers in Goghana area in South Darfur prompting retaliatory attack.

(ST)

Italian Beretta BM-59 Automatic Rifle

 

L'équipe d'Aircrash vient de produire deux opus de la saga en version numérique. Les années 1954 et 1974 sont désormais disponibles pour 15€.

Le premier numéro numérique (celui qui porte sur 1954) fait 262 pages et compte 219 photos, dont 37 en couleur. Si modifications ou des corrections sont réalisées sur le fichier initial, les acheteurs recevront gratuitement la nouvelle version.

Au sommaire de l'Aircrash 1954 figurent les rubriques suivantes :
- Grandes Lignes France et étrangers
- Crashs 1954 donne le détail des pertes survenues en Indochine et lors des opérations de Dien Bien Phu mais également en métropole et en AFN. Bien que de nombreux ouvrages aient été consacrés à cette terrible bataille rien d’équivalent n’a encore été publié que se soit en terme de précisions et d’identifications ou d’exhaustivité. 1954 en terme de pertes et d’accidentologie est l’année la plus sombre depuis 1940 vécue par nos forces.
- Cahier spot : B-26 Invader Indochine, AU-1 Corsair Indochine.
- Le fascicule comporte comme sur les précédents les récapitulatifs sur les accidents et incidents de l’année : toujours indispensables pour une recherche rapide par date, services ou types etc...

"Le soutien de nombreux spécialistes français et d’anciens des forces armées a permis aux auteurs de trouver des informations et une iconographie souvent inédite sur un sujet qui n’a jamais été abordé jusqu’à ce jour de façon si détaillée. Cette série reste un outil indispensable pour tous les passionnés d’aviation française qui souhaitent en savoir plus sur l’histoire non dite de nos forces", explique Michel Garcia, l'un des membres de l'équipage d'Aircrash.

Plus de trente années, de 2010 à 1980, plus 1975 et 1968, ont déjà été passées au crible par cette collection qui allie à la fois l’Histoire, le spot et une masse d’informations jusqu’alors inédites. Les ouvrages sont disponibles via le site www.aircrash.info

Défait à Rome et à Turin par le Mouvement 5 étoiles — une formation qui se revendique « antisystème » —, le Parti démocrate du président du conseil italien Matteo Renzi sort affaibli des élections municipales du 19 juin. À croire que sa réforme du marché du travail, le fameux « Jobs Act », a davantage séduit les médias, les milieux patronaux et les sociaux-libéraux européens que les électeurs italiens…

Gianmaria Giannetti. – « Senza titolo anni '80 - Foto di amicizia » (Sans titre années 1980 - Photo d'amitié), 2015 Galleria Monteoliveto, Naples, Nice

Le président du conseil italien Matteo Renzi aime à se présenter comme un dirigeant politique moderne et innovant. Ainsi, sa réforme du marché du travail aurait libéré le pays de ses archaïsmes et fait baisser le chômage. Connues sous le nom de « Jobs Act », les mesures adoptées par son gouvernement pour relancer l'emploi n'ont pourtant fait que pousser plus loin encore la logique des vieilles recettes libérales.

La flexibilisation du marché du travail italien a débuté en 1983, quand les partenaires sociaux (fédérations syndicales, patronat et ministère du travail) ont signé l'accord Scotti (1). En plus de limiter l'indexation des salaires sur les prix, ce texte introduisit le premier contrat atypique, à durée déterminée et destiné aux jeunes : le « contrat de formation et de travail ». Depuis, de nombreuses lois ont élargi l'éventail des contrats disponibles, si bien qu'il en existe aujourd'hui près de quarante. En 1997, la loi Treu a légalisé le travail temporaire ; en 2003, la réforme Biagi-Maroni a inventé le contrat de sous-traitance. En 2008 a été mis en place le système des vouchers, ces « bons de travail » d'une valeur de 10 euros brut de l'heure surtout utilisés dans les secteurs peu ou pas qualifiés. La diversification des types de contrat s'est accompagnée de mesures visant à accroître le pouvoir des employeurs. Parmi les plus récentes, la loi dite du « travail lié » (collegato lavoro), votée en 2010, limite les possibilités pour les salariés de recourir à la justice en cas d'abus patronal ; et la loi Fornero (2012) facilite les licenciements individuels pour raisons économiques.

Les réformes mises en œuvre par M. Renzi en 2014 et 2015 s'inscrivent dans la continuité de cette histoire, et peut-être l'achèveront-elles, tant elles ont institutionnalisé la précarité. Ainsi, le contrat à durée indéterminée (CDI) « à protection croissante », entré en vigueur en 2015, n'a pas grand-chose de pérenne ni de protecteur. Au cours des trois premières années, les employeurs peuvent y mettre fin à tout moment et sans motivation. Leur seule obligation est de verser au salarié licencié une indemnité proportionnelle à son ancienneté. L'emblématique article 18 du statut des travailleurs (2), qui oblige à motiver tout licenciement individuel par une « juste cause » (faute grave, vol, absentéisme…), se retrouve ainsi mis entre parenthèses pendant trente-six mois. La formule rappelle le contrat première embauche (CPE) imaginé par le premier ministre français Dominique de Villepin en 2006, sauf que le dispositif italien ne se limite pas aux moins de 26 ans, mais concerne l'ensemble de la main-d'œuvre.

Le gouvernement Renzi a également déréglementé l'usage des contrats à durée déterminée (CDD). Depuis mars 2014, la loi Poletti — du nom du ministre du travail Giuliano Poletti — permet aux employeurs d'y recourir sans avoir à se justifier et de les renouveler jusqu'à cinq fois sans période de carence. Cette limitation est de surcroît théorique : elle ne s'applique pas aux personnes, mais aux postes de travail. Il suffit donc de modifier sur le papier une fiche de poste pour condamner un salarié au travail instable à vie.

Dans ces conditions, pourquoi des entreprises choisiraient-elles des CDI à « protection croissante » plutôt qu'une succession de CDD ? La réponse est simple : par intérêt financier. Le gouvernement Renzi a en effet mis en place des incitations fiscales qui permettaient, pour tous les CDI signés en 2015, d'économiser jusqu'à 8 000 euros par an. Austérité oblige, ce dispositif très coûteux pour l'État a été revu à la baisse par la loi de stabilité 2016, et les gains possibles pour les employeurs s'établissent désormais à 3 300 euros. Le Jobs Act a donc créé un effet d'aubaine : faire signer un contrat « à protection croissante », puis licencier son salarié sans justification, devient plus rentable que de recourir à un CDD. Grossière entourloupe statistique, le basculement des CDD vers les CDI permet de gonfler artificiellement les chiffres de l'emploi dit « stable », alors même que la précarité continue d'augmenter.

Les réformes de M. Renzi n'ont pas déclenché de grèves ou de manifestations comparables au mouvement contre la loi El Khomri en France. Contrairement à sa voisine, l'Italie n'a pas de salaire minimum, sauf pour les professions couvertes par des conventions collectives, qui protègent un nombre toujours plus faible de travailleurs (moins de 50 % aujourd'hui). Par ailleurs, le « principe de faveur » n'y existe pas : rien n'oblige les accords d'entreprise à proposer des conditions plus avantageuses pour les salariés que les accords de branche, qui, eux-mêmes, ne sont pas nécessairement plus favorables que le code du travail (3). Les employés sont ainsi très vulnérables au chantage de leur patron. Le pays n'a pas non plus d'équivalent du revenu de solidarité active (RSA), même sous condition de réinsertion professionnelle. Les amortisseurs sociaux sont surtout pensés pour le salarié en CDI ; la masse des nouveaux précaires s'en trouve exclue. Conjuguée à la crise économique, à la faiblesse des syndicats, à la stagnation des revenus et au renforcement du contrôle patronal — le Jobs Act autorise certaines techniques de contrôle à distance des salariés, au risque de porter atteinte à leur vie privée —, cette situation explique la faible résistance rencontrée par les récentes mesures.

Plus de 40 % des jeunes au chômage

Afin de défendre leurs réformes, M. Renzi et ses ministres se sont retranchés derrière les mêmes arguments que leurs prédécesseurs à Rome et que leurs homologues conservateurs en Allemagne ou socialistes en France : l'« assouplissement » du code du travail serait une condition nécessaire (et suffisante) pour construire une économie moderne et faire baisser le chômage, en particulier celui des jeunes. « L'article 18 date des années 1970, et la gauche ne l'avait alors même pas voté. Nous sommes en 2014 ; cela revient à prendre un iPhone et à demander : “Où faut-il mettre le jeton ?”, ou à prendre un appareil photo numérique et à essayer d'y mettre une pellicule », a estimé le président du conseil (4).

Le gouvernement et beaucoup de médias présentent le Jobs Act comme un succès indiscutable. « Un demi-million d'emplois en CDI créés en 2015. [L'Institut national de la statistique] démontre l'absurdité des polémiques sur le Jobs Act », claironnait M. Renzi sur Twitter le 19 janvier 2016. « Avec nous, les impôts diminuent et l'emploi augmente », écrivait-il encore le 2 mars. Il est vrai qu'en 2015, pour la première fois depuis le début de la crise économique, qui a détruit environ un million d'emplois, la courbe du chômage a été (légèrement) inversée : — 1,8 %… Cependant, cette diminution modeste s'explique surtout par le coup de pouce fiscal qui a accompagné la création du CDI « à protection croissante ». La période probatoire étant de trois ans, il faudra attendre 2018 pour dresser un bilan de ces nouveaux contrats ; mais on peut d'ores et déjà constater que la baisse des incitations financières a entraîné une contraction immédiate des créations d'emplois. Le nombre de CDI signés au premier trimestre 2016 a chuté de 77 % par rapport aux mêmes mois de l'année précédente (5).

Par ailleurs, la diminution du chômage en 2015 masque le recours exponentiel au système des vouchers, en particulier dans les secteurs peu qualifiés où les employés sont considérés comme interchangeables. En 2015, 1,38 million de personnes étaient concernées (contre 25 000 en 2008), et 115 millions de « bons » ont été vendus (contre 10 millions en 2010) (6). Logiquement, le taux de précarité a lui aussi suivi une courbe ascendante : d'après les données de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), en 2011, 43 % des jeunes Italiens se trouvaient dans une situation professionnelle instable ; en 2015, ils étaient 55 %. Dans le même temps, le taux de chômage des 15-24 ans s'est accru de dix points, pour dépasser la barre des 40 %.

L'Italie n'a pourtant pas ménagé ses efforts pour se conformer aux normes de l'économie moderne : le « degré de protection de l'emploi » — un indice imaginé par l'OCDE pour mesurer la « rigidité » du marché du travail — y a baissé d'un tiers en dix ans…

Depuis son arrivée à la présidence du conseil, M. Renzi a tout misé sur une politique de l'offre. Outre le Jobs Act, les lois de stabilité 2015 et 2016 ont planifié des baisses d'impôts pour les entreprises, une réduction des taxes sur le patrimoine, une diminution des dépenses des collectivités locales, la privatisation de certains services publics (dans le secteur des transports, de l'énergie ou des postes). Selon la philosophie qui guide ces mesures (7), l'augmentation des profits et la baisse des coûts entraîneraient automatiquement une hausse des investissements, donc de la production et de l'emploi.

Ce raisonnement est largement faux. Le chômage en Italie ne s'explique pas par les structures internes du marché du travail : il résulte avant tout de la faiblesse de la demande, car aucun entrepreneur ne se risque à augmenter sa production s'il redoute que ses marchandises ou services ne trouvent pas preneurs. Or le gouvernement Renzi n'a rien fait pour relancer la demande de manière structurelle : ni salaire minimum, ni réforme de la protection sociale en faveur des bas salaires, ni revenu garanti.

Résultat, depuis 2014, le produit intérieur brut (PIB) stagne, et le ratio dette/PIB n'est pas prêt de se réduire, puisque le dénominateur du rapport n'augmente pas.

Le Jobs Act a divisé le marché du travail en trois segments principaux, et chacun d'eux voit l'instabilité érigée en norme. Le premier regroupe les jeunes sans diplôme universitaire, qui entrent généralement dans la vie active avec des contrats d'apprentissage (peu protecteurs) et, de plus en plus, des vouchers (encore moins protecteurs). Dans le deuxième, on trouve les jeunes disposant d'un niveau de qualification moyen ou élevé (niveau licence ou master). Pour favoriser leur insertion, le gouvernement s'appuie sur le plan « Garantie jeunes ». Financé par l'Union européenne et destiné aux pays affichant un taux de chômage élevé, ce plan vise officiellement à améliorer l'« employabilité » des jeunes en leur proposant, à travers des plates-formes régionales rassemblant des entreprises privées et publiques, des « parcours d'insertion » adaptés aux besoins de ces mêmes entreprises : le service civique (gratuit), le stage (presque gratuit) et le travail bénévole. D'abord expérimenté en 2013 pour l'embauche de 700 personnes en vue de l'Exposition universelle de Milan (en plus des milliers de bénévoles), ce modèle a ensuite été transposé au niveau national (8). Il a déjà permis d'occuper 600 000 jeunes et de les faire sortir, à moindres frais, des statistiques du chômage. Enfin, pour le reste des travailleurs — c'est-à-dire les actifs de 30 ans et plus — , le CDD indéfiniment renouvelé et le CDI « à protection croissante » sont destinés à devenir les contrats standards jusqu'à l'âge de la retraite. Seuls les employés jugés efficaces, indispensables au cœur de métier de l'entreprise, seraient embauchés de manière stable et fidélisés.

Comme en témoigne le plan « Garantie jeunes », le travail gratuit, alimenté par l'« économie de la promesse (9) » qui remet toujours à plus tard l'obtention d'un emploi rémunéré et stable, devient la nouvelle frontière de la déréglementation du marché du travail italien. Les réformes de M. Renzi ont consacré le statut de précaire, lui conférant une nature à la fois structurelle et généralisée. Or le développement de la précarité figure justement parmi les premières causes de la stagnation économique de l'Italie, laquelle sert à justifier les mesures visant à accroître la précarité du travail…

(1) Accord du 22 janvier 1983 porté par M. Vincenzo Scotti, ministre du travail démocrate-chrétien. Il introduisait également l'annualisation du temps de travail.

(2) Adopté le 20 mai 1970, le statut des travailleurs fixe certaines normes du droit du travail italien.

(3) Lire Sophie Béroud, « Imposture de la démocratie d'entreprise », Le Monde diplomatique, avril 2016.

(4) Discours lors de la « Leopolda », réunion annuelle publique du Parti démocrate, 26 octobre 2014.

(5) « Lavoro, INPS : “Nei primi tre mesi nuovi posti stabili giù del 77 % dopo il dimezzamento degli sgravi” », Il Fatto Quotidiano, Rome, 18 mai 2016.

(6) Valentina Conte, « Boom di voucher : 277 milioni di ticket venduti in 8 anni », La Repubblica, Rome, 16 mai 2016.

(7) Selon le « théorème de Helmut Schmidt » (ancien chancelier ouest-allemand, 1918-2015), « les profits d'aujourd'hui sont les investissement de demain et les emplois d'après-demain ». Lire Frédéric Lordon, « Le paradoxe de la part salariale », Les blogs du Diplo, 25 février 2009.

(8) Lorenzo Bagnoli et Lorenzo Bodrero, « Expo, i contratti di lavoro nell'occhio del ciclone », Wired.it, 27 avril 2015.

(9) Marco Bascetta (sous la dir. de), Economica politica della promessa, Manifestolibri, Rome, 2015.

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Message to the world: No, French pollsters are not to blame for failing to predict the stunning outcome of the French rightwing primary last Sunday.

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November 21, 2016 (WAU) – Authorities in South Sudan's newly established state of Wau have formed a committee to investigate circumstances under which Lol state political advisor was killed.

The state information minister, Bona Guadensio said the investigation team is headed by current security adviser, Dominic Emilio Bafuka.

“The security committee in the state formed a committee headed by state security adviser. The committee will start investigations as soon as possible because this is a criminal case to be handled in a special way, according to the law,” said Guadensio.

“There is one suspect under medication right now at the military hospital. The committee has authority because it has been formed by the acting governor who is the deputy governor,” he added.

Once investigations as completed, the committee will come out with its report and the matter would be transferred for legal procedures.

“My Message to the family of the deceased is just to assure them that as the government, we have formed a committee. These are the right procedures,” stressed the state information minister.

“We need them to be patient because am sure the committee headed by the security adviser will come out with the good result and then through the result, the case will be transferred to the justice ministry. Am sure through the court, things will be clear,” he added.

Unknown people gunned down the late Francis Pasquale Pama from his house at Awiel Jedid residential area in Wau last week.

Pama represented Yabulo boma in Western Bahr el Ghazal state legislative assembly prior to becoming a political advisor in Lol state. In 2015, he moved from Wau to Lol state in 2015 after the division of 10 states into 21 states by President Salva Kiir. This annexed Yabulo boma in Western Bahr el Ghazal state to Lol state.

(ST)

No longer needed.

I did it!

I participated in the primary of the right and the centre on Sunday around lunchtime. It didn’t even hurt. I paid my contribution of 2 Euros, took the 7 ballot papers, and signed, without any conflict of conscience, the ‘Charte de l’alternance’, confirming that I was in favour of political change (which I am), committed to respect the republican values of the centre and the right (which I am) as well as to the ‘redressement de la France’ whatever that means (‘recovery’? ‘improvement’? ‘rebound’? Fine with me, I consider all of these necessary).

It appears I was one of 600,000 participants who do not traditionally belong to the French right, but who seized the opportunity to cast a vote of Sarkozy avoidance, with the hope to have someone else confront Marine Le Pen in what is likely to be the 2nd round of the presidential elections next May. Sarkozy’s intense fishing for votes on the extreme right was going to make him, in comparison to Le Pen, the ‘Pepsi’ offering a weak alternative to the real ‘Coke’. Yesterday morning, France woke up without Sarkozy, who had declared, somewhat pathetically on Sunday night, that he would withdraw from politics. And it didn’t even hurt.

Surprise winner François Fillon will now face former frontrunner Alain Juppé in the runoff next Sunday. While it is doubtful that the support from the left and centre will be enough to enable Juppé to close yesterday’s 15%-gap within one week, pollsters and media would be well advised not to rule out yet another surprise.

They did it!

The parties of the right and the centre who organised the primaries deserve unanimous respect. The logistical challenge was remarkable, and it was handled professionally, with all lessons learnt from the calamitous experience exactly four years ago, when the internal election of the president of the UMP (now called Les Républicains) was wrought with fraud and incompetency. In other words: a very well-organised event of active citizenship, which mobilised over 4 million voters. Chapeau!

The seven candidates deserve the same respect. The entire campaign, marked by an unprecedented total of three television debates was an exercise in political discussion where everybody refrained from crossing red lines but actually exchanged about the issues they cared most for. What a welcome change from the mud-slinging of the US elections and the dishonesties of the Brexit referendum. France may be a has-been in many respects, and the constitution of the Fifth Republic, as this blog will not get tired of repeating, is the country’s greatest enemy on its road to renewal, but at least democracy still has a taste of democracy. Ouf!

The only persons involved who were clearly not up to the standards are the TV journalists. During the third debate their complacency and smugness was almost embarrassing and their eagerness to ‘spice up’ a seemingly boring debate was totally out of sync with what the 5 million audience was perfectly happy with over two hours and a half, i.e. a serious, boring exchange on serious, boring issues. The candidates even had to fight for the right to develop their thoughts about the European Union, a topic which the journalists were only too keen of brushing aside in order to focus on more ‘sexy’ issues. Nul!

He did it!

Yet, even the intense focus on the primaries was interrupted by political rivals, who carefully chose the same week to catch a part of the limelight and grab media attention for some precious minutes.

The first one was Emmanuel Macron, the former economy minister and deputy general secretary of the Elysée, who announced his candidacy for the presidential elections on Wednesday. Macron, who had founded his own political movement En marche! after having left the government, chose a training centre in one of the Paris suburbs to make his announcement.

En marche! –which smartly reproduces the initials of its founder’s name – claims to have already over 100,000 followers and refuses to be categorised as ‘left’ or ‘right’, or even ‘centre’. It thus tries to replicate the Gaullist aspiration to become a political movement ‘above’ the party system rather than one party among others. Emmanuel Macron is popular – an Odoxa poll for France info revealed that the 57% of the French who spontaneously considered his candidacy ‘a good thing’ are spread across the entire party spectrum.

Macron should not be underestimated. Should François Fillon win the 2nd round of primaries of the right next Sunday, many moderate voters scared by his austerity and ‘putinophile’ attitude would be tempted to have a closer look at Macron’s programme at the presidential election. What remains perfectly uncertain, though, is how a President Macron, without the backing of a full-fledged political party, would be able to obtain a parliamentary majority in the legislative elections in June/July.

She did it!

The champagne is already being served.

And then there was Marine Le Pen. Unusually discreet over the last months, she also chose Wednesday (one day before the primaries TV debate) to unveil her brand-new logo for the presidential campaign. What a feast for semiologists! No mention of the Front National at all! No reminder of the FN’s traditional tricolour ‘flame’ emblem, and not even a reference to her family name! Which not only happens to be the same as her father’s – recently excluded from the party – but also as her niece’s, a much more dangerous adversary in the modernisation of the FN. The logo simply says ‘Marine for president’, while the baseline slogan – ‘In the name of the people’ – is, in her words, ‘a code of conduct and a profession of faith’.

The attention focused mainly, however, on the fact that she dared choose a blue rose as new symbol. A rose! The symbol of the Socialists that Mitterrand put at the centre of his famous inauguration march to the Pantheon in 1981. First she took the Socialists’ working-class electorate, then their most-cherished symbol, next will be the presidency. According to her own explanations the rose is meant to be a symbol of femininity, which came upon her as ‘an evidence’.

What a week! Political battle cries and moments of high-flying symbolism on all channels! Fortunately this blog still has some months to go, which should enable it to digest November’s overdose.

Albrecht Sonntag
@albrechtsonntag

This is post # 4 on the French 2017 election marathon.
Post # 3 here.
Post # 2 here.
Post # 1 here.

The post France 2017: Just do it! appeared first on Ideas on Europe.

November 21, 2016 (WAU) – A delegation from the regional bloc (IGAD) led by Abdelazim Elmusalami arrived in Wau, one of South Sudan's new states Monday.

Wau state governor Andrea Mayar Acho (ST Photo)

The team leader said their mission was to introduce the Ceasefire and Transitional Security Arrangement Monitoring Mechanism's (CTSAMM's) monitoring and verification team, explain their mission and tasks as indicated in the Agreement on the Resolution of the Conflict in the Republic of South Sudan (ARCISS), signed in August 2015.

“Important issues for the Ceasefire and Transitional Security Arrangement Monitoring Mechanism in the Agreement of the Resolution on the Conflict in the Republic of South Sudan are chapter 2 Permanent Ceasefire Transitional Security Arrangement (PCTSA),” said Elmusalami.

“Now we have introduced our team in Wau to be allowable and permissible for practice to ensure sustainable peace and facilitate the operationalization of the transition security arrangement,” said added.

The official appealed to the state governor to give the monitoring team green light, especially in regard to allowing the freedom of movement.

Meanwhile Wau state governor, Andrea Mayar Acho assured the IGAD team that they would be allowed free within the state.

(ST)

Si l’environnement a tenu une bien maigre place dans la campagne, il n’est pas certain qu’il surgisse dans la dernière ligne droite. Un article de notre partenaire, le Journal de l’Environnement.ent.

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) s'est dit préoccupé mardi par la détention au secret de deux journalistes gambiens qui n'ont pas accès à leur famille ni à des avocats.

Le Président du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, Choi Kyonglim, a annoncé mardi la nomination des trois membres de la Commission d'enquête sur le Burundi : Fatsah Ouguergouz (Algérie), Reina Alapini Gansu (Bénin) et Francoise Hampson (Royaume-Uni).

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), a appelé mardi à la fin immédiate des affrontements qui ont éclaté lundi à Bria, entre les éléments armés des mouvements du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) et de l'Unité pour la Centrafrique (UPC).

The United Nations is extremely concerned by the continued worsening humanitarian situation in Ganfouda area in the Libyan city of Benghazi due to increased hostilities over the past week, a senior UN aid official in the North African country said today.

November 21, 2016 (KHARTOUM) - The Sudanese pound fell to a record low on Monday, said currency traders on Monday.

U.S. dollar notes (Reuters/Athit Perawongmetha Photo)

A trader in Khartoum told Sudan Tribune that the purchase price of the U.S. dollar reached 18,00 Sudanese pounds (SDG) while the selling price settled at 18,2 in the black market.

Earlier in November, Central Bank of Sudan (CBoS) introduced an incentive policy, increasing the exchange rate in commercial banks by 131%. As a result, the U.S. dollar exchange rate went up in banks to 15.8 SDG from the official rate of 6.5 SDG.

However this measure didn't curb the rise of the dollar against the pound in the black market.

Black market traders last week expected that the pound would continue to drop against the dollar. They pointed to the increasing demand while the supply remains very limited.

Sudanese authorities regularly carry out arrest campaign against currency dealers in the black market following the significant increase of the dollar price five years ago after the secession of South Sudan.

Governor of the CBoS had earlier said the currency dealers must be charged with high treason, pointing the rise of the dollar in the black market “unjustified” and a result of “speculation”.

Sudan's economy was hit hard since the southern part of the country declared independence in July 2011, taking with it about 75% of the country's oil output.

(ST)

November 21, 2016 (KHARTOUM) - Sudanese women protests against drug price hikes have continued for a second straight day on Monday in several cities across the country as trial of protesters begins in the capital Khartoum.

On Sunday, dozens of women staged a demonstration in Khartoum against the government decision to raise fuel, electricity and drug prices before they were dispersed by police and security services.

Women demonstrations on Monday showed signs of widening as protesters took to the streets of several cities across the country including Wad Medani, Kassala, Port Sudan and Khartoum's twin city of Omdurman.

In Omdurman, a group of women staged a demonstration in Al-Arda street holding banners demanding the government to reverse its decision to lift drug subsidy.

Also dozens of women protested in the cities of Kassala and Port Sudan in eastern Sudan holding banners denouncing the significant increase in the prices of medicines.

Similar women protests also occurred in Wad Medani, 188 km south of Khartoum.

On 3 November, Sudanese government lifted fuel subsidies and increased electricity price in a bid to stop the surge in inflation and control the fall of Sudanese pound in the black market.

Also, earlier this month, Central Bank of Sudan announced it will no longer provide US dollar for drug importation at rate of 7,5 Sudanese pounds (SDG) forcing pharmaceutical companies to buy the dollar from the black market at 17,5 pounds. As a result, drug prices rose by 100 to 300 percent.

The government decision stirred up small-scale protests in several towns across Sudan. Also, some two hundred private pharmacies in Khartoum went on partial strike and closed their doors from 9 am to 5 pm on Saturday in protest against the government's move.

PROTESTERS TRIAL BEGINS IN KHARTOUM

Meanwhile, trial of 11 women and 6 men who were arrested by the National Intelligence and Security Services (NISS) during the protests on Sunday has begun at Khartoum criminal court.

The NISS filed criminal charges against the protesters under articles 69 (disturbance of public peace) and 77 (public nuisance) of the Criminal Code.

On Monday, the court heard the complainants and the judge delayed the trial session to Wednesday.

It is noteworthy that the NISS has also filed similar charges in a separate case against 10 other protesters before the same judge.

The hearing session of the second case has been delayed to Tuesday morning.

Following the government decision to raise fuel and electricity price, the NISS launched a large-scale arrest campaign and detained 20 leading figures from the Sudan Congress Party besides several members of the NUP, Sudanese Communist Party , Arab Ba'ath Party, National Alliance Forces, Reform Now Movement as well as civil society activists and journalists.

Also, the NISS detained twelve and summoned dozens of the Sudanese doctors participating in the strike that has been ongoing since last month.

However, none of the detained doctors and political activists was taken to court.

(ST)

November 21, 2016 (JUBA)- South Sudan President Salva Kiir on Monday appealed on the international community to support his administration to implement the peace agreement, pointing imposition of targeted sanctions and arms embargo “undesirable”.

South Sudan's president, Salva Kiir, delivers a speech in the capital, Juba, on 10 June 2013 (Reuters)

“They were saying they cannot provide any assistance because the transitional government of national unity was not formed. But when we formed it after signing the peace, which they themselves designed and we accepted despite our reservations because we want to stop this senseless war and to end the sufferings of our people, they came up again with other conditions,” said Kiir Monday.

"They are now talking of arms embargo and targeted sanctions. So you really don't understand what they want," he further said, alluding to the recent U.S. proposal for arm embargo and to impose individual targeted sanctions.

He explained that only way to end the conflict and the suffering of the people was to help him and his controversially appointed First Vice President, Taban Deng Gai, to implement the peace agreement.

“There are people saying the peace has collapsed. How has it collapsed and it is being implemented? There is a First Vice President as it is in the agreement. There is a cabinet in which all the parties are represented according to the agreement. There is a transitional national legislative assembly. We have approved the establishment of cantonment sites and I have directed the Chief of General staff and his team to work together with the First Vice President and his team to ensure that his forces go to these sites. We have done all these because peace is what our people want and we stand with them," President Kiir said.

"To implement this peace, the international community should provide support. This is what is needed now, not sanctions,” he added.

The South Sudanese leader was talking during a meeting with some of his top presidential aides who converged to consult with him about a U.S. draft resolution for additional targeted sanctions the Security Council will discuss this week.

Last Friday The Associated Press reported that an annex to the U.S. resolution calling for an arms embargo and new sanctions proposes to impose travel bans and freeze the assets of rebel leader Riek Machar, SPLA Chief of General staff Gen. Paul Malong and Information Minister Michael Makuei Lueth.

A presidential aide told Sudan Tribune on Monday the meeting was called by the president himself to solicit ideas of his advisors in the light of a report by a panel of experts urging the UN Security Council to notify East African governments to comply with recent asset freezes imposed on some South Sudanese individuals.

The experts recommended that the Council should urge institutions in the region, to encourage public and commercial banks in Kenya and Uganda to start implementing assets freeze.

(ST)

by Ambassador Donald Booth

Abdul Wahid al Nour, leader of one of Sudan's armed opposition groups, has not set foot in his country in over a decade. He spends most of his time directing his armed group in Darfur from a satellite phone in his Paris apartment. His refusal to negotiate has been a perennial problem for international efforts to end the conflict in Sudan, but it has become especially damaging as other parties to the conflict begin moving toward peace.

On October 31, three of the four most prominent armed groups in Sudan committed to a unilateral, six-month cessation of hostilities following a similar commitment from the Sudanese government. While such declarations are not new to Sudan, it is unusual for parties to make that commitment at the outset of the fighting seasons (the dry season in Darfur). In recent months, we have also seen, with the notable exception of the area of Darfur under Abdul Wahid's control, a reduction in violence and bellicose rhetoric from the negotiating parties.

Yet Abdul Wahid refuses to commit to even a temporary halt in fighting for humanitarian aid to reach the people of Jebel Marra, and he has refused overtures to negotiate with the Government of Sudan or participate in consultations to end the violence. He refused to take part in the Arusha Consultations of August 2007, the Sirte Conference of November 2007, the unification initiative in N'Djamena and Addis Ababa in July-August 2009, and the AU-UN/Qatar Initiative in Doha from 2009-2011.

Abdul Wahid has also boycotted all of the more recent initiatives to end Sudan's conflicts, including an African Union-led process and recent meetings in Kampala overseen by President Museveni. In August, the leaders of some of the largest armed and unarmed opposition groups signed the African Union-drafted roadmap for future political negotiations, which was previously signed by the government. But Abdul Wahid did not attend.

To be fair, Abdul Wahid has valid reasons to be skeptical of the political process and to distrust a government that has bombed and displaced his people for over a decade. Recent arrests of opposition political party officials in Khartoum are a disturbing setback for those trying to engage in peaceful political competition. But Abdul Wahid's exclusively military strategy has not advanced his cause and has enabled continued violence to devastate his homeland. Abdul Wahid's refusal to grant UN peacekeepers permission to address claims of government attacks against civilians in areas that he controls is incomprehensible.

Peace in Sudan must not be held hostage to Abdul Wahid's refusal to engage. What is needed is an inclusive and comprehensive peace process that involves all actors and addresses the political, security, and humanitarian issues at the root of Sudan's conflicts. The people of Sudan, and above all the people of Jebel Mara, need Abdul Wahid at the table.

In my own recent visits to Darfur, I spoke with several groups of displaced Darfuris who all said the same thing. They just want the fighting to stop.

It is time for Abdul Wahid to join other opposition groups by declaring a unilateral ?cessation of hostilities, committing to political negotiations, and engaging in genuine efforts to end years of unspeakable violence.

Donald Booth is the United States Special Envoy for Sudan and South Sudan