On 22 November 2016, the presidency of the Council and the European Parliament reached an informal deal on a regulation to stop the financing of armed groups through trade in conflict minerals. This regulation aims to encourage EU companies to source tin, tantalum, tungsten and gold responsibly. These minerals are widely used in everyday products including mobile phones, cars and jewellery.
"Today proves our determination to strengthen our efforts to prevent armed groups around the world from using trade in minerals to finance their activities and propagate conflict. This regulation will put into practice the EU's commitments to this effect. At the same time, there will be no additional red tape for European companies that trade respecting the rules, while EU citizens can be assured that their purchases do not affect human rights in conflict-ridden countries."
Peter Žiga, Slovak Minister in charge of trade and President of the CouncilThe regulation carries clear obligations to source responsibly for the 'upstream' part of the production process, which involves the extraction and refining of these minerals. The vast majority of metals and minerals imported to the EU will be covered, while small volume importers will be exempt from these obligations. The regulation also allows companies to become a responsible importer by declaring in writing to the competent authority in a member state that it follows the due diligence obligations set in the regulation. A list of these importers will be published by the Commission. The competent authorities will carry out checks to ensure that EU importers of minerals and metals comply with their due diligence obligations.
In addition, the Commission will carry out a number of other measures to improve due diligence by EU 'downstream' companies, which are those that use these minerals as components to produce goods. The Commission will also draft a handbook including non-binding guidelines to help companies, and especially SME's, with the identification of conflict-affected and high-risk areas.
For the Council, the agreement still has to be confirmed by member states. The presidency is expected to present the agreed text for approval by member states' ambassadors on 7 December 2016.
The Council adopted its position for these negotiations in December 2015.
Ravagé par les guerres, ses ressources taries par le gigantisme industriel, le monde est exsangue. Les miasmes toxiques et les insectes mutants de la « mer de décomposition » menacent de le submerger définitivement. Embrigadée dans un nouveau conflit sur ces ruines, Nausicaä, princesse de la vallée du vent, mène une autre quête : elle découvre que la « mer de décomposition » n'est pas la forme finale de la pollution, mais, au contraire, une arme de la nature pour purger la terre. Cette théorie va devenir une philosophie mystique et panthéiste dont Nausicaä sera la figure prophétique.
Miyazaki Hayao, Nausicaä de la vallée du vent, Glénat, 2009.
Dans ce reportage « gonzo », on suit la piste d'une légendaire ligne de chemin de fer construite par des ingénieurs français au début du XXe siècle dans le Yunnan. Largement nourrie des photographies d'époque d'un des maîtres d'œuvre, l'enquête ne s'appesantit pas sur les épisodes les plus sombres, sans toutefois les occulter.
Source : Li Kunwu, La Voie ferrée au-dessus des nuages, Kana, Paris-Bruxelles 2013.
Stratégique ou intra-théâtre, le transport aérien est régulièrement externalisé sur les théâtres d'opex. Les capacités tricolores sont, on le sait, chroniquement déficitaires; il faut donc faire appel aux moyens commerciaux. Les prestataires existent, tant dans le stratégique (ICS, SAS, par exemple, qui font appel aux capacité russes et ukrainiennes en gros porteurs) que dans le tactique (Daher, Dynami, Pegase Airdrop etc).
Dans le stratégique.
ICS vient de son voir son contrat de janvier 2015 prolongé d'une année. La société parisienne va donc continuer à fournir des gros porteurs au CSOA, parallèlement au contrat SALIS (Strategic airlift interim solution).
On se souviendra que la société ICS est depuis le 9 février 2011 titulaire d’un marché national d’affrètement, d'une durée de quatre ans, reconductible annuellement. Les appareils (avec équipages) affrétés au moyen de ce marché sont généralement des An-124-100, des Ilyouchine Il 76 et des Boeing 747. Ce marché a de nouveau été attribué à ICS en 2015, toujours annuellement reconductible (jusqu'en 2019).
Dans le tactique.
Dynami Aviation, créé en 2004, vient de remporter le marché pour la fourniture de 4 Beechcraft dans la BSS. Voir mon post du 29 septembre ici.
Le marché, géré par la direction du commissariat de Barkhane, concerne quatre appareils (appartenant très probablement à Sahel Aviation Service qui a déjà fourni des avions à Barkhane):
- à N'Djamena: 1 VIP, 1 fret/pax
- à Niamey: 1 fret/pax
- à Bamako: 1 fret/pax
Cette mesure introduit un peu de cohérence dans ce domaine où le morcellement des marchés (tant en métropole qu'en opex) semble être la règle.
En 2026, la colonisation de Mars est en marche : une centaine de scientifiques s'y établissent et entament le processus de « terraformation ». Très vite, des factions apparaissent et se confrontent. En dehors de ces querelles, la Japonaise Hiroko Ai, experte en biologie, agriculture et systèmes écologiques, rallie un nombre croissant de fidèles autour d'une forme de chamanisme martien. Michel Duval, le psychologue de l'équipe, est invité à une étrange cérémonie…
« Ceci est notre corps », dit Hiroko.
Elle passa de l'autre côté du cercle et distribua une poignée de terre à chacun des enfants. L'un après l'autre, ils retournèrent s'asseoir parmi les adultes. Elle prit place en face de Michel et entama une mélopée en japonais. Evgenia se pencha vers Michel et traduisit en chuchotant dans son oreille. Ils célébraient l'aréophanie, une cérémonie qu'ils avaient conçue ensemble, inspirés et guidés par Hiroko. C'était une sorte de religion du paysage, une prise de conscience de Mars en tant qu'espace physique coloré par le kami, qui était l'énergie spirituelle, la force présente dans le sol. Le kami se manifestait avec évidence dans certains objets extraordinaires du paysage : piliers de pierre, déjections isolées, falaises en à-pic, intérieurs de cratères étrangement polis, vastes pics circulaires autour des grands volcans. Ces expressions du kami de Mars avaient un analogue terrestre chez les colons eux-mêmes, la force qu'Hiroko appelait viriditas, cette force verdoyante et fructifère qu'ils portaient en eux, qui savait que le monde sauvage est saint. Kami, viriditas : c'était la combinaison de ces forces sacrées qui permettrait de donner une signification à l'existence des humains ici. Lorsque Michel entendit Evgenia chuchoter le mot combinaison, tous les termes formèrent aussitôt un rectangle sémantique dans son esprit : kami et viriditas, Mars et la Terre, la haine et l'amour, l'absence et le désir. (…)
Bientôt, tous se pressèrent contre Hiroko. Michel sentit le contact de toutes ces peaux tièdes contre la sienne. Ceci est notre corps. Certains s'embrassaient, les yeux clos (…)
Hiroko rejeta la tête en arrière et le regarda. L'air grondait dans ses poumons. En anglais, d'une voix calme et douce, elle lui dit :
« Ceci est ton initiation dans l'aréophanie, la célébration du corps de Mars. Bienvenue. Nous adorons le monde. Nous voulons nous y faire une place pour y vivre, un lieu qui soit beau et martien, tel qu'on ne le connaît pas sur Terre. Nous avons construit un refuge caché dans le sud, et à présent, nous allons partir.
« Nous te connaissons et nous t'aimons. Nous savons que ton aide pourra nous être utile. Nous savons que tu pourras avoir besoin de la nôtre. Nous voulons construire ce que tu appelles de tout ton désir, ce que tu n'as pas trouvé ici. Mais sous des formes nouvelles. Car nous ne pouvons jamais revenir en arrière. Nous ne devons aller que de l'avant. Trouver notre propre chemin. Nous commençons cette nuit. Nous voulons que tu viennes avec nous. »
Et Michel dit :
« Je viens. »
Red Mars, 1992. Traduction de Michel Demuth.