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Mali: 14 morts dans des inondations en moins d’un mois (autorités)

Maliactu - Tue, 09/08/2016 - 17:56

Quatorze personnes sont mortes au Mali en moins d’un mois dans des inondations causées par de fortes pluies, qui ont également fait beaucoup de dégâts matériels, a affirmé mardi à l’AFP un responsable au ministère de la Sécurité et de la Protection civile.

Le pays a enregistré de fortes pluies qui ont causé de sérieuses inondations à partir du 12 juillet, a expliqué à l’AFP le colonel Seydou Doumbia, directeur de la Protection civile.

De cette date « à maintenant, le nombre total de morts (s’élève à) 14 », dans plusieurs régions à travers le pays, a ajouté le colonel Doumbia, selon lequel deux personnes demeurent portées disparues.

Ainsi, a-t-il détaillé, cinq décès ont été enregistrés « dans le district de Bamako », la capitale, « cinq à Sikasso (sud), trois dans la région de Koulikoro (au nord de Bamako) et un à Ségou (centre) ».

En outre, un jeune de 24 ans, dont le corps a été retrouvé dimanche à Bamako, a été « emporté avec sa moto dans une rivière », a expliqué le colonel.

« Les eaux ont fait beaucoup de dégâts matériels. Des maisons entières sont emportées par les eaux », a ajouté le colonel Doumbia.

Des pluies fortes et régulières, le mauvais état de maisons souvent en pisé et dont plusieurs sont situées dans le lit de marigots expliquent, selon des spécialistes, ces inondations.

 

Categories: Afrique

Tábort vernek a magyar ifjak

Krónika (Románia/Erdély) - Tue, 09/08/2016 - 17:54

Kiemelt fontosságot kapnak a közéleti és a magyar­ságtörténeti előadások a szerdán kezdődő és vasárnapig tartó, immár tizenkettedik alkalommal megszervezett EMI-táborban, Gyergyószentmiklós határában.
Kategória: Erdélyi hírek

Urgent farming support needed amid rampant food insecurity in parts of north-east Nigeria – UN agency

UN News Centre - Africa - Tue, 09/08/2016 - 17:52
As more areas previously controlled by Boko Haram become accessible to humanitarian assistance, a critical opportunity has arisen to tackle “alarming levels” of food insecurity in north-east Nigeria, the United Nations Food and Agricultural Organization (FAO) said today.
Categories: Africa

Elmosta a vihar a Sarmizegetusa Regiába vezető utat

Krónika (Románia/Erdély) - Tue, 09/08/2016 - 17:49

Három szakaszon is súlyo­san meg­rongálódott a Sar­mi­zegetusa Regia egykori dák várba vezető út, derül ki a Hunyad megyei önkormányzat bizottságának jelentéséből.
Kategória: Erdélyi hírek

Nincs indoklás Guttmann és Csók menesztésére

Krónika (Románia/Erdély) - Tue, 09/08/2016 - 17:45

Egyelőre nincs magyarázat arra, hogy Corina Şuteu kulturális miniszter miért váltotta le Guttmann Szabolcsot és Csók Zsoltot a Kolozs, Beszterce-Naszód és Szilágy Megyei Regionális Műemlékvédelmi Bizottságból. 
Kategória: Erdélyi hírek

Mali : Visite du ministre Kassoum Dénon en 4è région : LES CHAMPS PROMETTENT

Maliactu - Tue, 09/08/2016 - 17:42
Kassoum Dénon Dans la zone Office du Niger, les conditions sont réunies pour réaliser de bonnes récoltes et atteindre les objectifs de production

Le ministre de l’Agriculture, Kassoum Dénon, a effectué du 4 au 8 août une visite de terrain  dans  la région de Ségou pour le « suivi de la campagne agricole 2016-2017 ». La forte délégation conduite par le ministre Dénon, comprenant notamment le directeur national de l’agriculture Siaka Fofana, le directeur général de l’Institut d’économie rurale, Bourama Dembélé et le président de la commission développement rural de l’Assemblée nationale Idrissa Sankaré.

Arrivée jeudi 4 août dernier dans la cité des Balanzans, la délégation a sillonné pendant 4 jours le terrain et constaté un début prometteur de la campagne agricole dans la région de Ségou.

A l’Office du Niger, la délégation ministérielle s’est rendue dans les zones de production de Kolongo, Niono, Ké-Macina. Lancée le 31 mai dernier dans la zone de production de Molodo, la campagne agricole 2016-2017 de l’Office du Niger a démarré dans de bonnes conditions. La superficie totale (saison, contre-saison) prévue en riz est de 146 113 ha pour une production totale de 915.000 tonnes de riz. La superficie prévue en saison riz est de 131 700 ha pour une production de 834 872 tonnes. En contre-saison riz la superficie prévue est de 14 113 ha pour une production attendue de 77 717 tonnes. En maraîchage, 10 964 ha sont prévus pour une production attendue 325 952 tonnes. Pour la culture de la pomme de terre et du maïs, il est respectivement prévu 910 ha pour une production de 31 850 tonnes et 3 525 ha pour une production de 16 350 tonnes.

Les opérations culturales en cours d’exécution dans la zone de Kolongo sont le labour avec 9000 ha réalisés. L’on peut citer aussi le repiquage de 8 800 ha (soit 80% d’exécution). Dans le cadre de la subvention des engrais, la livraison des cautions techniques est en cours.

La situation pluviométrique, excédentaire par rapport à la campagne précédente, a enregistré 347,50 mm en 24 jours de pluies contre 253 mm en 17 jours de pluies en 2015. Quant à la zone de Ké-Macina, l’état des travaux agricoles à la date du 31 juillet dernier était rassurant. A cette date, 490 ha de pépinière étaient implantés soit 81% de la prévision. Pour ce qui concerne la mise en culture, la mise en valeur portait sur 57% de la superficie prévue.

Pour le ministre de l’Agriculture Kassoum Dénon, ces résultats « significatifs » obtenus grâce à la mise en valeur des terres de l’Office du Niger à 52% « prouve que nous sommes sur la bonne voie. Si l’on poursuit cette tendance, l’Office du Niger pourra atteindre 915.000 tonnes de paddy. Elle frôlera ainsi le million de tonnes qu’on a toujours espéré atteindre. Nous l’atteindrons. Nous sommes très satisfaits de ce que nous avons vu ».

Nouvel élan. L’usage dans la zone Office du Niger d’équipements agricoles comme des repiqueuses semi motorisées a permis de donner à la campagne un nouvel élan. C’est pourquoi le chef du département a rappelé la volonté du président la République Ibrahim Boubacar Keïta de mécaniser l’agriculture malienne. « Le Mali voudrait aller à une agriculture compétitive, moderne, durable et respectueuse de l’environnement. Cette modernisation de notre agriculture demande nécessairement la mécanisation agricole. C’est pourquoi dans le projet de société du président de République, il est prévu d’emmener le taux d’équipement en matériel agricole de 40 à 60% », a-t-il développé.

La découverte par le ministre Dénon de repiqueuses dans la zone de l’Office du Niger va permettre aux producteurs d’en avoir accès. « Ce que nous avons vu participe véritablement à l’atteinte de nos objectifs. Nous avons vu des repiqueuses semi motorisées d’un rendement d’un demi-hectare par heure. Elle fait en 1 heure ce que 50 femmes font en une journée. C’est un constat important, une preuve que nous sommes réellement bien partis pour la mécanisation agricole. En plus des milles tracteurs qui ont été livrés aux paysans, nous allons diversifier nos équipements agricoles. Le gouvernement va assurer l’accès des paysans aux repiqueuses semi motorisées, aux moissonneuses batteuses et à d’autres types de matériels agricoles qui doivent pouvoir moderniser notre agriculture», a indiqué le ministre Dénon.

L’utilisation des engrais a également été abordée au cours des entretiens avec les paysans. « Les engrais sont effectivement disponibles. Mais une chose est d’avoir de l’engrais, une autre chose est de l’utiliser dans les champs. Nous avons demandé aux paysans d’utiliser sur les parcelles les engrais enlevés. Il faut que les cautions puissent être en rapport avec la quantité d’engrais enlevée. Ceci peut nous permettre de mieux assainir ce secteur, l’atteinte de cet objectif passe aussi par un bon suivi de l’utilisation des engrais par l’encadrement », a expliqué le ministre Kassoum Dénon.

La délégation ministérielle a visité aussi les terres aménagées par l’Office du Niger (390 ha) au profit du village de Zirakoroni dans le casier de Ké-Macina. Le ministre Dénon a exprimé sa satisfaction et expliqué que la zone avait été identifiée pour régler un conflit foncier. Pour lui, la réalisation de ces aménagements sur les ressources propres de l’Etat est réconfortante et démontre que le gouvernement est en mesure avec ses propres ressources d’aménager des terres pour atteindre l’objectif de 100 000 ha fixé par le président de la République.

Envoyé spécial

K. DIAKITE

Source : L’Essor

Categories: Afrique

Vége a bezdáni gyerektábornak

Magyar Szó (Szerbia/Vajdaság) - Tue, 09/08/2016 - 17:42

Sikeresen valósította meg augusztus 3-a és augusztus 6-a között a Bezdán infó civil szervezet a III. Hagyományőrző gyerektábort, amelyet követően a gyerekek fölléptek a Hármastalálkozó műsorában. 

Mali : Autorités intérimaires : LES REGIONS DE GAO ET DE MENAKA SENSIBILISEES

Maliactu - Tue, 09/08/2016 - 17:41
Les 3 et 4 août, une forte délégation gouvernementale venue de Bamako, s’est rendue successivement à Gao et Ménaka pour procéder au lancement de deux ateliers régionaux d’information et de sensibilisation aux dispositions du Code des collectivités territoriales relatif à la mise en place des autorités intérimaires, une disposition importante de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger.

Les participants représentés par les responsables des deux exécutifs régionaux, du Haut conseil des collectivités, de l’Assemblée nationale, des représentants locaux des partis politiques, d’organisations de la société civile, de la CMA et de la Plateforme sont venus de tous les cercles et communes de Gao et de la nouvelle Région de Ménaka. La MINUSMA était représentée aux différentes rencontres à travers les divisions Affaires civiles, Affaires politiques, Information publique, la Force et la police de la MINUSMA.

La délégation venue de Bamako avait à sa tête le Directeur national de la décentralisation, accompagné d’autres cadres des ministères en charge de la décentralisation et de la réforme de l’Etat, de la réconciliation nationale, de la solidarité et de l’action humanitaire, tous maitres d’œuvre du processus. La mission avait pour objectif d’expliquer le concept d’autorité intérimaire aux personnes influentes des différents cercles des deux régions concernées.

A Gao, où des manifestations du mois passé contre la mise en place des autorités intérimaires ont causé des pertes en vies humaines, la délégation a été bien reçue et l’atelier s’est déroulé dans la salle de conférence du Conseil régional archicomble pour l’occasion.

A l’ouverture des travaux, le gouverneur Seydou Traoré, a attiré l’attention des participants sur le fait que « la mise en place des autorités intérimaires a fait véritablement l’objet de diverses interpellations, tant sur le plan national que régional par manque de large diffusion. Ainsi, le présent atelier permettra j’en suis sûr, à une large partie de notre population de s’en approprier et d’y adhérer sans réserve ».

Le gouverneur a ajouté que cet atelier vient dissiper la mauvaise information autour de la mise en place des autorités intérimaires qui a conduit à une marche de protestation des Mouvements des organisations de la société civile de Gao.

Prenant à son tour la parole et dans le souci d’éclairer la lanterne des participants, Abdrahamane Cissé, Directeur général des collectivités territoriales et chef de délégation précisera que  « contrairement à la délégation spéciale composée de 3 à 7 personnes qui remplaçaient plus de 40 membres des collectivités, l’autorité intérimaire a le même effectif que celui de la collectivité qu’elle doit remplacer ». Pendant sa présentation, le Directeur général des collectivités territoriales a tenu à apporter des précisions quant à la nuance entre la délégation spéciale et l’autorité intérimaire en ces termes : « l’autorité intérimaire ne peut vendre le bien de la collectivité et ne peut prendre de prêt en son nom. Sa durée est de 06 mois et ne peut excéder les 12 mois sauf exception » a t-il martelé.

Ménaka : autre lieu, autre réalité
Arrivée à Ménaka le 04 août par un vol spécial de la MINUSMA, la délégation a été accueillie par le nouveau Gouverneur de la région. Dans cette entité également de création récente, les autorités administratives avaient initié le débat avant la tenue de la présente session. Daouda Maiga, Gouverneur de la région de Ménaka s’exprimait ainsi à l’ouverture : « Je vous prie de profiter de la présence de cette délégation pour avoir toutes les réponses à vos questions. Nous avons commencé les discussions avant aujourd’hui, et nous comptons continuer les discussions au besoin ».

L’arrivée de la délégation aura effectivement permis de répondre aux questions spécifiques à Ménaka qui vient d’être érigée en région. Pour Ménaka qui ne dispose pas encore d’infrastructure ni de structure de fonctionnement appropriées, la rencontre s’est déroulée dans le dépôt de l’OPAM (Office des Produits Agricoles du Mali). Ici également, leaders communautaires, représentants de la CMA et de la Plateforme, femmes, jeunes et vieux de la région ont répondu en masse à l’appel du Gouverneur qui s’est personnellement impliqué dans la mobilisation pour une meilleure sensibilisation des acteurs de premier plan.

Après une présentation générale sur les autorités intérimaires, le conférencier, non moins Directeur général des collectivités territoriales, a précisé que  « pour Ménaka, il est prévu un collège transitoire en plus des autorités intérimaires. Ce collège transitoire sera chargé de gérer le conseil régional et l’assemblée régionale. C’est une disposition du code des collectivités qui va donc s’appliquer ». Les collèges transitoires sont des mécanismes de gouvernance locale à ériger uniquement dans les zones où il n’existe pas de collectivité territoriale. Ils vont provisoirement exercer les fonctions d’autorités intérimaires avant la mise en place effective de celles-ci. Ils sont composés de Conseillers aux niveaux de la région, des cercles et des arrondissements. La particularité de la sensibilisation à Ménaka a été le fait de traduire les communications en langue locale.

Ainsi que la définissent les spécialistes, une autorité intérimaire est un organe chargé provisoirement de la gestion d’une collectivité territoriale en attendant la mise en place d’un conseil élu. Elle s’inspire de la délégation spéciale dont le principe est inscrit dans tous les codes des collectivités territoriales du Mali, depuis 1966.

 Source MINUSMA

Source : L’Essor

Categories: Afrique

Mali : Office du Niger : LA SPÉCULATION FONCIÈRE MENACE L’AGRICULTURE FAMILIALE

Maliactu - Tue, 09/08/2016 - 17:38

A Bèwani, les parcelles sont monnayées contre de fortes sommes d’argent en violation de la législation. Paysans et agents de l’Office se rejettent la responsabilité.

A l’Office du Niger, les champs sont attribués aux producteurs pour l’exploitation. Il leur est formellement interdit de les vendre. Officiellement. Mais dans la pratique, la réalité est tout autre. Les champs changent de mains très fréquemment, moyennant de grosses sommes d’argent.

La spéculation foncière est une réalité dans les périmètres irrigués de l’Office du Niger. Dans certaines zones, les terres sont très convoitées. C’est le cas du périmètre de Bèwani, situé sur l’axe routier menant de Markala à Niono. Des riches hommes d’affaires et des fonctionnaires proposent de fortes sommes d’argent aux paysans pour racheter leurs parcelles. Cette situation est devenue aujourd’hui une menace sérieuse pour l’agriculture familiale, pratiquée par les habitants de la zone de Bèwani.

Le phénomène a pris une ampleur qui semble inquiéter les protagonistes eux-mêmes. Paysans et agents de la zone de Bèwani, chargés du foncier, se rejettent la responsabilité. Les premiers accusent les seconds d’être à l’origine de ce commerce illicite. De leur côté, les agents de l’Office soutiennent que les paysans cèdent facilement à l’appât du gain et vendent leurs champs à des acheteurs fortunés.

Ce jeu de ping-pong entre agents et paysans amène à se demander comment les champs sont-ils attribués aux exploitants à l’Office du Niger ? Pourquoi les paysans arrivent-ils à vendre leurs champs ? Comment des agents chargés de l’encadrement des paysans parviennent-ils à les déposséder de leurs champs pour les revendre ?

Chef de la division appui au monde rural, Youssouf Konaté répond à la première interrogation. « La vente de champ est interdite à l’Office du Niger. Les champs sont attribués à la demande des citoyens qu’ils soient habitants ou non de la zone, paysans ou fonctionnaires de l’Etat », précise-t-il, très remonté contre les allégations des paysans.

Le dépositaire du patrimoine foncier de la zone tient à rappeler la particularité de certains casiers de la zone dont Bèwani. Selon lui, ces casiers sont le fruit d’un aménagement participatif : aménagement réalisé par les paysans eux-mêmes, selon leurs moyens humains et matériels. Les familles recensées à cet effet ont creusé des drains à la demande de l’Office du Niger. Au moment de l’octroi des champs aux exploitants, la superficie allouée à chaque famille devrait être proportionnelle à la longueur des drains creusés par elles. Il est alors difficilement compréhensible qu’après ce dur labeur un paysan vende son champ de son propre gré.

L’imam Mahamet Touré qui est aussi conseiller au chef du village de Bèwani-koro, a lui une autre explication. Le marabout soutient que les superficies dont disposent les habitants ne couvrent pas leurs besoins. Pourquoi vous vendez donc des champs s’il est vrai que les superficies à votre disposition sont inférieures à vos besoins ? Le jeune frère de l’imam, Almamy Touré, président du comité de gestion de la zone de Bèwani, répond à cette question. Selon lui, des paysans sont à tort ou à raison évincés de leurs champs pour non payement de la redevance eau qui s’élève à un plus de 65 000 Fcfa par hectare. Souvent, des paysans ne parviennent pas à s’acquitter de la redevance parce qu’ils n’ont pas pu cultiver leurs champs pour cause d’inondations ou du caractère inexploitable de la parcelle. Or l’Office du Niger ne tient pas compte de tous les problèmes dans les dégrèvements c’est-à-dire l’exemption de payement de la redevance eau.

Fonds de commerce. Si un paysan est menacé d’éviction, pour éviter de perdre complètement le bénéfice du champ, il est amené à le vendre. Dans ce cas, même s’il ne disposera plus du champ, il aura empocher une grosse somme d’argent. Le souci est de ne pas se retrouver les mains vides après avoir contribué à aménager une parcelle.

Un hectare est cédé entre 350 000 et 600 000 Fcfa selon la qualité de l’aménagement et la situation géographique du champ. Avec le produit de la vente, le paysan paye la redevance, s’acquitte des dettes contractées auprès des créanciers pour s’approvisionner en intrants agricoles et utilise le reste de l’argent à sa guise. « Il s’arrange avec des agents de l’Office pour transférer la facture du champ au nom du nouvel acquéreur », révèle notre source.

Almamy Touré ajoute que les parcelles retirées aux paysans pour non payement de la redevance, doivent être redistribuées à ceux qui en expriment le besoin, à travers les comités de gestion. Les choses ne se passent pas toujours de cette manière.

Les paysans soupçonnent les agents techniques de l’Office du Niger de faire de ces champs un fonds de commerce quand ils ne les reprennent pas à leur propre compte. C’est pourquoi, dit-il, les paysans préfèrent vendre les champs au lieu d’attendre d’être évincés par l’Office du Niger.

Cette forme de marchandisation de la terre a commencé en 2009, croit savoir Bourama Coulibaly, représentant local de la chambre d’agriculture de N’Poko, arrondissement voisin de Sansanding et Siribala. Cette année-là, se souvient notre interlocuteur, l’Office du Niger autorisa un remembrement (regroupement) des champs dans le souci de réduire la souffrance des paysans, en les installant sur des champs proches de leurs lieux d’habitation. Une ambition noble qui semble avoir ouvert la boîte de pandore, estime-t-il.

Sautant sur cette nouvelle « aubaine », des agents chargés du remembrement auraient ponctionné sur les superficies initiales des paysans à reloger. Ainsi, des paysans qui avaient un champ d’une superficie totale de 4 hectares se sont retrouvés à termes avec 2 ou 3 hectares. Barima Diallo, un paysan qui exploite les champs de son père Daouda, est dans ce cas. Comme en témoignent ses factures de redevance d’eau de 2008 et de 2014.

Youssouf Konaté, le chef de la division appui au monde rural, confirme que les problèmes fonciers ont débuté effectivement depuis le remembrement. Mais il a une autre lecture du phénomène. Selon lui, le remembrement a mis à nu les insuffisances liées à l’aménagement des rizières de la zone. Car, indique-t-il, les superficies indiquées sur les plans d’aménagement ne correspondaient pas aux surfaces réelles.

« Au niveau de certaines parcelles, on vous dit que la superficie fait 10 hectares. Quand vous chaînez, vous vous retrouverez avec 8 ou 9 hectares », argumente-t-il. Les agents chargés des opérations de réattribution se sont alors trouvés avec moins de superficies qu’ils doivent en distribuer, déplore Youssouf Konaté. Qui ajoute : « il fallait alors réduire les superficies pour l’ensemble des bénéficiaires et partager les champs de sorte que nul ne soit laissé pour compte. En tenant évidemment compte de la superficie totale dont disposait chacun ». Youssouf Konaté rejette la responsabilité sur le bureau de contrôle des travaux d’aménagement.

Le chargé des questions foncières accuse à son tour les paysans de dilapider les champs à eux attribuer gratuitement par l’Office en vue d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. Il explique à ce propos que les paysans effectuent des ventes entre eux sans en informer la direction de la zone. Et pour obtenir souvent un transfert de la facture au nom du nouvel acquéreur, ils invoquent des raisons sociales.

A ces accusations du fonctionnaire, les paysans rétorquent : « que les agents de la zone nous disent comment ils se sont retrouvés avec des dizaines d’hectares de champs en leur possession enregistrés aux noms des parents et amis, pendant que les terres sont attribuées aux paysans par demi hectares ».

C. M. TRAORE

Source : L’Essor

Categories: Afrique

„Kibékült” Szentpéterváron Putyin és Erdogan

Krónika (Románia/Erdély) - Tue, 09/08/2016 - 17:38

Oroszország fokozatosan megszünteti a Törökországgal szemben bevezetett szankciókat – jelentette be Vlagyimir Putyin orosz elnök a török partnerével, Recep Tayyip Erdogannal folytatott keddi szentpétervári tárgyalásokat lezáró közös sajtótájékoztatón.
Kategória: Külföld

Des anciens de la Manif pour tous candidats aux législatives

Le Figaro / Politique - Tue, 09/08/2016 - 17:34
Sens commun, le mouvement politique né de la Manif pour tous, compte bien peser de tout son poids lors de la prochaine législature.
Categories: France

Nem terjesztik ki a levélben szavazás lehetőségét

Magyar Szó (Szerbia/Vajdaság) - Tue, 09/08/2016 - 17:32

A Fidesz tartalmi és eljárási okok miatt nem támogatja a választójogi törvény módosítását, míg a Jobbik továbbra is szeretné elérni, hogy a külföldön dolgozó magyarok levélben is szavazhassanak.

SpaceX et l’ULA vont lancer un satellite militaire

Aumilitaire.com - Tue, 09/08/2016 - 17:23
L’US Air Force cherche un prestataire pour mettre en orbite son satellite GPS III. Étant donné que SpaceX et l’United Launch Alliance (ULA) sont les deux seules sociétés certifiées, elles seront en concurrence sur ce projet. Le lancement est prévu pour 2019 et les deux entreprises auront jusqu’au 19 septembre pour soumettre une offre concrète. ...
Categories: Défense

Győzelemmel rajtolt a női vízilabda-válogatott

Kárpátalja.ma (Ukrajna/Kárpátalja) - Tue, 09/08/2016 - 17:20

Győzelemmel rajtolt a magyar női vízilabda-válogatott a riói olimpián: Bíró Attila Európa-bajnok együttese kedden a 13-11-re nyert a kínai csapat ellen.

A találkozót a harmadik negyedben döntötte el a gárda, mivel ezt a szakaszt 6-3-ra nyerte. Az összecsapás egyik legjobbja a négy lövéséből négygólos Czigány Dóra volt.
A magyar válogatott csütörtökön a spanyolokkal, szombaton pedig a címvédő és világbajnok amerikaiakkal játszik a csoportban. A kvartettből minden csapat bejut a negyeddöntőbe.

Visite du Ministre de la Défense au camp Kosseï

Aumilitaire.com - Tue, 09/08/2016 - 17:19
Dimanche 7 août 2016, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est rendu sur le camp Kosseï de N’Djamena (Tchad) afin d’y rencontrer les militaires français engagés dans l’opération Barkhane. À cette occasion, il s’est entretenu avec général de division François-Xavier de Woillemont, commandant l’opération depuis le 1er août 2016.   Jean-Yves Le Drian, ...
Categories: Défense

Wal-Mart buying Jet.com to lift online sales, battle Amazon

News.Az - Tue, 09/08/2016 - 17:16
Deal marks a significant shift in how Wal-Mart approaches e-commerce.
Categories: Russia & CIS

Primaire à droite: la difficile quête de parrainages

Le Figaro / Politique - Tue, 09/08/2016 - 17:10
Les petits candidats accusent la direction des Républicains de leur mettre des bâtons dans les roues.
Categories: France

Saša Janković

Magyar Szó (Szerbia/Vajdaság) - Tue, 09/08/2016 - 17:08

Valós kritikai ellenzék híján Saša Janković polgári jogvédő lett a szerb kormány egyetlen „ellensége”, aki politikai babérokra törve jövőre indulni fog a köztársasági elnöki posztért – legalábbis így kombinált a napokban a sajtó Szerbiában. Janković legutóbb például azzal a kijelentésével borzolta fel a miniszterelnök hűséges híveinek a kedélyét, miszerint ebben az országban minden egyetlen embertől függ.

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